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24 Heures au Bénin

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247 ex-commissaires reclassés

Mon, 05/28/2018 - 10:14

Les ex agents de la police nationale entre désormais dans la dynamique de la fusion avec l'ex gendarmerie. C'est part décret N°2018-155 du 02 mai 2018 que le chef de l'État a corrigé le problème de grade des commissaires de 2ème devenus capitaines et des inspecteurs désormais classés dans le rang des lieutenants.

Après le redéploiement des agents de l'ex-police, les autorités ont jugé bon de corriger les irrégularités dans le rang de certains agents afin non seulement d'uniformiser mais de régler une situation qui pourrait créer de confusion au sein de l'unité républicaine. Ainsi conformément au décret N°2018-155 du 02 mai 2018 portant modalités de reclassement des personnels de l'ex-Police nationale dans les différents grades des corps créés par la loi N° 2015-20 du 19 juin 2015 portant statut spécial des personnels des Forces de sécurité publique et assimilées en République du Bénin, le chef de l'État a donc reclassé deux cent quarante-sept (247) commissaires de l'ex-police nationale. Ces derniers étant déjà affectés au sein de la Police Républicaine suite au décret n° 2018-170 du 16 mai 2018 relatif à la fusion de la Police et de la gendarmerie nationale. Le décret N°2018 – 155 du 02 mai 2018 place le commissaire de police de 2ème classe au rang de capitaine de la police républicaine tandis que les inspecteurs porteront désormais le litre de lieutenant au sein de la même force. Les agents de l'ex-police nationale ont désormais leur statut corrigé grâce à la volonté politique du chef de l'État, et chef des armées, Patrice Talon. Une situation qui créait des frustrations au sein de certains agents.

Liste des 247 ex-commissaires reclassés

Categories: Afrique

Les évêques saluent les relations diplomatiques entre le Bénin et le Vatican

Mon, 05/28/2018 - 02:50

Réunie à Ouidah du 23 au 25 mai 2018, la Conférence épiscopale du Bénin (CEB) s'est penchée sur la situation sociopolitique du pays et la visite du chef de l'État au Vatican.
À travers un communiqué rendu public au terme des trois jours de conclave, la conférence a donné son point de vue sur le séjour du Président de la République du Bénin au Vatican. Les évêques saluent cette visite qui est à l'actif de la diplomatique béninoise. Tout en reconnaissant unanimement ces relations fructueuses entre le Bénin et le Saint Siège, les évêques ont demandé la protection et l'assistance de Dieu sur le pays. Cette rencontre entre dans le cadre de la troisième session plénière pastorale des Evêques du Bénin. Le mois de mai étant celui de souvenir des dix ans de décès du cardinal Bernardin Gantin, les évêques ont au cours de leur rencontre honoré la mémoire du patriarche. Concernant la visite de Patrice Talon au Saint Siège, les évêques se sont dits satisfaits du déroulement de ce séjour du Chef de l'Etat. Il s'agit pour la Confefence épiscopale d'un grand coup réussi de la diplomatie du chef de l'Etat. Mgr Eugène Cyrille Houndékon, porte-parole, des évêques du Bénin a salué la diligence du chef de l'État. La Conférence épiscopale du Bénin estime que ladite visite est de nature à consolider la fructueuse coopération entre le Saint Siège et la République du Bénin. Ils ont unanimement salué ce déplacement de Patrice Talon à Rome.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Les journalistes face à leur responsabilité

Sun, 05/27/2018 - 21:35

Suite à la suspension du journal La Nouvelle Tribune, plusieurs questions se posent sur l'urgence et la responsabilité du président de la Haac. La question a fait objet de débat sur 90 min pour convaincre ce dimanche 27 mai 2018 sur la radio nationale à travers le thème : « Régulation et Co-régulation des médias au Bénin ».
« Le Président de la Haac est outillé selon la loi à prendre les mesures conservatoires. C'est une mesure qui vient en dernière position. Constitutionnellement, il peut l'exercer. Il faut le faire selon les conditions. La manière dont le président l'utilise est trop », dénonce Irénée Agossa, ancien conseiller à la Haac. Abondant dans le même sens, Agapit Napoléon dira que « l'article 40 donne les priorités au président ». L'ancien membre de la Haac pense que cela fait partie des pouvoirs discrétionnaires du président de la Haac. « Il n'y a pas de condition. C'est une mesure discrétionnaire », ajoute-t-il. « Quand on était à la Haac, on a pris des mesures conservatoires. Quand on estime que le président de la Haac abuse, c'est l'Assemblée qui doit régler avec la relecture de la loi. On ne peut pas lui denier ce pouvoir », fait comprendre l'ancien conseiller et rapporteur de la Haac. Conseiller à la Haac et responsable de la Commission éthique, déontologie et carte de presse, Marie Richard Magnidet martèle qu'il revient au président de la Haac de prendre les dispositions qui s'imposent en matière de dérapage. Si le président prend des mesures conservatoires, « n'attendez pas que les gens applaudissent », dira-t-il. « Aucun de nous ne peut apprécier mieux que le président c'est pourquoi il a pris la décision. C'est lui qui juge que ce que tel organe fait est mauvais et peut créer un problème », renseigne le conseiller. Secrétaire général de l'Observatoire de la déontologie et de l'éthique dans les médias (Odem), Fortuné Sossa se demande « Est-ce que ce n'est pas préserver la liberté qu'on demande à un organe d'attendre d'abord pour revoir ces positions ? ». C'est à Agapit Napoléon d'inviter à ce que « les Béninois lisent les lois ». Il pense bien que « la loi organique donne tous les cas possibles dans lesquels on peut limiter la liberté de la presse ». « Personne ne peut denier à la Haac de prendre des mesures conservatoires. Ceux qui dénient à la Haac son pouvoir n'ont qu'à aller lire la loi organique. Quand il y a dérive, on ne peut pas rester à l'extérieur pour punir », insiste-t-il.

