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Updated: 2 months 1 week ago

Vivre-ensemble au Burkina : Trois défis à relever, selon l'imam Tiégo Tiemtoré

Thu, 19/01/2023 - 16:58

A la mi-janvier 2023, une vidéo de l'imam Tiégo Tiemtoré, traitant des défis du vivre-ensemble, a été relayée sur les réseaux sociaux et dans les groupes WhatsApp. Cette vidéo qui refait surface est en réalité un extrait de la communication donnée par l'imam Tiemtoré le 19 juin 2022, lors de la conférence régionale du Centre d'études, de recherches et de formation islamique (CERFI).

La communication a porté sur le thème : « La contribution des musulmans à l'édification d'un Burkina Faso tolérant, solidaire et prospère ». Deux extraits ont été publiés sur la page Facebook du CERFI les 21 et 28 novembre 2022. En ces temps difficiles que traverse le Burkina Faso, nous vous proposons de re-visionner lesdites vidéos pleines de sens montées en une vidéo.

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Categories: Afrique

Financement des collectivités territoriales en Afrique de l'Ouest : Vers la validation d'une étude sur le calcul du taux de transferts

Thu, 19/01/2023 - 16:57

L'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) organise, du 19 au 20 janvier 2023 à Ouagadougou, un atelier régional de validation des études sur les transferts verticaux aux collectivités territoriales. Ces études importantes qui ont concerné neuf pays d'Afrique de l'Ouest permettront de renforcer le cadre de financement des collectivités territoriales d'Afrique de l'Ouest par une identification d'indicateurs de mesures et d'appréciation comparables des transferts verticaux des Etats aux collectivités territoriales.

Ces dernières années, les économies nationales sont globalement en difficulté et les ressources publiques disponibles ont diminué de façon significative. Cette situation contraint les Etats à des arbitrages de la dépense dans un contexte où plusieurs de nos pays doivent faire face à l'extrême urgence dictée par la fragilité sécuritaire et les besoins qui y sont liés.

Pr Sawadogo ne doute pas qu'elle va améliorer la connaissance de la typologie des transferts aux collectivités territoriales

Dans la perspective de limiter un tant soit peu les dégâts, la Commission de l'UEMOA a pris des initiatives pour le renforcement de la décentralisation financière dans les Etats membres. Parmi celles-ci, on peut citer la directive n° 01/2011/CM/UEMOA du 24 juin 2011 portant régime financier des collectivités territoriales au sein de l'UEMOA. Et à ce jour, six Etats sur les huit ont internalisé cette réforme importante relative aux finances locales. Et selon le chef de département des politiques économiques et de la fiscalité intérieure de l'UEMOA, Pr Filiga Michel Sawadogo, le financement des collectivités territoriales et donc du développement local est un axe majeur de l'agenda du département en matière de finances publiques.

Avant de se retirer, le chef de département des politiques économiques et de la fiscalité intérieure de l'UEMOA, Pr Filiga Michel Sawadogo, a sacrifié à la traditionnelle photo de famille

C'est d'ailleurs pour cette raison que nous n'avons pas hésité à accompagner la coopération allemande à travers le projet de renforcement des compétences régionales en matière de décentralisation en Afrique de l'Ouest, pour accompagner la conduite de l'étude sur le fondement et la clarification de la méthodologie de calcul du taux des transferts financiers verticaux aux collectivités territoriales. Cette étude, a-t-il précisé, a exploré les situations nationales au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, au Cameroun, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal, au Togo.

Pr Sawadogo ne doute pas qu'elle va améliorer la connaissance de la typologie des transferts aux collectivités territoriales de ces pays ainsi que la manière dont ces derniers s'organisent pour répartir les cagnottes nationales disponibles. Au-delà de cela, cette étude entend positionner et comparer entre pays, les ressources globales des collectivités territoriales dans l'ensemble des ressources publiques. Comme finalité, elle permettra d'ouvrir des pistes de réflexion et d'action pour un meilleur financement de la décentralisation et des collectivités territoriales.

le chef de projet GIZ, Ruediger Wehr espère que cette étude va permettre d'améliorer sensiblement le financement des collectivités territoriales d'Afrique de l'Ouest à moyen terme.

A écouter le chef de projet GIZ, Ruediger Wehr, cette étude a été réalisée grâce à la contribution active de son comité de pilotage composé de représentants de la direction en charge des finances publiques de l'UEMOA, de cités et gouvernements locaux unis d'Afrique, de UNCDF, de représentants de l'Observatoire mondial des finances locales et de membres de GIZ. Il a relevé que le recrutement du consultant et de la mise en place du contrat ont pris un peu plus de temps que prévu, mais grâce au « professionnalisme et au carnet d'adresses large du consultant », les retards ont été rattrapés et le rapport provisoire de l'étude a été reçu en décembre 2022. M. Wehr a terminé en espérant que cette étude va permettre d'améliorer sensiblement le financement des collectivités territoriales d'Afrique de l'Ouest à moyen terme.

Obissa Juste MIEN
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Categories: Afrique

72 heures du communicant et du journaliste à l'IPERMIC : « Cultivez la discipline car tout n'est pas à dire et à faire sur le numérique », conseille Marguerite Ouédraogo à ses filleuls

Thu, 19/01/2023 - 16:57

L'Institut panafricain d'études et de recherche sur les médias, l'information et la communication (IPERMIC) tient, du jeudi 19 au samedi 21 janvier 2023, les 72 heures du communicant et du journaliste au sein de l'université Joseph Ki-Zerbo. Une idée audacieuse initiée par ces jeunes qui leur permettra non seulement de mener des réflexions sur les maux qui accablent la société, mais aussi de recevoir des plus anciens, des conseils avisés.

« Bien informés, les peuples sont des citoyens. Mal informés, ils deviennent des sujets ». Cette maxime d'Alfred Sauvy illustre à souhait l'impact que peut avoir l'information dans la vie des hommes. Au Burkina Faso, cette réalité est encore plus vraie, surtout en ces périodes de crises multiformes, où la communication a mille et une fois été à l'origine de remous dans la société. C'est donc pour enrichir leurs connaissances dans les domaines de la communication et du journalisme que les étudiants de l'IPERMIC ont initié les 72 heures du communicant et du journaliste.

Les étudiants de l'IPERMIC assistant à l'ouverture des 72 heures du communicant et du journaliste seront outillés sur la citoyenneté et la responsabilité numérique

Ils ont pour ce faire retenu comme sujet de réflexion : « rôles et responsabilité des acteurs de l'information et de la communication dans la promotion de la citoyenneté numérique en période de crises ». Un thème salué à sa juste valeur par le président de l'université Joseph Ki-Zerbo, Pr Jean-François Silas Kobiané représenté par Dr Emilie Sanon. Il se prononcera en ces termes : « c'est à juste titre que le thème de cette édition réponde aux préoccupations actuelles de notre pays. Il cadre parfaitement avec les difficultés que rencontrent les populations dans la réception et le partage de l'information. Pour un plus grand rayonnement, le devoir nous incombe à notre niveau de les (les étudiants) assister, les accompagner, les épauler afin d'amener encre plus loin l'initiative ».

« Je vois dans l'action de ces jeunes, un reflet des priorités sur lesquels nous devons réorienter notre système d'enseignement », Pr Jean-François Silas Kobiané, représenté par Dr Emilie Sanon/Ouattara

Pour ces jeunes communicants et journalistes en devenir, ce cadre représente une tribune qui leur permettra d'etre mieux outillés sur la question du numérique et d'avoir des réponses à leurs préoccupations quant aux comportements à adopter face à une société qui méconnaît les tenants et les aboutissants de l'utilisation du numérique.

« Ces 72 heures sont un cadre de promotion des valeurs de solidarité et de cohésion sociale, gages de bon vivre et de paix », Tiomité Da

« Grâce à ces 72 heures, nous pourrons contribuer nous aussi, à l'éducation de la jeunesse à l'utilisation du numérique », dira Tiomité Da, président du club des étudiants de communication-journalisme de l'IPERMIC. Ces trois jours d'activités seront meublés par des panels, des formations, des échanges, des partages d'expériences avec les aînés. Il y aura également les finales des matchs de débats oratoires, de culture générale et de football.

« Ne permettez pas que vos frères et sœurs restent dans une constante inquiétude pour une mauvaise information donnée », a conseillé Marguerité Ouédraogo/Bonané à ses filleuls

Cette cérémonie d'ouverture des 72 heures a été l'occasion pour la marraine, Marguerite Ouédraogo/ Bonané, présidente de la Commission de l'informatique et des libertés, d'inviter ses filleuls à cultiver les valeurs de discipline, de rigueur, d'attention et surtout de vigilance car dit-elle : « tout n'est pas à dire et à faire sur le numérique ».

