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Updated: 4 months 1 week ago

Burkina/Sécurité : Les épouses des victimes du terrorisme « ne seront jamais oubliées », promet le ministre délégué Mahamadou Sana

Thu, 27/07/2023 - 00:10

Le ministre délégué en charge de la sécurité, Mahamadou Sana, a échangé avec les veuves et orphelins des gendarmes tombés sur le champ de bataille, ce mercredi 26 juillet 2023, à l'état-major de la gendarmerie nationale.

Engagée dans la lutte contre le terrorisme depuis huit ans, la gendarmerie du Burkina Faso enregistre plus de 300 décès. De son côté, le gouvernement multiplie des actions pour soutenir et accompagner les parents des victimes. Dans l'après-midi de ce mercredi 26 juillet 2023, le ministre délégué en charge de la sécurité, Mahamadou Sana, s'est entretenu avec les épouses et les enfants des gendarmes tombés sur le champ d'honneur.

« C'est l'occasion pour nous de toucher du doigt les réalités. Cette occasion nous permettra non seulement de pouvoir recueillir les différentes préoccupations, mais également de réitérer notre disponibilité et notre solidarité à l'endroit de ces femmes », a justifié le ministre Mahamadou Sana.
A travers cette visite, au nom du gouvernement, le ministre a voulu passer un mot : « Le message est clair : elles ne seront jamais oubliées. Elles feront toujours partie de notre dispositif ».

Le ministre délégué en charge de la sécurité, Mahamadou Sana, a rassuré les femmes que la disparition de leurs époux ne sera pas vaine

Le ministre a également souhaité que l'expression « veuves et orphelins » soit bannie du vocabulaire parce que « tant qu'il y aura des Burkinabè sur ce territoire, tant qu'il y aura des FDS, des VDP, elles ne seront jamais veuves, ils ne seront jamais orphelins », a-t-il insisté. Une déclaration pour montrer l'accompagnement du gouvernement auprès des parents des victimes du terrorisme.

Elles jouent le rôle de père et de mère…

Visiblement touchées par cette visite, les épouses des victimes ont remercié le ministre pour le geste. « Ces actes nous réconfortent et nous demandons à ce que cela continue. Nous remercions le gouvernement pour ce qui est déjà fait comme accompagnement à notre endroit », a signifié la porte-parole des épouses des gendarmes tombés au front, Laureta Ilboudo.

Selon la directrice de l'action sociale de la gendarmerie nationale, capitaine Ini Madjouma Palé, des efforts ont été consentis par le gouvernement pour accompagner les familles des agents de Force de défense et de sécurité (FDS) tombés au front. Mais il faut reconnaître que la responsabilité reste grande du côté des conjointes. « Elles se retrouvent seules à jouer le rôle de père et de mère. Elles se battent jour et nuit pour assurer aux enfants le pain quotidien, pour assurer l'accès aux structures de base que sont la santé et l'éducation », a-t-elle indiqué.

« L'initiative de rencontrer ce jour les braves dames de nos collègues morts pour la défense du territoire est louable et salutaire », a déclaré la capitaine Ini Madjouma Palé

Saisissant cette occasion, les épouses des gendarmes victimes du terrorisme ont demandé l'application effective de la loi portant statut de pupille de la nation. Séance tenante, le ministre les a rassurées. Il a indiqué que la préoccupation était déjà posée et que des instructions ont été données par le chef de l'Etat afin de mieux cerner la problématique. « Il sied qu'il y ait un cadre pour mieux approfondir la problématique et mieux orienter l'accompagnement », a-t-il précisé.

En effet, la loi sur la pupille de la nation est la loi N°003-2022/ALT, qui reconnaît des droits à « tout enfant mineur de militaires et de paramilitaires tués ou décédés des suites d'une blessures, disparus ou se retrouvant dans une incapacité de travail dûment constatée par les services compétents, de nature à les empêcher de pourvoir à leurs obligations et charges de famille du fait d'un acte d'agression survenu ».
Pour ce faire, un entretien entre le ministre et les épouses des victimes s'est déroulé à huis-clos afin « qu'elles puissent s'exprimer sur leurs préoccupations ». A en croire le ministre Mahamadou Sana, la visite du jour est une première étape. La seconde va consister à voir dans quelle mesure le gouvernement va les « accompagner de façon digne et efficace pour qu'aucune femme ou orphelin ne puisse être dans une situation difficile ».

Cryspin Laoundiki
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Categories: Afrique

Vie de couple : « S'il n'y a pas de confiance du nous, cela indique que la relation manque d'âme, de profondeur », Jean Bosco Kaboré, conseiller conjugal.

Thu, 27/07/2023 - 00:05

La confiance fait partie des fondements importants de la vie de couple. Elle se construit au fil du temps et des épreuves que traverse le couple. C'est ce qu'affirme Jean Bosco Kaboré, psychothérapeute et conseiller conjugal en relation d'aide, avec qui nous nous sommes entretenus. Pour le spécialiste, faire régner la confiance est un choix du couple qui se donne les moyens pour y parvenir. Lisez plutôt.

Lefaso.net : quelle est l'importance de la confiance dans un couple ?

Jean Bosco Kaboré : La confiance est le résultat de la maturité d'une relation, c'est le fruit qui indique la persévérance du couple. La confiance est aussi le signe d'une victoire, parce qu'on a surmonté des épreuves dans la relation. On distingue deux conceptions de confiance. Il y a la confiance du moi et la confiance du nous. Dans la vie conjugale, la confiance du moi découle de l'amour des amoureux. "Je suis amoureux de quelqu'un, je me sens aimé et compris donc je lui fais confiance".

C'est une confiance qui est née du jugement sur l'autre, que l'on juge digne de confiance. Il y a également la confiance du nous. Elle vient généralement quand le couple s'assoit et identifie les valeurs qui vont guider sa marche. Elle se choisit, se construit et s'entretient. C'est le socle qui rassure. La confiance du nous ne tombe pas du ciel, elle naît de ce que le couple a construit et expérimenté. Malheureusement, 98% des couples entrent dans le mariage avec la confiance du moi, née de l'amour des amoureux. Alors que l'amour des amoureux ne dure que deux ans maximum.

Comment construire alors la confiance du nous ?

La confiance du nous reflète la maturité, la responsabilité, la compréhension, l'acceptation et la complicité du couple. C'est pour cela que la confiance du nous est comme de l'or. Et pour avoir de l'or il faut creuser, il faut aller en profondeur. La confiance du nous est comme un signe de la maturité de la vie de couple. Elle résulte d'un choix et lorsque l'on fait ce choix, on s'assoit et on évalue les avantages, tout en se demandant si c'est ce que nous voulons.

