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Updated: 6 days 9 hours ago

Blanchiment de capitaux et terrorisme au Burkina : Des acteurs en concertation pour assécher les sources de financement

Thu, 16/06/2022 - 00:45

Le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) s'active pour couper les ponts aux sources du financement du terrorisme au Burkina Faso. Ainsi, en collaboration avec la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), le secrétariat du GIABA organise un atelier pour renforcer les capacités des acteurs dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. L'atelier se tient du 15 au 17 juin 2022 à Ouagadougou.

Si l'impact du blanchiment d'argent semble être sensiblement moins saisi par une partie de la population, le terrorisme au moins reste le phénomène qui affecte le plus la population en Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso particulièrement au regard de l'actualité. Et pourtant, le blanchiment de capitaux constitue l'un des moyens qui nourrit ce terrorisme. En effet, des fonds entrent et sortent du pays la plupart du temps, sans aucune déclaration préalable aux autorités compétentes.

Or, le transport transfrontalier physique d'espèces constitue l'une des formes les plus élémentaires de blanchiment d'argent et même du financement du terrorisme. C'est au regard de ce constat, que le GIABA organise cet atelier au profit des acteurs locaux de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) en vue de lutter efficacement contre ces phénomènes.

Durant les 72 heures d'échanges, ces acteurs vont se pencher sur le thème « Lutte contre le transport illicite physique transfrontalier d'espèces et autres instruments négociables au porteur ». Ces acteurs locaux sont des agents des douanes ; les services impliqués dans le contrôle aux frontières aériennes et terrestres ; ceux de la chaine pénale, les autorités de contrôle et de coordination dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.

La présidente de la CENTIF/ Burkina, Aïssata Diallo a salué la mobilisation des acteurs

Au cours de ces trois jours de discussion, il s'agira de renforcer, entre autres, les capacités opérationnelles des participants ; d'améliorer leurs connaissances sur les techniques de profilage ; de blocage et de saisies des espèces et devises des passeurs de fonds ; de les amener à comprendre les procédures de déclarations de soupçons ou de communications d'informations à la CENTIF, de renforcer leurs capacités en matière de rédaction de procès-verbaux, de leur expliquer les moyens pour perturber les réseaux transnationaux et de prévenir le financement des activités terroristes.

« Les rapports de recherche ont mis en évidence la circulation prédominante de l'argent liquide au sein de notre économie régionale et indique, en outre, qu'une part de ces espèces sont utilisées pour financer le terrorisme et pour blanchir les capitaux », a relevé Aïssata Diallo, présidente du CENTIF.

A l'issue de cette activité, elle attend, entre autres, une augmentation de détection des cas de transports physiques transfrontaliers aux postes de sortie et d'entrée ; des saisies des fonds illicites ; une amélioration des statistiques sur les déclarations relatives aux passeurs de fonds.

La représentante du directeur général des douanes, Pulchérie Dabiré, a laissé entendre que cette activité entre dans le cadre de lutte contre les techniques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme que le Groupe d'action financière (GAFI) a édicté sous le nom de la ‘'recommandation 32'' relative aux passeurs de fonds.

« Le mécanisme de coordination des différents services de police de l'immigration, des douanes et des autres administrations devraient être clairement décrit », Pulchérie Dabiré

Cette recommandation selon elle, vise à empêcher les terroristes et autres criminels de financer leurs activités ou de blanchir le produit de leur crime par le transport physique transfrontalier d'espèces ou d'instruments négociables au porteur. Par ailleurs la directrice de la lutte contre la fraude et de la surveillance du territoire a salué l'organisation de cet évènement tout en exhortant les participants à une riche contribution lors des échanges. Et l'objectif de cet atelier est de renforcer les compétences de la douane dans la mise en œuvre de cette recommandation 32, a ajouté le représentant du directeur général du GIABA, Djiha Benoît Konan.

« Nous devons apporter des réponses vigoureuses et appropriées à ces phénomènes » Djiha Benoît Konan

En rappel, la recommandation 32 du Groupe d'action financière exige que « les pays devraient avoir mis en place des mesures pour détecter les transports physiques transfrontaliers d'espèces et d'instruments négociables au porteur, y compris un système de déclaration et/ou de communication ; les pays devraient s'assurer que des sanctions efficaces, proportionnées et dissuasives sont applicables aux personnes qui ont effectué une fausse déclaration ou une communication d'information fausses... »

Serge Ika Ki
Lefaso.net

La légende
1. Une
2. « Le mécanisme de coordination des différents services de police de l'immigration, des douanes et des autres administrations devraient être clairement décrit », Pulchérie Dabiré

3. La présidente de la CENTIF/ Burkina, Aïssata Diallo a salué la mobilisation des acteurs

4. « Nous devons apporter des réponses vigoureuses et appropriées à ces phénomènes » Djiha Benoît Konan

Categories: Afrique

Attaques terroristes à Seytenga : Le bilan passe à 86, le gouvernement annonce la fin des recherches

Thu, 16/06/2022 - 00:40

Les unités d'intervention déployées dans la commune de Seytenga depuis la survenue du drame ont découvert sept nouveaux corps sans vie entre mardi 14 et mercredi 15 juin 2922, rapporte un communiqué de ce mercredi 15 juin.

Il faut noter que 79 corps avaient déjà été trouvés sur le site et le nombre total des victimes est estimé maintenant à 86 morts. « Les recherches sont à présent achevées », peut-on lire sur le communiqué du Service d'information du gouvernement (SIG).

Cependant, la Brigade spéciale d'investigation anti-terroriste (BSIAT), en collaboration avec les services sociaux, mène des enquêtes pour déterminer si des corps n'ont pas été emportés ou déjà inhumés par des parents des victimes.

Dans la nuit du 11 au 12 juin dernier, de paisibles populations de la localité ont été lâchement assassinées par des individus armés.

Le président du Faso, Chef suprême des armées s'est rendu aujourd'hui à Seytenga sur les lieux du drame.

Lefaso.net

Source : Service d'information du gouvernement (SIG)

Categories: Afrique

Attaques terroristes au Burkina : A la date du 14 juin, Dori a accueilli 10 151 personnes provenant de Seytenga et environs

Thu, 16/06/2022 - 00:35

Seytenga, situé dans la province du Séno et la région du Sahel, et les villages environnants de la commune sœur de Titabé fuient leurs localités pour cause d'attaques terroristes survenues le 9 juin dernier. Ces attaques ont causé la mort de 79 personnes à Seytenga, selon le gouvernement.

Les habitants ont fui pour trouver refuge à Dori. Du jour au lendemain, le nombre de ces déplacés augmente. Le 14 juin 2022 les services de la direction de l'action sociale de Dori ont enregistré 1207 ménages de 10 151 personnes.

Parmi elles, on dénombre 2 016 femmes et 6 572 enfants.

