À chaque année, la journée du 22 mars est consacrée à l’élément naturel le plus vital à la vie sur Terre : l’eau. L’accès à des services d’eau potable et d’assainissement est essentiel pour les droits humains et la dignité, ainsi que la survie, des femmes et des hommes à travers le monde, en particulier les plus défavorisées. Ainsi, à l’occasion de la journée mondiale de l’eau, l’entreprise mondiale de vente directe QNET, s’engage comme chaque année à fournir de l’eau potable saine et pure à tous, grâce au HomePure Nova, qui est le système de filtration de l’eau certifié NSF.
Il convient de rappeler que cette journée mondiale a été formellement proposée en 1992, lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement où il a été recommandé qu’une journée internationale soit consacrée à l’Eau, pour sensibiliser la population mondiale au rôle essentiel que joue cette ressource et aux enjeux qui entourent « l’or bleu » en plus de rappeler à tous que l’eau potable est une richesse menacée qu’il faut préserver et protéger. Ainsi, les Nations Unies (ONU) ont désigné le 22 mars comme Journée internationale de l’eau en 1992 lors de la même conférence.
Dans cette optique, QNET marque son engament et son soutient continue à cette journée à travers le HomePure Nova, l’un des produits phares de l’entreprise qui se vent le mieux en Algérie et qui démontre l’engagement de la firme pour assurer une eau potable saine et savoureuse pour tous.
Très facile à assembler et monter chez soi, ce système de filtration d’eau à la pointe de la technologie, homologué par NSF International, vous donne accès à l’eau la plus qualitative possible. Le HomePure Nova est équipé d’une technologie de filtration en 9 étapes et la technologie de filtration35+ UltraTech qui anéantit 99% des bactéries et 99% des virus. C’est le produit idéal qui garantit de l’eau pure car il redonne à l’eau potable son état original, authentique et naturel.
A travers des produits novateurs et exclusifs générant une importante satisfaction et fidélité envers la marque, ainsi que des services et d’une assistance locaux sur le terrain, QNET s’est imposée comme une société de vente directe internationale fière d’un héritage asiatique.
Au-delà des opportunités commerciales et du gain financier qu’offre l’entreprise pour les gens, l’engagement de QNET envers ses responsabilités d’entreprise citoyenne est tenu à travers des initiatives mises en œuvre par la RYTHM Foundation, la branche de responsabilité sociale du QI Group. La mission « Raise Yourself To Help Mankind » (RYTHM) ce qui se traduit en français par « Aider les autres à réussir pour réussir soi-même », est le moteur de QNET, une philosophie qui a pour but de promouvoir le développement stratégique et durable des communautés dans le besoin par le biais d’investissements sociaux, de collectes de fonds et de subventions, dans trois domaines prioritaires: les enfants ayant des besoins spéciaux, le développement et le bien-être communautaire.
Il convient de mentionner que QNET a déjà fait du don du système de filtration d’eau HomePure aux communautés défavorisées en Afrique du Nord et au Moyen Orient. L’entreprise envisage également à faire ce genre d’initiatives en Algérie en offrant ces purificateurs d’eau aux organismes qui sont vraiment dans le besoin.
QNET accorde une grande importance au fait d’aider les communautés à avoir accès à l’eau pure et à vivre leur vie dans les meilleures conditions possibles.
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La télévision nationale brise t’elle enfin les chaînes de la tyrannie afin de reprendre sa liberté d’expression ?
Les téléspectateurs de l’ENTV ont témoigné ces derniers jours de quelque chose d’inhabituelle : la télévision nationale toujours connue comme étant le premier supporteur du régime a ouvert ses portes aux représentants de l’opposition qui ont été pour longtemps privés de cette opportunité, et qui au long des années précédentes ont trouvé refuge auprès du secteur privé pour exprimer leurs opinions et opposition.
Depuis le début de la marche populaire du 22 février, plusieurs manifestations et protestations ont été organisées par les journalistes du secteur public dans le but de revendiquer leur droit d’expression et le droit d’informer les lecteurs, auditeurs et téléspectateurs. L’entreprise nationale de la radio et la télévision nationale à même été » victime » de plusieurs démissions de la part des journalistes qui se voyait refuser leur droit d’informer et de s’exprimer. Citant: la rédactrice en chef de la radio chaîne 3, Meriem Abdou et la présentatrice du JT de Canal Algérie Nadia Madassi.
Toutes ces marches, protestations, démissions et revendications auront finalement abouti à quelques choses, les premières lueurs de la liberté d’expression refont surface après plusieurs années d’oppression.
M.A.Y
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Par N. Malik
L’abattage clandestin a pris des proportions inquiétantes, voire alarmantes. Un constat que tout le monde partage. Ils sont de plus en plus nombreux ces abattoirs clandestins qui échappent, faut-il le re connaître, au contrôle des services vétérinaires de la wilaya et de ceux de la DCP, entre autres.
Un problème que certains ont tendance à banaliser. Pour preuve, les propriétaires de ces abattoirs illégaux continuent de commercialiser leurs viandes au vu et au su de tout le monde. Il suffit, d’ailleurs, de faire une virée du côté des particuliers d’Akarma, à titre indicatif, pour se rendre compte de la gravité de la situation. De la viande bovine, notamment, qui n’est surtout pas estampillée, cédée à des prix dérisoires, 1 000 DA le kg, voire moins. Quant à la viande hachée, elle est vendue à des prix quatre fois moins chère que chez les bouchers de la ville. Idem pour la volaille. Des poulets égorgés et déplumés dans des conditions d’hygiène, le moins que l’on puisse dire, ahurissantes.
