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Plaidoyer pour le maintien des filles à l'école dans la Commune de Djougou, département de la Donga

Mon, 05/21/2018 - 21:17

Aujourd'hui, nous avons reçu 213 lettres. Quelle satisfaction pour le jury de constater autant de participation. Les enfants ont ce besoin de s'exprimer que les adultes ignorent parfois ...* *Mais, revenons à notre choix de ce jour : Le jury a été séduit par la lettre de Il-ham, Maire Enfant de Djougou, qui au nom des enfants et notamment des filles de sa Commune, exige l'application du code de l'enfant, pour la jouissance effective de leur droit à l'éducation, sans compter son interpellation pour le maintien des filles à l'école... Il-ham, un Leader en devenir ; un enfant au service de sa communauté. Le jury par la publication de sa lettre lui rend hommage et nous demande de l'aider à sonner le cri d'alarme sur cette problématique qui touche toute notre communauté : Partagez, Publiez ...

CAMPAGNE NATIONALE DE PLAIDOYER DES ENFANTS

Ma lettre de plaidoyer

Destinataires : Aux autorités de mon pays, A nos parents et tuteurs d'enfants

Objet : Plaidoyer pour le maintien des filles à l'école dans la Commune de Djougou, département de la Donga

Chers autorités de ma Commune et de mon pays,
Bien – aimés parents et tuteurs d'enfants,

Le 18 mai 2018, j'ai été invitée par le Maire de ma Commune de Djougou, en ma qualité de Maire Enfant du Conseil Communal Enfant, pour présenter ma commune aux élèves du complexe scolaire bilingue « LA MERVEILLEUSE » de Parakou, venus en excursion à Djougou. Après ma présentation, l'un des élèves, en s'adressant au Maire, a voulu savoir quelle est sa priorité dans la gestion de notre Commune. Il répondit en ces termes : « Ma priorité, c'est l'éducation des enfants ».
Cela ne m'a pas surpris car, les résultats de ces dernières années aux différents examens ne sont pas bons à Djougou. Mais, prenant la parole, et pour être plus clair sur le problème urgent à résoudre, ceci à la grande satisfaction de nos étrangers, j'ai insisté sur le maintien des filles à l'école.
La majorité des filles dans ma Commune ne finit pas le cours primaire. Elles sont massivement inscrites au CI mais peu vont jusqu'en classe de 6e des lycées et collèges. De même, parmi celles qui arrivent à atteindre la classe 6e, peu d'entre elles atteignent la classe de 3e et moins encore la classe de terminale.
En effet malgré les dispositions de la Loi N°2015-08 du 08 décembre 2015 portant code de l'enfant en République du Benin qui, en son article 113, dispose de l'obligation de la scolarisation de l'enfant de la maternelle à la fin du cycle primaire, dans ma commune, on se remarque pas ça et, les parents continuent de négliger la scolarisation des filles en :

les mariant de force,
les mariant précocement,
les envoyant en exode rural.

Cette situation ne permet pas l'émancipation de la fille et ne fait pas d'elle une future adulte capable de contribuer au développement de notre pays.
Quel désastre ! Et que faire ?
Très soucieuse et me sentant interpelée, je saisis cette opportunité pour en parler et demander aux autorités à divers niveaux de nous aider.
Si on applique la loi à Djougou, presque tous les parents seront en prison. Alors que faire ?
Courageusement, moi je demande d'appliquer la loi. De faire changer les choses. Surtout le mariage des élèves, que ça soit forcé ou pas, ce n'est pas bon. Appliquez la loi sans amitié : l'article 113 du code de l'enfant.
Nous réclamons notre droit à l'éducation, une éducation jusqu'à l'université et sans discrimination aucune. Car aucun enfant ne doit être laissé pour compte.
Tous les enfants de la commune de Djougou et surtout les filles par ma voix, font plus que jamais confiance à la justice de notre Pays.

