Par Massiva ZEHRAOUI
Les travailleurs relevant de différents secteurs d’activités, affiliés ou pas d’ailleurs à un syndicat en particulier, ont ainsi pris part à une marche, laquelle a été suivie d’un rassemblement au niveau de la Grande Poste d’Alger.
La contestation monte d’un cran. Les fonctionnaires protestent toujours et durcissent le ton. Ils ont répondu en masse hier à l’appel de la Confédération des syndicats algériens (CSA).
Les travailleurs relevant de différents secteurs d’activités affiliés ou pas d’ailleurs à un syndicat en particulier, ont ainsi pris part à une marche, laquelle a été suivie d’un rassemblement au niveau de la Grande Poste d’Alger.
A leurs côtés, les étudiants ont eux aussi rejoint la foule vers les coups de 11 h du matin. D’autres citoyens affluaient au fur et à mesure des minutes sur les lieux.
C’est à cette fameuse placette devenue l’endroit privilégié des protestataires depuis le début de la contestation que ces derniers, armés de leurs banderoles et de leurs slogans les plus «recherchés» dénoncent la désignation officielle de Abdelkader Bensalah à la tète de l’Etat. A l’unanimité, les manifestants disent rejeter fermement cette décision, que bon nombre d’entre eux qualifient de «parodique».
Bensalah a donc, sans grand étonnement, été le plus ciblé par le courroux des manifestants. «Mettre cette personne à la tête du gouvernement signifie qu’au final le peuple n’a pas son mot à dire», déplore un syndicaliste qui était sur place. Pour d’autres de ses homologues, procéder de cette façon là est «voulu, et ce, dans le but d’attiser la colère des citoyens et de conduire au pourrissement».
Les différents syndicalistes ont par ailleurs appelé au respect des droits syndicaux qui son bafoués depuis des années». Ils insistent, «le travailleur doit absolument recouvrir ses droits».
D’autre part, les revendications portées hier par les personnes présentes sur place sont on ne peut plus explicites et sans appel; «Nous voulons qu’ils partent tous» scandait la foule qui grossissait peu à peu. Sur leurs pancartes, on pouvait lire «ni Bensalah ni Bedoui ni Belaiz…».
Les manifestants criaient encore non à Bensalah, pendant que d’autres revendiquaient la légitimité du peuple à choisir lui-même les figures du gouvernement, «période transitoire ou non». Abdelkader Bensalah est perçu lui aussi comme un homme «du sérail», il doit s’en aller «au même titre que les autres», ont fait comprendre les contestataires.
Il faut souligner que la colère des uns et des autres était très perceptible. L’irritation des citoyens se fait ressentir de plus en plus au fil des jours. «L’entêtement du gouvernement de maintenir le même régime», devient «pénible», comme l’ont laissé entendre certains. En ce qui concerne le déroulement du rassemblement, le mot d’ordre reste toujours «pacifisme».
Bien qu’un impressionnant dispositif de police ait été mis place, notamment au niveau des artères principales d’Alger-Centre, il n’y a pas eu de confrontation directe. D’ailleurs, vers les coups de midi, les forces de sécurité se sont même retirées, face à la détermination des manifestants.
Les éléments de la police, sans se mêler directement à la foule, ont bouclé les périmètres aux abords de la Grande Poste et se sont contentés de superviser le sit-in de loin. En conclusion, le rassemblement d’hier est un nouveau coup de force de l’élite du peuple, pour rejeter de façon claire et nette toute décision à laquelle n’a pas dit «oui» la majorité écrasante des citoyens qui se préparent déjà à une nouvelle démonstration, vendredi prochain…
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Par Cherif Ali
Ils sont sur tous les plateaux télé en ces temps de Hirak. Ils sont à la fois incontournables et… horripilants, affirmait quelqu’un .Tout se passe en effet comme si les télévisions, surtout privées, se mettaient en devoir, en ces temps de crise politique, d’inviter « au pied levé », une ribambelle d’ « experts » et de « stratèges militaires », officiers supérieurs en retraite en l’occurrence, choisis sur un short liste, des hommes plutôt que des femmes, censés apporter au large public leur savoir et leur décodage des évènements.
