L'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a ouvert une procédure d'enquête préliminaire sur des faits de corruption commis à la direction régionale de l'urbanisme du Plateau central.
Certaines personnes ont déjà été arrêtées dans le cadre de cette affaire. Le contrôleur général d'Etat adjoint, assurant l'intérim du Contrôleur général invite donc toute personne qui a été obligée de payer de l'argent sans quittance à un quelconque agent public, afin de faire traiter son dossier, d'entrer en contact avec l'ASCE-LC afin d'apporter son témoignage.
Pour ce faire, contacter les numéros 02 32 26 70, 51 90 88 40 ou se rendre au siège de l'ASCE-LC à Zaabr Daaga.
Les détails dans le communiqué ci-joint.
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Dans l'une de ses publications du 18 juillet 2023, l'Agence d'information du Burkina (AIB) informait les populations de Diapaga (commune urbaine située dans la province de la Tapoa et la région de l'Est), qu'elles sont invitées, dans le cadre de l'hivernage 2023-2024, à privilégier les spéculations de courte taille.
Il est donc interdit la culture de céréales de grande taille notamment, le mil, le maïs, le sorgho et autres. Une décision émanant des autorités communales, en raison du contexte sécuritaire et elle s'applique également aux champs à proximité des postes de contrôle des FDS et VDP.
Cette décision vise, selon l'agence à empêcher les terroristes de se cacher pour commettre leurs forfaits à cause du feuillage touffu et faciliter par ailleurs le déploiement des forces combattantes sur le terrain.
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Source : AIB
« L'éducation financière implique le développement d'un plan. C'est-à-dire avoir une vision de là où l'on veut aller, où l'on souhaite être. C'est aussi, ce que l'on veut devenir dans cinq ou dix ans. Ce qui nécessite d'avoir une orientation. Celle, qui indique le chemin à emprunter pour parvenir à ses fins ». Voici la perception qu'Ousseni Sourabié, responsable marketing et communication d'une institution de la place, a de l'éducation financière. Il a été l'un des conférenciers invités lors de la 1ère édition de la Conférence nationale des jeunes, pour partager son expérience avec les participants, le samedi 15 juillet 2023, à Ouagadougou.
« En Afrique, l'argent est un tabou ! ». C'est ce que pense Ousseni Sourabié, l'un des conférenciers sollicités pour outiller les jeunes sur l'éducation financière. De nombreux Africains ont été formatés par des dogmes qu'on leur a inculqués. Et cela fait obstacle à leur épanouissement. C'est ainsi qu'il plante le décor de sa communication.
« Quand il y a quelque chose dans une culture qui ne m'arrange pas, je ne l'intègre pas. Je prends un exemple : on me dit qu'on ne balaie pas la nuit. J'ai toujours demandé pourquoi on ne balaie pas la nuit ? Sans jamais avoir une réponse claire à ma question », confie monsieur Sourabié.
C'est pourquoi, il affirme ne pas respecter cette superstition. Car pour lui, si les gens ne balayaient pas leurs maisons les nuits, c'est bien parce qu'il n'y avait pas de lumière à cette époque-là. Ce qui fait la différence entre l'Afrique et l'Occident, c'est parce qu'ils apprennent très tôt à leurs enfants à gérer leurs ressources, poursuit-il.
« En Occident, quand les enfants gagnent de l'argent, ils pensent systématiquement à économiser. Mais en Afrique, on ne connaît pas cela. Ici, quand on gagne de l'argent, tant que ce n'est pas fini, on ne rentre pas à la maison », dépeint le conférencier.
La mauvaise gestion de l'argent crée des problèmes
Ainsi, l'éducation financière, selon Ousseni Sourabié, c'est d'abord, développer un plan. C'est-à-dire avoir une vision de là où l'on veut aller, où l'on souhaite être. C'est aussi, ce que l'on veut devenir dans cinq ou dix ans. C'est ensuite avoir une orientation, renchérit-il. Cette orientation permet de savoir quel chemin emprunter pour atteindre les objectifs que l'on s'est fixé. À cela, s'ajoute la révision actuelle de ses ressources. Sans oublier l'identification de ses lacunes.
« Il faut donc pouvoir faire le point de ses avoirs. Il est aussi important de s'examiner soi-même pour savoir si l'on a la main légère face à l'argent. Une fois que cela est fait, l'on peut élaborer un plan de mobilisation des ressources », explique monsieur Sourabié.
Avant d'ajouter, qu'il est courant d'entendre que l'argent est un diable. Comme si c'était un être qui n'était là que pour créer des problèmes. « L'argent n'est qu'un instrument ! », lance-t-il. Puis, il interroge son auditoire : « L'argent peut-il vous faire du mal ? ».
À cette question, répondront par la négative les jeunes participants. « C'est donc votre mauvaise gestion de l'argent qui vous crée des problèmes », a-t-il répliqué. « C'est votre rapport avec l'argent qui doit alors changer. Au Burkina Faso, l'on a un rapport avec l'argent qui est très dangereux. Il faut donc comprendre que l'argent n'est qu'un instrument et ne doit en aucun cas diriger votre vie », exhorte l'expert en éducation financière.
L'épargne
Il est facile de s'endetter dès que l'on commence à travailler si l'on n'y prend garde, conseille Ousseni Sourabié. Bien avant de démentir cette vision des Burkinabè selon laquelle celui qui n'a pas une parcelle n'existe pas. « Je prends un exemple, dans certains pays voisins, les gens ne sont pas pressés de payer une parcelle et de construire hein ! Ils vont travailler et économiser le temps qu'il faut avant d'y songer quand ils seront prêts », argumente-t-il.