Et chaque conjoint doit apporter quelque chose car ce que l'on fait au quotidien doit être pour construire cette confiance-là. La confiance du nous peut survenir après une dispute, après un échec ou une trahison. Et c'est pour cela qu'il faut être fort, car la confiance indique que le couple a surmonté une épreuve ou une difficulté. Le couple a besoin de la confiance du nous parce qu'il a un projet de vie. Ce n'est que lorsque l'on a un projet de vie défini, déterminé et convainquant, que l'on s'investit dans la confiance du nous.

Est-ce qu'il peut arriver dans la vie du couple, que cette confiance soit déstabilisée par certains évènements ?

Il faut retenir que même la grâce de Dieu n'exclut pas la nature humaine. C'est ainsi également que la confiance du nous, n'exclut pas la survenue des problèmes. Elle indique que le couple est déterminé à surmonter les épreuves. Elle aide le couple à accueillir les problèmes comme des vagues d'eau que l'on ne retient pas. La confiance du nous aide le couple à relativiser les problèmes, pour que ceux-ci ne viennent pas déstabiliser ce qu'il a construit. Si vous avez construit une confiance du nous, cela veut dire que chacun a appris à connaître l'autre, à l'aimer d'un amour inconditionnel et à accepter sa faiblesse. La confiance du nous permet d'atteindre un niveau, où lorsqu'il y a un problème, la souffrance est partagée. Elle révèle une certaine complicité, une détermination à atteindre. Elle rassure et sécurise le couple, mais n'exclut pas les difficultés.

Quelles peuvent être les conséquences pour un couple qui vit sans confiance ?

S'il n'y a pas de confiance du nous, cela indique que la relation manque d'âme, de profondeur. Le couple dans ce cas n'a pas de repères. C'est une relation superficielle.

Comment arriver à restaurer la confiance du nous lorsqu'elle est brisée ?

Il faut d'abord prendre conscience des avantages de cette confiance, et s'assoir parler entre adultes avec maturité et responsabilité. Il faut prendre le temps d'écouter l'autre, pas pour répondre mais apprendre à écouter l'autre pour comprendre ses besoins, ses attentes et ses aspirations les plus profondes. Cela va permettre de comprendre les vraies causes du problème, les conséquences de la difficulté et prendre des résolutions. Il est aussi recommandé de se faire accompagner par un thérapeute, de préférence un spécialiste qualifié qui a les outils nécessaires.

Propos recueillis par Armelle Ouédraogo/Yaméogo
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Categories: Afrique

Forum laïcité au Burkina Faso 2023 : Le Conseil économique et social en quête de stratégies pour une meilleure cohésion sociale

Thu, 27/07/2023 - 00:00

Le Conseil économique et social (CES) organise du 26 au 28 juillet à Bobo-Dioulasso, le forum national 2023 sur le thème « La Laïcité au Burkina Faso : Quelles stratégies pour une cohésion sociale véritable ? ».

Débutées le mercredi 26 juillet 2023, les communications du forum porteront sur le concept de la laïcité, son origine et l'analyse de sa pratique au Burkina Faso. Elles porteront aussi sur « La problématique de la laïcité au Burkina Faso » ; la « Laïcité et cohésion : Quelles alternatives pour une cohésion pacifique au Burkina Faso ? »

Le Burkina Faso est un pays laïc et la religion relève de la vie individuelle et associative. Les institutions politiques, le service public et l'éducation nationale sont consacrés laïcs par la constitution. Cela exclue par conséquent toute référence ou ségrégation religieuse, toute allégeance des structures de l'Etat à une autorité religieuse.

Par ailleurs, la notion de laïcité doit être fidèle à la conception d'un espace public affranchi des immixtions des religions en tant que pouvoir. Elle interdit l'intervention de la religion dans le processus de décision politique et dans le fonctionnement de l'administration.

Bonaventure Ouédraogo, président du Conseil économique et social

Elle présente de ce fait trois principes : la neutralité religieuse des pouvoirs publics (l'Etat n'a pas de religion), la non-discrimination (accès de tous aux services et fonction publics), la nécessité d'aménager des garanties de puissance des droits par l'obligation faite à la puissance publique de garantir la liberté d'exercice des cultes.

Cependant au Burkina Faso, ces dimensions ne sont pas toujours respectées ou sont parfois méconnues des citoyens. Ce non-respect des principes de la laïcité pourrait engendrer des frustrations et fragiliser la cohésion sociale. C'est pour garantir la pérennité de la coexistence pacifique au Burkina Faso que le gouvernement a entrepris un certain nombre d'actions dont l'organisation, depuis septembre 2012, d'un forum national sur la laïcité.

L'objectif du forum 2023 est donc de contribuer à renforcer la laïcité pour une cohésion sociale véritable au Burkina Faso.

Il s'agit également de créer un cadre d'échanges sur la laïcité entre les différentes composantes de la vie nationale au Burkina Faso, identifier et analyser les pratiques favorables et défavorables à la laïcité au Burkina Faso ; formuler des recommandations à même de renforcer la laïcité pour une cohésion sociale véritable au Burkina Faso.

Vue des participants

Selon Bonaventure Ouédraogo, président du Conseil économique et social, le Burkina Faso est véritablement un exemple en matière de laïcité en ce sens que, chaque jour, les populations manifestent une ferme volonté de vivre ensemble dans leur pluralité. « Au Burkina Faso nous n'enregistrons pas de négations ou de rejets de l'autre à cause de sa croyance. Mais dans une question aussi complexe que celle de la laïcité, on a certainement des forces mais certainement aussi des faiblesses, parfois des insuffisances. Donc notre objectif c'est de voir tous ensemble ce que nous devons faire pour qu'au Burkina Faso, chaque citoyen vive librement sa foi dans le respect de nos libertés, la juste compréhension de cette garantie que nous offre l'Etat ».

Mariama Gnanou/ Konaté, représentante du gouverneur des Hauts-Bassins

Concernant la situation d'insécurité que vit le Burkina Faso, il dit ceci : « Pour la situation que nous traversons, nous ne pouvons pas triompher des forces du mal si nous ne sommes pas unis, solidaires et si ensemble nous ne nous battons pas pour sortir de cette situation. Pour cela je dis aujourd'hui que, quelle que soient nos conceptions idéologiques, politiques, philosophiques ou religieuses, nous devons savoir d'abord qu'il n'y a qu'une seule chose qui compte, c'est d'abord notre patrie. Ensuite, c'est nous organiser et nous battre pour libérer notre pays du joug de ces malfaiteurs qui nous assaillent chaque fois. C'est là un appel que je lance à tous les Burkinabè ».

Selon Mariama Gnanou/ Konaté représentante du gouverneur des Hauts-Bassins, ce forum vient à point nommé et les réflexions doivent s'inscrire dans la logique du renforcement des valeurs qui fondent l'unité, premier élément de la devise du Faso.

