L’Équateur a décidé de retirer l’asile politique dont bénéficiait depuis sept ans le fondateur de Wikileaks. Il est accusé d’avoir violé sa liberté conditionnelle et Washington a également demandé son extradition.
Julian Assange était réfugié depuis sept ans dans l’ambassade d’Équateur à Londres. Le fondateur de WikiLeaks a finalement été arrêté ce jeudi en vertu d’un mandat de juin 2012 délivré par le tribunal londonien de Westminster, pour non-présentation au tribunal. Scotland Yard a ajouté que les États-Unis avaient également demandé l’extradition d’Assange. Cheveux blancs et barbe blanche, ce dernier a été porté hors de la représentation diplomatique équatorienne peu après 10 heures par six policiers habillés en civil jusqu’à un fourgon de police, selon une vidéo de son arrestation. Il a été placé en garde à vue dans un commissariat londonien et sera «présenté au tribunal de Westminster dès que possible».
BREAKING: #Assange removed from embassy – video pic.twitter.com/qsHy7ZVPg5
— Ruptly (@Ruptly) 11 avril 2019
WikiLeaks a rapidement réagi sur Twitter en accusant l’Équateur d’avoir «illégalement mis fin à l’asile politique d’Assange, en violation du droit international» et d’avoir «invité» la police britannique dans l’enceinte de l’ambassade. Edward Snowden, qui avait reçu le soutien logistique de l’organisation, regrette un «jour sombre pour la liberté de la presse». Moscou accuse Londres d’«étrangler la liberté». «Cela met la vie d’Assange en danger et humilie l’Équateur. Jour de deuil mondial», écrit l’ex-président équatorien Rafael Correa sur son compte Twitter. En accordant sa protection au fondateur de WikiLeaks, cette figure de la gauche sud-américaine avait trouvé une occasion en or de narguer Washington. Mais tout a changé en 2017, avec l’arrivée au pouvoir de Lenin Moreno, pour qui la présence de l’Australien constituait désormais un «problème».
Déguisé en coursierLenin Moreno a défendu le retrait du statut d’asile à Julian Assange, une décision présentée comme «souveraine» et prise «après ses violations répétées des conventions internationales et des protocoles de la vie quotidienne». Le gouvernement équatorien a récemment dénoncé des atteintes répétées de la part de Julian Assange aux règles régissant ses conditions d’asile dans son ambassade. Depuis octobre, Quito appliquait au fondateur australien de WikiLeaks un protocole qui régule notamment ses visites et ses communications à l’intérieur de la légation, et prévoyait aussi que son non-respect implique un retrait de l’asile. Wikileaks a accusé mercredi les autorités équatoriennes d’avoir rassemblé des milliers de photographies et de vidéos de Julian Assange prises dans l’ambassade.
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La Fédération des Associations d'Artistes du Bénin (Faaben) a tenu ce mardi 09 avril 2019 son 4ème congrès ordinaire au siège de la Fénat.
Lors de ce congrès placé sous le parrainage de Clovis Agossou, où des nouveaux textes ont été adoptés, la Faaben a procédé à l'élection des membres d'un nouveau bureau avec à sa tête Eric Thossou alias Eric Thom'son pour un mandat de 5 ans.
Eric Thom'son, nouveau président de la Fédération des Associations d'Artistes du Bénin (Faaben) est chanteur, arrangeur, directeur du studio de production Sitou. Il va donc diriger la 1ère fédération culturelle du Bénin mise sur les fonts baptismaux en 2001 pour un mandat de 5 ans (2019 à 2024).
« Le combat de la Faaben, depuis sa genèse, c'est le bien-être des artistes », a déclaré Eric Thom'son, qui s'engage à travailler pour la défense des droit des artistes.
Le président sortant Richmir Totah, en France pour raison de santé, a envoyé son rapport d'activités depuis sa réélection en 2012 à ce jour.
Le vice-président de la Faaben, Vincent Ahehéinnou au nom du président Richmir Totah a remercié tous les artistes qui ont participé à ce congrès.
Le porte-parole de la plateforme des acteurs culturels Pascal Wanou a encouragé la structuration de la Faaben. « Nous avons commencé ensemble à un moment donné avant que nos chemins ne s'ouvrent à des horizons divers et ne se spécialisent. Mais ils finissent toujours par se croiser dans ce creuset magnifique qu'est la plateforme que nous avons mise en place. Nous sommes une famille et nous resterons une famille », a-t-il affirmé.