Car par expérience, mentionne Ousseni Sourabié, avoir une femme et des enfants sont une charge, sans compter qu'en Afrique, l'on travaille généralement pour soi et pour le village. Il sied par conséquent de cultiver la discipline dans la gestion de ses ressources. « Si vous gagnez 1 000 francs aujourd'hui, il faut vous dire que vous ne pouvez dépenser que 900 francs. Les problèmes surviennent en effet, quand vous percevez 1 000 francs et dépensez toute la somme. Cependant, si vous vous dites qu'il pleuve ou qu'il neige, vous ne devez que consommer 900 francs, alors vous arriverez à faire ce que l'on appelle l'épargne ».
Pour ce faire, il préconise de faire en sorte que les ressources dépassent toujours les charges. Mais ce que l'on constate la plupart du temps, relève-t-il, c'est que les gens ont plus de charges que de ressources. Et il faut de ce fait supprimer les charges inutiles pour équilibrer la balance.
Les emprunts
Monsieur Sourabié déconseille fortement d'emprunter pour acheter une moto, une voiture ou construire une maison. Cela est très problématique selon lui. Tout comme la voiture, la moto a aussi besoin d'entretien. Pendant que vous êtes en train de rembourser le crédit du véhicule, il vous faut donc aussi mobiliser des ressources pour son entretien, fait-il remarquer. Il faut donc éviter de tomber dans un piège où il est difficile de s'en sortir, prévient le conférencier.
Par contre, il recommande d'investir ces emprunts dans des projets viables comme prendre par exemple des actions dans des sociétés qui permettront de générer des dividendes.
Pour rappel, cette conférence initiée par Compassion International, visait à fournir aux jeunes, les connaissances et les compétences nécessaires pour gérer efficacement leur ressource. C'est aussi dans l'optique, de leur offrir la possibilité de prendre des décisions financières éclairées.
Lire aussi : Éducation financière : L'ONG Compassion International outille des jeunes dans la capitale burkinabè
Hamed NANEMA
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La ville de Nouna, province de la Kossi, région de la Boucle du Mouhoun, a été la cible d'une attaque de présumés terroristes dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 juillet 2023. Bilan provisoire : six morts et quatre blessés.
C'est aux environs de 22 heures, dans la nuit du 17 juillet 2023, que l'attaque a été perpétrée par des hommes armés non identifiés, selon une source sur place à Nouna.
Elle rapporte que les assaillants ont procédé par « des tirs d'obus sur la ville » causant « au moins la mort de six personnes et provoquant des blessures chez quatre autres ».
Notre interlocuteur de préciser que « toutes les victimes sont des civils ».
L'attaque a été confirmée par une source sécuritaire.
Yacouba SAMA
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Le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a échangé ce mardi 18 juillet 2023 avec environ 200 femmes issues des organisations et associations féminines des 13 régions du pays. Avec le chef de l'Etat, les femmes ont évoqué l'impact de la crise sanitaire sur l'autre moitié du ciel, ainsi que la contribution que les femmes et les filles apportent déjà à la construction de la cohésion sociale et du vivre ensemble. Elles ont à la fin de la rencontre avec le capitaine Ibrahim Traoré, lancé un appel pour leur plus grande implication dans la lutte contre le terrorisme.
Parce qu'elles constituent, avec les enfants, les principales victimes de la crise sécuritaire et humanitaire sans précédent que traverse le Burkina Faso depuis 2016, les femmes du Burkina Faso ont voulu le présent face à face avec le chef de l'Etat pour deux principales raisons. La première, témoigner leur reconnaissance au président de la transition pour sa détermination à combattre les forces du mal, en vue de libérer le territoire national et permettre ainsi le retour des personnes déplacées dans leurs villages d'origine.
La deuxième motivation de cette rencontre, est la volonté affichée des filles et des femmes du Burkina, de partager avec le chef de l'Etat, leur vision et contribution à l'effort de paix, de sécurité, de cohésion sociale et au développement durable et équitable de notre pays. Elles espèrent également à l'issue des échanges, bénéficier des conseils avisés du capitaine Ibrahim Traoré afin de mieux jouer leur partition pour un dénouement heureux de la crise sécuritaire et humanitaire que connaît le pays des hommes intègres, précise Nandy Somé/Diallo, ministre de la solidarité nationale et de l'action humanitaire, qui a facilité les échanges.
Au cours de l'entrevue, trois messages portant sur l'impact de la situation sécuritaire sur les femmes, leur contribution à la paix et à la cohésion sociale ainsi que sur les initiatives des femmes en cours et les moyens de les renforcer, ont été adressés au chef de l'Etat. En ce qui concerne l'impact de la situation sécuritaire sur les femmes, celles-ci ont noté la recrudescence des cas de violences basées sur le genre (viols, esclavage sexuel, mariages d'enfants, enlèvements, etc.), le ralentissement des activités génératrices de revenus du fait de l'insécurité qui entrave l'autonomisation financière des femmes, la surpopulation dans les zones d'accueil et l'augmentation de la mendicité des femmes et des enfants aux bords des routes, sans oublier l'accès limité à l'éducation du fait de la fermeture de nombreuses écoles dans les zones à forts défis sécuritaires.
Le deuxième message qui a porté sur la contribution des femmes à la paix et à la cohésion sociale, a permis de mettre en lumière quelques actions menées par les femmes en vue d'un retour à la quiétude. Il s'agit, entre autres, de l'enrôlement des femmes comme VDP, de la mise en place des structures de veille sur la sécurité à travers les coordinations des organisations féminines, le soutien alimentaire aux VDP, de l'animation des causeries-éducatives sur la paix et la cohésion sociale au profit des femmes des associations féminines, de la sensibilisation des enfants et des jeunes dans les familles sur la prévention de la radicalisation et la lutte contre l'extrémisme violent, etc.