Erwan Compaoré
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Categories: Afrique

Football : Bakary Koné met un terme à sa carrière de footballeur

Thu, 19/01/2023 - 16:30

Le défenseur international burkinabè Bakary Koné a annoncé la fin de sa carrière de footballeur à bientôt 35 ans. Il est passé notamment par les championnats du Burkina Faso, de la France, de l'Espagne, de la Turquie, de la Russie ou encore de l'Inde.

Né le 27 avril 1988, Bakary Koné surnommé "Général Bako" est un footballeur international burkinabè évoluant au poste de défenseur central. Formé à l'Etoile filante de Ouagadougou (EFO), Bakary Koné a signé son premier contrat professionnel avec Guingamp. Le général Bako va ensuite connaître plusieurs clubs sans véritablement pouvoir s'imposer.

Sa carrière en club s'est déroulée essentiellement en Europe. Après l'EFO et Guingamp, il s'est engagé avec l'Olympique lyonnais avec lequel il a disputé 142 rencontres pour huit buts. Entre 2016 et 2018, il s'est engagé avec Malaga, en Liga espagnole, et disputera seulement sept matchs. Il reviendra ensuite en prêt à Strasbourg pour une année avant de s'engager avec Ankaragücü de la Turquie également pour une année.

Le défenseur burkinabè va ensuite déposer ses valises en Russie, précisément à Arsenal Tula, avec très peu de matchs disputés. Après cette période de disette, l'international burkinabè quittera le continent européen pour l'Asie. Il signe avec Kerala Blasters mais les rêves seront de courte durée puisqu'il quittera le club indien à peine une année après. Après ce passage éclair en Inde (2020-2021), le Burkinabè va passer une année sabbatique avant de mettre un terme à sa carrière de footballeur. Une carrière tout de même riche surtout avec les Etalons du Burkina Faso.

Avec l'équipe nationale, le général Bako, c'est 81 sélections et cinq phases finales de Coupe d'Afrique des Nations (CAN) disputées. Il s'agit notamment des éditions de 2010, 2012, 2013, 2015, 2017. Sa dernière apparition sous le maillot de l'équipe nationale remonte à mars 2019.

Comme palmarès, Bakary Koné est vice-champion d'Afrique 2013 avec les Etalons. En effet, le général Bako faisait partie de l'effectif et était surtout l'un des acteurs majeurs de l'épopée burkinabè lors de la CAN Afrique du Sud 2013. Il est également médaillé de bronze lors de la CAN 2017, sa dernière d'ailleurs.

En club, il est entre autres vainqueur de la coupe de France en 2009 avec Guingamp et en 2012 avec Lyon. Avec l'Olympique lyonnais, il a remporté le trophée de champions 2012-2013. Avec l'EFO, il s'est adjugé la Coupe du Faso 2006.
Bakary Koné, tout comme ses coéquipiers de l'épopée 2013, est fait chevalier de l'ordre National burkinabè après la deuxième place obtenue lors de la CAN 2013.

Mamadou ZONGO
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Categories: Afrique

Supposée arrivée de Wagner au Burkina : ‘'Il est souhaitable d'éviter une diplomatie d'affrontement avec les pays de la sous-région'' (Lettre ouverte de Oumarou Sawadogo au Chef de l'Etat)

Thu, 19/01/2023 - 16:30

Le séjour du Premier ministre de la transition en Russie a accru les spéculations relatives à une sollicitation du groupe de sécurité privé russe, Wagner, par les autorités burkinabè dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Par cette lettre ouverte, Oumarou Sawadogo, agent communautaire au sahel, exprime son inquiétude et en donne les raisons. Ci-dessous, sa lettre ouverte, telle que parvenue à notre rédaction.

Excellence Monsieur le président, je suis agent communautaire ici dans la région du Sahel. Nous suivons avec beaucoup d'intérêt, les réformes que vous êtes en train de mener sur le plan sécuritaire pour la reconquête intégrale du territoire, mais nous avons lu avec étonnement dans la presse, qu'il est possible que dans les jours à venir, les éléments de G-Wagner puissent venir combattre sur notre territoire du côté de l'armée.

Soucieux de l'avenir de mon pays, et au regard d'un certain nombre de précédents que ces hommes du G-Wagner ont menés notamment en Centrafrique, je me permets de vous adresser cette lettre.

Comme vous le savez, la communauté internationale, est très hostile au déploiement des combattants armés mercenaires, notamment de G-Wagner au regard de certaines exactions commises dans le passé.

Notre pays est enclavé avec uniquement que des pays de la CEDEAO qui l'entourent, nous ne saurions pouvoir tenir à un mois d'isolement comme ce fut le cas au Mali. En ce sens, il est très souhaitable pour nous d'éviter d'aller à une diplomatie d'affrontement avec les pays de la sous-région, car cela pourrait être très dangereux pour notre stabilité.

Deuxièmement, l'arrivée du G-Wagner dans le système sécuritaire va fragiliser la cohésion au sein de l'armée en donnant impunément des faveurs à ces combattants qui vont beaucoup plus se tabler sur la préservation du régime militaire en place que le combat des groupes armées terroristes.

Les questions de primes, de prise en charge et autres considérations risquent fortement de revenir et de semer la zizanie au sein des forces armées déjà assez divisé par l'histoire politique de notre pays.

En troisième lieu, il faut reconnaître que notre vivre-ensemble est mis à mal par le fait que les groupes armés terroristes à travers les conspirations et les complicités nous entraînent souvent vers des stigmatisations d'ethnies ou de religion. En Centrafrique, les éléments de G-wagner ont pris parti pour un groupe ethnique et à des exactions dénoncées maintes fois par l'ONU.

Notre peuple, malgré les difficultés sécuritaires, arrive à être résilient et à résister tant bien que mal et nous devons éviter de créer nous-mêmes nos propres tombes.

En définitive, retenons que notre pays doit pouvoir résister à ces forces du mal avec le courage des fils et des filles, je suis de ceux qui pensent que ce n'est pas à des combattants de G-wagner, ni aucun autre combattant extérieur qui viendront nous sauver de la situation à laquelle nous vivons.

Excellence Monsieur le président, pensez à l'avenir de ce pays avant toute décision que vous viendrez à prendre à cet effet.

Oumarou Sawadogo

Agent de Développement Communautaire, Dori

Email : oumarsawad_1989@yahoo.fr

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N.B : La titraille et le chapô sont de la rédaction

Categories: Afrique

1e édition du MOS Challenge des solutions innovantes : Les dossiers de candidature recevables jusqu'au 31 janvier 2023

Thu, 19/01/2023 - 16:00

Les premiers responsables du projet social dénommé « MOS Challenge des solutions innovantes » étaient face à la presse dans la matinée de ce jeudi 19 janvier 2023 à Ouagadougou. Cela dans le but de présenter leur appel aux projets innovants et pragmatiques dans la lutte contre le terrorisme et qui est destiné aux jeunes entrepreneurs burkinabè.

Le « MOS Challenge des solutions innovantes » est un concours de projets destinés aux jeunes entrepreneurs, notamment dans les domaines de la santé, de l'agriculture, de l'eau, de l'assainissement, de l'énergie et de l'urbanisme. Sont donc attendus dans ce concours les projets concernant ces différents domaines et apportant des solutions innovantes, pragmatiques, réalisables et qui impacteront la société burkinabè.

Vue des premiers responsables du MOS Challenge des solutions innovantes

C'est un concours ouvert à tous les Burkinabè et aux résidents permanents ayant des projets innovants dans lesdits domaines. Ainsi, les candidats intéressés peuvent postuler à travers ce lien : www.moschallenges.com.
Le concours est ouvert depuis décembre 2022 et prendra fin le 31 janvier 2023, précisent les promoteurs.

Selon le premier responsable, Rubens Fagla, ce concours durera dix semaines et à la suite duquel le jury choisira le meilleur projet dans chaque domaine. Et le lauréat de chaque domaine recevra une enveloppe d'un million de FCFA, une attestation et d'autres récompenses également prévues.
Les membres du MOS Challenge des solutions innovantes ont également saisi l'occasion pour lancer un appel à toutes les bonnes volontés qui se soucient du bien-être du Burkina à apporter leur contribution pour la réussite de cette première édition.

Rubens Fagla, gérant du MOS Challenge des solutions innovantes

Le secrétaire général, Abdoul Kader Tiemtoré, a aussi souligné que ce MOS Challenge des solutions innovantes est une initiative qui sera organisée chaque année pour traiter d'un problème à chaud et à forts impacts négatifs sur la population burkinabè. Ceci en apportant des solutions innovantes et suffisamment pragmatiques pour être réalisables.