YAKAO SANKAMAO Il-ham,
Elève en classe de 3e au CEG3 de Djougou*
Maire Enfant de Djougou

Lu et autorisé pour large diffusion

@ANACEB
conseilenfant@gmail.com
+229 96779473

Categories: Afrique

"Kapa Girls" remporte la coupe du sport "Bountou"

Mon, 05/21/2018 - 18:18

Les joueuses du club "Kapa Girls" du Lycée Mathieu Bouké, ont remporté ce samedi 19 mai, au Centre des arts et des sports (Cas) de Parakou la coupe départementale du sport "Bountou". Cette compétition a été présidée par la présidente de l'association ‘'Bountou Sport'' Monique Dougbadji.
C'était face au club ‘'Les invincibles'' du Lycée de jeunes filles, que les joueuses du club ‘'Kapa Girls'' ont décroché le trophée. L'équipe gagnante a reçu comme lots un trophée, des médailles et des kits de ‘'Bountou'' et celle perdante a été gratifiée d'une petite coupe et des médailles. La capitaine du club ‘'Kapa Girls'' Mlle Frida Adjagbo, exprimant sa joie a promis renforcer l'équipe par des séances d'entraînement, dans l'espoir de sortir encore gagnante lors du prochain championnat national du "Bountou" à Cotonou. Ladite compétition a pris en compte, les joueuses des clubs des établissements publics tels que : Ceg-Mathieu Bouké, Ceg-Zongo, Ceg Hubert Koutoukou Maga, Lycée des jeunes filles de Parakou, Ceg Banikani et Ceg Albarika. Selon les règlements du jeu, les joueuses des clubs ont été soumises aux rencontres éliminatoires par groupe, les quarts de finale, la demi-finale et la phase finale. Pour Monique Dougbadji, l'objectif de la création de l'association "Bountou" sport, est de promouvoir l'activité bountou au Bénin. Elle renforce les muscles et développe l'intelligence de la personne qui la pratique.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

La police équipées de cabines mobiles et modernes

Mon, 05/21/2018 - 17:52

Des cabines mobiles et modernes ont été mises à la disposition des éléments de la police républicaine en vue de leur permettre de mener à bien et à toute heure, leur mission de sécurité. Peintes en blanc et en vert, ces cabines modernes sont destinées à servir d'abri et de petits dortoirs au policiers sur les carrefours. De forme rectangulaire, longues de 2,7 m sur 2,5 m de large, elles sont dotées de fenêtre en vitre et de studios electrifiants et portent l'inscription "La police républicaine au service des populations 24h/24 et 7j/7".
Ce nouvel équipement mis à la disposition des éléments de la police républicaine, sera étendu selon les résultats, à d'autres villes du pays, a informé une source proche de la hiérarchie. Pour le moment, elles sont visibles sur le carrefour de la place du souvenir, Soneb et dans l'enceinte du stade de l'amitié, général Mathieu Kérékou.
F. A. A.

Categories: Afrique

R. Gbadamassi se dit prêt à répondre de ses actes devant la justice

Mon, 05/21/2018 - 11:59

Reçu sur l'émission sociopolitique Carte sur table de ce dimanche 20 Mai 2018, Rachidi Gbadamassi, Député à l'Assemblée Nationale, s'est prêté aux questions des journalistes de Océan FM. Comme de ses habitudes, l'ancien maire de Parakou a abordé plusieurs sujets d'actualité :
Gouvernance de Patrice Talon, affaire des 15 milliards de Lionel Zinsou, législatives de 2019, scandale du nouveau siège en construction de l'Assemblée nationale, la bataille avec Boni Yayi dans la 8ème circonscription électorale, l'opposition politique.
L'élu de la 8ème circonscription électorale a d'abord fait le tour de la gestion de Patrice Talon au cours des deux dernières années. Pour lui, le Bénin a su choisir le président qu'il fallait. Contrairement à la gouvernance du pays ces dernières années notamment avant l'avènement de Patrice Talon, le chef de l'Etat n'est pas attaché au pouvoir. Il pense développement. Avant d'agir, Patrice Talon réfléchit. Ce qui n'est pas la même chose, il y a quelques années. « Les autres agissent avant de réfléchir. Le mode de gouvernance est diamétralement opposé », souligne-t-il. Il agit selon lui, avec patience sans agitation. « Le Président Patrice Talon n'aime pas la pression. Quand il est convaincu que quelque chose est à l'avantage du peuple, il n‘hésite pas d'aller au bout››, rappelle Rachidi Gbadamassi qui invite le chef de l'Etat à ne pas baisser les bras. Il faut que les populations le portent en triomphe en 2021, soutient-il. Opinant sur la question de la lutte contre la corruption, il pense que c'est nécessaire pour le développement du pays. Le député confirme que « le vrai peuple est avec le Président Talon ». « Ce qui me plaît en lui, c'est son courage », affirme-t-il. Il surfe sur l'exemple du découpage territorial en rappelant : « les Présidents Kérékou et Yayi n'ont pas pu mais en 6 mois, Talon l'a fait ». « Sans subventions, le chef de l'Etat a porté la production de coton de 200.000 à 600 .000 tonnes. Patrice Talon, c'est le garant des finances publiques », se réjouit-il. Il revient sur la situation des intrants qui soulage les producteurs aujourd'hui. « Les intrants coûtaient 25.000 francs avant l'avènement de la Rupture. Les paysans avaient l'argent en main, mais n'en trouvaient pas », avoue-t-il. Il confirme avec joie que « les intrants sont disponibles et surtout à 11.000 francs ». Ce que saluent les populations du nord.

