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Crise sécuritaire au Mali : Et si la solution passait aussi par le Haut Conseil islamique ?

Thu, 01/04/2021 - 19:19

L'Islam traditionnel Malien subit aujourd'hui les assauts d'un Islam salafiste que nous ne connaissions pas jusqu'ici et qui prétend remplacer nos pratiques, nos coutumes et même nos modes de vie par d'autres pratiques religieuses et sociétales qui ne sont pas les nôtres. Depuis Bamako et à travers tout le pays, le Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) se pose en rempart idéologique face aux tentatives d'entrée de cet Islam conquérant et menaçant.

A travers des manifestations et rencontres consacrées à des thématiques de fond, le HCIM sensibilise le monde religieux mais aussi les structures communautaires, les chefferies traditionnelles, l'Etat Malien et plus généralement les populations et la communauté internationale, aux véritables dangers que représentent le radicalisme religieux et le fondamentalisme islamiste.

A ce titre, le « Haut Conseil », par la voix de son Président Cherif Ousmane Haïdara représentant la tendance malékite dans le pays, redouble d'efforts concernant l'organisation d'évènements sur des thèmes variés, liés à l'Islam, la société malienne, la radicalisation et l'endoctrinement des jeunes.

Le HCIM s'implique particulièrement dans la lutte contre l'instrumentalisation de la religion musulmane par les idéologies véhiculées par les groupes terroristes qui agissent dans le pays. Le discours de son vice-Président, Maki Bah, est très clair : il différencie bien la majorité silencieuse qui est opposée au radicalisme et au terrorisme prétendument djihadiste de la minorité active qui cherche à promouvoir la voie de l'extrémisme, du prosélytisme et le recours à la terreur telle que pratiquée par les terroristes.

Pour le HCIM, il s'agit de rectifier l'image caricaturale de l'Islam telle qu'elle est renvoyée par les djihadistes qui tuent en son nom : salafistes, imams récalcitrants, prêches obscurantistes. L'Islam malien mérite que soit préservée à jamais l'image de ses vraies valeurs : tolérance et ouverture sur le monde.

Mais au-delà de l'image, le HCIM agit concrètement : il privilégie un travail de sensibilisation de la jeunesse. Nous savons à quel point une certaine jeunesse égarée ou désœuvrée et en perte de valeurs, reste aujourd'hui la cible des djihadistes en matière de recrutement et d'endoctrinement. Le HCIM travaille sur la prévention de l'enrôlement des jeunes et trouve, pour ceux qui se sont engagés dans le djihad terroriste, des axes de déradicalisation et de renoncement à l'action violente. Maki Bah porte sa priorité sur la formation professionnelle, l'emploi, l'insertion sociale et le développement : le pays résistera d'autant mieux aux assauts du radicalisme religieux qu'il sera entré dans un cercle vertueux de construction de son économie et de sa société.

Ibrahim Keïta

Categories: Afrique

Burkina Faso : Vers une modernisation de l'administration publique

Thu, 01/04/2021 - 18:19

Ouagadougou abrite, ce jeudi 1er avril 2021, l'atelier sur les revues fonctionnelles dans les secteurs de la fonction publique, l'éducation, la santé et la justice. Il s'agira, pour les participants, de faire un diagnostic organisationnel pour un meilleur redéploiement des ressources et l'optimisation des structures pour une meilleure prestation des services publics.

Le Burkina Faso a entrepris depuis quelques années une modernisation de son administration. Cette opération, qui se fait de façon progressive, vise à termes de doter le pays des hommes intègres d'une administration publique efficace dont les effectifs sont maitrisés et bien redéployés.

Pour accompagner le Burkina Faso dans cette démarche, la Banque mondiale a sorti le chéquier, ainsi que la Suède, pour soutenir financièrement le gouvernement burkinabè. « Les revues fonctionnelles ont pour objectif l'établissement d'un diagnostic organisationnel qui vise un meilleur redéploiement des ressources et l'optimisation des structures pour une meilleure prestation des services publics », a indiqué Maïmouna Mbow Fam, représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso. Ça va consister pour l'Etat burkinabè d'identifier les besoins stratégiques en renforcement des capacités des acteurs de la réforme et les modalités de conduite de la gestion du changement.

Pr Seni Ouédraogo, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale

Pour la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, les revues fonctionnelles visent, dans leur spécificité, à approfondir la réforme des institutions et de l'administration à travers la redéfinition et le recentrage de certaines institutions de l'Etat, la rationalisation de l'organisation des départements ministériels, l'optimisation de la gestion des ressources humaines, le renforcement de la planification, du contrôle et de l'évaluation de l'action publique, etc.

Vue partielle du présidium avec Maïmouna Mbow Fam (milieu) représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina

Si ces actions constituent des défis pour le gouvernement, Maïmouna Mbow Fam s'est félicitée de certains acquis déjà réalisés par le Burkina Faso. Il s'agit notamment du développement et du déploiement d'un dispositif d'enregistrement et de traitement des plaintes en ligne, de la dématérialisation des procédures administratives et le développement des services en ligne. Ce qui a permis à 14000 candidats aux concours professionnels de composer les épreuves en ligne en 2020. Il y a également eu l'adoption d'outils modernes de gestion des ressources humaines et l'élaboration de rapports de performance des structures de l'administration publique.

Les participants à l'atelier

Les revues fonctionnelles reçoivent aussi l'appui financier et technique de la Suède. Pour Susanne Alldèn, cheffe de coopération de l'ambassade de Suède au Burkina Faso, son pays s'est engagé pour plusieurs raisons. « La Suède est convaincue qu'une administration publique démocratique, légale, ouverte et efficace est une condition préalable à un développement environnemental, climatique, économique et social durable qui bénéficie à tous », a-t-elle indiqué. La deuxième raison est que la Suède appuie déjà la Justice dans le respect des droits humains et la dernière raison est que la Suède souscrit entièrement aux objectifs poursuivis par les revues fonctionnelles.

Pour sa part, Pr Seni Ouédraogo, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, s'est réjoui des efforts faits par les partenaires techniques et financiers pour permettre au Burkina Faso de disposer d'une administration publique moderne, performante et qui offre des services de qualité.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Le calendrier des examens et concours de la session de 2021 dévoilé

Thu, 01/04/2021 - 17:45

Les dates des examens et concours de la session de 2021 au Burkina Faso sont désormais connues. Nous vous proposons ci-après l'arrêté interministériel, en date du 31 mars 2021, qui fixe le calendrier.





Categories: Afrique

Burkina Faso : La Coopération autrichienne lance un troisième programme de subventions de plus d'un milliard de F CFA

Thu, 01/04/2021 - 17:43

Le chargé de mission du ministère de l'Industrie, Nalkesse Komikiyoaba, a procédé, ce jeudi 1er avril 2021, au lancement du programme de subventions 2021 qui comprend trois appels à projets au profit des acteurs de la société civile et du secteur privé, des communes urbaines et rurales, des centres de formation professionnelle et autres structures de formation qualifiante dans cinq régions du Burkina Faso. Il s'agit des régions des Cascades, des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, du Nord et de la province du Soum dans la région du Sahel. Cette initiative est déployée dans le cadre du projet Tuuma, un vocable moaga qu'on pourrait traduire par « travail ». Ce projet d'appui à l'entrepreneuriat et à l'employabilité des jeunes et des femmes du Burkina est cofinancé par l'Union européenne et la Coopération autrichienne.