Abdoul Kader Tiemtoré, secrétaire général du MOS challenge des solutions innovantes et président de l'Association des étudiants entrepreneurs du Burkina

C'est pourquoi Rubens Fagla avance que ce concours sera le cadre idéal pour se pencher sur des thématiques afin de trouver des solutions innovantes et immédiatement réalisables dans des secteurs vitaux tels que cités ci-dessus. Tout en rappelant que c'est un projet sur lequel, ils travaillent depuis fin 2021 et qui sera finalement mis en œuvre en 2023, premier du genre, au profit des jeunes entrepreneurs.

Yvette Zongo
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Décès de NANA KOUKA Théophile : Faire part

Thu, 19/01/2023 - 11:54

Sa Majesté Naaba Baongo, Chef du canton de Konkistenga ;
Son Excellence Monseigneur Joachim OUEDRAOGO, Evêque de Koudougou et Son Auxiliaire Alexandre BAZIE ;

Les grandes familles NANA, KABORE, GANSONRE à Imasgho, Soaw, Rana, Pèla, Kalwaka, Ouagadougou, Koudougou, Bobo Dioulasso, Cote d'Ivoire, France ; Canada
La famille de feu NANA Noaga dit Tamp rawa à Imasgho ;

Madame veuve KABORE Teimpoko Marie et ses enfants :
Mme TIENDREBEOGO NANA Léonie à Zoetgomdé,
NANA Eric à Ouagadougou,
Père François-André NANA, Marianiste à Bordeau (France),
Frère Jean François NANA, Religieux Moine au Monastère Béthléèm de Petit Guiglo (Cote d'Ivoire),

NANA Louis : Directeur de la Communication et de la Promotion du don de sang au Centre national de transfusion sanguine à Ouagadougou,
Les petits enfants et arrières petits-enfants ;
Monsieur Augustin GANSONRE, ses frères, sœurs et enfants, à Imasgho, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Cote d'Ivoire, France et Canada ;

Veuve NANA YAMEOGO Noélie et enfants à Bobo Dioulasso ;
Messieurs NANA Pascal, NANA Edmond et familles à Ouagadougou ;
Monsieur NANA Boukaré et famille à Koudougou ;
Les familles alliées TIENDREBEOGO à Zoetgomdé, KIOGO à Imasgho, et TOE à Dédougou ;

Les familles N'GUESSAN N'Cho Gilbert, YAPI Assi Gabin, Abdoulaye SAWADOGO, LAUBOUET, BISSOUMA et enfants en Côte d'Ivoire et en France ;
La communauté religieuse marianiste en Côte d'Ivoire ;

La communauté des Moines de Béthléèm de Petit Guiglo en Côte d'Ivoire ;
Monsieur l'Abbé Didier KABORE, Curé de la Paroisse Notre Dame de Imasgho ;
L'amicale des Prêtres, religieux et religieuses de Imasgho ;

Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur époux, père, grand-père, arrière-grand-père, aïeul, beau-père et ami : NANA KOUKA Théophile.
Décès survenu le 11 janvier 2023 à 21 H à Imasgho.

PROGRAMME DES OBSEQUES

Mercredi 25 janvier 2023 à 16H : levée du corps à la morgue du CHR de Koudougou, suivie du transfert à Imasgho
Veillée de prière à partir de 20 H à son domicile

Jeudi 26 janvier 23 à partir de 10H : absout à l'Eglise paroissiale Notre Dame Consolatrice des Affligées de Imasgo suivi de l'inhumation
Que par la miséricorde de Dieu, Papa Théophile repose en paix !

Categories: Afrique

Université de Technologies et de Management (UTM) : Début des cours en Master 1 le 24 janvier 2023

Thu, 19/01/2023 - 09:00

Début des cours en Master 1

Le Président de l'Université de Technologies et de Management (UTM) informe les étudiants et les travailleurs du début des cours en Masters 1 le 24 janvier 2023.

Les filières concernées dans deux (02) départements :

DEPARTEMENT TECHNOLOGIE :
Maintenance Industrielle (MI) ;
Génie Mécanique et Productique (GMP) ;
Bâtiment et Travaux Publics (BTP).
DEPARTEMENT MANAGEMENT :
Comptabilité –Contrôle – Audit (CCA) ;
Transport Logistique (TL) ;
Gestion des Projets (GP).

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Décès de YOUGBARE Zinnèdo Cédric Roland : Remerciements

Thu, 19/01/2023 - 07:00

La grande Famille YOUGBARE à Koupéla, Ouagadougou, Bobo-
Dioulasso, Bouaflé, Abidjan et France ;
Le Samand-Naaba à Koupéla ;
Monsieur Léon YOUGBARE et Epouse Blanche Aimée TAPSOBA à Ouagadougou ;
Les Frères et Sœurs, Madame Pingdwendé Carine Constance OUOBA,
Monsieur Sidnoma Patrick Eric YOUGBARE, Madame Larissa GUIGMA et Monsieur Wendyam Franck Elvis YOUGBARE ;

La veuve YOUGBARE/ZOUNGRANA Fatimata à Zagtouli ;
Les enfants, Wendnongdo Constance Seatiel Nerhya et Guèswendé Lumen Yliès Nathy ;
Les familles alliées, Zoungrana, Tapsoba et Compaoré, Nébié, Zombré, Ilboudo, Ouoba, Guigma, Compaoré, Zida et Sawadogo, remercient sincèrement tous ceux qui, de près ou de loin, leur ont apporté leurs soutiens multiformes, lors des funérailles chrétiennes, les 13 et 14 janvier 2023 à la Paroisse Sainte Trinité de Zagtouli (Ouagadougou) de leur petit-fils, fils, neveu, frère, père, oncle et époux,

YOUGBARE Zinnèdo Cédric Roland précédemment Ingénieur Informaticien à la SONABEL.
Puisse le Tout-Puissant rendre à chacun au centuple ses bienfaits.

Union de prières.

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In Memoriam Poukamogo Philippe ZOUNGRANA

Thu, 19/01/2023 - 07:00

"Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils reposent de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent" Ap 14:13

Les grandes familles ZOUNGRANA, SEMDE, ZONGO, YAMEOGO, SAWADOGO, TANGA à Koudougou, Ouagadougou, Nigeria, Canada.

La veuve ZOUNGRANA née Zongo Marie Lucienne,

renouvellent leurs profonds remerciements et reconnaissance à vous tous qui avez manifesté votre soutien et votre compassion lors du rappel à Dieu de leur fils, frère, époux, oncle :

ZOUNGRANA Poukamogo Philippe , Agent du Trésor

décès survenu le Jeudi 27 octobre 2022 suivi de l'inhumation le 29 octobre 2022 à Koudougou.

Vous êtes conviés à la veillée de prière le vendredi 3 février 2022 à 20h30 en la paroisse St Joseph Moukassa et à la grande messe de requiem( tenant lieu de funérailles chrétiennes) le samedi 4 Février 2023 à 9h00 en la paroisse St Joseph Moukassa de Koudougou.

Phillipe, à jamais dans nos coeurs, tu demeureras toujours vivant. Que brille sur toi la lumière de la face du Christ Sauveur.

Categories: Afrique

Burkina : Pas nécessaire de limiter les partis politiques, il faut simplement appliquer les textes !

Thu, 19/01/2023 - 00:21

Face aux étudiants ce mardi 17 janvier 2023, le président de la transition, chef d'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a abordé plusieurs préoccupations relatives à la vie nationale. « Il y a une réforme générale des partis politiques qui est en cours. Si nous ne le faisons pas maintenant, personne ne le fera après », a-t-il réitéré, après l'annonce dans son message de fin d'année.

Le garant des institutions nationales renvoie donc sur la place du débat, la question du nombre de partis politiques au Burkina. Faut-il limiter ou pas, le nombre de partis politiques ? Une équation qui ne date pas du capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir, elle se pose depuis quelques années.

« J'ai vu sur le terrain, le nombre de partis politiques qui ont fait campagne. Ils ne dépassaient pas la trentaine, sur les 80. En faisant ça, on gaspille du papier, et on met en difficulté nos populations dans le choix des candidats. Ces partis gagnent du financement. Donc c'est trop facile pour quelqu'un de ne rien faire et à la veille de l'élection on se porte candidat en sachant qu'on aura quelques subsides. (…). Ayons le courage de crever l'abcès et de poser le problème. Je sais que c'est sensible, mais je me jette à l'eau : je propose que le gouvernement puisse avoir un œil sur la question. Il faut travailler à la limitation des partis politiques, des candidatures fallacieuses aux élections législatives, municipales et présidentielles », plaidait, le 4 février 2021, le Président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, à l'occasion de la Déclaration de Politique générale du Premier ministre Christophe Dabiré.