Une autre face

« Avec la lutte contre la corruption qui se mène depuis l'avènement de la Rupture, notre pays est devenu crédible aux yeux du monde et des partenaires internationaux », confie le député. Rachidi Gbadamassi reste convaincu que c'est la meilleure méthode qu'utilise le chef de l'Etat pour arriver à bout de cette lutte. Il s'agit selon lui, d'une gangrène qu'il faut anéantir. Il appelle à ce que Patrice Talon ne laisse aucun dossier en suspens. Selon l'honorable, « le gouvernement doit vite programmer certains dossiers d'escroquerie tels que ICC, Maria Gleta, Machines agricoles et bien d'autres qui ont fait perdre des milliards au pays. « S'il ne prend pas ses responsabilités, les amis d'en face vont retourner le peuple contre lui ». Le député ne s'extirpe pas du lot puisqu'il ajoute : « même si Rachidi Gbadamassi est impliqué dans un dossier, je suis prêt à répondre ». Ancien défenseur de Boni Yayi sous la refondation, le député de Parakou pense que c'est un scandale ce qui s'est passé avec la construction du siège de l'Assemblée nationale. Il n'entend pas que l'on peut fait perdre autant de sous au pays. « Je suis révolté, c'est scandaleux », se désole-t-il. Il indique par ailleurs, « je suis confus quand on me dit que 70 milliards ont été investis dans la construction de l'aéroport de Tourou ». Pour lui, Talon ne fait pas de la lutte sélective contre la corruption contrairement à ce que racontent les gens. « Yayi Boni a rétrogradé deux magistrats dans ce pays et pourtant Talon n'a rétrogradé aucun magistrat ». « Personne ne peut nous compter l'histoire de ce pays », a-t-il martelé.

Le combat de l'opposition

Réitérant son soutien indéfectible chef de l'Etat, Rachidi Gbadamassi, lance la pierre dans le camp des opposants au régime. Il invite l'opposition à agir dignement puisque selon lui, « ceux qui font de l'opposition à Talon sont pour la plupart dans un combat personnel avec le Président ». Il ajoute que ces derniers n'ont pas le droit aujourd'hui de dire qu'ils défendent le peuple. Selon lui, « Soglo défend son fils Léhady et non le peuple ». Invitant Soglo et Tevoedjré à devenir des personnes ressources qu'on peut consulter, l'ancien transfuge des G13 estime que « la coalition de Djeffa est une coalition de circonstance pour défendre des intérêts personnels ». Il n'a pas hésité à marquer un coup à son ancien leader avec qui il a battu campagne pour les présidentielles de 2016. « Celui qui me fait le plus pitié, c'est le président Ajavon », martèle-t-il. Rachidi Gbadamassi dira que « la solution pour le Président Ajavon d'accéder à la magistrature suprême, c'est de faire la paix avec sa conscience et ensuite se réconcilier avec le Président Talon ». Il reste confiant que ceux qui l'entourent ne sont pas honnêtes car il soutient que « les gens veulent le sucer ». Pour lui, « Ajavon n'a pas sa place avec eux ». S'invitant dans la réconciliation entre les deux personnalités, l'ancien maire de Parakou dira : « je souhaite que le Président Talon accepte les excuses sincères de son ami Sébastien Ajavon. « Je sais ce qui s'est passé et je pourrai vous dire qui a trahi qui ? », confie-t-il.