Pour Clovis Agossou, parrain de l'événement et PDG de Betsaleel Sa, « investir dans la culture, c'est investir dans l'humain ». Ce dernier a créé des produits et services en faveur des artistes afin de les aider à non seulement se structurer, mais aussi épargner pour assurer leur retraite.
Akpédjé AYOSSO
Comme il fallait s’y attendre, la population n’a pas tardé à faire connaître sa position vis-à-vis de ce qui s’était passé mardi avec l’installation d’Abdelkader Bensalah à la tête de l’Etat pour une période de 90 jours. Hier, tôt le matin, des milliers de fonctionnaires des différentes directions et autres organismes publics et privés ont répondu à l’appel de la grève et ont marché à travers les principales artères de la ville de Bouira.
Avec banderoles et autres pancartes, ainsi que des drapeaux aux couleurs nationales et amazighes, les milliers de marcheurs scandaient à répétition « Yetnahaw Gaâ » (Ils vont tous partir ), « Dégagez tous », ou encore « Bensalah dégage ! », « Bedoui dégage ! », « Bélaïz dégage ! » et autres « Ghadhiboun, ghadhiboun, li Bensalah rafidhoun » ( nous sommes en colère, nous refusons Bensalah ), alors que sur certaines banderoles, on pouvait lire « La 90 youm, la 90 daqiqa ; Bensalah yetnaha ki Bouteflika » «Ni 90 jours, ni 90 minutes, Bensalah partira comme Bouteflika » ou encore « Appliquez l’article 7 de la Constitution : Bensalah n’est pas notre président .» Ils étaient, en effet, des milliers de fonctionnaires , hommes et femmes, à battre le pavé pour converger vers l’esplanade de la Maison de la Culture Ali-Zamoum , qui était, au fil des heures, parée des couleurs de l’emblème national et celui des Amazighs, alors que les cris de « Djazaïr horra dimocratia », et autre « Système dégage ! » fusaient à plusieurs centaines de mètres à la ronde, attirant , au fil des heures, d’autres fonctionnaires issus des autres directions mais aussi de simples citoyens.
Vers 12 heures, alors que la place était bondée de monde, les milliers de présents ont entonné en chœur des chansons patriotiques comme « Min adjlika 3ichna ya watani » (Pour toi, nous vivons ô Patrie), ou encore l’hymne national « Qassaman ». Et voyant que le lieu ne pouvait plus contenir ce beau monde qui était très motivé et décidé à poursuivre le combat pour faire aboutir la principale revendication , à savoir « ils partiront tous », les organisateurs ont opté pour une marche le long du principal boulevard Krim-Belkacem, avant de bifurquer vers la rue Boussandala , puis retour vers le principal boulevard et poursuite de la marche vers la place des Martyrs située au centre-ville.
Tout au long de ce long parcours, les marcheurs scandaient des slogans anti-pouvoir et criaient à qui voulait les entendre qu’ils ne voulaient pas des Bensalah, Bedoui, Belaïz, Bouchareb, et tous les symboles du système, « surtout ceux qui ont accompagné Bouteflika durant son règne de prédation et de rapine », dira Djamel, délégué du mouvement citoyen de Bechloul qui a toujours été présent dans toutes les marches depuis le 22 février dernier, et qui ne veut, en aucune manière, à l’instar des dizaines de marcheurs dont des cadres de certaines directions, que « l’élan citoyen qui a ébahi le monde entier soit spolié ou récupéré par quelque clan que ce soit issu de ce système ».
En effet, tous ceux qui ont marché hier étaient unanimes à dire que la mobilisation se poursuivra jusqu’à ce que tous les responsables actuels partent.
D’ailleurs, la veille déjà, une réunion a été tenue par des jeunes issus des quartiers de la ville de Bouira pour bien encadrer la marche de demain vendredi, afin qu’elle soit une réussite et historique, avec des mots d’ordre bien concertés et un itinéraire bien défini, pour permettre aux pompiers et autres véhicules transportant des malades d’emprunter les chemins de détour vers l’hôpital.