Photo de famille

Le Conseil économique et social est un organe consultatif consacré par la constitution de juin 1991. Il a pour rôle de conseiller par ses études, avis et recommandations le président du Faso et le gouvernement pour l'élaboration, la conduite et l'évaluation des politiques publiques en matière économique, sociale, culturelle et environnementale ; favoriser à travers sa composition le dialogue et la concertation entre les différentes catégories socioprofessionnelles ; assurer la veille, l'alerte et l'anticipation sur les changements sociaux.

Haoua Touré
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Categories: Afrique

Burkina : Le chef d'Etat major dément les mouvements d'humeur dans les casernes militaires

Wed, 26/07/2023 - 23:55

Dans le communiqué ci-après, le chef d'Etat major dément les allégations selon lesquelles il y aurait des mouvements d'humeur dans les casernes militaires.
Il invite les populations "à soutenir les forces combattantes et à rester vigilantes face aux tentatives de démoralisation orchestrées par des individus aux intentions malveillantes".

L'intégralité du communiqué produit le 26 juillet 2023, ci-après.

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Categories: Afrique

Ouagadougou : La période des fruits de saison d'hivernage s'est installée

Wed, 26/07/2023 - 23:50

Pendant la saison pluvieuse, lorsque la nature reprend ses droits et que les fruits commencent à se gorger d'eau et de soleil, les étals des vendeurs de fruits reprennent des formes et des couleurs. A Ouagadougou, des fruits comme le karité, les lianes et raisins sauvages, on en trouve à certaines artères de la capitale, à tous les prix.

L'occupation anarchique des trottoirs à Ouagadougou est une pratique qui perdure. Malgré les multiples descentes policières, la pratique reste inchangée et semble même s'être répandue. La ville est devenue un commerce à ciel ouvert. La rue qui mène vers le camp Lamizana est particulièrement animée. Des deux côtés de cette voie, les vendeurs occupent l'espace, ne laissant que quelques décimètres aux passants qui admirent également les offres exposées du matin au soir. Entre autres produits, les fruits de saison d'hivernage, notamment le karité, les lianes « goïnes », les raisins sauvages... Notre montre indiquait 9h30 minutes. Nous sommes de plain-pied dans cet univers d'échanges commerciaux où commerçants et acheteurs se côtoient. Assise sur une chaise et entourée de trois petites filles, Nafi Tako attire notre regard.

Nafi Tako, la spécialiste des karités

Elle s'explique sur l'état des affaires. « Le marché est morose cette année. Le tas de karité qui est vendu à 500 francs CFA, les clients veulent l'acheter à 200 voire 300 francs. Pourtant, le prix d'achat du panier de karité nous coûte cher. Il est compris entre 25 000 à 35 000 francs CFA. Par jour, on peine souvent à avoir 5 000 francs. Or la conservation de ce fruit est très délicate », a-t-elle confié.
Une autre vendeuse abonde dans le même sens : « Aujourd'hui, on est dans la période où tout le monde se lance dans la même activité. C'est pourquoi, rien ne marche présentement ».

Maïmounata Confé, l'une des doyennes, a la même analyse de la situation. « Souvent, tu achètes des marchandises à 50 000 francs CFA et tu peines à les vendre à plus forte raison espérer avoir un bénéfice. Mais on est confiant que les clients vont venir », dit-elle, l'air de s'accrocher à un dernier espoir. Mme Confé estime que cette situation se justifie par la baisse du pouvoir d'achat des ménages, constatée selon elle, ces dernières années. Cependant, ces vendeuses restent discrètes sur la flambée des prix qu'elles font subir aux clients. Nous voulions en avoir le cœur net sur « la fameuse flambée des prix ».

Maïmounata Confé est optimiste

Nous avons constaté une différence des prix d'une commerçante à l'autre. D'où leur viennent les marchandises ? Mme Tako, qui a été initiée par sa mère depuis sa tendre enfance, répondra les autres et elles s'approvisionnent à Tintilou, un village situé à proximité du quartier Passam-Yiri et du village Komki-Ipala sur la route de Koudougou. Non loin du marché du 10, un autre groupe de femmes s'adonne spécifiquement à la vente des lianes « goïnes ».

Avec 500 francs, Mme Zongo, proviseure d'un lycée de la place, repart avec un gros sachet rempli dudit fruit. « Nous allons déguster les graines du fruit nature mais la grande partie sera transformée en jus au grand bonheur des enfants. Cette boisson nature servira également à accompagner les repas », a-t-elle confié. Sur les bienfaits du fruit sur la santé, cette cliente s'est appuyée sur des études qui auraient démontré qu'une consommation élevée du fruit des lianes pouvait réduire le risque de développer une maladie cardiovasculaire, un cancer ainsi que bien d'autres maladies.

La cliente Zongo satisfaite de son achat

Interrogée à propos de l'affluence de ses marchandises, Véronique Nacoulma reconnaît une certaine frénésie. Quel est votre gain journalier ? A cette question, elle n'a pas voulu jouer le jeu de l'entretien. Dame Nacoulma dit se ravitailler soit à Ouahigouya, Kaya ou à Gourcy. Le prix d'un sac de 50 kg de lianes varie entre 3 000 et 3 500 francs CFA. Cette vendeuse, la quarantaine révolue, totalise une vingtaine d'années dans cette activité. « Chaque année à pareil moment, c'est le seul commerce que j'exerce », a-t-elle souligné.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Coup d'Etat au Niger : "La CEDEAO n'acceptera aucune action qui entrave le bon fonctionnement de l'autorité légitime", Bola Ahmed Tinubu

Wed, 26/07/2023 - 23:45

Dans le présent communiqué, le président du Nigeria et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO), Bola Ahmed Tinubu, s'offusque de la situation au Niger. De ses dires, tout sera mis en oeuvre" pour que la démocratie soit fermement implantée, nourrie, bien enracinée et prospère".

Categories: Afrique

Burkina : Dr Alain Zoubga n'est plus

Wed, 26/07/2023 - 23:00

Dr Alain Dominique Zoubga, président du parti l'autre Burkina/Parti pour le socialisme et la réfondation a rendu l'âme de suite de maladie ce mercredi 26 juillet 2023, au Centre hospitalier universitaire de Bogodogo .

Rappelons que l'homme a été secrétaire général du ministère de la santé sous la révolution, ministre de la santé après la mort du père de la révolution et ministre de l'action sociale dans le gouvernement de Luc Adolphe Tiao, en 2012.

En avril 2023, il se prononçait sur la vie politique du Burkina, invitant par la même occasion les dirigeants à prendre certaines mesures telles que "l'instauration d'une taxe directe sur les gros bénéfices des sociétés de brasserie et les compagnies de téléphonie mobile."

Le programme de ses obsèques se décline comme suit :

Vendredi 28 juillet 2023
15h30 levée du corps à la morgue du CHU Bogodogo
20h00 Veillée de prière au domicile sis au secteur 06 (ex secteur 08) Gounghin
Samedi 29 juillet 2023
7h00 départ du corps pour Poa (Province Boulkiemdé)
13h00 absoute à la chapelle Sainte Thérèse de l'enfant Jésus de Poa suivie de l'inhumation.