Le programme de subventions 2021, c'est une enveloppe financière de plus d'un milliard de F CFA reparti en trois groupes. Concernant les acteurs de la société civile et du secteur privé, le montant du financement s'élève à plus de 500 millions de F CFA. Plus de 200 millions de F CFA sont disponibles pour les centres de formation professionnelle et autres structures de formation qualifiante, et près de 210 millions de F CFA pour les communes urbaines et rurales.

Ce programme, troisième du genre, s'adresse aux projets à fort potentiel d'employabilité visant la promotion de l'entrepreneuriat et la création d'emploi en faveur des jeunes et des femmes : l'amélioration des compétences professionnelles, des capacités entrepreneuriales et de l'employabilité ; l'accès à des formations techniques qualifiantes de courte durée sur des métiers comme la fabrication/production, transformation, commercialisation, pour ne citer que ceux-ci.

Les participants

Il cible les personnes déplacées internes ayant fui les attaques terroristes et établies dans les régions couvertes par le projet ; les jeunes et les femmes en général. Le volume de subvention en faveur des personnes déplacées internes (jeunes et femmes), selon les responsables, représente une proportion de l'ordre de 30% de l'enveloppe financière totale.

Où postuler au programme de subvention 2021 ?

Les dépôts de candidature débuteront le 5 avril 2021 pour s'achever le 10 mai de la même année. Ils se feront en ligne sur le site internet du projet Tuuma via le formulaire de soumission disponible à l'adresse tuuma.subvention@ada.gv.at. Quant aux dépôts physiques, ils se feront auprès des antennes régionales du projet Tuuma, des conseils régionaux, des hauts-commissariats et des mairies.

Le projet Tuuma a été présenté à l'assistance

Un point très important à souligner, les demandeurs soumettant leur dossier en version physique doivent le faire auprès d'un seul et unique centre de dépôts. Outre cela, les dossiers de demandes de subventions envoyés en version physique et numérique et/ou auprès de plusieurs sites de dépôts seront éliminés, ajoute le chef d'équipe du projet Tuuma.

Convaincu que le chômage expose les groupes vulnérables notamment les jeunes à toutes sortes de tentations, le chargé de mission du ministère de l'Industrie, Nalkesse Komikiyoaba, a encouragé les acteurs éligibles à prendre activement part à ce programme de subventions 2021. Avant de réitérer ses remerciements aux participants de la présente cérémonie qui sont des partenaires directs de la Coopération autrichienne et des structures travaillant dans le même domaine et/ou visant des objectifs similaires à ceux du projet Tuuma.

L'importance du projet Tuuma n'est plus à démontrer selon le chef du bureau de la Coopération autrichienne

Pour le chef du bureau de la coordination de l'Agence autrichienne pour le développement au Burkina Faso, Hannes Hauser, « le projet Tuuma est un projet assez large qui veut donner la possibilité aux acteurs du monde rural à s'auto-promouvoir. (…) C'est surtout avoir la possibilité de faire des formations et à accéder à des expertises particulières pour se promouvoir en tant que micro-petits entrepreneurs ».

A terme, ce projet vise la création de 1 000 micro et petites entreprises locales et de 13 000 emplois stable, le renforcement des compétences techniques et professionnelles de 5 500 jeunes et femmes, l'amélioration de l'accès aux marchés des entreprises, le renforcement des capacités d'accompagnement des acteurs locaux au développement de l'entrepreneuriat rural, et la réalisation des infrastructures de soutien à l'entrepreneuriat rural.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Categories: Afrique

Journée mondiale de la radio : Le Burkina célèbre la 10e édition en différé

Thu, 01/04/2021 - 17:40

Le Burkina commémore ce jeudi 1er avril 2021 à Ouagadougou, la 10e édition de la journée mondiale de la radio. Cette célébration coïncide aussi avec le 110e anniversaire de ce média. C'est une halte qui permettra aux acteurs de réfléchir pour savoir comment mieux adapter ce jeune média aux défis du moment.

Le 13 février, c'est la date retenue par l'UNESCO pour célébrer la journée mondiale de la radio. Cette année, elle est célébrée en différé au Burkina Faso. La commémoration du 10e anniversaire de la journée dédiée à la radio se tient sous le thème : « Nouveau monde, nouvelle radio ». La directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, par la voix du secrétaire national pour l'UNESCO au Burkina, Fatié Ouattara, a rappelé que la radio demeure essentielle pour les sociétés contemporaines.

Les acteurs vont réfléchir sur le thème « Nouveau monde, nouvelle radio »

Elle en veut pour preuve le fait qu'avec la pandémie du Covid-19, le taux de pénétration soit supérieur à 75% dans les pays en développement. Pour elle, la radio reste le média le plus accessible. C'est pourquoi elle est un instrument privilégié de l'action de l'UNESCO. Elle a indiqué que la radio a participé à sauver des vies, en permettant de relayer des consignes sanitaires en rendant accessibles des informations fiables, en luttant contre les discours de haine. « La radio est donc un média incontournable, qui prouve au quotidien sa résilience, comme sa capacité d'innovation », conclu-t-elle.

Ousseni Tamboura, ministre de la Communication

C'est le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement Ousseni Tamboura qui a présidé la cérémonie d'ouverture. Il reconnaît lui aussi les mérites de la radio. Le ministre notera qu'elle a connecté les hommes et les femmes qui vivent des moments difficiles soit à cause de la maladie, de l'insécurité, de la famine, de la sécheresse. Ceci à travers des émissions d'information, de sensibilisation et des messages de solidarité. Il a aussi souligné qu'avec l'avènement du numérique, la radio du Burkina Faso essaie de s'adapter pour ne pas perdre son audience et faillir à sa mission.

Fatié Ouattara, secrétaire national de la commission nationale pour l'UNESCO

C'est pourquoi il salue les efforts de tous. Toutefois, il indique qu'il y a des insuffisances dont les responsabilités sont partagées par tous. Il convient donc selon lui, de les identifier, de les prioriser et de travailler à améliorer le secteur, le professionnaliser et rendre la radio de plus en plus attractive. Au regard de tout cela, le ministre a invité les acteurs à échanger en toute franchise afin de proposer des pistes d'action.

Dimitri OUEDRAOGO
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Ministère de l'Agriculture : Les mérites de 74 agents admis à la retraite célébrés

Thu, 01/04/2021 - 17:40

Admis à faire valoir leurs droits à la retraite après avoir contribué des années durant au développement du secteur agricole, 74 agents du ministère de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation ont été honorés par leur ministère de tutelle. Ce jeudi 1er avril 2021, il a été organisé en leur honneur, une cérémonie d'hommage au cours de laquelle ils ont chacun reçu une attestation, un présent, ainsi que deux sacs de riz.