Y. Y.
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BÉJAÏA: Manifestation pacifique sur fond de grève générale
DES MILLIERS DE CITOYENS ONT INVESTI LA RUE: Mobilisation record à Bouira
OUM EL-BOUAGHI :Les étudiants ferment l’université et organisent une marche
MALGRÉ LA RÉPRESSION POLICIÈRE: Marches et rassemblements à Alger
BOUMERDÈS: La désignation de Bensalah amplifie la contestation
CHLEF: Les étudiants ont encore marché hier
CONSTANTINE: La mobilisation reste intacte
ORAN: Protestation contre le gouvernement de transition
ILS ONT ORGANISÉ UNE IMPOSANTE MANIFESTATION
PACIFIQUE: Les Skikdis disent non à Bensalah
REJET DE L’APPLICATION DE L’ARTICLE 102: Une mobilisation historique attendue pour vendredi
LE MOT D’ORDRE DE GRÈVE A ÉTÉ LARGEMENT SUIVI: Marche des enseignants à Guelma
ALORS QU’UN DISPOSITIF DE SÉCURITÉ A ÉTÉ DÉPLOYÉ: Le secteur de l’éducation paralysé à Sétif
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Le patron de la compagnie nationale d’hydrocarbures aurait eu un malaise jeudi dernier alors qu’il se trouvait dans son bureau, a-t-on appris de sources crédibles. Abdelmoumen Ould Kaddour, le P-dg de Sonatrach, n’aurait, semble-t-il, pas supporté la pression des dernières semaines, notamment après la visite d’enquêteurs des services de sécurité et de la gendarmerie, qui avaient montré un intérêt particulier pour certains contrats et opérations conclus récemment par la compagnie pétrolière.
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Grève générale dans tous les établissements scolaires, à l’université au niveau de la majorité des Facultés et une paralysie également des sites industriels Oued Hmimine et Aïn Smara.
C’est ce qui a caractérisé Constantine hier en plus d’une grande manifestation dans le centre-ville à laquelle ont participé les étudiants, les lycéens, les fonctionnaires et de simples citoyens.
L’appel de la Confédération des syndicats autonomes (CSA) d’observer une grève générale dans la Fonction publique et une marche nationale a été bien entendu à Constantine. Vers 10h, les premiers groupes ont commencé à se former au centre-ville devant le palais de la culture Mohamed-El-Aïd-El-Khalifa et au boulevard Abane-Ramdane avec le même slogan « Bensalah dégage ».
Les étudiants qui sont sortis déjà la veille marquant leur implication dans le mouvement populaire pour destituer le régime en place, sont revenus en force ce mercredi pour exiger « une transition par le peuple ». « Nous avons décidé de faire grève d’une semaine pour contester la désignation de Bensalah Président pour les 90 jours à venir »ont affirmé les étudiants constantinois qui manifestent depuis le début de la contestation « c’est de notre avenir qu’il s’agit et nous sommes très conscients».
Prenant le départ de la grande esplanade de l’Université Mentouri, les étudiants munis, qui d’une pancarte, qui du drapeau national ont marché jusqu’au centre-ville où ils ont été rejoints par leurs collègues de la Faculté de médecine.
De plus en plus nombreux, les étudiants se sont mêlés à la foule formant une marée humaine en brandissant des pancartes hostiles au régime en place et où on pouvait y lire : «Bensalah, Bedoui, , dégagez», «FLN au musée, RND à la poubelle» et le fameux «Yetnahaw gaâ».
Sur les banderoles déployées en tête de cette marche, on pouvait lire «Dissolution des deux Chambres, Sénat et APN, et du Conseil constitutionnel», «s’engagent, système dégage» et «Peuple solidaire». Le peuple est « le maître de la transition et c’est à lui de décider», le message est clair traduisant le refus des dirigeants actuels et l’installation de Bensalah «C’est à mon avis, la provocation de trop», lança un retraité entouré de quelques jeunes manifestants , qui exhiba sa fiche de retraite à la main.
Le discours du désormais chef de l’Etat prononcé la veille et ses engagements n’ont convaincu personne, selon les manifestants qui ont préservé le caractère pacifique de la manifestation jusqu’au bout.