Dans le troisième et dernier message, les femmes ont souhaité un renforcement des activités de communication, notamment des plaidoyers auprès des hommes pour un meilleur accès aux terres ; des séances de sensibilisation sur la gestion des conflits et la solidarité entre personnes déplacées internes et communautés hôtes ; ainsi que la mise à disposition de moyens et d'accompagnement financier et matériel, pour permettre aux femmes de mener des activités génératrices de revenus. Elles ont aussi plaidé pour la construction d'un centre de prise en charge pour leurs pairs ayant subi des traumatismes.
Conscientes du rôle qu'elles doivent jouer dans la lutte contre le terrorisme et pour le retour de la paix au Burkina Faso, les femmes ont invité le gouvernement à poursuivre les actions en faveur de la réconciliation nationale et à une plus grande implication des femmes dans la gestion de la crise sécuritaire. Elles ont aussi appelé les différentes communautés à cultiver la tolérance religieuse et ethnique en vue d'une bonne cohésion sociale, et invité les fils du pays qui ont pris les armes à les déposer et à revenir à de meilleurs sentiments.
Après des échanges à bâtons rompus avec le capitaine Ibrahim Traoré, les femmes ont remis une contribution à l'effort de paix
Armelle Ouédraogo/Yaméogo
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Dans ce communiqué, le Haut-commissaire de la province du Namentenga revient sur l'interception le mercredi 12 juillet 2023 à Boulsa, de cinq camions chargés de marchandises en direction de Dori. Il souligne que les chauffeurs de ces camions ont été invités à retourner à Kaya pour être mieux pris en charge dans des convois sécurisés.
Mais avant leur départ, les populations ont tenu à fouiller ces camions pour savoir ce qu'ils transportaient. Et il ressort qu'ils transportaient entre autres, des pièces détachées de motos, des effets d'habillement, des cartons de radios, des cartons de peinture, une caisse de photocopieuse, des cartons de gaz de type camping.
De même, le samedi 15 juillet 2023, un autre camion transportant un conteneur en provenance de Dori et se rendant à Ouagadougou a été arrêté à Boulsa. A l'intérieur du conteneur se trouvaient 61 personnes.
Après vérification des services de sécurité, le camion a été autorisé à poursuivre son chemin.
Tout en félicitant les populations pour leur vigilance, le Haut-commissaire assure que des investigations approfondies sont en cours pour faire toute la lumière sur ces événements.
Ci-dessous l'intégralité du communiqué.
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La 9e édition du concours international des cafés torréfiés organisé par l'agence pour la valorisation des produits agricoles (AVPA) basée à Paris (France) a encore tenu ses promesses ce 18 juillet 2023 à Paris.
Ce concours, il faut le rappeler, réservé aux pays producteurs qui torréfient leur café vert sur place a été marqué cette année par la participation de la Cote d'Ivoire, 3e exportateur mondial du café, après le Brésil et la Colombie, avec son café terroir développé par le Conseil du café-Cacao.
Au cours de cette édition 2023 qui a vu la participation de près de 200 cafés issus de 25 pays, le Conseil du Café-Cacao ivoirien a présenté ses sept cafés torréfiés selon un processus homologué par le Coffee Quality Institut (CQI), dont cinq ont été primés, avec le meilleur prix « Gourmet d'or ».
En effet, le Terroir Sanwi de la région d'Aboisso a remporté un Gourmet d'or, la meilleure distinction, le Terroir Tonkpi, de la région de Man, et le Terroir Bélier, de la Région de Yamoussoukro remportent chacun un Gourmet de bronze, et enfin, le Terroir Antilope de la région de Daloa, et le Terroir Nawa de la région de Soubré ont remporté chacun un diplôme Gourmet.
Pour rappel, le concept du Café Terroir est parti d'une étude réalisée dans plusieurs localités de la Côte d'Ivoire portant sur la qualité sensorielle (arôme, goût, acidité du café, etc.). Ainsi sept types de café terroirs ont-ils été déterminés à la fin de l'étude et sont baptisés suivant un élément culturel ou géographique des régions, dont ils sont issus.
A l'issue de ces distinctions, les autorités ivoiriennes ont exprimé leur fierté pour ces sacres, avant de révéler que le Conseil du Café-Cacao a un ambitieux programme de relance de la filière café axé sur l'appui aux producteurs et aux transformateurs locaux.
YZ
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Source : Abidjan.net
Vidéo : RTB
Les nouvelles du front de ce 18 juillet 2023, font état de plus d'une soixantaine de terroristes neutralisés par les forces de défense et de sécurité à Ougarou et Partiaga dans la région de l'Est.
Selon les sources sécuritaires citées par l'Agence d'information du Burkina (AIB), des bandes de terroristes ont lancé un assaut contre les populations de Ougarou. Elles seront repoussées par les forces combattantes avant l'entrée en action des vecteurs aériens.
Les terroristes seront pistés jusqu'à leur base de stationnement sous des arbres touffus. Là, les vecteurs aériens font feu et neutralisent une soixantaine de terroristes.
À Partiaga, l'armée a repoussé une attaque terroriste contre une de leurs positions. Là encore, de nombreux terroristes sont neutralisés et de la logistique récupérée.
Les combats se poursuivent toujours pour la reconquête du territoire.
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Source : AIB
La deuxième édition des Journées promotionnelles du lait (JPL) de la région des Hauts-Bassin se tient du 18 au 20 juillet 2023 à Bobo-Dioulasso. Les activités de ces journées promotionnelles ont été officiellement lancées ce mardi 18 juillet à travers l'ouverture de la foire d'exposition à la place Tiefo Amoro. Ces JPL sont placées sous l'égide de la Société coopérative simplifiée des transformateurs de lait (NEEMA) et les producteurs de lait des Hauts-Bassins.
