You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 2 months 2 weeks ago

Le nerf de la guerre : L'autre guerre de la transition... (Amos Zong-Naba, économiste-fiscaliste)

Thu, 03/03/2022 - 19:18

Depuis 2016, le Burkina Faso vit une situation difficile sur le plan sécuritaire et humanitaire avec des milliers de personnes déplacées internes (PDI). Avec la transition politique qui démarre, il reste entendu que la guerre contre l'insécurité reste la priorité N°1 et l'urgence la plus absolue.

A côté, il y a d'autres défis comme le retour de presque de 02 millions de personnes déplacées internes dans leurs localités (y compris le plan de soutien économique à leur réinstallation), la guerre contre l'insécurité (achats de matériels, formation...), la refondation et la réorganisation de l'administration qui sont autant de chantiers qui nécessitent une injection de ressources financières. Cependant, pour mener à bien cette guerre, il est sinon indispensable, de disposer de ressources financières suffisantes. Le nerf de la guerre s'impose donc comme une nécessité pour réussir. L'argent va être plus que décisif pour faire face aux grands chantiers de la Nation. Mais où trouver l'argent ?

I- DE LA FISCALITE...

L'année qui vient de s'écouler (2021) a été inédite en matière de mobilisation de recettes propres. Les différentes régies de recettes de l'Etat ont réalisé des taux importants de recouvrement. La DGI par exemple a réalisé le recouvrement record de plus de 1050 milliards pour la première fois de l'histoire en 2021. Si l'embellie de l'or y est pour quelque chose, d'autres facteurs comme le management, l'organisation et les téléprocédures ont favorisé la réalisation de ce recouvrement.

La fiscalité à travers les impôts et les taxes doit pouvoir jouer son rôle premier à savoir la mobilisation des ressources financières. Elle doit même avoir toute l'attention particulière durant cette transition pour jouer pleinement ses deux autres rôles que sont le rôle social et le rôle économique. Pour ce faire, il est important de renforcer les acquis en matière de mobilisation de recettes fiscales notamment les téléprocédures, la mise en œuvre du cadastre fiscal, la rationalisation des dépenses fiscales.

_Le cadastre fiscal : Le foncier aujourd'hui est reconnu comme une bombe à retardement mais aussi l'essentiel du refuge de l'enrichissement du burkinabè. Malheureusement cet enrichissement ne s'est pas toujours accompagné d'une transparence concernant les propriétaires et des instruments comme le cadastre fiscal manquaient pour une imposition de cette niche fiscale.

Désormais avec le cadastre fiscal dont une des applications, SYC@D, a été lancée en décembre dernier est un véritable tournant dans la perception des impôts fonciers et l'amélioration des recettes fiscales. Avec le Cadastre fiscal, il sera plus aisé de rattacher chaque parcelle à un nom (attributaire ou acheteur) et facilitera le recouvrement forcé comme la saisie immobilière pour payer les impôts et taxes.

_Les téléprocédures dans le domaine de l'enregistrement des marchés et autres contrats, dans le recouvrement des impôts du secteur informel, les marchés publics, et le foncier pourront parachever l'œuvre gigantesque déjà entreprise.
_L'autre chantier de la fiscalité reste aussi la rationalisation des dépenses fiscales (DF) qui sont constituées d‘exonérations, de réductions, d'abattements.

S'il est vrai que les objectifs des DF sont de favoriser la création d'emplois, le soutien aux ménages, l'investissement dans des secteurs comme les industries, les mines, agricole, élevage, force est de constater que durant ces dernières années, ces dépenses fiscales ont connu une forte augmentation. De 52,82 milliards pour 121 mesures évaluées en 2015, les dépenses fiscales sont passées à 110,28 milliards pour 709 mesures évaluées. Il est donc important d'évaluer ces différentes dérogations pour voir son impact dans l'économie, sur les recettes et sur la création d'emplois.

A titre d'exemple, de 2010 à 2019, des exonérations fiscales d'un montant de 1 255, 56 milliards de FCFA ont été accordées selon les agréments au code des investissements, à 610 promoteurs (entreprises) qui avaient promis investir 3 015, 79 milliards afin de créer 34 954 emplois. La rationalisation permettra de s'assurer que ces exonérations ne sont pas de trop et surtout répondre à leur efficacité. Le nombre d'emplois promis d'être créés a-t-il été effectif ?

Le montant des investissements annoncé par ces promoteurs a-t-il été réalisé ? Le manque à gagner de l'Etat qui se chiffre à des milliards valait-il la peine ? Autant de questions qu'une évaluation va permettre de répondre afin d'aboutir à la rationalisation de ces dépenses fiscales et dégager des suppléments de recettes fiscales pour l'Etat.

A ces niches fiscales, on pourra ajouter les mines, les télécommunications qui, malgré leur apport non négligeable aux recettes fiscales, sont des secteurs qui peuvent toujours contribuer davantage. Quant au secteur informel, nonobstant sa volatilité, il demeure un secteur qui occupe l'essentiel de la population jeune. Sa contribution aux recettes fiscales doit être sensiblement amélioré pour qu'il joue le rôle qui est le sien.

II- DE LA BONNE GOUVERNANCE…

La bonne gouvernance reste le meilleur outil de mise en œuvre des politiques efficaces. Elle commande la bonne gestion des deniers publics, selon la vertu et la morale. Les impôts, taxes et toutes les autres contributions publiques collectées auprès des citoyens se doivent d'être gérés dans le respect de l'orthodoxie financière et de la bonne gouvernance. Cela implique nécessairement la transparence, la bonne gestion et la redevabilité.

Les ressources financières, qu'elles soient intérieures ou extérieures, se doivent d'être utilisées à bon escient et affectées aux besoins prioritaires de la Nation afin de répondre aux préoccupations majeures des populations des villes, des campagnes et des villages. Pour ce faire, 03 priorités se dégagent : la lutte contre la corruption, les détournements et la gouvernance par l'exemple et la vertu.

la lutte contre la corruption et les détournements : Il est reconnu que la corruption est à l'Etat ce qu'est le cancer pour l'organisme. La lutte contre la corruption permet donc de moraliser les citoyens en sanctionnant les indélicats (tolérance zéro) et en promouvant les travailleurs honnêtes, intègres et consciencieux (le mérite).

Les détournements quant à eux, ne permettent aux fonds publics d'arriver à destination et constituent donc une mauvaise utilisation des impôts et taxes des citoyens. Cette lutte contre la corruption et les détournements permet aussi de dégager des ressources financières pour les consacrer aux priorités du moment.

la gouvernance par l'exemple et la vertu : Il est aussi important, afin de dégager de l'argent supplémentaire, que la gouvernance par l'exemple et par la vertu soit la règle. Chacun dans son domaine, qu'on soit du secteur privé ou public, se doit d'être un exemple tout en servant convenablement en toute âme et conscience son pays.
La réduction de certaines dépenses publiques : pendant la période de guerre, certaines dépenses somptuaires se doivent d'être réduites à leur strict minimum afin de dégager des ressources supplémentaires à affecter à l'effort de guerre.

La fiscalité et la bonne gouvernance seront des gages de confiance pour le choix des partenaires techniques et financiers (PTF) afin de soutenir financièrement la réalisation de certains projets /programmes de développement au Burkina Faso.
Cette transition a besoin de plus de ressources financières pour relever les grands défis. Ces ressources passent par une attention particulière à la fiscalité et à la bonne gouvernance. Chaque centime compte !!

Amos ZONG-NABA
Economiste-Fiscaliste
zongmamos@gmail.com

Categories: Afrique

Burkina Faso : Voici les vrais problèmes, interpelle Sayouba Traoré

Thu, 03/03/2022 - 14:39

Je ne crois pas inutile de rappeler ici les vrais problèmes des populations. Ce n'est pas superflu non plus. Je précise que je n'invente rien. Je dis ce que j'ai vu sur le terrain. Tout platement, ce que j'ai vu.

