TERMES DE REFERENCE
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
L'Association Sos Santé et Développement Paalga (ASD Paalga) est une organisation non gouvernementale (ONG) créée en 1991, qui travaille dans les domaines de :
la formation,
l'appui conseil,
La sécurité alimentaire
l'insertion socioprofessionnelle des couches vulnérables,
la santé communautaire et l'adaptation aux changements climatiques,
la Participation citoyenne et la gouvernance locale,
l'Alphabétisation et l'éducation non formelle
l'intermédiation financière.
L'association œuvre à la construction d'une société où les femmes et les hommes disposent d'un minimum de bien-être et partagent le peu de bien être qu'ils ont. ASD Paalga intervient dans la région du centre, du centre ouest, du centre sud et du sahel.
Dans le cadre de la continuité de la mise en œuvre du projet à Nanoro et Sabou dans la province du BOULKIEMDE, le présent avis de vacance de poste vise à recruter un Coordonnateur de projets pour une durée de 01 an, avec possibilité de renouvellement par la suite.
II. INTITULE DU POSTE
Coordonnateur(trice) de projet PPASAB basé à Sabou avec des déplacements fréquents à Nanoro et Ouagadougou.
III. FORMATION ET PROFIL
• Avoir au moins une licence (Bac+3) en développement rural, économie, socio économie, sociologie, Gestion de projets, nutrition et sécurité alimentaire, ou tout autre diplôme reconnu équivalent
• Disposer d'au moins deux (02) années d'expérience professionnelle pertinente dans la conduite de projets de développement notamment la conception, la planification, le suivi-évaluation et la capitalisation.
• Disposer d'une expérience pertinente dans la gestion de projets de sécurité alimentaire.
• Avoir une bonne connaissance des associations de développement communautaire est exigée ;
• Avoir une bonne connaissance des techniques de communication, de développement institutionnel et organisationnel ;
• Être familier avec les outils bureautiques (Word, Excel, PowerPoint) est exigé ;
• Avoir une maitrise des outils de collecte numérique et de traitement de données (Kobotoolbox) est un atout ;
• Savoir travailler en équipe ;
• Parler couramment le mooré et avoir une bonne connaissance de la localité est un atout.
IV. DESCRIPTION DES TACHES
MISSION DU POSTE :
• Veiller à la bonne gestion et la bonne mise en œuvre du projet PPASAB financé par ADC au sein de l'OP dans sa zone d'intervention.
• Assurer la planification des activités du projet
• Veiller à l'élaboration et à l'exécution des programmes d'activités (annuel, semestriel, mensuel et hebdomadaire) du projet, à l'harmonie et à la synergie des activités avec les autres projets de ASD PAALGA et avec le programme national d'AdC ;
• Préparer les programmes et rapports d'activités techniques à temps ;
• Veillez à l'exactitude des rapports financiers ;
• Assurer la supervision du travail des animateurs/trices ;
• Assurer la relation technique entre les acteurs de terrain, la coordination de AdC au Burkina et la chargée de programme en Suisse ;
• Assurer la relation entre les acteurs de terrain et ASD PAALGA
• Faire toute proposition ou suggestion visant l'amélioration de l'efficience de l'exécution des activités du projet.
Gestion du projet :
• Appuyer et conseiller les animateurs/trices dans l'exécution des tâches de leurs cahiers de charges,
• Exécuter les activités planifiées avec responsabilité financière,
• Veiller à la prise en compte des groupes défavorisés dans la mise en œuvre des actions du projet (approche genre sensible),
• Assurer une bonne collaboration avec les autorités coutumières, administratives et communales, les autres projets et partenaires et avec les services techniques de l'État.
Mise en œuvre des activités du projet :
• Organiser et coordonner l'exécution de toutes les activités planifiées dans le document de projet,
• Contribuer à développer des stratégies innovantes et adaptables au milieu de mise en œuvre du projet
• Organiser les études spécifiques nécessaires à la bonne marche des actions du projet.
