La Société des Infrastructures Routières et de l'Aménagement du Territoire (SIRAT) a lancé les travaux d'aménagement et de bitumage de plusieurs axes routiers dans le Couffo. La cérémonie s'est déroulée samedi 15 mars 2025 en présence des Ministres, des députés, préfets, maires, têtes couronnées, sages et notables.
Les travaux d'aménagement et de bitumage de la route Azovè-Houégamè-Klouékanmè, longue de 17,20 km ; de réhabilitation de la route RN2 (Mairie)- Sitex- IUT-RN2 bis, d'une longueur de 3 km ; d'aménagement en terre des routes Bopa-Lobogo-Tozounmé-Dogbo, d'une longueur de 34 km et Bopa-Djidjozoun-Allada (35,30 km) ont démarré ce samedi 15 mars 2025. D'un coût de 31.444.995.620 FCFA TTC, les travaux sont financés entièrement par le budget national. Ils sont assurés par l'entreprise QGMI. HORSE SARL a en charge la mission de contrôle d'un coût de 568 444 500 FCFA TTC. Le délai d'exécution des travaux est de 24 mois.
Neuf communes du Mono-Couffo et Allada dans le département de l'Atlantique seront impactées par ces travaux de routes.
Au lancement des travaux, le maire d'Aplahouè a fait savoir que la route Azovè-Houégamè-Klouékanmè a longtemps été un véritable obstacle pour les populations. « C'était un vrai calvaire pour nous. Aujourd'hui, c'est un rêve devenu réalité. Le bitumage de cette route facilitera désormais la circulation des biens, des services et des personnes et offrira beaucoup d'opportunités d'affaires dans les localités, entre nos quatre communes et dans tout le Couffo », s'est réjoui le maire Maxime Allossogbé.
Il sera réalisé sur cet axe routier : une chaussée de 2 voies de 3, 60 mètres chacune, et 2 accotements de 250 m chacune sur une longueur de 12,20 mètres. « Vous aurez une route sur une plateforme globale de 12,20 mètres qui permettra de vous offrir un meilleur niveau de service », a indiqué Jacques Ayadji, ministre conseiller aux infrastructures et au cadre de vie représentant le ministre José Tonato.
En état de dégradation avancée, la route RN2 (Mairie)- Sitex- IUT-RN2 bis sera réhabilitée en 2 chaussées de 2 voies de 3,60 mètres et 2 accotements de 2,50 mètres chacun avec un terre-plein central de 2 mètres sur une largeur de 14 mètres 40.
Bopa-Lobogo-Tozounmé-Dogbo et Bopa-Djidjozoun-Allada en terre seront aménagés en une chaussée de 7 mètres 20 à savoir 3 mètres 20 x 2, en deux accotements de 1,5 mètres chacun et des fossés en terre triangulaire. Pour cette route, le projet prend en compte la « construction de voies d'assainissement et de drainage, le déplacement des différents réseaux, la mise en place de l'assainissement et des dispositifs de sécurité routière, la mise en œuvre de mesures compensatrices, environnementales et sociales et la réalisation des travaux connexes », selon la présentation du ministre conseiller.
L'importance de ces infrastructures routières pour les populations a été également rappelé par Christophe Mégbédji, le préfet du Couffo. Le préfet félicite le président Talon pour avoir tenu sa promesse.
« Le gouvernement accorde une importance primordiale à ces axes routiers. Pour nous, ils représentent plus qu'une infrastructure. En effet, ces routes sont cruciales pour le développement des activités agricoles et économiques et par conséquent pour l'amélioration des conditions de vie des populations du Mono et du Couffo. Elles (…) vont désormais désenclaver nos communes », a indiqué Benoit Dato, ministre des sports, représentant le ministre d'Etat, Ministre des finances Romuald Wadagni.
Le projet d'assainissement et de voiries urbaines dénommé Mono Couffo a été également lancé. D'un linéaire de 31 kilomètres, le projet impactera les communes d'Aplahouè, Comè, Dogbo, Djakotomey et Grand-Popo. Les travaux démarreront d'ici Avril ou Mai 2025.
Tous ces travaux sont estimés à plus de 54 milliards de francs CFA, entièrement financés par le budget national.
M. M.
L'ouvrage autobiographique de l'ex ministre de l'intérieur, Daniel Tawéma, a été accueilli, vendredi 14 mars 2025, par un parterre de personnalités parmi lesquelles la vice-présidente de la République, Mariam Chabi Talata, des ministres, des députés et le patriarche Bruno Amoussou.
"De la terre à l'Etat", une autobiographie de 340 pages paru aux éditions SYDO a été lancée officiellement le vendredi 14 mars 2025. L'auteur, l'ancien ministre de l'intérieur, Daniel Tawéma, plonge le lecteur dans ses « origines modestes », épreuves et ses succès (chapitre 5 à 16) et sa « carrière administrative ainsi que le cours de sa vie ».