L'application de la loi

Les justifications relatives à cette décision ne semblent pas fondées. Irénée Agossa soutient que « le président n'a pas donné les arguments qu'il faut pour convaincre ». Il se désole du fait que le président de la Haac dit que « depuis janvier, il y a eu des articles qui portent atteinte au président. L'intéressé n'est pas invité une seule fois pour être écouté » et on prend cette décision de suspension. Selon lui, « l'instauration de l'audition publique est pédagogique. On ne peut pas condamner quelqu'un sans l'avoir écouté. On ne peut pas suspendre ainsi ». Irénée Agossa dira « je ne vois pas l'urgence pour que le président prenne cette mesure ». Martelant qu'il ne dénie pas au président de la Haac son droit, puisque « nous l'avons aussi fait en notre temps ».
Il ne voit pas le président aller justifier son acte devant les médias mais plutôt devant les conseillers. Autrement, la présidence n'a plus de sens. En notre temps explique-t-il, « quand les gens parlent, nous disons ce pourquoi et nous avons des arguments nécessaires pour convaincre ». Mais le conseiller Richard Magnidet confie ‹‹ qu'il relève de la discrétion du président de prendre des mesures conservatoires ». Il ajoute qu' « aucune loi ne lui demande d'informer d'avance les autres conseillers ». Pour lui, « dès qu'on va se retrouver en plénière, on va discuter. Il va nous expliquer et on posera des questions ». Il insiste que « le seul à qui les textes donnent ce pouvoir, c'est le président››. Il reconnaît aussi que c'est la plénière qui décide. « On met en demeure, on donne des avertissements. La mesure conservatoire n'est pas une sanction. C'est comme pour dire, arrêtez vos dérives et on verra après ce qu'il faut faire », explique-t-il. Pour lui, « le président est plus informé théoriquement que nous ». Le secrétaire général de l'Odem pense que le rôle de la Haac est assuré. « Quand on voit la manière dont la loi est taillée, le Président est dans son rôle », dira-t-il. Dans le cas de l'Odem, « nous avons organisé en février dernier une conférence de presse pour rappeler aux directeurs des organes, leur sens de professionnalisme. Nous avons souligné le lynchage des présidents d'institutions. Nous avons mis l'accent sur les attaques aux présidents de la République et au Président de la Cour constitutionnelle. », met-il en exergue pour signifier que l'Odem joue sa partition. Au niveau de l'Odem explique-t-il, il n'y a pas de mesures conservatoires. « C'est sur ces plaintes que nous statuons. Il ne faudrait par que parce que la Haac prend une mesure conservatoire que l'Odem aussi prendra de mesures », fait-il comprendre. ‹‹ Ce qui arrive c'est la banalisation de l'Odem qui amène à ces dérives », affirme Agapit Napoléon. Pour lui, « quand on créait l'Odem, c'est pour régler les dérives à la déontologie. Les propos qui ont été tenus ne peuvent pas être écrits dans les journaux ».

La responsabilité

« Pour quitter les textes de la Haac, il faut revoir la loi organique », dira Agapit Napoléon. Mais il estime « qu'il faudrait que les professionnels s'approprient les lois et évitent les dérives. Les journaux n'ont qu'à s'approprier le code et quand il y a dérive se référer à l'Odem et on aura moins de ces situations ». Les invités de Henri N'dah Sékou et Cécile Goudoukpangon ont opiné sur le dernier rapport de Reporters sans frontière. Pour Richard Magnidet « le classement de Reporters sans frontière beaucoup ont commenté et eux-mêmes ils sont conscients que ça ne reflète pas les réalités du pays ». Selon lui, « la presse est libre. Et ce qui a renforcé cette liberté est le vote du code. La liberté est synonyme de responsabilité. Il y a suffisamment d'articles dans le code de l'information et la déontologie qui donne la liberté », estime le conseiller. Irénée Agossa se demande : « qu'est-ce vous voudrez de Reporters sans frontière si les responsables de la Haac ne savent pas que les fréquences sont brouillées. Si les effets perdurent dans le temps, ils ne peuvent pas ignorer ». Fortuné Sossa dira que « nous n'avons pas été surpris par ce classement. Nous n'aurons pas avancé mais nous avons dit qu'on n'aurait pas baissé si tant dans le classement ». Pour lui, « Reporters sans frontière tient compte d'un certain nombre de choses pour faire son rapport ». Quant à la suspension de certaines télévisions dont a fait cas le rapport, il pense que « la loi dit que même si vous n'avez pas un siège et c'est une correspondance, vous devez demander l'autorisation à la Haac ». Agapit Napoléon quant à lui dira : « le classement de Reporters il y a longtemps je ne tiens plus compte. Ils n'ont qu'à continuer ». Selon lui, « avec Reporters sans frontière on ne doit pas appliquer les lois du pays ». Il soutient qu'il faut appeler les professionnels des médias à la responsabilité.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Les 15 membres nommés par le chef de l'État

Sun, 05/27/2018 - 20:02

Signée le 20 mars 2018, par arrêté présidentiel, il est mis en place la Commission de réflexion sur la réforme du secteur de la pharmacie au Bénin. Elle est composée de 15 membres. La commission a été instituée en application des dispositions des articles 3 et 4 du décret 2018-106 du 30 mars 2018 portant sur la mise place d'une commission de réflexion sur la réforme du secteur de la pharmacie au Bénin. Ladite commission est présidée par le Garde des Sceaux, Joseph Djogbénou.
(Voir Arrêté)

Categories: Afrique

« La fin de Francophonie » selon Topanou

Sun, 05/27/2018 - 19:57

Après sa charge à Michaëlle Jean Secrétaire générale de la l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) il y a quelques mois, le Professeur Topanou revient avec la même institution. Cette fois ci, c'est le soutien du président français Emmanuel Macron à la candidature rwandaise au secrétariat général de l'organisation qui le sort de ses gonds. L'ancien garde des sceaux du Bénin Prudent Victor K. Kouassivi Topanou Maitre de conférences de science politique, affirme que ce soutien vient signer l'acte de décès de la Francophonie. Lisez cette tribune à nous parvenue.

Le soutien d'Emmanuel MACRON à la candidature rwandaise au poste de Secrétaire général de l'OIF : La fin de la Francophonie

Tout le monde souhaitait le départ de Michaëlle Jean pour sa gestion catastrophique sur les plans politique, financier et symbolique de l'OIF. Moi aussi je le souhaitais. Et plus encore depuis qu'elle a limogé abusivement le Professeur Kako Nubukpo pour « manquement à l'obligation de réserve », ce qui en fait dissimulait très mal un limogeage pour « délit d'opinion ». Elle n'avait pas eu le flair nécessaire pour comprendre que les sorties médiatiques de ce dernier épousaient très largement les aspirations profondes de cette jeunesse de l'Afrique francophone qu'elle était pourtant censée, en partie, de par ses fonctions, faire rêver. Pour autant, la remplacer par une candidate rwandaise, c'est vider la Francophonie de sa substance, non seulement en reniant toutes les valeurs communes qui structurent les relations entre la France et les pays francophones depuis 1990, à savoir la démocratie et la langue française en partage (I) mais aussi en donnant aux pays africains francophones une raison supplémentaire de quitter la zone CFA (II).