Le retour de Yayi sur la scène

Le retour de Boni Yayi sur la scène politique n'émeut pas du tout l'élu du peuple. L'ancien leader politique de la 8ème comme un volte face, trouve en Yayi, le mal du peuple béninois. D'abord, la relation entre l'homme d'affaires devenu politique, Ajavon et Boni Yayi n'est pas bonne à voir, selon lui. Soutenant qu'il a reçu beaucoup de coups venant de Boni Yayi à cause de son soutien à Ajavon, Rachidi Gbadamassi affirme : « je sais ce que Yayi Boni pense de Ajavon (...). Je peux vous dire qui entre Ajavon et Yayi celui qui a trahi (...). Après Dieu, je suis le seul qui sait ce qui s'est passé entre les deux hommes lors des élections présidentielles de 2016 ».
Pour le député, « Talon et Yayi, c'est deux choses différentes ». Il explique qu'au temps de Yayi, « quand tu as besoin de quelque chose, il suffit de descendre sur le terrain un week-end, mobiliser la foule et le lendemain, le président passe poser la première pierre ou vous fait appel ». Tel n'est pas le cas aujourd'hui avec Talon puisque lui ne veut pas le populisme. « Il faut lui faire toucher du doigt la réalité au lieu d'aller rassembler la foule et marcher », fait-il remarquer.

Pèle mêle

Le dossier qui lui tient à cœur depuis quelques semaines a été abordé. Selon Gbadamassi, « dans cette affaire de EBOMAF, il y a violation de l'article 75 de la constitution. Je savais beaucoup de choses qui se passaient ». Il explique que c'est « pour respecter la justice, j'ai dû stopper ma seconde intervention devant la presse ». Pour lui, « il y a un problème de morale et d'éthique qui se pose ». Et en cela, il confie que « c'est l'image du Bénin qui est atteint quand un opérateur économique porte plainte contre un premier ministre et son président ». Pour la question relative au bureau du Cos Lépi, Gbadamassi pense que c'est « l'informaticien de haut niveau Janvier Yahouédéhou qui a été élu à la tête de l'institution ». Il reste confiant de la qualité de l'homme et sa formation de base pour conduire à bien et sans difficulté le processus de correction de la Lépi. Quant au choix fait du côté des futurs membres de la Cour constitutionnelle, il pense que c'est « l'homme qu'il faut à la place qu'il faut notamment avec la présence de Joseph Djogbénou ». Concernant la gestion de la municipalité de Parakou, Rachidi Gbadamassi n'a pas hésité à féliciter le maire Charles Toko. « C'est inédit ce qui se passe dans la commune de Parakou », avoue-t-il. Selon lui, « si Charles Toko n'était pas né, il fallait l'inventer ». Car dira-t-il, « il a réussi là où nous avons échoué. Quand je vois aujourd'hui ce qu'il fait, j'ai les larmes aux yeux, des larmes de joie. Je demande au gouvernement de l'accompagner davantage ». Rachidi Gbadamassi n'a pas occulté le dossier de faux médicaments qui a amené le député Atao en prison. Pour lui, « nous sommes collègues avec Atao mais nous ne voulons pas être complices ». Dans la même dynamique, il pense que chacun devra répondre de ses actes dans n'importe quel dossier dans lequel son nom est cité. Gbadamassi invite le peuple à la sérénité et à accompagner le chef de l'Etat dans sa vision de révéler le Bénin.

G. A.

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Le Bénin plus fort que la Gambie

Mon, 05/21/2018 - 11:58

Les Ecureuils du Bénin ont dominés hier dimanche, au stade René Pleven de Cotonou, les Jeunes Scorpions de la gambie par le score 2-0. Battus 1-2 au match aller, les Ecureuils se qualifient donc pour le troisième et dernier tour des éliminatoires de la Can Niger.

