Les représentants de sept pays africains sont réunis à Cotonou, du 22 au 24 octobre 2025, dans le cadre d'un atelier régional de réflexion sur la gestion partagée de l'aquifère transfrontalier ITTAS, une gigantesque nappe d'eau souterraine couvrant plus de 2 millions de km² et qui touche 30 millions d'habitants. Soumaya Mouhli, Experte en eau de l'Obervatoire du Sahara et du Sahel, explique l'objectif de cette rencontre d'échange.
Des représentants de sept pays d'Afrique de l'Ouest et du Nord (Bénin, Burkina, Mali, Niger, Nigeria, Algérie, et Mauritanie) participent, depuis mercredi 22 octobre 2025, à l' ''Atelier régional de partage d'expériences relatives aux meilleures pratiques de gestion partagée des ressources en eau souterraines : Pollution et forte minéralisation des eaux souterraines".
Organisé dans le cadre du projet ITTAS (Initiative pour une gestion partagée de l'aquifère du même nom), cet atelier s'inscrit dans la continuité des rencontres initiées depuis 2019, notamment la récente session d'Abuja (septembre 2025).
Soumaya Mouhli, Experte en eau de l'Obervatoire du Sahara et du Sahel, a planté le décor en ces termes : « On pense souvent que les nappes souterraines sont protégées par nature. Ce n'est pas vrai. Elles sont directement touchées par les pollutions, les intrusions salines, et le changement climatique. (...) C'est tout l'écosystème qui est déséquilibré », a rappelé l'Experte.
Le projet ITTAS vise à renforcer la concertation régionale. « Il faut s'assurer que chaque initiative respecte les recommandations techniques. Qu'elle n'impacte pas négativement la ressource », précise Soumaya Mouhli.
« L'un des grands défis, c'est qu'au départ, l'aquifère était mal connu. Il n'y avait pas de données, pas de mécanisme de planification partagée », explique l'experte. « Maintenant, on sait mieux comment il fonctionne. On connaît les zones polluées, les zones en stress hydrique, les zones à fort potentiel de recharge ».
Pour y répondre, chaque pays met en œuvre un projet pilote adapté à son contexte. En Mauritanie, un projet de reboisement. Au Bénin, une action sur la gestion des eaux usées. Au Niger, une étude sur la réhabilitation d'un cours d'eau. « Ces projets pilotes sont comme des laboratoires sur le terrain. Des ambassadeurs du projet ITTAS », précise l'Experte.
L'atelier de Cotonou vise aussi à préparer l'après-projet. La première phase du projet ITTAS s'achève en décembre 2025. Une deuxième phase est en étude.
Soumaya Mouhli n'a pas manqué d'adresser sa gratitude au Gouvernement du Bénin ainsi qu'aux partenaires du projet dont GEF et UN Environment programme ainsi qu'aux agences de mise en oeuvre et d'exécution telles que le PNUD, le PNUE, l'ABN, l'UNESCO et l'ONUDI.
Les lycées scientifiques d'Abomey-Calavi, de Parakou, Lokossa, Abomey et Natitingou, de même que de l'Ecole normale supérieure d'Abomey-Calavi seront bientôt construits. Le gouvernement a marqué son accord ce mercredi 22 octobre 2025 en Conseil des ministres, pour la contractualisation avec une entreprise qualifiée.
Les travaux de construction de 5 lycées scientifiques et d'une Ecole normale supérieure démarrent bientôt au Bénin. L'annonce a été faite ce mercredi 22 octobre en Conseil des ministres. Il s'agit selon le communiqué du gouvernement, des lycées scientifiques d'Abomey-Calavi, de Parakou, Lokossa, Abomey et Natitingou, de même que de l'Ecole normale supérieure d'Abomey-Calavi.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, les études architecturales et techniques y relatives sont achevées. D'où la contractualisation avec une entreprise qualifiée pour la réalisation des travaux qui s'inscrivent dans la suite des réformes engagées pour moderniser le sous-secteur de l'enseignement et de la formation technique et professionnelle. Ces nouvelles infrastructures éducatives participent également selon le gouvernement, de la promotion du développement des sciences, de la technologie et des mathématiques.
Pour le gouvernement, ces lycées et école normale supérieure constituent « le cadre approprié pour un enseignement scientifique de qualité visant l'amélioration des capacités pédagogiques au plan national ». « A terme, ils favoriseront l'émergence d'une élite scientifique béninoise aux capacités compatibles avec les besoins du pays et qui sera dès lors plus apte à contribuer efficacement à son développement économique et technologique », détaille le communiqué du Conseil des ministres.
F. A. A.