Daniel Tawéma retrace sa contribution déterminante lors de la Conférence des Forces Vives de la Nation en 1990, un événement décisif pour la démocratie béninoise. L'auteur renseigne sur le rôle crucial qu'il a joué pour assurer la légalité et la réussite de cette conférence nationale.
« "De la terre à l'État" est un ouvrage écrit en suivant le fil de la mémoire de l'auteur, mais exposé, non pas de manière diachronique suivant les faits, mais selon l'occurrence des souvenirs. Ce qu'il renseigne est vivant et authentique », témoigne Théodore Tawéma, le fils de l'auteur.
L'ouvrage « offre un vrai voyage en hauteur et en profondeur. Ce roman autobiographique est d'une telle richesse, d'une telle simplicité que sa lecture ne peut qu'inspirer », a indiqué la présidente de la Haute cour de justice et marraine de la cérémonie de lancement. Dandi Gnamou n'a pas manqué d'inviter à lire le livre.
Daniel Tawéma ne se contente pas de retracer sa carrière ; il nous invite à une réflexion sur l'héritage qu'il laisse. Selon lui, l'une de ses plus grandes fiertés reste sa contribution à la consolidation de la démocratie et des droits humains au Bénin, ainsi que son influence sur les jeunes générations. L'auteur met en lumière des valeurs telles que l'intégrité, la résilience et le sens du devoir, valeurs qu'il souhaite transmettre à la jeune génération.
Pour le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche et parrain de la cérémonie de lancement, "De la terre à l'État" est bien plus qu'un simple récit personnel. « C'est une leçon de vie pour la génération présente et future. À travers ce livre, vous nous rappelez que chaque étape de la vie, qu'elle soit humble ou prestigieuse, est une occasion d'apprendre, de grandir et de contribuer au bien-être commun », a ajouté Gaston Cossi Dossouhoui.
Des hommages à l'auteur
Le lancement de cet ouvrage a été un moment de recueillement et de témoignage. La vice-présidente du Bénin, Mariam Chabi Talata, a salué le parcours exemplaire de Daniel Tawéma. Elle a souligné que son livre est une véritable leçon de vie, une invitation à l'engagement et à la persévérance, rappelant à l'audience que la lecture de cet ouvrage permettrait de tirer d'innombrables leçons sur la gestion de la vie publique et la construction d'une nation prospère.
Le patriarche Bruno Amoussou, le Directeur général de la police républicaine Brice Allowanou, Sacca Lafia le président de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA), Christelle Houndonougbo de l'Union Progressiste le Renouveau et d'autres personnalités ont rendu témoignage à l'auteur.
Des témoignages ont également fusé de la famille de l'auteur de l'ouvrage. Son fils, Théodore Tawéma, a salué l'œuvre de son père en soulignant sa capacité à transmettre, par ses écrits, une histoire authentique, nourrie de souvenirs personnels mais aussi de leçons universelles sur l'effort et le dépassement de soi. « Daniel Tawéma, l'auteur de cet ouvrage autobiographique est un homme complet, discret. Celui qui est prêt à assumer ses responsabilités y compris dans sa vie sentimentale. C'est un intellectuel de haut vol, qui déteste la paresse et qui prouve sans ménagement son courage », a-t-il précisé.
La cérémonie de clôture a pris fin avec une vente à l'américaine qui a permis de collecter un million cinquante mille (1.050.00) francs CFA. Monsieur Eric Akoutey et d'autres invités sont repartis avec des exemplaires dédicacés du livre "De la terre à l'Etat".
Daniel Tawema est né en 1947 à Matéri. Il a occupé d'importantes fonctions administratives et politiques au Bénin. Il a été secrétaire général de la province de Borgou, membre du cabinet civil du président de la République, député, Ministre des Affaires étrangères, Ministre de la décentralisation, Ministre de l'intérieur et de la sécurité publique.
Co-fondateur du parti Fard Alafia, Daniel Tawéma a été candidat à l"élection présidentielle de 2006. Il est Commandeur de l'Ordre national et Grand officier de l'Ordre national du Bénin.
Daniel Tawéma a été l'un des fidèles collaborateurs du président Mathieu Kérékou.
Marc MENSAH
Le ministère des Affaires étrangères à travers un communiqué publié samedi 15 mars 2025, a rassuré les béninois titulaires d'un visa américain qui envisagent de voyager en direction des Etats-Unis qu'ils peuvent maintenir leurs plans de voyage. Ceci, parce qu'aucune notification n'est encore parvenue aux autorités béninoises sur la suspension supposée de visas évoquée par certains médias.
Des assurances du ministère des Affaires étrangères dans l'affaire suspension de visas par les Etats-Unis à plusieurs pays dont le Bénin. Sur le sujet, aucune notification n'est encore parvenue aux autorités béninoises. Le département ministériel dirigé par Olushegun Adjadi Bakari a rassuré l'opinion à travers un communiqué ce samedi 15 mars 2025. A travers ce communiqué, le ministère indique que les démarches entreprises auprès des autorités américaines compétentes n'ont permis d'obtenir aucune confirmation de cette information.