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Mali : Trois militaires maliens sanctionnés par les Etats Unis pour leur contribution aux activités de Wagner

Wed, 26/07/2023 - 21:30

Accusés d'avoir contribué aux activités du groupe Wagner au Mali, trois hauts gradés de l'armée malienne se sont vus sanctionnés par le pays de l'Oncle Sam. Ces sanctions vont du gel de leurs avoirs à l'interdiction pour eux de voyager aux Etats-Unis. Une situation que déplore le gouvernement malien qualifiant cette attitude "d'ingérence dans les affaires intérieures du Mali".

"Colonel Sadio Camara, ministre de la Défense ; Colonel Alou Boi Diarra, chef d'état-major de l'armée de l'air ; Lieutenant-colonel Adama Bagayoko, commandant de la base aérienne de Bamako" voilà les trois militaires qui subiront désormais les sanctions des Etats-Unis pour avoir collaboré avec le groupe Wagner au Mali, lequel groupe selon eux, s'adonne à des actes de violations des droits humains. "Ces responsables ont rendu leur peuple vulnérable aux activités déstabilisatrices et aux violations des droits humains du groupe Wagner tout en ouvrant la voie à l'exploitation des ressources souveraines de leur pays au profit des opérations du groupe Wagner en Ukraine", a déclaré le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson.

"Beaucoup de morts sont le résultat d'opérations prévues par les forces armées maliennes aux côtés des membres du groupe Wagner" a laissé entendre Anthony Blinken, secrétaire d'Etat americain. Toujours selon lui, les décès des civils auraient augmenté de 278% et ce, depuis le déploiement des mercenaires russes dans ce pays.

Le gouvernement malien de son côté, lui, a du mal à avaler la pilule. Pour le pays de Assimi Goïta, cette attitude des Etats-Unis n'est ni plus ni moins qu'une "ingérence dans les affaires intérieures du Mali".

Dans son analyse de la situation, le politologue malien Séga Diarrah dit craindre le sort de ces officiers car pouvant être à l'origine de retombées fâcheuses. En effet, le rôle central du dollar américain rend les sanctions de ce pays agressives partout dans le monde. Et cela, même si les concernés n'ont pas de comptes bancaires aux États-Unis. "Les avoirs et comptes financiers de ces officiers dans toute institution financière qui fait affaire en dollars américains sont désormais gelés et l'ouverture de nouveaux comptes ou l'obtention de prêts peuvent devenir problématiques. En pratique, cela signifie que les transactions financières courantes, comme l'achat d'une maison, le paiement des frais de scolarité des enfants à l'étranger ou même l'envoi d'argent à la famille, peuvent devenir un défi" explique t-il.

Aussi, le fait pour ces officiers de traîner des casseroles peut les empêcher de signer certains contrats ou passer certains accords avec des partenaires commerciaux. De ses dires, ces actions peuvent affecter les individus "même à l'échelle très locale", c'est à dire les populations.

Il terminera son analyse en évoquant le contexte géopolitique marqué par cette apre rivalité entre les Etats-Unis et la Russie, laquelle rivalité n'est pas sans conséquence sur le Mali, en raison de ses choix connus et affichés en faveur de la politique du pays de Vladimir Poutine. "Il est essentiel pour les Maliens de comprendre ces dynamiques et de réfléchir à leur position dans ce contexte géopolitique" a-t-il laissé entendre.

Pour lui, les autorités maliennes devraient agir avec prudence car leur pays est un carrefour et leurs décisions d'aujourd'hui auront des répercussions sur le Mali demain. "C'est un moment critique qui demande du courage, de la clarté et, surtout, une compréhension nuancée de la situation. Pour atteindre cet objectif, il est essentiel de s'informer et de se cultiver sur ces questions complexes. « Wagner au Mali : Une Ombre Russe en Afrique » est une ressource précieuse qui peut aider à illuminer certains de ces enjeux. Le chemin à parcourir est encore long, mais avec de l'information précise et une réflexion soigneuse, le Mali peut naviguer avec succès dans ces eaux troubles" a-t-il recommandé.

Erwan Compaoré
Lefaso.net
Sources : Maliactu.net, VOA Afrique, African Manager

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Séjour du Président de la Transition en Russie : Le Chef de l'Etat échange avec des stagiaires militaires à Saint Pétersbourg

Wed, 26/07/2023 - 19:23

(Saint Pétersbourg, GMT+3). En séjour à Saint Pétersbourg dans le cadre du 2e Sommet Russie-Afrique, le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a échangé ce mercredi en fin de matinée avec les militaires stagiaires en formation en Russie.

Ce sont 11 élèves officiers d'artillerie, 4 élèves officiers en ingénierie et 5 élèves officiers en culture physique, en formation dans différentes académies militaires de la Russie qui se sont entretenus avec le Président de la Transition.
Selon l'élève officier d'artillerie, Achraf SIMBORO, délégué des stagiaires, le Chef de l'Etat leur a expliqué la situation sécuritaire difficile de notre pays au cours des échanges et les objectifs majeurs de la Transition que sont la reconquête du territoire national et le retour des personnes déplacées internes.

Dans cette perspective, « le Chef de l'Etat attend le maximum de nous, que nous nous donnons à fond dans les études et la formation parce que la Russie est une grande puissance et lorsque nous effectuons un stage ici, c'est un grand atout pour nous », a soutenu Achraf SIMBORO.

Selon le représentant des stagiaires, ils reçoivent dans les différentes académies militaires une formation polyvalente en artillerie et en ingénierie sur l'utilisation de plusieurs armes. « Cela nous permet d'apprendre le fonctionnement de certaines armes ici en Russie qui sont adaptées à la technologie du moment et à la situation sécuritaire », a souligné Achraf SIMBORO.

Il a soutenu que lui et ses camarades se donnent à fond pour que « demain nous puissions donner un nouveau souffle à notre armée dans la lutte contre l'insécurité ».
Les militaires stagiaires ont saisi l'opportunité de la rencontre pour exposer quelques difficultés vécues au Chef de l'Etat qui a promis les examiner pour leur résolution.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

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Bobo-Dioulasso : L'Institut régional d'administration des Hauts-Bassins lance des recrutements sur titre privé pour l'année 2023-2024

Wed, 26/07/2023 - 18:30

Le directeur de l'Institut régional d'administration (IRA) des Hauts-Bassins, Tahirou Barry, était face à la presse ce mercredi 26 juillet 2023 au sein de l'institution à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre avec des journalistes de la ville de Sya avait pour objectif de présenter l'institut et d'annoncer le recrutement de nouveaux élèves sur titre privé pour l'année 2023-2024.