Mais, au fond comment les médias audiovisuels sélectionnent-ils leurs experts ?
On sait peu de choses sur ces «bons clients », inscrits sur les tablettes des présentateurs télé.
Pourquoi certains ont-ils la faveur des émissions ? Tandis que d’autres «ne passent pas » ?
Comment ces experts se servent-ils des médias qui les asservissent ?
Qui utilise qui, en définitive ?
Dès que survient le moindre événement sur la scène politique, économique ou sociale, généralement gonflé à escient par certains animateurs des télévisions privées, on a le droit à tous les pseudo-connaisseurs du sujet !
Et fatalement, les chaînes en question, nous ressortent « ad nauseam » les mêmes experts prémâchés et prédigérés qui pullulent, dans les formations politiques, les universités, les institutions publiques et les syndicats, sans originalité ni épaisseur. Et souvent ignorant tout de la thématique dont ils parlent en direct live !
Pour les responsables des émissions de débats, indiquait quelqu’un au fait du sujet, faire appel à ce type d’expert, habitué des plateaux c’est s’éviter par exemple de lui recommander qu’il devra arriver à temps pour passer par la loge maquillage ; c’est aussi lui rappeler qu’il doit bien se tenir, ne pas ronger ses ongles ou tapoter son micro cravate.
S’il en a une de cravate déjà !
Quand est-ce qu’ils apparaissent, ces experts de l’expertise ?
Une grève dans le secteur de l’éducation ? Dans les hôpitaux ? Un fait divers ? Une défaite de l’EN, encore une ? Une déclaration d’Ali Ferkous celui-là même qui avait excommunié « les défenseurs des droits de l’homme, les défenseurs des droits de la femme et les démocrates » ?
Allumez une des télévisions privées et vous les verrez rappliquer. Toujours les mêmes. Compétents, peut-être, mais de là à ce qu’ils soient les seuls à commenter l’événement, c’est à voir !
A croire qu’être expert à la télé est devenu presque une profession trustée par une poignée de personnes. Un journaliste qui s’est penché sur la question a accusé les animateurs de se « repasser » ce type d’expert ou de consultant, avec le risque de les entendre ressasser ce qu’ils ont eu à dire sur des précédents plateaux de radio ou de télévision.
Il y a aussi les routines journalistiques, la paresse intellectuelle et les réseaux affinitaires qui se nouent entre les journalistes et les experts, qui expliquent, pour partie, la défection des téléspectateurs.
En définitive, dans l’urgence, la capacité des intervenants à meubler, importe plus que leur expertise ! Tous supputaient à propos de la désignation d’une personnalité nationale pour gérer la transition et personne en définitive n’a vu « apparaitre » le visage de Bensalah à la tête de l’Etat !
Qui sont-ils ces « sachants » ?
Dans notre pays, cela concerne quelques professeurs d’université ou du moins une petite minorité d’entre eux, en quête de «starisation».
Et aussi quelques hommes politiques et ces derniers temps, des syndicalistes du secteur de l’éducation à vous en donner le tournis ! Ces gens là veulent à tout prix passer à la télé, parler à la radio et se faire appeler «khabir», «moukhtass fi echououne kada oua kada» ou «bahit acadimi», c’est-à-dire expert, en tout et en rien, en somme.
Ou appellation suprême « Douktour » !
Des experts de salon, disons-le sans ambages, loin de la réalité et qui se font passer pour des stratèges aux lieux et places des compétences avérées, celles qui ont côtoyé le monde extérieur et acquis ainsi, de solides connaissances et des expériences potentielles bénéfiques. Défenseurs de portes ouvertes, adeptes de la langue de bois, ces aspirants-experts-économistes-politologues, en herbe, ne manquent pas d’air, si l’on en juge par leur niveau d’audace. Alors qu’ils n’ont pas vocation à le faire, ils n’hésitent jamais à donner leur avis, franco de port, face à la caméra, ou pour peu qu’on leur tende un micro. Généralement, ils manquent d’informations les plus élémentaires et les plus utiles à l’élaboration d’une vision claire des sujets qu’ils abordent. Ils ne disposent d’aucun élément pour en faire l’évaluation.
