Au Togo, le mariage précoce prive encore 19,3% des jeunes filles, âgées de 20 à 24 ans, de leur droit fondamental à une enfance protégée et à une éducation complète (Enquête MICS 2022). Cette réalité, bien que difficile, est un appel pressant à une mobilisation collective où la foi doit être une force libératrice plutôt qu’un obstacle.
Depuis toujours, les religions enseignent la dignité inaliénable de chaque être humain, en particulier la vulnérabilité sacrée des enfants. Le programme « Foi et Justice de Genre » conduit par Faith to Action Network (F2A), a engendré le projet « Protéger l’enfance, un devoir sacré », qui s’appuie sur cette conviction profonde, en réunissant les leaders religieux chrétiens, musulmans et traditionnels pour réaffirmer que la protection des filles contre le mariage des enfants est un devoir sacré partagé.
La Révérende Lucie Mensah rappelle dans ses sermons : « Notre foi nous interpelle à veiller sur l’innocence et à offrir aux filles la lumière du savoir et de la liberté. » Au cœur de cette démarche se trouve la transformation des mentalités, par la mise en œuvre d’une éducation holistique où la scolarité est complétée par l’éducation à la santé sexuelle, la formation à la vie, et le renforcement de la confiance en soi.
L’éducation, moteur de prospérité et de résilience communautaireCe combat spirituel et social s’appuie sur des données lourdes de sens : seulement 50% des filles atteignent la fin du premier cycle secondaire au Togo, et dans certaines régions rurales, jusqu’à 70% des jeunes filles abandonnent l’école avant le collège (UNESCO, Statistiques de l’éducation au Togo, 2023). Pourtant, chaque année supplémentaire de scolarisation réduit de 5% le risque de mariage précoce, un fait que les familles et communautés doivent intégrer dans leur cœur et leurs pratiques, car l’éducation est l’une des voies les plus sûres vers la dignité et l’autonomie.
Par ailleurs, l’investissement dans la scolarité des filles, selon la Banque mondiale, augmente leur revenu futur de 10 à 20%, favorisant ainsi la prospérité et la résilience communautaire. (Banque Mondiale, Returns to Investment in Education, 2023) Mais la tâche demeure ardue, car la pratique persistante de la dot continue de peser lourdement sur les choix familiaux, nourrie par la pauvreté et des traditions anciennes qui, détournées de leur sens réel, réduisent les filles à de simple bien économique.
À l’échelle nationale, l’éducation des filles représente un levier de croissance incontournable. Pourtant, de nombreuses familles continuent de privilégier le mariage précoce, souvent perçu comme une solution économique immédiate
Foi et Justice de Genre : une approche holistique pour transformer les mentalitésFace à ces défis, la parole de l’Imam Agodomou, qui affirme que « la protection des enfants est un commandement sacré commun à toutes nos religions », devient un phare pour guider les consciences.
La campagne digitale interconfessionnelle « Protéger l’enfance, un devoir sacré », portée par F2AN, mobilise les communautés à travers des contenus multilingues et multicanaux accessibles et des échanges dans les lieux de culte, contribuant à une prise de conscience collective qui rompt avec la complicité silencieuse d’hier. Le combat est lancé : bâtir un avenir où chaque fille peut apprendre, rêver, et décider librement de son destin, selon un plan inscrit dans les engagements du Togo en lien avec les Objectifs de Développement Durable, qui ambitionne d’éliminer le mariage des enfants d’ici 2030 (Rapport national du Togo sur les Objectifs de Développement Durable, 2023).
L’approche holistique : des solutions intégrées pour un changement durable
La réponse à ce défi multidimensionnel nécessite une approche systémique. Les programmes les plus efficaces combinent sensibilisation communautaire, soutien scolaire, accompagnement psychosocial et formation professionnelle. Ils intègrent également les leaders religieux et traditionnels, dont l’influence reste déterminante dans les communautés.
Face à cette situation, le projet « Foi et Justice de Genre » de Faith to Action Network promeut une vision intégrée de l’éducation. Il ne s’agit plus seulement d’assurer l’accès à l’école, mais de garantir une éducation continue et complète qui prépare les filles à tous les aspects de la vie. L’éducation holistique des filles apparaît ainsi comme la clé pour briser le cycle intergénérationnel de la pauvreté et des inégalités. Investir dans leur formation complète, c’est investir dans le développement durable de toute la nation togolaise.
Cette approche comprend l’éducation sexuelle et reproductive, le développement des compétences socio-émotionnelles, l’initiation à l’entreprenariat et le renforcement de l’estime de soi. Autant d’éléments essentiels pour former des femmes épanouies, capables de contribuer au développement de leurs communautés.
Cette mission est un appel à la foi active, à l’alliance fraternelle entre laïque et sacré, pour que la justice et la miséricorde s’incarnent dans la protection la plus sacrée : celle de l’enfance.
Source : Sikaajournal.tg
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Dans une tribune au ton grave, le sociologue Essodina E. interpelle la Cour suprême sur le scrutin municipal controversé de Kozah 1, qu’il qualifie de « symbole de la force contre le droit ». Dénonçant la violation flagrante d’un décret présidentiel et l’inaction des autorités locales, il appelle la plus haute juridiction du pays à rétablir la légalité républicaine et à « se souvenir de son serment ». Pour lui, l’enjeu dépasse une simple élection : c’est la crédibilité de la justice et la dignité de la République qui sont en jeu. Lecture.
Encore Kozah 1 et toujours: la Cour suprême face à son serment
Je prends la parole en tant que citoyen togolais épris de justice, à qui la loi reconnaît le droit de former un recours en annulation de l’élection du maire et des adjoints. L’article 127 de la loi n°2019-006 modifiée est clair :
« Un recours en annulation peut être introduit contre l’élection du maire et des adjoints devant la juridiction compétente par un conseiller municipal ou un citoyen de la commune… » Au lieu d’un recours, je préfère prendre ma plume. Car la Cour est déjà saisie par le conseiller municipal lui même.
Ce qui s’est produit dans la commune de Kozah 1 dépasse donc le simple cadre d’une élection municipale. C’est l’image même de l’État de droit qui vacille, et avec elle, la confiance des citoyens dans la justice de leur pays. C’est pourquoi j’ai pris la plume.
Le scrutin du 16 octobre 2025, consacré à l’élection du maire et de ses adjoints, aurait dû être une formalité démocratique. Il s’est transformé en un symbole de la force contre le droit.
Car la loi est sans ambiguïté. Le décret n°2019-087/PR du 17 juin 2019, signé par le président de la République aujourd’hui président du Conseil, dispose que lorsqu’une commune compte plus de deux adjoints, l’un d’eux doit obligatoirement être issu d’une sensibilité différente de celle de la majorité municipale.