Une perception qui résulte de la crise de confiance entre le politique et le citoyen. Situation encore pourrie, sciemment ou par ignorance, par des propos qui tendent à faire croire que tout parti politique qui se crée au Burkina bénéficie systématiquement de financement public. Et cette crise de confiance n'est pas une réalité seulement au Burkina, elle l'est, même dans les pays à longue tradition démocratique qui servent de modèles à de jeunes démocraties comme le Burkina.

Il faut simplement travailler à remonter la pente pour gagner la confiance des citoyens. A-t-on besoin de verser, pour cela, dans des réformes qui limitent le nombre de partis politiques ? La Constitution de la IVe République (en cours) et les textes de lois qui régissent la vie politique nationale, disposent de toute la matière nécessaire pour parvenir à la régulation escomptée.

Les instruments juridiques nationaux encadrent bien déjà les partis politiques : de la création à la dissolution en passant par le fonctionnement (siège, tenue régulière des instances, représentativité, missions assignées, etc.). Et les missions des partis politiques sont clairement définies ; l'article 13 de la constitution précise que ‘' les partis et formations politiques… concourent à l'information et à l'éducation du peuple''.

Les lois exigent également que leur création tienne compte du souci de cohésion et d'unité nationales : « Toutefois, ne sont pas autorisés les partis ou formations politiques tribalistes, régionalistes, confessionnels ou racistes » (complète l'article sus-cité).

D'ailleurs, ils sont nombreux, ces partis politiques, dont la durée de vie n'a pas dépassé le cérémonial de lancement. C'est dire que la régulation se fait aussi, et même, naturellement.

Par contre, et plus que l'idée de la limitation, des aspects de la vie politique méritent d'être réellement approfondis. C'est le cas du nomadisme politique. Il faut faire en sorte qu'un candidat ne trahisse pas ses électeurs, en optant pour une direction opposée à celle qui a permis d'avoir la confiance des électeurs (pour être élu). Le paysage des organisations de la société civile mérite également d'être affiné pour éviter la confusion de genres et le désordre dans la vie publique, nuisible à l'intérêt général. Dans le même esprit, il faut aménager les dispositions pour frapper d'indignité politique, temporaire ou définitive, certains individus, coupables de comportements graves.

Mais, quelle que soit l'issue de ce débat sur la limitation ou pas de partis politiques, l'attente générale ne sera comblée qu'à la condition que les textes soient effectivement appliqués. Ce qui se vit aujourd'hui avec les partis politiques n'est que la conséquence du rapport que les Burkinabè ont, eux-mêmes, avec leurs propres lois (pour diverses raisons). Un rapport qui se traduit dans bien des cas par un laxisme des institutions nationales et dépositaires à faire appliquer la loi. Et cette inconséquence dans l'application des textes se vit dans tous les domaines (agriculture, logements, foncier, …. la gouvernance elle-même.) Seulement, la politique a ceci de particulier qu'elle est plus dynamique et suscite plus de passions en ces temps qui courent.

Il faut donc souhaiter que soient pleinement appliquées les lois qui existent, après, l'on pourrait tirer les conséquences et réajuster, s'il le faut. C'est une question de responsabilité et non de réformes sans fin. Sans ce sens de responsabilité dans les rapports avec les lois que le pays s'est, lui-même, doté, aucune réforme ne va répondre aux attentes réelles des Burkinabè. Car, les partis politiques ne valent que les hommes qui les dirigent et les animent. A deux, trois ou à mille, les partis et formations politiques seront toujours à l'image des hommes et de la capacité des institutions à se faire respecter.

Lire Burkina : La limitation du nombre de partis politiques, une arme à double tranchant

Oumar L. Ouédraogo
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Categories: Afrique

Koudougou : Les travailleurs déflatés de Faso Fani plaident pour la réouverture de l'usine

Thu, 19/01/2023 - 00:20

Brutalement plongés dans des conditions existentielles précaires, les travailleurs déflatés de l'usine de fabrication de pagnes de Koudougou, Faso Fani, vivent dans la misère et l'angoisse depuis la fermeture de l'usine en 2001.

Patrice Néya, président de l'association des ex-travailleurs et déflatés de Faso Fani se souvient de la date fatidique du 31 mars 2001 quand il a perdu son emploi en même temps que des centaines d'autres employés de l'usine.

Les raisons, selon lui, étaient multiples mais l'Etat qui était l'actionnaire majeur pouvait injecter des moyens pour sauver l'usine car, dit-il, « Faso Fani était le poumon économique du Centre-ouest ». « Le vieillissement du personnel et leurs salaires un peu élevés étaient des difficultés que connaissait l'entreprise », souligne Patrice Néya qui ajoute qu'au niveau de la filature et du tissage, certaines machines étaient déjà obsolètes et il fallait les remplacer.

« Au niveau de l'impression, l'usine venait de recevoir de nouvelles calendres pour faire les pagnes Wax et Uniwax. Mais nous étions obligés, après le désengagement de l'Etat, de tout abandonner et partir », a-t-il déploré.

Patrice Néya, président de l'association des travailleurs déflatés de Faso fani

Mais selon lui, la raison principale reste la mise en place du Programme d'ajustement structurel (PAS) qui a obligé l'Etat à privatiser toutes les sociétés afin de pouvoir redresser l'économie du pays.

Des démarches infructueuses, dont la dernière date du 5 décembre 2022, ont été entreprises depuis lors par les travailleurs dans le sens de recouvrer leurs droits, a-t-il conclu.

Les conséquences sociales de cette fermeture demeurent et les travailleurs attendent toujours d'être dédommagés

Selon Bruno Basson, ancien travailleur à Faso Fani, il n'y a pas eu de mesures d'accompagnement pour les centaines de travailleurs licenciés. « Je touchais plus de 200 000 francs CFA par mois et d'un coup je me retrouve sans salaire » dit-il le visage attristé.

Bruno Basson, ancien travailleur de Faso fan

« J'ai dû me reconvertir dans le jardinage pour survivre mais beaucoup n'ont pas pu se réorienter, si bien que des cas de suicides ont été enregistrés », a-t-il ajouté.
Pour lui, les populations de Koudougou doivent soutenir les agents de Faso Fani dans leur lutte pour que l'usine reprenne du service. Il interpelle aussi les débiteurs de l'usine à se mettre à jour afin qu'ils puissent avoir leurs salaires.

La fermeture de Faso fani a eu des effets néfastes sur le Centre-ouest car Koudougou était la locomotive économique de la région.

L'association des travailleurs déflatés invite les nouvelles autorités à se pencher sur le dossier afin que la réouverture de l'usine puisse enfin être effective.

Sakinatou ROAMBA
Lefaso.net

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Promotion de la restauration burkinabè : « Les défis sont énormes parce que nous amorçons la gastronomie au niveau du Burkina »

Thu, 19/01/2023 - 00:15

Afin de formaliser le secteur et de hisser les couleurs du Burkina Faso en matière de restauration, les acteurs ont porté sur les fonts baptismaux l'Association des chefs et cuisiniers du Burkina Faso (ACC-BF). Le lancement officiel des activités a été effectué à l'occasion de leur assemblée générale constitutive tenue le 14 janvier 2023 à Loumbila (région du Plateau central). Pour connaître les objectifs, le programme d'activités et autres chantiers de l'association, Lefaso.net est allé à la rencontre de son président, Benjamin Lucien Compaoré, maître restaurateur et promoteur d'une entreprise de restauration dénommée « Buffalo Grill ». Routier dans le domaine, l'homme est un ex-comptable reconverti à la restauration et a plus de deux décennies d'expérience dans le domaine et est aussi à l'initiative de cette association. Lisez plutôt !

Lefaso.net : D'où est venue de cette initiative de créer une association des chefs et cuisiniers du Burkina Faso (ACC-BF) ?

Benjamin Lucien Compaoré : C'est une idée qui me trottait dans la tête depuis des années et comment on aime à le dire, l'occasion faisant le larron, j'ai été à Accra (Ghana) en novembre 2022 pour le festival ouest-africain pour la gastronomie et j'ai vu l'organisation de ce pays en terme de gastronomie et cela manque à notre pays. J'ai aussi remarqué dans les autres pays africains qu'ils sont dotés d'organisations qui régissent leur domaine de cuisine et étant du métier depuis plusieurs années, j'ai remarqué qu'au niveau du Burkina, nous n'avons pas une telle structuration. C'est-à-dire, on a des talents en matière de cuisine, mais qui n'ont aucun bagage intellectuel qui accompagne cela.

Du coup, ils ne sont pas compétitifs sur le plan international et nous cherchons à faire la promotion des produits du terroir, des produits locaux, mais malheureusement, ces produits ne peuvent pas être vendables, tant qu'on n'arrive pas à les perfectionner et les moderniser pour les mettre sur le marché international. Donc, je dirai que ni nos personnes, ni nos produits ne sont compétitifs sur le plan international.