Le chef de la diplomatie béninoise a alors rassuré les citoyens béninois titulaires d'un visa américain et prévoyant de voyager prochainement qu'ils peuvent maintenir leurs plans de voyage, et que « toute évolution à ce sujet sera communiquée à travers les canaux officiels du ministère ». Olushegun Adjadi Bakari a rappelé l'entretien téléphonique avec le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, le 10 mars dernier. Une occasion au cours de laquelle les deux personnalités ont passé en revue les relations diplomatiques solides et respectueuses fondées sur le dialogue, la coopération et les intérêts mutuels que le gouvernement du Bénin s'engage à poursuivre et à renforcer dans tous les domaines d'intérêt commun.
F. A. A.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a vu comparaître jeudi 13 mars 2025 un homme pour une affaire d'escroquerie via internet. La victime qui est la maîtresse du prévenu réclame 40 millions FCFA. Le prévenu se présente comme un artiste chanteur. Les faits se sont déroulés à Abomey.
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Une affaire d'amour qui tourne au vinaigre et finit en procès devant la chambre correctionnelle de la CRIET. Jeudi 13 mars 2025, un homme poursuivi par le parquet spécial de la CRIET pour des charges « d'escroquerie via internet » s'est présenté devant la CRIET pour une nouvelle audience dans son dossier. Le présumé gayman qui s'est présenté comme un artiste chanteur ne reconnaît pas les faits. L'homme placé en détention préventive par le parquet spécial a rejeté les faits et se dit innocent.
Lors d'une précédente audience, le prévenu a indiqué à la Cour qu'il avait rencontré sa maîtresse après le lancement de son album entre 2016 et 2017. Selon sa déposition, la maîtresse nommée Laure lui aurait déclaré sa flamme et c'est ainsi que leur histoire aurait débuté. Le prévenu a déclaré à cause de cette maîtresse qui lui fait vivre le pire aujourd'hui, il a abandonné sa femme et ses enfants. L'artiste chanteur a déclaré que c'est le karma qui le frappait à cause du tort fait à son épouse.
À l'audience du jeudi 13 mars 2025, c'est le tour de la maîtresse plaignante de donner sa version des faits. Cette dernière déclare reconnaître avoir été en relation avec le prévenu qui selon elle l'aurait gbassé ou envoûté. Selon ses déclarations, l'histoire a eu lieu à Abomey quand les deux ont décidé de faire des affaires ensemble au début de leur relation qui a duré 8 ans.
La maîtresse confie au juge que le prévenu se faisait passer pour un grand visionnaire pour l'embobiner afin de lui soutirer de l'argent. Elle déclare aussi que le prévenu lui envoyait des numéros étrangers qui devaient l'appeler pour lui prendre de l'argent. Mais, l'artiste chanteur ne reconnaît pas cette version présentée par sa maîtresse devant la Cour, rapporte l'envoyée spéciale de Libre Express.
La victime réclame 40 millions mais les relevés financiers examinés par le parquet révèlent un préjudice de 11 millions FCFA. Le prévenu déclare qu'il n'a jamais pris cette somme chez la victime et qu'il ne s'est jamais fait passer pour un visionnaire. Au sujet des extractions de messages issus du téléphone de la victime, le prévenu explique qu'en réalité la maîtresse a utilisé un des anciens téléphones qu'il lui aurait donné pour envoyer des messages à elle-même.
Selon ces messages, le prévenu se présentait comme « le grand prêtre révélateur mondial ». La victime a également déclaré qu'ils se sont envoyé des audios dans lesquels le prévenu reconnaît qu'il était un grand prêtre de révélation. La Cour a donc renvoyé le dossier pour que la victime puisse produire les audios et leur transcription. L'artiste chanteur est retourné en prison en attendant la prochaine audience prévue pour le jeudi 24 avril 2025, rapporte l'envoyée spéciale de Libre Express.
Le ministère du travail et de la fonction publique a publié ce samedi 15 mars 2025, les résultats du concours de recrutement de 341 agents contractuels de droit public au profit des collectivités territoriales pour le compte du ministère de la santé.
On connait désormais les résultats du concours de recrutement de 341 agents contractuels de droit public au profit des collectivités territoriales pour le compte du ministère de la santé. Sur les 1719 candidats ayant compéti, 255 candidats ont été retenus. Selon ces résultats, 86 postes restent à pourvoir.
La sélectionneure des Amazones U17 était en conférence de presse dans la matinée de ce samedi 15 Mars 2025. Pour elle, son équipe est déterminée pour s'offrir la qualification devant la RDC pour la prochaine Coupe du Monde Féminine U17. La compétition se jouera au Maroc.
Idah Azonsou a animé la traditionnelle conférence de presse d'avant-match ce samedi au siège de la Fecofa à Kinshasa. La technicienne s'est montrée très confiante en la capacité de ses pouliches. Elle entend aborder cette manche retour du second tour des éliminatoires de la Coupe du Monde Féminine U17 contre la RDC avec sérénité sans sous-estimer l'adversaire.