Presqu'un mois après son installation à la tête de la direction de l'Institut régional d'administration des Hauts-Bassins (IRA/Hauts-Bassins), soit le 30 juin 2023, Tahirou Barry était face à la presse ce jour pour présenter son institution au grand public. L'ancien ministre de la culture a saisi cette occasion pour ainsi dévoiler aux journalistes, les filières de formation au sein de l'institut et annoncer le début des recrutements sur titre privé pour l'année 2023-2024. Aussi, il a dévoilé son ambition qui est de faire de l'IRA, un institut de référence et de fierté de la région des Hauts-Bassins.

A l'entame de sa déclaration, il a présenté l'IRA comme étant une représentation de l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM) dans les Hauts-Bassins. L'IRA tient donc son fondement des termes de l'article 43 du décret portant approbation des statuts de l'ENAM. Cet institut est chargé ainsi de « la formation professionnelle des agents de l'Etat, de ceux des collectivités territoriales, des établissements publics et parapublics ». Les valeurs de l'IRA sont fondées sur l'intégrité, le travail et la discipline.

« Nos atouts sont notre expérience, notre riche répertoire d'enseignants et d'experts de haut niveau, la diversité et la richesse de nos filières de formation. L'approche expérientielle à travers un stage pratique de quatre mois dans une structure crédible, la promotion des valeurs patriotiques et éthiques surtout dans un contexte où des voix fortes ont alerté sur l'agonie de la morale dans notre pays », a-t-il laissé entendre.

Etablissement public de l'Etat, l'IRA/Hauts-Bassins qui est une représentation de l'ENAM, dispose d'un plan stratégique de développement et de modernisation 2022-2026, dont la vision à l'horizon 2026 est de faire de l'ENAM « une école de prestige, d'excellence et d'innovation qui rayonne au plan national, sous régional et international ».

Les participants de la conférence de presse

A croire le directeur de l'IRA, Tahirou Barry, les programmes de l'institut préparent les apprenants à une vie professionnelle complète et riche à travers une articulation harmonieuse entre savoir, savoir-faire et savoir-être. « Un élève qui sort de l'ENAM auréolé de son diplôme dans les filières comme les archives, les ressources humaines, l'administration générale, l'économie et finances, secrétariat, le patrimoine culturel, muséologie, le tourisme, documentation etc. est un candidat sérieux pour tous les recrutements dans les administrations publiques, les collectivités locales, les corps militaires et paramilitaires, les EPE, les ONG et les entreprises privées », assure le directeur de l'IRA/Hauts-Bassins, Tahirou Barry.

Avant de poursuivre : « Nos curricula des formations sans cesse adaptés aux réalités du monde professionnel permettront aux apprenants d'acquérir de solides bases dans le domaine de la filière choisie et de développer des habiletés pratiques pour répondre aux missions requises ». Il a affirmé que la présence de la représentation de l'ENAM dans les Hauts-Bassins est un atout pour la région. Elle demeure, dit-il, une source de riches opportunités pour accroître l'employabilité des jeunes et permet d'offrir aux entreprises publiques et privés des moyens d'assurer leur ambition d'excellence, de compétitivité et d'innovation. D'où son appel à l'endroit des populations de la région à s'en approprier.

Du recrutement de nouveaux élèves sur titre privé pour l'année 2023-2024

Le recrutement de nouveaux élèves sur titre privé au sein de l'IRA découle de l'article 3 de son statut qui lui permet de recevoir dans ses cycles de formation initiale et continue des inscrits sur titre des établissements publics, parapublics et privés nationaux, des stagiaires de pays étrangers ainsi que des candidats à titre individuel. Le recrutement concerne les auditeurs titulaires du BEPC et du Baccalauréat (toutes séries confondues) dans les différentes filières de formation au sein de l'institut.

La réception des dossiers de candidatures a commencé depuis le lundi 24 juillet et se poursuivront jusqu'au mercredi 30 août 2023 inclus tous les jours ouvrables de 8h à 15h au secrétariat de l'Institut régional d'administration des Hauts-Bassins. « Notre secrétariat peut également recevoir les dossiers de l'ENAM Ouaga et ceux de Fada respectivement pour le cycle A et les cycles B et C des collectivités territoriales », a souligné Tahirou Barry. La composition des dossiers et les conditions de candidatures sont accessibles sur le site de l'ENAM : www.enam.bf ou pour toute autre information complémentaire le candidat peut appeler au 20 95 33 15.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Ghana : La peine de mort abolie pour les crimes dits ordinaires

Wed, 26/07/2023 - 18:11

Le parlement ghanéen a voté au soir du mardi 25 juillet 2023, une loi pour l'abolition de la peine de mort pour les crimes dits ordinaires. Un geste applaudi par les institutions internationales et les acteurs de ce changement, quand on sait que 172 personnes étaient passibles de la peine capitale en 2022, quoique n'étant plus appliquée depuis 1992.

La peine de mort est désormais out de la vie politique et judiciaire du pays de Nana Akufo-Addo. C'est du moins le cas pour les crimes dits ordinaires. C'est ce mardi 25 juillet 2023 que les députés ghanéens ont voté cette loi, la substituant du même coup par une autre prévoyant la prison à vie pour les crimes du type sus-cité.

Pour le député de l'opposition Xavier Sosu, auteur de cette proposition de loi, cette décision est une victoire d'étape dans la marche progressive vers le respect des droits de l'homme au Ghana. Pour lui, il y a déjà de quoi boire du petit lait, même si ces lois n'entreront en vigueur qu'après avoir été entérinées par le président de la république lui-même. "C'est un moment de grande fierté pour le Ghana" clame t-il.

Les crimes de haute trahison eux, restent toujours passibles de la peine capitale. Cette situation relève d'une autre paire de manche car étant prévue dans la constitution même du Ghana. Cela signifie que "l'abolition complète de cette peine draconienne ne serait pas complète sans une révision de la constitution, a rappelé à travers un communiqué, Samira Daoud, directrice de Amnesty International pour l'Afrique de l'ouest et l'Afrique centrale.

En rappel, 26 des 55 Etats membres de l'Union Africaine (UA) ont aboli la peine de mort en droit, 19 appliquent un moratoire à long terme sur les exécutions et 15 la maintiennent toujours.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Source : Le Monde, La Libre, France 24

Categories: Afrique

Niger : La CEDEAO condamne la tentative de coup d'Etat

Wed, 26/07/2023 - 17:40

Si certaines sources révélaient que la situation trouble au Niger n'était qu'une mutinerie, le communiqué ci-après de la CEDEAO laisse croire qu'il s'agissait bel et bien d'un coup d'Etat. Tout en déplorant cette tentative de coup de force, ils exigent par la même occasion la libération immédiate et sans condition du président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum.

