L’application de l’article 102, après avoir constaté la vacance de pouvoir, donne la légitimité au président du conseil de la nation de gérer le pays en tant que chef de l’Etat pendant une période de 90 jours. Période durant laquelle des élections présidentielles doivent être organisées. L’article 102 a été appliqué et Abdelkader Bensalah a été nommé chef de l’Etat, mais, la question qui se pose si le chef du conseil la nation est un autre « pion » qui assure la continuité du pouvoir, que faire?
Les Algériens ont manifesté avant, durant et après la nomination de Bensalah. Plusieurs partis politique se sont opposé. Hier et aujourd’hui des marées humaines sont descendues dans les rues pour exprimer leur refus à la continuité du système. Le message est clair le peuple ne veut pas d‘un autre « pion »
Un sondage a été lancé sur la page d’Algérie360.com, et même si la question semble évidente et les réponses encore plus, le sondage a généré plus 23 900 votes, départagé en 3% qui trouve que Bensalah et la personne adéquate pour gérer la transition et 97% qui ne le trouve pas adéquat. La section des commentaires a elle aussi été l’hôte de certaines opinions, et nous vous avons sélectionné quelques-uns!
M.A.Y
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En Conseil des ministres ce mercredi 10 avril 2019, sous la présidence du chef de l'Etat Patrice Talon, il a été retenu après consultations, le bureau ACEP pour réaliser les études dans le cadre de l'aménagement et le bitumage de la route nationale RN36 : axe Wadon-Adjrarra-Médjédjonou-Porto-Novo y compris les bretelles.
Le projet d'aménagement et de bitumage de la route nationale RN36 : axe Wadon-Adjrarra-Médjédjonou-Porto-Novo et ses bretelles comprend un linéaire de de 18,5km. A travers ce projet, le gouvernement veut entre autres améliorer la praticabilité de cette route, assurer la construction d'ouvrages de drainage et d'assainissement dans les localités traversées et aussi absorber l'augmentation du trafic routier et de faciliter les échanges avec le Nigeria voisin.
Le bureau ACEP a été retenu à l'issue des consultations pour réaliser les études technico-économiques, d'impact environnemental, social et de sécurité routière, en vue de la réalisation de l'ouvrage.
Akpédjé AYOSSO
Le conseil des ministres de ce mercredi 10 avril 2019 a accordé l'agrément à quatre sociétés pour s'implanter au Bénin. Il s'agit de l'Agrément de sociétés aux régimes préférentiels du code des investissements.
Le conseil des ministres a dans ce cadre, adopté les décrets portant agrément au régime « C » du code des Investissements du Bénin. Il s'agit de la société DONGACO TEXTILE SARL. Cette société a obtenu son quitus pour son projet d'installation d'une usine de fabrication de textiles. La société DONGACO RAFFINERIE D'HUILE VEGETALE SARL, quant à elle dispose d'un projet d'installation d'une usine de fabrication d'huile végétale.
L'agrément accordé à la société DONGACO SAVON DETERGENT COSMETIQUE SARL est relatif à son projet d'installation d'une usine de fabrication de savon de toilette, de savon de lessive et de détergent. La société DONGACO PAPIERS SARL, hérite d'un agrément au regard de son projet d'installation d'une usine de fabrication de papier rame et de papier toilette.
Toutes ces sociétés seront installées à Sèmè-Kpodji, dans le département de l'Ouémé.
L'installation de ces sociétés va générer plus de quatre cents emplois permanents.
G. A.
La Télévision numérique terrestre (TNT) est le projet N° 21 des 45 projets phares du Pag 2016-2021. Des efforts ont été consentis par le gouvernement pour la migration de l'analogique au numérique. Dans le but d'assurer convenablement la transition à la TNT au Bénin, un comité de pilotage a été mis en place. Dans une interview réalisée par la plateforme ‘'adweknow, Darius Quenum, président dudit comité parle du rôle de la commission, du niveau du processus de déploiement de la TNT, des chaînes concernées et de la campagne de communication auprès du grand public qui démarre bientôt.
Le comité de pilotage de la transition à la Télévision numérique terrestre (TNT), dès sa création a reçu plusieurs rôles. Selon le président du comité Darius Quenum, la commission a été créée en 2016 et a entre autres pour mission de : valider les choix techniques et stratégiques de la transition à la Télévision numérique terrestre, superviser la mise en place du réseau national de diffusion de la TNT, valider et suivre l'exécution des contrats signés dans le cadre du passage au numérique et de définir les modalités et conduire la mise en place de la nouvelle société de diffusion de droit privé.