I / La dictature plutôt que la démocratie

Les relations franco-africaines sont marquées, depuis bientôt trente ans, par des valeurs démocratiques communes. En Juin 1990, à la désormais historique conférence de la Baule, le Président François Mitterrand avait solennellement posé ce qu'il convient d'appeler la « conditionnalité démocratique » qui consiste à lier l'aide française aux efforts de démocratisation. Ce fut dur et tout le monde le savait. Face aux plaidoyers pathétiques de certains Africains, il y a eu la Conférence de Chaillot qui a légèrement desserré l'étau : « la conditionnalité démocratique », oui « mais chacun à son rythme ». Depuis lors, le long et difficile apprentissage démocratique des pays africains francophones suit son cours avec plus ou moins de réussite. Ce long et difficile apprentissage a connu son apogée avec la Déclaration de Bamako du 3 Novembre 2000. Tout le monde sait aujourd'hui que la démocratie est la règle et la dictature, fut-elle éclairée ou de développement, l'exception.
C'est au tout début de ce long et difficile apprentissage (Avril-Juillet 1994) que survint le génocide rwandais qui a fait le lit de la dictature de Paul Kagamé devenue aujourd'hui, apparemment aussi pour la France d'Emmanuel MACRON, un modèle alternatif à promouvoir. Et pourtant, c'est un modèle singulier que l'on ne peut et l'on ne doit, pour rien au monde, promouvoir. Car le modèle rwandais, c'est d'abord un génocide pour lequel on tient la France pour partiellement responsable et coupable, même si in fine ce sont les Rwandais eux-mêmes qui, dans un élan de bestialité, se sont entretués ; c'est ensuite remplacer le français par l'anglais dans l'éducation nationale et en faire une langue officielle ; c'est enfin, instaurer une dictature.
Il faut appeler un chat, un chat. Le Rwanda n'est rien d'autre qu'une dictature avec quelques réussites économiques que beaucoup d'autres pays démocratiques aussi connaissent qu'il s'agisse du Botswana, du Ghana, du Sénégal, de la Côte-d'Ivoire et de beaucoup d'autres encore. C'est vrai, qu'une partie très intéressée de la doctrine s'évertue à faire accroire, sans trop convaincre, l'idée qu'il y aurait une démocratie formelle et une démocratie substantielle et que la deuxième serait en toute chose préférable à la première. Et toujours selon cette partie très intéressée de la doctrine, la première serait en œuvre dans les pays africains francophones et la seconde serait en œuvre au Rwanda. La Chine qui est une réussite économique ne demande à personne à être appelée « démocratie substantielle » ; elle assume son statut de pays dictatorial.
Dès lors, choisir Louise Mushikiwabo, c'est enterrer trente ans de long et difficile apprentissage démocratique, c'est promouvoir le contre-modèle. Et si en définitive, pour établir des relations équilibrées avec la France jupitérienne d'Emmanuel MACRON et obtenir d'elle un poste aussi symbolique et politique que celui du Secrétariat général de l'OIF il faut suivre le modèle rwandais, alors les pays africains francophones savent à quoi s'en tenir.
Mais en même temps, il est permis de penser qu'ils tiennent-là une occasion rêvée de prendre une vengeance symbolique sur la France en désignant leur propre candidat qu'ils soutiendront tous, jusqu'au bout, comme un seul homme. Même si à titre personnel, je ne les crois pas capable d'une telle prouesse, il me semble que c'est pourtant la seule, solution, pour eux, d'éviter l'inconfortable situation dans laquelle ils risquent de se retrouver de devoir choisir entre Michaëlle Jean et Louise Mushikiwabo. Et il est juste surprenant que ce choix diplomatique intervienne quelques temps seulement après la vive polémique, jamais connue par le passé, sur le CFA et qui a contraint plusieurs officiels (Présidents de la République et Ministres) aussi bien Français qu'Africains à prendre position publiquement.

II / Une raison supplémentaire de quitter la zone CFA

Maintenant que le soutien de la France à cette candidature rwandaise est officiel, elle donne aux pays africains francophones une raison de plus de quitter la zone Franc. En effet, il est juste indécent pour les pays africains francophones de subir ainsi qu'ils le font depuis les indépendances une OPA hostile sur leurs économies à travers l'enfer du CFA pour ensuite se faire refuser les postes diplomatiques qui leur revient. Car après le coup de Michaëlle Jean par François Hollande, et celui de Louise Mushikiwabo par Emmanuel Macron, il y a de quoi désespérer les pays africains francophones !!!
Dans ces circonstances la question du CFA revient dans toute sa dimension symbolique. En effet, les pays membres de la zone CFA ne sont pas, du fait de leur monnaie, plus prospères économiquement que le Nigéria, le Ghana, le Rwanda ou l'Afrique du Sud qui ont chacun leur monnaie nationale. Et pourtant, ces pays éprouvent une fierté, justifiée ou injustifiée, à dire qu'ils ont leur monnaie propre. Ils éprouvent un sentiment national à dire qu'ils ont travaillé dur ensemble pour avoir cette monnaie ; qu'ils ont été responsables ensemble. Les nouvelles générations des pays de la zone CFA veulent souffrir ensemble et grandir ensemble ; elles veulent s'assumer et être vertueux et responsables ensemble : c'est tout. Ne pas le comprendre et leur permettre de le vivre, c'est faire preuve de myopie et courir le risque d'éclatement ultérieur de violence incontrôlée. Si la France réussit à faire élire sa candidate Rwandaise au poste de Secrétaire générale de l'OIF, ce serait la fin de la conditionnalité démocratique, de la langue française comme une référence commune et dans ces conditions, il ne restera plus aux pays africains francophones qu'à sortir du CFA et à remplacer le français par l'anglais et pourquoi pas comme le Rwanda adhérer au Commonwealth. Dès lors, ils retrouveront leur pouvoir symbolique de négociation et pourront exiger et obtenir de la France ce qu'elle leur refuse aujourd'hui.
Que faudra-t-il à la place du CFA ? Pourquoi pas des monnaies nationales le temps d'une transition avant d'aller vers des monnaies sous-régionales comme par exemple une monnaie commune puis unique pour les pays membres de la CEDEAO ? Il n'y a absolument aucune raison d'avoir peur des monnaies nationales et ceux qui prédisent le « scénario catastrophe » ne sont que des oiseaux de mauvais augure.
En revanche, nous garderons jalousement notre démocratie. Nous ne l'avons pas choisie parce que la France le voulait. Nous nous y sommes engagés par le biais de la conférence nationale de février 1990, soit quatre mois avant la conférence de la Baule de juin de la même année. Et nous l'avons fait parce que nous avons expérimenté un régime dictatorial marxiste-léniniste qui a conduit notre État à la faillite totale. Ce fut un choix consensuel et endogène et, pour cela, nous ne serons prêts à le tronquer contre aucune dictature, ni celle dite abusivement « éclairée » ou de « développement ». C'est tout cela que vient nous rappeler cruellement le soutien d'Emmanuel MACRON à la candidature de Louise Mushikiwabo.

*Par Topanou Prudent Victor K. Kouassivi*
*Maître de conférences de Science politique*
*Ancien Garde des Sceaux du Bénin*

Categories: Afrique

Orden Alladatin donne son avis sur des questions d'actualité

Sun, 05/27/2018 - 17:51

Le député Orden Alladatin était l'invité de l'émission Zone Franche de Canal 3, ce dimanche 27 mai 2018. Le député du parti Alternative citoyenne a donné son avis sur certains faits d'actualité, la gestion du pouvoir par Patrice Talon et bien d'autres sujets.

La question de la lutte contre la corruption a attiré l'attention de l'honorable Alladatin. La gestion de ce fléau par le chef de l'Etat est pour ce dernier, une gloire. Au sujet de la levée de l'immunité de certains députés indexés dans des affaires de scandales financiers, le député se dit rassuré que les dispositions iront jusqu'au bout. « Je ne sais pas s'il aura tempête. C'est quelque chose demandée par les populations depuis longtemps », confie-t-il. La lutte contre la corruption lancée par le chef de l'Etat, « il fallait que cela aboutisse ». En ce qui concerne la procédure enclenchée contre les députés, suite à la demande de levée d'immunité sollicitée par le procureur, Orden Alladatin soutient que « c'est dans l'ordre normal des choses. Nous allons apprécier. S'il faut que les mis en cause aillent se faire écouter pas la justice, nous le ferons ». Selon lui, « il y une commission qui a commencé par écouter les mis en cause et après ils vont déposer un rapport qui sera soumis à la plénière. La commission a été mise en place de façon spécifique et va traiter le dossier de façon spécifique››. « Nous sommes dans un milieu hautement politique et quand on entend les membres du BMP (Bloc de la Majorité Présidentielle, ndlr), le problème ne se pose pas », soutient-il. Pour lui, c'est difficile de voir que « tout le monde s'étonne que les affaires dans lesquels on s'est plaint qu'on revienne sur ces affaires. Moi, je crois qu'il faut le faire parce que personne n'ignore ce qui s'est passé sous le mandat de Boni Yayi et il faut qu'on accorde l'opportunité à la justice de faire son travail ». Le député martèle que « nous sommes des Béninois et nous avons vu la manière scabreuse avec laquelle, ils ont géré les affaires du pays dans un passé récent. Je souhaiterais que les amis qui sont en cause puissent aller laver leur honneur ». Tant que le juge n'a pas parlé, dira-t-il, « je peux avoir des soupçons mais ce n'est pas avéré. Il faut que les gens aillent se faire écouter. Peut-être qu'ils ont des choses à dire. Il faut qu'on lève leur immunité et qu'ils aillent se confier à la justice ».