Pour Salifou Ouédraogo, ministre de l'Agriculture, cette cérémonie d'au-revoir est une reconnaissance à sa juste valeur, du travail abattu durant des dizaines d'années par les agents admis à la retraite. Ceux-ci ont, affirme-t-il, contribué à lutter contre l'insécurité alimentaire et former des jeunes tout au long de leur carrière. Et s'ils ont pu faire avancer les choses malgré les difficultés de tous ordres, c'est avant tout grâce à la détermination dont ils se sont armés. "Malgré les contextes de service parfois difficiles, caractérisés par l'insécurité, la maladie, les vicissitudes de la vie, vous avez toujours été disponibles et très résilients" . C'est pourquoi, même s'ils sont admis à la retraite, le ministère aura toujours besoin de la force de réserve qu'ils constituent et ne manquera pas de leur faire appel si besoin est, foi de Salifou Ouédraogo.

Le ministre Salifou Ouédraogo, s'adressant aux retraités

Prenant la parole au nom de ses pairs retraités, Issa Sorgho a traduit la fierté qui les anime parce qu'ayant le sentiment du devoir accompli. "Cette cérémonie est un motif de satisfaction pour nous, car engagés sur les chantiers de développement du pays, nous avons donné le meilleur de nous-mêmes. Au soir de notre carrière, nous ne pouvons qu'être fiers du travail accompli".

Issa Sorgho, représentant des retraités.

Même si les difficultés n'ont pas manqué, il a relevé que ce sont celles-ci qui les ont aidé à se surpasser pour engranger des acquis. Issa Sorgho a invité les agents toujours en fonction, a redoubler d'ardeur et de courage car même si les difficultés d'ordre matériel, humain et managériale ne manqueront pas, c'est leur détermination qui leur permettra de remporter des victoires. Il a aussi recommandé à ses pairs retraités, de rester actifs et ne pas voir en la retraite la fin de leurs activités mais plutôt un moment pour se consacrer à leurs projets personnels, leurs famille et leurs passions.

Le ministre Salifou Ouedraogo a remis à chaque nouveau retraité, une attestation, un présent ainsi que deux sacs de riz. Il a à l'issue de la cérémonie d'hommage, laissé entendre qu'une association des retraités ainsi qu'une mutuelle des agents du ministère sont en gestation .

Armelle Ouedraogo
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Célébration de la Pâques : « Nous sommes appelés à mettre au centre de la vie de l'Église et de la société, nos familles humaines et chrétiennes » (Cardinal Philippe Ouédraogo)

Thu, 01/04/2021 - 15:21

Ce dimanche 4 avril 2021, les chrétiens célèbreront la résurrection du Christ. Pour l'occasion, le Cardinal Philippe Ouédraogo adresse aux chrétiens ce message dans lequel il rappelle la signification de Pâques et invite les fidèles à mettre au centre de la vie de l'Église et de la société, leurs familles humaines et chrétiennes.

Frères et Sœurs en Christ et en humanité,

Le Carême chrétien se conclut par la fête de Pâques !

• À Pâques nous célébrons Jésus-Christ qui passe de la mort à la vie, des ténèbres à la lumière. Christ est ressuscité des morts, Alléluia !

• À Pâques, l'Église invite tous ses enfants disséminés de par le monde à se réunir pour veiller et prier.

Nous voulons donc célébrer la Pâques du Seigneur :

• En écoutant et en méditant d'abord la Parole de Dieu qui nous fait revivre l'histoire du salut. A Israël jadis et à nous aujourd'hui, Dieu dans l'histoire sainte se révèle toujours comme le Dieu fidèle, le créateur qui sauve son Peuple et le mène sur un sentier de bonheur et de vie

• Ensuite, nous renouvèlerons notre foi en la résurrection et accueillerons les nouveaux baptisés à la table eucharistique et dans l'Église Famille de Dieu. D'ores et déjà, félicitation à tous les nouveaux baptisés de nos paroisses.

• Enfin avec la liturgie eucharistique, nous célébrerons le mémorial du mystère pascal, qui est la présence vivante du Seigneur Ressuscité au milieu de nous, le triomphe de la vie sur la mort et la naissance d'un peuple nouveau et d'un monde nouveau.

En communion avec le Saint Père, le Pape François, nous voulons donner à notre Église Famille de Dieu à Ouagadougou, une autre dimension de la fête de la Résurrection du Christ, à savoir, l'Ouverture de l'Année de Saint Joseph et de la Famille.

En effet, à la solennité de Saint Joseph, célébrée le 19 mars 2021, le Pape François a officiellement ouvert une année dédiée à Saint Joseph et à la Famille, une Année spéciale pour grandir dans l'amour familial. Nous sommes donc appelés à mettre au centre de la vie de l'Église et de la société, la famille, nos familles humaines et chrétienne, pour que la Résurrection du Christ leur apporte un souffle nouveau d'amour et de persévérance, véritables communautés de vie et d'amour.

• Pâques devient ainsi pour nos familles un temps d'imitation véritable de la Sainte Famille de Nazareth, dans laquelle Joseph, Marie et Jésus partageaient ensemble la joie de l'amour.

• Pâques devient un temps de résurrection de la vie humaine, un moment d'accueil et de valorisation de la vie, et de négation absolue de la culture de la mort, caractérisée par les méthodes contraceptives, antinatalistes, l'avortement, F euthanasie... etc.

• En cette fête de Pâques sera promulgué officiellement le Décret Épiscopal qui stipule des propositions pastorales concrètes pour un vécu fructueux de cette Année pour nos familles et pour les fils et filles de notre Église Famille de Dieu à Ouagadougou.

En raison de la situation sécuritaire et sanitaire toutes les paroisses et institutions sont invitées à s'organiser pour que les différentes veillées de prière ne débordent pas minuit. J'invite également tous les chrétiens à faire preuve de discipline, en portant le masque dans nos assemblées liturgiques et à suivre les dispositions sanitaires indiquées dans les paroisses.

A tous et à toutes, au nom de notre Église Famille de Dieu, je souhaite bonnes et saintes Fêtes Pascales. Prions le Prince de la Paix, par l'intercession de Saint Joseph, pour nos familles, pour la vie, pour la réconciliation, la justice, la paix et la santé au Burkina Faso et dans le monde entier. Joyeuses et Saintes Fêtes de Pâques !

+Philippe Cardinal OUEDRAOGO
Archevêque Métropolitain de Ouagadougou

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Université Joseph Ki-Zerbo : L'UFR-SEA rend hommage à sept enseignants-chercheurs admis à la retraite

Thu, 01/04/2021 - 10:00

Un hommage a été rendu ce mercredi 31 mars 2021, à l'université Joseph Ki-Zerbo, au personnel de l'Unité de formation et de recherche des Sciences exactes et appliquées (UFR-SEA). Admis à la retraite, sept enseignants-chercheurs ont vu leur mérite reconnu après de "bons et loyaux" services rendus à la nation.

