Un redoutable malfrat a été interpellé ce mardi 21 octobre 2025, à Houègbo, une localité de la commune de Toffo, dans le département de l'Atlantique. Le mis en cause est identifié comme le chef présumé d'un réseau criminel actif dans plusieurs cambriolages et escroqueries.
La Police met fin aux agissements d'un malfrat à Toffo. Ce mardi 21 octobre 2025, alors qu'il s'apprêtait à effectuer une transaction douteuse portant sur un téléphone portable, le mis en cause a été interpellé par les éléments du commissariat de Houègbo.
La perquisition simultanée effectuée dans ses deux résidences selon la Police, a permis de découvrir et de saisir un porte-monnaie contenant 27 faux billets de 10 000 francs CFA, un sac rempli de tenues et accessoires de marabout, 8 plaquettes de cartes SIM, des marteaux, des produits cosmétiques, ainsi que divers documents incluant des cartes d'identité et un registre de motos sans propriétaire identifié.
Interrogé sur l'origine des faux billets, l'individu déclare qu'ils lui avaient été fournis par un complice résidant dans une localité voisine pour la somme d'un million de francs CFA. Pour ce qui concerne les autres objets, ses explications n'ont pas convaincu les agents en uniforme.
Le prévenu est placé en garde-à-vue ; mais les investigations se poursuivent à l'effet d'identifier et interpeller les autres membres de la bande criminelle.
F. A. A.
Le gouvernement béninois a autorisé l'indemnisation de 227 personnes affectées par le projet d'aménagement et de bitumage de la route Banikoara–Kérémou–Frontière du Burkina Faso.
Les sinistrés recensés dans le cadre du projet d'aménagement et de bitumage de la route Banikoara–Kérémou–Frontière du Burkina Faso seront indemnisés. Cette décision fait suite aux travaux de la Commission départementale interministérielle chargée d'évaluer les compensations à verser aux propriétaires touchés par le chantier. Selon le rapport, l'évaluation a permis de recenser 227 sinistrés qui recevront une indemnisation conforme aux textes en vigueur.
Le projet de bitumage de cet axe stratégique vise à améliorer la mobilité des populations, faciliter les échanges commerciaux avec le Burkina Faso et stimuler le développement économique local. L'étape de l'indemnisation constitue une phase clé pour assurer la poursuite sereine des travaux dans le respect des droits des populations impactées.
A.A.A
Une délégation marocaine du secteur agroalimentaire est en mission B2B à Cotonou depuis le 20 octobre 2025. Cette initiative, portée par la Fédération nationale de l'agroalimentaire du Maroc (FENAGRI) en partenariat avec l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEX), a officiellement démarré ses travaux ce mercredi 22 octobre à l'hôtel Sofitel Marina.
Créer un pont durable entre opérateurs économiques béninois et marocains pour dynamiser la coopération industrielle et commerciale dans le secteur agroalimentaire. Tel est l'objectif de la mission B2B Agro-Industrie, Maroc-Bénin. Dans son mot de bienvenue, le Chef de mission adjoint à l'Ambassade du Royaume du Maroc au Bénin, Mohammed El Yamani, a salué l'organisation de cette rencontre qu'il qualifie de « louable initiative » de la Fédération nationale de l'agroalimentaire du Maroc. « Ces rencontres B2B, tant souhaitées par les deux parties, sont à même de consolider davantage les liens d'amitié et de coopération entre le Royaume du Maroc et la République du Bénin », a-t-il affirmé.
Le Maroc en quête de partenariats gagnant-gagnant
L'experte en stratégie export et développement international Ghadah Al Nouno, représentante de la FENAGRI a présenté les performances du secteur agroalimentaire marocain, l'un des piliers de l'économie nationale. « Il regroupe plus de 2000 entreprises marocaines, emploie directement plus de 207 000 personnes et contribue à près de 30 % de la valeur ajoutée industrielle du pays », a-t-elle indiqué. En 2024, poursuite-elle, les exportations alimentaires marocaines ont dépassé les 4,5 milliards de dollars, enregistrant une croissance annuelle moyenne de près de 8 % au cours des cinq dernières années.