Aussi, le comité mis en place est-il chargé de définir les modalités relatives à l'utilisation des actifs et moyens de diffusion de l'ORTB, au mieux des intérêts de l'Etat béninois d'identifier et de mettre en place les mesures d'accompagnement au profit des usagers et téléspectateurs et de suivre l'élaboration des documents-types, notamment ceux relatifs à l'appel de candidature des éditeurs de service, au cahier des charges, au contrat entre l'opérateur de diffusion et les éditeurs de service ; accomplir, sous la supervision du Conseil du Numérique, toutes actions devant concourir à l'atteinte des objectifs fixés.
Par rapport au niveau du processus de déploiement de la TNT, le président du comité précise que le réseau TNT béninois englobe 28 sites émetteurs distants et une tête de réseau. « Il est à noter que depuis le 1er janvier 2018, le test de diffusion se fait dans la partie méridionale à partir des émetteurs d'Abomey-Calavi, Cotonou, Porto-Novo et Gbéhoué (Comè). Mais en plus de ces 04 sites émetteurs, 22 autres sites viennent d'être achevés et les tests de réception de signal réalisés. Les 03 sites restants sont presque achevés », informe Darius Quenum.
Les prochaines étapes annonce-t-il sont : l'acquisition et la distribution des kits de réceptions dont le processus est assez avancé, la campagne de communication pour laquelle une agence est déjà sélectionnée et la création de la société de diffusion dont le processus est également assez avancé.
A en croire le président du comité de pilotage, « la connexion de la population à la TNT est projetée pour début 2ème semestre 2019. Quant à la fin de l'opération de l'extinction de l'analogique, elle est envisagée pour la fin de l'année 2019, à condition que l'acquisition et la distribution des kits de réception ainsi que la campagne de communication commencent à temps ».
Pour la diffusion de la TNT, le gouvernement a fait une avancée qui est l'accord signé avec l'opérateur de satellites SES.
D'après Darius Quenum cet accord « consiste en une location de segment spatial en bande Ku pour le transport du multiplex TNT de la tête de réseau à Abomey-Calavi vers 28 sites distants situés à une centaine voire des centaines de kilomètres. Ce mode de transport vient suppléer l'absence de maillage du territoire par un réseau de fibre optique ».
Le président du comité de pilotage souligne que le choix de la bande Ku permet également une réception DTH (Direct To Home) par les téléspectateurs situés dans les zones blanches (zones non couvertes par la TNT) du territoire national.
Les chaînes diffusées via la TNT
Darius Quenum indique que le « Multiplex prend en compte les 11 chaînes nationales agréées par la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) dont 03 chaînes publiques et 08 chaînes privées. 04 chaînes internationales dont 03 de TV5 et une de France 24, apportent une offre internationale aux téléspectateurs béninois ».
Il y a les chaînes nationales, celles publiques (ORTB, B24, ADO TV), privées (Canal 2, Golfe TV, TVC, Canal 3, IMANLE TV, EDEN TV, AGRI TV, E-Télé), et internationales (TV5, TV5 MONDE, TIVI5, STYLE, France 24).
Selon le président du comité de pilotage, le Bénin est le premier et seul pays en Afrique qui diffuse des chaînes en HD dans son offre TNT. Le pays a donc opté pour la norme d'encodage HEVC et peut donc diffuser les chaînes en Haute Définition (HD). Ainsi, la chaîne publique ORTB et les chaînes privées Golfe TV et TVC sont diffusées en HD.
Darius Quenum renseigne que les autorités béninoises entendent faciliter à la population cette migration technologique et garantir le droit à l'information.
« Ainsi, la cession des décodeurs TNT se fera à un prix étudié, accessible aux foyers et surtout uniformisé sur toute l'étendue du territoire national dans la mesure où il sera subventionné », signale-t-il.
Sous la coordination du Comité de Pilotage de la TNT, la campagne de communication qui se fera par une agence, débutera bientôt presque concomitamment avec la mise en vente des kits de réception afin de tenir dans le délai de début 2ème semestre pour la réception du signal dans les foyers.
Akpédjé AYOSSO
L’Institut de la formation bancaire (IFB) a lancé récemment un nouveau programme de formation au profits de banquiers qui obtiendront donc à son issue, le diplôme de Post graduation spécialisée en ingénierie financière, ont indiqué à Alger des responsables auprès de cet institut public.