C'est pourquoi, cette association des chefs et cuisiniers du Burkina Faso (ACC-BF) a été créée afin de répondre à ce besoin. Nous sommes une association école au sein de laquelle, ceux qui sont déjà en fonction continueront de bénéficier de formation, de recyclage et de perfectionnement. Ceux-là qui embrassent le métier doivent être encadrés de manière minutieuse et judicieuse pour être une bonne relève à ce qui existe déjà et ceux qui sont en train d'arriver pourront bénéficier également des meilleures formations qu'il y a en la matière.

Combien de membres compte-t-il votre bureau et que comptez-vous faire ?

Officiellement, l'association a été créée le 14 janvier 2023 lors d'une assemblée générale tenue à cet effet. Parlant du bureau, c'est une équipe de 19 membres, dont 7 femmes, qui a été élue pour un mandat de cinq ans. A côté de ce bureau, nous avons un conseil d'administration. L'association compte 167 membres composés de chefs cuisiniers, des seconds de cuisine, des chefs de partie, des chefs artisans pâtissiers, des chefs artisans chocolatiers, des bouchers charcutiers, des confiseurs et autres.

Quelles sont alors les activités déjà en vue ?

Il faut dire que le lancement officiel de nos activités fait acte également de notre adhésion officiel au World association of chiefs societies, de Africa chefs alliance (ACA) et de Africa gastronomique association (AGA) (WACS). Et comme première activité, c'est la participation de l'ACC-BF à la coupe du monde d'art culinaire qui se tiendra du 10 au 12 février 2023 en Tunisie à laquelle, nous avons été invités. En plus de cette activité, il est également prévu la mise en place d'une école de pratique où les personnes en exercice peuvent continuer de se perfectionner et ceux qui sont en train d'arriver pourront bénéficier de meilleures formations.

Benjamin Lucien Compaoré, président de l'association des chefs et cuisiniers du Burkina Faso

Quels sont les objectifs visés par cette association ?

Notre association vise en premier lieu à faire la promotion des acteurs de la cuisine burkinabè et la cuisine elle-même, mais en mettant l'accent sur la formation professionnelle et qualitative de ces personnes. C'est pourquoi, nous avons approché des institutions pour pouvoir formaliser le secteur de la cuisine et certifier les personnes qui y travaillent, et éventuellement à avoir une cuisine normalisée selon les normes internationales de cuisine. L'association a pour but également d'arriver à baliser et assainir le milieu, parce que c'est un métier noble et il faut qu'il soit respecté.

En plus du manque d'organisation dans le secteur que vous évoquez, quels sont les autres défis majeurs en la matière ?

Il faut dire que les défis sont énormes, parce que nous amorçons la gastronomie au niveau du Burkina. Parce que, c'est vraiment un domaine complexe. C'est une partie de l'alimentation, mais elle est complexe en ce sens que ce sont des analyses et des études qu'il faut faire pour agrémenter ce que nous consommons selon les personnes. C'est l'art en réalité de faire vivre le corps humain. Mais il ne faut pas s'alarmer, parce que, les gens commencent à comprendre l'importance du secteur dans l'économie nationale et dans la promotion des couleurs du pays à l'international.

L'autre défi, c'est également celui de la présentation de nos mets dans le domaine de la restauration, parce que, l'idée n'était pas venue aux Burkinabè de valoriser réellement ces mets-là. Quand je dis valoriser, il ne suffit pas de dire que les produits sont bons. Il faut justifier et dire pourquoi ce produit est bon et ce qu'il apporte au corps que les autres produits n'apportent pas et à travers des analyses nutritionnelles. Mais malheureusement, nous avons des mets que nous présentons de manière brute, alors la présentation y est pour quelque chose. Ce sont, entre autres, des choses sur lesquelles, nous devons beaucoup travailler.

Votre dernier mot ?

Ce que je peux dire, c'est d'inviter les cuisiniers confirmés du Burkina, amateurs et profanes à adhérer à notre association et inviter les différents annonceurs et promoteurs des industries agro-alimentaires du Burkina à accompagner cette association pour qu'elle atteigne les objectifs qu'elle s'est fixée et à faire la promotion du Burkina à l'extérieur. On a aussi besoin qu'on voie le Burkina autrement qu'un pays en guerre et il faudra que les gens sachent que hors mis ce qu'on vit, il y a de bonnes choses qui se passent bien.

Interview réalisée par Yvette Zongo
Lefaso.net

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Burkina : 216 754 déplacés internes ont moins de 5 ans à la date du 31 décembre 2022

Thu, 19/01/2023 - 00:15

Avec 1 882 391 Personnes déplacées internes (PDI) réparties dans 302 communes d'accueil à la date du 31 décembre 2022, le Burkina Faso connaît un taux d'augmentation de 19,14% de PDI par rapport au 31 décembre 2021 et de 3,99% par rapport à la publication actualisée du 30 novembre 2022. Les femmes et les enfants demeurent les plus touchés par l'insécurité. Ce sont là les données du Secrétariat permanent du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR), diffusées le mardi 17 janvier 2023.

Avec ses 269 518 personnes déplacées internes, Djibo est en tête des communes d'accueil. Elle est suivie de Ouahigouya (143 464), Kaya (114 776), Fada-N'Gourma (114 491) et Barsalogho (89 300). Ces cinq communes accueillent 731 549 personnes, soit 38,86% du nombre total des PDI.

A l'échelle provinciale, c'est la province du Sanmatenga qui arrive en tête avec 316 265 PDI, ce qui représente 17,10% du nombre total des personnes ayant fui l'insécurité et connus des services du CONASUR. Elle est suivie du Soum (298 010), du Yatenga (171 726), du Gourma (130 642) et du Seno (111 956).

Au niveau régional, le Sahel avec ses 497 248 PDI occupe la première place. Il est suivi du Centre-nord (474 726), du Nord (250 179), de l'Est (205 627) et de la Boucle du Mouhoun (94 027).

Selon le tableau du CONASUR, les PDI de sexe féminin sont les plus touchées par le phénomène de l'insécurité. Elles sont au nombre de 992 349 contre 890 042 pour les personnes de sexe masculin. La moitié des déplacés internes (50%) enregistrés ont entre 0 et 14 ans dont 216 754 sont des enfants de moins de 5 ans. Le nombre des déplacés internes qui ont un âge compris entre 15 et 64 ans est établi à 892 567 soit 47,42% de l'effectif total. Ceux qui ont 65 ans et plus sont au nombre de 48 551.

Selon le CONASUR, les besoins prioritaires des déplacés internes sont d'abord d'ordre alimentaire (82,74%). Les questions d'abri, d'argent liquide, d'articles non alimentaires et de sécurité sont respectivement de 44,96%, 37,48%, 32,11% et 12,50%.

L'on se rappelle que le 11 octobre 2022, le CONASUR indiquait que les besoins en vivres pour la prise en charge des personnes déplacées internes pour l'année 2022 ont été évalués à 504 000 tonnes alors que l'État ne disposait que de 82 000 tonnes. Les besoins ont augmenté depuis lors au regard de l'augmentation du nombre de déplacés internes.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

Credit-Photos : PAM/Marwa Awad

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Indice harmonisé des prix à la consommation : Le Burkina Faso enregistre une baisse de 1,4% en novembre 2022

Thu, 19/01/2023 - 00:10

Au Burkina Faso, l'Indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) du mois de novembre 2022 est affaibli de 1,4% par rapport à octobre 2022, selon la note d'analyse de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) paru en décembre 2022. Son niveau s'est établi à 125,8.

L'IHPC sert à mesurer l'évolution des prix d'un panier de biens et de services consommés par les ménages de la zone UEMOA. Son analyse rend compte soit d'une augmentation des prix à la consommation, soit de leur diminution et permet dans l'un ou l'autre des cas de quantifier leur variation. Depuis octobre 2018, l'IHPC de l'Union a changé de base, passant à l'IHPC base 100 en 2014. Ce dernier indice a été validé par le règlement N°03/2017/CM/UEMOA portant adoption des modalités d'élaboration et de calcul de l'Indice harmonisé des prix à la consommation au sein des États membres de l'UEMOA (IHPC base 100 en 2014). Les calculs de l'inflation dans l'Union se font à partir de cet indice base 2014 depuis janvier 2017. Au niveau État, l'IHPC au mois de novembre 2022, au Burkina Faso affiche un niveau de 125,8 soit une baisse de 1,4% par rapport à octobre 2022, a révélé l'UEMOA dans sa note d'analyse.