"La RDC a une belle équipe. Nous n'allons pas les sous-estimer. Mais le football se joue avec les pieds, mais aussi avec le mental. Nous allons tout faire pour obtenir la qualification. Nous allons aborder le match avec beaucoup de sérénité et de détermination", a confié Idah Azonsou.
Présente aussi à cette conférence de presse d'avant match, Daria Yokossi martèle que l'équipe est prête pour ramener la qualification à Cotonou. "Nous sommes déterminées. Quel que soit le public, nous restons focus sur notre objectif. Mes coéquipières et moi sommes déterminées pour remporter la victoire ", a-t-elle déclaré.
J.S
Un lot de 20 véhicules pick-up et 2 véhicules Prado Land Cruiser ont été mis à la disposition de la police républicaine et l'Agence béninoise de protection civile. La remise de lot de matériel roulant s'inscrit dans le cadre d'un projet de coopération entre le ministère de l'intérieur et l'ambassade du Japon près le Bénin.
Du matériel roulant pour la Police républicaine et l'Agence béninoise de protection civile. 22 véhicules dont 20 pick-up et 2 véhicules Prado Land Cruiser ont été mis à leur disposition dans le cadre de la coopération avec l'ambassade du Japon.
Après cette première remise, un 2e lot de matériel composé de 23 motos cross, 10 ambulances équipées de matériels spécifiques et 05 postes radios émetteurs récepteurs VHF portatifs sont attendus dans les semaines à venir.
Selon Alassane SEIDOU, ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, les véhicules mis à disposition sont destinés à la patrouille. Ils viennent renforcer « considérablement » la capacité des éléments de la Police républicaine en termes de mobilité et d'efficacité des opérations sur le terrain.
Pour Hideki UEZONO, ambassadeur du Japon près le Bénin, ce don de matériel s'inscrit dans le cadre de l'aide financière non remboursable de son Japon. Le but visé est de renforcer davantage les capacités opérationnelles de la Police républicaine et de l'Agence en charge de la protection civile dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
La valeur totale de cet appui en matériels du Japon, est de 400 millions de Yens japonais soit 01 milliard 600 millions de francs CFA.
F. A. A.
Un fonctionnaire de police en poste au Port autonome de Cotonou (PAC) a été interpellé suite à des accusations de rançonnement. Il aurait exigé d'un usager la somme de 20 000 francs CFA pour non-respect des feux tricolores.
Un policier arrêté à Cotonou. Et ce, suite à des accusations de rançonnement. Le mis en cause, aurait exigé d'un usager, une somme de 20 000 francs CFA pour non-respect des feux tricolores. L'affaire selon Le Potentiel, a éclaté lorsqu'un ressortissant belge a diffusé la vidéo montrant la scène sur les réseaux sociaux. Le belge à travers cette vidéo, accuse le fonctionnaire de police. Aussitôt informé, la hiérarchie policière a ouvert une enquête qui a conduit à l'interpellation de l'agent.
F. A. A.
Suite à leur brillante victoire au match aller au stade de Kégué à Lomé, les Amazones du Bénin ont atterri ce vendredi 14 Mars 2025 à Kinshasa en République Démocratique du Congo. Le voyage s'inscrit dans le cadre de la manche retour du second tour des éliminatoires de la Coupe du Monde Féminine U17.
Les Amazones U-17 ont foulé le sol congolais ce vendredi 14 Mars en début de soirée. Ce samedi 15 Mars, Idah AZONSOU et ses joueuses seront au stade des Martyrs de Kinshasa pour la traditionnelle séance de reconnaissance de la pelouse.
J.S
Le réseau professionnel Go Africa Online est un incontournable de la mise en relation entre les entreprises et leurs prospects à travers toute l'Afrique. Mais connaissez-vous leurs dernières fonctionnalités dédiées aux offres d'emploi au Bénin ?
Adaptée au marché local, que vous soyez à Cotonou, Abomey-Calavi ou Porto-Novo, cette nouvelle section dédiée à l'emploi se positionne comme un outil stratégique, facilitant le recrutement dans tous les secteurs d'activité économique : services, commerces, artisanat, agriculture…
Que vous soyez en recherche d'emploi ou d'opportunité, ou chef d'entreprise, responsable RH, les nouveaux outils spécialisés sur les ressources humaines vous permettront une approche plus rapide, moderne et efficace du marché de l'emploi Béninois.
Les atouts de la section "Emploi" de Go Africa Online
Une solution pour les recruteurs
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Une opportunité pour les candidats
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Grâce à des catégories claires et à des informations détaillées sur les niveaux d'études et les critères requis, les candidats peuvent postuler rapidement aux offres qui correspondent à leur profil. De plus, la facilité de dépôt des dossiers simplifie le processus de candidature.