Ainsi la formation de la première promotion de ce programme a été lancée le 7 avril dernier, a indiqué à l’APS la Directrice des finances, administration et moyens de l’institut, Ilhem Zahraoui, en marge d’une cérémonie de remise de diplômes au siège de l’FB.
Cette concrétisation intervient à la suite de la signature en mars dernier d’une convention ayant pour objet le lancement d’un programme de formation préparant à une qualification et une professionnalisation des collaborateurs des institutions économiques et financières en vue de l’obtention du diplôme en question, a-t-elle expliqué.
Cette convention a été signée entre l’IFB, l’Ecole des hautes études commerciales (EHEC) et la Commission d’Organisation et de surveillance des opérations de bourse (COSOB), a souligné la même responsable, notant que le programme de cette formation est élaborée en collaboration entre ces trois organismes
Selon elle, l’instauration de cette formation fait suite aux « besoins exprimés par la place en matière de spécialistes et d’experts en finance et particulièrement en ingénierie financière ».
Elle permet aux candidats un enseignement spécialisée dans la finance pour être capables de maîtriser des instruments financiers, juridiques et fiscaux, de mettre en œuvre des montages financiers complexes, au profit des agents économiques notamment des entreprises.
Filiale de dix (10) banques publiques et établissements financiers algériens créée en 1989, l’IFB offre plusieurs formations diplômâtes, certifiâtes et qualifiantes à des banquiers issues du secteur public mais aussi du secteur privé depuis 2002.
L’IFB dispense ainsi un panel de formations au profit de professionnels et banquiers en fonction issus des 28 établissements bancaire et financiers que compte le marché national qui, pour le développement de leurs prestations respectives, prônent le perfectionnement des capacités et aptitudes de leurs employés.
Par ailleurs, lors de la cérémonie, 21 lauréats ont eu leurs Certificats de professionnels des marchés financiers (CPMF), à l’issue d’une autre formation que ce même organisme dispense.
En tout, 30 candidats ont pu bénéficier de cette formation pour obtention du CPMF, et ce, à raison de deux jours par mois pour un volume horaire total annuel équivalent à 32 jours, a précisé Mme Ilhem Zahraoui.
Cette formation a été développée par l’IFB en partenariat avec la COSOB, et ce, pareillement à la formation d’animation de points de bourse, notamment avec les employés du Crédit Populaire d’Algérie (CPA) que les deux organismes développe en collaboration.
Instauré en 2014, cette formation a depuis pu profiter à 138 banquiers issus de différentes banques publiques et privées, a souligné Mme Zahraoui.
Les quelques deux cents mille formateurs vacataires issus du secteur bancaire et financier avec lesquels l’IFB travaille, dispensent aussi et entre autres la formation diplômante ITB en partenariat avec le CFPB Paris, a-t-elle ajouté.
l’Institut est, dans le cadre de sa mission, partenaire de plusieurs organismes nationaux mais aussi étrangers tels le CFPB Paris et le CNPP Cyber Security.
L’ITB est une formation interbancaire et internationale diffusée dans 25 pays qui vise à former des managers exerçants ou appelés à exercer des responsabilités dans différentes entités de leurs établissements respectifs.
Depuis deux ans et en partenariat, avec le CNPP Cyber Security et le Groupement d’intérêt économique de la monétique (GIE monétique), l’IFB a de même lancé la formation en e-learning pour laquelle « les responsables des banques et d’Algérie Poste ont manifesté une forte adhésion », en inscrivant plus de 6.000 collaborateurs à former sur une durée de 3 ans.
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Rendre plus compétitive l'agriculture béninoise. C'est la vision du gouvernement qui à travers divers actes révèle l'importance de ce secteur. Lors du conseil des ministres de ce mercredi 10 avril, le gouvernement a mis en place l'Agence nationale de mécanisation agricole (ANaMA). « Le gouvernement, à travers son programme d'actions, met en œuvre une politique agricole visant à faire du secteur, le principal levier de développement économique, de garantie de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi qu'un pôle essentiel de création d'emplois », indique le relevé du conseil des ministres. Une vision qui sera traduit en acte.
Le gouvernement souligne que « le secteur, en dépit de l'augmentation constante de la production, reste confronté à de nombreuses difficultés liées entre autres, à un faible niveau de mécanisation agricole ». Il est donc important de prendre des mesures idoines.