Categories: Afrique

Nomination du DG de l'ONEA : « Le REN-LAC n'a pas compétence pour annuler la décision d'une autorité »

Wed, 26/07/2023 - 14:34

Le communiqué ci-après est celui du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC). Dans cet écrit, il se prononce sur le recours en annulation de la nomination de Adama Traoré comme directeur général de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA), formulé par la coordination de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B) de l'ONEA. Accusant réception de la demande formulée par la structure syndicale, le REN-LAC souligne ne pas être habilité à remettre en cause la décision d'une autorité administrative ou gouvernementale.

Le 10 juillet 2023, le Réseau national de Lutte anti-corruption (REN-LAC) a été saisi par la coordination CGT-B de l'Office national de l'Eau et de l'Assainissement (ONEA) à travers une lettre ayant pour objet « recours à l'annulation de la nomination de monsieur TRAORÉ Adama comme Directeur général de l'ONEA ».

Par la suite, cette lettre s'est retrouvée sur les réseaux sociaux suscitant des interpellations de la part de l'opinion pour la manifestation de la vérité.

Le REN-LAC accuse réception de ladite lettre et remercie la coordination CGT-B de l'ONEA pour sa saisine.

Cependant, le Réseau, étant une organisation de la société civile, n'a pas compétence pour annuler la décision d'une autorité administrative ou gouvernementale. Dans le cas d'espèce, l'annulation relève de la compétence de l'autorité de nomination à savoir le Conseil des ministres ou, dans une certaine mesure, les juridictions administratives.

En revanche, les motifs de la demande en annulation sont fondés sur des faits de mauvaise gouvernance qui sont du ressort de la mission du REN-LAC. De ce fait, le Réseau, depuis sa saisine, a procédé à des recherches d'informations complémentaires sur les faits de dénonciations concernant le nouveau Directeur général de l'ONEA.

À ce jour, il dispose d'informations faisant état de la mise en examen de monsieur TRAORÉ Adama devant le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Ouagadougou pour des faits entre autres de corruption, de surfacturation dans les marchés publics, de commerce incompatible et de blanchiment de capitaux.

Il convient surtout de rappeler que la nomination relève d'un pouvoir discrétionnaire de l'autorité. Il lui appartient, en fonction des faits dénoncés, si toutefois elle les ignorait, de prendre une décision appropriée. Du reste, un rapport de mission d'audit des marchés publics de l'ONEA a été produit par l'Inspection générale des Finances (IGF) dont les résultats sont certainement à la disposition du gouvernement.

Indépendamment de la nomination de Monsieur TRAORÉ, le REN-LAC entend poursuivre dans le cadre de cette affaire ses actions de lutte anti-corruption, conformément à sa mission d'œuvrer pour la bonne moralité et la transparence dans la gestion de la chose publique. Il invite donc toute personne disposant d'informations en rapport avec cette affaire ou toute autre, de bien vouloir les mettre à la disposition de ses services en appelant au numéro vert 80 0011 22, email : renlac@renlac.com, WhatsApp : 02 99 00 40 ou encore en se présentant physiquement au siège du REN-LAC sis à Pissy.

En tout état de cause, le REN-LAC félicite la coordination CGT-B de l'ONEA pour cette veille citoyenne. Il invite les populations à assurer leur droit de regard sur la gestion de la chose publique en refusant et en dénonçant la corruption afin que la transparence et l'intégrité des agents soient les choses les mieux partagées dans nos administrations publiques.

Ouagadougou, le 25 juillet 2023

Le Secrétariat exécutif

Categories: Afrique

"International Diamond Prize of Excellence Quality" 2023 : L'institut de recherche "GRAS" distingué à travers le Pr Sirima

Wed, 26/07/2023 - 14:01

La cérémonie de remise de prix "Quality Achievements Awards" 2023 s'est tenue dans la nuit du 9 juillet à Bruxelles, en Belgique. A cette cérémonie organisée par l'European Society for Quality Research (ESQR), le Groupe de recherche action en santé (GRAS), dirigé par le Pr Sodiomon Sirima, a été distingué dans la "Gold category". Une satisfaction pour lui qui voit l'institut qu'il dirige, distingué au niveau international pour la quatrième fois depuis décembre 2021.

Après une stricte sélection basée sur la recherche d'informations de sources publiques, les publications scientifiques, l'obtention de projets de recherches, la participation aux conférences scientifiques et aux congrès, le GRAS a été couronné à la "Quality Achievements Awards" 2023. Un prix que le directeur général de l'institut, Pr Sodiomon Sirima, est allé recevoir dans la capitale européenne.

C'est la preuve que les efforts consentis les années précédentes ne sont pas vains. « En 2021, nous avons fait 27 publications scientifiques et 15 en 2022 dans des journaux scientifiques internationaux de renom. Aussi, notre présence a été remarquée dans les grands cadres de rencontres scientifiques sur les plans national et international. Les résultats de certains de nos travaux récents ont influencé des décisions en matière de santé publique. Il s'agit notamment des travaux sur le vaccin de la fièvre typhoïde qui ont aidé à guider la recommandation de son introduction future dans les vaccins du programme élargi de vaccination. A cela s'ajoute les précédents prix qui ont également eu un écho favorable au sein des observateurs scientifiques », a laissé entendre Pr Sirima.

Que de joie donc pour lui de recevoir cette distinction qui vient hisser plus haut le drapeau du Burkina Faso et l'inviter par la même occasion, à redoubler d'ardeur pour tenir la dragée haute. « Contribuer à porter le nom du Burkina Faso dans ce regroupement mondial élitiste est une grosse fierté qui interpelle cependant à plus d'ardeur dans le travail de qualité. C'est une fierté, non pas pour ma modeste personne, mais surtout pour l'ensemble de mes collaborateurs au sein du GRAS, pour l'ensemble des partenaires nationaux et internationaux avec qui nous nous battons sur le terrain de la recherche en santé. Nous dédions ce prix au monde scientifique burkinabè qui apporte une énorme contribution à tous les secteurs de développement au Burkina Faso et dans le monde », se réjouit-il.

Aux jeunes qui désirent embrasser le domaine de la recherche, le message du Pr Sirima est le suivant : « notre pays regorge de compétences et références de carrure mondiale qui défendent et véhiculent une image positive de notre pays. Nous, de notre côté, essayons autant que faire se peut d'accompagner la jeunesse à faire mieux que nous dans le domaine de la recherche scientifique en particulier et les autres domaines en général. Et pour cela, la jeunesse doit travailler davantage pour faire beaucoup plus que ses aînés ».

En rappel, le GRAS est un institut de recherche de droit privé et de référence internationale basé à Ouagadougou. Fondé en janvier 2008, le groupe évolue dans le domaine de la recherche biomédicale, tout en promouvant l'excellence au profit de la santé humaine. L'institut conduit des études de recherches répondant aux normes et standards internationaux en vue d'orienter les décisions des gouvernants pour une amélioration continue de la santé de la population.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Niger : La rumeur d'un coup d'Etat se propage

Wed, 26/07/2023 - 13:16

La matinée du 26 juillet 2023 n'est pas des plus sereines au Niger. Pour cause, une horde de militaires distinguée comme étant des membres de la garde présidentielle ont bloqué l'accès au palais présidentiel. Même si aucun dispositif militaire particulier n'est pour l'heure posté sur les lieux, l'interrogation principale en ce moment est la suivante : Y a-t-il coup d'Etat ou non ?