Et le hic dans cette histoire d’abattage clandestin, le citoyen continue d’acheter ou plutôt de consommer une viande dont l’origine est plus que douteuse. Et ce n’est certainement pas une simple opération de contrôle de routine suivie d’un PV de fermeture d’un mois, et même plus, qui va régler, à notre humble avis, ce problème de ces abattoirs clandestins qui poussent comme des champignons, selon les dires d’un cadre de la direction du commerce. Ce dernier qui reconnaît que la situation est vraiment préoccupante, estime, tout de même, que la solution à cette problématique existe toujours. Elle consiste, selon lui, à multiplier, d’une part les opérations de contrôle, et d’autre part à prendre des mesures plus fermes, en termes de sanctions, contre ces énergumènes qui ne se soucient guère, ni des conditions d’hygiène, ni des conséquences de leur activité illégale sur la santé du citoyen.
Celui-ci a lui aussi, certainement, sa part de responsabilité dans cette commercialisation de ces viandes d’origine douteuse. Faut-il qu’une catastrophe surgisse pour intervenir et mettre définitivement un terme à cette affaire d’abattage clandestin? La question demeure posée.
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Le Premier ministre, Noureddine Bedoui, continue d’élargir les consultations pour tenter de former un gouvernement de transition. Mais vu les nombreuses défections de personnalités, les difficultés s’annoncent très dures, étant donné que plus de douze jours après,aucun nom ne figure sur la liste.
Depuis le 11 mars, jour de sa désignation par le Président Bouteflika, le nouveau Premier ministre a promis de nommer un gouvernement de transition composé de technocrates et de jeunes. Une promesse qui semble
se « languir » dans le temps, vu que beaucoup de personnalités,dont l’opposition, ont refusé d’adhérer à la démarche du nouveau gouvernement.
Les spéculations vont bon train sur les noms de certaines personnes qui auraient été consultés pour joindre le nouvel exécutif. On a parlé de Saïd Saâdi, l’ancien patron du RCD qui a démenti l’information. Ensuite, il y avait un carnet de noms tels que Ferroukhi, ancien ministre de la pêche, l’avocat Bouchachi ou encore des jeunes issus du mouvement RAJ.
Ces derniers ont décliné l’offre de Bedoui avec la défection également de plusieurs personnalités tels Farouk Ksentini ancien président de la Commission des droits de l’Homme.
Il faut dire que selon une source concordante,près de 500 personnes auraient été consultées mais toutes n’ont pas répondu favorablement à la requête du Premier ministre. Mais il reste probablement dans le carnet de Bedoui, les partis politiques du sérail présidentiel tels que le FLN et le RND qui n’ont pas caché leurs intentions de composer avec le nouveau gouvernement.
Le FLN et le RND qui ont rejoint tardivement le mouvement de contestation populaire tenteront de laver l’affront sur leur ancienne prise de positions pour la continuité du mandat présidentiel. Rien n’est sûr pour l’heure alors que de nouvelles têtes plus jeunes pourraient être séduites par des postes ministériels. La difficulté qui s’ajoute, c’est celle du flou caractéristique du gouvernement actuel. Sauf le remplacement de Abdelkader Messahel par Ramtane Lamamra qui conduit actuellement le ministère des AE, les autres ministres sont réduits au silence et à un moindre doute de leur strict minimum d’activité institutionnelle.
Noureddine Bedoui les aurait instruit de garder leurs postes et de vaquer uniquement aux tâches administratives en attendant la prochaine formation de son gouvernement. La date butoir de l’expiration du 4e mandat du Président sortant, qui arrive à échéance le 28 avril prochain, alors que le nouveau gouvernement tarde à voir le jour au moment où la rue multiplie les pressions. Il y aura donc selon les observateurs une matière pour combler le vide institutionnel qui va annoncer une difficulté supplémentaire pour une crise politique sans précédents.
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« Oui pour le départ de Sidi Said. Oui pour le départ de toutes les fédérations illégitimes qui n’ont pas de bases. C’est la cinquième marche consécutif, c’est une marche populaire, 42 millions vous demandent de partir, partez, vous devez partir, vous et votre gang. »
« Il est temps de purifier le pays de la corruption et de tous les corrompu spécialement ceux de l’UGTA. »
« Notre demande et d’avoir le droit de choisir nos représentants. »
Ces propos qui ont été repêché par le micro de la chaîne Algérienne El Bilad sont ceux des travailleurs des branches de l’UGTA qui sont sortis protester devant le siège de l’union.
Les travailleurs renient le syndicaliste algérien et secrétaire générale de L’UGTA, et veulent avoir la légitimité de choisir leurs représentants. Sidi Said, comprendra-t-il le message ?
M.A.Y
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Ecrit par Ali Chabana
Un débat en continu des manifestants, commentant l’actualité, d’une Algérie debout. L’information circule et les réactions avec. Les marcheurs racontent leur participation au mouvement populaire, des jeunes de moins de vingt ans éblouis par l’ampleur de la foule compacte d’un vendredi comme les autres, où, pour une première, des familles avec femmes et enfants prennent part à des manifestations d’une telle envergure.
Conscients et responsables, des milliers de citoyens veulent prouver leur adhésion au processus démocratique, leur engagement et en même temps pour se démarquer de la rumeur alarmiste. Dès le déclenchement de l’action et après un moment d’hésitation au départ, les gens de toutes catégories socioprofessionnelles se sont mis au service d’un rêve, d’un projet de société, certes encore balbutiant, mais une idée généreuse, portée par des millions de bras, dans une rue en mouvement, prenant la forme d’une gigantesque tribune à l’échelle d’un pays, appelant au changement, à la sortie d’une impasse, contre l’immobilisme sclérosant. Dans les cafés, sur les places publiques, les citoyens s’offrent un moment de réflexion, d’analyse, d’une lucidité de la gravité de la situation, d’une Algérie à la croisée des chemins.