Suivi-Évaluation :
• Contribuer à la mise en place des outils et du système de suivi évaluation pour toutes les activités du projet en collaboration avec ASD PAALGA et la Coordination AdC,
• Superviser et valider les résultats de la mise en œuvre des activités sur le terrain,
• Organiser des évaluations de la mise en œuvre des actions du projet,
• Organiser des auto évaluations participatives du projet
• Assurer le monitoring des activités.
Gestion administrative et financière :
• Exécuter en collaboration avec la secrétaire-comptable, la coordination nationale AdC et la hiérarchie de ASD PAALGA les dépenses selon le budget annuel approuvé,
• Assurer convenablement le suivi budgétaire dans le strict respect des manuels de procédures internes et d'AdC ;
• Vérifier et valider les états de paie, les factures et autres pièces comptables,
• Transmettre les pièces comptables nécessaires à la justification des avances reçues à la comptabilité,
• Garantir la conservation du patrimoine mobilier, immobilier et roulant en veillant à sa bonne utilisation et à son bon fonctionnement,
• Participer à l'inventaire périodique de tout le matériel.
Réunions :
• Organiser et diriger les réunions périodiques (hebdomadaires, mensuelles, trimestrielles, semestrielles ou annuelles) de l'équipe du projet,
• Participer aux réunions bilan de ASD PAALGA,
• Participer aux réunions de supervision de la coordination nationale d'AdC et la chargée de programme,
• Participer aux réunions avec les partenaires, organisations et structures étatiques.
Rapports et planification :
• Établir la planification annuelle, semestrielle, trimestrielle et mensuelle des activités et du budget en collaboration avec les responsables de ASD PAALGA et autres membres de l'équipe technique ;
• Établir des rapports d'activités semestriels selon le contrat avec AdC, les envoyer à la coordination nationale et à la chargée de programme, veiller à intégrer tous les commentaires et apports y compris,
• Établir des rapports analytiques annuels.
V. COMPOSTION DES DOSSIERS DE CANDIDATURES
• Une Photocopie légalisée des diplômes requis ou équivalents (pour les versions papier)
• Une lettre de motivation adressée à monsieur le Président du Conseil d'Administration de ASD PAALGA
• Un curriculum vitae à jour avec les expériences pertinentes pour le poste (3 pages maximum)
• Des copies des attestions de travail antérieur
• Une prétention salariale au poste
VI. TYPE DE CONTRAT
Contrat à durée déterminée : 01 an avec possibilité de renouvellement selon les performances
VII. PROCÉDURE DE RECRUTEMENT
Phase1 : Présélection sur dossiers ; Phase 2 : un test écrit ; Phase 3 : Entretien avec le candidat
VIII. COMPOSITION DES DOSSIERS DE CANDIDATURE
Une demande manuscrite adressée au Président de SOS-Santé et développement Paalga ; une lettre de motivation datée et signée ; un curriculum vitae daté et signé ; une copie certifiée conforme des diplômes requis ; une photocopie légalisée des attestations ou certificats de travail ;
VIIII. DÉPÔT ET CLÔTURE DES DOSSIERS DE CANDIDATURE
Les dossiers de candidatures sous pli fermé portant la mention du poste sollicité ; doivent parvenir au siège de SOS-Santé et Développement à Ouagadougou, sis à la Cité AZIMMO de Tampouy 07 BP 29 Ouagadougou 07, Porte 114, Tél :25 35 27 27 ou à Sabou et à Nanoro au niveau du siège
Les dossiers peuvent également être envoyés simultanément aux adresses
électroniques suivantes : sossantedev@gmail.com, et sagrasyrecrutement17@gmail.com dès la date de diffusion de l'avis de recrutement et ce, jusqu'au 07 novembre 2020 à 17h
La réception des dossiers physiques est ouverte tous les jours ouvrables du vendredi 31 Octobre 2020 au mercredi 07 Novembre 2020 de 8h à 16h niveau des sièges de l'ONG.
Seuls les dossiers de candidature présélectionnés feront l'objet de convocation pour entretiens et tests écrits. Pour tous les postes à pourvoir la connaissance des langues locales à savoir moré et gourounsi sera un avantage.