L'insécurité

J'ai vu des villages vides. Juste quelques cabris qui vont et viennent. Parfois des vieilles personnes. Ces gens vous expliquent leur état d'esprit avec peu de mots. "A mon âge, je ne vais plus me mettre à courir devant quelqu'un. Si c'est la mort, je me suis préparé à l'attendre. Alors aujourd'hui ou demain, ça change quoi ?".

J'ai vu des gens sur les chemins. La veille encore, ces gens étaient fiers de se débrouiller tout seuls face aux difficultés de la vie. Aujourd'hui, ils réfléchissent longuement, douloureusement, puis laissent tomber "Je ne sais pas. Je ne sais plus".

J'ai visité des campements de PDI. On rencontre essentiellement les femmes. Soit parce qu'elles sont veuves. Soit parce qu'elles cachent les hommes de la maison. Cible première des barbares. Les femmes et les nuées d'enfants se sont constitués en rempart protégeant les hommes. Des hommes calfeutrés aussi, cachant leur honte et leur impuissance.

La famine

C'est la troisième fois que j'en parle. Peut-être la quatrième fois. Je n'ai pas un souvenir exact. Face au silence opaque des décideurs, on se dit qu'on en a marre de parler sans écho. Puis, on comprend qu'on ne peut pas être fatigué de parler de ces choses. On ne peut pas être indifférent. Si on emmerde les gens, ce n'est pas grave. C'est peut-être cela le sort des témoins.
D'abord, l'insécurité ne permet pas une production sereine. Que ce soit dans les champs, que ce soit dans les bergeries. Et quand on a réuni une maigre récolte, les assaillants utilisent l'arme de la faim. On éventre les greniers. On tue les animaux. Ou on vole le cheptel.
Ce n'est pas seulement un butin. Il s'agit de rendre le village invivable. Impossible à vivre. Même une petite journée.

Là où on pouvait se risquer aux champs, la météo a fait des siennes. La saison agricole avait pourtant bien commencé. J'ai pu l'observer en juin dernier. Les cultures ont levé. On s'est pris à rêver. Dieu ne peut quand même pas nous abandonner aussi totalement. Les cultures sont parvenues à l'épiaison. C'est-à-dire au moment où une plante a besoin de toutes ses forces pour faire la graine. Moment crucial. Vital pour toutes les bouches. Alors, il y a eu trois ou quatre pluies qui ont manqué à l'appel. J'ai pu le voir en août. Je suis parti en me disant que, peut-être... C'est ainsi. Même devant l'évidence, on espère toujours. La pluie est revenue. Mais quand il était trop tard.

En novembre, j'ai pu constater que l'année serait difficile. Et je l'ai dit. Photo à l'appui. Le Covid19 est venu compliquer des choses déjà difficiles. Rien qu'à Ouagadougou, on a pu le constater lors de la fermeture des marchés et yaars. J'y étais. Je devais faire un périple chez les éleveurs. J'ai écrit pour interpeller les autorités sur ce que j'ai vu.

Beaucoup de nos concitoyens vivent au jour le jour. C'est-à-dire que le petit gain d'aujourd'hui sert à nourrir la famille le lendemain. On ne peut pas se projeter au-delà. On a oublié qu'on pouvait compter les jours jusqu'à 3. Là également, on a réouvert les marchés et les yaars, alors que nombre de personnes ne pouvaient plus se relever de ce coup dur.

Au niveau international, les grands pays producteurs de denrées alimentaires ont décidé d'interdire les exportations. Ce qui est, somme toute, normal. Quand on ne sait de quoi demain sera fait, mieux vaut garder les vivres pour ses propres populations. Il se trouve que nous, nous sommes importateurs de denrées alimentaires.

Des ONG et des bureaux d'études ont publié des graphiques savants pour alerter. J'ai relayé ces avertissements auprès de nos autorités. M'ont-ils pris au sérieux ? je ne sais pas le dire. Par la suite, depuis le Burkina Faso, des gens m'ont écrit à Paris pour signaler la montée des prix des denrées alimentaires dans les quartiers des villes. Ce qui est tout à fait normal. N'importe quel marchand vous le dira. Quand une marchandise indispensable manque, les prix augmentent.

Aujourd'hui encore, je reçois ce genre d'appel de détresse venant du Burkina Faso. La presse nationale elle-même parle de ce qui se passe dans les cuisines et les arrière-cuisines. Est-ce que j'ai raison de vous parler de ces choses désagréables ce matin ? Avec le nombre et l'intensité des fièvres politiques qui occupent toutes les têtes, je ne sais pas. Ce que je sais, de façon certaine, c'est que je m'en voudrais de ne pas parler. C'est ce que vivent nos populations. C'est tout simplement ce que j'ai rencontré sur mon chemin. Convoquer la gêne ou la pudeur, on sent bien que l'esprit ruse, cherche une feinte. Il n'est plus temps.

Sayouba Traoré
Journaliste, écrivain

Categories: Afrique

Burkina : L'activiste Ibrahima Maiga a quitté le territoire (Journal Le Pays)

Thu, 03/03/2022 - 13:48

Recherché par la justice, l'activiste Ibrahima Maiga a quitté le Burkina, nous apprend le quotidien burkinabè Le Pays dans sa parution du 2 mars 2022. Selon le média, l'activiste a quitté le sol burkinabè le week-end dernier.

Rentré des États-Unis d'Amérique le 5 février dernier, après la chute du président Roch Kaboré, l'activiste Maiga était recherché depuis le 23 février 2022 par le procureur du Faso contre qui il aurait proféré des injures.

Notons que Ibrahima Maiga faisait partie des activistes qui formulaient de vives critiques contre le régime de Roch Kaboré avec notamment la divulgation de documents jugés sensibles.

Il avait particulièrement révélé les dessous d'un contrat de modernisation d'hélicoptères au profit de l'armée burkinabè. Il avait également mis à nu les problèmes logistiques et de relève des éléments du détachement de gendarmerie d'Inata.

Interrogé par Lefaso.net, M. Maïga qui avait annoncé dans un premier temps n'avoir rien à voir avec le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) reconnaitra qu'il a par la suite adhéré au mouvement, suite à son apparition parmi les membres du MPSR lors de la prestation de serment du président Damiba, le 16 février 2022.

Devant le tollé soulevé par cette apparition, Ibrahima Maïga aurait été invité à faire profil bas, avant son retour aux États-Unis.

Rappelons qu'avant son retour au Burkina, l'activiste avait confié au Faso.net qu'il rentrait au pays pour partager ses suggestions avec les autorités du MPSR avant de repartir aux États-Unis pour reprendre son boulot au Trésor américain.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Transition politique en Guinée : La CEDEAO demande un calendrier « acceptable » pour le retour à l'ordre constitutionnel

Thu, 03/03/2022 - 13:45

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, ce jeudi 3 mars 2022, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a exhorté les autorités de la transition guinéenne à fournir « dans les meilleurs délais un calendrier acceptable pour le retour à l'ordre constitutionnel ».

L'organisation sous régionale qui a toujours appelé à respecter le délai de six mois pour la tenue des élections avait exprimé son inquiétude début février, qu'un calendrier n'ait toujours pas été mis en place cinq mois après le coup d'Etat, le 5 septembre 2021.

La CEDEAO a également invité la junte à mettre en place un cadre de dialogue pour des consultations avec des acteurs sociopolitiques « afin d'éviter une détérioration de la cohésion sociale ».

Ce communiqué fait suite à la visite d'une mission conjointe de la CEDEAO et du Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest en Guinée, le 27 février 2022. La mission a été conduite par Mme Shirley Ayorkor Botchwey, présidente du conseil des ministres de la CEDEAO.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Le procès Sankara suspendu, conséquence du coup d'État du 24 janvier

Thu, 03/03/2022 - 13:18

Suspendue le 8 février 2022 pour permettre aux avocats de la défense de peaufiner leurs arguments, l'audience du procès Thomas Sankara et compagnons qui devait reprendre ce jeudi 3 mars 2022 vient d'être suspendu.