L’Algérie n’est pas n’importe quel autre pays, l’Algérie est la richesse de sa population fait envier le monde entier. A l’unisson, la sève vitale de la nation, sa jeunesse, veut prouver sa maturité et met en garde ceux qui osent la manipuler ou la récupérer. Depuis quelques semaines les contestataires d’un ordre établi, bien au fait de l’importance de la phase cruciale que traverse le pays, que l’histoire retiendra, la rue, au sens noble du terme, met tous devant leurs responsabilités. Le dialogue et la concertation ne deviennent utiles que lorsque tous les acteurs de la scène politique algérienne soient d’accord pour une sortie de crise honorable et bénéfique, une rupture avec des pratiques jusque-là préjudiciables à l’ensemble de la collectivité nationale, un passage sans dommages.
Le pays doit sortir de l’inaction. Il recèle beaucoup d’atouts pour devenir un modèle de transition démocratique pacifique, vers un mode de gouvernance exemplaire. Des universitaires et cadres le pensent et l’approuvent. Plus que cela, les acteurs de ce mouvement populaire affirment ne pas être des agitateurs à la mauvaise réputation de casseurs. Un nouveau choix de société s’impose de lui-même, l’histoire ne fait pas de la marche arrière, le monde avance et nous avec. Voilà en quelque sorte les premiers sentiments et impressions retenus, en discussion avec certains participants aux marches citoyennes, qui, pour une fois, viennent nous rappeler nos devoirs pour une Algérie pérenne.
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Ecrit par Ghania Oukazi
La réunion que le 1er ministre a tenue jeudi dernier avec les ministres de Ouyahia était juste pour leur demander de ne pas quitter leurs postes respectifs et de continuer à «gérer les affaires courantes». C’est jeudi dernier que Nouredine Bedoui a convoqué les ministres au palais du gouvernement pour leur apprendre qu’ils ne sont toujours pas remplacés par d’autres nouveaux.
Le jeudi 14 mars, le 1er ministre avait affirmé lors de la conférence de presse qu’il avait animée au CIC conjointement avec son vice-premier ministre que «le nouveau gouvernement sera connu au début ou au plus tard à la fin de la semaine prochaine». Il avait aussi noté qu’ «il sera un gouvernement de technocrates ouvert à toutes les tendances de la société». La semaine s’est écoulée sans que rien dans ce sens n’émerge. Et c’est probablement pour cela que Bedoui a tenu à rencontrer les ministres en poste pour leur demander de continuer leur travail jusqu’à nouvel ordre.
«R.A.S.,» nous a affirmé un haut responsable à la fin de la réunion du gouvernement jeudi dernier. «Il faut continuer à gérer, chacun son secteur jusqu’à que », nous a-t-il encore dit. Il faut croire qu’en ne terminant pas sa phrase, le haut responsable a voulu laisser le doute planer quant à un éventuel changement au niveau du palais du Dr Saâdane. «Les ministres sont appelés à une réunion mais sans ordre du jour précis, ils ne savent pas ce que leur dira le 1er ministre,» nous avaient fait savoir nos sources mercredi dernier, la veille de la réunion.
Nouredine Bedoui n’a, à ce jour, pu constituer le gouvernement qui lui a été demandé par la présidence de la République. «Les choses sont bien plus compliquées qu’on ne le pense,» disent nos sources du palais du gouvernement. Les quelques contacts que le 1er ministre de la transition a pris ces derniers jours n’ont pas abouti. «Personne ne veut s’impliquer aux côtés des responsables actuels de peur d’être rejeté par la rue, tout le monde pense à se placer dans l’après Bouteflika, personne ne veut gérer juste une transition de surcroît bien courte,» indiquent de hauts fonctionnaires à la présidence de la République.
En attendant l’après Bouteflika
«Il est clair que chacun veut tirer des dividendes de la situation actuelle même au prix d’une mise en déroute totale du pays», pensent-ils. C’est aussi, selon eux, «une manière de pousser le pouvoir dans ses derniers retranchements, il faut croire que la seule revendication de la rue qui est mise au dessus de toutes les autres est celle du départ immédiat et sans condition du président de la République sans pour autant lui trouver une alternative claire».
Un départ de la sorte, estiment-ils, «comporte des risques évidents». Ils expliquent qu’ «il est vrai que les 7 décisions avancées par Bouteflika prendront trop de temps pour qu’elles soient concrétisées, et s’il part le 28 avril prochain, date de la fin de son mandat, il est peu probable que le président qui va être élu le sera démocratiquement puisque les élections se tiendront dans le cadre des mêmes lois, des mêmes règles et mécanismes et des mêmes institutions». La nomination d’une commission collégiale composée de personnalités «consensuelles» ne plaît pas non plus. «Elle est dangereuse parce qu’elle risque de déterrer ce qui est enfoui dans les entrailles de notre société, son tribalisme et son clientélisme qui ne diffèrent pas de ceux employés par les cercles du pouvoir depuis l’indépendance à ce jour», affirment-ils.
Ils avancent, cependant, que «la solution qui serait la moins mauvaise pour le pays, est que Bouteflika reste quelques mois mais avec un agenda bien réduit dans le temps et dans les ambitions, il faut qu’il fixe des dates claires à tout ce qui devra être entrepris pour passer la main». D’ailleurs, pour eux, « d’ici au 28 avril prochain, le président peut prendre des décisions d’amendement des lois en vigueur pour que la conférence nationale qu’il a proposée puisse se tenir dans des conditions démocratiques, ainsi, elle aura toute latitude d’assurer des élections présidentielles dans des délais les plus courts possibles et dans des conditions acceptables pour la grande majorité du peuple ».