NB : LES CANDIDATURES FÉMININES SONT FORTEMENT ENCOURAGÉES
VOUS POUVEZ CONSULTER EGALEMENT NOTRE SITE-WEB/ www.asdburkina.org, www.allinburkina.org,
email : sossantedev@gmail.com
Sur 546 échantillons analysés, le Burkina a enregistré, à la date du 24 octobre 2020, huit nouveaux cas confirmés de Covid-19, tous à transmission communautaire, dont quatre à Ouagadougou et quatre à Banfora.
Avec 145 patients guéris, le pays enregistre un nouveau record depuis le début de la maladie.
Deux patients ont malheureusement perdu la vie portant à huit le nombre de morts, depuis le 1er octobre 2020.
Depuis le 9 mars 2020, date de la découverte des premiers cas, le Burkina compte 2 459 cas confirmés, 2 164 guérisons et 67 décès. 228 patients sont donc sous traitement dans les centres de prise en charge.
Lefaso.net
Le Président du Conseil d'Administratif de la Société pour le Développement du Sud-Ouest (SODESO) convie tous les membres de ladite société à la deuxième assemblée générale ordinaire et extraordinaire qui se tiendra le samedi 07 novembre 2020 à 09 heures dans la salle de conférence de la Direction Générale de la Coopération (DGCOOP) sise à Koulouba, côté sud de l'hôtel Azalaï, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour ci-après :
Au titre de l'Assemblée générale ordinaire
1. Lecture du rapport du conseil d'administration à l'assemblée générale sur les exercices 2016, 2017, 2018 et situation de 2019 à 2020.
2. Lecture des rapports du Commissaire aux comptes sur les exercices 2016, 2017 et 2018.
3. Approbation des comptes des exercices 2016, 2017 et 2018.
4. Vote des résolutions.
Au titre de l'Assemblée générale extraordinaire
1. Lecture du rapport du conseil d'administration à l'assemblée générale extraordinaire.
2. Lecture du rapport du Commissaire aux comptes à l'assemblée générale extraordinaire.
3. Vote des résolutions.
Les documents y relatifs peuvent être téléchargés à partir du lien http://tiny.cc/sodeso.
Au regard de l'importance de l'ordre du jour, tous les actionnaires sont priés de bien vouloir prendre toutes dispositions nécessaires pour participer effectivement à ladite assemblée générale.
Une représentation est possible sur présentation d'un Pouvoir de représentation dûment rempli et signé du Mandant et du Mandataire, en cas d'empêchement.
Ouagadougou, le 15 octobre 2020
Le Président du Conseil d'Administration
Fidèle HIEN
Le monde de l'éducation scolaire de la région du Sahel a procédé, le 26 octobre 2020 à Dori, au lancement de la cinquième édition de la Semaine scolaire de l'éducation à la citoyenneté (SeSECi). La cérémonie a connu la présence des hautes autorités de la région et du ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Pr Alkassouma Maïga.
Le Burkina Faso, depuis 2016, connaît une situation des plus complexes de son histoire qui lui est imposée par des ennemis et adversaires de toutes sortes. Cette situation s'est manifestée par des attaques terroristes visant, sans discrimination, hommes, femmes, vieux, jeunes, particuliers, salariés du public et du privé, élèves, étudiants et principalement les Forces de défense et de sécurité.
Outre cela, le Burkina Faso est en permanence perturbé par la fronde sociale, avec son corollaire d'actes d'incivisme et de négation des valeurs cardinales de l'Etat de droit. Et comme pour compliquer davantage la situation, le Covid-19 a elle aussi, inhibé, au cours de l'année scolaire précédente, les perspectives de développement, et surtout l'éducation et la formation.
La Semaine scolaire de l'éducation à la citoyenneté, qui vient d'être lancée, vise donc, selon les organisateurs, à inculquer les valeurs cardinales dont la citoyenneté, le civisme et la défense de l'honneur aux étoiles montantes que sont les élèves du Sahel. Selon le ministre Alkassoum Maïga, des comportements déviants se multiplient dans les lycées et collèges. Les violences et les actes de vandalisme se multiplient. De son avis, cette semaine dédiée au monde scolaire vise à inviter les uns et les autres à intérioriser le vivre-ensemble et l'acceptation de l'autre pour une cohésion sociale dans la région du Sahel.