A Kozah 1, cette disposition n’a pas été respectée. Les trois adjoints élus appartiennent au même parti, en violation flagrante du texte. Et ce n’est pas une première. En 2019 déjà, pour éviter l’application de cette règle, les autorités locales avaient préféré laisser le poste vacant pendant tout un mandat plutôt que de permettre à l’opposition d’exercer son droit légitime.
Cette obstination à contourner la loi est devenue une marque de fabrique, une sorte d’arrogance institutionnelle. Ce qui choque, ce n’est pas seulement la répétition de la faute, mais la désinvolture avec laquelle on foule aux pieds un décret présidentiel.
Comment peut-on, dans un État républicain, refuser d’appliquer un texte signé par le chef de l’État lui-même, sous prétexte que le rapport de force politique le permet ?
C’est toute la philosophie de la décentralisation qui s’effondre : celle d’un pouvoir partagé, d’un pluralisme assumé, d’une démocratie de proximité.
Le préfet, en tant qu’autorité de tutelle, avait pourtant la mission d’assurer la régularité de cette élection. Il ne l’a pas fait comme son prédécesseur. Et ce silence administratif, cette inaction volontaire, portent atteinte à la crédibilité même du contrôle de légalité. Lorsqu’un représentant de l’État se tait face à une illégalité manifeste, il cesse d’être gardien de la loi pour devenir complice de sa violation.
Aujourd’hui, la Chambre administrative de la Cour suprême est saisie. Et c’est à elle désormais de restaurer l’ordre républicain. La nation attend d’elle un sursaut d’indépendance, une décision qui dise clairement que la loi n’est pas un décor politique qu’on ajuste selon les circonstances. Les juges ont entre leurs mains plus qu’un dossier : ils portent la responsabilité de réconcilier les citoyens avec la justice. Ils savent que l’histoire se souviendra davantage de leur courage que de leurs silences.
Certes, le contexte politique n’est pas simple. Les pressions existent, les lignes sont fragiles, et certains voudraient que ce recours soit , étouffé. Mais chaque recul face à une illégalité renforce l’idée que la justice n’est qu’un prolongement du pouvoir. Or, la République ne repose pas sur les rapports de force , elle repose sur le respect de la loi. Et c’est précisément ce respect qui fonde la légitimité de la Cour suprême.
Les partenaires du Togo, ceux qui accompagnent la décentralisation, tels que la GIZ, l’Union européenne ou l’ambassade d’Allemagne ne peuvent pas rester indifférents. Ce qui se joue à Kozah 1 n’est pas un conflit local, mais une question de principe : la décentralisation est-elle un instrument de gouvernance partagée ou un simple habillage démocratique d’un pouvoir centralisé ?
Si les bailleurs ferment les yeux sur des violations aussi flagrantes, ils deviennent, malgré eux, les complices silencieux de la régression démocratique.
La vérité est simple : la loi a été violée. Le préfet n’a pas exercé son devoir de tutelle. Le ministère n’a pas corrigé la faute. Et la commune va fonctionner, une fois encore, dans l’illégalité. Ce désordre ne peut être corrigé que par une institution qui se souvient de son serment : celui de rendre la justice au nom du peuple togolais.
L’arrêt que rendra la Cour suprême sera plus qu’une décision : ce sera un signal
Si elle annule cette élection, elle prouvera que le droit demeure le rempart ultime contre l’arbitraire.
Si elle la valide, elle consacrera la victoire du rapport de force sur la loi, et portera un coup sévère à la confiance des citoyens envers la justice.
Les yeux du pays, et au-delà sont tournés vers la Cour.
L’histoire jugera ses juges. Car au fond, ce qui est en cause à Kozah 1, ce n’est pas seulement une élection : c’est la dignité de la République.
Essodina E,
Sociologue
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L’ancien Premier ministre Sélom Klassou a été élu ce mardi président de l’Assemblée nationale du Togo. Figure majeure du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), il a obtenu 109 voix sur 109, sans aucun vote contre ni abstention, signe d’un large consensus autour de sa candidature.
Ce retour au premier plan de Sélom Klassou est perçu comme une volonté de consolider la stabilité politique et de doter le Parlement d’une direction expérimentée, à un moment crucial de la vie institutionnelle du pays.
La nouvelle Constitution confère désormais à l’Assemblée nationale des prérogatives renforcées, notamment dans la nomination du chef du gouvernement et le contrôle de l’action publique. Dans ce contexte, la mission du nouveau président s’annonce déterminante.
Sélom Klassou aura pour tâche de diriger une institution qui devient l’un des piliers du nouvel équilibre des pouvoirs, dans une République où le Parlement occupe un rôle central.
La séance plénière de ce mardi a également marqué l’installation de nouveaux députés. Quatorze (14) sièges ont été pourvus à la suite de la nomination de plusieurs parlementaires au sein du nouveau gouvernement ou à des postes administratifs de haut niveau.
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Une affaire pour le moins inhabituelle a tenu en haleine le canton d’Agoè-Nyivé au cours de la semaine du 3 octobre 2025. Selon les informations recueillies, les restes de feu Togbui Hermann Amégnikou Koudoagbo, ancien chef du quartier Nyivémé (Agoè-Nyivé), décédé le 7 mars 1988, ont été exhumés le 3 octobre 2025 par deux de ses fils.
La profanation aurait été réalisée en présence d’un féticheur recruté à Djagblé, selon plusieurs sources concordantes.
Dans un message, Jean-Claude Koudoagbo, l’un des fils du défunt résidant en France, a exprimé son indignation face à ce sacrilège. « C’est avec amertume et pleurs que je vous fais cette annonce. Mon père est décédé en 1988. J’avais à peine 17 ans à l’époque. Les aînés nous avaient aidés à l’enterrer au cimetière d’Atchanvé. Mais, 37 ans après, certains jeunes délinquants ont découvert que son corps avait été exhumé. Ce sont eux qui ont alerté les forces de défense et de sécurité.
Grâce à leur vigilance, les auteurs ont été arrêtés et sont actuellement à la BRI de Lomé », s’est-il insurgé. Toujours selon lui, lors de leurs interrogatoires, les présumés auteurs de la profanation de la tombe auraient affirmé avoir reçu l’autorisation du chef canton d’Agoè-Nyivé. « Ils répètent que c’est le chef canton qui leur a donné l’autorisation de déterrer les restes de notre père. Je ne suis pas au pays pour vérifier, mais j’appelle les cadres du canton et les autorités à se saisir de cette affaire », a ajouté Jean-Claude Koudoagbo. Il affirme par ailleurs que le dossier est suivi par la Gendarmerie, tout en craignant des tentatives d’étouffer l’affaire.