A leurs yeux, «la première garantie du début de la fin du pouvoir en place, l’engagement de Bouteflika à ne pas se présenter et son départ dès l’élection d’un nouveau président de la République». Le reste, ajoutent-ils «tombera comme un jeu de cartes, ses collaborateurs les plus proches, ses clans, ses soutiens qui d’ailleurs ont lâché prise avant que le bateau ne coule ( ).»
L’Algérie prise en otage
Entre-temps, la rue semble s’amuser à braver la pluie et le beau temps pour s’extérioriser tout en restant ferme, comme noté, sur «un départ immédiat de Bouteflika». L’Algérie se trouve otage d’une véritable cacophonie, d’avis et propositions les uns plus contradictoires et étonnants que les autres, des voix qui appellent d’anciens responsables à la rescousse oubliant que les années du clan Betchine (pour ne citer que lui) ont fait très mal au pays et à ses institutions, ou des hommes de loi qui se sont de tout temps tu devant les multiples contournements de la Constitution, d’autres qui ont siégé au Parlement alors qu’ils l’ont décrié parce qu’élu par la fraude, et autres, de retournements de veste qui froissent la dignité, de réseaux sociaux qui s’enflamment, des fake news angoissants et un pouvoir qui campe sur ses positions. Le tout se déroule sans qu’aucune partie n’ait pu convaincre par ses choix ou ne sache comment les choses vont évoluer les jours à venir. Vendredi dernier, les rues algériennes ont encore vibré sous le poids et les voix des marcheurs.
Blida n’a peut-être pas marché mais les abords de ses rues, notamment celles dans les alentours du stade Mustapha Tchaker, étaient bondés de monde. Connue pour être une ville garnison de part les nombreuses casernes qu’elle abrite, Blida s’est colorée vendredi dernier de bleu et de vert. L’entrée Est de la ville était encerclée par les fourgons de la gendarmerie nationale et tout un arsenal antiémeute. Le centre et les alentours du stade étaient bleus de policiers. Un nombre effarant des brigades d’intervention de la Sûreté nationale s’était positionné, matraques et boucliers en mains, casques sur les têtes, camions antiémeutes tout au long des rues. La foule n’a pas manqué au décor et a occupé les trottoirs sous une pluie battante et un froid glacial soufflant des hauts enneigés de Chréa. Malgré l’appel des réseaux sociaux au boycott du match Algérie-Gambie, de nombreux supporters de l’équipe nationale ont occupé les tribunes du stade mais n’ont pas apprécié le nul (1-1).
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Ecrit par Fella Hamici
La spécialiste en droit constitutionnel, Fatiha Benabbou, qui s’est exprimée hier au Forum d’El Moudjahid, a estimé que si Abdelaziz Bouteflika décidait de rester au pouvoir après la fin de sa mandature, le 28 avril, «l’Algérie risquerait de plonger dans une crise institutionnelle». En effet, une crise institutionnelle pourrait s’ajouter à celle politique que connaît l’Algérie depuis le 22 février dernier.
Benabbou a expliqué donc, que «le mandat de Bouteflika s’achève officiellement le 28 avril, mais le report de l’élection présidentielle annoncé par lui-même le 11 mars, implique la prolongation de son propre mandat. Ce qui est aux yeux de la loi illégal», a-t-elle relevé. «Le 28 avril, nous allons nous retrouver devant une crise institutionnelle très grave», a-t-elle affirmé. Benabbou a estimé que par ces décisions, le pouvoir a voulu fabriquer une crise constitutionnelle, afin de lui permettre de reporter les présidentielles du 18 avril. «Après le 28 avril, il y aura un cadeau empoisonné pour les Algériens. Il y aura un séisme dans l’organisme constitutionnel», a averti Benabbou.
La constitutionnaliste a insisté : «nous n’avons pas une loi constitutionnelle qui peut garantir cette prolongation du mandat. La continuité du principe de l’exécutif n’existe pas dans notre constitution», a-t-elle assuré. La conférencière a, par la suite, indiqué qu’il existe bel et bien des solutions légitimes à cette crise politique, qui permettront selon elle, d’éviter une crise institutionnelle. Pour éviter la rupture avec la légalité, Benabbou a proposé notamment, d’actionner la loi 102 de la constitutionnelle. «Dans son 3e volet, la loi 102 de la constitution stipule que dans le cas d’une démission volontaire du président de la République ou de décès, le conseil constitutionnel se réunit pour envoyer sa constatation au président de l’Assemblée de la nation, qui prendra de facto l’intérim», a-t-elle relevé. Avant de préciser : «le président du Sénat aura des prérogatives très limitées dans le temps. Il ne peut pas rester plus de trois mois comme intérim. Il a pour mission de poursuivre le processus électoral au bout de 90 jours, ce qui permettra à l’Algérie le retour à la légalité», a-t-elle souligné. «Le peuple doit, selon elle, s’exprimer dans la démocratie la plus civilisée, par le biais d’un processus démocratique. C’est à l’urne de trancher».
Répondant à ceux qui appellent à un changement radical du système, la constitutionnaliste a indiqué que «les choses doivent se faire de manière graduelle pour ne pas se retrouver devant un vide institutionnel, avec une constitution vidée de sa substance». Agir vite !