Des initiatives diverses
« Je ne savais pas que le bâtiment était dans cet état. Je ne pouvais pas savoir que l'on puisse le faire avec tant de désinvolture, tant de médiocrité, tant de méchanceté », se désole Orden Alladatin, par rapport au scandale du chantier du nouveau siège du parlement. Il ajoute : « Je ne savais pas que les travaux ont été si gravement galvaudés ». Il s'est dit être dans un état de choc lorsque les images ont été projetées. « Personne ne savait que le siège était dans cet état de décrépitude. Quand on a géré avec tant de médiocrité, il faut que la population en générale prenne la mesure pour réclamer les sanctions », affirme-t-il. « C'est totalement irresponsable ce qui est fait. Le gouvernement n'a pas encore pris de décision. Il va prendre les décisions pour savoir ce qui sera fait », explique-t-il. « Parfois, nous accusons le gouvernement de ne pas nous montrer ces images. Le gouvernement ne met pas l'accent sur les désastres du genre. Je recommande au gouvernement de le faire davantage », suggère Ordener Alladatin. Aussi souhaite-t-il que d'autres affaires soient portées sur tapis. « J'ai recommandé au gouvernement d'aller faire des enquêtes sur les logements sociaux. Pour ce qui est du siège de l'assemblée, les responsabilités sont situées. Il faut aller montrer les dessous de ce genre de scandale », propose-t-il.

La mise en place du Cos-Lépi et la suite du processus d'actualisation de la liste électorale n'a pas manqué au débat. « Je sais qu'il y a une décision de la Cour qui demande au Cos-Lépi qu'ils ont à travailler jusqu'en fin juin », affirme-t-il. Pour lui, « le code électoral fixe le délai. Et ils vont statuer sur ça ». Le député ne voit pourtant pas l'urgence en la matière. « Qu'on ne soit pas menacé par les élections et que la Cour fasse injonction, c'est ça qui pose problème », dit-il. Quant à savoir si la Ravip sera utilisé pour extraire la liste électorale, Orden Alladatin pense qu'on en est pas encore là. Pour lui, « une liste électorale, c'est la liste des Béninois en âge de voter et qui jouissent de leur droit ». Mais il pense que « le Ravip ex nihilo ne peut pas servir. Des gens se sont enregistrés à Natitingou, et autres. Vous n'êtes pas arrimés à un bureau. Le Ravip n'est pas un instrument d'élection ». Il estime qu'on peut extraire la liste mais la question ne pourra venir de lui. Seuls tous les députés pourront en décider. La relecture de la loi électorale a été abordée par le député. Il soutient que des amendements nécessaires seront faits par rapport à cette loi. Sur les rumeurs relatives à la suppression de la CENA, le député pense que si les représentants du peuple jugent opportun que cela se fera. En ce qui concerne l'organisation des élections par le ministère de l'intérieur, « c'est une question de confiance sinon le ministère est bien outillé pour le faire. On fera des discutions et ce sera dans l'intérêt du peuple ? », fait-il savoir.

Des actions indispensables
Le système partisan et la création de grand bloc politique reste pour le député une avancée pour la démocratie. Pour lui, « on devrait faire un séminaire sur la charte des partis politiques. Si le groupe de la majorité n'avait pas fait de proposition, on aurait fait le séminaire avec des sujets innovants. Comme il y avait une proposition, cela a servi d'outils de discussions. Il ne faut pas faire de la fixation là-dessus, c'est des projections ».
Il déclaré que « les questions qui ont dérangé, c'est le nombre de personnes fondateurs. Il s'agira pour la commission de voir ce qui est raisonnable et corriger. Il y a beaucoup de consultations sur ça. Il y aura des consultations qui se feront et in fine et quand on aura écouté tout le monde, c'est le parlement qui décidera ». Mais pour le moment la commission des lois travaille sur la question. « Les critères de sélection pour bénéficier de financement public, le quota de représentativité par département, l'agence qui a en charge de suivre les partis politiques... ne seront pas du reste. « Si nous tenons à ces réformes, il faut qu'on parvienne à faire diligence puisqu'on ne doit pas toucher à la loi six mois avant les élections. Il y a cet engouement partagé pour que nous fassions des concessions, pour que nous votions cette loi importante pour le pays », explique le député de la seizième. Il n'a pas manqué de parler de son parti et les perspectives pour les prochaines élections. Elu dans la seizième circonscription électorale, le député pense qu'il y aura les coalitions pour les prochaines élections. En ce qui concerne les conflits d'intérêt sur certaines actions du chef de l'Etat, Orden Alladatin pense que « Bénin control n'est pas dans les appels d'offres, les fournitures de bureau et autres ». Il soutient que « c'est très bien de préciser ancienne structure puisque le président a eu à dire qu'il se démarque de ses affaires. Il a dit comment la démolition va se faire ». Le député a démontré l'importance de Bénin control dans l'économie nationale. Il est revenu sur l'obligation de la reprise des activités de Bénin control. Il n'a pas manqué de donner son avis sur la suspension du journal Nouvelle Tribune. Le député estime qu'il s'agit de libertinage qu'il faut combattre de la part du journal. Même s'il estime que la Haac est celle du gouvernement Yayi, Orden Alladatin estime qu'il s'agit d'outrage au chef de l'Etat. Le député appelle chacun à faire son travail dignement.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

5 villages alimentés par des mini-centrales solaires photovoltaïques

Sun, 05/27/2018 - 17:34

Une mission conjointe conduite par le Ministre d'État chargé du Plan et du Développement, Monsieur Abdoulaye Bio Tchané, et celui de l'énergie, Monsieur Dona Jean-Claude Houssou, s'est rendue les 24 et 25 mai 2018 dans les départements des Collines et de la Donga. La délégation est allée sur les sites de Fita (Dassa-Zoumé), Té-Foungou et Kokohou (Pélébina-Djougou) dans le cadre du projet PANA Énergie. Un projet de renforcement de la résilience du secteur de l'énergie aux impacts des changements climatiques au Bénin.

Cette mission a un double objectif. Visiter et réceptionner des sites de reboisement et ensuite mettre en service des hangars, des mini-centrales solaires photovoltaïques résilients à Fita (Dassa-Zoumé), Té-Foungou et Kokohou (Pélébina-Djougou) grâce au projet PANA Energie.