C'est fort du franc succès qu'a connu la première édition des journées promotionnelles du lait (JPL) de la région des Hauts-Bassins, que les acteurs de cette filière ont décidé de la tenue de cette deuxième édition, du 18 au 20 juillet à Bobo-Dioulasso. Ces journées sont placées cette année sous le thème : « Valorisation du lait local, défis et perspectives pour l'alimentation des populations rurales et urbaines de la région des Hauts-Bassins ». Ce thème témoigne de l'engagement de toutes les parties prenantes au niveau régional à faire de la transformation des productions une priorité afin de créer plus de valeur ajoutée, des emplois et diversifier les produits de consommation.
Ces journées sont un cadre de promotion par excellence du lait local, mais aussi de réflexion pour trouver des solutions aux difficultés qui minent cette filière. Durant ces trois jours, il sera question de panels sur des thématiques en lien avec la filière, des expositions-ventes de produits laitiers, le tout couronné par une remise d'attestation de reconnaissance aux meilleurs acteurs. Véritable plate-forme d'échanges et de communication, trois thématiques sont retenues pour alimenter la réflexion au cours des panels.
Le premier thème porte sur « Alimentation des vaches lactantes en saison sèche : Quelles stratégies pour contrer les effets de la sécheresse ? » ; le deuxième sur « Génétique et environnement : atouts et contraintes de l'amélioration génétique des races laitières dans les Hauts-Bassins » et le troisième sur « Commercialisation, marketing et financement de la chaîne de valeur lait local : Quelles stratégies pour conquérir le marché dans un contexte de défi sanitaire et sécuritaire ». Cette édition est placée sous la présidence du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, représenté à cette cérémonie par le secrétaire général de la province du Houet, Idrissa Gansoré.
Dans son allocution, il a souligné que le lait local contribue énormément à l'économie des ménages pastoraux et à la sécurité alimentaire des populations du Burkina Faso. Conscient de cette énorme contribution et malgré le contexte sécuritaire difficile, le gouvernement s'est engagé à faire développer la filière laitière. « Cet engagement s'est traduit par la formation des acteurs, leur dotation en équipements et la subvention financière pour accompagner la modernisation des fermes de production et des unités de transformation du lait local dans notre région », a-t-il laissé entendre.
Ces initiatives visent à accroître les productions animales afin d'assurer la diversité des produits pour les populations. Il a saisi cette occasion pour adresser ses remerciements à l'ensemble des acteurs de cette filière qui œuvre à son développement. Il les invite également à redoubler d'efforts et d'initiatives en vue de donner à cette filière toute sa place dans l'économie nationale.
Promouvoir les produits laitiers dans les Hauts-Bassins
Selon les acteurs de la filière, la région des Hauts-Bassins est une zone favorable à la production du lait. Cependant, cette filière fait face à de nombreuses difficultés telles que le manque de ressources financières et la méconnaissance des valeurs intrinsèques du lait local par les populations. « Ces populations ignorent pour la plupart que le lait cru valorisé est plus riche et nutritif que le lait en poudre importé et malheureusement prisé par toutes les couches sociales », a déploré Nour Al Ayatt Ouédraogo, président de l'interprofession lait du Burkina.
C'est de ce constat que l'interprofession a initié les journées promotionnelles du lait qui sont à leur 2e édition dans la région des Hauts Bassins. L'objectif de ces journées, selon lui, est de contribuer à une meilleure promotion des produits laitiers locaux et leur prise en compte dans les politiques de développement. « Il s'agira de développer des stratégies pour sécuriser la production, la collecte, la transformation et la commercialisation du lait local et des produits laitiers. C'est le lieu d'échanger sur les sujets qui seront développés en vue de proposer des recommandations pertinentes dont la mise en œuvre permettra une avancée significative de la filière », a-t-il souligné.
Au nom des parrains de cette édition, Hamado Ouédraogo, coordonnateur national du Programme de développement durable des exploitations pastorales du Burkina Faso, a salué cette initiative. Il affirme que « promouvoir la valorisation et la consommation du lait local est une initiative louable car le lait est un aliment complet et participe à la sécurité nutritionnelle des populations ». A l'en croire, en acceptant le parrainage de cette édition, le PDPS veut témoigner sa détermination à appuyer davantage les producteurs et les autres professionnels de la filière lait dans la réalisation de leurs actions de développement.
Cette cérémonie d'ouverture des JPL a été ponctuée par des allocutions, des prestations de troupes de danse et sketch de sensibilisation. Elle a été l'occasion pour ces acteurs de la filière de faire don d'une importante quantité de lait aux enfants pensionnaires de l'hôpital Souro Sanou.
Romuald Dofini
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Le 20 octobre 2022, à l'appel d'une partie de l'opposition, des manifestants avaient protesté contre le maintien au pouvoir pour deux années supplémentaires de Mahamat Idriss Déby Itno président de la transition tchadienne.
En mai 2023, 110 personnes ayant participé à ces manifestations ont été condamnées à des peines allant de 18 mois à 5 ans fermes à Koro Toro, à N'Djamena et à Moundou, deuxième ville du pays.
Durant le transport des prisonniers à Koro Toro, des ONG locales et internationales ont affirmé que des dizaines voire des centaines de personnes ont été torturées ou exécutées. Une information démentie par les autorités.
En novembre 2022, l'opposant Succès Masra avait requis auprès du procureur de la Cour pénale internationale, l'ouverture d'une enquête sur des faits présumés de crimes contre l'humanité suite à la répression violente des manifestations.
Ce lundi 17 juillet 2023, le président Mahamat Idriss Déby Itno a dans un décret, gracié ces 110 manifestants.
En quelques mois, ce sont 436 personnes qui ont été graciées pour leur participation aux manifestations du 20 octobre 2022.
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Source : Africanews.fr
L'opérateur global de télécommunications au Burkina Faso Moov Africa, en collaboration avec l'association SOS sang et le Centre national de transfusion sanguine (CNTS), a organisé une opération de don de sang ce mardi 18 juillet 2023 à Ouagadougou.