Fonctionnalités principales
Petites annonces d'emploi
Au niveau des offres d'emploi, vous avez accès à une liste de propositions qui ont été rédigées par les entreprises qui recrutent au Bénin. Cette liste est filtrable avec un moteur de recherche multi-filtres. Voici une petite liste non exhaustive des critères de sélection des annonces :
● La localisation de l'offre
● Le type de contrat : CDD, CDI, stage, intérim…
● Le secteur d'activité
● Le niveau d'expérience requis
● Le temps de travail : complet, partiel
●…
Une carte géolocalisée vous permet de visualiser les emplacements des entreprises qui recrutent dans votre sélection.
Moteur de recherche de talents
L'une des fonctionnalités phares de Go Africa Online est son moteur de recherche de talents, conçu pour répondre aux besoins des recruteurs. Cet outil permet de rechercher des profils spécifiques en fonction de critères précis, tels que :
● Le niveau d'expérience professionnelle.
● Les compétences techniques et personnelles.
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Les profils des candidats sont détaillés, intégrant des informations clés sur leur parcours académique, leurs expériences, et leurs objectifs professionnels. Cet outil est
particulièrement utile pour les recruteurs qui souhaitent gagner du temps en filtrant par eux-mêmes les profils qui pourraient correspondre au mieux à leurs attentes.
Interface conviviale et accessible
Go Africa Online se distingue par une interface moderne, facile à utiliser, aussi bien pour les recruteurs que pour les candidats. Totalement adaptée aux appareils mobiles (iOS et Android), la plateforme garantit une navigation fluide pour tous les utilisateurs, même en déplacement. L'accessibilité et la simplicité d'utilisation font de cette plateforme un outil pratique, que l'onsoit une petite entreprise cherchant à publier une offre d'emploi ou un jeune diplômé recherchant sa première expérience professionnelle.
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Une fois inscrit sur le réseau professionnel, un candidat peut compléter une fiche très détaillée sur ses savoirs faire, expériences, formations, langues maîtrisées… Il peut aussi
mettre en ligne son CV et publier des posts sur le réseau social professionnel pour se faire connaître dans sa sphère de compétence.
En mettant en relation les employeurs et les chercheurs d'emploi, la plateforme contribue également à renforcer le dynamisme économique local et à réduire le chômage dans la
région.
On vous attend nombreux !
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Le modèle industriel béninois sera mis en lumière à l'Exposition universelle OSAKA 2025 que le Japon accueille du 13 avril au 13 octobre sur l'île de Yumeshima. Cette rencontre internationale de grande portée sera l'occasion pour la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), hub industriel béninois, de présenter à travers le pavillon “Bénin Horizons : un voyage de culture et d'opportunités”, les avancées en matière de valorisation locale des matières premières, notamment la transformation de cajou portée par l'entreprise Bénin Cashew S.A.
L'Exposition universelle OSAKA 2025 s'ouvre le 13 avril sous le thème : « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain ». La rencontre organisée par le Bureau international des expositions (BIE), connaitra la participation de plus de 160 pays et près de 28 millions de visiteurs. Le Bénin va y prendre une part importante avec le pavillon immersif dénommé “Bénin Horizons : un voyage de culture et d'opportunités”.
La Zone industrielle de Glo-Djigbé présentera à cette occasion, les avancées du Bénin en matière de valorisation locale des matières premières. Parmi les projets phares à mettre en avant, figure Bénin Cashew S.A., une joint-venture entre la Caisse des dépôts et consignations du Bénin (CDCB) et Arise, permettra d'illustrer le potentiel industriel du pays.
Benin Cashew, un modèle de transformation locale
Implantée au sein de la Zone industrielle de Glo-Djigbé, l'entreprise Benin Cashew S. A. est spécialisée dans la transformation de la noix de cajou. Elle dispose de 5 unités de transformation opérationnelles dotées d'une capacité de traitement journalière de 300 tonnes de noix de cajou, pour une production annuelle estimée à 120 000 tonnes. C'est une infrastructure de pointe qui positionne le Bénin comme un acteur clé de l'industrie de la noix de cajou en Afrique, réduisant les exportations de matières premières brutes au profit de produits transformés à forte valeur ajoutée.
L'entreprise selon les responsables de la GDIZ, se positionne comme une vitrine du Made in Benin, démontrant la capacité du pays à attirer des investissements stratégiques et à s'implanter sur le marché international.
F. A. A.
L'Assemblée nationale, 9è législature, a adopté la Loi portant cadre juridique de la chefferie traditionnelle en République du Bénin, le jeudi 13 mars 2025. Voici la liste des 16 royaumes et 90 chefferies traditionnelles reconnues par la loi adoptée.
Les royaumes et chefferies ont été reconnus sur la base de deux périodes de l'histoire : 1894 pour le sud et 1897 pour le nord. « La commission n'est pas en train de réinventer l'histoire. Elle est partie sur la base des délibérations du comité technique », a expliqué Orden Alladatin, président de la Commission des lois le jeudi 13 mars 2025 lors du vote de la loi portant cadre juridique de la chefferie traditionnelle en République du Bénin.
La commission a enregistré une cinquantaine de réclamations.