L’économiste Salim Lalmas a, de sa part, souligné l’urgence d’organiser des présidentielles dans les temps légaux, vue la fragilité de l’économie du pays. «Nous devons passer à la légitimité rapidement. Les propositions du pouvoir sont rejetées par le peuple. Nous devons agir très vite», a-t-il martelé. Il a proposé d’actionner la loi 102. Lalmas a suggéré que «Bouteflika désigne une personnalité pouvant faire le consensus, dans le cadre du tiers présidentiel dans le sénat. Cette dernière sera élue président du sénat, après la démission de Bensalah. Et c’est cette même personnalité qui devra gérer la transition et organiser des élections présidentielles dans un délais de 90 jours comme le stipule la constitution». Une proposition qui pourrait gagner la confiance du peuple, selon Lalmas. «Il s’agit là d’une solution constitutionnelle et légale», a-t-il relevé.
L’économiste a relevé notamment, l’urgence de sauver les institutions de l’Etat et les richesses du peuple de la dilapidation. «Le peuple a dit non à cette situation et à cette gestion du pays. Le président de la République n’est plus opérationnel, donc nous n’avons pas d’interlocuteur côté pouvoir. Le mouvement populaire est bien structuré et les sorties des vendredis sont des réponses au pouvoir, contrairement à ce qu’avancent certaines parties», a-t-il conclu.
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Ecrit par R. N.
Le président du Front de l’Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam, a réaffirmé hier à Bordj Bou Arreridj, que son parti «ne soutient pas le retour au point zéro et la suppression de toutes les institutions de l’Etat», considérant que l’assemblée constituante est un danger. «Le Front de l’Algérie nouvelle ne s’accorde pas avec les prêcheurs du retour au point zéro, de la suppression de toutes les institutions de l’Etat et de la rupture avec la proclamation de la révolution du 1er novembre et les réalisations faites par l’Algérie, et rejette toute rupture avec les composantes de l’identité nationale», a précisé le responsable politique, lors d’une rencontre avec les militants et cadres de son parti au siège du FAN.
Le président du FAN a invité les militants de son parti à «se préparer pour la prochaine phase qui sera marquée par des élections, dont celles présidentielles, et l’amendement de la Constitution, ainsi qu’à être présents avec force sur le terrain et accompagner le mouvement populaire». Il a ajouté que son parti ne soutient pas ceux qui prônent «la deuxième République» qui, -selon lui- «ne saisissent pas le sens et l’objectif de ce slogan». Il a estimé qu’une deuxième République vise à rompre avec la proclamation de la révolution du 1er novembre et la République algérienne démocratique et populaire. M. Benabdeslem a aussi fustigé ceux qui appellent à «une constituante, à l’exemple du front des Forces sociales et le parti des Travailleurs».
Pour ce responsable politique : «la solution la plus appropriée pour sortir de la crise constitutionnelle réside dans la démission du président avant le 28 avril prochain, et l’application de l’article 102 de la Constitution qui permet au président du Conseil de la Nation d’assumer, pour une période déterminée, la charge du chef de l’Etat».
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Depuis le 22 février dernier, les Algériens ont laissé peu à peu libre cours à leur créativité, une créativité qui s’aiguise chaque vendredi un peu plus.
Les manifestants font délivrer leurs revendications à travers des pancartes exprimées en plusieurs langues et inspirées de chansons cultes, de littérature, de sitcoms télé, de séries et de films ou même des anciens discours des dirigeants d’Etats. Des bouts de cartons tenus à la main ou collés sur un bâton en bois la plupart de temps recyclé d’un frottoir à ménage. Achevés sans dépenses ou avec le peu de dépenses possible, ses mots et ses dessins noir sur blanc, font reculer le pouvoir et dans l’état opposant font réjouir les internautes.
Après chaque marche, les réseaux sociaux sont inondés de ce taux de créativités, les «Œuvres d’art» se propagent en une araignée de partages. Ces bouts de cartons, et ces quelques feuilles blanches sont devenus les caractéristiques de chaque marche devenue dès son lendemain historique.
Ce vendredi, 22 Mars, ni les Algériens ni les pancartes n’ont reculé devant la pluie ruisselante, citant l’un des manifestants « Le peuple Algériens est waterproof. »
Quelques pancartes de la dernière marche ont été sélectionné pour vous.
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M.A.Y
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Cent quinze (115) personnes ont été tuées dans l’attaque d’un village peul du centre du Mali samedi par des chasseurs traditionnels « dogons » , selon un nouveau bilan des autorités locales.
« Le nouveau bilan est de 115 morts », a affirmé Cheick Harouna Sankaré, le maire de la localité proche de Ouenkoro, expliquant que les corps de personnes portées disparues avaient été retrouvés.
« Le bilan provisoire est de 115 morts », a également affirmé le préfet de Bankass, Boubacar Kané.
Auparavant, des sources sur place ont fait part de la mort d’une cinquantaine de personnes. Le motif du massacre serait un règlement de compte, indique-ton.
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«La conférence nationale organisée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ne traduit pas la volonté du peuple qui exige le départ du système actuel».