Et pour cause, la défense a soulevé une exception d'inconstitutionnalité, qui est que le coup d'État du 24 janvier 2022 implique que l'attentat à la sûreté de l'État ne constitue plus une infraction.

Après un long débat sur le sujet, le tribunal a décidé de suspendre le procès, attendant que le Conseil constitutionnel tranche la question.

Nous reviendrons plus dans les détails sur cet incident soulevé par Maître Diakité, avocat de l'accusé Jean-Pierre Palm.

Lefaso.net

Categories: Afrique

FBF : Le président de la Commission centrale des arbitres dénonce une décision du président Lazare Banssé

Thu, 03/03/2022 - 12:39

Le président de la Commission centrale des arbitres (CCA), Boureima Zio, est monté au créneau dans une lettre le 2 mars 2022, contre la décision de Lazare Banssé de nommer, en allant à « l'encontre des textes de la structure », un président adjoint de la CCA à qui il confie tous les pouvoirs dévolus au président.

Lazare Banssé a encore jeté un pavé dans la marre « Fédération burkinabè de football ». En effet, il a décidé et nommé, le 24 février 2022, de nouveaux membres et un premier vice-président chargé du fonctionnement de la CCA et de la gestion des compétitions à qui sont désormais dévolus les pouvoirs du président.

Cette décision sans nul doute n'est pas du goût du président de la CCA, Boureima Zio, qui a tenu à le faire savoir dans une lettre adressée au président de la FBF, Lazare Banssé. « C'est avec étonnement et consternation que j'ai accueilli une telle décision de votre part car dans les attributions de la nouvelle CCA, tous les pouvoirs du président que je suis sont désormais dévolus au vice-président », a écrit le patron des arbitres.

Boureima Zio nie avoir été consulté ou proposé des personnes devant rejoindre la CCA comme mentionné dans la décision de Lazare Banssé. « Dans un premier temps, je tenais à préciser que contrairement à ce qui est dit dans la décision, je n'ai été associé ni de près, ni de loin à cette prise de décision », a-t-il indiqué.

Pour le responsable de la structure des arbitres, cette décision porte une atteinte grave aux textes et à la cohésion des membres de la CCA. « Ensuite, cette décision est une entorse grave aux textes qui régissent notre fonctionnement et qui stipulent en leur article 50 que la CCA étant une commission permanente de la FBF, les membres sont désignés et révoqués par le comité exécutif de la FBF sur proposition de son président. Or dans le cas d'espèces, aucune réunion du comité exécutif, ni le président de la commission que je suis n'a proposé une quelconque désignation ou révocation des membres de la commission. Je fais observer également que tout comme votre précédente décision de notre révocation, vous n'avez pas compétence de façon solitaire et unilatérale de décider de la nomination des membres de la commission centrale des arbitres CCA », a encore écrit Boureima Zio.

S'estimant lésé, le président de la Commission centrale des arbitres envisage de saisir les instances juridictionnelles pour annuler la décision. Pour mémoire, Boureima Zio avait été limogé avec trois autres membres du Comité exécutif par Lazare Banssé avant que la justice ne somme le président de la FBF de les réintégrer. Il fait aussi partie des dix membres du Comité exécutif qui ont claqué la porte de la réunion du ComEx pour protester contre les préalables et l'ordre du jour de la rencontre.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : 1 741 655 déplacés internes enregistrés à la date du 31 janvier 2022 soit une augmentation de 10,23%

Thu, 03/03/2022 - 11:40

Le Burkina Faso a enregistré 1 741 655 déplacés internes à la date du 31 janvier 2022, selon les derniers chiffres du secrétariat permanent du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR) parvenus à notre rédaction, ce jeudi 3 mars 2022. Cela représente une augmentation de 10,23% par rapport à la situation du 31 décembre 2021.

Le Centre-Nord arrive en tête des régions avec 626 602 déplacés internes. Ce qui représente 36% de l'effectif total. Le Centre-Nord est suivi des régions du Sahel (546 385), du Nord (207 096), de l'Est (151 706) et de la Boucle du Mouhoun (57 516). Au bas du tableau, l'on retrouve le Plateau central (16 628), le Centre-Sud (4 429) et le Centre (100).

La province du Soum dans la région du Sahel est la première zone de provenance des déplacés internes (492 831) alors qu'au classement des provinces d'accueil, elle occupe la deuxième place avec 293 021 déplacés internes. À l'inverse, le Sanmatenga qui est la deuxième province de provenance des populations fuyant l'insécurité accueille 46 752 déplacés internes de plus que le Soum.

Selon toujours le tableau du SP/CONASUR, les femmes plus touchées par le phénomène de l'insécurité sont au nombre de 917 815 contre 823 840 hommes. Plus de la moitié des déplacés internes (52%) enregistrés à la date du 31 janvier 2022 ont entre 0 et 14 ans. Le nombre des déplacés internes qui ont l'âge compris entre 15 et 64 ans est établi à 796 530 soit 46% de l'effectif total. Ceux qui ont 65 ans et plus sont au nombre de 42 696.

Fredo Bassolé
Lefaso.net
Source : SP/CONASUR

Categories: Afrique

Procès Sankara et compagnons : Place maintenant aux plaidoiries de la défense

Thu, 03/03/2022 - 09:50

Suspendue le 8 février 2022 après les réquisitions du Parquet militaire, l'audience du procès Thomas Sankara et douze de ses compagnons reprend ce jeudi 3 mars 2022.

L'audience, qui était suspendue pour permettre à la défense de se préparer, devrait reprendre le 1er mars.

Mais les aléas liés au décès du président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, ont ramené la reprise effective à ce jeudi 3 mars.

Cette étape est consacrée aux avocats des accusés, après le passage de ceux des victimes puis du Parquet.

C'est donc l'ultime épisode avant le verdict.

Pour rappel, le Parquet a requis 30 ans de prison ferme contre l'ex-président, Blaise Compaoré, et l'adjudant à la retraite Hyacinthe Kafando, tous deux absents du procès.

Lire aussi : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : 30 ans de prison requis contre Blaise Compaoré et 20 ans contre Gilbert Diendéré

Lefaso.net

Categories: Afrique

AVIS DE RECRUTEMENT : Officer campagne humanitaire et conflits

Thu, 03/03/2022 - 09:30

N° 02-22/OXFAM/BF
INTERNE - EXTERNE

CONDITIONS GENERALES DU POSTE
Nouveau poste / remplacement : Nouveau
Niveau : D1
Type de contrat : CDD de droit burkinabé
Début du contrat : Mars 2022
Durée initiale : 12 mois renouvelable
Pays et lieu de travail : Burkina Faso / Ouagadougou
Date d'ouverture : 04 mars 2022
Date de clôture de l'offre : 15 mars 2022

Oxfam est un mouvement citoyen mondial qui vise à mettre fin à l'injustice de la pauvreté.

Cela signifie que nous luttons contre les inégalités qui perpétuent la pauvreté. Ensemble, nous sauvons, protégeons et reconstruisons des vies. En cas de catastrophe, nous aidons les populations à améliorer leur vie et celle des autres. Nous intervenons dans des domaines comme les droits fonciers, le changement climatique et la discrimination à l'égard des femmes. Nous poursuivrons notre action jusqu'à ce que chaque être humain puisse vivre à l'abri de la pauvreté.

Nous sommes une confédération internationale de 19 organisations (les affiliés) qui, en collaboration avec des partenaires et les communautés locales, mènent un travail humanitaire, de développement et de campagne dans plus de 90 pays.

Toutes nos activités sont guidées par trois valeurs fondamentales : l'autonomisation, la redevabilité et l'inclusivité. Pour en savoir plus sur nos valeurs, visitez notre page web : www.oxfam.org

Oxfam entend prévenir tout type de comportement importun au travail, notamment le harcèlement, l'exploitation et les abus sexuels, le manque d'intégrité et les infractions financières, et s'attache à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes. Oxfam attend de tous les membres de son personnel et ses bénévoles qu'elles et ils partagent cet engagement en souscrivant à son code de conduite. Nous tenons à ne recruter que des personnes qui partagent et véhiculent nos valeurs.