« Nous avons élaboré un procès-verbal, mais certains veulent torpiller l’affaire pour que la vérité ne sorte pas. Les restes de mon père sont à la BRI, dans un sac. Personne n’est au-dessus de la loi », a-t- il déploré.
Contacté par notre rédaction, le président du Comité de Développement de Quartier (CDQ) de Nyivémé a confirmé l’information. « J’ai été informé de l’affaire, et je sais qu’elle est entre les mains de la BRI. Je n’ai pas plus de détails à ce stade », a-t-il précisé.
Pour sa part, le chef canton d’Agoè-Nyivé, Togbui Kodjo Hélou Aristide Edmond SEDJRO IV, cité dans le message vocal, a accepté de nous recevoir pour clarifier sa position. « J’ai appris, comme tout le monde, cette histoire sur les réseaux sociaux. Je n’ai jamais autorisé une telle exhumation. En tant que chef traditionnel, je sais qu’il existe des procédures administratives et rituelles précises avant toute exhumation. Jamais je ne pourrais approuver un acte aussi grave, surtout concernant un ancien chef de quartier », a-t-il fermement démenti.
Aux dernières nouvelles, les restes du défunt ont été de nouveau inhumés quelques jours après l’exhumation. Une information confirmée à la fois par le président du CDQ de Nyivémé et par le chef canton. Cependant, les motivations réelles ayant conduit à l’exhumation du corps de Togbui Hermann Amégnikou Koudoagbo, décédé depuis 1988, demeurent inconnues.
Joël D.
Source : Liberté N° 4045 du 21 octobre 2025
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Les conseillers municipaux de la commune Golfe 2 ont procédé, ce mercredi 15 octobre 2025, à l’élection de leur nouveau maire. À l’issue du scrutin, M. Éric Kpadé a été porté à la tête de la commune pour un mandat de six (6) ans.
Sur les 19 bulletins exprimés, le candidat du parti Union pour la République (UNIR) a obtenu 15 voix, contre 3 voix pour son adversaire, le conseiller Edoh Komi, et un (1) bulletin blanc. Ce résultat consacre une victoire nette pour le nouveau maire, soutenu par une large majorité de ses pairs.
Éric Kpadé, militant engagé du parti au pouvoir, aura désormais la responsabilité de poursuivre les actions de développement engagées dans la commune, notamment l’amélioration des services de base, la modernisation de l’administration locale et le renforcement de la participation citoyenne dans la gestion municipale.
Cette élection s’inscrit dans le cadre du renouvellement des exécutifs municipaux lancé sur toute l’étendue du territoire national depuis le 15 octobre et qui se poursuivra jusqu’au 17 octobre 2025.
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Les études sur les anciens Prix Nobel italiens ont montré que dans ce pays très catholique, la majorité des lauréats du Prix Nobel italien n’ont pas eu des parents croyants.
L’explication se situe au niveau de la mémorisation en bas âge.
S’il est évident qu’un enfant de 6 ans peut mieux mémoriser des textes qu’un adulte de 70 ans, l’explication n’est pas celle que vous croyez.
Ce que l’enfant de 6 ans mémorise lui reste dans le cerveau à jamais, quelque soit ce qu’on lui fait mémoriser.
Or à 70 ans, l’adulte n’arrive pas à mémoriser aussi facilement, parce que son cerveau procède d’abord à une analyse et une sélection de ce qui convient ou non d’être mémorisé. L’adulte juge et décide si ça vaut la peine ou pas.
Et c’est ici que dès 6 ans, la route du futur potentiel Prix Nobel se sépare de celle de l’homme commun.
A 6 ans, l’enfant du croyant va mémoriser en priorité les prières. Et ces prières seront incrustées à jamais dans son cerveau.
Au même moment, l’enfant du scientifique va passer son temps à mémoriser les tables de multiplication et des notions scientifiques qui n’entrent en compétition ou en contradiction avec aucune logique mathématique, tout au long de sa vie.
Lorsqu’à 45 ans, il faudra qu’il analyse pour écarter de son champ d’action tout ce qui n’est pas essentiel, pour se concentrer aux priorités de sa vie, il pourra plus facilement se concentrer sur ce qui porte à changer la vie des humains, puisqu’il sera convaincu que les solutions ne proviennent que des actions humaines réfléchies, et non des volontés célestes.
J’ai publié samedi le 5 juin 2021 sur mon mur Facebook “ieg”; une photo me montrant à la plantation et demandant à chacun de moi dire ce qu’il avait fait de son samedi.
Plus de 50% des réponses disaient que les intervenants étaient à l’église, à la mosquée où à la prière.
On n’a pas besoin d’être un voyant pour prévoir qu’ils n’éduqueront pas leurs enfants pour devoir des potentiels Prix Nobel, puisque comme eux avant, leurs enfants mémoriseront la table des multiplications, oui, mais en plus, leurs cerveaux subiront un bombardement d’interférences faites de prières et de croyances en parfaite contradiction avec la logique.
Au final, si à 100 africains, vous posez la banale question : c’est quoi ta passion ? C’est quoi ton passe-temps favori, je parie que 99 ne sauront pas quoi répondre, parce qu’ils n’en ont pas.
Quand le cerveau d’un enfant à 6 ans a mémorisé des dogmes et non exclusivement la logique, à 30, 40, 50 ans, vous aurez des adultes Hors Sujet, déconnectés de la compétition internationale des intelligences.
Lire la suite sur www.pougala.net
Jean-Paul Pougala
Mardi le 14 octobre 2025
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Dans le cadre de la double célébration des 55 ans de l’Université de Lomé et des 45 ans du Barreau du Togo, le Centre de droit des affaires de ladite université, en partenariat avec l’Ordre des avocats du Togo, organise un colloque sur le thème :
« Retour sur l’homme et la terre- Hommage à Guy Isidore Adjété Kouassigan ».
Les travaux dudit colloque se tiennent le 9 octobre 2025 à l’auditorium de l’Université de Lomé. A préciser qu’il s’agit de l’heureux aboutissement de l’appel à contributions au Liber Amicorum dédié à la mémoire du regretté professionnel du droit et de la justice.
Avocat pénaliste de réputation intemporelle, Me Kouassigan était un ténor du Barreau de Lomé. Connu pour être une personnalité engagée et sans langue de bois, il l’était aussi pour sa dynamique participation à de grands dossiers judiciaires.
L’ancien Secrétaire Général du Ministère togolais des Affaires étrangères s’était illustré dans la défense des personnalités à savoir Maurice Yaméogo, premier Président de la Haute Volta aujourd’hui Burkina Faso, mais aussi de son confrère et compatriote Me Noé Kutuklui, impliqué dans le dossier du « Complot du 21 novembre 1966 » contre le régime Grunitzky et celui des « Affaires du 8 août 1970 » contre celui du Général Eyadèma.