Pour cette année 2023, Moov Africa envisage à travers cette opération de don de sang, collecter 600 poches pour les malades dans les hôpitaux. Au cours de cette cérémonie de don de sang, le directeur général par intérim de Moov Africa a remis un chèque d'une valeur de un million de francs CFA pour accompagner SOS sang pour leur permettre de continuer la collecte au niveau des autres sites.
Pour la cheffe de département communication institutionnelle et relations publiques, Rakièta Bonkoungou, pour la 13e fois consécutive, Moov Africa organise une opération de don de sang.
« De façon générale, Moov Africa, entreprise citoyenne, est engagée dans des efforts citoyens en marge de la commercialisation de ses produits et dans plusieurs domaines à savoir le domaine de la santé. En plus du personnel de Moov Africa, nous avons convié nos partenaires, nos clients, à travers une mobilisation qui a été faite en relation avec SOS sang, pour qu'ils se joignent à nous pour cette cause noble. Cette activité de don de sang s'inscrit dans la logique de solidarité », a expliqué Rakièta Bonkoungou, cheffe de département communication institutionnelle et relations publiques de Moov Africa.
Moov Africa organise cette collecte de sang à Ouagadougou sur deux sites, à savoir au niveau de la direction générale et à l'école de télécommunications. L'opération de don de sang a lieu aussi dans les directions régionales de Banfora, de Bobo Dioulasso, de Fada N'Gourma, Kaya, de Koudougou et de Ouahigouya.
Pour le président de l'association SOS sang, Jean Bosco Zoundi, cette période est difficile au niveau du Centre national de transfusion sanguine car la demande en sang est énorme. « Il y a plus de 250 poches de sang demandées par jour dans la ville de Ouagadougou, alors que le nombre de poches que l'on collecte ne dépasse pas 40 à 50. C'est la raison pour laquelle il faut multiplier les collectes de sang dans nos villes. Ce matin, comme depuis plusieurs années avec Moov Africa, nous faisons des collectes de sang afin de contribuer à la question de la disponibilité de sang dans les structures sanitaires. Nous saluons l'accompagnement de Moov Africa qui nous permettra d'aller dans d'autres sites de collecte de sang », a laissé entendre Jean Bosco Zoundi, président de l'association SOS sang.
Ben Idriss Coulibaly, employé à Moov Africa par ailleurs donneur de sang, explique de son côté qu'il donne son sang ce matin pour pouvoir sauver des vies. « Le besoin de sang se fait sentir actuellement, les donneurs sont en vacances donc il faut que des volontaires puissent aider à sauver d'autres vies et c'est pour cela que je suis volontaire pour donner mon sang. C'est une belle initiative de la part de Moov Africa parce que cela va contribuer à aider les malades qui ont besoin de sang », a dit Ben Idriss Coulibaly.
En rappel la toute dernière collecte de sang organisée le 13 juillet 2022, a permis de récolter plus de 400 poches du liquide précieux au profit des femmes en couches, des enfants anémiés et des personnes blessées et dans le besoin urgent.
Carine Daramkoum
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La fête nationale de la France, chaque 14 juillet, a été célébrée par la communauté française à Bobo Dioulasso le samedi 15 juillet 2023. Cette célébration en différé a été présidée par Guillaume Reisacher, deuxième conseiller à l'ambassade de France au Burkina Faso, représentant le chargé d'affaires de l'ambassade René Consolo.
Les Français de Bobo-Dioulasso ont célébré la fête du 14-Juillet en compagnie des Bobolais et de représentants des autorités régionales des Hauts-Bassins. Après les salutations d'usage, Guillaume Reisacher, deuxième conseiller à l'ambassade de France au Burkina Faso, a demandé à l'assistance d'observer une minute de silence pour toutes les victimes du terrorisme qui, au Burkina Faso et ailleurs au Sahel, ont payé le prix du sang pour mener ce juste combat.
Malgré le contexte difficile marqué par la crise sécuritaire, la communauté française à Bobo-Dioulasso a tenu à célébrer cette journée avec ses "amis bobolais". « En dépit du contexte particulier, il nous a semblé indispensable, cette année encore, de consacrer cette belle tradition et d'organiser une célébration pour notre communauté française et nos amis de Bobo Dioulasso », a indiqué Guillaume Reisacher.
Il a profité de l'occasion pour louer la coopération entre la France et le Burkina et plus particulièrement les interventions françaises dans la ville de Sya. « Le rassemblement de ce jour pour notre fête nationale est aussi l'occasion de mettre en lumière notre coopération avec le Burkina Faso. Forte d'une particulière longévité, d'enrichissements mutuels auprès de nos partenaires et d'intervention dans de nombreux domaines, cette coopération est particulièrement fructueuse. En effet, avec nos partenaires bobolais, nous intervenons dans de très nombreux domaines tels que la culture avec notre institut français qui nous accueille aujourd'hui, l'éducation, la jeunesse mais aussi et surtout à Bobo Dioulasso, nous avons une très riche coopération scientifique, particulièrement ancrée. Enfin, la région des Hauts-Bassins est également une région au cœur de notre coopération décentralisée, avec un partenariat ancien entre Ducey-Les Chéris et Bobo-Dioulasso, Châlons-en-Champagne et Bobo-Dioulasso mais également Chauvigny et Banfora pour ne citer qu'eux », précise-t-il.
Pour le deuxième conseiller à l'ambassade de France au Burkina Faso, « cette coopération locale, fortement ancrée dans nos territoires, aussi bien au Burkina Faso qu'en France, dont les Bobolais et les Français sont si fiers, doit être maintenue et même se renforcer ».
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La Société nouvelle huilerie et savonnerie (SN Citec) a apporté son soutien à la hiérarchie militaire à travers une visite du centre médical du camp Général Sangoulé Lamizana de Ouagadougou, le lundi 17 juillet 2023.