Ces déplacés sont repartis sur 15 sites à travers la ville de Dori. Le recensement se poursuit, selon les services de l'action sociale. Probablement les chiffres connaîtront une hausse les heures et les jours à venir.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori
Lefaso.net

Categories: Afrique

Massacre de Seytenga : Le Président du Faso lance la traque contre les auteurs

Thu, 16/06/2022 - 00:30

(Ouagadougou, 15 juin 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, s'est rendu, ce matin, à Seytenga pour témoigner la compassion de la Nation aux populations de ladite localité, victimes d'une attaque terroriste au cours de la nuit du 11 au 12 juin 2022 et qui a coûté la vie à 86 personnes.

Au regard de l'ampleur du drame, le Chef de l'Etat a effectué le déplacement de Seytenga pour constater de visu la situation des populations après cette attaque meurtrière. En sa qualité de Chef suprême des Forces armées nationales, il a réaffirmé son engagement à traquer, à dénicher et à mettre hors d'état de nuire tous les auteurs de ces crimes odieux.

Pour ce faire, il a réitéré son appel à l'endroit des populations pour une collaboration franche avec les Forces de défense et de sécurité afin que la lutte soit une réussite totale. Enfin, il s'est engagé à tout mettre en oeuvre pour favoriser le retour rapide des populations à Seytenga.

Avant de regagner Ouagadougou, le Chef de l'État a encouragé les unités déployées dans cette zone ainsi que celles de la Garnison de Dori tout en les appelant à la vigilance, à la solidarité et à plus de détermination pour des victoires sur le terrain.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Categories: Afrique

Burkina/Faible taux de vaccination contre le Covid-19 : La faute à la faible implication des organisations à base communautaire ?

Thu, 16/06/2022 - 00:25

Le taux de vaccination contre le Covid-19 au Burkina Faso est d'un peu plus de 7%, alors que la couverture vaccinale attendue est de 70%. Un objectif loin d'être atteint et qui interroge. Alice Bila et Blandine Bila, chercheur à l'IRSS, ainsi qu'une équipe de la CORAFMOB ont initié une étude en vue d'analyser l'évolution de l'engagement communautaire dans la mise en œuvre de la vaccination contre le Covid-19. Les résultats de l'étude ont été présentés au cours du colloque international francophone organisé par l'Association d'anthropologie médicale et de la santé (AMADES) les 13 et 14 juin 2022 à l'IRSS sur le thème « Covid-19 en Afrique : résilience des populations et des institutions sanitaires face aux épidémies émergentes ».

La communication orale présentée par Alice Bila et Dr Blandine Bila avait pour thème « Participation et adhésion des populations à la vaccination anti-covid au Burkina Faso ». Il s'agit d'une étude qualitative menée dans le cadre du projet multisite de recherche CORAFMOB (Mobilisation communautaire et enjeux sociaux face aux Covid-19 au Burkina Faso et au Sénégal) soutenu par l'ARNS et Expertise France. Elle a consisté en entretiens auprès d'acteurs communautaires, équipes soignantes et bénéficiaires de la vaccination.

Selon les auteurs, au début de la pandémie, les organisations à base communautaires s'étaient impliquées de façon active dans la lutte contre le Covid-19 à travers l'intervention significative des cellules citoyennes de veille sanitaire. Mais plus le temps passait, plus l'implication de ces organisations semblait allée decrescendo. Il s'est donc agit dans l'étude, d'analyser l'évolution de l'engagement communautaire dans la mise en œuvre de la vaccination.

De l'avis des auteurs, l'acceptation du vaccin contre le Covid-19 est influencée par de nombreux facteurs dont la perception de la maladie par la population, l'insuffisance de l'information sur les vaccins anti-covid, les fake news relayées par les réseaux sociaux sur ces vaccins et les inquiétudes exprimées autour de leurs effets secondaires et de leur efficacité.

Pour donc inciter les populations à se faire vacciner et par ricochet, obtenir un meilleur taux de couverture vaccinale, il faut prendre en compte ces différents facteurs. Et à en croire les auteurs, les organisations à base communautaires sont celles-là qui sont à même de sensibiliser et de mobiliser les populations pour adhérer à la vaccination.

Les communautaires pas suffisamment impliqués par le ministère de la Santé ?

L'étude révèle cependant que les représentants de ces organisations à base communautaire sont mécontents. Ce mécontentement s'exprime en trois points. Ils estiment en effet, qu'ils ne sont pas suffisamment informés sur le Covid-19 et sur les vaccins anti-covid malgré les multiples démarches auprès des équipes médicales en tant que relais officiels, alors que les fake news inondent les réseaux sociaux. Ils se sont formés principalement disent-ils, à travers internet et disposent de connaissances limitées en ce qui concerne le vaccin, son efficacité, ses effets secondaires, etc.

Ils dénoncent également leur faible implication dans la définition des stratégies de réponse et leur exécution malgré les démarches entreprises par leurs représentants au plus haut niveau du système de soins. « L'offre d'expertise communautaire n'a pas permis l'implication des organisations à base communautaire dans la communication sociale en faveur de la vaccination », indique l'étude.

Ils assurent également qu'en tant que communautaires, ils ont été faiblement impliqués dans l'organisation et la mise en œuvre de la campagne de vaccination alors qu'ils ont majoritairement une longue expérience dans l'action communautaire en santé. Ils expliquent n'avoir pas reçu de financement pour leur permettre de mener des actions de sensibilisation dans le cadre de la vaccination. Pourtant, à leur avis le ministère de la Santé seul ne peut réussir à faire adhérer les populations à la vaccination.

Les auteurs de l'étude concluent donc que « La participation communautaire recommandée par l'OMS dans la communication et l'organisation de la campagne de vaccination anti-covid a été peu observée, contrairement à l'activisme remarquable des représentants communautaires dans la sensibilisation des populations et dans l'organisation des dépistages en début de pandémie. Pourtant, au regard de leurs expériences sur la vaccination des enfants (polio), la prévention du paludisme (moustiquaires imprégnées), le VIH/SIDA ou la tuberculose, ces organisations ont justifié par le passé d'une connaissance du terrain et d'approches pertinentes pour mobiliser les communautés. Elles pourraient jouer un rôle plus important dans l'appui aux équipes médicales pour l'adhésion des populations au vaccin anti-covid. »

Recommandations

Pour donc rectifier le tir, l'étude recommande de renforcer les capacités des acteurs communautaires et répliquer l'expertise du VIH sur le Covid-19 en les dotant d'outils, notamment les dépliants. Ce qui pourrait convaincre, rassurer la population non instruite pour faire face aux fakes news. L'étude recommande également d'impliquer et former les leaders communautaires, religieux, coutumiers, etc.

Tout compte fait, les organisations à base communautaire se disent prêtent à accompagner le programme et la campagne de vaccination, mais ils réclament en retour leur implication par le renforcement de leurs capacités, afin de pouvoir convaincre la population et obtenir leur adhésion à la vaccination contre le Covid-19.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Sud-ouest : La continuité de la scolarité des enfants déplacés en question

Thu, 16/06/2022 - 00:20

La situation des enfants déplacés internes préoccupe les hommes de médias de la région du Sud-ouest. Ils ont fait un plaidoyer sur la scolarité des enfants déplacés internes au cours de la 4ecaravane de presse du Réseau des journalistes et communicateurs du Sud-ouest pour la protection de l'enfant (REJCPE) qui s'est tenu du 23 au 25 mai 2022.