Au –delà de son engagement sur le plan sociopolitique, l’avocat et juriste est un « enseignant –chercheur chevronné » ayant dispensé des cours de droit un peu partout en Afrique francophone et en Confédération suisse.
Un « civiliste accompli » tel que décrit le Pr André Gaston Cabanis, historien du droit français et professeur émérite de l’Université de Toulouse, feu Guy Isidore Adjété Kouassigan après avoir enseigné les relations internationales à l’Ecole Nationale d’Administration à Lomé, a continué durant ses années d’exil. Des cours il en a dispensés notamment à Cotonou au Bénin, à Dakar au Sénégal puis à l’Institut Universitaire d’Etudes du Développement à Genève en terre suisse où il est décédé en mai 1981à l’âge de 47 ans.
Le dédicataire Guy Adjété Kouassigan est un « chercheur prolifique » qui passe pour être le « fondateur de l’étude du droit foncier africain ». N’a-t-il pas manifesté tout le long de son riche parcours professionnel, à la fois une passion et un intérêt pour le « droit du développement » ?
« L’homme et la terre. Droits fonciers coutumiers et droit de propriété en Afrique » (version publiée de la thèse de Guy Adjété Kouassigan, soutenue en 1962, mais aussi « Quelle est ma loi ? Tradition et modernisme dans le droit de la famille en Afrique noire francophone » entre autres, l’efficiente apport de l’avocat et chercheur dans la démarche une réforme plus ou moins appropriée du conflit foncier notamment en Afrique francophone.
A part les questions politiques qui sources d’instabilité en Afrique ; le litige foncier qui est un différend mettant aux prises deux ou plusieurs parties sur la propriété, les premiers occupants du lieu, son utilisation en est autre. Un conflit dû au bornage, les droits de passage, l’indivision. On peut en toute logique y ajouter les divergences dues au legs…. « La famille étendue se désintègre et l’esprit communautaire s’amenuise, favorisant la constitution de patrimoines individuels ».
La terre, comme un legs ou un héritage laissé par les devanciers à leur progéniture, suscite de l’incompréhension entre parents, fratrie utérine ou consanguine. En découle, une transformation des liens et rapports entre les familles. On assiste pour ainsi dire à une désintégration du tissu social. Des pertes en vie humaine sont souvent et par ci, par là, enregistrées.
Komi Eustache Laklé ( Don Stash), artiste musicien –chanteur et peintre togolais, a porté un regard critique sur le problème. « Tovi Novi » est le titre de la chanson qui l’a conduit à s’interroger sur un bien commun, un legs qui, au lieu de réunir les ayant droits, les contraint à se parler sans s’écouter, parfois à s’entretuer.
Dédié à feu Me Guy Isidore Adjété Kouassigan, avocat, enseignant –chercheur et auteur, ce Liber Amicorum rend hommage à un universitaire engagé et passionné qui a exploré le droit sous de multiples. Le colloque académique prévu à l’auditorium de l’Université de Lomé, verra la participation d’avocats et de juristes togolais et étrangers. « Que reste-t-il de la propriété foncière de nos ancêtres avec le Code foncier et domanial de 2018 ? suivie de « Propos iconoclastes sur le foncier au Togo » sont les deux communications qui seront respectivement animées par les Professeurs Komlan Alemawo et Akodah Ayewouadan.
Avant la remise du Liber Amicorum par le Président de l’Université de Lomé et le Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Togo ; les participants auront droit à deux autres communications « Guy Adjété Kouassigan, l’homme de son temps » par Me Robert Dossou, avocat au Barreau de Cotonou, ancien ministre et ancien président de la Cour constitutionnelle du Bénin et « Avant tout propos : Kouassigan, un don d’Isis » par Le Pr Joseph Fifamin Djogbénou, avocat, ancien ministre et directeur du Centre de recherche et d’étude en droit et institutions judiciaires en Afrique
(CREDIJ). © Ekoué Satchivi
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Tout porte à croire que la culture est reléguée au second plan dans notre pays et les acteurs culturels tirent le diable par la queue pour organiser des événements ou pour hisser haut le drapeau togolais dans la sphère de la culture dans notre pays, dans la sous-région et sur le plan international.
Le cinéma togolais existe-t-il ? Voilà une des nombreuses questions que les gens se posent au regard du fait qu’on en entend parler rarement. Et pourtant les Togolais sont des accrocs du petit écran. Pour preuve la série télévisée AHOE qui a été présentée sur YouTube a tenu en haleine pendant plus de deux mois nos compatriotes. « Le coup de grâce » du réalisateur Steven Af, les chefs-d’œuvres de Doh Kokou et les sorties cinématographiques de Emerson Ayivor etc sont autant d’œuvres qui démontrent qu’il existe des génies capables de produire du cinéma à présenter dans les grand-messes du cinéma africain.
La sortie programmée de « SEXTAPE » de Emerson Ayivor coïncide avec les réalités du moment dans un univers dans lequel les réseaux sociaux deviennent une référence négative en matière de mœurs. Il n’arrive plus un jour où des sextapes n’inondent la toile brisant des vies et salissant l’image de respectables personnalités. Ce chef-d’œuvre factuel dont la sortie en première est prévue pour le 29 novembre 2025, raconte l’histoire d’une jeune femme qui s’apprête à se marier et voilà qu’une sextape qu’elle a faite avec son ex ressurgit dans sa vie et qu’elle doit à tout prix récupérer pour ne pas nuire à son prochain mariage.
Je convie donc tous les cinéphiles et au-delà tous les Togolais à aller encourager notre compatriote pour lui permettre de produire d’autres réalisations afin que le cinéma Togolais ne meurt pas.
Au gouvernement et aux sponsors de ne pas hésiter à accompagner ces hommes et femmes qui nonobstant les difficultés s’accrochent pour que cet art ne meurt pas.
SEXTAPE en salle dès le 29 novembre 2025.
Anani Sossou
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Le Togo a reçu pour la première fois de son histoire un certificat de reconnaissance du Conseil de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), l’une des plus hautes distinctions dans le domaine de la sûreté aéronautique.
Cette récompense fait suite à l’audit USAP-CMA mené du 25 février au 6 mars 2025, au terme duquel le pays a obtenu un taux de conformité supérieur à 90 %. Ce résultat place le Togo 1er en Afrique de l’Ouest et du Centre, 2ᵉ sur le continent et 3ᵉ au niveau mondial, derrière le Kenya et Israël.