Ilhem Tir
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11/4/19 11h12 Rassemblement devant la Grande Poste d’#Alger pic.twitter.com/w9Ra6FLRHB
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« Bensalah dégage » pic.twitter.com/yBlSrZQ76E
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La police empêche le rassemblement sur les marches de la Grande Poste et encercle les manifestants pic.twitter.com/UBO8IPv8sd
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) April 11, 2019
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Pari réussi pour la Confédération des syndicats algériens. Son appel à la grève hier a été largement suivi. Selon les chiffres de la confédération, le taux de suivi a dépassé les 95% sur le territoire national. Les secteurs de l’éducation et de la santé, sont, cependant, les plus paralysés.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – L’appel à la grève lancé pour hier par la Confédération des syndicats algériens qui regroupe douze syndicats de la Fonction publique a été largement suivi. Selon les chiffres donnés par la confédération, le taux de suivi au niveau national a dépassé les 95%. « C’est une grande réussite », se félicitent les syndicats. «Même ceux qui ne sont pas dans la confédération ont fait grève, il faut dire que les travailleurs sont emportés par ce mouvement populaire », a expliqué Boualem Amoura, secrétaire général du Satef et membre de la confédération.
Le mouvement de grève a touché les secteurs de la santé, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle, les vétérinaires et les bureaux de poste mais le secteur de l’éducation reste le plus paralysé. Et pour cause, il est représenté dans la Confédération des syndicats algériens par six syndicats, à savoir le CLA, le Satef, le Cnapeste, le Snapest, le SNTE et l’Unpef. Ainsi, la majorité des établissements scolaires des trois paliers n’ont pas eu cours hier. Certains établissements ont averti les parents la veille pour ne pas déposer leurs enfants à l’école. D’autres ont été contraints de rebrousser chemin hier matin.
La Confédération des syndicats, qui s’inscrit dans le mouvement populaire contre le système en place, ne compte pas s’arrêter à cette action. « Nous allons nous réunir samedi prochain pour évaluer la situation et décider de nouvelles actions pour accompagner le mouvement populaire, la nomination de Bensalah au poste de chef de l’Etat est une provocation pour le peuple qui le refuse, nous les syndicats nous avons déjà refusé de travailler avec Bedoui et ce n’est pas maintenant que nous allons accepter Bensalah, il a lancé un appel aux associations et aux syndicats pour le dialogue, mais comme nous avons déjà décliné l’invitation de Bedoui, nous déclinons aussi l’invitation au dialogue de Bensalah», a déclaré M. Amoura qui a souligné que le Satef allait proposer lors de la réunion de la confédération l’organisation d’une marche et d’une grève une fois par semaine dans les wilayas.
De son côté, Meziane Meriane, coordonnateur du Snapest, estime que « la conjoncture actuelle nécessite beaucoup de batailles ». Selon lui, « ce n’est pas encore gagné avec l’application de l’article 102 de la Constitution qui ne répond pas aux aspirations de la rue qui demande une transition et non l’application de l’article 102 qui va nous mener à l’organisation de l’élection présidentielle dans 3 mois, ce qui veut dire que nous allons avoir toujours une Constitution désuète qui n’est portée ni sur un régime politique dualiste, ni moniste, ni présidentiel, mais c’est un régime politique porté sur un régime hybride. Dans la situation actuelle avec la désignation de Bensalah comme chef d’Etat, quelle sera sa base de travail ? Est-ce que nous allons élire un deuxième Bouteflika ? » s’interroge le syndicaliste qui dit que la confédération va réfléchir à de nouvelles actions qui s’inscriront dans la dynamique du mouvement populaire.
S. A.
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Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement met sur le compte de rumeurs les informations évoquant l’interdiction à Alger des marches en cours de semaine.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Hassan Rabehi, qui animait, hier, son premier point de presse au sortir d’un Conseil de gouvernement, a démenti toute décision d’interdiction des marches sectorielles qui se tiennent le long de la semaine depuis l’enclenchement de la révolution du 22 février écoulé. Une «rumeur» née de l’attitude désormais répressive des autorités face à ces manifestations populaires, à commencer notamment par celle des étudiants mardi, et celle, hier mercredi, de l’intersyndicale de la Fonction publique.
Des marches émaillées, comme jamais auparavant, d’interpellations musclées et d’usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau. «Je n’ai pas été sur les lieux, mais je suis convaincu que les forces de sécurité n’ont agi qu’après avoir jugé que l’action des étudiants pouvait constituer une menace sur l’ordre public», affirme le ministre qui a, pourtant, quelque peu auparavant, loué le caractère jusqu’ici pacifique des marches populaires. «Le gouvernement respecte ces marches tant qu’elles sont pacifiques», dit-il encore, non sans insister sur le «souci» des autorités d’assurer la «sécurité des biens et des personnes». Et d’inviter à la «vigilance» et à «l’éveil» face aux «velléités d’infiltrations de ces marches par des gens qui ont de mauvais desseins dont, selon lui, l’atteinte à l’intégrité du pays».