Qu’à cela ne tienne, nos experts traitent tous les sujets, de manière désinvolte, avec cette facilité déconcertante qui sied aux ingénus !
Il arrive souvent à ces experts de jouer de leur « expertise » pour surmonter leur frustration, régler des comptes et aussi et surtout faire passer leur opinion politique !
Parmi eux, il y a également ceux qui développent un commentaire teinté de chauvinisme étroit et se disent nationalistes ; d’autres, estampillés idéologiquement, n’hésitent pas à défendre des thèses portées par des islamistes notamment, quand il s’agit d’évoquer le sujet de la condition féminine.
Tel que distillé, leur avis et c’est là que réside le danger, peut être perçu comme le sentiment prédominant dans notre pays voire même, comme la position officielle.
A ce sujet, gardons toujours à l’esprit, que ces gens là, heureusement minoritaires, interviennent souvent en direct sur les ondes radios et les canaux de télévisions étrangères, et l’impact de ce qu’ils avancent, comme analyses, affirmations, fake news, ou éléments de langage redondants, se paye cash. D’ailleurs beaucoup de chaînes satellitaires s’arrachent ces experts de pacotille, dans l’espoir de faire du «buzz», au détriment de l’Algérie. Au diable donc, la vérité ou la fiabilité des faits ou des chiffres avancés, ce qui importe pour ces médias, c’est leur intérêt et celui de leurs sponsors.
La nature a horreur du vide
Ces experts n’occupent-ils pas le vide laissé en la matière, par ceux qui sont sensés prendre en charge la communication, quelle soit officielle ou qu’elle participe de l’avis intellectuel et/ou scientifique ? C’est aussi une bonne question.
Ces gens-là cherchent en fait à se distinguer par une posture différente, mais néanmoins «intéressée», de l’ensemble des professeurs, pour évoquer cette catégorie de personnes, beaucoup plus préoccupés par le suivi de leurs chaires et l’avenir de leurs étudiants. Ces derniers d’ailleurs ne se sont pas trompés pour dire, avec beaucoup de retenue, que ces « professeurs-experts » gagneraient à se limiter à enseigner, plus ou moins correctement, le module pour lequel ils sont payés.
Car, ce que l’on a retenu de leurs interventions passées, outre la langue de bois, c’est l’indigence du discours développé, tenant de la discussion de bureau ou du café de commerce, entre potes et collègues, où les mots fusent comme une logorrhée.
Des éléments de langage, éculés, redondants, galvaudés, qui ne font pas avancer le «schmilblick», en quelque sorte !
Quels sont leurs objectifs ?
Tout d’abord pourquoi persistent-ils alors à faire des interventions très minimalistes, comme celles que font les personnes à court d’idées ?
Pour ensuite, se confondre en conjectures sur des thèmes divers, sans éléments en main, pour en faire l’évaluation ?
Ou, plus grave encore parler de choix stratégiques et sécuritaires, indûment ?
C’est pour sortir de leur anonymat, apparaitre à la télévision, épater leur famille et accessoirement se manifester auprès «de qui de droit», sait-on jamais, en cette période précisément !
Et la qualité de leur expertise se retrouve donc, clairement mise en cause !
Rappelons que certains syndicalistes ont pu ainsi, à force d’apparaitre à la télévision et revendiquer tout et n’importe quoi, se faire un nom et en définitive « se faire élire » à l’APN.
L’intervention de ces experts se fait-elle à titre onéreux ?
Perçoivent-ils des jetons ? Sont-ils mandatés pour intervenir en cette qualité ? Et par qui éventuellement ? Sont-ils connus par leurs publications ou des livres qu’ils auraient écrits et qui les conforteraient dans ce statut d’expert s? Engagent-ils directement ou indirectement l’université dont ils dépendent, ou les formations politiques dont ils relèvent ou les institutions publiques où ils émargent ?
Les experts à l’exception des consultants agréés viennent en général dispenser leur savoir gracieusement. Certains ne sont pas désintéressés pour autant s’ils venaient à faire la promotion de leur dernier livre. Ce qui arrive rarement chez nous !