Dans le village de Fita situé à près d'une quinzaine de kilomètres de la ville de Dassa-Zoumè, c'est un domaine de 100 ha sur les 400 disponibles qui a été reboisé. Dans le cadre de ce projet, ce village a également bénéficié d'un système innovant photovoltaïque résilient composé de 7 lampadaires solaires et un kiosque solaire à but multiple doté d'un congélateur, d'un écran de télévision, 200 lampes avec un ban de charge et de 100 prises pour les portables.

Dans l'arrondissement de Pélébina, commune de Djougou, c'est 400 ha de terre reboisés sur les 12.000 ha disponibles à Té-Foungou. Aussi, le village de Kokohou s'est vu doter du même système photovoltaïque résilient comme à Fita, mais cette fois-ci avec 10 lampadaires solaires.

Le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané, face à la population, a rappelé l'objectif du Président Patrice Talon et de son gouvernement qui est de réduire les conséquences des changements et de la vulnérabilité climatiques pour le secteur énergétique au Bénin. 《 Si nous avons un village parmi les 5 villages de la phase pilote où désormais l'éclairage est effectif, 200 ménages ont de la lumière, le village a la télévision, les vaccins disponibles, il y a donc une vie sociale qui s'organise autour de ce centre>>. Il a aussi remercié le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) qui ont été pour ce projet des partenaires stratégiques du Bénin.

Le ministre Dona Jean-Claude Houssou a, pour sa part, indiqué que le secteur de l'énergie est aujourd'hui caractérisé par la prédominance de l'utilisation traditionnelle de biomasse et la difficulté d'accès des ménages aux énergies modernes. 《Je voudrais que ce joyau soit entretenu, soit porté comme un bijou de famille. C'est pour cela que la gestion doit prendre toute une dimension à laquelle je voudrais que chacun d'entre vous s'engage à y contribuer>>, a-t-il ajouté avant d'inviter les populations à soutenir les actions du Président Patrice Talon et son gouvernement.

Madame Jeanne Josette Acacha Akoha, Directrice de cabinet du Ministre du Cadre de vie et du développement durable a été très émue d'apprendre que les femmes participent fortement au reboisement dans ces différentes localités. Elle les a encouragées à continuer dans ce sens.

《Les mini centrales solaires photovoltaïques qui vont nous être présentées ont l'avantage de cumuler plusieurs fonctions. Non seulement elles fournissent des services énergétiques à la communauté à la base mais également contribuent à réduire la vulnérabilité de ces populations face aux effets négatifs du changement climatique>>, a indiqué Monsieur Siaka Coulibaly, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies et Représentant Résident du PNUD au Bénin avant d'inviter les populations à faire un bon usage des joyaux.

Les populations, les autorités politico-administratives et têtes couronnées ont remercié le Chef de l'État pour les efforts qu'il fournit pour leur bien-être quotidien. Elles ont pris l'engagement de veiller au bon usage de ces infrastructures.

Étaient également présents à ces différentes manifestations, Monsieur Raoul S. Armand Dakehoun, Directeur de cabinet du ministre de l'énergie, Monsieur Bitayo Amine Kaffo, Directeur Général de l'Energie, des représentants du Fonds pour l'environnement mondial (FEM), du ministère de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche.

FINAFA H.

Categories: Afrique

Bilan du plan stratégique de développement du secteur agricole

Sun, 05/27/2018 - 02:13

Les membres du conseil de suivi du secteur agricole étaient en conclave, ce jeudi 24 mai, à la salle de réunion du service de l'eau. Présidée par le préfet de l'Alibori Moussa Mohamado, cette séance a permis de faire un bilan des dernières recommandations en ce qui concerne le plan stratégique de développement du secteur agricole avant de projeter une feuille de route au titre de l'année 2018.
Selon le préfet Moussa Mohamadou, les recommandations formulées par les membres du conseil départemental sont en phase avec les différents documents de planification et d'investissement du fonds de développement des communes (FADEC). Ce qui permet d'affirmer que le bilan de l'organe est positif. Il a exhorté les membres de l'organe à mettre plus de professionnalisme à cette première session.
Plusieurs présentations ont été faites lors de cette assemblée. Il s'agit notamment du niveau de réalisation des recommandations, la formulation de nouvelles recommandations, le recensement et l'analyse des préoccupations des acteurs et propositions des approches de solutions.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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La police invite la population à collaborer

Sun, 05/27/2018 - 02:09

Le préfet du département du Borgou, Djibril Mama Cissé, en collaboration avec la police républicaine a sensibilisé, ce vendredi 25 mai, les populations de Parakou sur la sécurité des personnes et des biens. Cette séance a réuni les sages, notables et acteurs de la société civile.
Organisée par la direction générale de la police républicaine, elle vise une étroite collaboration entre les forces de la sécurité publique et les populations afin de leur garantir un environnement sécurisé et un climat de paix.
Selon le directeur départemental de la police républicaine, Pacôme Anato, cette séance d'information et de sensibilisation vient renforcer les stratégies des forces de sécurité publique. Il invite les populations à une franche collaboration avec la police pour assurer la sécurité dans le Borgou.
Pour le préfet Djibri Mama Cissé, cette fusion de la sécurité publique permet d'améliorer l'efficacité du dispositif sécuritaire et d'avoir des résultats positifs. Pour lui, la lutte contre l'insécurité ne peut être efficace, sans la bonne collaboration des populations. Pour la préservation de la paix des populations du département, il invite tous les acteurs à bien jouer leur rôle.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Message de l'Honorable Claudine PRUDENCIO à l'occasion de la Fête des Mères

Sat, 05/26/2018 - 23:12

Femme mère,
Femme future mère,
Femme épouse...,
Femme !

C'est une simple convention sociale qui a décidé que demain dimanche, ce jour particulier serait le tien. Jour dédié à la fête des mères.. Mais c'est une bien heureuse convention sociale.

C'est là la reconnaissance de ton statut d'éducatrice, c'est là la valorisation de ton esprit de sacrifice, c'est là la mise en valeur de ta vocation de génitrice.

Bien sûr, face à cette question, toutes les femmes ne sont pas logées à la même enseigne. Par choix, par obligation, par abnégation, toutes ne seront pas égales devant la maternité.

Néanmoins, nous méritons toutes la célébration que la présente journée nous offre. Ce n'est pas rien d'être femme et ce statut là, mérite toute la reconnaissance du monde.

C'est donc avec fierté et félicité que je viens saisir cette opportunité pour souhaiter à chaque femme béninoise, sans aucun préjudice de son statut matrimonial ou social, une très joyeuse fête des mères.

Que Dieu exauce nos voeux pour nous et surtout pour nos enfants, car n'est-ce pas là la prière première et ultime de toute mère ! Celle de voir sa progéniture s'accomplir et s'épanouir.

La fête des mères, c'est aussi la fête de l'humanité.
Bonne fête à toutes.

*Hon. Claudine Afiavi PRUDENCIO*

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Djènontin clame son innocence et parle d'intrigues politiques

Sat, 05/26/2018 - 20:02

Le Parti des Forces Cauris pour un Bénin Emergent a tenu ce samedi 26 mai, sur le stade du CEG 2 d'Abomey Calavi, l'école du parti FCBE instituée par le dernier congrès constitutif du parti. A l'ocassion de cette rencontre rehaussé par la présence de l'ancien Chef d'Etat, Thomas Boni Yayi et les cadre du parti FCBE, le député Valentin Djènontin a clamé son innoncence dans le dossier de malversations financières dans la filière coton.