Affirmant, par ailleurs, que les pouvoirs publics sont «à «l’écoute » des préoccupations exprimées par les millions d’Algériens qui, depuis le 22 février dernier, réclament, le départ du système en place, le porte-parole du gouvernement soutient que le pays est depuis mardi, soit le jour de l’intronisation de Abdelkader Bensalah comme chef d’Etat, engagé dans une «logique démocratique dans le strict cadre de la Constitution qui, selon lui, est loin d’être caduque et nulle tant qu’il n’y a pas de nouvelle Constitution».
Le ministre de la Communication a, sur un tout autre plan, démenti tout lien de parenté avec le président du Conseil constitutionnel Tayeb Belaïz, comme rapporté, hier, par un journal électronique. «C’est un mensonge et une attaque. Je précise que je n’ai aucune relation parentale avec Tayeb Belaïz que je n’ai rencontré qu’à deux reprises. La première à l’occasion du décès de sa mère et la seconde fois quand je me préparais à rejoindre mon poste d’ambassadeur en Chine qui supposait des rencontres avec nombre de responsables de divers ministères et autres administrations», affirme-t-il.
M. K.
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Un nouveau vendredi de mobilisation attend les Algériens. Cette fois, il intervient dans une ambiance particulièrement tendue et marquée par des mesures de répression engagées à l’encontre du mouvement populaire qui, lui, maintient son caractère pacifique.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – L’échéance revêt, par conséquent, un caractère très particulier et devrait permettre d’être davantage fixé sur les intentions réelles des responsables à la tête du pays depuis la démission du Président Bouteflika, le 2 avril dernier.
Les jours qui se sont écoulés ont, en effet, marqué un véritable tournant dans la gestion sécuritaire des manifestations, et pas des moindres puisque des mobilisations importantes et attendues à des moments cruciaux ont été réprimées par des brigades anti-émeutes restées pourtant presque passives durant les semaines qui se sont écoulées. On le sait, instruction avait été donnée pour éviter tout acte de violence et de malmener les foules sorties réclamer l’annulation du cinquième mandat et le départ de Bouteflika, mais les ordres ont été visiblement modifiés depuis.
A l’heure où les deux Chambres parlementaires procédaient à l’activation de la seconde partie de l’article 102 qui désignait d’office Abdelkader Bensalah chef d’Etat intérimaire, des milliers d’étudiants se trouvaient dans les rues pour décrier le fait mais les CRS qui se trouvaient sur place ont réagi en utilisant les camions à eau et en tirant des gaz lacrymogènes.
Le même scénario s’est reproduit hier encore lorsqu’à l’appel des syndicats, des dizaines de milliers de personnes sont sorties crier des slogans hostiles à Bensalah. Cette fois, la police a même tenté d’empêcher les gens de se rassembler à la place Audin, symbole même de la protestation déclenchée depuis le 22 février dernier, et s’en est suivi un jeu de course-poursuite au bout duquel les manifestants ont pu s’imposer en gardant leur plus grand calme.
Ces faits ont confirmé les rumeurs qui avaient couru tout au long de la semaine au sujet de l’existence d’une nouvelle instruction visant à interdire les marches durant les jours de semaine. «L’information» avait circulé avec force sur les réseaux sociaux et cette dernière avait été mise sur le compte de Bedoui. Elle ne semble, cependant, pas avoir induit un grand effet sur les Algériens qui ont fait preuve d’une mobilisation plus importante qu’elle ne l’était durant les autres semaines.
En prévision de ce vendredi, des appels à rester pacifique mais surtout à être très nombreux ont été lancés via le net. Rodée, la rue s’apprête à sortir pour dire non à Bensalah et les autres «B» (Bélaïz et Bedoui), et réclamer une nouvelle fois le départ de tous les symboles du système. Dans ce contexte, l’attention se trouve particulièrement focalisée sur le chef d’état-major qui s’est, une nouvelle fois, exprimé ce mercredi à partir d’Oran où il se trouvait en visite de travail.