La distinction a été remise au Colonel Idrissou Abdou Ahabou, Directeur général de l’ANAC-Togo, lors de la 42ᵉ session de l’Assemblée de l’OACI à Montréal. Celui-ci a salué « une victoire collective » et réaffirmé l’engagement du Togo à maintenir ce niveau d’excellence.
Cette performance illustre le professionnalisme des équipes de l’aviation civile togolaise et consacre Lomé comme hub aéronautique de référence en Afrique de l’Ouest.
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Liste des actes manqués d’un pays sous anesthésie
Le Togo ressemble à un gros corps malade. Il existe plusieurs éléments qui montrent la gravité de la pathologie dont souffre le pays des Gnassingbé. Il nous sied de donner quelques-uns pour l’étayer.
Bien que la mise en place du SENAT et par ricochet la nomination des gouverneurs des Régions soit très peu utile au pays en raison même de son caractère superfétatoire, Faure Gnassingbé a procédé à la désignation de quatre gouverneurs de Région sur les cinq depuis le 23 août 2024.Plus d’une année après, la Région Centrale a été volontairement oubliée à ce jour. Il en est de même pour le District Autonome du Grand Lomé (DAGL) qui ne connait sa gouverneure. Or, cette institution, dirigée par un gouverneur nommé par le Chef de l’Etat, dispose de deux autres organes de gestion. Ensuite, un conseil du District composé pour moitié de Conseillers élus par les communes du Grand Lomé soit 26 à raison de deux par Commune et pour moitié (26) des personnalités nommées par le Président de la République, conformément à la Loi sur les décentralisations et les libertés locales. En lieu et place du Conseil du District, organe délibérant composé de 53 membres, il a été plutôt mis sur pied un Conseil d’Administration avec des membres de l’Administration publique en violation de la loi.
Pourtant, les compétences du District autonome sont bien larges et couvrent entre autres l’assainissement de la capitale et de l’ensemble du Grand Lomé, la protection de l’environnement, la planification de l’aménagement du territoire du district, la promotion et la réalisation des actions économiques, sociales et culturelles avec en sus un budget colossal.
Bien plus, l’Etat ne peut lui confier la gestion des infrastructures d’importance nationale à caractère commercial, sportif, sanitaire, culturel, à l’instar des marchés, hôtels, stades construits par l’Etat.
Voilà une structure de cette taille qu’on banalise dans un pays.
En dehors du DAGL, plusieurs institutions de l’Etat notamment la Cour des Comptes, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), ont fini leur mandat sans être renouvelé. Le cas de la HAAC est plus déchirant puisque les nouveaux membres ont été même élus par l’Assemblée Nationale depuis plus de 20 mois mais celui qui doit ordonner leur prestation de serment et leur prise de fonction observe aussi un oubli volontaire. Il en est de même pour les nouvelles institutions prévues par la nouvelle constitution qui n’ont pu voir le jour jusqu’alors.
Pis, cela fait bientôt cinq mois que le Togo n’a plus de gouvernement après la démission de la Première Ministre Victoire Sidemeho Tomegah-Dogbe. Là aussi celui qui doit s’en charger, cultive un oubli volontaire.
L’autre interrogation qui se pose enfin est de savoir si les Communes vont aussi connaitre le même sort de l’oubli volontaire. L’élection des Maires et leurs Adjoints ont été déjà reportés à trois reprises sans raison valable. La dernière note de report du 16 septembre 2025 n’avance même plus de date. Or, lorsque les Maires gèrent les affaires courantes comme les ministres actuellement, tout est au ralenti. Quand on est fatigué mais on s’accroche, c’est juste ce que cela donne. Malheureusement, c’est la misérable population qui en pâtit.
Kokou AGBEMEBIO
Source : LeCorrecteur
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Le secteur bancaire et assurantiel togolais est entré dans une nouvelle zone de turbulences. Depuis mercredi, les employés regroupés au sein du Syndicat des employés et cadres des banques (SYNBANK) et du Syndicat des assurances (SYNASSUR) observent une grève de 72 heures.
À Lomé, des centaines de travailleurs ont répondu présent à l’appel de leurs syndicats. Réunis au siège du Synbank, ils ont été informés des démarches entreprises auprès des autorités et du patronat, ainsi que des résultats des discussions menées jusque-là.
À l’origine de la contestation, les syndicats exigent : une amélioration du traitement salarial, la réintégration des 42 employés licenciés de Sunu Bank Togo et du délégué du personnel d’Ecobank, la régularisation de la situation de la CFBT, ainsi que la fin des abus et pressions dans le secteur.
« Nous voulons donner de la force à nos camarades et rappeler que la démobilisation n’est pas une option si nous voulons atteindre nos objectifs », a déclaré Nyamikou Kodjo, secrétaire général adjoint de Synbank chargé des assurances.
Les syndicats estiment le taux de participation à près de 80 %. « Quand on appelle à une grève, on ne s’attend pas à 100 % de participation. Mais si nous obtenons 80 %, c’est déjà une grande victoire », souligne le responsable syndical, qui assure toutefois respecter le choix de ceux qui n’ont pas suivi le mot d’ordre.
Au-delà des revendications salariales, les syndicats mettent en garde contre un climat social délétère marqué, selon eux, par des abus, du harcèlement et même des drames humains. « Depuis l’arrivée de certaines institutions au Togo, une douzaine de décès ont été enregistrés en lien avec les conditions de travail », dénoncent-ils.
Tout en maintenant la grève, Synbank et Synassur se disent ouverts aux discussions pour une sortie de crise. Leur priorité reste, selon eux, la protection des travailleurs togolais contre la précarité et les licenciements abusifs.
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La mise à mort de la démocratie togolaise par le régime presque soixante ans des Gnassingbé, les violations généralisées des droits humains et l’imposition unilatérale d’une nouvelle constitution destinée à perpétuer le pouvoir du régime actuel de Faure Gnassingbé sont, entre autres, la situation chaotique qui prévaut au Togo. Le Mouvement du 6 juin (M66) a préparé un document de 40 pages pour présentation lors de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Voici quelques points clés du document. (Photo, M66 et alliés).
Le mouvement citoyen M66 lance un appel urgent à une intervention internationale dans la crise togolaise
NEW YORK, États-Unis – 22 septembre 2025 – Le Mouvement citoyen M66, en collaboration avec des organisations de la société civile et la diaspora togolaise, a publié aujourd’hui un mémorandum exhaustif, lançant un appel urgent à la communauté internationale pour une intervention décisive face à la crise politique et des droits humains qui s’aggrave au Togo. Ce mémorandum met en lumière l’affaiblissement systématique de la démocratie, les violations généralisées des droits humains et l’imposition unilatérale d’une nouvelle constitution destinée à perpétuer le pouvoir du régime actuel de Faure Gnassingbé.