L'acte 4 de la caravane de presse du Réseau des journalistes et communicateurs du Sud-ouest pour la protection de l'enfant (REJCPE), a sillonné les localités de Dissin, Diébougou et Gaoua sous le thème '' Protection des enfants dans un contexte de crise sanitaire et sécuritaire''. Une tournée qui a permis de sensibiliser, interpeller, les populations et décideurs sur la nécessité de protéger les enfants des maux tels que la maltraitance, les pires formes de travail, les mutilations génitales féminines.

Outre ces phénomènes que subissent les enfants, la situation sécuritaire vient également fragiliser la vulnérabilité de plusieurs enfants contraints d'abandonner l'école pour se réfugier dans des zones plus « sécurisées ».

Selon les services de l'action humanitaire et de la solidarité nationale des provinces de la Bougouriba et du Poni, des déplacés internes venant des zones à fort défis sécuritaires ont été enregistrés depuis deux ans environ.

La caravane de presse du Réseau des journalistes et communicateurs du Sud-ouest pour la protection de l'enfant (REJCPE).

La situation des enfants déplacés internes

« La province du Poni au mois d'avril 2022, a enregistré 20448 déplacés internes dont 12759 enfants, soit environ 60% d'enfants. Et cela est aussi consécutif à la crise qui a secoué la commune de Djigouè et environnants (Hélintira) », nous confie le directeur provincial en charge de l'action humanitaire du Poni, Olé Kam.

Du côté de la de la Bougouriba, les déplacés internes ont été accueillis depuis 2019, nous informe le directeur provincial en charge de l'action humanitaire, Salfo Karanga. « Toutes les communes de la province sont concernées. A la date du 31 mars 2022, nous avions enregistré plus de 2000 enfants déplacés internes, soit 1300 garçons et 1600 filles », relève-t-il.

Des efforts de prise en charge

Face à cette situation, une prise en charge intégrée a été adoptée, associant les services de l'action sociale, de l'administration territoriale, la santé, l'éducation, la sécurité, rassure le directeur provincial en charge de l'action humanitaire de la province de la Bougouriba, Salfo Karanga.

Au-delà de la prise en charge psycho-sociale (accueil, enregistrement, prise en charge alimentaire, habillement) qui a été assurée par les services de l'action sociale, M. Karanga salue la diligence avec laquelle le personnel enseignant a assuré la prise en charge scolaire de ces enfants déplacés.

Le lancement de la caravane était placé sous la présidence de l'évêque du diocèse de Diébougou, Mgr Kussiélé Der Raphael Dabiré.

Au niveau de la province du Poni, des efforts ont été également consentis, de concert avec nos services déconcentrés des communes et la direction provinciale de l'enseignement afin que ces enfants puissent poursuivent leur scolarité, ajoute le directeur provincial en charge de l'action humanitaire du Poni, Olé Kam.

Afin de garantir une scolarité réussie de ces enfants dans les localités d'accueil, les services de l'action sociale plaident pour une prise en charge continue des aspects alimentaires, sanitaires, vestimentaires. « Nous saluons les bonnes volontés qui nous ont accompagnés pour la gestion de ces enfants, mais si ces efforts ne sont pas renforcés, pour assurer une prise en charge efficace de ces tout-petits, cela peut impacter négativement sur leur rendement scolaire », précise M.Karanga.
Pour le coordonnateur du REJCPE, Ollo Daniel Palé, l'une des priorités du réseau, est de tout mettre en œuvre pour que ces enfants déplacés puissent aller à l'école, parce que c'est un droit fondamental.

En rappel, la 4e caravane de presse du Réseau des journalistes et communicateurs du Sud-ouest pour la protection de l'enfant (REJCPE) a été lancée le 23 mai dernier à Diébougou dans la province de la Bougouriba. Le lancement s'est fait sous la présidence de l'évêque du diocèse de Diébougou Mgr Kussiélé Der Raphael Dabiré, et le parrainage du directeur régional en charge de l'enseignement primaire, Jean-Joseph Somda. La caravane a été possible grâce à l'accompagnement de Pro Enfant et son partenaire Health Focus.

Boubacar TARNAGDA
Correspondant LeFaso.net

Categories: Afrique

Soumission aux marchés : La SONAR offre désormais l'assurance-crédit-caution

Wed, 15/06/2022 - 22:39

Afin d'accompagner les entreprises dans l'obtention et l'exécution des marchés publics et privés et de les protéger contre les défauts de paiement, la société nationale d'assurances et de réassurances (SONAR), a conçu pour elles un nouveau produit dénommé "Assurance-crédit-caution". Un produit dont l'objectif est de permettre aux souscripteurs d'entreprendre les opérations de manière sereine. Considérée comme une solution innovante, cette offre a officiellement été présentée ce jeudi 9 juin 2022 aux hommes et femmes de médias au cours d'un déjeuner de presse.

Aider les entreprises à faire face à l'insolvabilité des clients et satisfaire les besoins liés à la caution de marché, à la caution financière exigée par certains secteurs d'activité, ce sont des préoccupations majeures des acteurs économiques auxquelles la SONAR veut apporter une solution au moyen de l'assurance-crédit-caution. Avec ce produit, la SONAR offre une assurance caution et une assurance-crédit à ses clients.

Le but de l'assurance-crédit est de garantir l'assuré contre les risques de défaillance de son client en raison de l'insolvabilité. Elle permet par exemple au fournisseur d'avoir plus confiance car en cas de défaillance, l'assurance-crédit va venir pallier l'insolvabilité du client. Quant à l'assurance caution, elle permet aux entreprises d'être protégées par rapport aux engagements pris.

Thomas Zongo, directeur général de la SONAR

Dans ce cas précis, la SONAR s'engage en cas de difficulté de l'entreprise, à payer au bénéficiaire le montant de la caution indiquée sur le contrat. Ce qui permet aux institutions financières et aux banques de faire davantage confiance aux entreprises pour l'exécution des marchés. Par ailleurs, six types de couvertures sont proposés par la SONAR. Nous avons la caution de soumission, celle de bonne exécution celle de restitution d'acompte, la caution de dispense de retenue de garantie, caution financière ainsi que la garantie crédit fournisseur.

Selon le directeur général de la compagnie d'assurance, Thomas Zongo, l'assurance-crédit-caution vient faciliter l'obtention et l'exécution des marchés et contribuer à une sécurité financière des sociétés. « Plusieurs entreprises n'ont pas suffisamment d'actifs ou de fonds propres, qui puissent être utilisés comme garantie ou comme caution. Et avec ce produit, l'assureur se substitue à l'entrepreneur pour offrir la garantie et rassurer le maître d'ouvrage que l'entreprise qui est en train de soumissionner au marché, a des garanties financières pour pouvoir exécuter le marché sans problème », explique-t-il.