« Il ne serait responsable de ma part, de ne pas vous éclairer sur l'un des sujets qui défraie la chronique depuis un moment et qui fait l'objet de tous les commentaires...Il s'agit de la la levée de l'immunité parlementaire de votre secrétaire exécutif national que je suis et celle du coodornateur de la 1ère circonscription électorale Idrissou Bako, ainsi que la demande de la poursuite du 2ème secrétaire exécutif national adjoint, le Ministre Komi Koutché. », a fait savoir le député Valentin Djènontin. Poursuivant les explications il a indiqué a avoir été écouté les 16 et 17 mai 2018, par la commission parlementaire spéciale créée à cet effet.
« Cette demande du gouvernement qui a été envoyé à l'Assemblée Nationale suit sont cours(...) Comme vous le savez tous et le gouvernement en est convaincu plus que vous même, il ne s'agit plus ni moins que d'intrigues politiques. », a-t-il souligné avant de rappeler qu'il n'a jamais été nommé Ministre de l'agriculture ni cadre de ce ministère pour être interpellé par des questions de substitution d'adjudicataire de marché d'intrants, de livraison de quantité d'intrants inférieure au payement faits au fournisseur et de la mauvaise qualité des engrais livrés. Il reconnait avoir eu le privilège et la confiance de l'ancien Chef d'Etat, Boni Yayi alors qu'il était ministre de la justice, de présider la commission interminstériel du coton de 2014 à 2015. « Cette commission ne s'est jamais mêlée aux affaires d'adjudication de marché d'intrants. », a-t-il précisé. Il a souligné qu'il s'agit d'un acharnement politique contre l'opposant qu'il est, et qui ne garde pas sa langue dans sa poche sur les dérives autoritaires du régime de la rupture depuis avril 2016.
« Du haut de cette tribune, nous venons vous rassurer chers militants et chères militantes que nous ne fuirons pas de notre pays le Bénin. Que notre immunité soit levée où pas, nous tiendrons ferme, car nous ne nous reprochons absolument rien. », a-t-il averti.

verti

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Reporters sans frontières dénonce une sanction infondée

Sat, 05/26/2018 - 17:50

Reporters sans frontières (RSF) dénonce une sanction infondée et disproportionnée après la suspension, mercredi 23 mai, de La Nouvelle Tribune, quotidien réputé proche de l'opposition, pour une série de propos jugés injurieux et outrageants à l'égard du chef de l'Etat.

"La Nouvelle Tribune, c'est fini. Au suivant", indique ce jeudi 24 mai une caricature en une du journal. La veille, la Haute autorité de la communication et de l'audiovisuel (HAAC) du Bénin a décidé de suspendre le quotidien jusqu'à nouvel ordre pour s'être “engagé depuis plusieurs mois dans un régime injurieux, outrageant et attentatoire à la vie privée du chef de l'État sur la base d'un champ lexical dévalorisant.”

L'article 55 de la loi organique relative à la HAAC précise qu'une telle sanction ne peut être prise qu'en cas de manquements aux dispositions de cette même loi. Or, pour justifier sa décision, la HAAC s'appuie sur des dispositions du code de l'information et de la communication ainsi que du code de la déontologie de la presse béninoise, sur l'injure, l'outrage, le respect de la vie privée et de l'éthique. Et ces textes ne prévoient pas de mesure de suspension pour ce type d'infraction. Joint par Reporters sans frontières (RSF), Adam Boni Tessi, le président de la HAAC a refusé de commenter la décision prise par l'organe de régulation.

“La décision de la HAAC n'est pas fondée, estime Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF. Suspendre un journal sur la base de textes qui ne prévoient pas eux-mêmes cette sanction est une aberration. La sanction apparaît également totalement disproportionnée par rapport aux faits reprochés. Tant que la HAAC aura recours à des suspensions abusives de médias qui critiquent les autorités, elle apparaîtra comme un instrument aux mains du pouvoir.”

Dans un communiqué conjoint, l'Union des professionnels des médias du Bénin (UPMB) et le Conseil national du patronat de la presse et de l'audiovisuel (CNPA-Bénin) “s'interrogent sur les motivations réelles du président de la HAAC” estimant qu'il n'existe “pas d'arguments valables devant justifier la fermeture d'un espace de liberté”.

En décembre 2016, la HAAC avait ordonné la fermeture de quatre médias audiovisuels réputés proches de l'opposition. Depuis, trois d'entre eux ont pu rouvrir, mais Sikka TV qui appartient à Sébastien Ajavon, principal opposant au chef de l'État, est toujours privée d'antenne malgré une décision de justice de mai 2017 ordonnant sa réouverture. Adam Boni Tessi était déjà le président de la HAAC à l'époque. Il avait lui-même été condamné à une amende de 76 000 euros de dommages et intérêts.

Le Bénin (84e) a perdu six place dans le Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2018.

Reporters sans frontières

https://rsf.org/fr/actualites/lun-des-journaux-les-plus-populaires-du-benin-suspendu-pour-propos-outrageants-legard-du-chef-de

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Le Togo interdit l'importation du poisson du Bénin

Sat, 05/26/2018 - 13:35

Suite au drame survenu dans la commune d'Athiémé au niveau du lac Toho avec la mort de milliers de poissons, les autorités togolaises ont pris des dispositions afin de préserver la population contre une intoxication alimentaire.
Par un communiqué conjoint en date du 24 mai 2018, signé du ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche et du ministre de la santé et de la protection sociale, des mesures conservatoires ont été prises pour contrôler la commercialisation de poissons en provenance du Bénin. Il est rappelé à travers ce communiqué qu'il a été signalé le 18 mai 2018, la découverte de milliers de poissons morts dans le lac Toho situé dans la commune d'Athiémé, ville frontalière avec le Togo. Le communiqué met l'accent sur l'information qui fait état d'un empoisonnement des poissons du lac par un produit inconnu. Cette situation inattendue, jamais enregistré, rappellent les autorités, peut être cause d'intoxication alimentaire collective grave des populations. C'est donc pour assurer la protection des populations frontalières que les dispositions ont été prises " pour intensifier des contrôles aux frontières par des services compétents en vue d'empêcher les poissons suspects sur notre territoire", précise le communiqué des ministres togolais. Aussi mettent-ils en garde : " toute cargaison de poissons en provenance du Bénin à destination du Togo, non accompagnés de certificat sanitaire sera purement et simplement saisie et détruite". Invitant les populations à la vigilance et l'application scrupuleuse des dispositions prises en la matière, les autorités togolaises souhaitent que " toute intoxication consécutive à la consommation de poissons soit immédiatement signalée au centre de santé le plus proche". Ces mesures des autorités togolaises entrent dans le cadre de la protection de leur population contre ce drame survenu au Bénin et les rumeurs sur la commercialisation des poissons contaminés vers les pays voisins.

Giscard AMOUSSOU

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Théophane Ayi déplore le comportement du gouvernement

Sat, 05/26/2018 - 12:54

Invité par le Club press café Médias Plus, le promoteur de l'école supérieure d'enseignement privé, UATM GASA formation, Théophane Ayi s'insurge contre le comportement de l'Etat vis à vis des promoteurs. Une situation qui semble étouffer les établissements.