Sept enseignants-chercheurs de l'Unité de formation et de la recherche des Sciences exactes et appliquées (UFR-SEA) vont désormais faire valoir leur droit à la retraite. Ce sont : Moussa Ouattara, professeur titulaire de Mathématiques ; Lonngin Somé, professeur titulaire de Mathématiques ; Oumarou Sié, professeur titulaire d'informatique ; Lucien Désiré Bonou, professeur titulaire de Chimie ; Abdouraman Bary, Maitre de conférences en Chimie ; Dieudonné Joseph Bathiébo, professeur titulaire de Physique ; Nouffou Ouédraogo, enseignant à temps plein de physique. En plus d'eux, il y a Thioyé Serge Marie Constant, Technicien de laboratoire de Chimie. Leurs mérites ont été reconnus cet après midi du mercredi 31 mars 2021, à l'université Joseph KI-Zerbo, à travers une journée d'hommage.

Le directeur de l'UFR-SEA, Dr Bernard Zouma, a indiqué que cette cérémonie permet à son département de vivre les plus beaux moments de son existence

Le directeur de l'UFR-SEA, Dr Bernard Zouma, prenant la parole, a tenu a remercié le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maiga, pour avoir accepté de patronner cette cérémonie. Pour lui, la présence de son conseiller technique, sur les terres « des sciences pures et dures », rehausse à plus d'un titre la « Maison mère des mathématiques, de la physique, de la chimie et de l'informatique ». « Vous permettez à l'UFR-SEA de vivre un des plus beaux moments dans son existence et mieux, vous permettez aux élus de ce soir d'être au firmament de la satisfaction d'avoir servi leur pays », a-t-il déclaré.

Pour le président de l'université Joseph Ki-Zerbo, Pr Rabiou Cissé (à gauche), être admis à faire valoir ses droits à la retraite est une grâce

Cette initiative a été saluée à juste titre par l'ensemble des retraités de l'UFR-SEA. Ce n'est pas le Pr Moussa Ouattara qui dira le contraire. Ancien ministre de l'Enseignement supérieur, il a pris la parole au nom du groupe pour témoigner sa gratitude aux initiateurs. « Merci pour cette initiative qui nous a rassemblés et qui nous permet de savoir qui a été admis à la retraite la même année que nous », a-t-il remercié. A l'endroit de leur ministre de tutelle, Pr Ouattara a exprimé sa gratitude car cela confirme sa considération pour les structures éducatives et le personnel admis à la retraite.

Le conseiller technique du ministère de l'Enseignement supérieur, Dr Serge Diabouga, a déclaré que les enseignants-chercheurs constituent l'écrasante majorité de l'élite intellectuelle burkinabè

« Comme j'aime à le dire, être admis à faire valoir ses droits à la retraite est une grâce que le Tout-Puissant nous accorde », a lancé d'entrée, le président de l'université Joseph Ki-Zerbo, Pr Aliou Cissé, parrain de la cérémonie. A l'en croire, magnifier les devanciers est un devoir impérieux pour eux s'ils souhaitent à leur tour bénéficier d'un peu d'égards au soir de leur carrière. « L'Université est fière de vous tout comme l'UFR-SEA l'est actuellement. Vous avez formé des étudiants qui, aujourd'hui, ont pris la relève. Vous avez influencé de multiples orientations professionnelles voire des choix de vie », a exalté le parrain qui termine en disant que son institution n'a qu'un seul mot à leur endroit : merci.

Le présidium

D'après le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, représenté par son conseiller technique, Dr Serge Diabouga, les enseignants-chercheurs, qu'on le veuille ou non, constituent l'écrasante majorité de l'élite intellectuelle burkinabè et il n'est pas juste qu'ils partent à la retraite comme si on veut s'en débarrasser. Paraphrasant Amadou Ampaté Bâ, Dr Diabouga a indiqué que les ainés admis à la retraite sont pour eux des bibliothèques que la raison scientifique commande d'entretenir avec le plus grand soin. « C'est pourquoi je félicite l'UFR-SEA pour son dynamisme et son regard sans cesse projeté vers les anciens, les doyens et les maîtres », a-t-il souligné.
Obissa Juste MIEN
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Conseil national de sécurité alimentaire : Le nouveau président du comité technique, Yassia Kindo, prêt à relever les défis

Thu, 01/04/2021 - 09:30

Ce mercredi 31 mars 2021 se tient à Ouagadougou, la 3e session du comité technique du Conseil national de sécurité alimentaire (CT-CNSA) de l'année 2021. Cette session est la dernière du président sortant, Dr Lamourdia Thiombiano, qui cède sa place au nouveau président Yassia Kindo, par ailleurs secrétaire général du ministère de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation.

Après pratiquement deux ans passés à la tête du comité technique du Conseil national de sécurité alimentaire (CT-CNSA), Dr Lamourdia Thiombiano cède sa place à Yassia Kindo, par ailleurs secrétaire général du ministère de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation. A en croire M. Thiombiano, arrivé à la tête du CT-CNSA alors qu'il connaissait quelques difficultés, son principal défi a été de travailler à le redynamiser.

« Au moment où notre équipe prenait les commandes du CT-CNSA en mai 2019 en tant que président, le dispositif national de sécurité alimentaire comme vous le savez, traversait une crise sans précédent. Des difficultés liées essentiellement à la gouvernance avait par moment réduit son efficacité à traiter de façon diligente les questions d'insécurité alimentaire et nutritionnelle. Cette situation s'était soldée par ailleurs par l'effritement de la confiance vis-à-vis de nos partenaires qui avaient suspendu en grande partie leur participation aux activités du CT-CNSA », a-t-il relevé.

Une vue des participants à la 3e session du CT-CNSA de l'année 2021

Mais comme il le reconnait, grâce aux efforts de chacun des membres statutaires, le CT-CNSA a pu être redynamisé et a engrangé des résultats probants dont entre autres la restauration du dialogue au sein du CT-CNSA, la tenue régulière des sessions, l'adhésion de nouveaux partenaires, la conduite des opérations de réponse à la situation alimentaire, etc. « Les acquis sont des acquis collectifs. Le principal acquis a été de redynamiser ce cadre de concertation qui est vraiment unique au niveau de la sous-région. C'est un cadre dans lequel se retrouve les partenaires et l'Etat pour discuter des défis de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et apporter aussi des solutions sur le plan opérationnel en termes de réponse par rapport aux personnes vulnérables », a indiqué le président sortant, Dr Lamourdia Thiombiano.

Dr Thiombiano cède sa place à Yassia Kindo, qui doit relever de nombreux défis pour que le CT- CNSA joue pleinement son rôle. « Le président sortant a relevé la relecture des textes du dispositif, la dynamisation du système d'information, il y a aussi le fait de pouvoir rendre ce cadre encore plus opérationnel en apportant plus d'accompagnement financier et aussi plus de matière du point de vue réflexions pour orienter les acteurs.