NB : Toutes les offres d'emploi sont subordonnées à l'obtention de références satisfaisantes et pourront faire l'objet de vérifications, notamment des antécédents judiciaires et de toute activité de financement du terrorisme.

LA FONCTION

Oxfam Intermon recherche un/e Officer Campagne Humanitaire et Conflits qui sera chargé de l'actualisation et de la mise en œuvre opérationnelle de la stratégie de la campagne humanitaire et conflits. Placé.e sous la supervision hiérarchique du Responsable Multi pays Campagne Humanitaire et Conflits, il/elle collaborera étroitement avec les autres programmes pour s'assurer que les expériences de terrain du programme nourrissent le plaidoyer humanitaire au niveau local, régional et international.

Responsabilités principales du poste :
1. Actualiser et mettre en œuvre la stratégie humanitaire et conflit/RIC au Burkina Faso
• Veiller à actualiser et appuyer la mise en œuvre la stratégie de plaidoyer humanitaire & conflits/RIC sur la base des besoins des populations et programmes de Oxfam au Burkina ;

• Veiller à ce que les stratégies et actions de plaidoyer humanitaires soient basées sur les besoins des plus vulnérables dans les zones d'intervention d'Oxfam et s'appuient sur les programmes Oxfam, les principes et standards humanitaires dans le respect des valeurs d'Oxfam ;

• Contribuer à une analyse du pouvoir des principaux acteurs et institutions pertinents à la stratégie de plaidoyer humanitaire ;
• Assurer un impact mesurable en matière de plaidoyer et une forte intégration du suivi, de l'évaluation et de l'apprentissage (MEAL).

• Veiller à ce que l'analyse de genre soit appliquée à tous les niveaux ;
• Veiller à ce que la stratégie de plaidoyer humanitaire et conflits soit coordonnée avec la stratégie de plaidoyer du pays, et travailler en étroite collaboration avec les responsables de l'influence et media du pays ;

• Etablir le lien entre plaidoyer RIC et programmes en assurant une stratégie basée sur les programmes et l'intégration plus systématique du plaidoyer dans les programmes humanitaires et paix et la stratégie plus générale de réponse à la crise ;
• Appuyer l'intégration de façon plus systématique, l'influence dans les projets humanitaires et conflit en vue de pérenniser et renforcer les équipes plaidoyer RIC.

2. Veiller à l'articulation entre les campagnes humanitaires et conflits, les autres programmes et les stratégies d'influence d'Oxfam au niveau pays, régional et global
• Contribuer au développement des produits d'influence et assurer le contrôle qualité, l'adéquation avec les principes humanitaires et valeurs d'Oxfam, l'évaluation et la mitigation des risques du travail d'influence RIC d'Oxfam ;

• Développer un réseau de relations et contacts parmi les OSC, les ONG/I, le Forum des ONGIs et les ONG nationales, les Nations Unies, les bailleurs de fonds, les décideurs et les journalistes internationaux et construire des alliances ;
• Participer au groupe de travail sur le plaidoyer des ONGI en proposant des produits de plaidoyer communs et en étroite collaboration avec les responsables d´influence, de campagne humanitaire et conflits et le Directeurs Pays d'Oxfam en soutenant les efforts de plaidoyer au niveau national ;

• Renforcer les capacités/former en influence humanitaire & conflit, des partenaires locaux, des organisations de la société civile des équipes d'Oxfam ;
• Assurer un partage d'information clair et régulier sur les efforts de plaidoyer en cours et à venir, les succès et leçons apprises ;
• Appuyer la production de notes d'information, de rapports, de points de discussion et d'autres documents pour soutenir le plaidoyer humanitaire d'Oxfam au Burkina Faso ;

• Effectuer des visites sur le terrain dans les zones d'opération d'Oxfam afin de s'assurer de la mise en œuvre des activités et d'élaboration des messages et produits de plaidoyer humanitaire ;
• Contribuer aux recherches et recueillir des informations auprès des équipes de programme et des partenaires d'Oxfam afin de soutenir les objectifs de plaidoyer d'Oxfam au Burkina Faso ;
• Participer à la recherche de fonds pour des programmes de plaidoyer humanitaire et conflits ;

• Développer le réseautage de toutes les organisations travaillant dans le domaine humanitaire ;
• Faciliter le travail d'alliance et de synergie entre les différents acteurs non étatiques (société civile, mouvement de défenses des droits humains, mouvements sociaux, influenceurs et secteur privé) dans le domaine humanitaire.

3. Donner en articulation avec l'équipe media, l'orientation du travail media humanitaire et conflit comme levier d'influence essentiel pour atteindre les changements souhaités

• Assurer en coordination avec le responsable media l'utilisation/intégration stratégique des media dans la stratégie d'influence RIC comme levier d'influence majeur pour atteindre les changements recherchés ;
• Travailler en étroite collaboration avec les collègues des médias pour développer des produits media humanitaires et conflits nationaux innovants et impactant qui servent de levier essentiel au travail d'influence pour atteindre les objectifs de changements fixés ;

• Soutenir l'équipe media dans l'élaboration de produits media innovants et stratégiques humanitaire & conflit / RIC en vue d'atteindre les objectifs de changements de la stratégie. (Communiqués de presse, dossiers, articles d'opinion, argumentations pour les porte-paroles, réactive lines, témoignages, photos, vidéos …) ;

• Contribuer à organiser des médias trip avec les journalistes nationaux, les représentants des médias régionaux et internationaux afin de donner une visibilité à la crise, aux besoins des populations et faciliter la couverture des problématiques requérant des changements et si possible rendre visible les activités humanitaires d'Oxfam au Burkina.
Exigences minimales
• Un diplôme universitaire Bac + 3 minimum ou équivalent dans le domaine des relations internationales, sciences politiques, droit international, communication, ou tout autre domaine lié ;

• Trois (3) ans d'expérience significative et avérée en matière de plaidoyer et campagnes dont au moins 1 an passé dans un contexte humanitaire, de préférence avec une ONG internationale ;
• Une expérience significative dans la conception et l'exécution de stratégies influence ;
• Expérience de l'interaction avec une série d'acteurs internationaux, de décideurs de haut niveau et de diverses parties prenantes au sein de la communauté humanitaire ;

• Expérience d'encadrement et renforcement de capacités plaidoyer/influence des partenaires et/ou équipes ;
• Expérience de travail en étroite collaboration avec des collègues des médias et de la communication, et connaissance de l'usage des médias dans le travail d'influence ;
• Expérience de travail en étroite collaboration avec des collègues de programmes humanitaires et d'élaboration de messages de plaidoyer en fonction de leurs priorités ;

• Expérience avec les plateformes scientifique et académique dans leur utilisation des évidences comme un outil de plaidoyer ;
• Une excellente compréhension des principes humanitaires et des défis qui y sont associés ;
• Une excellente connaissance de toute une série d'acteurs humanitaires et de l'architecture humanitaire ;

• Connaissance et compréhension des dynamiques et des différents acteurs de la société civile au niveau national et régional ;
• Une excellente capacité de communication orale et écrite ;
• Une maîtrise parfaite du français et un niveau élevé de maîtrise de l'anglais, écrit et parlé ;
• Des compétences et une aptitude excellente en rédaction, conception, analyse et de synthèse, à la fois en anglais et en français ;
• Capacité d'adaptation à des contextes changeants.

COMMENT POSTULER

• Une lettre de motivation adressée au Directeur Pays ;
• Un CV actualisé ;
• Les photocopies des diplômes et attestations pertinentes.
Le dossier de candidature devra être transmis à l'adresse email : recrutement.burkina@oxfam.org
Téléphone : 25 36 20 68

Veuillez intituler l'objet de votre courriel comme suit : « Recrutement Officer Campagne Humanitaire et Conflits ».
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

Consulter la description complète du poste, en ligne : www.burkinafaso.oxfam.org
Nous rappelons que nous n'exigeons le paiement d'aucun frais à aucune étape de nos processus de recrutement (offre d'emploi, réception des dossiers de candidature, présélection, sélection, etc.)