Le directeur général de la Société nouvelle huilerie et savonnerie (SN Citec), Ibrahim Traoré et son équipe ont réitéré leur solidarité avec un soutien auprès des militaires engagés dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso. Dans l'après-midi de ce lundi 17 juillet 2023, la délégation a remis une quittance de 53 937 000 FCFA aux premiers responsables du centre médical du camp Général Sangoulé Lamizana de Ouagadougou.
« C'est l'attitude d'une industrie agroalimentaire citoyenne et sensible à tout ce qui se passe dans le pays. C'est un acte de soutien en termes de solidarité fraternelle agissante à l'effort de guerre », a justifié Ibrahim Traoré.
En plus de cette quittance, les visiteurs du jour ont apporté des kits humanitaires composés de produits de la société aux blessés de guerre à Ouagadougou et prochainement à ceux de Bobo-Dioulasso dont la valeur cumulée est estimée à 7 000 000 FCFA.
Dans son intervention, le directeur central des services de santé des armées, par ailleurs, le représentant du Chef d'état-major général des armées (CEMGA), le médecin colonel-major Moustapha Sérémé, a tenu à remercier la SN Citec pour son geste de solidarité. En tant que responsable de ce centre de santé, il a présenté l'établissement et fait le point des militaires absents pour des soins. A la date du 17 juillet 2023, ce sont 62 personnes hospitalisées dont 47 blessés en opération et 14 en non opération, a-t-il signifié.
Une visite attendue à Bobo-Dioulasso
Quant au directeur du centre médical du camp Général Aboubacar Sangoulé Lamizana, le médecin colonel-major Sosthène Somda, a souhaité que ce partenariat qui existe avec la SN Citec puisse se renforcer. « Nous saisissons cette occasion pour encourager et souhaiter que d'autres partenaires suivent l'exemple de cette société SN Citec et qu'ils accompagnent les forces de défense et de sécurité dans cette guerre qui nous est imposée », a-t-il exhorté.
Après cette étape, la doyenne de l'industrie burkinabè, va organiser des visites aux blessés de Bobo-Dioulasso et des kits humanitaires seront également distribués aux blessés de cette ville, a rassuré le personnel de la société. La valeur monétaire des kits humanitaires et du chèque cumulé est de 60 000 000 FCFA, a indiqué le directeur Ibrahim Traoré.
Cette contribution de la SN Citec intervient dans un contexte où l'industrie connaît des difficultés structurelles avec notamment une baisse significative de l'ordre de 70% sur les activités de trituration de la graine de coton au titre de la campagne 2023 en cours. C'est ce qu'a fait savoir le premier responsable de la SN Citec.
Avant de quitter le centre médical, la délégation de la SN Citec a rassuré la hiérarchie militaire que la mobilisation de la contribution patriotique inscrite dans la politique de responsabilité sociétale de l'entreprise va se poursuivre proportionnellement avec le niveau des activités de la société.
Cryspin Laoundiki
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La Coalition régionale contre la vie chère, la corruption, la fraude, l'impunité et pour les libertés et l'Association burkinabè d'assistance et secours populaire (ABASSEP), ont remis le samedi 15 juillet 2023 à Koudougou des vivres et des kits aux personnes déplacées internes de la région du Centre-ouest. La cérémonie de remise a réuni plusieurs autorités de la région.
La crise sécuritaire qui secoue le Burkina Faso n'a pas épargné la région du Centre-ouest. A cause des différentes attaques dans la région et les régions voisines, le Centre-ouest a enregistré un nombre important de PDI. Ce qui n'est pas sans conséquences. La famine, la malnutrition chez les enfants et les femmes enceintes sont, entre autres, les difficultés vécues par les populations. Face à cette situation désespérante, la coalition régionale contre la vie chère, la corruption, la fraude, l'impunité et pour les libertés et l'Association burkinabè d'assistance et secours populaire ont apporté une aide à 30 ménages en vivres et en kits d'habillement.
L'opération a été mise en œuvre durant deux mois par l'ABASSEP et a permis d'obtenir des dons en nature et en espèces. Ainsi, les dons en nature sont composés de 5 sacs de riz de 50 kg, de fournitures scolaires, de savons, de sachets de détergents et d'effets d'habillement pour hommes, femmes et enfants conditionnés en kits. Pour ce qui concerne les dons en espèces, une somme de 448 000 francs CFA a été collectée via les numéros mobiles money et reconvertie en 30 sacs de riz de 25kg.
« Ce don est la contribution de l'ABASSEP et ses partenaires envers les personnes déplacées internes et personnes vulnérables en ces moments difficiles qu'elles traversent », a fait savoir Bagnibié Bama, président de l'ABASSEP Centre-ouest.
Grâce au concours des services de la direction régionale de la solidarité de l'action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, 30 ménages vulnérables y compris des étudiants déplacés internes (EDI) ont été identifiés dans les quatre provinces de la région afin de leur repartir ces dons. Madame la directrice régionale de la solidarité, de l'action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, présente à cette cérémonie, n'a pas manqué de saluer l'initiative. « Ce n'est pas la quantité qui compte, mais plutôt le geste qui est fait car une telle initiative demande de la résilience », a-t-elle laissé entendre. Par ailleurs elle a aussi rassuré le public sur les efforts fournis par le gouvernement dans le but de la résolution de cette crise.
Entre sentiments de joie et de reconnaissance, les bénéficiaires ont salué à sa juste valeur cette action des donateurs. « Nous sommes vraiment très contents, même si ce n'est pas beaucoup, ça reste quand-même un soulagement parce qu'ils ont pensé à nous et nous les remercions pour ce geste », s'est réjoui Siaka Badiel, bénéficiaire et PDI de Dassa. Même son de cloche avec Boureima Sawadogo qui, de Fada, a trouvé refuge à Sapouy. « Nous avons bénéficié de 9 sacs de riz et de 18 sachets de vêtements. Cela va nous soulager un tant soit peu », a-t-il indiqué.