Selon l'article 5 de la loi, sont désormais reconnus comme royaumes en République du Bénin les chefferies traditionnelles de : Allada, Bassila, Bouè, Danhomè, Dagbo-Ahomey, Hogbonou, Igbo Idaatcha ou Dassa, Itakété ou Sakété, Kétou, Kika, Kilir ou Djougou, Kpanné ou Kouandé, Nikki, Sandiro, Savalou, Tchabè ou Savè.
Sont reconnues comme chefferies supérieures dépendantes ou non à pouvoir moyennement centralisé : Watchi de Comè, Sahwè de Doutou dans Houéyogbé, Idjè, Kotafon dans Lokossa, Dangbo, Kpawignan, Soclogbo, Gbaffo, Dovi-Somè, Agouagon, Gbowélé, Tchahounkou, Tio, Ouèdèmè dans Glazoué, Assanté, Don, Gounli, Doga, Agonvè, Kpankou, Zagnanado, Agonlin Houégbo, Tori Bossito, Adjarra, Kétonou, Ekpè, Avrankou, Koutago, Logozohè, Monkpa, Doïssa, Aklankpa, Ouèssè, Mondji, Hwlagan dans Grand-Popo, Agoué, Hlassamè, Azovè, Aplahoué, Lalo, Adjahonmey, Djakotomey, Mokollé, Manigri, Igbèrè, Wannou, Kikélé, Igbomakro, Doguè, Bantè, Adja-Ouèrè, Korokou à Parakou, Kandi, Darou, Kpara, Pèrèrè, Kalalé, Basso, Gbassi, Sinendé, Saoré, Gbengbérégué à Bembèrèkè, Bouanri, Guéra N'Kali, Sèkèrè, Tchaourou, Mora, Wonkourou, Tanno, Kabo, Waria, Kokobé, Kpané, Yinsi, Diguidirou, Guina Gourou, Birni, Kérou, Wassa, Karimama, Guéné.
Les chefferies coutumières à pouvoir non centralisé reconnues sont : la chefferie des Batammariba, la chefferie des Bialbè, la chefferie des Foodo, la chefferie des Gulmancéba, la chefferie des Lokpa, la chefferie des Mbelmè, la Chefferie des Natemba, la chefferie des Yowa, la chefferie des Tem et la chefferie des Waaba.
M. M.
L'édition 2025 des Rencontres internationales de la Bande dessinée de Cotonou (RIBD 2025) a démarré ce jeudi 13 mars par une conférence inaugurale animée par la franco-burkinabè, Roukiata OUEDRAOGO, artiste écrivaine.
« Rues en bulles : quand la Bande dessinée francophone réinvente nos villes et leurs utopies », c'est la thématique retenue pour l'édition 2025 des Rencontres internationales de la Bande dessinée (BD). Les activités entrant dans le cadre de cette édition ont démarré ce jeudi 13 mars par une conférence inaugurale à l'auditorium de l'Institut français de Cotonou.
Selon le directeur délégué de l'Institut français, ces Rencontres internationales de Bande dessinée s'inscrivent dans une dynamique de soutien aux auteurs de Bandes dessinées au Bénin. L'objectif d'après les explications de Jérôme Biret Bas, est de valoriser le travail de création de Bande dessinée qui se fait dans le pays, et d'œuvrer au développement de la filière de la Bande dessinée et du livre en général. « La Bande dessinée a cette vertu d'intéresser beaucoup le jeune public et les enfants, il s'agit de leur donner le goût de la lecture, du livre ; […] », a-t-il laissé entendre réitérant l'engagement de l'Institut français à accompagner le travail de structuration qui se fait, et de soutenir les auteurs de la Bande dessinée afin de développer cette filière dans le pays.
Les Rencontres internationales de la Bande dessinée de Cotonou visent à exploiter le potentiel éducatif de la Bande dessinée en mobilisant des créateurs, des enseignants et des décideurs autour d'une ambition commune. Celle qui consiste selon les organisateurs, à « intégrer durablement la BD dans les pratiques pédagogiques, tout en valorisant la création, la production et la diffusion au niveau locale. Initiées par une coalition d'acteurs de la filière du livre et de l'édition, dans le cadre du projet Ressources éducatives, elles constituent un temps fort, consacré au dynamisme et à la vitalité des expressions artistiques francophones dans ce genre populaire, dont les enjeux économiques sont encore peu explorés au Bénin. L'objectif visé à travers l'édition 2025, est d'interroger comment la Bande dessinée réinvente les villes en tant qu'espaces de vie, de mémoire et de projection utopique ou dystopique.
« Raconter l'Afrique en français : Bande dessinée, identité et mémoire collective », c'est le thème développé par Roukiata OUEDRAOGO lors de la conférence inaugurale. Pour la franco-burkinabè, le français est une langue qui permet de travailler, de rencontrer, de partager et de se défendre. « C'est une langue qui unit. C'est un héritage commun à faire fructifier », a-t-elle indiqué rassurant de son avenir sur le continent africain. « L'Afrique, c'est le berceau de l'humanité. La Francophonie doit composer avec les africains ; c'est grâce aux africains qu'on parle la langue française aujourd'hui », a poursuivi l'artiste exhortant les Africains à « faire avec », reconnaître leur utilité à la Francophonie à travers leurs accents ; la remanier, la travailler et se l'approprier.