Aux avocats, médecins et autres professions libérales, le label « vu à la télé » permet de rabattre des clients. Aux autres, l’exposition de leur personne peut booster leur carrière.
L’autre motivation, au contraire, est nombriliste selon les spécialistes qui précisent que « se faire voir à la télévision est un plaisir narcissique dont il ne faut pas avoir honte à condition d’en être conscient pour ne pas s’égarer » !
Pour en finir avec ce sujet, citant ce réalisateur de télévision qui, pour justifier la présence d’un politologue souvent invité sur les plateaux-télé a dit de lui qu’outre ses connaissances avérées, il a aussi une qualité rare : « il se tait quand il n’a rien à dire » !
Et aussi cette blague qui court sur les experts et autres stratèges catholiques : Ce sont des gens qui en connaissent énormément sur très peu de choses, et continuent à apprendre de plus en plus, et de moins en moins de choses.
Les avocats sont des gens qui en savent très peu sur beaucoup de choses, et continuent à apprendre de moins en moins sur de plus en plus de choses jusqu’au moment où ils savent pratiquement rien sur à peu prés tout.
Les juges sont des gens qui, au départ, savent à peu prés tout au presque sur toutes les choses, mais en raison de leur promiscuité avec les avocats et les experts, ils finissent par ne plus rien savoir sur rien !
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M. Zeggai
Encore une fois, les incompréhensibles choix de Cavalli, le comportement inexplicable de certains joueurs et l’insuffisance flagrante de gestion des dirigeants ont été préjudiciables au MCO. Avant cinq journées de la clôture du championnat, le Mouloudia d’Oran occupe la 11e place au classement avec 28 points, distançant de deux unités seulement le troisième potentiel relégable, le MOB. La situation risque de se compliquer davantage lors des prochaines journées avec deux déplacements consécutifs chez la JSK et le DRBT. Après la victoire acquise face à l’OM, les Oranais du Mouloudia ont donné l’impression d’avoir digéré l’amère élimination en coupe d’Algérie face au CSC au stade Zabana, mais les « Rouge et Blanc » sont retombés dans leurs travers. En effet, la déception des supporters mouloudéens a atteint son paroxysme à l’issue de l’échec concédé avant-hier devant le MCA, un échec qui hypothèque les chances de maintien du MCO. Pourtant, au vu de la physionomie de la partie, il y avait de la place pour une victoire qui aurait permis au Mouloudia de s’extirper de la zone rouge. Cette fois encore, le MCO est passé à côté de la plaque face à un team du MCA, pourtant décimé par une cascade d’absences et abandonné par son public. La raison est simple : en optant pour une prudence excessive avec six défenseurs et un récupérateur, Benamara, le MCO a fini par se brûler les doigts. Cavalli a choisi de fermer le jeu sans prendre de risques offensifs. Comment peut-on oser adopter une telle stratégie tactique devant une équipe où manquaient à l’appel les Souibaa, Benaldjia, Bendebka, trois éléments de base dans le compartiment offensif du Doyen, sans parler des Hachoud et Azzi ? Par ce choix, Cavalli a tout simplement donné les moyens au MCA d’y croire. Certes, Nadji a raté un penalty (29′) qui aurait pu changer le cours du jeu, mais cela n’explique pas tout.De son côté, Mekhazni a su gérer son match en tenant compte des données réelles et a senti le coup. Le coach, en incorporant Nekkach à la place d’un arrière droit, a réussi à se donner des solutions offensives avec trois attaquants Nekkach, Tebbi et Frioui. Il a fallu une erreur de marquage de Sebbah et une autre de jugement de Vivien qui, par son placement, a éliminé le hors-jeu, pour que Frioui libère les siens à un moment crucial du match (84′). « C’est une grande déception de perdre un match d’une telle façon. Cette défaite a certes compliqué notre situation, mais je tiens à dire que le MCO ne rétrogradera pas », dira Cavalli en fin de partie pour s’accorder encore un autre sursis. Le plus surprenant aura été ces deux changements à cinq minutes de la fin de Guertil (85′) et Berrezoug (88′).