Au cours de cette cérémonie, chaque partie prenante a émis le vœu que ces actions soient multipliées dans la région et dans l'ensemble du pays. Les donateurs ainsi que les autorités n'ont pas manqué d'interpeller l'ensemble de la population à plus de résilience pour un retour de la paix au Faso.
Prince Omar
Lefaso.net
Cinq nouveaux prêtres ont reçu le sacrement de l'ordre le samedi 8 juillet 2023 à la cathédrale Sainte Anne de Dédougou. Il s'agit des abbés Kizito Sabourou, Nestor Ouédraogo, Damien Aka, Hyppolite Mossé, et du père Célestin Sarambé de la Société des missionnaires d'Afrique (Pères blancs) à recevoir ce sacrement du service de la communion par l'évêque Mgr Prosper Bonaventure Ky.
La communauté des prêtres du diocèse de Dédougou s'est agrandie avec cinq nouveaux pasteurs tous originaires du diocèse de Dédougou. Ce sont les Abbés Hyppolite Mossé de la paroisse Sacré-Cœur de Toma, Damien Aka de la paroisse Marie mère de Oury, de Kizito Sabourou et Nestor Ouédraogo de la paroisse Saint Pierre de Nyassan et du Père Célestin Sarambé de la paroisse de Kiembara, membre de la Société des missionnaires d'Afrique (Pères Blancs).
Ils ont reçu l'imposition et l'onction, les ornements sacerdotaux et la remise de la paterne et du calice qui font d'eux des prêtres consacrés au service de Dieu et des chrétiens.
Au cours de son homélie, Mgr Prosper Bonaventure Ky a insisté sur l'unité. Il s'est appesanti sur l'eucharistie, sacrement de l'unité, qui selon lui peut avoir des implications au niveau personnel, au niveau communautaire, au niveau social et également des implications toutes particulières pour ceux qui en sont les ministres.
Aux nouveaux prêtres et aux fidèles chrétiens, Mgr Ky dira que l'accomplissement de la mission chrétienne et sacerdotale est un devoir individuel et un devoir collectif. « On n'est pas prêtre seul, on n'est pas chrétien seul », a-t-il laissé entendre.
Les lieux d'affection ont été révélés à l'assemblée. L'Abbé Kizito Sabourou servira à la paroisse cathédrale de Dédougou. L'Abbé Nestor Ouédraogo sera en service au centre spirituel de Moundasso. L'Abbé Damien Aka sera à la paroisse de Safané et l'Abbé Hyppolite Mossé renforcera l'équipe de formation du petit séminaire de Tionkuy. Quant au Père Célestin Sarambé, il est envoyé en mission en République démocratique du Congo pour l'annonce de la bonne nouvelle.
Pour leurs missions, l'évêque a lancé un appel de soutien pour l'acquisition de moyens de déplacement. « Je lance également un appel aux laïcs à ne pas baisser les bras dans leur générosité au moment où la prise de conscience et l'expérience nous font dire que vous êtes capables de beaucoup au regard des efforts qui ont été consentis afin d'aider vos jeunes prêtres à acquérir des moyens de déplacement pour leur pastorale », a-t-il plaidé.
Y. I K-Z
L'Association pour le développement de la province du Nayala (ADPNA) a transféré ses biens à l'Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES Caritas Burkina) du Nayala le samedi 15 juillet 2023 à Toma. C'était au cours d'une cérémonie tenue au siège social de l'ADPNA en présence de ses membres et de plusieurs autorités.
Après plus d'un demi-siècle d'existence l'Association pour le développement de la province du Nayala est dissoute. C'était au cours de son assemblée générale du 28 novembre 2021. Selon les dispositions de la loi 06-2015 portant liberté d'association et selon les statuts de l'ADPNA, un comité ad hoc a été mis en place pour réfléchir et faire des propositions pour la donation de ses biens à une autre structure. « C'est ainsi que le 1er mai 2022, l'assemblée générale a examiné le rapport de conclusion de ce comité ad hoc. Après examen de performances, des structures demandeuses, au regard de la loi CNT et des statuts de l'ADPNA, l'OCADES a été choisie pour la dévolution des biens de l'ADPNA. Un liquidateur a été désigné pour la circonstance », explique Edmond Boleane, le coordinateur de l'association.
L'OCADES bénéficie ainsi de biens immobiliers à Toma, à Gossina, à Yé, à Tô, à Zouma, à Toba. Mais selon Michel Toé, membre du bureau exécutif de la défunte association, « il y a des charges que l'OCADES doit supporter. Notamment les indemnités dues au personnel, les épargnes de certains membres qui sont encore au niveau de l'ADPNA et les cotisations sociales qui doivent aussi être payées ».
Prenant la parole, le représentant de l'OCADES Nayala, Abbé Thomas Bassou Ky, a d'abord rendu hommage au Père Randes qui a eu, dit-il, « cette idée lumineuse de coopération et de développement pour la mission catholique et pour le développement de la région ». Il a ensuite remercié les membres de l'ADPNA et tous ses dirigeants depuis sa fondation, qui ont travaillé pour le développement de la province du Nayala. « L'OCADES ouvre grandement ses bras pour accueillir tout le monde. L'OCADES accueille les associations, les unions, les groupements..., tous ceux qui œuvrent pour le développement et la solidarité », a-t-il lancé avant de conclure.