A en croire le ministre, l'enseignant doit être un modèle dont les élèves s'inspirent. A l'endroit de ces derniers, Alkassoum Maïga a déclaré que leur comportement influencera positivement ou négativement les élèves. Le ministre de l'Enseignement supérieur a aussi appelé les élèves à être disciplinés car, selon lui, c'est dans la discipline que l'on peut bien travailler.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Daoula Bagnon
Correspondant Dori
Le ministère du Développement de l'Economie numérique et des Postes, à travers le Projet E-Burkina, a procédé le lundi 26 octobre 2020 à Bobo-Dioulasso, au lancement officiel de l'appui aux starts-ups du numérique. L'incubateur Sira Labs bénéficie de 275 millions à travers son projet Wuli.
Placée sous la présidence du ministre de l'Economie numérique, Hadja Fatoumata Ouattara/Sanou et le parrainage du ministre de la Jeunesse, cette activité a pour objectif d'apporter un appui financier à un incubateur numérique à Bobo-Dioulasso pour le développement de programmes d'incubation numérique au profit des jeunes de la région.
L'enjeu du projet est de permettre à des porteurs de projets innovants d'accéder à des espaces d'innovation pour bénéficier de tout l'accompagnement nécessaire pour passer d'idées de projet à une start-up ayant un réel potentiel de développement.
En effet, avec l'appui financier de la Banque mondiale à travers le Projet E-Burkina, deux incubateurs ont été sélectionnés dont l'un pour Ouagadougou et l'autre pour Bobo-Dioulasso.
Cet appui consiste en un apport financier pour leur permettre de mener des activités à fort impact, afin de positionner le Burkina Faso comme référence en Afrique de l'Ouest en matière d'innovation numérique.
Et pour la ville de Bobo-Dioulasso, c'est l'incubateur Sira Labs qui a été sélectionné avec son projet Wuli suite à un appel d'offres ouvert.
Le projet Wuli s'inscrit dans la réalisation de la composante 3 du projet e-Burkina qui a pour objectif principal d'améliorer la capacité d'utilisation des TIC par les administrations publiques et les agences pour la fourniture d'informations et de services électroniques et pour promouvoir l'entrepreneuriat dans l'économie numérique, avec un focus particulier sur l'agriculture et les zones rurales.
Par ailleurs le projet « Wuli » se veut inclusif avec pour ambition de faire bénéficier directement toutes les couches sociales de la région des Hauts-Bassins.
Il comprendra 11 programmes différents repartis en 05 composantes qui ciblent toutes les tranches d'âge en partant des jeunes entrepreneurs porteurs de projets, des chefs d'entreprises, des associations de développement et des professionnels qu'ils soient du secteur public ou privé.
Pour Django Bathily, directeur général de Sira Labs, l'innovation c'est de pouvoir stimuler les entrepreneurs pour créer des projets et apprendre aux gens à développer le numérique. Aussi, il s'est donné comme défi avec son équipe d'envahir les rues de Bobo en commençant par les « Grains de thé », voir les parents qui sont ceux qui se soucient en premier de l'avenir de leurs filles et fils, pour faire sortir les jeunes afin de bénéficier de ces 426 jours de projets. Et pour cela mentionne
Django, ils seront là s'il le faut durant le weekend pour les accompagner.
Comme souligné par la ministre de l'Economie numérique Hadja Fatoumata Ouattara/Sanon, « aujourd'hui il est difficile de continuer à consommer des plateformes qui viennent d'ailleurs ; et pour respecter les règles élémentaires de l'économie, il faut produire ce que nous consommons. Ce qui suppose une masse critique de Burkinabè, de jeunes innovateurs burkinabè qui conçoivent ces plateformes, pour nous permettre de consommer ces plateformes au lieu de continuer à consommer des plateformes qui viennent d'ailleurs. C'est donc un environnement technologique qui offre les commodités nécessaires aux jeunes burkinabè, aux jeunes filles, aux agriculteurs, aux femmes pour les accompagner dans leurs innovations ».