Emmanuel Yoda, représentant du parrain

L'assurance-crédit-caution présente donc plusieurs avantages et qui sont entre autres la facilitation de l'obtention de nouveaux marchés et contrats par la sécurisation des clients et des partenaires commerciaux ; le renforcement de la crédibilité de l'entreprise dans l'exécution des marchés ; l'optimisation de la trésorerie ainsi que l'accès à un coût de financement abordable. Peuvent souscrire à cette offre d'assurance, toutes les personnes physiques et morales qui exercent dans le domaine des marchés publics et privés, ainsi que celles qui exercent des activités soumises à des garanties financières.

Le lancement de ce nouveau service offert par la SONAR, a été placé sous le patronage de Issaka Kargougou directeur général de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina. Il a par la voix de son représentant, Emmanuel Yoda, saluer cette solution nouvelle qui va de son avis apporter un soulagement aux entrepreneurs. Il n'a pas manqué d'inviter les personnes physiques et morales qui postulent aux marchés publics et privés et celles qui ont besoin de garantie financière, à prendre attache avec la SONAR pour découvrir et utiliser l'assurance-crédit-caution qu'elle propose.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefasonet

Categories: Afrique

Augmentation des frais de scolarité au Burkina : Les promoteurs d'établissements privés exhortés à poursuivre leur engagement à accompagner l'État

Wed, 15/06/2022 - 21:25

Dans un communiqué relatif à « l'augmentation abusive des frais de scolarité », le ministère en charge de l'Éducation nationale estime que « c'est un obstacle à la scolarisation de beaucoup d'enfants dont les déplacés internes ». Ainsi, il appelle donc « au sens élevé de patriotisme » des promoteurs d'établissements privés.

Categories: Afrique

Insécurité au Burkina : Quatorze camions citernes détournés dans la région de l'Est

Wed, 15/06/2022 - 17:22

Plusieurs camions citernes transportant du carburant ont été détournés le mardi 14 juin 2022 sur l'axe Kantchari Matiacoali, à l'Est du Burkina Faso, selon des informations de notre confrère Wakat Séra.

L'action s'est passée précisément dans les encablures de Namoungou. Quatre chauffeurs dont les citernes ont été retirées, tous des Maliens, sont arrivés à Fada N'Gourma tandis que d'autres chauffeurs qui sont des Nigériens ont préféré retourner vers le Niger, donc à Kantchari.

Ce sont au total quatorze citernes qui ont été retirées, selon les chauffeurs qui se sont présentés à un poste de Douane. D'après leurs témoignages, les individus armés qui ont détourné les camions, les ont obligés à les conduire dans la brousse.

Une fois arrivés, les mêmes hommes armés les ont ramenés au goudron et chacun devait se débrouiller pour rentrer.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Attaques terroristes à Seytenga : Le Faso Autrement condamne et invite les Burkinabè à accompagner la Transition

Wed, 15/06/2022 - 17:20

Ceci est une déclaration du parti Le Faso Autrement relative aux attaques terroristes survenues à Seytenga, dans la région du Sahel. Le parti de Ablassé Ouédraogo condamne « avec fermeté ces massacres horribles et indescriptibles ».

Déclaration du parti Le Faso Autrement sur les effroyables attaques terroristes à Seytenga, dans la province du Séno, dans la nuit du 11 au 12 juin 2022.

Suite aux abominables massacres de populations civiles à Seytenga, les 11 et 12 juin 2022, non encore revendiqués mais qui seraient imputés à l'Etat Islamique du Grand Sahara, avec un bilan provisoire officiel de 79 morts à la date du 13 juin 2022, de nombreux blessés et personnes déplacées, le parti Le Faso Autrement exprime sa compassion aux familles endeuillées, ses vœux de prompt rétablissement aux blessés et sa solidarité fraternelle aux personnes déplacées internes dans la détresse et le désespoir.

Le mercredi 08 juin 2022, trois personnes avaient déjà trouvé la mort. Par ailleurs, le jeudi 09 juin 2022, la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Seytenga avait subi des attaques terroristes qui ont entrainé le décès de onze (11) Gendarmes. En outre, le 12 juin 2022, quatre policiers sont tombés à Yakouta dans la même province.
En ces moments très douloureux et difficiles pour notre pays, le parti le Faso Autrement réitère sa solidarité et son soutien indéfectibles à nos valeureuses Forces de Défense et de Sécurité ainsi qu'aux Volontaires de Défense de la Patrie et les félicite pour le travail accompli sur le terrain. Je les exhorte à la persévérance, à l'unité et à plus d'engagement.

Tout en condamnant avec fermeté ces massacres horribles et indescriptibles, nous appelons la population à rester derrière nos forces en lutte sur le terrain et à leur apporter tout le soutien dans cette lutte pour la défense de notre patrie et l'existence même du Burkina Faso. Nous invitons tout Burkinabè, quelle que soit son appartenance politique et sociale, à accompagner les Autorités de la Transition dans leur mission recadrée et recentrée sur la reconquête de l'intégralité du territoire national et la restauration de la sécurité et du vivre ensemble, autrefois symbole du Pays des Hommes intègres.

Le succès de cette mission ne sera possible que si les FDS, les VDP, les politiques, les OSC et les populations travaillent ensemble, main dans la main dans l'unité et le patriotisme comme un seul homme, pour sauver notre mère patrie, le Burkina Faso.
Ne dit-on pas que quand la pluie vous bat, il est inutile de vous battre mais de vous unir pour vous protéger et relever tous les défis communs auxquels vous êtes confrontés ?

Dieu bénisse et sauve le Burkina Faso, notre dénominateur commun.

« Rien n'arrête une idée arrivée à son heure »

Le Président
Dr Ablassé OUEDRAOGO
Commandeur de l'Ordre National

Categories: Afrique

Diébougou (Sud-Ouest) : Un FDS blessé et un braqueur neutralisé vers le pont de la Bougouriba

Wed, 15/06/2022 - 17:20

Un corps habillé a été blessé et un bandit tué dans un braquage qui a aussi enregistré une voiture calcinée, dans la nuit du 11 au 12 juin 2022, vers le pont de la Bougouriba, dans le Sud-Ouest.

Un braqueur tué, un élément des Forces de défense et de sécurité (FDS) blessé, un véhicule calciné et un autre criblé de balles. C'est le constat fait après un braquage perpétré dans la nuit du 11 au 12 juin 2022, non loin du pont de la Bougouriba, à 8 kilomètres de Diébougou, à destination de Dissin.

C'est un car de transport qui a été le premier à faire les frais des bandits armés aux environs de 21h30, selon des témoins. Profitant de l'obscurité, les passagers de ce car ont pris leurs jambes au cou, abandonnant leurs bagages, le chauffeur et l'apprenti.

De sources sécuritaires, il ressort que l'alerte a été donnée aux environs de 22 h par une unité mobile des douanes tombée dans l'embuscade et qui a pu s'échapper, avec cependant des impacts de tirs nourris sur son véhicule.