Depuis le départ de Bouteflika, Gaïd Salah est l’homme qui tient les rênes du pays et il s’est abstenu de tout commentaire ou toute référence à la répression qui s’est mise en place. Dans son discours, il a également tenté d’expliquer les raisons qui le poussent à soutenir l’option Bensalah tout en déclarant les slogans en cours «irréalisables». La rue, elle, ne l’entend pas de cette oreille. Un vendredi crucial attend les Algériens.
A. C.
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L’armée hausse le ton ! Une semaine après son coup de force ayant précipité la démission de Abdelaziz Bouteflika, l’ANP revient à la charge avec une nouvelle intervention lourde sur la scène politique à travers laquelle elle confirme, au besoin, qu’elle détient les commandes, que c’est elle qui gère l’après-Bouteflika et ne compte nullement fléchir dans sa position : celle de ne permettre aucune autre solution en dehors des dispositions constitutionnelles, particulièrement l’article 102.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – A partir d’Oran, en 2 ème Région militaire où il se trouve depuis lundi dernier pour une visite de travail, le chef de l’état-major et général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, haussera remarquablement le ton pour le signifier. On lit, ainsi, dans le communiqué du ministère de la Défense nationale que « le 2 avril, le Haut Commandement de l’Armée nationale populaire a pris une position historique ferme, en insistant sur l’application des dispositions de l’article 102 de la Constitution. Ainsi, le peuple a obtenu ce qu’il voulait lorsque le président de la République a présenté sa démission le soir du jour même, pour passer ensuite à la phase de transition ».
Gaïd Salah accusera, dès lors, la France, au moins, sans la nommer, et des « individus » nationaux d’être derrière « des slogans irréalisables, voulant mener le pays vers un vide constitutionnel et détruire les institutions de l’Etat ». Il fait allusion, ici, aux revendications consistant à faire partir tout le système et la création d’instances de transition en dehors de celles prévues par la Constitution.
« Avec le début de cette nouvelle phase et la poursuite des marches, dira-t-il, nous avons déploré l’apparition de tentatives de la part de certaines parties étrangères, partant de leurs antécédents historiques avec notre pays, poussant certains individus au-devant de la scène en les imposant comme représentants du peuple en vue de conduire la phase de transition, afin de mettre à exécution leurs desseins visant à déstabiliser le pays et semer la discorde entre les enfants du peuple, à travers des slogans irréalisables visant à mener le pays vers un vide constitutionnel et détruire les institutions de l’Etat, voire provoquer une déclaration de l’état d’exception, ce que nous avons récusé catégoriquement depuis le début des événements, car il est irraisonnable de gérer la période de transition sans les institutions qui organisent et supervisent cette opération, et ce, au regard des conséquences découlant de cette situation qui pourrait compromettre tout ce qui a été réalisé depuis l’indépendance à ce jour .»
Il s’agit, là, d’accusations d’autant plus graves que le patron de l’armée ne se suffit pas de « généralités » évoquant des preuves en possession de l’institution ! A qui fait-il allusion ? S’il est aisé d’identifier les « parties étrangères », l’on ne peut que s’interroger sur l’identité de ces nationaux, surtout lorsqu’il ajoutera : « Afin de déjouer les tentatives d’infiltration de ces parties suspectes, nous avons consenti tous nos efforts au sein de l’Armée nationale populaire , afin de préserver cet immense élan populaire de l’exploitation par ceux qui le guettent à l’intérieur et à l’extérieur, à l’instar de quelques individus appartenant à des organisations non-gouvernementales, qui ont été pris en flagrant délit dont la mission consiste à infiltrer les manifestations pacifiques et les orienter, avec la complicité et la coordination avec leurs agents à l’intérieur .»
L’armée soutient Abdelkader Bensalah
Cette intervention de Gaïd Salah à partir d’Oran intervient, sciemment bien sûr, au lendemain de la désignation, mardi dernier, de Abdelkader Bensalah comme chef de l’Etat par intérim, en application de l’article 102 de la Constitution exigée par l’armée. Malgré l’immense rejet exprimé par la rue et l’ensemble de l’opposition de l’intronisation de Bensalah, l’armée la justifie, l’explique et la défend.