Au nom du haut-commissaire de la province du Nayala, le secrétaire général de la province, Arouna Diallo, a traduit sa reconnaissance « à l'endroit de l'ADPNA pour les efforts et les multiples réalisations dans la province depuis sa création au profit des vaillantes et laborieuses populations ». Il a aussi invité l'ensemble des acteurs à se donner la main pour une mise en œuvre réussite de ce transfert pour le bonheur des populations. Car, dit-il, « le contexte actuel nous recommande d'être unis et solidaires pour mieux affronter les défis pour aller de l'avant ».
Avant de prendre acte de la dissolution, le représentant du haut-commissariat de la province du Nayala s'est réjoui : « En tant que structure au niveau local en charge des libertés publiques, nous nous réjouissons du respect de la procédure, car vous vous êtes fait accompagner par l'expertise d'un cabinet pour la liquidation des biens de l'association ».
Après la lecture du procès-verbal de transfert, la cérémonie a pris fin par la remise des documents et des clés des bâtiments.
Y. I K-Z
Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) informe le public de la tenue d'un séminaire international de formation sur les prix de transfert du 21 au 24 Août 2023 à l'hôtel Sami à Ouagadougou
Objectif
Ce séminaire a pour objectif de permettre aux professionnels du domaine de maîtriser les notions et techniques essentielles à la construction et la gestion d'une politique/système en matière de prix de transfert.
Compétences visées
A la fin de la formation, les participants seront capables de :
• Comprendre les principes structurants des prix de transfert pour bien les utiliser (optimisation fiscale, remontée du cash…).
• Identifier les enjeux et risques des politiques de prix de transfert mises en œuvre.
• Se préparer aux conséquences en matière de prix de transfert sur les règles de fiscalité internationale
• Mettre en place une politique de prix de transfert adaptée
Public cible
Dirigeants
Responsables financiers et comptables,
Responsables juridiques et fiscaux,
Experts-comptables,
Inspecteurs d'impôt,
Fiscalistes et Avocats fiscalistes,
Conseillers juridiques et fiscaux
etc
Contenu indicatif
Le principe de prix de transfert
• Sources et définition de la notion de prix de transfert et de pleine concurrence :
• Les enjeux soulevés par la mise en œuvre du principe de pleine concurrence
Les méthodes de détermination des prix de transfert
• Le prix comparable sur le marché libre : avantages et inconvénients
• Le prix de revient majoré : avantages et inconvénients
• Le prix de revente : avantages et inconvénients
• La méthode du partage des bénéfices : avantages et inconvénients
• La méthode transactionnelle de la marge nette : avantages et inconvénients
• Les autres méthodes
• Les critères de choix en fonction de la nature des opérations de l'entreprise (modélisation).
L'enjeu et l'utilité de l'analyse fonctionnelle
• Analyse fonctionnelle du périmètre et étude de comparables
• Comment réaliser une analyse fonctionnelle : conseils pratiques
La problématique des incorporels
• Mettre en place une organisation des incorporels
• Identifier les contraintes fiscales des incorporels
Sécuriser sa politique de prix de transfert
• Panorama des obligations documentaires
• Les nouvelles obligations déclaratives en France
• Les obligations documentaires dans les principaux états partenaires
• La mise en place d'une documentation appropriée et les méthodes préconisées par l'OCDE
• Les aspects pratiques et stratégiques
Les contrôles de l'administration fiscale
• Les outils et les méthodes du contrôle fiscal des prix de transfert
• Identifier les principales situations à risque
• Gérer les contrôles fiscaux
• La procédure d'accord préalable
Formateur
La formation est assurée par Me Jean François ZOUKOUA,
Conseil juridique Agréé/ Inscrit à l'Ordre
Senior manager Transfer Pricing and International Tax Law
Il est titulaire d'un master en Fiscalité des entreprises de l'Université Félix Houphouët-Boigny est certifié en ICCF (International Certificate in Corporate Finance) HEC-Paris. Il est actuellement en poste dans un cabinet international en tant que manager senior en prix de transfert et fiscalité internationale.
Frais de participation
Frais de formation de chaque certificat est de 350 000 F CFA pour les candidatures individuelles et de 500 000 pour les candidatures institutionnelles. Les auditeurs devront s'acquitter des frais de formation par virement (voir RIB attaché), espèce ou par chèque au nom du centre pour confirmer leur participation.
NB : les frais de formation sont payables avant le 15 Août et donnent droit aux pauses-café et déjeuners durant la session
Calendrier de formation
• Dépôt des dossiers : jusqu'au 18 Août
• Durée de la formation : 21, 22, 23 et 24 Août 2023
• Période de formation : cours du jour 9h00 à 17h00
• Lieu : Ouagadougou (Sami hôtel à coté de Pacific et de Ramadan hôtel)
Livrables
Après la formation, les participants auront droit à :
• Une attestation de formation
• Supports et outils pratiques du séminaire
Inscription
La fiche d'inscription disponible ici
https://forms.gle/o8zTRgHQUuz7cVS87
Pour plus d'information sur nos offres de formation, Merci de visiter notre site Web
www.lecagei.com
Contact
Info line 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
E- mail : cagei.int@gmail.com
infos@lecagei.com
Sous la Présidence du Ministre de la santé Jean Marie Lucien KARGOUGOU la Société Burkinabè de Biologie Clinique(SBBC) organise ses cinquièmes journées scientifiques du 20 au 21 juillet 2023 à la salle PSUT de l'université Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou.
Thème central : « Continuité des services de laboratoire et défis sécuritaires »
Ces journées vous offrent un cadre privilégié de partage de connaissances scientifiques à travers des conférences, communications et ateliers qui seront animés par d'imminents spécialistes de la Biologie clinique d'Afrique et d'Europe.
En marge des conférences et ateliers, il y aura une exposition des sociétés de distribution de réactifs, consommables, équipements de laboratoires et d'autres produits de santé.
Du 20 au 21 juillet 2023 à l'université Joseph Ki Zerbo, c'est l'occasion de rencontrer les professionnels de la biologie médicale d'Afrique et d'Europe.