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Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Amar Belhimer, a confirmé ce vendredi la position de l’Algérie concernant la demande d’un règlement global du sujet de la Mémoire, basée sur « la reconnaissance définitive et globale par la France de ses crimes », que le président Macron lui-même a décrit comme étant des […]
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(B2 – exclusif) Les ministres de la défense de l’UE ont donné jeudi le feu vert à la planification d’une mission de formation militaire au Mozambique. Le ministre portugais João Gomes Cravinho nous explique les tenants et aboutissants de cette nouvelle mission de la PSDC qui devrait être mise sur pied en 2021
La question du Mozambique figurait à l’agenda de la réunion des ministres de la Défense jeudi (6 mai), parmi d’autres points d’actualité comme le Sahel ou la Libye…
Le Haut représentant a parlé d’un sentiment d’urgence disant que les Européens devaient s’engager. Vous partagez ce point de vue ?
— Il faut agir oui. Dans la région du Cabo Delgado [au Nord du Mozambique], nous voyons à la fois des dynamiques locales particulières et des dynamiques internationales, liées à ce qui se passe en Somalie ou au Sahel. C’est toujours comme çà quand il y a des incursions terroristes : on a des raisons internationales et une alliance locale…
Si on n’agit pas, il y aurait un risque alors ?
— C’est vraiment un risque tout comme à plusieurs endroits du Sahel. Depuis un an, la ville de Mocímboa da Praia [dans le Nord près de la Tanzanie] est déjà non pas gouvernée, mais contrôlée par les groupes terroristes. Et ce pourrait être de pire en pire. Nous risquons d’avoir un territoire entièrement contrôlé par des groupes terroristes. C’est vraiment inacceptable. On ne peut pas tolérer que des portions de territoire échappent ainsi à la souveraineté du gouvernement.
Vous avez l’impression que vos collègues ministres ont bien compris cela ?
— Tout le monde l’a bien compris. Beaucoup de ministres – trois quart au moins de ceux qui sont intervenus — y ont fait référence lors de leurs interventions. Nous devons mettre en place une mission de formation de l’Union européenne. Elle sera dédiée aux forces spéciales. Ce qui un peu différent des autres missions de formation de l’UE, au Sahel ou en Somalie par exemple.
Les pays vont-ils joindre le geste à la parole, et s’engager ? Qu’ont-ils répondu ?
C’est encore très tôt pour dire qui sera là. Il y a des procédures internes dans chaque pays. Certains ont dit : c »est important, mais c’est difficile de participer pour l’instant ; car nous avons d’autres priorités et avons déjà fait la planification pour nos militaires cette année. Mais d’autres ont dit : ‘vous pouvez comptez sur nous ! soit pour une contribution symbolique, soit pour une contribution plus significative (1). C’est ce qui m’a conforté. Il y a une dynamique suffisamment forte pour que ce qu’on appelle le ‘force sensing‘ [consistant à identifier les forces disponibles] soit réussi.
On aura un effectif suffisant ?
— Vous savez ce que nous prévoyons, c’est une petite mission, bien plus petite que celles que nous avons déjà sur le terrain au Mali ou en Somalie par exemple. Cela devrait tourner autour d’une centaine de militaires, 120 au maximum. Mon pays, le Portugal, s’est déjà engagé à fournir la moitié des effectifs. Donc ce ne devrait pas être trop difficile, je pense, de trouver une cinquantaine ou une soixantaine d’autres parmi les Européens. Mais [avant cela], nous avons encore toute une série de questions à résoudre, en effet. Le service européen pour l’action extérieure envoie d’ailleurs une mission technique ce mois de mai au Mozambique pour identifier le ‘comment faire’ et ‘où exactement’.
Le Mozambique ne veut-il pas plutôt des équipements que des formateurs ?