Que peuvent-ils donner de plus ces deux jeunes en quelques minutes et intégrés dans des conditions difficiles au moment où le MCO était mené au score ? En somme, tout est à revoir au sein de ce Mouloudia d’Oran, version Cavalli – Baba. Il s’agit d’un problème de gestion et nous ne le répèterons jamais assez. Au fait, où sont passés les « conseillers du club » ? Où en est-on à propos du protocole d’accord signé par le club avec Hyproc en vue de reprendre le MCO ? Où sont passées les promesses des bilans ? Les réponses à ces questions s’avèrent comme les solutions pour sauver le MCO, car les autorités locales affirment avoir fait tout leur possible pour aider le club à relever le défi. Le danger est réel et la responsabilité de l’entraineur, du président et des joueurs est entièrement engagée. Avec le calendrier restant qui est défavorable à l’OM, le MOB et un degré moindre à l’ASAM, le MCO pourrait s’en sortir à condition de prendre conscience des fâcheuses conséquences d’une relégation.The post MC Oran: Le spectre de la relégation en épouvantail appeared first on .
C'est à travers un communiqué que le cabinet de Monsieur Komi KOUTCHE, ancien ministre d'Etat, informe que l'audience d'examen de la demande de son extradition formulée par le gouvernement béninois sera ouverte ce jeudi 11 avril 2019 à Madrid en Espagne. " Dans l'espérance que le droit soit dit, le cabinet renouvelle ses sentiments distingués à toutes et à tous", précise le communiqué.
L'ancien ministre de l'économie et des finances de Boni Yayi est poursuivi pour malversations financières au Fonds national de la microfinance au moment où il était directeur général de l'institution.
Un mandat d'arrêt international avait été lancé contre lui. Arrêté à Madrid, il a été mis en examen. Le dossier de son extradition sera donc examiné dans le fond ce jeudi.
G.A.
Ghania Oukazi
Le chef de l’Etat fait face à une déferlante contestataire haineuse dont l’objectif premier est de le faire partir et d’obliger l’état-major de l’ANP à sortir du cadre constitutionnel.«En tant que chef de l’Etat, je m’adresse aujourd’hui à l’ensemble des Algériennes et des Algériens ( ), pour leur affirmer qu’il s’agit là d’une mission constitutionnelle qui ne peut être que ponctuelle ( ),» expliquait mardi soir Abdelkader Bensalah, dans un discours à la Nation. Il a précisé que « le tournant que va traverser notre pays débutera par une phase décisive qui consistera à remettre, constitutionnellement, les pouvoirs au président de la République, démocratiquement élu, dans un délai qui ne saurait dépasser les quatre-vingt-dix jours, à compter de la date de mon entrée en fonction, en tant que Chef de l’Etat. » Et « il est clair que le Chef de l’Etat désigné ne peut être candidat à la présidence de la République,» a-t-il dit encore.
Le vice-ministre de la Défense, chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah a conforté, hier, ces propos à partir de la 2ème Région militaire, en affirmant que « la conduite de la période de transition nécessite un ensemble de mécanismes dont la mise en œuvre doit s’effectuer, conformément, à la Constitution qui stipule que le président du Conseil de la Nation que choisit le Parlement avec ses deux chambres, après le constat de la vacance, assume la charge de Chef de l’Etat pour une durée de trois mois, avec des prérogatives limitées, jusqu’à l’élection du nouveau président de la République.» Les deux responsables tiennent ainsi le même discours. Gaïd Salah veut rassurer davantage la rue en soutenant que : « je voudrais confirmer, dans ce contexte, que la période de transition destinée à la préparation des élections présidentielles, se fera avec l’accompagnement de l’Armée Nationale Populaire, qui veillera au suivi de cette phase, au regard de la confiance réciproque entre le peuple et son armée, dans un climat de sérénité et dans le strict respect des règles de transparence et d’intégrité et des lois de la République.» Il est clair que Bensalah en tant que chef d’Etat depuis mardi dernier a été instruit pour ne pas lâcher prise.L’armée accuse
Il fera un clin d’œil à Bouteflika en indiquant que « les valeurs de gratitude qui animent les enfants de notre peuple, nous commandent d’exprimer nos vifs remerciements et notre reconnaissance à ceux qui ont eu le mérite d’avoir déployé toutes leurs énergies pour permettre aux Algériens de se réconcilier entre eux, de vivre ensemble en paix et d’avoir contribué à bâtir un pays moderne, fort et respecté dans le concert des nations.» Et rendra un vibrant hommage «aux forces de notre Armée Nationale Populaire qui n’ont jamais failli à l’accomplissement, combien fondamental, de leur mission constitutionnelle et à la sagesse de son Commandement qui a opté pour le respect de la Constitution en tant qu’unique référence afin de permettre à notre peuple de réaliser ses aspirations et surmonter la crise actuelle.»