Points clés du mémorandum :
● Atteinte à la démocratie : La marche du Togo vers une démocratie authentique a été constamment entravée par un régime bien établi. L’adoption récente d’une nouvelle constitution, le 19 avril 2024, sans consultation populaire et en violation des dispositions existantes, a transformé le Togo en un système parlementaire, abolissant de fait l’élection présidentielle directe et consolidant le contrôle du parti au pouvoir, l’UNIR. Ce changement, entré en vigueur le 3 mai 2025, est qualifié de « fraude constitutionnelle » et d’« imposition non consensuelle ».
● Violations généralisées des droits humains : La situation des droits humains au Togo est désastreuse, marquée par un climat généralisé de peur et d’impunité. Les violations documentées comprennent des arrestations et des détentions arbitraires, des actes de torture et des mauvais traitements (y compris l’utilisation de « chaises électriques »), des exécutions extrajudiciaires, une répression violente de manifestations pacifiques avec un recours excessif à la force et un manque d’indépendance judiciaire. Parmi les cas récents mis en lumière figurent les arrestations de l’ancienne ministre de la Défense Marguerite Essossimna Gnakade, de l’artiste Essowè Tchalla (Aamron ), soumis à un internement psychiatrique forcé, et du détenu politique de longue durée Abdoul Aziz Goma, dont l’état de santé s’est gravement dégradé. Jean Paul Oumolou issu de la diaspora est en détention préventive depuis quatre ans, alors que l’activiste Foly Satchivi fait l’objet d’arrestations répétées. Une dizaine de jeunes du groupe « Tigre Révolution » sont par ailleurs décédés dans des conditions non élucidées.
● Restrictions des libertés publiques : L’espace de la société civile, des médias indépendants et de l’opposition politique est systématiquement restreint. La liberté de réunion est systématiquement refusée, les médias indépendants sont victimes de harcèlement et de censure, les organisations non gouvernementales se heurtent à des obstacles administratifs et les coupures d’Internet sont fréquentes en période de troubles politiques. Le gouvernement a également intensifié la censure d’Internet, légalisé la milice (« Sentinelles du peuple ») accusées d’avoir tué des manifestants et empêché des marches pacifiques. On note aussi une surveillance numérique accrue avec l’usage des logiciels malveillants dont « Pegasus » pour écouter et traquer les des citoyens et adversaires du régime.
Le Mouvement Citoyen M66 et ses partenaires exigent avec la plus grande fermeté :
1. Le retrait pur et simple de la Constitution unilatérale de la Cinquième République. Cette Constitution, imposée sans consultation populaire, est source de discorde et son abrogation est indispensable à la réforme institutionnelle.
2. La démission immédiate de Faure Gnassingbé et de son gouvernement illégitime. Leur maintien au pouvoir depuis plus de vingt ans, marqué par de nombreuses violations des principes démocratiques, constitue un obstacle majeur à l’instauration d’un État de droit.
3. La libération inconditionnelle de tous les prisonniers politiques. Leur détention arbitraire constitue une atteinte intolérable aux libertés fondamentales et une condition préalable à l’apaisement du climat social et politique.
4. La mise en place d’une transition pour l’instauration d’un État de droit démocratique au Togo. Cette transition doit inclure des consultations nationales visant à définir une nouvelle constitution consensuelle, des réformes institutionnelles profondes garantissant l’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs, des réformes électorales crédibles et transparentes, et la promotion de la réconciliation nationale.
Appel aux différents acteurs de la communauté internationale :
Le mouvement M66 et les organisations alliées lancent un appel urgent à la communauté internationale pour qu’elle prenne des mesures décisives :
● Aux Nations Unies : Dépêcher une mission d’enquête pour évaluer de manière indépendante la situation des droits humains et la légitimité des changements constitutionnels. Nommer un envoyé spécial pour le Togo afin de faciliter de véritables consultations nationales.
● Aux États membres : Exercer une pression diplomatique sur le gouvernement togolais pour qu’il respecte les droits de l’homme et les principes démocratiques. Envisager des sanctions ciblées contre les personnes responsables de violations des droits de l’homme et d’atteintes aux institutions démocratiques.
● Aux amis du Togo : Revoir l’engagement avec le gouvernement togolais et donner la priorité au soutien aux initiatives de la société civile, aux défenseurs des droits de l’homme et aux efforts visant à promouvoir la gouvernance démocratique.
● Aux pays voisins : Accueillir et protéger les citoyens togolais fuyant la répression, en leur offrant refuge et soutien conformément au droit international humanitaire.
● À l’Union africaine (UA) et à la CEDEAO : Appliquer les mesures appropriées pour mettre fin aux violations des droits humains et politiques au Togo, y compris l’intervention diplomatique, la médiation et les sanctions pour garantir la responsabilité et la protection des libertés fondamentales.
● À l’ensemble de la communauté internationale : Appliquer des sanctions ciblées, notamment des interdictions de voyager et des gels d’avoirs, aux responsables de violations des droits de l’homme, de répression de la dissidence et d’atteinte aux processus démocratiques.
Le M66 et ses partenaires réaffirment leur engagement en faveur d’un Togo démocratique, stable et prospère, où la voix de chaque citoyen est respectée et où les droits fondamentaux sont garantis à tous. La trajectoire actuelle est intenable et menace la stabilité régionale.
Coordonnées:
Mouvement du 6 juin – M66
Courriel : info@m66tg.org
Web : http://www.m66tg.org
source : lalternative.info
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Le domicile de Mme Marguerite Gnakade, ancienne ministre des Armées en rupture avec le régime de Faure Gnassingbe, a été encerclé tôt ce matin par une horde de militaires en cagoule à bord de plusieurs véhicules de type jeep, selon les riverains à Tokoin Solidarité, un quartier de la ville de Lomé.
Selon plusieurs témoins, les visiteurs inhabituels ont défoncé le portail du domicile avant de s’introduire dans le domicile et en ressortir plus tard avec l’ancienne ministre pour une destination inconnue.
Pour l’heure, aucune idée de ce qui est reproché à cette dame.
Mme Marguerite Gnakade, ancienne ministre des Armées et de surcroît épouse de Faure Gnassingbe, le dictateur au pouvoir depuis plus de 20 ans, s’oppose ouvertement au régime du Togo depuis plusieurs mois, publiant des tribunes sur le bilan catastrophique de Faure Gnassingbé.
Elle a rendu publique une vidéo dans laquelle elle appelle ouvertement Faure Gnassingbé à quitter le pouvoir avant de prendre la rue le 30 août dernier, suite à l’appel à manifester par le M66, un mouvement de jeunes blogueurs et activistes de la diaspora qui défient depuis un certain temps le régime togolais.