Categories: Afrique

IRC is looking for a qualified interpreter/translator from Burkina Faso

Thu, 03/03/2022 - 09:30

Date of posting : 1st March 2022
Job opportunity : Interpreter/Translator
Unit : Support Hub
Location : Ouagadougou, Burkina Faso

The vacancy

In order to ensure accurate interpretation and translation from English to French, and vice versa for all business units as well as coaching staff in Burkina Faso in English proficiency, IRC is looking for a qualified interpreter/translator from Burkina Faso. The interpreter/translator will report directly to the Operation Manager in Burkina Faso.

About IRC

IRC is an international NGO that works with governments, Civil Society Organisations, entrepreneurs and people around the world to strengthen and support public systems for water, sanitation and hygiene service delivery. Our mission is to drive change that leads to everyone in the world having access to safe and climate resilient water, sanitation and hygiene services.

With over 50 years of experience, IRC runs large-scale programmes in eight focus countries, and smaller projects in more than 25 countries in Africa, Asia and Latin America. It is supported by a team of over 80 staff across the world, and has offices in the Netherlands, Burkina Faso, Ethiopia, Ghana, Mali, Niger, Uganda and India.
Scope of work

The translator will be responsible for :

• Ensuring quality checks and proofreading of translations from English into French and vice-versa initially produced by the translation software provided by IRC or prepared by staff or by external translators ; ensuring that no typographical errors are left in the final text. Ensuring consistency of translation within documents and ensure efficiency. Content accuracy which includes a detailed comparison of content, facts, and figures and making sure there are no omissions from the source ; translations and proofreading all footnotes and/or endnotes, captions under photographs, lists, etc. ; accurate and consistent usage of IRC terminology adapted to French.

• Developing and maintaining a glossary of key technical terminology and guide for French-English and English-French translation (includes terms for water, sanitation, hygiene sector, finance, advocacy, policy, etc.).

• Ensuring excellent French and English language vocabulary, syntax, expression and grammar as well as all relevant terminology.

• Provide support to content and support teams with consecutive or simultaneous interpretation at meetings, conferences, workshops, seminars organised by IRC to approved standards from French to English and vice versa. Translator/Interpreter may be required to provide whispered or consecutive interpreting services as well as may occasionally be required to provide escort interpretation services in consecutive or whispered modes for dignitaries or experts.

• Coaching IRC staff English/French proficiency individually and in groups (face to face or virtually).

The translation submitted to IRC under this job description is the property of IRC and cannot be submitted, distributed to, or used by any other party unless arranged otherwise.

The translator/interpreter is obligated to work within the required deadlines and be available for comments and corrections.

Competencies

• Ability to work to deadlines and manage multiple tasks/projects according to priorities

• General knowledge of IRC and its work

• General knowledge of the WASH sector

• Excellent linguistic skills in English and French

• Strong editorial skills in English and French

• Ability to access reference materials available on-site needed to carry out their interpretation duties

• Skillful use of specialised terminology for water, sanitation, hygiene, experience with research and technical writing.

• Ability to handle working documents during the meeting while working in “Sight translation” mode

• Ability to maintain good interpersonal relationships

• Ability to establish priorities, plan, coordinate and monitor own work.
Skills and experience

• Excellent proficiency in French and in English.

• BA Degree in English language and literature and/or Court Interpreter Certificate for English language.

• Proven hands-on extensive experience ; background knowledge and experience in translating development work is highly preferable ; prior experience in translating for international NGOs is an advantage.

• Proven experience in providing accurate, high quality interpretation services under pressure.

• Experience in using Word processing and other computer applications.
Other details of the position

This position will initially be offered as a one-year contract for full time work (40 hours per week). The contract will be based on an IRC employment contract in Burkina Faso. The contract can be renewed depending on the performance of the employee and availability of funds in IRC.

The position is in line with IRC's project officer level in the employment policy and salary scale. The exact remuneration rate will be determined in accordance with the experience and qualifications of the applicant.

Start date from 1 April 2022 or as soon as possible.

Candidates are kindly requested to respond with a short motivation letter explaining their interest in the position. In this letter, please briefly explain what supporting a global organisation of WASH researchers and influencers means to you, as an indication of what success looks like for the position.

In addition, please share a concise curriculum vitae before 15 March 2022 to IRC, attn. Marion Giese at recruitment@ircwash.org. Job interviews will be scheduled online in the week starting 21 March 2022.

For additional information please visit our website at www.ircwash.org.

Categories: Afrique

Guerre en Ukraine : Une entreprise de cybersécurité met en garde contre des escroqueries caritatives

Thu, 03/03/2022 - 09:30

Sous les bombardements russes en Ukraine se cachent des escrocs prêts à tirer sur la corde sensible des citoyens pour se remplir les poches. L'entreprise ESET spécialisée dans le développement de logiciels et de services de sécurité informatique tire la sonnette d'alarme.

« Vous cherchez à aider la population ukrainienne ? Donnez, mais judicieusement – effectuez d'abord vos recherches afin de contribuer sans vous faire arnaquer », conseille l'entreprise ESET. Sur son blog, elle rappelle que les escrocs sont prêts à tout pour arriver à leurs fins. Ils voient en cette crise une mine d'argent comme il est de coutume lors de grands événements qui nécessitent un élan de solidarité comme la pandémie de covid-19 ou l'incendie de Notre Dame de Paris.

L'entreprise annonce avoir repéré des sites Web qui se font passer pour des organisations d'aide humanitaire. A travers ces sites, les escrocs lancent des appels à la solidarité avec le peuple ukrainien ou exhortent le public à aider à financer les efforts de protection du pays. Contrairement aux vraies bonnes volontés, les escrocs cachés derrière ces sites font de « vagues déclarations » sur la manière dont l'argent collecté sera utilisé. ESET attire l'attention des internautes à plus de vigilance face aux emails frauduleux. Selon une autre entreprise de cybersécurité Bitdefender, 2 000 e-mails frauduleux ont été repérés dès le premier jour du conflit. ESET a répertorié des noms de domaines dont il faut se méfier :

• help-for-ukraine.eu
• tokenukraine.com
• supportukraine.today
• ukrainecharity.gives
• ukrainesolidarity.org
• ukraine-solidarity.com
• saveukraine.today

A en croire l'entreprise, parmi les principales organisations internationales sérieuses qui fournissent une aide d'urgence en Ukraine, l'on retrouve entre autres le Comité international de la Croix-Rouge, Save the Children, Médecins sans frontières, l'UNICEF.

ESET a également invité les internautes à consulter également Charity Navigator pour découvrir d'autres organisations caritatives reconnues.

Pour se prémunir de cette fraude dite caritative, l'entreprise ESET livre quelques conseils pour éviter notamment les hameçonnages :

• Vérifier bien l'identité de l'organisation en s'en tenant aux organisations qui ont un historique de travail dans le domaine et qui ont une certaine présence ou des partenaires en Ukraine.

• Faire son don via le site Web officiel de l'organisation

• Se méfier des demandes de virement ou d'envoi de cartes-cadeaux.

• Éviter de cliquer sur des liens ou de télécharger des pièces jointes dans des courriels non sollicités ou des messages sur les médias sociaux, en particulier ceux provenant de sources inconnues et ceux qui ajoutent au sentiment d'alarme.

• Se méfier des messages provenant même de sources fiables en contactant ladite source par un autre moyen que celui par lequel l'on a reçu le message ;

• Etre sceptique à l'égard des messages sur les médias sociaux qui font la promotion d'une organisation caritative, à moins de vérifier que l'organisation est légitime.

• Ne pas céder aux pressions indues vous poussant à faire un don.
Que ce soit en temps de paix ou en temps de guerre, rien n'arrête les escrocs. Alors vigilance !