C'est à propos d'une question concernant le non payement des enseignants en position de cours à l'école supérieure UATM-GASA formation que le promoteur tente d'expliquer ce qui a conduit à cette situation. Tout en restant confiant de sa correction, Théophane Ayi pense que l'Etat aurait dû agir autrement. Il a été envoyé aux écoles privées un redressement fiscal qu'ils sont sommés à payer. M. Ayi s'explose et s'offusque contre cette attitude du gouvernement qui tend à détruire les promoteurs. « Depuis huit ans et vous voulez que je n'ai pas les impayés ? », se demande-t-il. Les écoles sont confrontées déjà aux problèmes de manque d'effectifs. Selon lui, « Si vous jugulez les manques d'effectifs et les impôts vous allez avoir des déficits de payement. C'est clair et c'est net ». La situation réelle est que, « on payait les impôts jusqu'en 2007 et à partir de ce moment on a attaqué CERCO de payer les impôts et nous nous sommes levés comme un seul homme pour dire qu'on ne payera pas les impôts ». Cette révolte a amené les autorités à prendre des dispositions d'allègement à l'endroit des écoles privées. C'est alors dira-t-il que « Madame Vicentia Boko (ministre de l'enseignement supérieur à l'époque, ndlr) a écrit à Monsieur Yayi Boni pour dire, vous ne donnez pas de subventions à ces gens là et vous voulez encore leur prendre les impôts ». C'est alors que sensible à la situation, l'ancien président a géré la situation suivant son tempérament. « M. Yayi Boni prend sa plume et écrit aux impôts en disant laisser les écoles privées d'enseignement supérieur parce que nous ne leur donnons pas de subventions », rapporte M. Ayi. Cette nouvelle a permis aux agents des
donneimpôts de ne plus envoyer des sommations à ces établissements pendant des années. « À partir de ce moment, les impôts pendant huit ans ne se sont adressés à personne d'entre nous pour dire contrôle-payement. Ils sont restés lascifs aussi. La TVA est enlevée, les impôts, on ne nous prend plus. », a-t-il expliqué.

Le revirement

Ils en étaient là quand « un gouvernement arrive pour chercher des moyens à tout prix pour pouvoir promouvoir le développement à une vitesse XY. C'est son rôle mais la vitesse doit être contrôlable », souligne M. Ayi. Promoteur et gestionnaire bon teint, il pense que « vous ne pouvez pas gérer quand vous n'avez pas totalement les moyens et vous ne pouvez pas programmer votre développement si vous n'avez pas d'argent. » Néanmoins, il est convaincu que « c'est une affaire de texte et de bon sens ». Mais il dira qu' « à partir de 2007 jusqu'en 2016, nous n'avons pas payé ». Une fois le gouvernement en place, les écoles sont interpellées. « Le nouveau gouvernement est arrivé et on nous a sommés de faire les déclarations le plus rapidement possible », confie-t-il. Il affirme que « nous n'avons pas refusé, nous avons fait les démarches qu'il faut. Nous avons opposé les écrits, nous avons tout dit. On dit, ce n'est pas mentionné dans une loi de finances. Nous mêmes nous sommes d'accord. Ce qui s'est passé et même les impôts sont au courant ou il y a du laxisme même dans le contrôle des sous au niveau de l'Etat », a-t-il expliqué. Il estime que « la logique voudrait que au lieu de redressement, sur quatre à cinq ans pour une société, qu'on exige qu'on déclare l'année en cours tout simplement et qu'on reprenne la route vue la nature sociale que nous avons ». Ce qui est bien étonnant pour le promoteur de l'UATM-GASA formation est que « en 2017, on envoie deux redressements 2014, 2015, 2016, 2017 jusqu'en août, deux redressements coup sur coup en sauvant l'année 2013 plus les quatre années ». « Nous n'avons pas refusé de payer », déclare-t-il. « 2013 fait un peu plus de 21 millions FCFA, que j'ai payé et le reste vous me dites de payer urgemment sur le même exercice. Je dis niet. Si vous voulez venez fermer la boutique », dira-t-il. « En payant ça fait des imprévus qui sont sur mon budget », fait-il savoir. « Nous avons demandé à ce que la seconde tranche, soit payée à partir d'octobre par échelonnement. D'octobre à décembre, on va payer », promet M. Ayi.

La qualité de la formation

« J'ai essayé de faire autant que je peux sans diminuer la qualité de mon enseignement », soutient-il. « On a payé les enseignants jusqu'en février », précise-t-il. Avec les nouvelles organisations dans l'enseignement supérieur, M. Théophane Ayi semble avoir pris d'autres dispositions pour mieux encadrer les étudiants de son école. « En avril, j'ai totalement fini tous mes cours. Je n'ai plus de cours à l'UATM Gasa formation », affirme-t-il. Il a opté pour cette forme « parce que j'étais inscrit depuis l'an dernier au système d'examen national et si mes étudiants ne partaient pas en stage en février et mars, ils sont en retard ». Pour le promoteur, « les envoyer en stage et dire venez faire les cours, suppose que je n'aurai pas les bulletins à temps ». Il précise que « les cours sont terminés et mes étudiants sont tous en stage ». Il explique qu'en tant que promoteur, les établissements roulent sur deux années d'exercice le plus souvent. « Le salaire des vacataires chez moi, c'est 20 millions par mois et le salaire des permanents, c'est 13,8 millions par mois. Le tout fait 33.800.000 que je verse tous les mois ». Voilà le problème.

Giscard AMOUSSOU

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Tous accrochés à l'article 35

Sat, 05/26/2018 - 11:41

(Par Roger Gbégnonvi)