Yassia Kindo, nouveau président du CT-CNSA

Le bras technique du CT-CNSA, qui est le système d'alerte précoce, produit régulièrement deux fois par an la situation sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle. La dernière session vient de se tenir et nous allons au cours de la présente session, examiner et valider les résultats sur la situation. On va regarder la charte d'intervention, on va aussi examiner les appuis que la CEDEAO avait apportés en termes de prêt de céréales et comment le dispositif se met en place », a laissé entendre le président entrant, Yassia Kindo.

Pour relever ces défis, il peut compter sur le soutien des partenaires techniques et financiers, notamment le co-président du CT-CNSA, le Représentant de la FAO, Dauda Sau. Il réaffirme l'engagement des partenaires techniques et financiers à accompagner le gouvernement dans sa quête de sécurité alimentaire au profit des populations.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Burkina Faso : La CNDH à l'ère du numérique

Thu, 01/04/2021 - 09:30

En vue de rapprocher, d'une part, la Commission nationale des droits humains (CNDH) des populations et de rendre visibles ses actions et, d'autre part, faciliter sa saisine par les porteurs de réclamations à travers les TIC, l'institution s'est dotée d'un site internet (cndhburkina.bf) et mis en place un numéro vert gratuit : 80 00 12 94. La cérémonie qui consacre le lancement officiel de ces outils de visibilité et d'accessibilité a eu lieu ce mercredi 31 mars 2021 à Ouagadougou, sous la présidence du président de l'institution, Kalifa Rodrigues Namoano, et en présence de l'ambassadeur de l'Union européenne, Wolfram Vetter, et du directeur pays de l'association du Barreau Américain-Initiative pour l'Etat de droit, Alain Kisombwe.

La création du numéro vert gratuit de la Commission nationale des droits humains (CNDH) ainsi que le site internet (cndhburkina.bf) participent à l'opérationnalisation de l'institution, selon son président, Kalifa Namoano. En effet, la CNDH est une institution publique indépendante de promotion, de protection et de défense des droits humains au Burkina Faso avec une possibilité légale de créer des antennes régionales. Malheureusement, déplore M. Namoano, jusque-là elle n'a aucune antenne régionale.

Pour mener à bien sa mission, le président estime qu'il est de bon ton que la CNDH soit accessible à la population et plus visible. C'est dans cette logique d'innovation des services que s'inscrit cette cérémonie officielle de lancement et de campagne de vulgarisation du site web et du numéro vert gratuit. Après avoir exprimé sa satisfaction, M. Namoano a relevé que ces nouveaux outils permettront le renforcement des capacités de l'institution afin d'assumer pleinement son mandat.

Le présidium

Afin de rassurer les populations, il a annoncé que les plaintes qui sont soumises à la CNDH sont traitées de façon confidentielle. Ainsi, les populations pourront soit poser leurs plaintes de façon anonyme ou en déclinant leur identité. Une procédure minutieuse est mise en place pour la circonstance. « Lorsqu'on reçoit effectivement les plaintes, la première des choses de la commission, c'est de vérifier la véracité des faits. Parce que le contexte est tel qu'on ne doit pas se laisser aller par moments par certaines dénonciations qui ne sont pas forcément fondées. Le rôle de la commission, c'est de pouvoir enquêter, avant de faire des recommandations et même de porter plainte s'il le faut », a expliqué M. Namoano.

Des représentants d'OSC ont pris part à la cérémonie

Concernant la durée de traitement d'un dossier, elle dépend de la complexité de l'affaire. Plus elle est complexe, plus il faudrait procéder à des vérifications terrain, à des rencontres avec les différents acteurs en fonction de leur disponibilité. C'est du moins ce qu'a confié le président de la CNDH.

La cérémonie de lancement a été une aubaine pour lui de lancer un appel à toute la population à s'approprier le site web, non seulement en le visitant chaque fois que de besoin, mais aussi en formulant des recommandations et suggestions pour son amélioration et pour une mise en œuvre efficiente et efficace des missions de la commission. La conception du site web et la création du numéro vert ont été possibles grâce à l'accompagnement de l'Union européenne, à travers le projet « Appui à la CNDH pour la mise en œuvre de ses missions en matière de promotion et de protection des droits humains ».

L'ambassadeur de l'Union européenne a souhaité pleins succès à ces initiatives de communication

Pour l'ambassadeur de l'UE, Wolfram Vetter, le lancement de ces moyens de communication est une étape importante dans le renforcement des capacités de la CNDH, cependant d'autres défis aussi importants restent à relever. Il s'agit, entre autres, de la mise à jour permanente des informations du site, de son enrichissement par les résultats des interventions, la mise à disposition d'informations sur le contenu et le sens des droits humains.

M. Vetter a en outre souligné l'accompagnement de l'Union européenne dans le domaine des droits de l'homme. Il a réitéré l'engagement de l'institution auprès de l'Etat burkinabè et de tous les acteurs nationaux pour faire avancer la question des droits humains, qui bénéficient du reste d'un cadre juridique et institutionnel qui a connu des améliorations importantes.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Proget « Renforcement des capacités des agences de l'Eau » : Le comité national de suivi tient sa deuxième session

Thu, 01/04/2021 - 09:25

En vue d'améliorer ses actions pour l'atteinte des objectifs dans les délais impartis du projet, le Comité national de suivi du projet « Renforcement des capacités des agences de l'eau du Gourma et du Liptako et des CLE (comités locaux de l'eau) pour une gestion rationnelle, concertée et durable des ressources en eau » a tenu sa 2e session, le mercredi 31 mars 2021 à Ouagadougou. Les participants venus des différentes zones d'intervention du projet se prononceront sur ses performances à travers l'examen du rapport d'activités des deux ans du projet et formuleront des orientations pour la suite des activités.

Après deux ans de mise en œuvre du projet « Renforcement des capacités des agences de l'eau du Gourma et du Liptako et des CLE pour une gestion rationnelle, concertée et durable des ressources en eau », le Comité national de suivi du projet a marqué un arrêt pour faire le bilan des réalisations et se donner de nouvelles orientations pour les années à venir, soit 2021-2022. Ce projet est exécuté par un consortium composé de WaterAid, les Agences de l'Eau du Liptako (AEL) et du Gourma (AEG), et de l'Association Eau, Développement et Environnement (AEDE).

Il vient en soutient au Programme national de gestion intégrée des ressources en eau (PN-GIRE), qui a pour objectif stratégique de contribuer durablement à la satisfaction des besoins en eau douce des usagers et des écosystèmes aquatiques. Ainsi, le Comité national dudit projet a réuni les acteurs des différentes zones d'interventions du projet autour de sa 2e session à Ouagadougou ce mercredi 31 mars 2021. Selon la représentante du directeur pays de Water-Aid, Léocadie Ouoba, cette deuxième session donne l'occasion aux membres du comité de se prononcer sur les performances du projet à travers l'examen du rapport d'activités de l'an 2 et les résultats préliminaires de l'évaluation à mi-parcours.