— Le gouvernement mozambicain veut vraiment former ses troupes. Bien sûr, on ne peut pas faire de la formation sans aussi équiper. Nous avons l’expérience au Mali out en Centrafrique : former des forces désarmées, cela ne sert à rien. Ce serait même absurde. Il faut avoir des forces armées. Nous avons maintenant la facilité européenne de paix. Un nouvel instrument. Cela change vraiment la donne. Nous ne sommes pas inquiets sur cet aspect là. Il y aura des solutions. L’équipement viendra en son temps.
La mission ne sera donc pas demain sur le terrain ? Avant la fin de l’année au moins ?
— Le processus de planification est un processus technique, mais aussi politique (avec le Mozambique). Le ministre mozambicain de la défense es à Lisbonne pour trois jours à partir de lundi. Nous allons certainement en discuter. Pour répondre concrètement à votre question, la mission européenne serons sûrement sur le terrain avant la fin de l’année. Et j’espère bien avant.
(Propos recueillis par Nicolas Gros-Verheyde et Aurélie Pugnet)
NB : Selon certains sources européennes, trois ou quatre pays seraient déjà partants : l’Italie (avec une contribution assez significative), la Grèce et la Roumanie et, sans doute, la Suède. Pour la France, la décision serait dans les mains d’Emmanuel Macron et pourrait être réglée alors dans un entretien de ‘Chef à Chef’ soit ce soir à Porto, soit lors d’une prochaine rencontre. De façon concrète, l’étude d’un concept de gestion de crises (CMC) a été enclenchée, première étape de la planification militaire. Lire : Mission EUTM au Mozambique : Josep Borrell accélère le tempo. La planification commence
A suivre : L’Europe doit penser géopolitique, apprendre à se reconnaitre comme un acteur géostratégique (João Gomes Cravinho)
Entretien réalisé en tête à tête en français, à Bruxelles, , vendredi 7 mai, dans les locaux de la représentation permanente du Portugal auprès de l’UE
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Les réformes relatives à la gestion foncière notamment en matière de transfert de propriété ont été présentées aux professionnels, aux maires des communes, aux représentants de la chambre des notaires, de l'ordre des avocats et aux promoteurs immobiliers. C'est à travers des échanges organisés, jeudi 06 mai 2021, à l'hôtel Novotel Orisha de Cotonou, par le Ministère de l'Économie et des Finances (MEF) en collaboration avec l'Agence Nationale du Domaine et du Foncier (ANDF).
« Transférer une propriété au Bénin est désormais aisé et faisable en ligne », grâce à la réduction des procédures, des coûts, des délais et à la dématérialisation. C'est ce qui ressort de la présentation des réformes foncières en matière de transfert de propriété. Le cadre législatif et réglementaire a été également réformé à travers la loi portant code foncier et domanial de 2013 qui a été amendée en 2017 ainsi que ses décrets d'application. Selon Victorien Kougblénou, directeur de l'Agence Nationale du Domaine et du Foncier (ANDF), plusieurs plateformes ont été mises en place pour faciliter la gestion foncière. Il s'agit de E terre qui a permis de dématérialiser toutes les procédures et l'informatisation de la délivrance des titres fonciers, E notaire.andf.bj qui a été mis en place pour interagir avec la chambre des notaires du Bénin, E cadastre ou le cadastre numérique pour consulter des données sur des parcelles et de E commune.
Le chef du département informatique de l'ANDF a présenté aux participants de l'Afterwork, les modules et l'usage des plateformes E notaire.andf.bj et E cadastre.bj.
« C'est un début mais un début avancé (...). Nous encourageons l'initiative et sommes disposés à l'accompagner », a confié Angelo Ahouandjinou, maire de la commune d'Abomey-Calavi.
Jonas Gbènameto, maire de la commune de Sèmè-Kpodji, a remercié le gouvernement pour les réformes foncières.
Les professionnels ont fait part de certaines difficultés dans la pratique. Un fait qu'a reconnu Victorien Kougblénou, directeur de l'ANDF, qui a indiqué qu'un certain nombre de points nécessitent des améliorations. « Il y a une réponse très bien », a rassuré le Dg ANDF.
M. M.