Bensalah a tenté par son discours à la Nation de calmer les esprits en ébullition en mettant en avant le peuple et son « unité, cohésion, patriotisme, horizon démocratique nouveau, valeurs énoncées dans la proclamation de la glorieuse Révolution de Novembre, aspirations au changement, réformes et participation effective dans la prise des décisions afférentes à son avenir.» Mais « la formule » est loin de convaincre un « hirak » qui marche depuis près de deux mois, à contre courant de ce tout se qui se considère quelque peu légal et légaliste. Hier, la Grande Poste grouillait de monde et réclamait toujours son départ, celui de plusieurs B et de « tout le système (trouhou gaa).» Des revendications que l’armée ne pourra satisfaire que si elle sort du cadre constitutionnel. Ceux qui élaborent les slogans veulent certainement qu’elle le fasse. Ils ne baissent pas les bras et pensent faire partir Bensalah même par des moyens moins sereins. Certains d’entre eux veulent le faire au plus tard « dans quatre ou cinq jours. » Ils comptent sur la marche de demain, vendredi, qu’ils qualifient de « référendum » pour agir. L’Algérie s’emballe, les « preuves » du complot font rage, l’argent coule à flots, les compromissions et les alliances internes et externes sont effrayantes, des associations, des personnalités, les habitués des officines d’ici et d’ailleurs travaillent d’arrache-pied pour convaincre de « la bonne cause » du hirak Et ce, même par l’instauration d’un bras de fer entre lui et l’armée. Gaïd apparente ce tableau à « l’apparition de tentatives de la part de certaines parties étrangères, partant de leurs antécédents historiques avec notre pays, poussant certains individus au devant de la scène actuelle en les imposant comme représentants du peuple en vue de conduire la phase de transition, afin de mettre en exécution leurs desseins, visant à déstabiliser le pays et semer la discorde entre les enfants du peuple, à travers des slogans irréalisables visant à mener le pays vers un vide constitutionnel et détruire les institutions de l’Etat, voire provoquer une déclaration de l’état d’exception( ). » Le chef d’état-major de l’ANP accuse clairement la France même s’il ne la cite pas nommément.Gaïd Salah avertit
Par de tels propos, il ferme la porte -pour l’instant- aux demandes « irréalisables » des marcheurs et brandit la Constitution comme « unique référence. » La nouvelle feuille de route est expliquée par le chef de l’Etat à travers « un ensemble de mécanismes » à mettre en place. « C’est en concertation avec la classe politique et civile citoyenne que je me propose, en priorité et en urgence, de créer une institution nationale collégiale, souveraine dans ses décisions, à laquelle sera dévolue la mission de réunir les conditions nécessaires de préparation et d’organisation d’élections nationales honnêtes et transparentes.