Selon Ghadah Al Nouno, le Bénin offre d'importantes opportunités d'investissement et de partenariat dans l'agroalimentaire, la distribution et la logistique. « Les relations commerciales entre le Maroc et le Bénin se renforcent d'année en année, portées par la vision de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, qui fait du partenariat africain un pilier de la politique économique du Royaume. Cette mission B2B s'inscrit pleinement dans cette dynamique. Elle vise à consolider les liens entre nos opérateurs, à stimuler les échanges commerciaux et à encourager des partenariats concrets et durables », a déclaré la représentante de la FENAGRI. A travers ces rencontres B2B, soutient-elle, nous avons l'ambition de renforcer les bases de coopération gagnant-gagnant fondées sur la confiance, la proximité et la durabilité.
Vue partielle des participantsLe Bénin, une destination attractive pour les investisseurs
Le directeur des études à l'APIEX (Agence de promotion et d'investissement et de l'exportation), Éric Akouété a présenté le Bénin comme un pays « pro-business » ayant réalisé d'importantes réformes depuis 2016 pour améliorer le climat des affaires. « L'investissement au Bénin est détaxé », a-t-il affirmé. Éric Akouété informe que les dispositifs d'accompagnement mis en place (zones économiques spéciales, code des investissements, partenariats public-privé) permettent aux investisseurs d'évoluer dans un cadre fiscal et administratif avantageux.
Le représentant de l'APIEX a détaillé les facilités offertes telles que les exonérations douanières, guichet unique, accès simplifié aux titres de séjour pour les investisseurs, infrastructures modernes et disponibilité des matières premières. « L'État ne veut pas que les droits et taxes de douane soient un frein à l'investissement », a-t-il expliqué, ajoutant que « les investisseurs disposent de plusieurs régimes incitatifs, adaptés à la taille et à la nature de leurs projets ».
Parmi les secteurs jugés prioritaires figurent l'agro-industrie, le numérique, la santé, le tourisme et la culture. Le Bénin recherche notamment des partenaires pour la transformation du riz, du soja, de l'anacarde, du coton et pour le développement d'industries d'emballage alternatives aux plastiques.
Les entreprises marocaines ayant fait le déplacement au Bénin sont Rio De Oro, Cosumar, Navoc, Complexe Alimentaire Zine, Bmz Biscuiterie Moderne Zine, Societe Amani Agroalimentaire, Ifbp Sa– Institut De Formation En Boulangerie & Patisserie, Detroit Industrie S.A, Epices Taiba, Moroccan Food Processing S.A., Silver Food. Elles échangent avec plusieurs béninoises du secteur agroalimentaire, désireuses d'explorer des partenariats. Des rencontres d'affaires directes sont prévues tout au long de la semaine avec des visites de sites (Supermarché Erevan, marché de gros, GDIZ, marché Dantokpa). La mission prend fin le 24 octobre 2025.
Cette Mission B2B Maroc–Bénin 2025 illustre la vitalité du partenariat entre les deux pays, fondé sur une approche pragmatique de la coopération sud-sud. Elle ouvre la voie à de nouvelles opportunités d'investissement dans l'agro-industrie et confirme la place du Bénin comme pôle d'attraction régional pour les acteurs économiques marocains.
Akpédjé Ayosso
En conseil des ministres, mercredi 22 octobre 2025, le gouvernement a décidé de mettre de nouvelles ressources à disposition de l'Agence Béninoise de la Protection Civile
Les ressources mises à disposition de l'Agence Béninoise de la Protection Civile permettront d'améliorer les équipements, la formation du personnel et la coordination des secours. « Dans un contexte d'exposition aux aléas naturels et anthropiques, il s'avère indispensable de renforcer les capacités opérationnelles de l'Agence », souligne le compte rendu du Conseil du 22 octobre 2025.