Un élément des FDS ayant quitté Diébougou, avec à bord quelques autres personnes pour se rendre à Dissin, est également tombé dans l'embuscade.

Il a riposté à la fusillade et a abattu un des braqueurs avant d'être atteint par une balle au ventre. Son véhicule, avec les occupants, a été criblé de balles.

Fort heureusement, selon les sources sécuritaires, les occupants ont eu la vie saine sauve. Alertées, les forces de sécurité de Diébougou se sont déployées sur les lieux et s'en sont suivis des échanges de tirs avec les braqueurs qui ont ensuite fui, abandonnant le corps de leur compagnon.

Aux dernières nouvelles, la vie de l'élément évacué à Bobo-Dioulasso serait hors de danger après l'extraction de la balle.

Une des victimes dont le véhicule a été complètement brûlé par les tirs revient sur le film du braquage.

« C'est aux environs de 21h 30 que j'ai quitté Diébougou et je rentrais chez moi non loin du pont de la Bougouriba. En chemin, j'ai été intercepté par les FDS qui m'ont informé qu'il y avait des tirs vers la Bougouriba. Je leur ai répondu que j'étais déjà informé mais que je partais dans mon village juste avant le pont. Arrivé devant ma maison, à peine garé, j'ai entendu des tirs dans le village, des tirs sur le pont et après le pont », a-t-il confié.

Descendu de son véhicule, il dit avoir éteint toutes les lumières de sa maison. C'est à ce moment, a-t-il poursuivi, qu'il a entendu un impact sur le véhicule qui a automatiquement pris feu.

Le témoin a affirmé avoir appelé les forces de l'ordre qui l'ont déconseillé de quitter son domicile.

« C'est ainsi que de manière impuissante, je regardais mon véhicule brûler avec de nombreux documents importants à l'intérieur », a-t-il laissé entendre.

Entre Djikologo et Diébougou, les braqueurs profitent généralement de l'état de dégradation avancée de la route, mais aussi de la forêt, pour dépouiller les passants.

Du reste ce braquage est le 2e du genre au même endroit depuis le début de l'année en cours.

Lefaso.net
Source : Agence d'information du Burkina

Categories: Afrique

Amélioration de l'éducation non formelle au Burkina : Les résultats d'un nouveau modèle de classes passerelles en cours de diffusion à Ouagadougou

Wed, 15/06/2022 - 17:00

Le secrétaire général du ministère en charge de l'éducation nationale et de l'alphabétisation, Ibrahima Sanon, a présidé, ce mercredi 15 juin 2022 à Ouagadougou, l'atelier de diffusion des résultats de la recherche sur le nouveau modèle de classes passerelles pour améliorer l'éducation non formelle dans les six pays membres de la fondation Karanta en Afrique occidentale. C'est un projet mis en œuvre par la fondation Karanta, en partenariat avec le forum des éducatrices africaines (FAWE) et le Réseau ouest et le centre africain de recherche en éducation (ROCARE). Ainsi, les six pays concernés par le projet sont le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger et le Sénégal.

« Un nouveau modèle de classes passerelles pour améliorer l'apprentissage des enfants et des jeunes non scolarisés dans les six pays membres de la fondation Karanta en Afrique de l'Ouest ». C'est l'intitulé d'un projet de recherche mené sur l'éducation non formelle, dont la diffusion des résultats a lieu ce 15 juin 2022 dans la capitale burkinabè en présence des différents acteurs. Il s'agit d'un projet porté par la fondation Karanta, en partenariat avec le forum des éducatrices africaines (FAWE) et le Réseau ouest et le centre africain de recherche en éducation (ROCARE). Les six pays bénéficiaires de ce projet sont en effet le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal, le Niger, la Côte d'Ivoire et la Guinée.

Ibrahima Sanon, secretaire général du ministère en charge de l'éducation nationale

Au niveau du Burkina Faso, l'étude a touché cinq régions à savoir le Centre, le Centre-sud, le Centre-ouest, le Centre-nord et l'Ouest. Son but, selon le secrétaire général du ministère en charge de l'éducation nationale, Ibrahima Sanon, c'est d'offrir de nouvelles opportunités aux enfants et jeunes non scolarisés ou déscolarisés de la tranche d'âge de 8 à 15 ans à travers le développement d'un programme d'alphabétisation et d'éducation non formelle dans les régions concernées. Ainsi, la recherche a été menée par une enquête dans les structures éducation non formelle des adolescents notamment des centres d'éducation de base non formelle (CEBNF), des centres d'alphabétisation /formation intensive pour le développement (AFID), des écoles du berger et de la bergère (EdB) et des écoles communautaires (ECom), a-t-il dit. C'est pourquoi, il est donc attendu des acteurs, selon lui, des observations, suggestions et recommandations sur les résultats de l'enquête.

Vue des différents acteurs de l'étude menée sur l'éducation non formelle au Burkina Faso

Vers une formule harmonisée pour la prise en charge des besoins

Par ailleurs, il faut noter que le Burkina n'est pas à sa première expérience en matière de passerelles pour l'éducation non formelle, mais ce nouveau modèle permettra, selon le directeur de l'alphabétisation et de la formation des adultes pour le développement, Barké Tamboura, de prendre en charge les nombreux enfants qui sont en dehors de l'école. « Et les plus jeunes parmi eux pourront à travers les propositions faites dans cette étude bénéficier d'une éducation leur permettant de rejoindre l'école formelle et éventuellement, il y aura les plus âgés.

Barké Tamboura, directeur de l'alphabétisation et de la formation des adultes pour le développement

Et eux aussi pourront être orientés vers une formation préprofessionnelle leur permettant de s'insérer professionnellement dans leur société de base », a-t-il indiqué, tout en soulignant qu'il s'agit de voir parmi les nombreuses propositions qui seront faites, quelle est la plus efficace et la moins coûteuse permettant d'absorber ce grand nombre d'enfants en dehors des bancs de l'école. En somme, il s'agira, selon le directeur, de capitaliser les différents modèles et voir quels sont les aspects de chaque pratique et comment les mettre ensemble pour avoir une formule harmonisée qui permet de prendre en charge les besoins de l'éducation non formelle au Burkina de plusieurs enfants.

Célestine Traoré/Pale, représentante de la fondation Karanta au Burkina Faso

La mise en œuvre de ce projet dont il est question sera fait sur deux volets notamment la recherche et le genre. Concernant le volet recherche, la représentante de la fondation Karanta, Célestine Traoré/Palé, a fait savoir que la synthèse des résultats permettra de définir une formule qui sera testée dans les six pays bénéficiaires pour une mise à l'échelle.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Burkina : Jhpiego invite les médias à s'intéresser davantage aux questions de santé

Wed, 15/06/2022 - 17:00

L'organisation internationale de santé Jhpiego au Burkina a organisé une rencontre d'échanges avec l'Association des journalistes et communicateurs en population et développement (AJCPD). C'était le mardi 14 juin 2022, à Ouagadougou.