Le fauteuil de Mohamed Bazoum semble trembler ces dernières heures. En effet, des militaires ont bloqué les accès qui mènent à sa résidence ainsi qu'aux bureaux du complexe présidentiel.

Si certains craignent un coup de force de l'armée, d'autres par contre soulignent juste une mutinerie et des revendications corporatistes sur les primes et les carrières de certains militaires. En tout état de cause, la situation jusque là reste confuse au point d'inquiéter le pays des droits de l'homme.

"En déplacement dans la région Pacifique, le président de la République Emmanuel Macron a suivi de près l'évolution de la situation avec le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Les deux hommes se sont longuement entretenus en marge du conseil des ministres. Dans une région sahélienne instable et fragile, après les coups d'Etat au Mali et au Burkina Faso ces dernières années, la France s'inquiète d'une déstabilisation du président Bazoum. Le Niger demeure un allié privilégié de la France qui dispose d'une base aérienne à Niamey" peut-on lire sur Le Figaro.

En rappel, la dernière tentative de coup d'Etat au Niger remonte au 31 mars 2021. Il visait à renverser le président actuel, lequel a été démocratiquement élu et exerce ses fonctions depuis le 2 avril 2021. 27 personnes avaient été condamnées pour ce putsch manqué, dont 5 à vie.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Source : Le Figaro, Le Monde,
Jeune Afrique, TV5 Monde

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Burkina/Promotion des arts martiaux : 150 athlètes de 6 catégories ont pris part à la 2e édition de l'« Open de Saaba »

Wed, 26/07/2023 - 13:00

Organisé par le bureau des karatékas du club Abs Shotokan de Saaba, la deuxième édition de la compétition de karaté « Open de Saaba » a connu son dénouement le dimanche 21 juillet 2023 dans la commune de Saaba, à la périphérie de la capitale burkinabè. Au total, 150 athlètes de six catégories ont pris part à cette émulation de karaté.

La 2e édition de la compétition de karaté « Open de Saaba » a regroupé 150 athlètes de six catégories. Il s'agit des mini-poussins, des poussins, des benjamins, des minimes, des juniors et des seniors. Les phases éliminatoires ont commencé le 22 juillet 2023. Devant parents et encadreurs, les jeunes karatékas de 6 à 18 ans et plus, ont donné l'assurance que leur participation à « l'Open de Saaba » en valait la peine.

Un cadet en kata individuel

Au lycée privé Elisa, à l'occasion de la finale de cette compétition, les différents athlètes ont offert du beau spectacle au public. Kata individuel et collectif ou encore le combat, le karaté n'a rien de secret pour ces jeunes athlètes. Des benjamines aux minimes ; des cadettes aux juniors-séniors, les athlètes, à travers des techniques les plus spectaculaires, se sont merveilleusement illustrés dans les différents combats qu'ils ont menés. Toutes les catégories ont fait le kata individuel et collectif. Mais le combat a été mené par les benjamins et seniors.

Le combat entre benjamins

Séduit et étonné par cette bonne prestation des karatékas, le secrétaire général du comité des parents, Yacouba Traoré, s'est réjoui de l'organisation de la compétition. Il a salué la performance des athlètes qui ont fait montre d'habilité et de dextérité dans les différents combats. C'est une compétition réussie et un objectif atteint selon lui. « L'objectif c'est la saine émulation que nous voulons entre les enfants. Nous avons eu droit à cela. C'est aussi une deuxième école pour nos enfants ; une formation mentale et physique en même temps. C'est aussi une distraction pour eux pendant ces périodes de vacances » a-t-il laissé entendre. Mais au-delà, c'est une compétition qui se veut sérieuse avec de grandes ambitions. En termes de projet, le club Shotokan de Saaba compte élargir la compétition au niveau national et sous régional.

Et pour y arriver, il peut compter sur l'accompagnement de Raynal assurances, parrain de cette deuxième édition. Le représentant du directeur général de cette structure, a d'abord salué le choix du parrainage. « Nous sommes très honorés à travers ce choix de parrainage » a indiqué Benjamin Ouoba. Il a rendu hommage aux encadreurs des différentes équipes pour la rigueur des différentes formations. Il a félicité et encouragés les athlètes. « Le Karaté est un moyen d'auto-défense. Nous sommes dans un contexte d'insécurité. Ils peuvent se servir de ça pour se défendre et défendre aussi les autres en cas de nécessité » a-t-il poursuivi.

Le secrétaire général du comité des parents a salué la performance des athlètes

Au tableau des récompenses, les premiers de chaque catégorie sont répartis avec des médailles en or, un tee-shirt « Open de Saaba » et un tee-shirt du partenaire. Quant aux deuxièmes et troisièmes de chaque catégorie, ils ont été consolés avec respectivement des médailles en bronze et en argent.

Après la première édition en juillet 2022, la deuxième en 2023, les promoteurs ont annoncé déjà la troisième édition en 2024 avec beaucoup d'innovations.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Burkina/Lutte contre la désinformation : Le National democratic institute organise une session de dialogue et de consultation pour proposer des recommandations d'atténuation

Wed, 26/07/2023 - 13:00

Le National democratic institute (NDI) a organisé, le mardi 25 juillet 2023 à Ouagadougou, une session de dialogue et de consultations sur la désinformation.

L'objectif est d'offrir aux organisations de la société civile l'opportunité de réfléchir sur le phénomène et de discuter de la meilleure façon de mener la lutte contre la désinformation.

Tour à tour, les différents communicateurs venus de Fasocheck, du Conseil supérieur de la communication, de la Commission de l'informatique et des libertés, de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité, ont abordé la problématique de la désinformation au Burkina Faso.

Selon Harouna Drabo, responsable des programmes et partenariats à Fasocheck, les médias sociaux, par leur accessibilité et usage facile, constituent les remparts aux canaux d'information et de communication classiques (radio, télévision, presse écrite, affiches), non seulement pour les gouvernants, les acteurs des organisations de la société civile mais surtout pour les citoyens.

Awa Somé / Traoré, gestionnaire de programmes au NDI

Harouna Drabo explique qu'avec les médias sociaux, du faux se retrouve dans l'information et les journalistes ont perdu le monopole d'informer.