Créée en juillet 2024, l'Agence Béninoise de la Protection Civile remplace l'ancienne Compagnie des sapeurs-pompiers. Ce changement marque, selon le gouvernement, un « passage de l'approche gestionnaire des risques et catastrophes à celle de leur réduction, dans une démarche d'anticipation ».
Le gouvernement explique avoir mené « une évaluation approfondie des besoins à court et moyen termes » afin de garantir l'efficacité durable des interventions de l'Agence Béninoise de la Protection Civile. En dotant l'Agence de moyens renforcés, le gouverneement veut réduire les pertes humaines et assurer « une réponse rapide, efficace et coordonnée aux situations d'urgence ».
M. M.
Le Conseil des ministres réuni, ce mercredi 22 octobre 2025, a autorisé la construction d'infrastructures socio communautaires et de sécurité dans les localités frontalières du Bénin.
De nouvelles infrastructures sont annoncées dans des localités frontalières du Bénin. L'initiative vise à renforcer la présence de l'État dans ces zones stratégiques, en vue de préserver la sécurité des populations et leur faciliter l'accès aux services sociaux de base.
Les travaux concernent la construction de blocs administratifs, de postes de police, de modules de classes, d'aires de jeux et de centres de loisirs, ainsi que la réalisation de forages et d'aménagements de voirie.
Le projet prend également en compte la réhabilitation de commissariats, de logements destinés aux enseignants et au personnel de sécurité.
A.A.A
Le gouvernement a adopté et transmis, mercredi 22 octobre 2025, à l'Assemblée nationale un projet de loi relatif à l'industrie du cinéma et de l'image animée.
Un projet de loi a été tranmis pour examen et vote à l'Assemblée nationale à l'issue du Conseil des ministres du mercredi 22 octobre 2025. Selon le compte rendu du Conseil, « le vote du (...) texte par la Représentation nationale favorisera le renforcement de l'arsenal juridique du domaine ». L'objectif est de doter le secteur d'un cadre normatif moderne, adapté aux réalités actuelles, et surtout propice à un véritable essor économique et culturel.
Le texte prévoit la définition des conditions d'exercice des activités cinématographiques, l'appui au financement de l'industrie du cinéma et de l'image animée, ainsi que le dépôt légal des œuvres cinématographiques.
Vers une véritable économie du cinéma
Le gouvernement mise sur une industrie « pourvoyeuse de richesse autant que d'emplois », capable de soutenir la création, la production et la diffusion des œuvres béninoises. Cette réforme vise à structurer un secteur jusqu'ici régi par une loi vieille de plus de soixante ans.
« Le projet constitue une avancée notable qui intègre les nombreuses innovations du secteur jusque-là régi par la loi n° 60-15 du 30 juin 1960 », a souligné le Conseil.
En modernisant le cadre légal, le Bénin se dote d'outils pour accompagner les créateurs, attirer les investisseurs et mieux valoriser les talents nationaux. Ce projet de loi marque une nouvelle ère pour le cinéma béninois.
M. M.
L'ancien président de la République, Boni Yayi, ainsi que le duo de candidats du parti Les Démocrates (LD) à l'élection présidentielle d'avril 2026 au Bénin, ne se sont pas présentés ce mercredi dans les locaux de la Police judiciaire, où ils étaient convoqués. Ils ont été représentés par leurs avocats.
Ce sont les avocats Me Francis Dako et Me Sadikou Alao, qui se sont rendus, ce mercredi 22 octobre 2025, à la Direction de la Police judiciaire pour répondre à la convocation de leurs clients. Ils y étaient aller pour représenter Boni Yayi, président du parti Les Démocrates et le duo candidat composé de Renaud Agbodjo et Jude Lodjou. La convocation de ces responsables du parti LD, s'inscrit dans le cadre d'une enquête en cours dont les précisions ne sont pas encore révélées. Les deux avocats étaient accompagnés de Alassane Tigri, l'un des vice-présidents du parti.
F. A. A