La secrétaire générale du parti des travailleurs, Louisa Hanoune, charge le système et assure : «la conférence nationale organisée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ne traduit pas la volonté du peuple qui exige le départ du système actuel». Animant une conférence de presse au siège de son parti, Hanoune n’a pas lésiné sur les mots pour dénoncer les stratagèmes du système actuel, et particulièrement l’organisation d’une conférence nationale regroupant société civile et partis politiques. «Cette conférence, a-t-elle expliqué, sera organisée par les walis faisant partie de ce système. Elle regroupera des personnalités militantes dans les partis de l’alliance, à l’instar du RND et du FLN, pour un seul mot d’ordre : «protéger le système actuel». Pour elle, «ce système ne quittera pas sa place avant de vider les caisses de l’Etat, et de dilapider ce qui reste des réserves de changes». Et ajoute : «ils restent sourds face aux revendications du peuple, qui manifeste depuis plus d’un mois à travers tout le territoire national, ce qui veut dire qu’ils veulent rester». Faisant part de la souffrance de certains pays africains, ressentie suite aux guerres civiles qui ont éclaté pendant les périodes de transition, Louisa Hanoune a estimé de très dangereuse cette étape pour notre pays. Et ajoute: «toutes ces guerres sont commanditées par des pays étrangers, voulant la destruction de ces derniers». En outre, la chef du PT a mis en avant la préparation d’un projet portant la création de nombre de commissions estudiantines populaires» activant à l’intérieur des établissements universitaires ainsi que dans les écoles supérieures. Elles auront pour objectifs d’orienter et d’aider ces jeunes tout au long de leurs parcours révolutionnaires, mais aussi de fixer leurs revendications. A cet effet, elle a appelé à la généralisation de ces commissions populaires dans d’autres secteurs, à l’instar de la Santé et de l’éducation. «Désormais, tout le monde est impliqué dans les affaires politiques du pays, même les corps sécuritaires», a-t-elle soutenu. S’exprimant sur la position des deux partis de la coalition et leur soutien au mouvement populaire, Hanoune a affirmé que la prise de cette position émane d’un intérêt personnel. «Leur position de suivre le mouvement populaire émane du même principe que l’annonce de leur soutien au président pour briguer un cinquième mandat, c’est-à-dire servir leurs propre intérêts», a-t-elle souligné. Dans un autre sillage, l’oratrice a affirmé que tous les appels lancés sur les réseaux sociaux, qui mettent en garde le peuple contre les risques du départ du système en cette période, ne sont qu’un stratagème de ce système pour pousser les citoyens à abandonner leurs revendications. «Une grande partie du peuple est consciente de ce plan. Maintenant, il faut qu’elle maintienne ses revendications, obligeant le départ du système». Enfin, l’oratrice a appelé à «l’adoption d’un programme parlementaire avec une seule chambre, sous condition : une élection transparente de ses membres». Quant au président de la République, elle dira qu’«il sera élu par ce parlement, avec une limitation de ses prérogatives».
Radia Choubane
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Les Ecureuils du Bénin et les Eperviers du Togo s'affrontent ce dimanche 24 mars au Stade de l'Amitié Général Mathieu Kérékou pour le compte de la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Egypte 2019. Un match très important pour les deux équipes car le vainqueur se qualifie pour la phase finale de la Can Égypte 2019.
Ce cet après-midi, au stade de l'amitié Général Mathieu Kérékou se joue le derby sous régional entre le Bénin et le Togo. Mais au-delà du caractère de la confrontation sous régionale, il y a un enjeux, la qualification pour ma Coupe d'Afrique des Nations Égypte 2019. Un enjeux qui donne vient rehausser la dimension de cette rencontre qui va opposer les deux pays frontaliers.
Dans le groupe D composé de l'Algérie, le Bénin, le Togo et la Gambie, le Bénin et le Togo sont les seuls concurrents qui peuvent encore décrocher une place qualificative pour la phase finale de la Can, puisque l'Algérie s'est adjugée la première place du groupe avec 11 points alors la Gambie est d'ores et déjà éliminée.
Les Écureuils ont un léger avantage
L'élimination de la Gambie vendredi dernier au stade Tchaker à Blida en Algérie (match nul entre 1 but partout entre l'Algérie et la Gambie, alors la Gambie devait gagner) a donné un léger avantage à la sélection béninoise qui n'a plus besoin que d'un match nul pour décrocher sa qualification.
Le Bénin qui compte 7 points, a deux points d'avance sur le Togo qui a 5 points. Si un match nul qualifie les Écureuils, la défaite leur est interdite. Toute défaite qualifierait d'office les Éperviers qui ont besoin nécessairement d'une victoire. La sélection béninoise n'a donc pas droit au défaite à domicile et devant son public.
Akpédjé AYOSSO
par Yazid Alilat
Vendredi 22 mars avait scellé un mois de manifestations contre le pouvoir et de protestation ininterrompues contre la volonté du président Bouteflika d’aller au delà de la date butoir de son mandat, qui s’achève le 28 avril prochain.Le vendredi 22 mars, le 5e depuis le 22 février dernier qui a délivré les Algériens de la peur de sortir manifester dignement pour leur liberté et la démocratie, le peuple a réitéré son appel au pouvoir pour partir et laisser les Algériens instaurer une période de transition qui organisera par la suite des élections propres et transparentes. La société civile est également sortie, dès les premiers moments de la protestation contre le 5e mandat, appeler le chef de l’Etat à renoncer à une candidature de tous les périls. Les manifestations imposantes des 1er et 8 mars, qui ont fait sortir pratiquement tous les Algériens dans la rue, alors que la tension s’est également exercée sur le président, hospitalisé à Genève pour des contrôles médicaux, ont pesé sur sa décision de renoncer au 5e mandat et de proposer une période de transition pour préparer une conférence nationale inclusive devant se terminer par la révision de la Constitution et l’organisation d’une élection présidentielle. Il rentre le 10 mars de Genève et annonce ses décisions le lendemain 11 mars, avec la nomination de Noureddine Bedoui au poste de Premier ministre, chargé de former un gouvernement de transition de «larges compétences» avec Ramtane Lamamra, vice-Premier ministre et nouveau ministre des Affaires étrangères. Le diplomate Lakhdar Brahimi est là également, mais quelques jours plus tard, il repart en France, avant de déclarer qu’il y a «un blocage». Ce qui a outré les Algériens n’est pas tant l’annonce de l’abandon du 5e mandat par le président Bouteflika, c’est le fait qu’il ait insisté dans son message à la nation qu’il n’a «jamais été