Lefaso.net
Source : Le blog WeLiveSecurity d'ESET
Crédit-photo : Vecteezy.com

Categories: Afrique

Développement du secteur agricole : L'association Béoog-Neeré du Ganzourgou soulage des agriculteurs vulnérables

Thu, 03/03/2022 - 09:00

Dans le cadre de la mise en œuvre du « Projet renforcement des moyens d'existence des populations vulnérables » (PROREMO-PV), financé par Solidar suisse, l'association Béoog-Neeré du Ganzourgou a remis du matériel à 120 producteurs pour l'application des techniques de conservation des eaux et sols (CES). C'était le mercredi 2 mars 2022. Le siège de l'association a servi de cadre à cette activité. C'est le préfet de la commune de Zam, Désiré Ilboudo, qui a présidé la cérémonie.

L'association Béoog-Neeré du Ganzourgou se fixe comme objectif de promouvoir le développement socioéconomique de la population. Pour répondre à cet objectif, elle a réitéré ses actions de solidarité enclenchées depuis 2013 à travers la remise d'un lot de matériels et d'équipements à 120 producteurs de six groupements agricoles des communes de Kogho, Salogo, Zam et Zoungou, pour l'application des techniques de conservation des eaux et sols. Cet appui est composé de 120 bottes, 120 brouettes, 18 tonnes de ciment, de gans, de pelles, de barres à mines, le tout d'une valeur de près de 17 millions de FCFA. L'enveloppe financière de cet investissement inclue la tenue d'une session de formation sur la CES.

La cérémonie a réuni autour du président de l'association, André Ouédraogo, le préfet de la province du Ganzourgou, le directeur régional de l'agriculture, des autorités coutumières et religieuses, militaires et paramilitaires, entre autres.
Maïmounata Kagambèga est une ressortissante de la commune de Zoungou. Elle figure parmi les heureux bénéficiaires du jour. De par l'expression de son visage, on peut affirmer sans risque de se tromper que l'acquisition de ce matériel agricole est un grand soulagement pour cette mère de cinq enfants.

Maïmounata Kagambèga a magnifié l'activité

Selon ses dires, cet appui contribuera à booster leur production agricole, et in fine, améliorer leurs conditions de vie. De ce fait, elle a exprimé ses remerciements à l'association pour cet élan de solidarité. Pour le directeur régional de l'agriculture du Ganzourgou, Issouf Ouédraogo, la présente activité vient à point nommé. « Dans notre province, la pauvreté des sols n'est plus à démontrer. Cette situation impacte négativement les capacités de production. Avec le matériel et les équipements, les producteurs pourront entreprendre des activités CES comme faire des cordons pierreux, réaliser des fosses fumières pour produire la fumure organique pour conserver les eaux ; redonner aux sols leur capacité productive et booster les rendements agricoles. Cela permettra aux producteurs d'avoir de quoi couvrir les besoins alimentaires annuels et dégager des excédents pour peut-être résoudre un certain nombre de problèmes liés à leur vie quotidienne », a-t-il indiqué.

Les invités ont répondu présent a l'invitation.

Insistant sur l'usage efficient du don reçu, M. Ouédraogo a dépeint une triste réalité qu'on constate souvent dans nos vies de tous les jours et qui ne sont pas de nature à encourager les donateurs dans leurs bonnes œuvres. « Quand on fait des dons aux producteurs, si on fouille bien, on retrouve du matériel soit sur la place du marché soit sur les sites d'orpaillages. C'est l'exemple des brouettes, des arrosoirs, des sceaux et surtout des pioches. Voilà pourquoi, j'invite les bénéficiaires du jour à faire bon usage du matériel acquis », dit-il.

Il a émis le vœu de voir ces bénéficiaires quitter le statut de personnes vulnérables pour à leur tour aider leurs pairs, l'année prochaine. Cette cérémonie de remise s'inscrit dans le cadre du projet « renforcement des moyens d'existence des populations vulnérables (PROREMO-PV) », qui est à sa deuxième année de mise en œuvre.

Le conseiller technique éducation à Solar Suisse (en koko-dunda) lors de la cérémonie

Ce projet, d'une durée de quatre ans (2021-2024), est financé par Solidar suisse. « Avec notre partenaire, l'association Béoog-Neeré du Ganzourgou, nous avons l'opportunité de dérouler tout ce que nous avons comme thématiques autour du renforcement des moyens d'existence des personnes vulnérables. Tout le monde sait qu'au Burkina Faso, des personnes vulnérables il y en a et surtout dans le domaine de l'agriculture avec les effets liés au changement climatique : les ressources en eau qui sont rares, les problèmes d'adaptation au changement mais surtout à l'utilisation abusive des pesticides avec tout ce que cela entraîne comme problème et dégradation de la nature », a pour sa part déclaré le délégué du représentant pays Solidar suisse, Louis Ouédraogo.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Décès de OUIDI NABA KARFO : Remerciements

Thu, 03/03/2022 - 07:30

Sa Majesté Le Mogho Naba Boango, Empereur des Mossé,
le Mouss Tansaba, le Larlé Naba, le Gounghin Naba, le Kamsonghin Naba, le Baloum Naba, le Nem Naba, le Poe Naba, le Samandin Naba, le Wogodgo Naba.
Le Bazoulé Naba,

Les Notables de OUIDI / Ouagadougou,
La grande famille ROUAMBA, DOUAMBA, ILBOUDO, PAKMOAGDA, ZOUNGRANA et NIKIEMA à Ouidi, Ouagadougou, Burkina Faso, France, Etats Unis et en Côte-d'Ivoire,
Monseigneur Séraphin ROUAMBA Archevêque Emérite de Koupela,
Les familles du OUIDI à KILWIN, SONGUEDIN, YAKTENGA, TOESSIN, OUIDITENGA, ZOURESSE, PAMNONGHIN, TOOGHIN, DONDOULMA, BAZOULE, BINSSIGA, SAPONE, ZEKOUNGA, BONKIONGO, ZORGHO OUIDI et ZORGHONGO OUIDI,
Les enfants :

Frank DOUAMBA,
Dr Sonia DOUAMBA épouse KABORET
Tancred DOUAMBA,
Les petits-enfants et arrières petits-enfants, les cousins et cousines, les neveux et nièces,
Les familles parentés et alliées,

très touchés par les marques de compassion et de sympathie que vous leur avez témoignées, vous remercient de tout cœur et vous renouvellent leurs profondes gratitudes pour les soutiens multiples et multiformes lors du rappel à Dieu le jeudi 27 janvier 2022, de l'inhumation le samedi 29 janvier 2022, de la journée d'hommage le mardi 1er février 2022, des salutations du 3ème jour le dimanche 06 février 2022 et des funérailles le dimanche 20 février 2022 du

OUIDI NABA KARFO,

Doyen des Ministres de la cour de sa Majesté le Mogho Naba Boango,
Premier Chirurgien-Dentiste de la Haute Volta,
Ancien Vice-Président de la Délégation Spéciale de Ouagadougou,
Ancien Député à l'Assemblée Nationale,
Ancien Ministre de la Santé,

Président du Comité National d'Ethique,
Commandeur de l'Ordre National.
La famille remercie très sincèrement toutes les autorités coutumières, religieuses, politiques, militaires et paramilitaires, les familles parentés et alliées, les amis, les connaissances et les voisins. Elle se garde de citer des noms de peur d'en oublier.
Que Dieu le miséricordieux vous le rende au centuple.

QUE SON AME REPOSE ETERNELLEMENT EN PAIX !

NB : Dans les communiqués précédents, bien vouloir considérer Mouss TANSABA au lieu de
Rim TANSABA.