A propos du projet Ressources éducatives
Le projet Ressources éducatives selon la coordonnatrice, est né d'une enquête-diagnostic réalisée en 2019 dans 15 pays d'Afrique sur l'état du livre de façon globale, et plus spécifiquement sur le livre de la jeunesse. Il était question de s'interroger sur les livres que les enfants lisent dans ces pays d'Afrique de l'ouest ; s'ils reflètent leur réalité sociologique et dans quelle mesure améliorer la qualité de l'enseignement en se basant sur les ressources mises à la disposition des enfants.
Le Bénin suivant les explications de Nilly Houngnihin, a participé à une étape de sélection en plusieurs phases pour finir en 2022, comme pays pilotes au même titre que la Guinée-Conakry et le Madagascar. Ce qui selon le coordonnatrice, a amené les responsables du projet à « investir massivement dans la structuration de l'écosystème de la BD ».
L'édition 2025 des Rencontres internationales de la Bande dessinée de Cotonou s'inscrit dans le cadre du mois de la Francophonie connait la participation de 18 pays invités de la Francophonie, et une quinzaine d'auteurs-illustrateurs béninois invités au même titre que les invités de la Francophonie.
Quelques images
F. A. A.
L'Ambassadeur du Royaume du Maroc près le Bénin et Doyen du Corps diplomatique, SEM Rachid Rguibi, a été reçu en audience, jeudi dernier, par le Président du Conseil économique et social (CES), Conrad Gbaguidi.
SEM. Rachid Rguibi, Ambassadeur du Maroc au Bénin dans la dynamique de renforcement de la coopération entre les deux pays. Le diplomate marocain était au cabinet du Président du Conseil économique et social jeudi dernier à Cotonou.
Au cours des échanges, le Doyen du corps diplomatique accrédité au Bénin a félicité le nouveau président du CES, et réitéré l'engagement du Maroc en faveur du développement économique et social au Bénin.
Plusieurs autres sujets d'intérêt communs ont été également évoqués lors du tête-à-tête entre les deux personnalités.
F. A. A.
Le vernissage de l'exposition « Tchitchavi, la Nouvelle Vague » a eu lieu, jeudi 13 mars 2025, à la Médiathèque de l'Institut Français du Bénin à Cotonou en présence de l'Ambassadrice de France au Bénin. C'est dans le cadre de l'édition 2025 des Rencontres Internationales de la Bande Dessinée (RIBD 2025), l'un des évènements phares du mois de la Francophonie au Bénin.
Le 9e art s'installe à l'Institut Français de Cotonou à travers l'exposition « Tchitchavi, la Nouvelle Vague ». Elle met en lumière les talents émergents de la BD africaine grâce au projet Ressources Éducatives piloté par l'Institut Français du Bénin et cordonné par Lylly Houngnihin de Laboratorio Arts Contemporains. Selon elle, ‘' Ressources Éducatives'' vise fondamentalement à améliorer la qualité des processus d'enseignement en apprentissage, en mettant dans les mains des enfants des ressources de qualité qui reflètent leur environnement sociologique. « Au Bénin, nous avons opté de travailler sur la thématique de la bande dessinée parce que depuis plus de 30 ans, nous avons une histoire affective très intense avec la BD d'inspiration franco-belge. C'est aussi parce que pour nous, la bande dessinée pourrait être le levier par lequel on pourrait effectivement structurer l'ensemble de l'écosystème des industries culturelles et créatives », a expliqué Lylly Houngnihin.
Au Bénin, l'un des pays pilotes du projet, informe-t-elle, il a été question de travailler sur des dispositifs d'amorçage. Une première génération de bédéistes et illustrateurs a été encadrée pendant 18 mois par des experts français Christophe Cassiau et Antoine Rivalan pour sortir des œuvres originales. « Notre dispositif d'amorçage a permis d'une part de soutenir un collectif de 11 auteurs illustrateurs de BD qui n'avaient jamais édité auparavant et d'autre part de soutenir un jeune éditeur qui a montré par son engagement pour l'édition sa capacité en cas de soutien en amorçage, à produire une collection de qualité qui pourrait lui permettre de continuer à éditer d'autres collections même après la fin de cycle de vie du projet », a confié la coordonnatrice. Ce dispositif, informe Lylly Houngnihin, a donné naissance à la collection ‘'Aventures Cotonoises'' qui mettent en scène des histoires typiquement béninoises.
Constantin Adjadja de la maison d'édition Bénin BD a eu le privilège d'éditer les albums issus de ce projet en respectant les standards les plus rigoureux du marché de la bande dessinée. « Pour ce projet de Ressources Educatives, on a découvert un univers professionnel. Nous avons les experts Antoine Rivalan et Christophe Cassiau qui nous donnaient beaucoup de conseils. Ils nous ont beaucoup appris et à chaque étape, on a essayé de faire le maximum (…) ça a été une grande école pour cette maison d'édition », a-t-il confié. Il a présenté trois autres albums tels que ‘'Angela's Couture'', ‘'Les Maraudeurs'' et ‘'Kutonu à Fon''. « J'encourage tout le public à les découvrir, à les acheter et pour encourager toute l'équipe qui a travaillé pour ce résultat », a ajouté l'éditeur.