question d’un 5e mandat», tout en prolongeant le mandat actuel, puisqu’il n’a pas annoncé qu’il partira le 28 avril prochain. Les manifestations comme les déclarations de responsables politiques de l’opposition se multiplient alors, autant pour dénoncer la volonté de «survie du système» que celle du président Bouteflika de prolonger son 4e mandat. Le samedi 16 mars denier, Louisa Hanoune, la secrétaire générale du Parti des travailleurs, a appelé le président Bouteflika à partir à la fin de son mandat, c’est-à-dire le 28 avril prochain. Mais, surtout, pour entendre les Algériens, qui ont rejeté le plan « B » qu’il a proposé le 11 mars. « Et tant qu’il est encore temps, avant qu’il ne soit trop tard, que la présidence annonce le retrait de Bouteflika à la fin de son 4e mandat, la démission du gouvernement actuel, la dissolution du Parlement et désigner un gouvernement technique provisoire, composé de femmes et d’hommes intègres, compétents et patriotes, chargé des affaires courantes», explique Louisa Hanoune. Pour le Dr Saïd Sadi, l’ex-président du RCD, Bouteflika ne partira pas « sans un rapport de forces qui le contraint à l’abdication ». Pour lui, ce qui se passe ces jours-ci en Algérie relève du «miracle», car «ce que je retiens personnellement, ce n’est pas le fait qu’il y ait une réaction de la population, c’est la manière avec laquelle elle s’est exprimée. D’une part, c’est dans l’ensemble du pays. D’autre part, elle embrasse l’ensemble des catégories. Ce ne sont pas des manifestations, je crois qu’on assiste à une nation qui est en train de renaître », a-t-il déclaré à TSA le 16 mars dernier. Mais, en dépit des manifestations chaque vendredi, des marches quotidiennes de protestation de différentes corporations professionnelles, dont les avocats, les magistrats qui se sont rebellés contre une justice aux «ordres», les syndicats et les inspecteurs de l’éducation, les médecins, pharmaciens, les syndicalistes dont ceux de l’UGTA qui ont demandé à leur SG de démissionner, les défections au niveau du FCE, les travailleurs des grandes zones industrielles, les étudiants puis les écoliers, le président Bouteflika est resté droit dans ses bottes. A l’occasion de la fête de la Victoire, le 19 mars, il donne un nouveau message, mais n’annonce point son retrait de la scène politique. Ce qui contribue à renforcer les rangs des manifestants, et, ailleurs dans le monde, un profond respect des Algériens est en train de se répandre. Dans l’intervalle, le nouveau Premier ministre a enregistré plusieurs échecs dans la formation de son gouvernement de «larges compétences», plusieurs organisations syndicales sollicitées ont refusé de se joindre aux consultations, entamées le dimanche 17 mars. Les attaques de partis et personnalités politiques contre le pouvoir et pour le départ du président Bouteflika ne faiblissent pas. C’est dans ce contexte politique absolument irréel pour les partis de la majorité que l’on enregistre les premières fissures dans le bloc des soutiens de la 5e mandature, avec des défections massives de militants et de cadres, dont des mouhafedhs, tant au sein du FLN qu’au sein du RND où le porte-parole du parti, Seddik Chihab, a lâché une bombe mercredi 20 mars en déclarant à une TV locale que le soutien à un 5e mandat a été « une erreur », et que « nous n’avons pas été perspicaces » en soutenant cette candidature. Seddik Chihab, qui ne s’est pourtant pas fait taper sur les doigts par son SG Ahmed Ouyahia, est allé plus loin en affirmant que le pouvoir en Algérie est exercé «par des forces anticonstitutionnelles».
Qui a voulu internationaliser la crise algérienne ?
Même climat de sédition au sein du FLN, où Ahmed Boumehdi, un des opposants au chef de la coordination actuelle, a estimé le 21 mars que « je ne crois pas Mouad Bouchareb quand il dit qu’il soutient le mouvement populaire, car c’est lui qui a été à l’origine du slogan ’FLN dégage » ». Bouchareb avait le 25 février dernier à Oran déclaré aux autres candidats à l’élection présidentielle, dont ceux de l’opposition, d’arrêter de « rêver », avant de comparer le président Bouteflika à « un messager de Dieu ». « C’est lui qui a retourné le peuple contre notre parti », ajoute Boumehdi. Le SG du RND, Ahmed Ouyahia, n’est pas en reste des ralliements de dernière minute au peuple, après avoir menacé de réprimer les manifestants, lorsqu’il a déclaré le 18 mars dernier qu’il faut « répondre » dans les meilleurs délais « aux revendications pacifiques » du peuple. Mais, sourd aux revendications populaires, le président Bouteflika va commettre une autre erreur, en internationalisant, en quelque sorte, la crise algérienne. Il a envoyé son ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra dans trois capitales européennes (Rome, Moscou et Berlin) défendre une feuille de route d’issue de la crise actuelle que les Algériens ont refusée et rejetée, celle d’une période de transition suivie par une conférence nationale inclusive, la réforme de la Constitution et une élection présidentielle, à l’issue de laquelle il est prêt à partir. Mais, l’initiative algérienne, vue par ailleurs comme une sorte d’avertissement à ces capitales que les manifestations actuelles peuvent déboucher sur autre chose, comme l’émergence des islamistes, n’a pas eu l’effet escompté. A telle enseigne que le chef de la diplomatie française, Jean Yves Le Drian, a manifesté son émerveillement devant le caractère pacifique des manifestations dans le pays. « La France sera aux côtés de l’Algérie, mais c’est l’Algérie qui décide de son avenir et ce n’est pas la France », a-t-il dit vendredi 22 mars sur BFMTV, avant d’ajouter : « La France ne s’ingérera pas dans la politique intérieure de l’Algérie : c’est un pays souverain ». Dmitri Pescov, porte-parole de la Fédération de Russie, a déclaré de son côté, après la visite à Moscou de Lamamra, que « la situation politique en Algérie doit être réglée sans ingérence extérieure ». «Personne n’a demandé d’aide à la Russie. Alger et Moscou souhaitent le maintien de bonnes relations dans leur coopération», a-t-il dit, avant de souligner que « nous sommes convaincus que les Algériens doivent décider eux-mêmes de leur sort, sans ingérence de pays tiers et sur la base de leur propre législation et Constitution». Enfin, l’ex-premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou, a vivement critiqué, quant à lui, la démarche du pouvoir en envoyant un émissaire à Moscou, Rome et Berlin. « Le pouvoir nous a toujours accusé d’être la main de l’étranger, mais la plus grande main de l’étranger c’est le système, et sa démarche actuelle ne fait que le confirmer », a-t-il affirmé jeudi 21 mars lors d’une conférence-débat à l’université de Tizi Ouzou. «Ce système a l’habitude de céder sur tout à l’extérieur pour garder la main basse sur l’intérieur», a-t-il ajouté.