Elle endosse cette situation à la baisse du niveau des prix des fonctions « produits alimentaires et boissons non alcoolisées (-2,1%) », « boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants (-4,1%) » et « articles d'habillement et de chaussures (-0,3%) ». Par rapport à sa valeur de novembre 2021, il ressort que l'indice a augmenté de 12,2%, en raison de la hausse du niveau des prix des produits frais (26,7%), produits de l'énergie (10,8%) et des hors produits frais et énergie (3,3%). Selon l'origine des produits, il est observé une augmentation du niveau des prix à tous les niveaux. Il est de l'ordre de 14,7% pour les produits locaux et 5,4% pour les produits importés, selon les statistiques. Concernant le taux d'inflation en moyenne annuelle au mois de novembre 2022, il est de 14,0%, soit une augmentation de 0,5 point de pourcentage par rapport à son niveau du mois précédent.

Sur le plan régional, l'UEMOA explique que « le niveau de l'IHPC a enregistré une progression de 8,0% dans la zone UEMOA comparativement à son niveau de novembre 2021. Sur cette même période, les prix sont montés dans tous les pays de l'Union ». Ainsi, les différentes variations par ordre décroissant se résument comme suit : 14,1% au Sénégal, 12,2% au Burkina Faso, 9,6% en Guinée-Bissau, 8,8% au Togo, 8,0% au Mali, 5,7% en Côte d'Ivoire, 3,6% au Niger et 3,2% au Bénin. En ce qui concerne particulièrement les « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » entre novembre 2021 et novembre 2022, l'indice a progressé de 12,8%.

S'agissant du taux d'inflation en moyenne annuelle de novembre 2022, il est de 7,3% au niveau régional. En effet, souligne la note d'analyse, « cette inflation est supérieure à 3,0% dans la quasi-totalité des États membres de l'Union ». Ainsi, par ordre décroissant, les taux d'inflation se résument comme suit : 14,0% au Burkina Faso, 9,8% au Mali, 8,9% au Sénégal, 7,6% en Guinée-Bissau, 7,5% au Togo, 5,2% en Côte d'Ivoire, 4,4% au Niger et 1,5% au Bénin.

Le taux d'inflation régional en moyenne annuelle au mois de novembre 2022 se justifie par l'évolution du niveau des prix de la fonction « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (12,5%) et dans une moindre mesure, par l'accroissement du niveau des prix pour les produits des autres fonctions de consommation : « boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants » (5,3%), « transport » (5,1%), « logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles » (4,7%) et « restaurant et Hôtel » (3,3%).

« Vu sous l'angle de la nomenclature secondaire, l'inflation régionale est tirée aussi bien par les produits frais, les produits de l'énergie que les hors produits frais et énergie qui ont progressé en moyenne annuelle respectivement de 14,8%, 6,5% et 4,8%. Selon le secteur de production des biens et services, la hausse des prix est affichée à tous les niveaux : 13,3% pour le primaire, 5,5% pour le secondaire et 2,6% pour le tertiaire », a indiqué l'UEMOA.

Quant à la durabilité des biens, ce sont essentiellement les biens non-durables et les semi-durables qui tirent à la hausse le niveau général des prix avec des évolutions respectives de 10,6% et de 2,5% en novembre 2022.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Burkina Faso : « Aujourd'hui, la fédération burkinabè d'athlétisme est la plus pauvre en matière d'infrastructures », assure Missiri Théophile Sawadogo

Thu, 19/01/2023 - 00:05

Aujourd'hui presque toutes les disciplines sportives au Burkina Faso sont confrontées à l'épineux problème des infrastructures. Si la visite du ministre des sports, de la jeunesse et de l'emploi Boubakar Savadogo au stade du 4-août ce 17 janvier 2023, n'a pas rassuré les acteurs du football, au niveau de l'athlétisme, la situation est encore moins reluisante. Pour Missiri Théophile Sawadogo, directeur technique national (DTN) de la fédération burkinabè d'athlétisme, leur faîtière est la plus pauvre en matière d'infrastructures.

Aujourd'hui, de grands sportifs à l'image de Hugues Fabrice Zango, Marthe Yasmine Koala, Bienvenu Sawadogo, Timothée Lengani font la fierté de l'athlétisme burkinabè. Sur la scène nationale et surtout internationale, ces athlètes font briller le Burkina Faso partout où ils ont l'occasion de compétir. Mais au fond, de nombreux athlètes galèrent en raison du manque criard d'infrastructures sportives en la matière, condition sine-qua-non pour la bonne pratique du sport et le succès des athlètes.

Le directeur technique national de la fédération burkinabè d'athlétisme, Missiri Théophile Sawadogo a passé en revue les activités menées en 2022 et dressé les défis de la faitière de l'athlétisme burkinabè en 2023. Une chose est sûre, la question des infrastructures arrive en pole position. Missiri Théophile Sawadogo est également le directeur technique la région 2 de la confédération africaine d'athlétisme (CAA).

Après ses vœux de paix, de sécurité, de santé, Missiri Théophile Sawadogo, directeur technique national de la fédération burkinabè d'athlétisme se félicite d'abord du bilan des activités réalisées par leur faîtière en 2022. Pour lui, le bilan est satisfaisant et grâce au concours des partenaires, du ministère des sports et du fonds national pour la promotion des sports et des loisirs (FNPSL), 94% du programme d'activités programmées de la fédération d'athlétisme ont été réalisées.

« Nous pensons que l'année 2022 a été très riche pour nous parce que nous avons engrangé beaucoup de médailles au niveau régional, au niveau continental et international avec notamment Hugues Fabrice Zango au triple saut », se réjouit-il. En effet, porte-étendard du Burkina Faso et de l'athlétisme burkinabè, Hugues Fabrice Zango, premier médaillé olympique du Burkina Faso en 2021 et vice-champion du monde de triple saut en 2022, est la plus grande satisfaction de la fédération burkinabè d'athlétisme.

Pour l'année 2023, les défis de l'athlétisme se résument aux échéances sous régionales, continentales et internationales selon le DTN Missiri Théophile Sawadogo. En plus des différents championnats nationaux, il s'agit de la compétition dite des ‘'3 nations'' des catégories U18 et U20 en mars 2023 au Ghana, des championnats traditionnels de la région 2 en mai 2023 au Sénégal, des championnats cadets et juniors en fin avril-début mai 2023 à Lusaka en Zambie. Il y a aussi les jeux africains en août 2023 à Accra au Ghana, les jeux africains de la jeunesse au Congo, les jeux de la francophonie en juillet 2023 en RDC et les championnats du monde séniors qui se dérouleront en fin août 2023 à Budapest en Hongrie, etc.

« Toutes ces grandes échéances sont pour nous des grandes compétitions où nous avons déjà des athlètes qualifiés. Et nous y préparons pour que la moisson soit bonne, pour que la prestation du Burkina Faso soit suffisamment à la hauteur de nos ambitions. Pour la saison qui vient, nous pensons que nous pouvons mieux faire que l'année dernière. Au niveau des championnats du monde seniors, nous avons déjà deux athlètes qualifiés à savoir Marthe Yasmine Koala et Hugues Fabrice Zango que tout le monde connait. Nous sommes en train de travailler pour espérer qualifier, un ou deux athlètes à cette séance », explique-t-il.

Missiri Théophile Sawadogo, Directeur technique national de la fédération burkinabè d'athlétisme

Malgré ces acquis et ces ambitions, des difficultés ne manquent pas. Missiri Théophile Sawadogo résume les difficultés de l'athlétisme burkinabè à trois niveaux. Il s'agit d'abord des problèmes d'ordre technique. « Il faut qu'on puisse encadrer nos athlètes de l'élite nationale locale de manière scientifique par des stages d'entrainement intensifs et qu'ils puissent participer à des compétitions préparatoires en raison de l'insuffisance de compétitions. Si au niveau de la préparation à la base, la préparation foncière et la préparation technique ne sont pas bien faites, rien ne sert de participer à une compétition. Nous avons souvent de problèmes pour avoir ces stages de manière régulière », souligne-t-il.

Selon le DTN, l'autre difficulté, c'est l'insuffisance des moyens financiers qui ne permette pas de réaliser sereinement les activités. Il espère qu'avec le soutien du ministère des sports, les choses vont s'améliorer avec en ligne de mire les jeux olympiques de Paris 2024. Il y a enfin l'épineux problème des infrastructures sportives. « Le gros problème que nous avons, ce sont les infrastructures.

Aujourd'hui, la fédération burkinabè d'athlétisme est la fédération la plus pauvre en matière d'infrastructures. Le stade du 4-août est fermé, la piste du stade de Bobo est défectueuse et très détériorée. On ne peut rien y faire, aucun travail technique de qualité ne peut être fait sur cette piste à l'heure actuelle. Nous ne pouvons pas organiser une compétition regroupant beaucoup de pays, nous n'avons pas de pistes, nous n'avons rien », regrette-t-il.