Léocadie Ouoba, représentante du directeur pays de Water-Aid

Des actions de renforcement des capacités

Selon Moustapha Congo, secrétaire permanent de la gestion intégrée des ressources en eau ( SP-GIRE), président du comité national de suivi du projet, durant les deux ans de mise en œuvre, le projet a renforcé les capacités des agents de l'eau et des communes locales dans les deux espaces du Gourma et du Liptako. Ils ont reçu un accompagnement en matériel pour le renforcement de leur mobilité. Un certain nombre d'outils de gestion ont été élaborés en partenariat avec Water-Aid pour permettre aux agences d'être plus opérationnelles sur le terrain. A cela s'ajoutent des actions de formation et de sensibilisation qui ont été faites à l'endroit d'un certain nombre d'usagers pour une meilleure gestion des ressources en eau.

En matière de droits humains, des actions ont été menées pour permettre aux populations et aux acteurs de faire en sorte qu'ils aient la prise en compte desdits droits pour ne laisser quelqu'un de côté ; ainsi que la mise en place des comités locaux de l'eau en vue de la mobilisation et de la sensibilisation, et permettre aux gens de prendre un certain nombre de responsabilités par rapport aux actions de protection des ressources en eau. Car, selon Moustapha Congo, la question de la protection des ressources en eau doit susciter encore plus de réflexion. En témoigne le thème de la journée mondiale de l'eau de cette année : « La place de l'eau dans nos sociétés et comment la protéger ».

Moustapha Congo, secrétaire permanent de la gestion intégrée des ressources en eau, président du comité national de suivi du projet

Concernant la mise en œuvre du projet et les défis sécuritaires, Moustapha Congo a indiqué que l'expérience de WaterAid a permis d'accompagner les CLE (comités locaux de l'eau) et les agents dans la mise en œuvre des activités. « Cela constitue une forte contribution parce qu'ils ont réadapté et réajusté leur intervention sur le terrain en tenant compte des défis sécuritaire et sanitaire », a-t-il indiqué.

Des innovations

Au titre des innovations, on peut citer, selon Léocadi Ouoba, le renforcement des capacités de l'ensemble des acteurs ; l'approche basée sur les droits humains qui est abordée avec l'ensemble des acteurs en vue de faire ressortir l'eau comme un droit humain ; la mise en place des CLE (comité locaux de l'eau). « A ce niveau, l'ensemble des membres du conseil travaillent à introduire quelques astuces dans le processus de mise en place des CLE pour les rendre plus performants. Ils sont formés sur les droits humains, sur l'élaboration de leur plan d'action et de la gestion budgétaire », déclare-t-elle.

A ces innovations vient s'ajouter l'implication des bénéficiaires en vue d'organiser les communautés pour qu'il y ait un répondant au niveau de chaque village en matière de gestion des ressources en eau. Consciente que des efforts énormes restent à déployer eu égard aux difficultés qui transparaissent dans le bilan, Léocadi Ouoba a souhaité que les orientations qui sortiront de cette session puissent permettre de les surmonter.

Judith SANOU
Lefaso.net

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Santé : Le ministre Charlemagne Ouédraogo visite le dispositif de surveillance Covid-19 à Koloko, frontière du Mali

Thu, 01/04/2021 - 09:00

Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a entrepris du 26 au 28 mars 2021, une tournée dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades en vue de toucher du doigt les réalités sur le terrain. Ainsi, le dimanche 28 mars dernier, il s'est rendu à Koloko, à la frontière Burkina Faso/Mali, où il a pu visiter le dispositif de surveillance Covid-19.

Cette visite du point d'entrée de Koloko était la dernière étape de sa tournée dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades. Là, le ministre de la Santé et sa délégation ont pu visiter les dispositifs de surveillance épidémiologique, offert par le Projet de préparation et de riposte au Coronavirus, sur financement de la Banque mondiale. Cependant, la mise en service de ces dispositifs n'est pas encore effective, car les entreprises en charge des travaux ont déguerpi les lieux. Pour Charlemagne Ouédraogo, cet acte est inadmissible et il n'est pas passé par quatre chemins pour exprimer son mécontentement.

Le ministre à l'écoute des forces de sécurité du poste de frontière de Koloko

« Les délais d'exécution des travaux sont dépassés et les gens ne s'en fichent pas mal. Quand on va commencer à les poursuivre, ils diront que le ministre de la Santé est méchant. Ce sont des partenaires qui nous aident, ce ne sont pas des fonds publics. C'est l'aide au développement et on n'arrive pas à faire en sorte que très rapidement, ça soit au service du peuple. Ce n'est pas normal. Voici que le personnel est sous des tentes de fortune au lieu d'occuper des infrastructures dignes de ce nom, mais qui restent inachevées par l'action de nos entreprises locales. Il faut qu'on change, sinon à quel moment nous allons développer le pays. (…) Nous allons faire le point une fois à Ouagadougou, et s'il y a des poursuites nous allons les engager. Il faut que les responsabilités soient situées de sorte à ce qu'on puisse utiliser correctement ce qu'on nous donne », a-t-il regretté, le ton contrarié.

Le ministre exprime son mécontentement par rapport à la non mise en service des dispositifs de surveillance Covid-19

Le ministre inaugure le Centre médical de Koloko

Après cette étape, le ministre de la Santé a aussi procédé à l'inauguration du Centre médical (CM) de Koloko. L'infrastructure est construite depuis 2016 et n'était pas encore occupée par les agents de santé. Ce n'est qu'en début d'année 2021, que le personnel a commencé à occuper les lieux. A en croire le ministre, bientôt le médecin va rejoindre son poste et ça sera une équipe forte de dix personnes pour offrir des soins aux populations de Koloko.

Les dispositifs de surveillance Covid-19 à Koloko offerts par la Banque mondiale

« Nous avons visité les infrastructures qui sont des infrastructures complètes avec des logements pour le personnel, un laboratoire, un dispensaire et un dépôt pharmaceutique. Nous avons vu que ce centre fonctionne déjà avec l'appui des collectivités territoriales. Nous avons vu que la sécurité accompagne également les agents de santé, en les encadrant et en assurant leur sécurité. Nous les avons félicités et encouragés dans cette collaboration pour que les agents de santé soient suffisamment rassurés, afin d'occuper les locaux pour offrir des soins de qualité aux populations », a-t-il indiqué.

La coupure du ruban marquant l'inauguration du Centre médical de Koloko

Aussi, le ministre a constaté l'effectivité de la politique de gratuité des soins dans ce centre de santé. Il dit avoir pris bonnes notes en ce qui concerne les différentes préoccupations des agents. Il promet de faire en sorte que, progressivement, ces insuffisances puissent être comblées afin de mettre le personnel dans les meilleures conditions pour qu'il puisse offrir des soins aux populations.