« C'est en vue d'améliorer notablement les outils de travail et, par suite les rendements, à travers l'utilisation de matériels agricoles adaptés aux conditions agro-pédologiques de nos terroirs, que le conseil a adopté le décret portant approbation des statuts de l'Agence nationale de mécanisation agricole », indique le relevé.
Pour ce faire, « L'opérationnalisation de cette agence permettra de relever, à terme, les défis actuels et futurs afin de faire face aux nouveaux enjeux du secteur, l'objectif visé étant de rendre notre agriculture plus compétitive ».
Le gouvernement n'entend donc pas lésiner sur les moyens nécessaires permettant de rendre l'agriculture compétitive.
G.A
L'affaire Ebomaf qui oppose l'ex premier ministre Lionel Zinsou au PDG de Ebomaf prend une nouvelle tournure. Selon une source proche du parquet, l'ancien candidat à la présidentielle de 2016 serait convoqué ce vendredi 26 avril 2019 au tribunal de première instance de première classe de Cotonou.
Lionel Zinsou va être écouté dans le dossier de dépassement de compte de campagne, selon les informations.
L'affaire est survenue en 2018 où une plainte a été déposée par le président du Groupe Ebomaf, Mahamadou Bonkoungou au parquet de Paris et au parquet de Cotonou contre Lionel Zinsou. L'ancien Premier ministre de Boni Yayi est accusé pour non remboursement d'un prêt s'élevant à 15 milliards FCFA qu'il aurait emprunté pour sa campagne présidentielle de 2016.
L'homme d'affaires burkinabé dans sa plainte a mentionné le nom de certains témoins comme l'ancien président Boni Yayi et son ex-ministre de l'économie et des finances Komi Koutché.
Suite à cela, l'ex-premier ministre béninois a également déposé le 14 mai 2018 une plainte devant le Tribunal de grande instance (TGI) de Paris contre le sieur Mahamadou Bonkoungou pour « tentative d'escroquerie financière, tentative d'escroquerie au jugement, extorsion de fonds, faux et usage de faux ».
Motivé par l'intervention du président ivoirien, Alassane Ouattarra, l'homme d'affaires burkinabé a retiré en fin août dernier la plainte qu'il avait déposée le 11 avril devant la justice béninoise.
Cette nouvelle convocation de Lionel Zinsou devant le tribunal montre que ce conflit judiciaire entre les deux personnalités est loin de connaître son épilogue.
Akpédjé AYOSSO
Le chef de l’État par intérim a exhorté à l’application stricte de la Constitution. Il a subtilement signifié que le rôle du peuple se limite à élire son futur président de la République.
Trente minutes ont suffi (en y incluant la récitation de versets coraniques et le chant de l’hymne national dans son intégralité) à activer, hier en fin de matinée, la mise en œuvre de l’article 102 de la Constitution, sans aucune référence aux articles 7 et 8, lesquels désignent le peuple comme source de pouvoir et de souveraineté. Sans l’opposition (FFS, RCD, alliance Adala-Bina-Nahda, MSP et évidemment les 14 députés démissionnaires dont les élus du Parti des travailleurs), le Parlement, réuni en ses deux Chambres, a pris connaissance du rapport du Conseil constitutionnel portant vacance définitive à la présidence de la République. Il n’en fallait pas davantage pour confirmer Abdelkader Bensalah, président dans ses fonctions de chef d’État intérimaire pendant 90 jours.
Dans un discours préparé, ce dernier a livré les contours de la feuille de route du régime. Il a soutenu que durant cette courte phase de transition, tout le monde doit “concourir à appliquer strictement le contenu de la Constitution”, et ce, pour arriver rapidement “à restituer au peuple la parole afin qu’il choisisse, souverainement, un président élu pour diriger le pays…”. En termes clairs, les centres de décisions ne comptent nullement s’engager dans une voie politique de sortie de crise comme le demandent l’opposition et surtout la rue. Ils s’accrochent, comme à un sacerdoce, à la Constitution qu’ils ont, pourtant, violée à maintes reprises. Le dernier épisode en date renvoie à la destitution, à la hussarde, du président de l’Assemblée nationale, Saïd Bouhadja, dont le mandat courait pourtant jusqu’en 2022.