Ils avaient besoin juste d'un but sans en encaisser pour décrocher leur billet pour la suite de la compétition. Mais les poulains de Valère Houandjinou ont mieux fait. Conscients de la tâche qui les attendait, les Ecureuils sont rapidement entrés dans le jeu en multipliant les actions offensives. Ils trouvent le chemin des filets dès la 14 ème minute grâce à un but de Samson Akinyoola.
Face à une équipe gambienne qui se sent en danger, les locaux tiennent bon. Les jeunes scorpions malgré les effort n'ont pas réussir à violer la cage du dernier rempart béninois très en forme ce dimanche soir.
Au retour des vestiaires, les visiteurs tentent d'imposer leur rythme de jeu mais suite à une erreur défensive, ils encaissent très tôt le 2 ème un but du même Samson Akinyoola visiblement très réaliste. A 2-0 les gambiens n'avaient d'autres choix que de multiplier les actions offensives. Mais ils n'ont pas pu passer avant la fin du temps réglementaire, la ligne du dernier rempart béninois bien inspiré et sauvé à la 83 ème par la barre transversale. Malgré leur domination les jeunes scorpions s'inclinent au coup de sifflet final par le score de 2 buts à 0 significatif de l'élimination de la compétition. Perdant 2-1 à l'aller, les Ecureuils ont réussi à se qualifier pour le tour suivant. Ils auront pour adversaire, le Ghana, vainqueur de l'Algérie 2-0 au match retour (0-0 à l'aller en Algérie).

Ce que les entraîneurs ont dit :

Valere Houandinou, sélectionneur des Ecureuils « Je suis heureux pour cette qualification. La Gambie, c'est une bonne équipe qui travaillait depuis, nous, nous venons de commencer avec la jeunesse, on a fait ce qu'on peut. (...) Pour ce qui est de notre prochain adversaire le Ghana, Je ne connais pas encore l'équipe du Ghana, on en parler après... ».

Matarr Mboye, sélectionneur de la Gambie « Félicitation aux joueurs béninois. Nous nous sommes bien défendus. Malheureusement, on a eu des occasions que nous n'avons pas su concrétiser. Nous sommes passés à côtés c'es bien regrettable et j'assume l'entière responsabilité. ».

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

Un atout pour la liberté religieuse

Mon, 05/21/2018 - 11:43

Le chef de l'État, Patrice Talon a clairement professé sa foi, lors de sa visite au Vatican le vendredi 18 mai 2018. Même si le doute persiste dans la matière grise des béninois au regard de ce qui se passe dans le pays, c'est déjà un atout pour préservation la liberté religieuse au Benin.

Le chef de l'État Patrice Talon continue de marquer son peuple. Critiqué par ses compatriotes sur beaucoup de points notamment sa foi religieuse, Patrice Talon vient de marquer un grand coup. " Je veux bien être fils de tous les courants religieux, toutes les pensées religieuses y compris même celles qui font des compétitions. Je suis né Catholique, je vis ma foi et je suis pratiquant. Il se fait que je suis président de la République, donc de tous les Béninois ". C'est difficile à comprendre mais c'est une réalité. Plusieurs personnalités au Bénin ont des difficultés à professer leur foi au regard de tous les cercles dans lesquels ils se trouvent. Mais aujourd'hui même si on doute de lui, le président de la République vient de montrer au peuple qu'il croit au Christ et qu'il y demeure ferme dans sa foi. Sans ébranler sa foi chrétienne, Patrice Talon montre qu'il est difficile de prendre position à travers les schismes qui s'observent au Bénin depuis peu. En disant ouvertement que cela fait partie de l'humanité, le chef de l'État, garant de la constitution béninoise, révèle sa volonté de préserver la liberté religieuse au Bénin. Il n'est pas question que la foi divise son peuple bien qu'il soit d'un bord. Cette volonté se traduit dans ses actes avec les différents pas qu'il a posés. Même si telle ou telle religion le réclame, Patrice Talon réitère au souverain pontife sa foi chrétienne sans s'en dérober.

Un autre atout

L'engagement de Patrice Talon à préserver la liberté religieuse au Bénin tout en professant sa foi chrétienne dans l'Eglise Catholique Romaine, ne doit frustrer aucunement le peuple. Il montre dans ce cas que chacun est libre d'adorer ce qu'il veut sans écorcher la foi de l'autre. C'est aussi un pan de la paix au Bénin. Les multiples religions qui cohabitent dans le pays doivent déjà se réjouir que le chef de l'État ne penche pas sur l'un et délaisse l'autre. Sa profession de foi ne doit aussi mettre en mal notre engagement à l'accompagner. Dieu qui est le Père de tout le monde sait la mission à lui assigner. Tout le peuple doit déjà se réjouir de son engagement à préserver dans cet environnement multi-religieux, la paix sociale et le dialogue interreligieux. Les religions doivent cesser de se voir en ennemies et laisser leur foi se réaliser. Si le Dieu des chrétiens reste triomphant, il agira. Si c'est celui des religions endogènes qui leur est favorable qu'ils l'invoquent comme la solution à leur problème. Même si c'est le dieu autoproclamé qui est le vrai, que ceux qui l'adorent, continuent à l'invoquer pour leur gloire. Ce qui reste incontournable, c'est qu'il doit avoir un qui triomphe de tous. Patrice Talon est garant de la liberté religieuse et de la paix en tant que président de la République. En professant sa foi tout en préservant celle de chacun des Béninois est gage de Paix. Il est important que chacun invoque sa foi pour qu'il ne se dérobe pas de sa mission. Que la politique ne l'enivre pas de manière à préserver les intérêts des unes contre les autres.