Categories: Afrique

In mémoria : KANSOLE Marie Françoise épouse BATIONO

Thu, 03/03/2022 - 07:30

"LE TEMPS PASSE MAIS LES SOUVENIRS SONT ÉTERNELS"

4 Mars 2021 - 4 Mars 2022

Il y'a 1 an que le tout puissant a rappelé à lui sa servante notre bien aimée mère, grande mère, arrière grande mère , épouse, sœur et tante
KANSOLE Marie Françoise épouse BATIONO

A l'occasion de ce douloureux anniverssaire , les familles BATIONO à TOUKON Réo, BASSOLE à ESSOSSO Réo, BOBO, OUAGA, NIAMEY (NIGER)
Les familles alliées : BAKYONO ,COMPAORE, TAPSOBA, OUOBA, BAMA. BAYALA. BATIANA et BAZIE,

Les enfants : Hélène, Joséphine, Georgette, Yaboula Vincent de paul, Ludovic, Rodrigue Marie gualbert, Dieudonné.

Les pétits enfants et arrières petits enfants

Invitent les, parents, alliés, amis, la population de sarfalao secteur 17 de Bobo, et tous ceux qui l'ont connue à avoir en ce jour anniversaire, une pensée pour le repos de son âme.

Programme des messes :

Vendredi 04/03/2022 5h45 Paroisse notre Dame de Fatima Dassasgho
Samedi 05/03/2022 5h45 Scolastica saint camille
Dimanche 06/03/2022 8h00 Scolastica saint camille
8h30 Chapelle de la CCB saint Camille de Sarfalao Nord Bobo-Dioulasso

Union de Prière

Categories: Afrique

Décès de Ilboudo Ambroise : Remerciements et Faire-part

Thu, 03/03/2022 - 07:00

Les familles Ilboudo, Nacoulma, Zoungrana, Derra, à Ouagadougou Tanghin-Dassouri, Gourcy

Les familles Hien, Da, Youl, Kambou, Kansié à Gaoua, Loropéni, Bobo Dioulasso, Ouagadougou

Mme Ilboudo née Hien Raïssa Viviane et enfants : Steve Iréné, Enzo Joris et Ornella Michelle, très touchées par les nombreuses marques de sympathie, de compassion, de solidarité, d'amitié et de soutiens multiformes dont elles ont fait l'objet lors du rappel à Dieu le 15 Février 2022 et de l'inhumation le 17 Février 2022 à Ouagadougou de leur fils, beau fils, beau-frère, oncle, époux, père et ami, Ilboudo Ambroise précédemment : DG du bureau d'études Africa Group Consulting (AGC) et PDG de l'institut des Sciences Techniques et de Management (ISTM).

Les remerciements vont particulièrement à l' endroit :

Des parents, amis et connaissances de la famille ;

Des voisins de la zone C de Ouaga 2000

De la CCB Sainte Elisabeth de banoog Yipala de la Paroisse Notre Dame des Apôtres de la Patte d'oie (PNDA) ;

Des Apôtres de la Miséricorde Divine de la PNDA

Des collaborateurs et collègues de la direction générale du fond d'appui aux activités rémunératrices des femmes ;

Aux sœurs et frères en Christ de Eden-TBI et de l'EAC centrale de Ouagadougou.

Elles se réservent de citer des noms de peur d'en oublier.

Que le Seigneur tout puissant et miséricordieux comble chacun au centuple de ses bienfaits.

Paix à son âme

Union de prière

Categories: Afrique

Choix d'un Premier ministre de Transition : Lassina Zerbo, Rosine Sori Coulibaly et Ra-Sablga Ouédraogo en tête d'un sondage

Wed, 02/03/2022 - 23:20

L'Institut de recherche et de sondage APIDON (IRSOA) a fait une série de sondages durant le mois de février pour savoir qui les Burkinabè préfèreraient voir aux postes de Premier ministre et de président de l'Assemblée de Transition. Le "sondage léger" réalisé essentiellement en ligne du samedi 26 janvier au mardi 1er mars 2022 a également porté sur le choix de militaires pour les postes de gouverneurs. Enfin, leurs sentiments quant à la gestion du pouvoir par le MPSR un mois après qu'il soit aux commandes.

Après l'adoption de la charte de la Transition, l'IRSOA a réalisé un sondage pour savoir qui serait la personne à même d'être à la tête du gouvernement de transition. A l'issue du sondage, c'est Lassina Zerbo, l'éphémère Premier ministre de Roch Kaboré, qui est en pole position. Il est suivi de Rosine Sori Coulibaly, ancienne ministre de l'économie puis des affaires étrangères et de Dr Ra-Sablga Ouédraogo, économiste, enseignant chercheur, président de l'Institut d'études économiques « Free Afrik ».

Pour ce qui est du pilotage de l'Assemblée législative de transition, les répondants portent leur choix sur Luc Marius Ibriga, ancien contrôleur général sortant d'Etat. A défaut, ils estiment que Lassina Zerbo pourrait faire l'affaire. Bassolma Bazié est classé en troisième position.

L'un des actes majeurs du MPSR dès la prise du pouvoir du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba était la dissolution des collectivités territoriales. Avec l'insécurité qui sévit dans certaines régions du pays l'IRSOA a posé la question de savoir si les militaires sont un choix opportun, pour occuper les postes de gouverneurs.

A cette question, 51,21% des sondés sont favorables à des gouvernorats dirigés par des militaires contre 48,79% qui n'y sont pas favorables.
L'IRSOA a réalisé un dernier sondage sur les sentiments des Burkinabè quant à la gestion du MPSR, un mois après le coup d'Etat. De tous les répondants, 4,83% sont « très rassurés » de la gestion du MPSR, 27,05% sont « rassurés », 16,43% ne sont « pas du tout rassurés », 36,23% « pas assez rassurés ». On compte 15,46% d'indifférents.

E.C
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Paul-Henri Sandaogo Damiba officiellement investi président du Faso

Wed, 02/03/2022 - 23:15

Ça y est ! Le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba a été investi ce mercredi 2 mars 2022 à Ouagadougou. Président du Faso, M. Damiba prend ainsi possession de la plus haute charge de l'État burkinabè.

A partir de ce rituel, Paul-Henri Damiba a un mandat de trois ans qui devra aboutir à des élections consacrant le retour à une vie constitutionnelle normale.

C'est la quatrième fois, en huit années (2014-2022), que le Burkina Faso tient des cérémonies d'investiture de présidents.

Michel Kafando a été officiellement investi, vendredi, 21 novembre 2014, président de transition, trois semaines après l'insurrection populaire. Il succédait ainsi au lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, qui tenait les rênes du pays depuis la chute du président Blaise Compaoré, suite à l'insurrection, le 31 octobre 2014.

La transition se referme avec la présidentielle d'octobre 2015 qui a vu l'élection de Roch Kaboré. Il est investi président du Faso le mardi, 29 décembre 2015.

Suite à sa réélection en novembre 2020, Roch Kaboré va se prêter au rituel le 28 décembre 2020 pour son second et dernier mandat (2020-2025).

Un mandat que ses partisans ont souhaité voir se caractériser par la « fermeté » et le mobilisme.

Finalement, le 24 janvier 2022, c'est le retour à une vie d'exception avec l'armée qui "s'est vu obligée de prendre ses responsabilités".

Le Burkina revient d'où il était parti en 2014 : mise en place d'un nouveau contrat social, une Charte de transition.

Paul-Henri Damiba, pour s'être vu octroyer un mandat de trois ans par les forces-vives, va ainsi, à partir de cette investiture, achever le mandat de Roch Kaboré.

Contrairement aux fois précédentes, l'investiture de ce mercredi, 2 mars 2022, n'a enregistré aucun discours de la part de "l'élu". En trente minutes, port de l'écharpe, félicitations de l'autorité par les présidents d'institutions et le corps diplomatique, hymne national et tout est bouclé pour l'autorité et ses invités !

D'ailleurs, le président du Faso Damiba avait-il besoin de discours dans ce contexte où les défis sont connus de toutes les populations burkinabè ?

En tous les cas, les pertinents discours d'investiture de Michel Kafando et Roch Kaboré ainsi que celui livré à la signature de la Charte de 2014 par l'homme fort de l'époque, lieutenant-colonel Isaac Yacoubarestent d'actualité pour le successeur Damiba.