L’homme a exhorté, en outre — subtilement certes —, les millions d’Algériens qui manifestent depuis 45 jours contre le système et ses appendices de ne plus occuper la voie publique. Ils doivent attendre le jour du scrutin présidentiel pour exprimer leur choix par des bulletins mis dans les urnes. Occultant complètement les revendications centrales de ses concitoyens ces derniers jours, soit son départ ainsi que celui du président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaïz, du président de l’APN, Mouad Bouchareb, et du Premier ministre, Nourredine Bedoui, Abdelkader Bensalah a salué “le peuple algérien, qui exprime avec force son unité et sa cohésion (…) brandissant un slogan portant sur le changement positif et l’édification d’une Algérie nouvelle, moderne, démocratique, assez grande pour tout le monde”.
Ses paroles, aux antipodes de la réalité, ont été démenties de l’intérieur de la salle des conférences du Palais des nations. Un député du front El-Moustakbel a porté haut une pancarte sur laquelle il avait inscrit en filigrane : “M. Bensalah, le peuple vous demande de démissionner”. Le député du FLN, Slimane Saâdaoui, a, d’ailleurs, requis un point d’ordre avant l’entame de la plénière. Le président de la séance, Abdelkader Bensalah, le lui a refusé catégoriquement. Dans le règlement intérieur de la plénière, établi par la commission mixte chargée de la préparation du Congrès du Parlement réuni en ses deux Chambres, a été consignée l’interdiction formelle des parlementaires de s’exprimer.
Plusieurs parlementaires du parti majoritaire, du front El-Moustakbel et des indépendants ont quitté aussitôt la salle, afin de ne pas cautionner la prise de fonctions à la tête de l’État, même avec des prérogatives restreintes et pour une durée limitée, d’un homme rejeté par le peuple.
Souhila Hammadi
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Les syndicats de la fonction publique, les étudiants et lycéens, appuyés par des citoyens occupent par milliers le centre de la capitale, ce mercredi, pour exprimer leur rejet de la désignation d’Abdelkader Bensalah comme chef d’Etat par intérim, et réclamer le départ de tout le système.
Un dispositif policier monstre a été déployé sur plusieurs places et boulevards pour empêcher la marche.
Ainsi, Des groupes de manifestants en provenance de la Place du 1er Mai, ont été empêché de rejoindre la foule cantonnée à la Grande Poste. C’est le cas aussi de centaines de manifestants bloqués à haut de la Rue Didouche Mourad et la Place Audin, par les casques bleus.
Les services de l’ordre, qui ont usé de la bombe lacrymogène et de jets d’eau, par plusieurs endroits, pour disperser la foule, ont fini par laisser faire, notamment à hauteur de la Place Audin, où le cordon sécuritaire a été levé à partir de midi. La détermination des manifestants a eu visiblement raison de la répression policière.
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Les employés du ministère de la culture rejoignent la contestation.
Selon le magazine culturel vinyculture un sit-in des employés du ministère de la culture à été organisé aujourd’hui, ils se sont rassemblés devant l’immeuble. La décision de grève suit à la nomination de la nouvelle ministre, Meriem Merdaci qui a succédé à Azzeddine Mihoubi.
M.A.Y
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Au tribunal de Sidi M’hamed, l’activité dans les salles d’audience était réduite à la présentation des affaires déjà programmées en référé.
Les avocats ont gelé hier leurs activités dans les différentes juridictions du pays pour protester contre l’arrestation de leur confrère Me Salah Dabouz, libéré lundi.
Cette action de protestation était “une réussite totale”, a commenté dans une déclaration à Liberté, le président de l’Union nationale des ordres des avocats (Unoa), Ahmed Saï, en précisant qu’elle a été observée “pour le droit à la défense qui est bafoué par le procureur général de Ghardaïa, qui a entamé des poursuites abusives et infondées contre notre confrère Salah Dabouz”. Il a indiqué, dans ce sens, que “toute la corporation a observé cette journée de protestation”, ajoutant qu’une demande sera introduite auprès du procureur général de Ghardaïa pour la levée du contrôle judiciaire. Hier, au tribunal de Sidi M’hamed, l’activité dans les salles d’audience était réduite à la présentation des affaires déjà programmées en référé.