Le journaliste est poursuit-il, soumis à un code d'éthique et de déontologie. L'information, selon Harouna Drabo, passe par trois phases : la collecte, le traitement et la diffusion. « Pendant que les sophistes du cyber espace ont inventé un nouveau circuit : fabrication et diffusion de l'information. Les faits sont sacrés, les opinions sont libres. Une opinion publique à la merci des conspirationnistes ou les théoriciens du complot se retrouve dans toutes les composantes de la société des citoyens lambda, des acteurs de la société civile, des journalistes, des acteurs du pouvoir public, des universitaires. Les réseaux sociaux sont devenus un champ de bataille informationnelle entre les acteurs en présence qui sont engagés dans la résolution de la crise sécuritaire au Sahel », a expliqué le responsable des programmes et partenariat à Fasocheck.

Pour le lieutenant de police, par ailleurs représentant de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité, Napougba Julien Legma, il faut noter que la lutte contre la désinformation est perçue en deux volets : celui de la prévention et le volet de la répression. « Au titre de la prévention au niveau de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité, chaque année, nous initions des actions de sensibilisation auprès de cibles précises. Cela peut concerner des élèves, des structures administratives et souvent des FDS ou d'autres cibles », dit-il.

Napougba Julien Legma, lieutenant de police ; représentant de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité

Comme activité de lutte contre la désinformation, poursuit Napougba Julien Legma, il y a une page Facebook à travers laquelle la brigade publie divers contenus, et utilise des alertes concernant des cas de désinformation. Il révèle que des personnes ont été déférées pour des cas de désinformation.

« Nous avons des volets en lien avec la réglementation concernant la répression sur les actes de désinformation afin de donner cette information aux populations pour éviter qu'ils puissent engager leur responsabilité pénale en matière de publication, de commentaires sur une information qui peut s'avérer une désinformation », a expliqué le lieutenant de police de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité.

Pour Awa Somé / Traoré, gestionnaire de programmes au NDI, au cours de cette session, ils ont voulu que les organisations de la société civile puissent échanger sur ce qu'ils font sur cette thématique et ce qu'ils pourraient faire pour améliorer le travail déjà fait.

Harouna Drabo, responsable des programmes et partenariat à Fasocheck

« Aujourd'hui, nous avons fait une session de dialogue et de concertations avec les organisations de la société civile mais aussi avec des acteurs étatiques et des institutions pour échanger sur le phénomène de la désinformation. Ce n'est qu'un début parce que le NDI est vraiment focus sur la thématique. Il y a d'autres programmes en cours financés par nos partenaires qui vont aussi s'attarder sur la question. Ce n'est qu'une entrée en matière et on espère trouver les organisations de la société civile pour que les citoyens et les institutions soient moins impactés par la désinformation », a expliqué Awa Somé/Traoré.

Plusieurs recommandations d'atténuation des effets de la désinformation sur le citoyen et les institutions ont été faites par les participants. Il s'agit, entre autres, de la vulgarisation de la pratique du fact checking, de l'amélioration de la communication sur les initiatives de fact checking, de l'accentuation de la sensibilisation auprès des élèves et étudiants.

Il s'agit également, en termes de recommandations, de rendre les contenus accessibles en les traduisant en langues nationales, d'harmoniser le process de fact checking, de mener un plaidoyer pour l'accès à un l'information publique à temps, de formaliser la collaboration entre les OSC et les institutions de régulation, de formaliser la collaboration entre les institutions et les structures nationales.

Comme recommandations, ils proposent aussi l'harmonisation et l'élaboration d'un règlement général sur la protection des données au niveau continental et la prise en compte des médias sociaux dans la régulation du CSC, l'élaboration d'un livre blanc sur la désinformation.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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Éducation/Burkina : L'université Aube Nouvelle ouvre ses portes aux futurs étudiants

Wed, 26/07/2023 - 13:00

L'université Aube Nouvelle a organisé une journée d'orientation et d'information le mardi 25 juillet 2023, dans son campus situé à Ouagadougou. Il s'est agi de donner des informations précises aux nouveaux bacheliers afin de les aider dans le choix de leurs orientations.

Cela va également permettre aux futurs étudiants de connaître toutes les filières dispensées dans cet établissement. Il faut savoir que cette université privée compte une soixantaine de filières de formation dont 50 diplômes sont homologués par le Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES). En plus des cours théoriques, les étudiants ont des cours pratiques grâce à plusieurs laboratoires avec du matériel de pointe dont dispose l'établissement.

Aube Nouvelle a deux campus (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso)

A Aube Nouvelle, on compte deux centres de culture américaine, des partenariats au niveau national et international pour ceux qui veulent poursuivre leurs formations ailleurs plus tard, la possibilité de rencontrer des étudiants de plus d'une vingtaine de pays et un corps professoral compétent. Dans le but de faciliter l'entrée dans le monde professionnel des étudiants, il a été créé un centre de carrière et de l'innovation. Ce centre fait en outre la promotion de l'entrepreneuriat. Les étudiants sont encouragés à s'auto-employer après leurs cursus universitaires.

Le Pr Philippe Sankara a souligné que l'innovation majeure de cette année académique est l'ajout de nouvelles filières

« Pourquoi venir à Aube Nouvelle ? Aujourd'hui, l'enseignement supérieur au niveau des universités au Burkina Faso connaît beaucoup de problèmes. Si vous prenez le cas du public où les années se chevauchent, il faut par exemple six ans pour faire une licence, cela pose problème. Deuxièmement, au niveau de la qualité des enseignements, notre université regorge d'un personnel qualifié. Nous possédons un cadre adéquat. Troisièmement, le centre de carrière est un centre d'employabilité. Le personnel rencontre les étudiants et les aide à postuler. Il les accompagne dans l'élaboration de leurs CV. Ils contactent les entreprises qui veulent embaucher nos étudiants. Il y a de cela deux jours, j'ai reçu par exemple d'une banque de la place un avis pour recruter des étudiants en licence banque et assurance » a convaincu le recteur de l'université, le Pr Philippe Sankara.

« Aube Nouvelle c'est la référence » William Ouba

Des étudiants satisfaits de la qualité de l'enseignement

Ce sont ces avantages qui ont attiré William Ouba. Il est étudiant en licence 2 de technologie des réseaux et systèmes. « La qualité de l'enseignement est idéale, c'est une très bonne école. J'ai un oncle qui a fréquenté ici et il a apprécié. Il faut venir à Aube Nouvelle, vous n'allez pas le regretter. L'école met à notre disposition du matériel de qualité. Les enseignants sont accessibles et répondent à toutes nos questions », a-t-il affirmé.

Des enseignants viennent d'autres pays pour dispenser les cours à Aube Nouvelle

L'université Aube Nouvelle, ex ISIG, existe depuis une trentaine d'année. Pour plus d'informations contactez le : 60 40 69 69 ((WhatsApp), (+226) 63 00 33 33/ 58 02 84 24 pour Ouagadougou et le : (+226) 65 95 58 58/ 79 36 64 24 pour Bobo Dioulasso.

SB
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