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Le directeur général de l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx), Laurent GANGBES et le directeur général du Groupe "Penson and Company", Ricardo PENSON ont procédé à la signature d'un protocole d'accord ce vendredi 22 mars à Cotonou. Il s'agit dans le cadre de cet accord, de permettre au Groupe "Penson and Company" de s'installer au Bénin et d'investir dans le domaine de la construction d'usines de transformation de fibres d'ananas en textile, ainsi que dans la construction et la gestion des cliniques.
Selon Monsieur Laurent GANGBES, "Penson and Company" est un groupe originaire des Philippines, spécialisé dans la conception, la construction, le financement, l'exploitation et la maintenance d'infrastructures de transport, d'énergie, d'eau et de services hospitaliers.
Pour le directeur général Ricardo PENSON, « le choix a été porté sur le Bénin parce qu'il y a tout dans ce pays ». « Le Bénin est un pays très bien positionné pour être une puissance de l'Afrique », a-t-il déclaré avant d'émettre le vœu d'y développer une industrie forte de textile, comme c'est le cas aux Philippines. Il s'agira selon le directeur général du Groupe "Penson and Company", de combiner les fibres d'ananas au coton pour produire des vêtements et ‘'plusieurs autres choses''.
Le directeur général de l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations a rappelé que dans le cadre des différentes réformes liées aux investissements et à la promotion du Bénin, l'APIEx joue un rôle de bras opérationnel dans la politique de développement du pays et est devenu l'interlocuteur unique des investisseurs. Il a par ailleurs annoncé l'organisation, d'ici fin mars, et durant tout le mois d'avril, de plusieurs manifestations, notamment le forum économique Bénin-Belgique, prévu pour le 27 mars 2019, la rencontre de l'APIEx avec les investisseurs Turcs le 03 avril 2019 et le Nordic-Bénin Business Forum les 04 et 05 avril 2019.
La signature du protocole d'accord entre les deux parties a été possible grâce à S.E.M BERRUTI, Ambassadeur des Philippines près le Bénin.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La section PRD d'Akpro-Missérété a tenu ce vendredi 22 mars 2019, une séance extraordinaire à la maison des jeune de la localité. En présence de Michel Bahou, la rencontre s'est penchée sur l'actualité nationale.
Les attaques de gauche à droite contre le parti du Renouveau démocratique notamment son président n'est pas du goût des jeunes de Akpro-Missérété. Après avoir étudié de long en large et analyser la situation socio politique que traverse le pays, les membres de la section PRD d'Akpro-Missérété ont décidé de dire leur soutien indéfectible au Président Adrien HOUNGBEDJI. Ils se disent qu'ils sont véritablement engagés afin de trouver une porte de sortie pour des élections législatives inclusives. Il faut dire que cette section est la première à manifester publiquement son soutien au président de l'Assemblée nationale afin de l'encourager dans sa démarche juste et vérifiée.
G.A.
Lisez plutôt l'intégralité de leur motion de soutien adressée au Président Adrien Houngbédji
Réunis en séance extraordinaire ce vendredi 22Mars 2019,sous la présidence effective de Monsieur Michel Minankpon BAHOU, les membres de la section PRD d'Akpro-Missérété après analyse de la situation socio politique que traverse notre pays en cette veille des élections législatives, ont décidé d'apporter leur soutien indéfectible au Président Adrien HOUNGBEDJI. Ceci fait suite aux attaques répétées contre notre parti et le président Me Adrien HOUNGBEDJI sans oublier les poursuites judiciaires consécutives aux recours formulés devant la haute juridiction contre le verdict de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) par notre parti.
Fort de la mission de recherche de consensus national pour une élection inclusive et apaisée que le Chef de l'Etat SEM Patrice A. G. TALON a bien voulu confier au président Adrien HOUNGBEDJI et des multiples démarches engagées pour sortir notre pays le BENIN de l'impasse qui se profile à l'horizon, la section PRD d'Akpro-Missérété vient lui témoigner tout son soutien pour une solution négociée qui assure à chacun et à tous paix et sécurité.
En conséquence, nous demandons à Me Adrien HOUNGBEDJI de ne pas céder devant les embuches et autres dilatoires entretenus par certaines personnes de mauvaise foi dont le vil dessein est dedétruire les acquis de la Conférence des Forces Vives de Février 1990.
Section PRD d'Akpro-Missérété