Le délégué de l'Institut Français du Bénin, Jérôme Binet Bos, s'est réjoui de l'essor que connaît la BD au Bénin depuis la mise en place du projet ‘'Ressources Educatives''. Il a mis en avant la BD comme un outil éducatif et ludique qui favorise la lecture et l'imaginaire des enfants.« La BD donne le goût de la lecture, de l'évasion avec une multitude de graphisme. C'est un voyage à part entière », a indiqué le délégué général de l'Institut Français du Bénin.
Les jeunes talents s'expriment
Parmi les illustrateurs prenant part à « l'exposition « Tchitchavi, la Nouvelle Vague », il y a Ridwan Radji. Etudiant en arts plastiques à l'Institut national des Métiers d'Arts, d'Archéologie et de la Culture, il est l'auteur de l'histoire ‘'la conquête du royaume du crâne'', dans l'album collectif ‘'Aventures Béninoises''. « C'est l'histoire d'un chevalier qui va en mission pour son roi et il va à l'aventure. L'histoire a une chute très comique », confie-t-il. Participé à l'album collectif ‘'Aventures Béninoises'' a été pour lui une belle aventure. « Ce n'était pas un exercice difficile parce que j'avais déjà eu à travailler sur l'album Soweto publié en 2021. On intégrait les corrections à chaque fois et le travail s'est très bien passé », a affirmé l'illustrateur Ridwan Radji.
L'illustratrice de bandes dessinées et de mangas, Lucette Houéto, propose dans cet album collectif ‘'Amina et la graine sacrée du Baobab magique'' en s'inspirant des histoires de ses grands-parents. Elle s'est réjouie d'avoir pris part à cette aventure avec d'autres auteurs, scénaristes et illustrateurs. Pour elle, la bande dessinée est une façon plus agréable de communiquer sur un sujet ou une histoire. « Avec la bande dessinée, nous avons plus la possibilité de comprendre les choses de façon claire », a ajouté Lucette Houéto.
L'exposition "Tchitchavi, la Nouvelle Vague" se poursuit jusqu'au 31 mars 2025 à l'Institut Français du Bénin, offrant au public une immersion dans l'univers fascinant de la BD africaine.
Akpédjé Ayosso
Dans un entretien exclusif à Jeune Afrique, le président Patrice Talon a donné des éclairages sur le profil de son successeur à la tête du Bénin.
Le président Patrice Talon sera « attentif » au choix de son successeur. Il veille à ce que les réformes accomplies ne soient pas remises en cause.
« Le prochain président du Bénin sera mon président, celui de mon pays, de ma famille, de ma communauté et de tout ce qui m'est cher. Il est évident que je serai attentif à ce qu'il n'ait pas pour projet de déconstruire les réformes que nous aurons accomplies en dix ans grâce aux efforts et aux sacrifices de tous les Béninois », a expliqué Patrice Talon qui soutiendra le candidat de la dynamique en cours.
Le candidat sera dévoilé au « moment venu ». Mais ce sera « le plus tard possible » afin de ne pas perturber les priorités actuelles. Patrice Talon n'exclut pas le fait que ce candidat soit le même que celui de ses adversaires politiques.
Le Chef de l'Etat ne souhaite pas que son successeur fasse forcément la même chose que lui. « L'idéal serait qu'il soit meilleur que moi. (…) Maintenant que le Bénin a atteint son altitude de croisière, il est temps de changer de pilote », a-t-il indiqué avant de repréciser ses attentes.
« L'équipe qui prendra la relève devra être capable de transformer l'essai, de maintenir le cap et la dynamique », espère Patrice Talon.
M. M.
Le Chef de l'Etat, Patrice Talon ne compte pas accorder une grâce présidentielle avant son départ du pouvoir en 2026. Il a clairement exprimé son refus au cours d'un entretien exclusif accordé à Jeune Afrique fin février.
Il n'y a pas de détenus politiques au Bénin mais plutôt des acteurs politiques condamnés et détenus selon les clarifications du Chef de l'Etat. Selon Patrice Talon, « nulle part dans le monde faire de la politique ne fournit une quelconque immunité pour couvrir des actes délictueux. À la question de savoir s'il compte user de son droit de grâce avant son départ, Patrice Talon répond : « Non ».
Si je le faisais, poursuit-il, cela reviendrait à confirmer que les péchés commis sous le couvert de la politique sont plus pardonnables que les autres, et ce serait injuste. Quant à la possibilité que son successeur adopte une approche différente, le président Talon reste pragmatique : « Si le prochain président estime que la politique entre parmi les critères d'attribution des grâces, libre à lui. Mais je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. »
A.A.A