Les 20 ans de règne sans partage de Faure Gnassingbé sont marqués par des complots imaginaires visant à se débarrasser de certains barons du système.
Marguerite Gnakade n’est que la énième victime de cette purge interne qui a permis de se débarrasser de Kpatcha Gnassingbe, Félix Kadanga et bien d’autres.
Les raisons pour justifier cette nouvelle arrestation ne manqueront certainement pas
Source : lalternative.info
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Le comble est désormais atteint.La fermeture de plusieurs points de passage frontaliers entre Lomé au Togo et Aflao au Ghana complique la vie aux riverains. Tous les points de passage non autorisés sont fermés. Seuls huit postes d’immigration piétons sont aménagés dans le Grand Lomé, répartis entre Ségbé (Akpokploé, Yokoè Copégan, Lankouvi, Akato Viépé) et Aflao (Kodomé, Casablanca, Todman, Adjinamoto). Les véhicules, motos et tricycles devront obligatoirement passer par les postes frontaliers officiels de Ségbé et Aflao.
« Ces huit postes d’immigration sont désormais les seuls autorisés pour les traversées à pied dans la zone frontalière du Grand Lomé », a insisté le ministre, prévenant que tout franchissement illégal sera sanctionné conformément à la loi.
L’annonce a été faite mardi 2 septembre 2025 par le ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile, Calixte Batossie Madjoulba, qui a évoqué une mesure destinée à endiguer les activités criminelles transfrontalières. Pour le gouvernement togolais, la décision découle d’une évaluation sécuritaire ayant révélé une multitude d’activités illégales : trafic de drogues et de carburant, contrebande de marchandises et ressources naturelles, traite d’êtres humains, passage de migrants en situation irrégulière, et trafic d’armes ou de véhicules volés.
Sans doute, la raison sécuritaire est fondée mais cette décision a d’autres raisons sous-jacentes.
Les tracasseries ont commencé au début des manifestations de juin 2025 et se sont corsées au jour le jour jusqu’à la décision extrême. Pourtant , le ministre ghanéen des Affaires étrangères, Okudzato Ablakwa alertait déjà en juillet dernier sur les conséquences sociales et économiques pour les citoyens, notamment les élèves et travailleurs qui traversent quotidiennement la frontière. Aujourd’hui, c’est du pain béni pour les rackets des forces de défense et de sécurité. Cette mesure impopulaire pose plus de problèmes qu’elle n’en résout. Du fait de la précarité ambiante au Togo, beaucoup de familles togolaises se sont établies dans les contrées jouxtant la frontière ghanéenne, fermer ces postes sans réfléchir à aux conséquences dramatiques comme les autorités ghanéennes l’évoquaient, n’est pas une bonne approche.
Pour atténuer les vols de motos, il existe d’autres mécanismes notamment amélioration de la gouvernance pour sortir la population de la grande misère.
Source : LeCorrecteur
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C’est de la nature des peuples d’aspirer au mieux-être qui est un droit naturel. Malgré les illusions, il faut reconnaître que le Togo a vraiment reculé sur plusieurs plans. La république est devenue très vulnérable depuis l’avènement de la 5e République. Le pays traverse une période d’incertitude et a du mal à protéger ses enfants pour une relance économique et sociale.
L’optimisme des Togolais pour changer leur quotidien se réveille sur fond d’une mobilisation citoyenne et populaire même si elle tarde à prendre forme.
Il est regrettable que les atermoiements de la classe politique de l’opposition traditionnelle, engluée dans ses petites querelles et des calculs post élections présidentielles du 20 février 2020 et locales du 17 juillet 2025, ne sont pas à négliger. Cela fait que la jeunesse est en train de perdre son âme révolutionnaire et son estime de soi réveillées et aiguisées par le M66.
De toutes les façons, le Togo aujourd’hui a besoin d’une classe politique enracinée dans le présent, mais aussi et surtout tournée vers l’avenir. Le mouvement citoyen en gestation depuis le 6 juin 2025 est dans la rupture totale avec un esprit rebelle jamais affirmé. La bascule souhaitée par le peuple ne peut être que dans une logique de convergence patriotique et citoyenne. Ce qui suppose un leadership responsable fondé sur l’éthique, l’honnêteté et l’humilité, encadré par la confiance populaire.
L’histoire politique nous enseigne que l’arme la plus redoutable est le peuple quand l’avenir est volé. Partout ailleurs, le jour où le peuple se lève et dit non, le pouvoir tombe. Le dernier exemple nous vient du Népal avec la chute du gouvernement à la suite du soulèvement populaire du 9 septembre 2025.
Ce n’est plus un secret, le pouvoir au Togo s’est imposé pendant longtemps par la peur, le mensonge et le sang. Il a tué le courage du peuple à la racine et neutralisé la culture et l’instinct de liberté qui permettent de rester debout face à l’injustice, la souffrance et les détournements des deniers publics.
Ainsi, l’économie n’est plus un moteur de prospérité collective mais un instrument de contrôle du pouvoir. Ce qui empêche l’indépendance économique de la majorité du peuple et augmente la mainmise des flux financiers par une oligarchie autour d’un petit cercle du pouvoir. Ces oligarques préfèrent collaborer à travers les sociétés écrans avec les étrangers et laisser les nationaux dans une économie de survie.
Le temps est venu de valoriser les compétences et l’intelligence nationales contre la médiocrité, le favoritisme, le tribalisme et le népotisme.
Le Togo de demain devrait être organisé autour de trois piliers fondamentaux, à savoir : la solidarité, la vérité et la justice sur la base de l’inclusion totale de tous ses enfants; une bonne maîtrise de la gestion des finances publiques; la transparence budgétaire sur fond de renforcement de l’efficacité des organes de gestion de la dette; la redevabilité dans tous les domaines des services publics de l’éducation, de l’agriculture et de la santé. Tout doit être réformé et refait dans l’intérêt national.
Le peuple doit devenir son propre surhomme et finir avec les concepts creux. On se gargarise de la souveraineté sans aucun respect des loi de la république, sans tenir compte du peuple dont le consentement n’est qu’une variable aléatoire, au même moment on tend la main chaque année pour quémander des appuis et dons financiers pour équilibrer le budget de l’Etat. On proclame la paix et les libertés publiques alors que l’armée n’hésite pas à tirer sur les manifestants qu’elle réprime jusqu’à leur domicile.