G. A.

Categories: Afrique

Sébastien Ajavon assigne l'Etat béninois devant la Cour africaine des droits de l'homme (Part 2)

Mon, 05/21/2018 - 10:44

Sébastien Ajavon assigne l'Etat béninois devant la Cour africaine des droits de l'homme. Votre journal relaie la Plaidoyerie des parties

Voir en ligne : JbwFczKN-hs
Categories: Afrique

Le CERMF condamne toute candidature rwandaise à la présidence de l'OIF

Mon, 05/21/2018 - 01:13

Selon les dernières informations disponibles, la candidature du Rwanda à la présidence de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) semble se confirmer. Par ailleurs, cette probable candidature semble bénéficier du soutien d'un certain nombre de pays, dont ferait partie la France.

Le CERMF condamne toute éventuelle candidature rwandaise à la présidence de l'OIF pour les deux simples raisons suivantes :

un pays anglophone ne peut être élu à la présidence de l'OIF ;

un des régimes les plus totalitaires de la planète ne peut être élu à la présidence de l'OIF.

En effet :

le régime rwandais est une des quatre pires dictatures du continent africain, qui sont au degré « zéro » en matière de liberté d'expression (avec l'Égypte, l'Érythrée et le Swaziland) ;

le régime rwandais est probablement le seul au monde avec celui de la Corée du Nord à avoir pour habitude de faire assassiner ses opposants même en pays étranger ;

le dictateur rwandais est de facto au pouvoir depuis 1994 (officiellement depuis 2000) et a modifié la constitution du pays en 2015 afin d'être en mesure de se maintenir au pouvoir jusqu'en 2034, soit 40 années de règne. Le totalitarisme du régime rwandais a d'ailleurs une influence directe sur nombre de pays africains de la région qui sont en train de revenir sur le processus de démocratisation qu'ils avaient amorcé. Encouragés, inspirés et « rassurés » par l'« exemple » rwandais.

enfin, rappelons que le président rwandais est responsable de la mort de plusieurs dizaines de milliers de civiles dans l'est de la RDC voisine dans les années 1990 et 2000.

Une présidence rwandaise de l'OIF aurait donc pour conséquences :

de disqualifier totalement l'OIF en matière de langue française et de francophonie ;

de disqualifier totalement l'OIF en matière de démocratie et de droits de l'homme.

…et donc d'ôter à l'OIF le peu de crédibilité qui lui reste encore (elle qui, pour ce qui est du premier point et contrairement au Commonwealth, compte de nombreux pays ne partageant pas la langue officielle de l'organisation, et qui, de surcroît, ne respectent aucun de leurs engagements).

Par ailleurs, un soutien français à une probable candidature du régime rwandais à la présidence de l'OIF aurait également pour conséquences :

de discréditer la diplomatie française en matière de langue française et de francophonie ;

de discréditer la diplomatie française en matière de démocratie et de droits de l'homme.

Enfin, le CERMF condamne fermement la visite prochaine du dictateur rwandais à Paris et sa rencontre prévue avec le président français. Par ailleurs, et malgré une forte propagande officielle (digne d'une compagne permanente de marketing), il convient de rappeler que le Rwanda demeure un des pays les plus pauvres du continent (environ 720 dollars par habitant, soit moitié moins que la moyenne subsaharienne). Et ce, alors même que c'est un des pays en développement les plus massivement aidés au monde depuis une vingtaine d'années, proportionnellement à sa population et grâce à ses relations particulièrement étroites avec certaines grandes puissances étrangères qui avaient aidé les dirigeants actuels du pays à multiplier, à partir de l'Ouganda, les attaques meurtrières au Rwanda dans les années qui précédèrent le génocide, avant de prendre le pouvoir (1,090 milliard de dollars par an en moyenne sur la période triennale 2014-2016 selon l'OCDE).