Le gouvernement et les services administratifs concernés seront chargés de la soutenir et de l’accompagner dans l’accomplissement de ses missions en toute liberté,» a dit Bensalah, tout en promettant que « l’accomplissement de cette mission devra prendre en charge la mise en application des dispositions des articles 7 et 8 de la Constitution , ce à quoi nous sommes tenus de concourir, citoyens, classe politique et institutions de l’Etat, afin de réunir les conditions, toutes les conditions, d’un scrutin présidentiel transparent et régulier, dont nous serons tous les garants, un scrutin qui permettra à notre peuple d’exercer son choix libre et souverain.» Autre mécanisme, « je veillerai, certes, à ce que le cadre juridique y afférent soit élaboré et mis en forme dans le meilleur délai, mais je demanderai à notre classe politique et citoyenne de faire preuve d’innovation, de participation et de confiance pour construire ensemble ce nouvel édifice juridique qui ouvrira la voie à la mise en place d’un tout nouveau système politique répondant aux aspirations de notre peuple. » Gaïd Salah dit plus en avertissant que « il appartient à tout un chacun de comprendre et assimiler tous les aspects et les contours de la crise, durant la période à venir, notamment dans son volet socio-économique, qui s’aggravera davantage si les positions obstinées et les revendications irréalisables persistent, ce qui se reflète négativement sur les postes de travail et le pouvoir d’achat du citoyen, notamment au regard d’une situation régionale et internationale tendue et instable. » Il demande à la rue de « faire preuve de patience, de conscience et de lucidité afin de réaliser les revendications populaires, guider le pays vers la paix et jeter les bases d’un Etat de droit et d’institutions.» Sa promesse phare à lui, « ( ) la justice entamera des poursuites judiciaires contre toute la bande impliquée dans les affaires de détournement des fonds publics et d’abus de pouvoir pour s’enrichir illégalement. Il rassure « l’opinion publique que la question s’étendra à tous les dossiers précédents, comme l’affaire d’El Khalifa, de Sonatrach et du Boucher’ et autres dossiers relatifs à la corruption qui ont occasionné des pertes considérables au Trésor public.»The post Article 102, Bensalah et les contestations populaires appeared first on .
M. B.
Pour le compte de la mise à jour de la 22e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, l’USM Bel-Abbès s’est contentée d’un point à domicile, hier, face au NA Hussein Dey (0-0). Un résultat qui ne fait pas les affaires des gars de la Mekerra, qui ont raté là une belle opportunité pour préserver leurs chances de survie parmi l’élite. Avec 20 points et une dernière place au classement, l’USMBA a pratiquement hypothéqué toutes ses chances de maintien. Avant-hier, le MC Alger s’est imposé devant le MC Oran sur le score de 1 à 0, pour le compte de la mise à jour de la 22e journée, également. L’unique but de la rencontre a été inscrit par Frioui (84′) pour le MCA. A l’issue de ce match, le club algérois se hisse, provisoirement, à la 4e place avec un total de 38 points et un match en moins, à disputer face au CSC, alors que le MCO dont le maintien est désormais le principal objectif reste scotché à la 10e place avec 28 points. A noter qu’hier l’Entreprise nationale Sonatrach a nommé Omar Ghrib au poste de directeur général du MCA, suite à la démission de Bachi Zoubir, qui a, lui-même, succédé à Kamel Kaci-Saïd. Très aimé des supporters, mais loin de faire l’unanimité chez les autorités locales et sportives, Omar Ghrib fait son grand retour à la tête du club algérois ; un poste qu’il avait occupé, à deux reprises, dans le passé, soit en 2010 et en 2016. Enfin, le DRB Tadjenanet et le CR Belouizdad ont fait match nul (0-0) pour le compte de la mise à jour de la 19e journée. Le DRBT a raté l’occasion de confirmer son redressement et sa victoire décrochée à la maison face à la JSK et faire un pas supplémentaire en vue du maintien, alors que le Chabab, qui reste sur une série de 12 matchs sans défaite, reste tout de même scotché à la 12e place avec 27 points et compte un match en moins.The post Ligue 1 – Mise à jour: L’USMBA droit vers le purgatoire, Omar Ghrib de retour au MCA appeared first on .
Il y a un an de cela l’Algérie a perdu 257 enfants suite à un tragique crash d’avion prés de l’aéroport de Boufarik, Blida.
Un avion militaire de type Iliouchine Il-76 qui se dirigeait vers le sud-ouest du pays pour assurer le vol régulier Boufarik-Tindouf-Bechar s’est écrasé mercredi 11 avril 2018 à 07 h 50 dans la wilaya de Blida, près de l’aéroport de Boufarik. Un drame national classé comme étant le plus meurtrier de l’histoire d’Algérie.