« Cette phase historique charnière et cruciale requiert, voire impose à l’ensemble des enfants du peuple algérien dévoué, fidèle et civilisé, de fédérer les efforts de tous les nationalistes en suivant la voie de la sagesse, de la pondération et de la clairvoyance, qui tient compte de l’intérêt suprême de la Nation en premier lieu, de prendre en considération que la conduite de la période de transition nécessite un ensemble de mécanismes, dont la mise en œuvre doit s’effectuer conformément à la Constitution, qui stipule que le président du Conseil de la Nation que choisit le Parlement avec ses deux Chambres, après le constat de la vacance , assume la charge de chef de l’Etat pour une durée de trois mois, avec des prérogatives limitées, jusqu’à l’élection du nouveau Président .» Clair, net et précis : c’est l’armée qui est à la manœuvre et son plan est celui annoncé mardi par Abdelkader Bensalah, à savoir, exclusivement, la transition prévue par la Constitution, avec les mêmes institutions et personnels en place avec, aussi, au bout, une élection présidentielle.
Hors de question également pour l’institution d’être mise à l’écart du processus. « Je voudrais confirmer, ajoutera le chef d’état-major, que la période de transition destinée à la préparation de l’élection présidentielle se fera avec l’accompagnement de l’Armée nationale populaire, qui veillera au suivi de cette phase, au regard de la confiance réciproque entre le peuple et son armée, dans un climat de sérénité et dans le strict respect des règles de transparence et d’intégrité et des lois de la République .»
Revenant aux revendications incessantes et grandissantes des marches et manifestations en cours depuis le 22 février, Gaïd Salah mettra également en garde : « Il appartient à tout un chacun de comprendre et assimiler tous les aspects et contours de la crise, durant la période à venir, notamment dans son volet socio-économique, qui s’aggravera davantage si les positions obstinées et les revendications irréalisables persistent, ce qui se reflète négativement sur les postes de travail et le pouvoir d’achat du citoyen, notamment au regard d’une situation régionale et internationale tendue et instable.»
Dans une sorte de vente concomitante, Gaïd Salah proposera, enfin, de prendre lui-même en charge une revendication phare du mouvement populaire et qu’il sait très sensible, celle de la lutte contre la corruption. Il dira à ce propos : «Nous soulignons que la justice, qui a recouvré ses pleines prérogatives , agira en toute liberté, sans contrainte aucune, sans pressions ni ordres, pour entamer des poursuites judiciaires contre toute la bande impliquée dans les affaires de détournements des fonds publics et d’abus de pouvoir pour s’enrichir illégalement. A cet effet, nous rassurons l’opinion publique que la question s’étendra à tous les dossiers précédents, comme les affaires d’Al Khalifa, de Sonatrach et du «Boucher» et autres dossiers relatifs à la corruption qui ont occasionné des pertes considérables au Trésor public .» Il propose, en fait, de « revisiter » les grandes affaires qui ont éclaboussé certains proches de Bouteflika.
K. A.
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«Inchallah, ça va se terminer très vite et on aura un nouveau président», a déclaré, ce jeudi, Abdelwahab Ziani, président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA) sur le sondes de la Chaine 3 de la radio nationale.
Les membres de la CIPA ne perdent pas leur temps. Des concertations sont menées et des programmes sont en phase d’élaboration pour défendre leurs propositions et conforter leur position. «Notre confédération travailledepuis 5 semaines pour présenter un programme à ce nouveau président», révèle M. Ziani avant de préciser que son organisation compte porter 3 programmes «un programme d’urgence, un programme à moyen-terme et un autre à long terme».
Nous voulons un système au service de l’entreprise
Conciliant dans la forme et radical dans le fond, l’invité de la Chaine 3 appelle à «abolir ce système qui n’était en faveur des entreprises et installer un autre système qui pourra lancer les entreprises vers la production nationale et vers l’export».
Le représentant des producteurs et industriels, qui n’a pas manqué l’occasion pour dénoncer les tares de système économique, se dit confiant quant à la possibilité de construire une économie forte avec la fédération des énergies des «patrons patriotes» et de la jeunesse.
Mesure d’urgence : laisser les choses telles quelles et maintenir le cap de production
«Je lance un appel à tous les producteurs pour maintenir un cap de production afin de stabiliser l’économie». C’est la seule mesure d’urgence que propose la CIPA qui insiste par ailleurs sur la nécessité de ne pas toucher dans l’immédiat au système fiscal et monétaire. Selon lui, l’enjeu dans la phase actuelle est de réussir «à survivre» jusqu’à l’installation du nouveau système.