Cette rencontre a été une prise de contact entre les représentants de Jhpiego au Burkina et les journalistes issus de plusieurs médias. Les communications ont d'abord porté sur la présentation de l'organisation. Elle s'est installée au Burkina Faso depuis 1996. Elle s'investie dans le domaine de la santé maternelle et infantile, la planification familiale, le cancer du col de l'utérus, la prévention du sida, la lutte contre le paludisme, etc. Elle accompagne le ministère de la Santé dans la promotion et le renforcement des services de santé reproductive.

Les journalistes ont posé des questions sur les thématiques en rapport avec la santé reproductive

Au-delà de la présentation, Jhpiego Burkina souhaite que les journalistes puissent s'intéresser aux thématiques en rapport avec le domaine de la santé. Les hommes et femmes des médias pourront recevoir son appui pour produire des articles. Des experts ou des personnes ressources seront mobilisés pour répondre à leurs préoccupations. En outre, il sera mis à leur disposition de la documentation. Il a été demandé aux journalistes de contribuer davantage à la sensibilisation sur l'intérêt de la planification familiale, la prévention contre le paludisme et d'autres maladies, … « Il n'est pas exclu qu'on échange avec Jhpiego pour savoir s'il n'y a pas de possibilité d'avoir des subventions. Un journaliste peut décider de faire une production sur une thématique donnée, mais son organe n'est pas en mesure de couvrir tous les frais. On a souvent besoin d'appui », a confié le président de l'AJCPD, Boureima Sanga.

Boureima Sanga, président de l'AJCPD

L'un des directeurs techniques de Jhpiego, Ousmane Badolo, a souhaité que l'association relaie les messages de santé pour l'amélioration de la santé des populations. Il a rappelé que les populations ont souvent des apriori sur la vaccination ou les moyens de contraception. Les médias peuvent donc, produire des sujets qui vont contribuer à les briser.

Ousmane Badolo est également médecin

Il faut rappeler qu'au Burkina Faso, Jhpiego mobilise plus de quatre milliards de FCFA par an pour accompagner le ministère de la Santé. Ses différents projets touchent les 13 régions du Burkina Faso. Jhpiego est un chef de file mondial à but non-lucratif dans la création et la prestation de solutions de soins de santé transformatrices dans les pays en développement. L'organisation collabore avec les gouvernements nationaux, les experts de santé et les communautés locales. Son objectif est de révolutionner les soins de santé pour les populations les plus défavorisées du monde. Elle est affiliée à l'université Johns Hopkins aux USA. L'organisation est directement présente dans 35 pays et indirectement dans plus de 155 pays.

SB
Lefaso.net

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Dialogue Inter-religieux : Le Pape François appelle les catholiques à « cultiver l'esprit et le style de convivialité »

Wed, 15/06/2022 - 16:40

Le Pape François a appelé les fidèles, lors de l'Assemblée plénière du dicastère Dialogue Inter-religieux, tenue le 6 juin 2022 au Vatican, à « cultiver l'esprit et le style de convivialité ». Le cardinal Philippe Ouédraogo, évêque métropolitain de Ouagadougou, membre dudit dicastère, a pris part aux travaux.

Le dicastère ou Conseil pontifical désigne chacun des grands organismes (congrégations, tribunaux, offices) de la curie romaine. Il en existe plusieurs au sein du Vatican et chacun s'occupe de thèmes spécifiques. Dans la journée du 6 juin 2022, c'est le dicastère Dialogue inter-religieux qui a tenu sa session plénière en présence du Pape François.

« Dialogue interreligieux et convivialité », c'est sous ce thème que s'est réunie l'Assemblée plénière du dicastère. Le souverain pontife a, pour l'occasion, appelé les membres de l'assemblée et les fidèles à « cultiver l'esprit et le style de convivialité ». Selon le Pape François « être convivial avec quelqu'un, c'est aussi imaginer et construire un avenir heureux avec l'autre. La convivialité fait écho au désir de communion qui habite dans le cœur de chaque être humain, grâce auquel on peut parler entre soi, échanger des projets et dessiner un futur ensemble ».

Se basant sur la constitution apostolique Praedicate Evangelium sur la curie romaine, le souverain a fait remarquer que « la mondialisation et l'accélération des communications internationales font du dialogue en général, et du dialogue interreligieux en particulier, une question cruciale. Vous avez choisi le thème Dialogue interreligieux et convivialité, alors que toute l'Eglise veut grandir dans la synodalité, grandir comme une Eglise d'écoute mutuelle dans laquelle chacun a quelque chose à apprendre ».

La mission du dicastère est, de l'avis du pape, de promouvoir avec les autres croyants, de manière fraternelle et conviviale, le chemin de la recherche de Dieu, en considérant les personnes des autres religions non de manière abstraite, mais concrètement, avec une histoire, des désirs, des blessures, des rêves. « Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons construire ensemble un monde habitable pour tous, en paix », s'est convaincu le pape François. En lançant l'appel à la convivialité, le saint père a rappelé que « Jésus fraternisait avec tout le monde, qu'Il s'associait à des gens considérés comme pécheurs et impurs, qu'Il partageait, sans préjugés, la table des collecteurs d'impôts ».

En rappel, le dicastère est né des cendres du « Secrétariat pour les non-chrétiens », créé en 1964, lors de la solennité de la Pentecôte, par le saint pape Paul VI. La plénière du dicastère est actuellement dirigée par le cardinal espagnol Miguel Angel Ayuso Guixot.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Journée de l'enfant africain : L'association LYDIE aux cotés des mineurs de la MACO

Wed, 15/06/2022 - 16:00

L'association LYDIE a organisé par anticipation, la célébration de la journée de l'enfant africain qui se tient chaque 16 juin de l'année. Elle a procédé à une cérémonie de remise d'un espace socio-éducatif aux mineurs vivants en milieu carcéral. C'était le jeudi 14 juin 2022 au sein de la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

Le thème retenu au plan africain et au niveau national pour cette commémoration est : « Elimination des pratiques néfastes affectant les enfants : Progrès sur les politiques et pratiques depuis 2013 ». L'association LYDIE l'a célèbre sous le thème : « Elimination des pratiques néfastes affectant les enfants en conflits avec la loi : responsabilités et perspectives ». Cet espace socio-éducatif construit par l'association va permettre aux enfants détenus de s'occuper sainement et d'avoir plus de rudiments pour une facilitation de l'insertion socio-professionnelle, une fois à l'extérieur. A travers ce don, LYDIE a pour objectif de contribuer à l'élimination des pratiques néfastes affectant les enfants notamment les enfants en conflit avec la justice.

La coupure du ruban

Selon les initiateurs, il a été constaté que les mineurs en prison sont confrontés à une inadaptation des lieux de détention à leurs besoins, l'absence de visites des proches et une insuffisance des services essentiels (santé, éducation, loisir, etc.). « Un enfant incarcéré ne perd pas tous ses droits. Il est dans un milieu sécurisé et contrôlé. Mais il doit continuer à s'épanouir, un enfant, c'est une destinée.