M.A.Y
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Ali Sadji
La dernière journée de la compétition du play-off nous dévoilera à son issue le nom du champion d’Algérie saison 2018 / 2019, avec le très attendu choc entre l’ESAT et le CRBBA, les deux protagonistes qui se disputeront le titre. D’une part donc, l’actuel leader, le CRB Bordj Bou Arréridj et, d’autre part, son principal rival, l’ES Aïn Touta, qui peuvent se retrouver tous deux à égalité de points à la première place du classement en cas de victoire des locaux. Sachant que la rencontre se déroule en terre aurésienne, ce scénario est possible, et l’on sera obligé d’avoir recours au goal-average pour désigner le champion. Ceci étant, on soulignera que les poulains du coach bordji Noureddine Badis, ont réussi à dominer le champion, en l’occurrence le GS Pétroliers et de l’éliminer ainsi de la course. Aussi, ils ne voudront certes pas s’arrêter en si bon chemin et compteront poursuivre jusqu’au bout leur marche victorieuse. Ce que leur contesteront pour leur part les protégés du coach Hassani, qui visent également le titre de champion et, pourquoi pas, le doublé. En effet, il faut indiquer, à l’inverse de leur adversaire, qu’ils sont toujours en course dans la coupe d’Algérie dont ils sont justement les détenteurs depuis la saison écoulée. Ce sera bien entendu l’affiche de cet épilogue du championnat et, à l’image de l’enjeu, les débats ne pourront être que passionnants et indécis.Pour les places d’honneur, le GSP recevra l’IC Ouargla avec le désir de se racheter de la perte de son titre de champion, avec la place de dauphin comme compensation. Pour sa part, le CRB Baraki, décevant lors de la précédente journée à Annaba, visera le même objectif en accueillant la JSE Skikda. Quant au duel des promus entre la JS Saoura et l’OM Annaba, il s’agira pour eux de terminer cette première saison parmi l’élite sur une bonne note, eux qui ont déjà rempli leur contrat en assurant leur maintien.
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Un étudiant en année de soutenance de Licence s'est retrouvé pendu ce mercredi 10 avril 2019 dans sa résidence à Parakou.
Le jeune homme aurait reçu une somme de 400 000 FCFA auprès de ses parents pour sa scolarité. Ayant déposé une demande pour changer de statut afin d'obtenir la bourse, il aurait dilapidé les frais de formation à d'autres fins.
A quelques jours de la soutenance, on lui a notifié que sa demande de changement de statut n'avait pas abouti et qu'il devrait payer les frais de formation qui s'élèvent à 400 000 FCFA avant de soutenir.
Incapable de faire face à une telle situation, il aurait alors décidé de mettre fin à ses jours en laissant une lettre sur sa table.
F. A. A.
Dans un communiqué, l’Ordre des avocats d’Alger a critiqué les nouvelles méthodes adoptées par les autorités pour faire face aux manifestations pacifiques.
L’Ordre a rappelé que le » droit de manifester pacifiquement est consacré par la Constitution pour toutes les franges de la société « . Surpris ces nouvelles méthodes l’organisation a réaffirmé son engagement à défendre toutes les personnes poursuivies dans le cadre de ce mouvement populaire pacifique.
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Il y a quelques jours Bouteflika présentait sa démission quelques heures après le communiquer de Gaid Salah appelant à l’application de l’article 102. Depuis, beaucoup de gens pensent que c’est l’armée qui dirige le pays.
Gaïd Salah a déclaré en évoquant la désignation de Bensalah, dans le poste du Chef de l’Etat« La gestion de la période de transition nécessite des mécanismes qui seront mis en œuvre conformément à la Constitution », Il a ajouté, en guise d’assurance, que « la préparation des élections présidentielle se fera avec l’accompagnement de l’ANP qui veillera sur le déroulement de cette période dans le cadre de la confiance réciproque entre le peuple et son armée, dans le calme et dans le respect strict des règles de la transparence et des lois de la République ».
Donc l’ANP est pour le maintien au pouvoir des symboles du régime dont Bensalah, Bedoui et Belaiz désignés dans la rue par le nom des « 3 B ».
Pour tout résumé. Tombé dans le piège de la Constitution, le clan présidentiel a à son tour tendu un piège à Gaïd Salah. Le même article est en train d’être utilisé aujourd’hui pour imposer une transition que les « 3B » vont la contrôler.The post Gaid Salah piégé par l’article 102 ? appeared first on .