Missiri Théophile Sawadogo rappelle que les athlètes burkinabè sont souvent envoyés au Bénin, en Côte d'Ivoire ou au Ghana pour leur préparation car les infrastructures de ces pays sont bien adéquates et de très bonne qualité. « Le Bénin par exemple m'expire confiance. Le pays a plus de 20 stades avec tartan dernière qualité. C'est un engagement politique, aucune fédération ne peut construire des stades d'athlétisme en dehors de l'Etat. Et le Bénin en a fait son cheval de bataille. C'est sûr que d'ici 10 ans, le Bénin qui n'a pas de grands athlètes comme ça, pourra voir émerger de grands athlètes pour le bonheur du pays », confie-t-il.

Il espère qu'avec la rénovation du stade du 4-août et le projet de stade annoncé à bobo Dioulasso avec piste d'athlétisme, permettront de travailler et former les athlètes burkinabè sur place. La fédération burkinabè d'athlétisme par la voix de son DTN, souhaite également décentraliser les compétitions afin de dénicher les futures stars de l'athlétisme burkinabè dans les différentes régions et de développer la discipline sur toute l'étendue du territoire national.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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Transition au Burkina Faso : Le SPONG entend apporter sa contribution

Thu, 19/01/2023 - 00:00

Le Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) a organisé ce 18 janvier 2023, un point de presse. L'objectif était de présenter aux hommes de médias, la contribution des ONG et associations au développement et plus particulièrement pour une transition réussie et apaisée.

Afin de participer activement à une transition réussie, le SPONG a déjà entrepris et mis en œuvre un certain nombre d'actions. Il s'agit notamment de la mise en place d'un comité pour le suivi de la transition, de la contribution à l'actualisation de la transition politique, de la déclaration après le coup d'Etat du 30 septembre 2022, du plaidoyer pour la clarification de la suspension des activités de la société civile après le coup de force de septembre, ainsi que de la contribution à l'élaboration de la charte de la transition.

Sylvestre Tiemtoré, coordonnateur national du SPONG

Pour les mois à venir, la faîtière des ONG et associations compte maintenir les actions de développement en faveur des populations. Plus spécifiquement, il va s'agir de faire le plaidoyer en faveur d'une accélération de l'accès des populations aux services sociaux de base, d'accélérer le développement inclusif avec une prise en compte des personnes déplacées internes, des femmes et des jeunes. Le SPONG veut aussi mobiliser plus de ressources au niveau externe, développer le financement endogène, promouvoir le dialogue multi acteurs sur des questions de développement et de sécurité et participer à l'élaboration et au suivi des politiques publiques, explique Célestin Pouya, président du comité de suivi des actions.

Célestin Pouya, président du comité de suivi des actions

Porté sur les fonts baptismaux en 1974, le SPONG compte à ce jour 259 associations, fondations et ONG membres qui œuvrent dans les domaines de l'éducation, de la production agro sylvo pastorale, de l'eau et de l'assainissement, de l'emploi, des infrastructures, etc. De 2017 à 2021, les ONG et associations de développement ont construit 237 établissements scolaires et ouvert 949 centres d'alphabétisation. Dans le domaine de la santé, ce sont 61 centres de santé et de promotion sociale et 23 unités médicales construits et un peu plus de 5 millions de personnes qui ont bénéficié de prise en charge sanitaire.

Toujours entre 2017 et 2021, environ 1 million d'arbres ont été mis en terre, 5 887 points d'eau potable construits et 60 265 latrines construites, a laissé entendre Sylvestre Tiemtoré, coordonnateur national du SPONG.
En 2021, les ONG et associations ont investi 179, 61 milliards de FCFA. Des investissements concentrés dans les régions du Centre-nord, du Sahel, de l'Est et du Nord pour un montant total de 12,63 milliards de FCFA et qui ont permis de réaliser des infrastructures destinées aux personnes déplacées internes et aux personnes vulnérables.

Mavalow Christelle Kalhoulé, présidente du conseil d'administration du SPONG

Avec la crise sécuritaire de ces dernières années, les associations s'investissent beaucoup dans l'assistance humanitaire aux populations en détresse, malgré les risques d'enlèvement. Leurs activités restent toutefois fortement impactées par la situation sécuritaire. À en croire Mavalow Christelle Kalhoulé, présidente du conseil d'administration du SPONG, la crise sécuritaire porte un coup sur la contribution de certains bailleurs de fonds qui ne peuvent plus aller sur le terrain pour faire le suivi des actions menées par les associations grâce à leurs financements.

Ce qui fait que certains d'entre eux sont réticents. Aussi, les associations dans les zones à fort défis sécuritaires ont plus de travail, à cause de la détresse humanitaire des populations. Malgré toutes ces difficultés, les associations locales sont résilientes et encore plus investies dans leurs actions de développement.

Le SPONG entend institutionnaliser cette rencontre avec la presse, afin de faire le point chaque année des actions de développement menées par ses organisations membres.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

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Diplomatie : Le Burkina Faso relève son représentant permanent à l'ONU

Wed, 18/01/2023 - 21:59

On l'apprend ce mercredi 18 janvier 2023 à l'issue du Conseil des ministres, le Burkina Faso a relevé le diplomate Seydou Sinka, représentant permanent du pays auprès de l'ONU.

Les raisons de cette decision ne sont pas connues.
En rappel, Seydou Sinka occupait cette fonction depuis septembre 2021.

Lefaso.net
Source : Conseil des ministres

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Effondrement d'un bâtiment à l'aéroport de Donsin : « Nous n'avons pas été associé à l'exécution pratique des travaux », affirme le PDG de COGEA International

Wed, 18/01/2023 - 21:30

Que s'est-il exactement passé pour qu'un bâtiment en construction à l'aéroport de Donsin s'effondre, provoquant la mort de sept personnes ? Nous avons contacté les deux entreprises citées dans le communiqué du parquet du Tribunal de grande ins-tance de Ziniaré afin de mieux comprendre. GESEB SARL n'a donné aucune suite à notre requête. Du côté de COGEA Interna-tional, la réaction a été prompte. Les deux entreprises ont postulé au marché en groupement. Mais attention : sur le terrain de l'exécution, une seule était en activités. Le Président-Directeur général de COGEA International, Lamine Yaoliré, apporte, dans cette interview, un éclairage.

Courrier confidentiel : L'un des bâtiments en construction de l'aéroport de Donsin s'est écroulé le soir du 30 décembre, provoquant sept morts et des blessés. Que s'est-il passé au juste pour que survienne un tel drame ?

Lamine Yaoliré : J'ai été effectivement informé le 31 décembre de l'effondrement d'un bâtiment de cet aéroport. L'information m'a été portée par monsieur Dieudonné Soudré, le Directeur général de l'entreprise GESEB SARL. Mais bien avant, dans la soirée du 30 décembre, l'information circulait déjà sur les réseaux sociaux. Mais je n'imaginais pas que le nom de ma société, COGEA International, serait cité dans cette affaire. Lorsque monsieur Soudré m'a contacté le 31 décembre, il m'a dit que le bâtiment qu'il était en train de construire au niveau de l'aéroport de Donsin s'est effondré. J'étais surpris et choqué à la fois. Je lui ai demandé de quel bâtiment il s'agissait exactement.

Il a rétorqué qu'il s'agissait d'un bâtiment en construction dans le cadre d'un marché qui avait été attribué au groument d'entreprise GESEB SARL et GOGEA International. Je croyais pourtant qu'il avait fini les travaux depuis longtemps. Au début, il m'avait informé que le marché lui avait été attribué. Mais j'avoue que je n'ai jamais vu la copie du contrat. Il ne m'a jamais présenté non plus l'ordre de service. Je ne sais pas également comment il s'est fait financer pour exécuter le marché, ni comment il s'est organisé pour aller sur le terrain.

Pourtant, vous êtes allés en groupement dans le cadre de ce marché. GESEB SARL et votre société, COGEA International, ont été déclarés attributaires. Comment se fait-t-il que vous ne soyez au courant de l'évolution des travaux, au point de ne pas avoir à votre disposition ne serait-ce que les documents contractuels ?

GESEB SARL était chef de file du groupement. En réalité, il ajuste sollicité mon chiffre d'affaires parce que c'est le chiffre d'affaires adéquat qui lui manquait. Dans le domaine des marchés publics, il est demandé un certain montant en termes de chiffre d'affaires. Si une entreprise donnée n'en dispose pas tel qu'indiqué dans le dossier d'appel d'offres, elle peut solliciter, dans le cadre d'un groupement, qu'une autre entreprise lui complète ce chiffre d'affaires.