Me Salah Dabouz, avocat et militant des droits de l’Homme, a été arrêté, dimanche, par la police, à Alger. Présenté devant le procureur de la République du tribunal de Sidi M’hamed, il a été ensuite transféré au tribunal de Ghardaïa où le juge a ordonné son arrestation. Il a été libéré, lundi 8 avril, mais placé sous contrôle judiciaire. Appelé par nos soins, Me Dabouz a indiqué : “Je n’ai pas encore vu le dossier, mais le juge m’a dit que j’ai ici beaucoup d’écrits et m’a montré des pages Facebook. Il m’a parlé de certaines déclarations que j’ai faites au sujet d’une affaire concernant des avocats d’Oran, et m’a parlé aussi d’une interview que j’ai donnée au blogueur Merzoug Touati.”
Et de se demander : “Pourquoi un procureur général ou un procureur de la République près le tribunal de Ghardaïa s’intéresseraient-ils à Dabouz qui, lui, a son adresse à Alger et qui fait des déclarations, et pourquoi rapportent-ils des déclarations sur des choses qui se passent à Oran ou à Béjaïa et le convoquent à Ghardaïa ? Et pourquoi les 48 parquets de la République n’ont rien remarqué, à part le parquet de Ghardaïa qui me convoque et s’attaque à mes clients, parce que, aujourd’hui, je suis en train de voir que pratiquement tous les gens que j’ai défendus sont poursuivis. Ce qui est très grave.” Me Salah Dabouz estime que le procureur de Ghardaïa “a un compte personnel à régler avec moi”, en voulant pour preuve “une déclaration de 4 pages où il parle de moi et menace même les avocats qui se solidarisent avec moi”.
A priori, “il n’y a pas que moi, il y a un Fekhar qui est en prison par sa décision, un syndicaliste, Hadj Brahim Aouf, dont l’état de santé s’est dégradé en raison de la grève de la faim, et qui risque de mourir, tout autant que les deux autres activistes à Menéa que Me Dabouz a affirmé avoir défendus. On risque d’avoir beaucoup de Tamalt”, a-t-il lâché enfin.
A. Rafa
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Le changement du système ne peut pas se faire sans l’implication directe de l’armée, a affirmé, Mohamed Lakhdar Mougal, sociolinguiste, professeur à l’école nationale supérieur du journalisme et vice-président du Conseil scientifique de l’académie de langue africaine.
S’exprimant, mercredi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Lakhdar Maougal estime que « l’armée nationale est actuellement la seule institution légitime qui institue une continuité de la légitimité».
Dans le cadre de la légitimité constitutionnelle, l’Etat est soumis à des épreuves qui sont sanctionnées par des élections, dira l’invité de la rédaction qui ajoute : « c’est un secret de polichinelle, les élections algériennes n’ont jamais étaient nettes, elles ont toujours étaient triquées. Tout le monde le sait».
Sur cette base, M Mouaguel déplore que « l’Etat est illégitime». En revanche, l’armée nationale populaire, estime-t-il, est une institution qui garantit la légitimité ».
L’invité de la Chaine 3, qui insiste sur la gravité de la crise que traverse l’Algérie, justifie l’intervention « indispoensable » de l’ANP. «Nous vivons une situation de crise et l’implication de l’armée dans les affaires politiques est indispensable» pour trouver des solutions dans le sens ou elle « doit garantir la mise en place de mécanismes de transition», a-t-il conclu .
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La rencontre a finalement eu lieu dans la rue entourée par un dispositif discret des forces de l’ordre.
Des membres du comité central du FLN contestataires de l’actuelle instance dirigeante, qui devaient se réunir hier matin, en vue de l’activation de l’article 36 du règlement intérieur du parti pour élire un nouveau secrétaire général et la désignation du bureau politique (BP), n’ont pas pu y avoir accès. “En arrivant, nous avons trouvé la porte fermée, pourtant, nous avons annoncé notre réunion 48 heures à l’avance au chargé de l’administration et avons confirmé le rendez-vous hier”, certifie Mustapha Mazouzi, membre du comité central. La rencontre, qui a rassemblé, selon les estimations des participants, environ 200 membres de cette instance, a eu finalement lieu dans la rue, entourée par un dispositif discret des forces de l’ordre.