En termes de mesures à long terme, la CIPA préconise la numérisation de l’administration, la réforme de la justice, abolition des lois contraignantes pour la création d’un dispositif légal stable et suppression des subventions.
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Le ministère du Commerce vient d’élaborer une feuille de route destinée à assurer un meilleur approvisionnement du marché et éviter les récurrentes flambées des prix des produits de large consommation au cours du mois de Ramadhan. Parmi les nouveautés de ce programme, l’application essentiellement de prix de référence sur des prix de large consommation.
«Le ministère du Commerce organise actuellement des réunions de concertation en vue de fixer ces prix avec les organisations professionnelles concernées et associations de consommateurs», rapporte Mustapha Zebdi, président de l’Association des consommateurs Apoce. On entend par prix de référence, le prix que les commerçants ne doivent pas dépasser. Ce niveau maximum de référence touche les produits les plus consommés au cours du Ramadhan, à savoir courgette, tomate, pomme de terre, carotte, laitue… Cette mesure phare, si elle est respectée, constitue une bonne solution aux flambées des prix enregistrés au cours de ce mois. Cette feuille de route prévoit également la réduction du Daip (droit additionnel sur importation) sur certains produits, comme la viande fraîche importée et la banane. Ce qui va induire une baisse des prix de ces produits, selon le président de l’Apoce.
Autre nouveauté, la généralisation des marchés parisiens, c’est dire des commerces ambulants plus modernes. La feuille de route prévoit également, rappelons-le, l’ouverture de commerces de proximité avec des surfaces réservées aux jeunes vendeurs. Une charte liant les associations de commerçants et de protection des consommateurs sera également mise en place en vue de permettre une coordination pour une meilleure protection des consommateurs contre les hausses des prix et un meilleur respect des règles commerciales sur le marché. Parmi les autres mesures, 6 500 agents seront appelés à effectuer des contrôles de l’application des prix réglementés sur des produits tels que l’huile, le sucre, la farine, la semoule et le lait ainsi que les prix plafonnés.
Ils auront également à sanctionner les infractions. Concernant la disponibilité des produits, le ministère du Commerce assure que des stocks de plusieurs mois ont été constitués pour l’huile, le sucre, la farine, la semoule, la poudre de lait et les légumes secs. Ces produits seront disponibles en quantités suffisantes. Quant aux viandes, le même ministère fait état de la disponibilité de près de 186 000 tonnes de viandes blanches et rouges, dont 60 000 tonnes de viande blanche, 56 000 de viande rouge locale, 47 500 tonnes de viande bovine congelée et 21 100 tonnes de viande bovine fraîche importée, ce qui va couvrir en grande partie les besoins.
Le Ramadhan 2019 arrive dans un contexte particulier, le début de l’ère après-Bouteflika et la mise en place d’un nouveau régime commercial, à savoir la taxation des produits suspendus à l’importation au lieu de leur interdiction. «Notre observation du marché semble montrer que les produits frappés par le nouveau régime commercial ne sont pas encore introduits en masse», relève Mustapha Zebdi. La disponibilité de produits prisés au cours du Ramadhan, comme les raisins secs, les pruneaux, sera assurée par les anciens stocks semble-t-il. Reste donc à savoir si le mois de mai verra une introduction massive de ces produits et à quel niveau de prix ? Les prix de ces produits avaient connu une forte hausse sous l’effet des mesures de restrictions, interdiction puis leur suspension à l’importation.
On peut se demander enfin si ces mesures permettront d’en finir avec les flambées des prix pendant ce mois particulier. La mesure phare, les prix de référence, pourrait atténuer les tensions sur les prix des produits les plus consommés. Mais il serait naïf de croire que ces décisions seront suffisantes pour juguler les hausses de prix et les infractions aux règles commerciales pendant cette période, tant le marché reste désorganisé, sujet aux pratiques spéculatives et les moyens de contrôle insuffisants. Les mesures de régulation du marché ne sont pas encore toutes activées.
Les marchés de proximité, l’une des principales armes, ne seront pas disponibles en nombre suffisant sur tout le territoire national, a fortiori dans les grands centres de consommation. «En attendant la modernisation de notre commerce intérieur, l’Association de protection des consommateurs compte mener des campagnes de sensibilisation pour une consommation modérée pendant le Ramadhan, outre des actions pour protéger les consommateurs pendant cette période», a ajouté Mustapha Zebdi.
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