Mon engagement à l'aider, c'était dans ce sens. Je l'ai fait afin qu'elle puisse obtenir le marché. Par la suite, monsieur Soudré m'a informé que son entreprise a été effectivement attributaire du marché. Il devait donc logiquement me communiquer le contrat, l'ordre de service et les autres documents concernant ce marché. Mais je n'ai reçu aucun document en la matière jusqu'aujourd'hui. Je suis en train de voir comment lui demander ces documents par voie d'huissier.

J'ai vu dans le communiqué du Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ziniaré que le parquet demande au groupement d'entreprises GESEB SARL et COGEA International de fournir les pièces nécessaires pour faciliter une expertise qui permettra d'orienter le parquet « sur les causes de l'effondrement et les responsabilités individuelles éventuelles ». Dans la réalité, monsieur Soudré a procédé à une rétention d'information concernant ce marché. Je ne suis pas en mesure, au moment où je vous parle, de vous dire le coût exact du marché et comment son entreprise s'y prend sur le terrain.

Vous avez tout de même envoyé des techniciens de votre entreprise pour l'exécution des travaux, le marché ayant été attribué à un groupement dont COGEA International fait partie ...

Jamais ! La première fois que je m'y suis rendu, c'est le 31 décembre 2022 lorsque j'ai été informé qu'un bâtiment s'était effondré. Je n'ai jamais envoyé ni brouette, ni technicien, ni un franc pour l'exécution du marché. Je n'ai pas non plus reçu un centime dans le cadre de ce marché. GESEB SARL est le chef de file de ce marché et a l'entière responsabilité de ce qui se passe sur le terrain de l'exécution du marché. Elle aurait dû me tenir informé de la suite après l'obtention du marché. Mais elle ne l'a jamais fait.

En principe, quand vous allez en groupement pour conquérir ou exécuter un marché qui vous a été attribué, vous vous rencontrez pour des rapports périodiques afin de permettre la bonne exécution des travaux. Mais rien de tout cela. On pourrait même dire qu'il s'agit d'un groupement de façade, non ?

J'ai juste voulu l'aider concernant le volet chiffre d'affaires exigé dans le dossier d'appel d'offres. En principe, la mission de contrôle et la Maitrise d'ouvrage de l'aéroport de Donssin (MOAD) devaient nous adresser des courriers dans le cadre de l'exécution des travaux.

Peut-être que monsieur Soudré de GESEB SARL en a reçus. Mais moi, non. Je n'ai jamais participé à une réunion. Je n'ai pas non plus apporté quoi que ce soit dans l'exécution des travaux. Je n'ai aucun technicien sur les lieux. Aucun membre du personnel chargé d'exécuter les travaux ne relève de COGEA International. Malheureusement, l'effondrement du bâtiment a provoqué des morts. Je présente mes condoléances aux familles éplorées et prie pour le repos des âmes des personnes disparues. Je souhaite également prompte rétablissement aux blessés.

Vous dites n'avoir pas eu d'information de la part de GESEB SARL concernant l'exécution des travaux. Mais pourquoi n'être pas vous-mêmes allé aux informations étant donné que vous êtes en groupement ?

GESEB SARL est le chef de file du groupement. C'est elle qui conduit les travaux. J'aurais voulu être régulièrement informé. Mais je n'ai jamais été impliqué à quelque niveau que ce soit, mis à part ma contribution concernant le chiffre d'affaires. Logiquement, s'il y a un courrier, étant donné que COGEA International est membre de ce groupement, elle devrait recevoir ampliation. Si quelqu'un prétend m'avoir informé concernant l'exécution de ce contrat, qu'il me présente les preuves. Je répète qu'à ce jour, je ne connais ni le montant exact du marché, ni la date de démarrage des travaux.

Ces informations sont pourtant contenues dans les tous premiers documents du marché, notamment le contrat. On a l'impression que la communication s'est complètement rompue entre vous et monsieur Soudré après l'obtention du marché. Que s'est-il réellement passé ?

Je lui ai apporté un soutien gratuit. Je n'attendais rien en retour. Mon objectif était de permettre à cette entreprise d'avoir aussi ses chances, de pouvoir prospérer, aider à la résorption du chômage et participer au développement de notre pays. Je n'ai rien demandé en retour. Il est possible que dans le cadre de certains marchés, des acteurs demandent un pourcentage donné du montant.

Concernant le marché pour l'exécution du lot M3 dont le groupement a été attributaire, il n'y a rien eu dans ce sens. Je m'attendais tout de même à être informé régulièrement de l'évolution des travaux. Malheureusement, GESEB SARL ne nous est pas revenue pour nous faire le point. Etant donné que je n'exigeais rien en retour concernant une quelconque rétribution, je n'ai pas voulu faire pression sur cette entreprise, préférant la laisser exécuter sereinement les travaux.

Mon objectif était de permettre à cette entreprise d'avoir aussi ses chances, de pouvoir prospérer, aider à la résorption du chômage et participer au développement de notre pays. Je n'ai rien demandé en retour.

Les faits sont tout de même extrêmement graves, l'effondrement du bâtiment ayant provoqué la mort de sept personnes de même que des blessés. Comment analysez-vous cela ?

J'en tire leçon. J'ai été un peu naïf. Certes, le fait d'accompagner GESEB SARL a été un facteur qui lui a permis d'avoir le marché, mais j'aurais dû suivre l'évolution et l'exécution du marché pour m'assurer que tout allait bien. Malheureusement, je n'ai pas obtenu d'informations me permettant de suivre les différentes étapes de l'exécution du marché. Si j'avais obtenu les documents nécessaires, j'aurais pu contribuer, savoir ce qui a été recommandé et aider à ce que cela soit conforme pendant l'exécution des travaux, donc satisfaire aux conditions du marché.

Que s'est-il passé lorsque, le 31 décembre, vous êtes arrivé sur le lieu du drame ?

Lorsque je suis arrivé, j'ai constaté que d'autres responsables d'entreprises chargés d'exécuter des travaux sur d'autres volets de l'aéroport étaient présents. Monsieur Soudré de GESEB SARL également. Nous avons ensemble participé à l'extraction des corps des personnes qui étaient dans les décombres. J'en ai profité pour lui demander ce qu'il s'était réellement passé. Selon lui, c'est probablement lors du coulage qu'un étais des dalles a été touché. Une dalle s'est ainsi effondrée.

En tant qu'acteur du domaine, quelles sont, selon vous, les autres raisons qui pourraient expliquer un tel effondrement ?

Il y a plusieurs facteurs. D'abord la qualité des agrégats comme le fer et le béton. En la matière, le calcul biotechnique des agrégats doit être bien fait. Le béton doit être calibré en fonction de cela. Le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics devait donner son point de vue sur la question. La mission de contrôle devrait également suivre cette étape. Je ne sais pas si cela a été respecté. Si c'est le cas, tant mieux.

Mais en plus, sur un tel chantier, des dispositions adéquates doivent être prises concernant les étais. Il faut éviter que quelqu'un les touche pendant le coulage du béton. Si un ou deux étais bougent, cela peut entrainer un déséquilibre de la dalle.
Si la qualité des agrégats et le dosage sont respectés, le problème pourrait se situer du côté des calages des nœuds, des fers, etc. En plus, si le personnel n'est pas qualifié pour exécuter un tel travail, des problèmes vont toujours survenir. Il y a plusieurs facteurs et cela demande une expertise pour mieux comprendre les raisons de l'effondrement du bâtiment.

Pour l'exécution des travaux, GESEB SARL vous a-t-elle contacté pour vous demander une contribution en personnel ?

Je dispose de techniciens qualifiés. Mais je n'ai jamais été approché dans ce sens, ni associé à l'exécution pratique des travaux. Sinon, je lui aurais conseillé des techniciens bien outillés pour les travaux. Il en existe au Burkina, en mesure d'exécuter convenablement des travaux de ce type. C'est une situation que l'on pouvait éviter.

Pour terminer, avez-vous, du fond du cœur, autre chose à ajouter que l'on n'a pas jusque-là abordé dans cette interview ?

Je voudrais une fois de plus présenter mes condoléances aux familles attristées, prié pour que les âmes des disparus reposent en paix et que les blessés recouvrent la santé. Je suis personnellement affligé par cette situation parce que j'ai voulu simplement aider un ami et cela a mal tourné. J'invite donc toutes les entreprises à la vigilance. Il faut toujours vous assurer, lorsque vous êtes en groupement, que l'exécution des travaux se déroule selon les normes prescrites dans le dossier d'appel d'offres et dans les documents contractuels.

Propos recueillis par Hervé D'AFRICK
COURRIER CONFIDENTIEL

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