Ilyes Zouari

Président du CERMF (Centre d'étude et de réflexion sur le monde francophone)

www.cermf.org/communiques

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Raphael Edou en appelle à la responsabilité de l'Etat

Sun, 05/20/2018 - 23:26

Invité dans l'émission ‘'90 mn pour convaincre'' de la radio nationale ce Dimanche 20 Mai 2018, l'ancien ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Raphaël Edou a déclaré qu'il ne faut pas dire que les communes ne gèrent pas bien. Pour lui, il est de la responsabilité de l'Etat de veiller à la bonne gouvernance des fonds publics au niveau des communes. « Il faut transférer les ressources tel que c'est prévu et veiller sur la bonne gestion. Cela veut dire que les indicateurs de gestion sont mis en place avec des mécanismes de suivi rigoureux », a précisé l'ancien ministre. Pour lui, aujourd'hui, on ne peut pas affirmer que les maires, les élus gèrent pas bien les ressources, mais font des efforts. Se référant à l'esprit et à la définition même de la décentralisation, il a affirmé que c'est « le lieu par excellence pour tout citoyen de participer aux actions publiques locales ». A ce niveau, poursuit-il, nous sommes tous dans la mal gouvernance. Selon Raphaël Edou, ce que le gouvernement devrait faire, c'est de prendre tous les cas de mal gouvernance, d'afficher tous les tableaux et d'ouvrir le débat. « Quand vous faites des ciblages et vous n'ouvrez pas le débat à tout le monde, là, on ne peut pas comprendre », a-t-il renchéri.

Le responsable des plaidoyers de l'Associations nationale des communes du Bénin Ancb, Stanislas Hounkanlin, invité lui aussi dans l'émission, a martelé que les textes ont prévu la mise en place d'un fonds pour financer un peu le fonctionnement des communes. Une volonté qui s'est matérialisée selon lui, à travers la création du Fadec qui est aujourd'hui la seule structure financière pour drainer les ressources vers les communes même si à la date d'aujourd'hui, toutes les attentes des communes ne sont pas encore comblées. En 2018, c'est moins de 5% voire 4% des recettes budgétaires de l'Etat qui ont été envoyées vers les communes, a informé Stanislas Hounkanrin alors que selon les différentes études réalisées au niveau de l'Ancb pour voir la proportionnalité des charges qui incombent aux communes et les ressources nécessaires pour la mise en œuvre de ces compétences sont estimées au-delà de 10%. Dans la sous-région, en l'occurrence dans l'espace Uemoa, poursuit le responsable des plaidoyers de l'Ancb, c'est indiqué qu'il fallait mettre au moins 15% des recettes budgétaires de l'Etat à la disposition des communes pour leur permettre d'avoir suffisamment de ressources pour mettre en œuvre les compétences.
L'ancien préfet des départements du Zou et des Collines, Armand Maurice Nouatin, a déploré les écarts de comportement, les écarts de langage de certains maires qui se croient tout permis et se croyaient tout permis du fait de leur élection à la tête d'une commune. Regrettant ces écarts, il a souligné qu'il fallait quelque part ne pas en tenir compte. Pour lui, la tutelle a des principes et se conçoit selon la loi, en deux grandes fonctions à savoir, une fonction d'assistance et de conseil à la commune, de soutien des actions de la commune et d'harmonisation de ces actions avec celles de l'Etat, et un rôle de contrôle de la légalité des actes pris par le maire. La tutelle en principe ne devrait pas servir de bâton pour frapper le maire, a rappelé l'ancien préfet.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Patrice Talon accueilli à Ryad

Sun, 05/20/2018 - 23:18

Arrivée du Président de la République S.E.M Patrice Talon ce samedi 20 mai 2017 à Riyad (Arabie Saoudite) sur invitation de Sa majesté le Roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud , pour prendre part au Sommet islamo-arabo-americain qui est prévu pour démarrer demain dimanche 21 mai 2017.

La délégation conduite par le Président de la République est entre autre composée du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Monsieur Aurélien Agbenonci et du Ministre d'État chargé du Plan et du Développement, Monsieur Abdoulaye Bio Tchané.

Le Président de la République S.E.M Patrice Talon a été accueilli à son arrivée à riyad par le Prince muhammad bin Abdelraman , député-maire de la ville de riyad.

Categories: Afrique

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