L’article 36 du règlement intérieur stipule, en effet, qu’en cas de vacance du poste de secrétaire général, l’intérim doit être assuré par le membre le plus âgé du BP qui devra convoquer une session du comité central dans un délai de 30 jours pour élire un nouveau SG parmi ses membres. En l’occurrence, c’est à Ahmed Boumehdi que revient cette tâche, apprend-on de Mustapha Mazouzi, qui estime que l’actuel directoire du parti “n’est ni conforme au règlement intérieur du FLN ni encore moins à la loi régissant les partis politiques. C’est une usurpation de fonction. Le ministère de l’Intérieur aurait dû réagir”. Et de poursuivre : “Malheureusement, la présidence était à la manœuvre. C’est un fait. Le coordinateur du FLN, Mouad Bouchareb, parlait ouvertement au nom de cette institution qui n’a pas la prérogative de désigner quiconque. Ce sont les organes du parti qui élisent le SG.”
Suite au départ de Djamel Ould Abbes de la direction du FLN pour, officiellement, des raisons de santé, Mouad Bouchareb, président de l’Assemblée nationale, a été désigné pour assurer l’intérim. Sauf que ce dernier, qui n’est ni membre du comité central ni du BP — ce qui est contraire aux statuts du parti — s’est retrouvé propulsé à la tête du parti. Les adversaires de Mouad Bouchareb, à leur tête Saïd Bendaïda, Ahmed Boumehdi, Mustapha Mazouzi, Assas Rachid et Ahmed Benaï, espèrent tenir la session du comité central dans quinze jours. “On ne veut plus d’un FLN des affairistes, de ceux qui cadenassent les portes et de tous ces bandits qui ont pris en otage le parti”, lâche un membre du comité central. “Je veux postuler pour le poste du SG, c’est pour cette raison que pour l’instant, je ne veux pas sortir de l’ombre, pour ne pas être contrecarré”, explique-t-il.
Ce n’est pas la première fois que les statuts du vieux parti sont violés. La désignation d’Ould Abbes au poste de SG, en octobre 2016, devait être provisoire. Il est resté à ce poste durant deux ans sans jamais réunir le comité central. “Il y a toujours eu des rébellions au sein du parti. Certains étaient contre le cinquième mandat. Des mouhafedhs refusaient parfois d’appliquer les directives de la direction, mais la conjoncture nous imposait le silence. Aujourd’hui, le peuple a libéré notre parole”, explique notre source.
Nissa Hammadi
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Dans un discours prononcé lors de sa visite à la 2eme région militaire, Oran, Gaid Salah promet au peuple de rouvrir certains dossiers de corruption qui ont marqué l’opinion publique « maintenant que la justice a recouvert ses pleine prérogatives. » « Dans ce contexte précis, nous soulignons que la justice, qui a recouvert ses pleines prérogatives, agira en toute liberté, sans contraintes aucunes, sans pressions ni ordres, pour entamer des poursuites judiciaires contre toute la bande impliquée dans les affaires de détournement des fonds publics et d’abus de pouvoir pour s’enrichir illégalement. A cet effet, nous rassurons l’opinion publique que la question s’étendra à tous les dossiers précédents, comme l’affaire d’El Khalifa, de Sonatrach et du Boucher et autres dossiers relatifs à la corruption qui ont occasionné des pertes considérables au Trésor Public». a déclaré Gaid Salah.
Et pour balayer toutes les rumeurs et les bruits qui circulent concernant ses déclarations, le chef d’Etat-major et vice-ministre de la défense justifie ainsi ses implications précédentes qu’il qualifie de « bonnes intentions » « Je voudrais en cette occasion rappeler de nouveau que je me suis engagé personnellement à soutenir le peuple en cette étape cruciale et de me tenir à ses côtés, en dépit des voix qui s’élèvent aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, exaspérées par la forte cohésion entre le peuple et son Armée. L’histoire témoignera de la sincérité de nos propos et de nos actes et que nous n’avons aucune autre ambition que de servir notre pays et de veiller à sa sécurité et sa stabilité, tandis que leurs espoirs et leurs manœuvres visant à porter atteinte à la réputation et la crédibilité de l’Armée Nationale Populaire échoueront, et celle-ci demeurera, malgré les complots des conspirateurs et l’animosité des vindicatifs, un fort soutien pour son peuple dans les épreuves et les crises, dans le cadre des dispositions de la Constitution et des lois de la République. Nous sommes profondément confiant que le peuple comprendra et mesurera la sensibilité de la situation et privilégiera l’intérêt national et que notre pays saura, grâce à Allah, sortir de cette crise, victorieux et triomphant comme nous l’avons toujours connu». M.A.Y
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Plus de 1,9 milliard de dinars sont mobilisés dans le cadre des opérations lancées pour la remise à niveau de plusieurs infrastructures sportives à Oran en vue de l’organisation dans cette ville de la 19e édition des Jeux méditerranéens (JM) en 2021, a-t-on appris du wali.