La représentante de l'OMS au Burkina Faso, Alimata Diarra-Nama

Pour l'infirmier chef de poste du Centre médical de Koloko, Inoussa Sawadogo, la visite du ministre est à saluer. Cependant, il a saisi cette occasion pour lui soumettre des doléances. « Nous sommes à la frontière et il y a beaucoup de nos confrères maliens qui viennent pour les consultations. Par mois, on peut avoir environ 500 patients qui viennent du Mali. (…). Les difficultés ne manquent pas. Les locaux sont finis depuis 2016 et n'étaient pas occupés, ce qui fait que les termites ont rongé beaucoup de nos matériels, notamment les placards et les portes isoplanes. Il n'y a pas suffisamment de lits pour les patients et nous sommes confrontés à un manque d'eau courante et de clôture afin que les agents puissent travailler dans les conditions de sécurité », a-t-il dit.

La photo de famille du ministre avec le personnel du Centre médical de Koloko

Cette visite a été suivie par la représentante de l'OMS au Burkina Faso, Alimata Diarra-Nama. Durant toute la tournée du ministère, elle a été l'un des témoins privilégiés de ce qui se fait au niveau de ces différents centres de santés dans les Hauts-Bassins et les Cascades. « Nous avons pu apprécier les efforts qui sont faits sur le terrain, l'engagement du personnel de santé, leurs motivations surtout et la participation des collectivités territoriales qui entourent les centres de santé. J'ai été également témoin privilégiée des insuffisances qu'on a pu relever. Et de retour à Ouagadougou, nous allons faire le point de ces insuffisances et nous allons voir avec le ministère de la Santé, comment y trouver des réponses. Avec les partenaires techniques et financiers du secteur de la santé dont je suis le porte-parole, nous allons jouer notre partition pour l'amélioration de ces insuffisances », a-t-elle rassuré.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Foire universitaire et scolaire de Ouagadougou (FUSO) : La 3e édition fait la part belle aux opportunités offertes par les innovations technologiques

Thu, 01/04/2021 - 09:00

Le vice-président de l'Assemblée nationale, Nestor Batio Bassière, a procédé, le mercredi 31 mars 2021, à l'ouverture de la 3e édition de la foire universitaire et scolaire de Ouagadougou (FUSO) organisée par le club estudiantin pour l'innovation et le développement durable. Une cérémonie co-présidée par les représentants des ministres en charge de l'Enseignement supérieur ; de la Jeunesse, et du président de l'université Joseph Ki-Zerbo. Cette édition 2021 est placée sous le thème « Innovations technologiques et entrepreneuriat : quelles opportunités pour les jeunes ».

Pendant quatre jours (31 mars au 3 avril 2021), la place Joseph Ki-Zerbo, de l'université du même nom, bougera au rythme de la foire universitaire et scolaire de Ouagadougou (FUSO), édition 2021, avec une batterie d'activités prévues. Au programme, la formation de 500 jeunes dans différents métiers dont le marketing digital ; des compétitions inter-établissements en débats d'art oratoire, en dictée, culture générale, slam et en humour. A cela s'ajoutent des expositions de différents produits par les incubateurs. Une opportunité qui est leur offerte pour promouvoir leurs produits et se faire connaître.

Le présidium

Tour à tour, patron de la cérémonie comme président et parrains se sont relayés au pupitre pour féliciter et encourager les organisateurs de la FUSO qui est une tribune offerte aux jeunes de pouvoir peaufiner leurs projets et de se faire accompagner. Pour ce faire, le vice-président de l'Assemblée nationale, patron de la cérémonie, Nestor Batio Bassière, dans sa prise de parole est revenu sur l'importance du thème choisi pour cette 3e édition à savoir « innovations technologiques et entrepreneuriat : quelles opportunités pour les jeunes ».

Coupure du ruban de l'ouverture de la 3e édition de la foire universitaire et scolaire de Ouagadougou

Selon lui, ce thème permet de changer d'approches en promouvant l'entrepreneuriat dans le milieu estudiantin. « A notre temps quand on partait à l'école, c'est pour devenir fonctionnaire de l'Etat mais quand on fait le point aujourd'hui de ceux qui ont eu le courage d'entreprendre, ils sont devant. C'est dire que devenir quelqu'un demain n'est pas forcement attendre de l'Etat même si l'Etat à la responsabilité de créer forcement les conditions pour permettre à la jeunesse d'entreprendre », enseigne-t-il.

Vue des participants

Il fait savoir aux jeunes que chacun d'eux a cette capacité de pouvoir mettre en œuvre sa vision de développement et c'est en cela qu'il pourra réaffirmer sa disponibilité à les accompagner à pouvoir, non seulement sensibiliser mais également susciter une prise de conscience pour que cette jeunesse soit l'avenir. Le vice-président de l'Assemblée nationale a exhorté les jeunes à se battre et à poser les bonnes questions aux autorités afin de trouver les bonnes réponses. Il les a invités à d'abord compter sur eux-mêmes, parce qu'ils ont la capacité et que le gouvernement est prêt à les accompagner dans la réalisation de leurs projets.

Le Vice-président de l'Assemblée nationale et patron de la cérémonie visite les stands d'expositions des incubateurs

Inadéquation entre les modules enseignés et les besoins du marché

Le président du club estudiantin pour l'innovation et le développement, Bernabé Gansonré, a fait savoir ce pour quoi la FUSO a été créée. Selon ces dires, c'est l'inadéquation entre les modules enseignés et les besoins du marché de l'emploi, l'insuffisance de politiques d'accompagnement de projets probants ainsi que des inventions technologiques et start-up qui ont été les éléments catalyseurs qui ont prévalu à la mise en place de la FUSO. C'est pourquoi, dit-il, elle se veut être le tremplin de la valorisation du potentiel de créativité des élèves, étudiants et des jeunes, tout en impactant positivement leur environnement et celui des autres.

Bernabé Gansonré, président du club estudiantin pour l'innovation et le développement

Parlant du choix du thème, M. Gansonré a indiqué qu'il a été choisi pour déceler les opportunités que les nouvelles technologies offrent aux jeunes afin d'impacter positivement leurs activités et à explorer d'autres voies. Il les encourage également à l'entrepreneuriat en milieu scolaire et universitaire et à croire à leur potentiel.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Décès de Somé Tierouwè Yvon : Remerciements et faire part

Thu, 01/04/2021 - 08:30

 Les grandes familles Métouolè kazilè, Métouolè maane, à Dissin-Saala, Ouaga, bobo, Diébougou, Gaoua, Ghana, Côte d'Ivoire.
Monsieur Hien Oscar à Ouagadougou
Monsieur Somda Kounsabè Charles à Dissin-Saala
Monsieur Hien Afrika à Dissin-Saala
Monsieur Hien Henri à Dissin-Saala
Monsieur Somé Moise à Dissin-Saala

Monsieur Somda Jean Philippe à Dissin-Saala
Madame Veuve Somé/Dabiré Marguérite à Bobo-Dioulasso
Madame Veuve Somé Hélène à Koin
Monsieur Hien Victor en Côte d'Ivoire
Monsieur Hien Etienne en Côte d'Ivoire

 Son épouse :

Madame Veuve Somé/ Somda Marie Dominica à Song-Naaba, Ouagadougou.
 Ses enfants :
Dr Somda Kounbèsiounè Marius et épouse Bissyandé Wend-yaam Désirée Flore, Théodile épouse Atimepko Samuel, Fapol Madeleine épouse Ouédraogo Maurice.
 Ses petits enfants : Anne, Stanislas, Josué, Audrey, Francis, Emmanuel.
 Ses neveux et nièces : Stéphane, Benjamin, Toussaint, Roland, Francis, Pie, Célestine, Cyprien, Rachel, Aurélie, Vincent, Luc, Safi, Yaya, Mamadou, Alassane, Diane, Elodie, Olivia, Ida, Boris, Bérenger, Léonce.
 Les familles alliées Kusièlé, Bèkouonè à Ouaga, bobo, Diébougou, Gaoua, Tenkodogo.