​L'article 35 de la Constitution du 11 décembre 1990 dit : ‘‘Les citoyens chargés d'une fonction publique ou élus à une fonction politique ont le devoir de l'accomplir avec conscience, compétence, probité, dévouement et loyauté dans l'intérêt et le respect du bien commun.'' Comme dirait l'évangéliste Matthieu, ‘‘voilà la Loi et les Prophètes'', la Règle d'Or de notre présent heureux et de notre avenir radieux. L'article 35 aux SIX VERTUS s'adresse aussi bien à la classe politique qu'à la société civile. Il s'adresse, en fait, à tous les Béninois.
​Si la classe politique avait eu à cœur PROBITÉ et LOYAUTÉ, elle aurait retrouvé et fait juger les acteurs de l'assassinat raté de Martin Assogba, ceux de l'assassinat réussi de Bernadette Agbossou, ceux de l'enlèvement réussi suivi, peut-être, du meurtre de Pierre-Urbain Dangnivo. Quand les crimes d'Etat s'enchaînent et s'accumulent, leur odieuse et nauséeuse ‘‘perfection'' finit par vider l'Etat de sa prérogative de garantir la liberté et la sécurité des citoyens. Alors s'installe l'anarchie, sauve-qui-peut général, presque toujours suivie d'une dictature, le plus fort et les siens contre tous. Dans le premier cas, les citoyens se maltraitent, dans le second, ils sont maltraités. Le citoyen est le bien le plus précieux que l'Etat démocratique doit servir en mettant à sa disposition les conditions du bien-être.
​Aujourd'hui, il s'offre à l'Etat démocratique du Bénin une belle opportunité de s'amender de ses crimes économiques et de sang d'il y a douze ans environ. Il s'amendera en traitant avec CONSCIENCE et COMPÉTENCE le dossier scabreux du siège du nouveau Parlement, dont on sait maintenant qu'il ne sera jamais ni nouveau ni ancien. Les noms de ceux qui ont orchestré ce gigantesque détournement de notre argent devront être rendus publics, de façon toutefois à ne pas livrer les mis en cause à la vindicte populaire. Car le peuple est en colère. Les hôpitaux et les écoles n'ont pas attendu d'être informés de ce énième hold-up avant de déclencher une grève si longue qu'elle a fini par banaliser nos vies et porter atteinte au progrès de l'homme. Mais comment l'Etat de droit peut-il espérer le DÉVOUEMENT de la part des travailleurs et le RESPECT de leur engagement lorsque le médecin dans son hôpital sans matériel et l'instituteur face à ses écoliers assis sur des briques subodorent des fraudes énormes du genre ‘‘nouveau siège du Parlement'' ?
​Mais la turpitude condamnable de la classe politique ne doit pas entraîner la turpitude intolérable de la société civile qui, sentinelle avertie, garde les idées claires pour dire toujours le sens et la raison. L'actualité lui offre une belle opportunité de s'amender à propos d'une formule rappelant notre errance de la ‘‘pensée unique'' : prisonnier politique. Que ne nous égare point quelque dérive sémantique. On a beau être syndicaliste de renom ou député ayant pignon sur rue, on n'est pas et ne sera pas prisonnier politique si ce dont on est soupçonné, malversation ou trafic illégal, relève du droit commun. S'ils doivent connaître la prison sur la base de ce pourquoi les magistrats français les ont mis en examen (l'un est déjà jugé), Jérôme Cahuzac et Nicolas Sarkozy ne seront pas dits prisonniers politiques, car un politicien en prison n'est pas d'office un prisonnier politique. Jusqu'au prononcé du verdict, camarades et collègues présumés innocents ont droit à notre soutien. Mais il est de leur honneur et de celui de l'Etat de droit que la justice passe et tranche. Au demeurant, on ne va plus en prison au Bénin pour délit d'opinion. Nous avons vaincu l'idiote pensée unique.
​Concluons. Même si enfant, il a été champion de la mémorisation à l'école coranique, devenu adulte, le Béninois le plus patriote ne peut réciter par cœur les 160 articles de notre Constitution. Mais point n'est besoin, puisqu'il lui suffit d'un seul. D'où le mot d'ordre : tous accrochés à l'article 35, l'article aux six vertus, boussole de notre bien-être citoyen au Bénin !

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Incinération des poissons intoxiqués dans le lac Toho

Sat, 05/26/2018 - 04:00

Les poissons morts suite à une intoxication dans le lac Toho à Kpinnou, dans la commune d'Athiémé ont été incinérés, ce mercredi 23 mai sur un site identifié par les autorités des structures décentralisées et déconcentrées de l'Etat.
Des dispositions pratiques ont été prises avant, pendant et après l'incinération. Le site qui a servi d'incinération est éloigné d'environ 1,5km de la ferme de M. Olivier Zaga, un promoteur qui a été victime de la situation en perdant 10 tonnes de tilapia dans ses 28 enclos. Pour la calcination totale des poissons morts, la préfecture du Mono a assuré l'achat de chaux-vive, de carburant et du fagot de bois. En plus du personnel, l'Agence nationale pour la protection sociale (ANPC) a mis à disposition, une pelle adaptée pour la fouille. L'opération a été menée sous la supervision des directeurs départementaux de la santé, de l'agriculture de l'élevage et de la pêche, du cadre de vie et du développement durable, des sapeurs-pompiers, appuyés par des manœuvres qui ont mis en sachets lesdits poissons.
Selon la procédure de façon graduelle, du bois et de la chaux-vive, une première couche de poissons en sachets imbibée de carburant y est déposée. Elle a été faite jusqu'à trois couches avant l'incinération. L'équipe de supervision est restée sur les lieux jusqu'à la calcination totale des poissons.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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53 hectares

Sat, 05/26/2018 - 03:13
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Le mariage des enfants, qu'il soit forcé ou pas : ce n'est pas une bonne chose.

Fri, 05/25/2018 - 20:35

« Le mariage des enfants, qu'il soit forcé ou pas : ce n'est pas une bonne chose. ». C'est ce que nous enseigne humblement Marjolaine dans sa lettre, sélectionnée ce jour parmi 67 courriers reçus. Maire Enfant du Conseil Communal Enfant de la Commune de Dangbo, département de l'Ouémé au Bénin, Marjolaine, âgée de 14 ans, est en classe de 3e au CEG1 Dangbo. Quelle solution propose - t - elle ? Nous vous invitons à découvrir sa lettre très simple mais plein d'engagement et d'appel à l'action.

Je suis contre le mariage des enfants : Ne dites plus « mariage forcé des enfants »

CAMPAGNE NATIONALE DE PLAIDOYER DES ENFANTS

Le mariage des enfants, qu'il soit forcé ou pas : ce n'est pas une bonne chose.

Problème constaté : Le mariage des enfants.

*Qui peut résoudre ? :* Les autorités à divers niveaux, surtout les forces de l'ordre et nos parents.

*Solutions proposées :*
Interdire le thème « mariage forcé des enfants »
Punir les auteurs de ces pratiques
Sensibiliser les populations, les élèves, les apprentis sur la parenté responsable et la santé familiale.

*LOKOSSOU Marjolaine, CEG1 Dangbo en classe de 3e*
*Maire Enfant de ma Commune*

Lu et autorisé pour large diffusion
@ANACEB
Mail : conseilenfant@gmail.com
Tel : +229 96779473
www.anaceb.com
www.facebook.com/anacebenin

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Une subvention de 1,7 milliard F au profit des Osc

Fri, 05/25/2018 - 20:22

Dans le cadre du programme de renforcement et de participation de la société civile, une somme de 1,7 milliard de francs CFA vient d'être mise à la disposition des organisations de la société civile. Le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Joseph Djogbénou, a lancé l'appel à proposition pour bénéficier de cette subvention. Les organisations de la société civile, qui désirent jouir de cette subvention doivent élaborer des projets relatifs à l'amélioration des services sociaux de base aux populations.
Elles ont aussi la possibilité de concevoir des projets sur d'autres thématiques retenues par le programme.
F. A. A.

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Le Bénin obtient 9 milliards FCFA sur 20

Fri, 05/25/2018 - 20:16

Sur les 20 milliards FCFA d'obligations assimilables du trésor sur le marché financier de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) que le Bénin a émis ce Jeudi 24 Mai 2018, le pays n'a recueilli que 9 milliards 638 millions 70 mille, soit 48, 19% du montant mis en adjudication.
Cette émission arrive à échéance le mardi 16 mars 2021, soit 36 mois après. La valeur nominale unitaire est fixée à 10 000 FCFA et le remboursement des obligations se fera en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d'échéance. Le paiement des intérêts se fera annuellement sur la base d'un taux de 6, 25% l'an dès la première année.
Le Bénin avait déjà émis 35 milliards FCFA d'obligations assimilables du trésor sur le marché financier de l'Uemoa le vendredi 16 mars 2018. Cette émission arrive à maturité le jeudi 16 mars 2023, soit 60 mois après.
F. A. A.

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