Le passé doit pouvoir (cela doit même s'imposer) éclairer le présent pour éviter au Burkina, les perpétuels recommencements. Ce devoir d'honnêteté avec l'histoire et ce courage de se regarder dans le miroir valent également pour chaque Burkinabè, individuellement pris. Ainsi, le pays se portera mieux et chacun s'y sentira !

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Investiture du président Paul-Henri Damiba : « Nous attendons qu'il soit un homme au-dessus de tout », espère Luc Adolphe Tiao

Wed, 02/03/2022 - 23:10

Vingt-quatre heures après l'adoption de la charte de la Transition, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a été investi président du Faso pour une période de trois ans, ce mercredi 2 mars 2022. À l'issue de cette investiture, certains hommes politiques et acteurs de la société civile ont donné leur point de vue sur cette Transition.

Pascal Zaïda : coordonnateur du Cadre d'expression démocratique (CED)

« Nous sommes dans un État d'exception. Comme la coutume l'exige, il faut passer par cette étape. Notre souhait est de voir le Burkina Faso retrouver la paix, la stabilité et le retour de la sécurité afin que toutes les victimes notamment les Personnes déplacées internes (PDI) puissent rejoindre leurs localités d'origine. Ce qui veut dire que nous attendons du président Damiba la mise en œuvre d'une feuille de route et une charte inclusive. Il faut que cette transition soit inclusive. Il faut qu'ils se mettent au-dessus de la mêlée afin d'accepter chaque Burkinabè. Bientôt, nous allons avoir un gouvernement et l'organe législatif. Pour que le Burkina Faso ne retombe pas dans les erreurs du passé, nous pensons qu'il faut aller dans une inclusivité absolue. »

Yéli Monique Kam : présidente du Mouvement pour le renaissance du Burkina Faso (MRB)

« Nous venons d'assister à la cérémonie d'investiture du président de la transition. Je suppose que nous entamons aujourd'hui une nouvelle ère. Et cette nouvelle ère a une connotation d'interpellation pour l'ensemble des acteurs de la société burkinabè. Nous étions dans un ordre constitutionnel, ensuite il y a eu un blocage.
Nous entamons aujourd'hui une ère de transition. Les aspirations profondes de la société burkinabè n'avaient pas été prises en compte. La société aspire à la paix, à la sécurité et au développement.

Aujourd'hui, nous sommes tous interpellés afin de nous mobiliser davantage autour des organes et des personnalités qui vont diriger cette nouvelle ère, c'est-à-dire la transition afin qu'ensemble, main dans la main, nous puissions les aider afin de faire revenir la paix dans notre pays. Sans la paix et la sécurité, pas de développement. »

Luc Adolphe Tiao : président du parti le Rassemblement patriotique pour le développement (RPD)

« Nous attendons qu'il soit un homme au-dessus de tout, un rassembleur, qu'il soit aussi un homme vertueux, qui à travers sa vision permettra à ce pays de pouvoir aller de l'avant. Nous attendons de lui en tant qu'officier qu'il soit celui qui puisse rassembler l'ensemble des forces et défense et de la sécurité dans toutes ses composantes et aussi tous les civils sans exclusion pour travailler à la libération de notre pays, à la refondation de ce qui peut être fait dans cette phase transitoire que nous sommes. »



Ablassé Ouédraogo : président du parti Le Faso autrement

« Ce que nous attendons du président de la Transition qui vient d'être investi, en prenant donc le collier de Grand maître des ordres burkinabè, c'est que l'agenda qui a été adopté par les forces-vives dans la journée du 28 février et très tôt le matin le 1er mars, c'est que ce document là puisse avoir une réalisation parce que c'est la feuille de route que la Transition doit exécuter.

Et je voudrais ici dire que les forces-vives de la nation burkinabè en adoptant ce document ont pris en compte les aspirations du peuple burkinabè et pris en compte les exigences des partenaires et de la communauté internationale ceci pour dire que le Burkina fait de son mieux, mais le Burkina a besoin des partenaires et a besoin de la communauté internationale.

C'est tout juste pour dire que nous espérons que le Burkina Faso pourra bénéficier de l'accompagnement de ses partenaires, et de l'accompagnement de la communauté internationale. La présence ce matin du corps diplomatique, des représentants des organisations interafricaines et internationales témoignent à suffisance que le monde, que les partenaires que la communauté internationale est prête pour accompagner notre pays dans ce voyage pour réaliser sa transition et aller sur la route du retour à l'ordre constitutionnel, c'est très important. »

Julie Nonguierma de l'Alliance patriotique des Burkinabè de l'extérieur, représentant les Burkinabè de la diaspora (USA, Allemagne, Canada, Belgique et Côte d'Ivoire)

« Nous voulons lui [Paul Damiba] témoigner notre apport et notre présence pour accompagner la patrie à atteindre les objectifs surtout de sécurité. Au soir des trois ans, que nous puissions tous être fiers de regagner notre chère patrie qui a un peu perdu de ses valeurs ».

Propos recueillis par Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : L'ex maire de Pouytenga (Centre-Est) mis aux arrêts

Wed, 02/03/2022 - 23:10

L'ex maire de Pouytenga, Larba Prosper YAMEOGO aurait été convoqué et gardé par le parquet du Tribunal de grande instance de Koupéla ce mardi 1er mars 2022.

Contacté sur place à Pouytenga, un agent de la mairie de Pouytenga a confirmé son arrestation. Un leader religieux a également affirmé qu'il a reçu plusieurs coups de fil annonçant l'arrestation de l'ex- bourgmestre. Il précise que c'est la justice de Koupela qui est venue le prendre.

Pour les motifs de son arrestation , des sources indiquent qu'il aurait refusé de répondre par plusieurs fois à des convocations de la Justice . D'autres affirment que son arrestation fait suite à des dossiers pendant en justice sur sa gestion communale.

Cette arrestation intervient après la suspension des collectivités territoriales par le MPSR (Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, Instance au pouvoir). Son bureau avait été scellé au lendemain de la dissolution des mairies.

G. BEOGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Paul Henri Damiba ordonne une vaste opération de contrôle de la gestion dans l'administration publique

Wed, 02/03/2022 - 23:00

Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a ordonné dans un communiqué publié ce mercredi 2 mars 2022, un contrôle général de la gestion des structures de l'administration publique.

Avec l'avènement du coup d'Etat le 24 janvier 2022 qui a renversé le régime de Rock Marc Christian Kaboré, les populations avaient formulé le vœu que la corruption soit menottée. Dans son discours le 28 janvier 2022, le président du président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration avait promis faire de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Dans un communiqué rendu public ce 2 mars 2022, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba ordonne un contrôle général de la gestion des structures de l'administration publique.

« Le président du Faso, chef de l'Etat a donné instructions au contrôleur général d'Etat de l'Autorité supérieur de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC), de procéder dans les meilleurs délais, en relation avec l'Ordre national des experts comptables et la Cellule nationale des informations financières (CENTIF), à un contrôle général de la gestion des structures de l'administration publique », peut-on lire dans le communiqué.

Selon le document, ces contrôles prendront la forme, selon les cas, de missions spécifiques, soit : d'un audit de gestion pour les Sociétés d'Etat, les EPE et assimilés ; d'un audit d'investigation, de détection de fraudes financières pour toutes les structures à contrôler ; d'un audit des marchés publics pour toutes les structures à contrôler, sur les acquisitions de biens, de services et sur les travaux publics ou d'un audit spécifique sur les frais de missions, frais de voyages, carburant, et dons, au bénéfice des PPE.

« Toutes les ressources humaines et matérielles nécessaires pour l'effectivité dudit contrôle sont mises à la disposition des structures commises à cette tâche », poursuit le document. « Un rapport global est attendu au terme des investigations pour toutes fins utiles », conclut le communiqué.

Erwan Compaoré (Stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Pages