On se vante de la démocratie alors qu’on gouverne par la peur la violence comme culture politique et n’hésite pas à remplir les prisons sur la base des arrestations arbitraires des jeunes contestataires, de journalistes et hommes politiques sans procédure légale tout en se barricadant contre toute forme d’alternance au sommet de l’État. On parle de la citoyenneté sans jamais respecter les vérités des urnes alors que le pays est passé maître dans la fraude électorale pour une majorité fabriquée, sans pouvoir former un gouvernement capable de garantir le respect de la dignité de la personne humaine. Le pouvoir politique est devenu un facteur de jouissance et de domination sociale.
Ainsi les premières actions vont consister à réinventer la société togolaise désormais débarrassée de la corruption, du pillage systématique et de la prédation des ressources nationales. Il s’agit de replacer l’honneur, la droiture et l’intégrité au sommet de l’échelle des valeurs.
Le principal objectif est de créer l’espoir et le sens du patriotisme, c’est-à-dire la fierté d’appartenir à une nation et stimuler l’amour pour son pays et garantir la défense de son avenir. Il s’agit enfin de ramener le pouvoir du peuple au centre des préoccupations des populations qui reflètent réellement leur volonté par rapport aux besoins les plus élémentaires tels que l’eau, l’électricité, la protection de la forêt, des terres, l’agriculture, l’éducation et la santé.
Comme l’a dit Platon, “ le prix à payer pour ne pas s’occuper de la politique c’est d’être gouverné par pire que soi”. Ainsi donc le réveil citoyen né le 6 juin 2025 doit aller jusqu’au bout.
Ce n’est plus un secret pour personne, les togolais sont très en colère contre la gouvernance actuelle de leur pays et demandent la fin de ce régime dynastique qui a hypothéqué leur avenir.
Aujourd’hui, la dynamique de la convergence de tous les partis politiques, des organisations et mouvements de la société civile sur le territoire national et dans la diaspora doit être concrétisée pour une mobilisation générale. Cela suppose la mise en place d’une unité crédible avec une capacité d’organisation et d’action, d’abord pour contrer la répression féroce et brutale du pouvoir et ensuite pour se préparer à gérer la victoire du peuple.
Après un régime bâti sur le mensonge, l’obstination dans la mal-gouvernance et du pouvoir absolu, il faut pour le Togo de demain des valeurs d’intégrité, de pragmatisme, de la perspicacité et de l’apathie politique pour rattraper le retard par rapport à la vision de Sylvanus OLYMPIO proclamée depuis le 26 décembre 1960.
La question aujourd’hui c’est comment converger tous les mouvements et organisations en présence en mettant fin à toute cette division sur fond de suspicion pour en faire une lame de fond.
La plus grande épreuve ici, c’est comment en finir avec cette banalisation de la dictature qui finit par briser l’héroïsme des togolais et cultiver une forme d’indifférence face aux abus de toutes sortes.
Depuis quelques mois, le pouvoir togolais se sent en difficulté avec son système naufragé, en décalage avec les principes démocratiques. Même les élus ne représentent plus, ni leur localité et encore moins la nation, ne peuvent plus jouer de soupape de protection. Dès lors, il décide de jouer son va-tout et ne lésine sur rien.
Nous assistons ces derniers moments à des enlèvements de jeunes sur le territoire et au-delà, suivi de leur incarcération systématique au mépris des règles et de la procédure légale en la matière.
Ainsi, après le département d’État américain qui, dans son rapport annuel 2024 n’a pas manqué d’indexer les mauvaises pratiques de violation des droits de l’homme et particulièrement sur le des détenus politique, c’est le tour du parlement européen d’adopter le 11 septembre 2025, une résolution contre le Togo à la suite d’une recommandation de la commission de l’union européenne sur des cas précis de violation et de traitement inhumains et dégradants.
Après les événements du 5 octobre 1990 dont elle a été le fer de lance et la cheville ouvrière de la mobilisation générale qui a suivi, la jeunesse togolaise est de nouveau, depuis le 6 juin 2025 à l’avant-garde d’un mouvement de remobilisation nationale pour un renouveau démocratique au Togo.
Malgré la répression féroce des tenants du pouvoir et les atermoiements de certains leaders politiques, son héroïsme reste total.
Comme dans habacuc 2-3 concernant les plans divins, l’histoire du Togo est toujours en marche avec une destination déjà bien connue. Ce n’est qu’une question de temps.
Pour ma part, je rêve de ce jour où tous les leaders des partis et regroupements des politiques de l’opposition et des mouvements et organisations de la société civile à savoir le front “Touche pas à ma constitution”, Cadre De Relation (ANC, FDR, TOGO DEBOUT), la DMP et ses alliés de PSR, CAR, ADDI, MMLK et LDP en collaboration avec le le M66 et le PNP, ensemble avec le soutien de la diaspora donner rendez-vous au peuple togolais au carrefour colombe de la paix ou GTA pour exiger la restauration de la République. Malheureusement ce n’est qu’un rêve.
OURO-AKPO Tchagnaou
Président du mouvement Lumière pour le Développement dans la Paix (LDP)
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Le gouvernement togolais met un accent particulier sur le sport dans le système éducatif. À compter de la rentrée scolaire 2025-2026, de nouveaux programmes d’éducation physique et sportive (EPS) entrent officiellement en vigueur, selon une circulaire interministérielle publiée le 16 septembre.
Le document, cosigné par le ministre des Enseignements primaire et secondaire, Prof. Dodzi Kokoroko, et le ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Isaac Tchiakpe, rappelle que le sport doit occuper une place centrale dans la formation des élèves. « La formation de citoyens réflexifs, pleins d’initiatives et acteurs du progrès social, pouvant apporter une plus-value au système économique et à l’expression culturelle, passe également par une pratique saine et inclusive du sport », souligne la circulaire.
Ces nouveaux programmes sont le fruit des travaux de la Commission d’éducation physique et sportive, créée en décembre 2023. Ils visent à donner une nouvelle impulsion à l’enseignement-apprentissage de l’EPS en l’inscrivant dans une approche plus inclusive et adaptée à un cadre d’apprentissage serein et attrayant.
Concrètement, les chefs d’inspection sont appelés à mettre les documents pédagogiques à la disposition des établissements scolaires. Par ailleurs, un après-midi par semaine sera réservé aux activités parascolaires, afin de renforcer la pratique sportive au sein des écoles.
La circulaire précise que l’animation de la vie sportive incombe à tous les enseignants d’EPS. Chaque établissement devra désigner un coordonnateur des activités sportives parmi eux. Ce dernier sera chargé, avec ses collègues, de la planification, de la gestion du matériel et de l’organisation de la participation des équipes aux compétitions scolaires.
À travers cette réforme, le gouvernement ambitionne de redonner toute sa place au sport dans le système éducatif. « Il est crucial que notre système scolaire renoue pleinement avec le sport et que cette conciliation revitalisée devienne une marque distinctive de l’école de la République », conclut la circulaire.
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