L'association LYDIE qui œuvre pour la protection de l'enfance travaille dans ce sens. Voilà pourquoi, les responsables de l'association ont trouvé un cadre pour tous ces enfants en contacts avec la loi. Il s'agira d'un cadre qui va abriter des jeux et est également éducatif », a justifié Serge Samandoulougou, le représentant de la présidente de l'association LYDIE, la pasteure Hortense Karambiri.

Cet espace a une superficie de 88 mètres carrés

L'édifice est estimé à plus de trois millions de FCFA. L'association a bénéficié de l'appui financier de l'ONG suédoise ERIKS Development Partner. La représentante régionale Afrique de l'Ouest de l'ONG, Fatimata Nabias Ouédraogo a qualifié le geste de l'association de pertinent. Elle a souligné que cet accompagnement s'explique par le fait que l'association travaille à empêcher « que des enfants se retrouvent ici, en agissant avec des enfants en situation de rue et avec les jeunes pour les sensibiliser aux dangers de la consommation des stupéfiants et de l'alcool. Nous avons trouvé également pertinent ce projet à travers cette action vis-à-vis des enfants en milieu carcéral. Les causeries éducatives vont amener les enfants à comprendre qu'on peut trébucher et se relever ».

Serge Samandoulougou a remercié les partenaires qui ont rendu possible la création de cet espace

L'inspecteur divisionnaire de sécurité pénitentiaire, Eloi Guigma, a signifié toute sa gratitude aux initiateurs. Il a précisé que cet espace va permettre aux jeunes de dérouler plusieurs activités socio-culturelles et éducatives. Il affirmé que plus d'une cinquantaine de mineurs vont profiter de cet espace. C'est Assétou Sawadogo Kaboré qui a présidé la cérémonie. Elle est la secrétaire générale du ministère du Genre et de la famille. Elle a invité les bénéficiaires à bien entretenir le joyau, car, c'est un ensemble d'efforts qui a permis de réaliser sa construction.

Fatimata Nabias Ouédraogo est la représentante régionale Afrique de l'Ouest d'ERIKS Development Partner

Elle leur a conseillé d'avoir une bonne conduite pour éviter un prolongement du séjour en prison. Pendant la cérémonie, des détenus ont montré leurs jeux d'acteurs en présentant un sketch. Il a abordé la thématique des violences faites aux enfants.

Eloi Guigma a plaidé pour une multiplication des espaces de ce genre dans d'autres maisons d'arrêts et de corrections du Burkina Faso

L'association LYDIE œuvre depuis plusieurs années en faveur du bien-être des couches sociales défavorisées. Elle a fait de la lutte contre la drogue son cheval de bataille.

Assétou Sawadogo Kaboré a représenté le ministère du Genre et de la famille

La journée de l'enfant africain a été instituée par l'Organisation de l'unité africaine, devenue Union africaine, en souvenir du massacre de centaines d'enfants par le pouvoir de l'apartheid, lors d'une marche pour leurs droits à Soweto, en Afrique du Sud.

SB
Lefaso.net

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Ouahigouya : Un employé de bar blessé par son patron avec une arme à feu

Wed, 15/06/2022 - 15:30

Le drame s'est produit au cours de la nuit du 14 au 15 juin 2022 dans un bar situé à quelques pas du lycée Yamwaya au secteur 10 de la ville de Ouahigouya, dans la région du Nord, rapporte l'Agence d'information du Burkina (AIB).

Un propriétaire de débit de boissons a tiré sur la fesse d'un de ses employés dans la cité de Naaba Kango.

Évacuée d'urgence au Centre hospitalier régional (CHR), la vie de la victime est hors de danger.

Mais pour les urgentistes, il devrait subir une intervention chirurgicale pour l'extraction de la balle logée dans sa fesse.

Le drame qui s'est produit juste hors du débit de boisson, serait dû à un malentendu entre le propriétaire et l'employé, par rapport à la recette de la vente de bières étrangères bien prisées par une certaine clientèle.

La dispute qui a abouti à des échanges de coups, s'est terminée par une course poursuite et un coup de feu du propriétaire du maquis sur l'employé, a appris l'AIB.

Aux dernières informations, le propriétaire du bar qui est du reste un ancien policier, serait en garde à vue au commissariat central de Police de Ouahigouya pour les besoins de l'enquête.

Lefaso.net
Source : Agence d'information du Burkina

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Attaques terroristes à Seytenga : "Affligé", le MPP s'interroge sur la justification du coup d'État du 24 janvier 2022

Wed, 15/06/2022 - 13:27

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) se dit « affligé et consterné » par les attaques terroristes à Seytenga, qui rallongent la série noire des victimes du terrorisme au Burkina Faso. L'ancien parti au pouvoir s'interroge dans cette déclaration sur la justification du coup d'Etat du 24 janvier 2022, l'efficacité de la stratégie et la tactique mises en œuvre pour mener la lutte contre le terrorisme. Lisez !

DECLARATION SUR LA SITUATION NATIONALE PEUPLE DU BURKINA FASO,

Depuis quelques jours, le Burkina Faso est la cible d'attaques terroristes meurtrières dans plusieurs localités du pays. Le 9 juin 2022, des groupes armés terroristes s'en sont pris à la brigade territoriale de gendarmerie de la ville de Seytenga dans la région du Sahel, tuant onze gendarmes. Deux jours après, dans la nuit du 11 au 12 juin dernier, ils sont revenus en grand nombre procéder au massacre de la population civile durant des heures, suscitant autant de stupeur que d'interrogations.

Un bilan provisoire actualisé du gouvernement fait état de soixante-dix-neuf (79) morts et d'un déplacement massif d'hommes, de femmes et d'enfants vers Dori, situé à 47 kilomètres. Toutefois, plusieurs sources locales parlent de plus de cent cinquante (150) civils systématiquement exécutés au cours de cette seule nuit.

Face à un tel drame qui allonge la série noire des victimes du terrorisme dans notre pays, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) est affligé et consterné. Il présente ses condoléances les plus émues aux familles des victimes civiles, militaires et paramilitaires. Il adresse aux blessés ses vœux de prompt rétablissement.

Tout en ayant de la compassion pour la souffrance collective dans laquelle sont nos populations, le MPP dénonce et condamne les tueries de Seytenga. La commune rurale de Seytenga, faut-il le rappeler, est située à une quarantaine de kilomètres de la ville de Dori, chef-lieu de la région du Sahel, qui abrite un camp militaire, la dernière présence forte de l'Etat avant la frontière du Niger.

Du fait de la dégradation très prononcée de la route de Fada menant au Niger et de l'aggravation des attaques terroristes dans l'Est, cet axe Dori-Seytenga devenait la principale voie du trafic routier entre notre pays et le Niger.

C'est pourquoi, à l'instar de tous les Burkinabè, nous nous demandons comment est-ce encore possible que dans un périmètre aussi stratégique des terroristes puissent commettre allègrement une telle barbarie pendant plusieurs heures sans être inquiétés ?