« Il s’agit d’un investissement de taille dont tirera profit le mouvement sportif à Oran », s’est réjoui Mouloud Cherifi en marge de la cérémonie qu’il a organisée mercredi soir au niveau de la résidence ‘‘El Bahia’’ pour récompenser les sportifs locaux qui se sont illustrés au cours de la saison 2018-2019.
Parmi les infrastructures concernées et dont les travaux ont déjà été lancés, il y a la piscine municipale de M’dina Jedida, le Palais des sports Hammou-Boutlélis, le centre de tennis à Haï Essalam, le stade Ahmed-Zabana dans la commune d’Oran, le centre d’équitation (hippodrome) dans la commune d’Essenia, ainsi que l’institut national de formation supérieure des cades de la jeunesse et des sports (ex-CREPS) à Aïn Turk, a-t-il rappelé.
Le même responsable a souligné aussi que le complexe sportif en cours de réalisation dans la commune de Bir El Djir sera un « énorme acquis aussi pour les sportifs de la ville », car disposant d’un stade de football de 40.000 places, une salle omnisports de 7000 places, un stade d’athlétisme de 4000 places, et un centre nautique composé de quatre bassins.
Au cours de la cérémonie qu’il a organisée au profit des sportifs lauréats, pas moins de 114 athlètes de différentes disciplines ont été honorés.
A ce propos, le wali a fait savoir que le mouvement sportif a récolté cette saison pas moins de 78 consécrations sur le plan national, 21 sur le plan africain, 17 au niveau arabe et une mondiale, l’úuvre de Bahlaz Lahouari en Handisports.
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Dans une déclaration lors de son passage à Oran, le Chef d’État-major de l’armée nationale populaire ( ANP), le général de corps d’armée Ahmed Gaid Salah s’engage à ce que l’armée accompagne la transition en Algérie.
« Je voudrais confirmer, dans ce contexte, que la période de transition destinée à la préparation des élections présidentielles, se fera avec l’accompagnement de l’Armée Nationale Populaire, qui veillera au suivi de cette phase, au regard de la confiance réciproque entre le peuple et son armée, dans un climat de sérénité et dans le strict respect des règles de transparence et d’intégrité et des lois de la République. »
Par ailleurs, le chef d’Etat-major de l’armée nationale populaire accuse « certaines parties étrangères » de pousser certains individus au devant de la scène actuelle en les imposant comme représentant du peuple en vue de conduire la phase de transition, afin de « mettre en exécution leurs desseins visant à déstabiliser le pays. »
« Avec le début de cette nouvelle phase et la poursuite des marches, nous avons déploré l’apparition de tentatives de la part de certaines parties étrangères, partant de leurs antécédents historiques avec notre pays, poussant certains individus au devant de la scène actuelle en les imposant comme représentant du peuple en vue de conduire la phase de transition, afin de mettre en exécution leurs desseins visant à déstabiliser le pays et semer la discorde entre les enfants du peuple, à travers des slogans irréalisables visant à mener le pays vers un vide constitutionnel et détruire les institutions de l’Etat, voire provoquer une déclaration de l’état d’exception, ce que nous avons récusé catégoriquement depuis le début des événements, car il est irraisonnable de gérer la période de transition sans les institutions qui organisent et supervisent cette opération, et ce, au regard des conséquences découlant de cette situation qui pourraient compromettre tout ce qui a été réalisé depuis l’indépendance à ce jour, en termes d’acquis et de réalisations qui demeurent la fierté des générations.
Aussi et afin de déjouer les tentatives d’infiltration de ces parties suspectes, nous avons consenti tous nos efforts au sein de l’Armée Nationale Populaire, afin de préserver cet immense élan populaire de l’exploitation par ceux qui le guettent à l’intérieur et l’extérieur, à l’instar de quelques individus appartenant à des organisations non-gouvernementales, qui ont été pris en flagrant délit dont la mission consiste à infiltrer les manifestations pacifiques et les orienter, avec la complicité et en coordination avec leurs agents à l’intérieur.
Ces parties qui s’affairent, par tous les moyens, à dévoyer ces marches de leurs objectifs fondamentaux et à les récupérer afin de faire aboutir leurs plans pernicieux, visant à porter atteinte au climat de sécurité et de quiétude dont jouit notre pays».
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