Monsieur Somé Placide à Ouaga,
Monsieur Somé Jean Dalop à Ouaga
Madame veuve Bissyandé/Zombré Lucie à Tenkodogo
 Les familles Atimepko, Compaoré, Bissyandé à Ouaga, Cissé à Diébougou.

Ont la profonde douleur d'annoncer le décès de leur cousin, époux, oncle, père, grand-père Somé Tierouwè Yvon, le samedi 20 Mars 2021, à l'âge de 73ans ; précédemment Agent de la SONAPOST à la retraite à Ouagadougou.

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » Jean 11:25-26.
Très touchés par les nombreuses marques de sympathie, de solidarité et de compassion, ils adressent leur profonde gratitude à tous ceux et celles qui de près ou de loin leur ont apporté un soutien spirituel, moral, physique, financier et matériel en cette douloureuse circonstance.

Ils s'abstiennent de citer des noms de peur d'en oublier, et vous informent par la même occasion que des messes seront dites pour le repos de son âme selon programme ci-après.

Le Seigneur qui n'est débiteur de personne, vous le rendra au centuple.
Programme des messes pour le repos de l'âme de Somé Tièrouwè Yvon décédé le samedi 20 Mars 2021 à Ouagadougou.

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Décès de TONI Adama Martin : Remerciements et faire part

Thu, 01/04/2021 - 08:30

« Je suis la Résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra. » Jean 11 : 25

Les grandes familles TONI, SOW, ZERBO, KARAMBIRI, KOUSSOUBE, DEMBELE, KI, TOE à Dièrè, Nimina, Ouagadougou, Abidjan, Etats-Unis

La famille Feu OUEDRAOGO Yembila Laurent à Kologh-Naaba
Mme TONI née OUEDRAOGO Hortense et ses enfants Nina, Amandine, Muriel à Dakar, Ouagadougou, Cotonou,

Les grandes familles OUEDRAOGO, SAWADOGO, OUARMA, BAMBARA, SOMA, COULIBALY à Boussé, Kongoussi, Garango, Banfora, Koudougou,
La famille SIBANE à Ouagadougou, Garango, Abidjan, Accra, Dakar,
Les familles alliées Kpadonou à Cotonou,

Renouvellent leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin, ont apporté leur soutien moral, matériel et financier, lors du rappel à Dieu, le 14 août 2020, de leur très cher regretté :

TONI Adama Martin, précédemment Technicien Avion à ASAM(Mali).

Elles vous convient à la Grande Messe de requiem, le 17 avril 2021, à l'Eglise Saint Kisito de Dièrè

PROGRAMME

Vendredi 16 avril à 20h : veillée de prière au domicile du défunt à Dièrè ;
Samedi 17 avril à 10h : Grande Messe de requiem à l'Eglise Saint Kisito de Dièrè.
Merci pour vos prières, votre fraternité et votre présence !

Que par la Miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix

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IN MEMORIAM NI-DIAN HUGUES SOME

Thu, 01/04/2021 - 08:00

« On a des mots pour dire une peine légère, mais les grandes douleurs ne savent que se taire »
(Sénèque)
04 Avril 2019 – 04 Avril 2021
Voilà déjà 2 ans qu'il a plu au Très Haut de rappeler à Lui son fils :

NI-DIAN HUGUES SOME
Précédemment Responsable
Service Food & Shop et Développement Réseaux
TOTAL BURKINA

Sa famille vous invite à vous joindre à elle pour les prières qui seront dites pour le repos de son âme selon le programme ci-après :

Paroisse Saint Jean XXIII

• 05 avril à 18h30
• 11 avril à 8h30
• 18 avril à 8h30
• 25 avril à 8h30

Paroisse Cathédrale de Ouagadougou

• 05 avril à 18h30
• 11 avril à 9h00
• 18 avril à 9h00
• 25 avril à 9h00

Union de prières !!!

Seigneur, nous ne te demandons pas pourquoi tu nous l'as pris. Nous te remercions de nous l'avoir donné !

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Décès de Paul Taryam Ilboudo : Faire-part

Thu, 01/04/2021 - 08:00

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Décès de Odile KARANGA : Remerciements

Thu, 01/04/2021 - 07:30

La grande famille KARANGA à Koupéla, Ouagadougou, Côte d'Ivoire et Etats-Unis.

• Les familles BERE, PARKOUDA, ZOUNGRANA, ZOUGMORE, LOFO, DAMIBA à KOUPELA et OUAGADOUGOU ;

• Les familles alliées et amies : OUEDRAOGO, KOUADIO, PALENFO, SEGUI, BAKOUAN, VIHO, TRA-BI, SAWADOGO, NDO, BAYALA, SOROGHO, SOW, PARKOUDA,BELEMSIGRI, BAMBARA, WANGRE, WANDAOGO, SOME à OUAGADOUGOU, KOUPELA et BOBO-DIOULASSO ;

• Les enfants : Pauline-Emmanuelle, Martial-Désiré, Anne-Louise ;

Les petits-enfants :

Odilon, Alex, Kendra, Emmanuel et Marie-Anaé
Très touchés par votre soutien moral, spirituel et matériel lors du rappel à Dieu et de l'inhumation, respectivement le 09 mars 2021 à Ouagadougou et le 12 mars 2021 à Koupéla, de leur fille, sœur, mère, grand-mère,
Odile KARANGA

Adressons de tout cœur nos remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin nous ont soutenus lors de ce douloureux évènement.

Ces remerciements vont en particulier :

• A Son Excellence Monsieur le Premier Ministre Christophe Joseph Marie DABIRE ;

• A Monsieur Mathias TANKOANO, Président du Conseil Supérieur de la Communication ;

• Monsieur Abdoul Karim SANGO, ancien Ministre de la Culture et du Tourisme ;
• Au Professeur Augustin BAMBARA

• A la Communauté chrétienne de base Saint Joseph du secteur 5 à Koupéla ;

• Aux voisins et particulièrement aux jeunes du quartier Saint Joseph à Koupéla ;

• Aux membres de la Croix Rouge de Koupéla ;

• Aux voisins de Pissy à Ouagadougou ;

• Aux amis de la défunte ;

• Aux amis de la famille ;

Que Dieu Tout-Puissant vous rende au centuple vos bienfaits !

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