Devant la tournure de plus en plus dramatique de cette guerre contre le terrorisme, nous devons répondre avec courage aux questions suivantes :
le diagnostic fait par les nouveaux tenants du pouvoir qui leur a servi de prétexte au coup d'Etat du 24 janvier 2022 était-il exact et justifié ?

la stratégie et la tactique mises en œuvre pour mener la lutte contre l'hydre terroriste sont-elles efficaces ?

L'autre question que le développement et la tournure de cette guerre contre le terrorisme nous imposent est la suivante : sommes-nous réellement unis, toutes composantes civiles et militaires comprises, dans le même esprit, le même niveau d'engagement et de sacrifice pour mener cette lutte de reconquête et de pacification de notre pays où les zones urbaines et rurales tombent les unes après les autres entre les mains des groupes armés terroristes ?

En se référant à l'histoire socio-politique de notre nation et aux combats victorieux de son peuple contre toute forme d'adversité, notre conviction est qu'ensemble, rien ne nous a été impossible et rien ne nous sera impossible.

Le MPP réitère son appel pressant à la mobilisation de tous ses militants et de tous les patriotes pour à la fois gagner la guerre contre le terrorisme et réussir le pari du retour à l'ordre constitutionnel normal dans les meilleurs délais.

Que Dieu bénisse le Burkina Faso et l'aide à sortir de cette impasse !

DEMOCRATIE - EGALITE - PROGRES
Ouagadougou, le 13 juin 2022

Le Président du Parti,
Président du Bureau Politique National
Alassane Bala SAKANDE

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Terrorisme au Sahel : L'armée française capture au Mali « un haut cadre » du Groupe Etat islamique

Wed, 15/06/2022 - 12:41

Selon un communiqué de presse de l'état-major des armées (France) du 15 juin 2022, un chef jihadiste a été capturé au Mali en zone frontalière avec le Niger.

« Dans la nuit du 11 au 12 juin 2022, une opération de la force Barkhane, conduite à proximité de la frontière malo-nigérienne, a permis la capture d'Oumeya Ould Albakaye, haut responsable de l'Etat islamique au grand sahara (EIGS) », peut-on lire sur le communiqué.

Oumeya Ould Albakaye était le chef de l'EIGS pour le Gourma, au Mali, et l'Oudalan, au Nord du Burkina Faso, précise la note de l'armée française.

« Il a organisé plusieurs attaques contre différentes emprises militaires au Mali, dont celles de Gao. Il dirigeait des réseaux de mise en œuvre d'engins explosifs improvisés. Il visait directement les axes de circulation empruntés par la force Barkhane pour conduire sa réarticulation hors du Mali ».

Cette opération, qui a duré plusieurs semaines, a mobilisé différentes capacités aériennes (renseignement, transport et appui feu) et des unités terrestres de Barkhane.

Pour la force Barkhane, « la mise fors d'état de nuire d'Oumeya Ould Albakaye constitue un nouveau succès » qui « déstabilise à nouveau le haut commandement de l'EIGS dans la zone des trois frontières, qui avait été significativement affaibli par Barkhane en fin d'année 2021 et au début de l'année 2022 ».

Cette annonce, il faut le rappeler, intervient dans un contexte où la force Barkhane entre dans la dernière phase de son retrait du Mali.

Lefaso.net

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Coût des imprimés au service des impôts de N'Dorola : Lettre ouverte au directeur général des impôts

Wed, 15/06/2022 - 12:40

Abdoulaye Dao, ressortissant de N'Dorola, dans la province du Kénédougou, s'interroge, dans cette lettre ouverte adressée au directeur général des impôts du Burkina, sur les tarifs de certaines prestations pratiquées par certains services des impôts de sa région.

Monsieur le Directeur général des impôts,

Je voudrais, par la présente lettre ouverte, porter à votre connaissance et à celle de l'opinion nationale un fait que j'ai constaté dans un de vos services départementaux. J'ai décidé d'en faire un écrit car au-delà de ma propre personne, de pauvres étudiants en ont été certainement victimes également car voulant de ce sésame pour bénéficier des prêts FONER en vue de poursuivre leurs études. Ce fait peut paraître anodin dans sa forme mais très grave, à mon sens, dans le fond. Il s'agit de la « surfacturation » ou la « surtaxation » de vos actes, notamment le coût de l'établissement de certains documents administratifs.

En effet, j'ai constaté, suite à une demande, que l'attestation de revenus coûte jusqu'à 1500F dans le service des impôts de N'Dorola, dans la province du Kénédougou, alors qu'il est de 500F ici à Ouagadougou et peut-être dans tous les autres services des impôts du pays. Certes, la somme de 1000 F peut paraitre dérisoire mais pour un acte qui coûte 500 F, c'est quand bien même une augmentation de 150 % du coût pour des populations rurales dont les revenus sont des plus faibles. Pire, il n'est pas évident que ces 1000 F vont dans vos ou nos caisses car cette somme ne donne droit à aucune quittance ni à aucun reçu.

Renseignements pris, on m'a fait savoir que ces 1000 F représentent le coût de l'imprimé, c'est-à-dire le papier utilisé pour matérialiser l'acte. C'est-à-dire qu'à N'Dorola, où l'impression d'un document ne dépasse pas 100 F, la page en privé et où les copies sont à 25 F, l'agent des impôts qui peut (je suppose) faire ses impressions ou ses copies au bureau revend cet imprimé à 1000 F aux usagers.

Cette manière de faire dans un service public ou des impôts est, à mon sens, une pratique anormale voire illégale car suite à mes renseignements, il n'existerait pas une décision administrative permettant à vos agents de procéder à la facturation de l'imprimé de l'attestation de revenus. Le seul frais à payer (si l'usager est à jour de sa taxe de résidence) est un timbre de 500 F qui est, du reste, apposé sur le document.

De ce qui précède, je présume que cette somme, voire plus, est imposée aux honnêtes populations de la commune sur d'autres actes que ce service offre aux usagers. D'où mon cri de cœur à vous, monsieur le Directeur général, pour que des dispositions administratives soient prises au haut niveau pour vérifier la régularité de ces pratiques en vue de les faire cesser au cas échéant. Et ce pour éviter d'accroitre la peur légendaire que beaucoup de citoyens ont envers vos services.

Nous savons que vous disposez d'un service de communication dynamique qui veille non seulement à l'image de marque de votre institution, mais aussi et surtout travaille d'arrache-pied pour harmoniser vos rapports avec le contribuable. Dans cette perspective, vous avez mis à profit le numérique afin de rendre vos services plus accessibles et transparents. Même si dans les zones rurales ces efforts ne sont pas totalement ressentis, il ne me semble pas indiqué que des agents se permettent de ramer à contre-courant de ces sacrifices.

Tout en espérant avoir des éclaircissements sur cette préoccupation, je vous prie d'agréer, monsieur le Directeur général, l'expression de ma considération distinguée.

Abdoulaye DAO
Un ressortissant frustré de N'Dorola

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