La région des Hauts-Bassins étant une zone a forte potentialité économiques surtout dans les secteurs porteurs comme l'agriculture et l'industrie, ce potentiel pourrait se booster avec l'apport numérique. C'est pourquoi le ministère à travers l'ANPETIC a initié cet appui aux incubateurs afin qu'ils puissent contribuer à la transformation numérique des régions grâce à l'apport du numérique. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Haoua Touré
Lefaso.net
Le consortium Union fraternelle des croyants de Dori–Solidar suisse, à la faveur du dialogue pour un « mieux vivre ensemble » pour la paix et la sécurité dans la région du Sahel, a organisé la deuxième journée régionale des communautés du sahel le 25 octobre 2020 à Dori. 20 communautés ont pris part à cette journée. L'ouverture des activités a aussi connu la présence des hauts commissaires des quatre provinces du sahel et les différents maires de la région. Elle a été présidée par le gouverneur de la région du Sahel.
Le consortium Union Fraternelle des Croyants de Dori–Solidar suisse dans le souci de contribuer à un changement qualitatif durable des rapports intercommunautaires, intra et interreligieux et avec l'Etat pour une cohésion sociale dans un environnement mieux sécurisé dans la région du Sahel, a organisé la 2e édition de la journée régionale des communautés du sahel. L'ouverture des activités a été lancée par le colonel major Salfo Kaboré gouverneur de la région du Sahel.
Les activités ont débuté par un thé débat sur le thème « promouvoir l'inter culturalité pour lutter contre la stigmatisation. » Ce thé débat a connu la présence des haut-commissaires des provinces du sahel, des maires des communes, les représentants des différentes communautés vivant au sahel et les leaders religieux et coutumiers. A cette occasion les participants ont eu des échanges directs avec le gouverneur du sahel sur le thème.
Après ce thé débat bien apprécié par les participants, c'est le défilé des 20 communautés vivant au Sahel sur le terrain dudal Jam de l'UFC Dori. Ces communautés sont entre autre les bissas, les peuls, les mossis, les bobos, les gourounsis, les communautés sous régionales que sont les Guinéens, les Togolais, les Ivoiriens, les Béninois (…). Ces différentes communautés ont aussi exposé leur savoir-faire culinaire à la libre dégustation gratuite des participants. Pour Paul François Ramdé, coordonnateur de l'UFC Dori, cette deuxième édition est incluse dans la mission que s'est assignée le consortium UFC Dori–Solidar suisse à travers le dialogue inclusif pour un mieux vivre ensemble.
L'objectif recherché selon lui est de promouvoir la cohésion sociale, l'acceptation de l'autre et l'exploitation des différences comme des ressources d'enrichissement personnel. A l'en croire le fait de permettre à ces communautés de communier, d'interchanger les cultures va revigorer la cohésion et le vivre ensemble au sahel. Quant à l'organisation pratique de la journée, M. Ramdé affirme que celle-ci est une réussite car riche en enseignements. Le gouverneur de la région du sahel a demandé au consortium que cette journée des communautés soit désormais une semaine des communautés.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Daoula Bagnon
Correspondant Dori
La Fédération burkinabè de baseball et softball (FBBS) a effectué, le dimanche 26 octobre 2020, sa rentrée sportive 2020-2021. Piloté par un nouveau bureau sorti des dernières élections, le mandat est placé sous le signe de la « renaissance ». Plusieurs activités, visant à promouvoir la discipline, sont au programme des quatre prochaines années.
Le Baseball et Softball doit renaître au Burkina Faso. C'est d'ailleurs l'objectif que s'est fixé le bureau entrant de la Fédération qui vient d'effectuer sa rentrée sportive, le 25 octobre dernier. Devant l'ambassadeur du Japon au Burkina Faso, le directeur général des sports de haut niveau, Abraham Zoma, la représentante de la JICA au Burkina et bien d'autres invités, le jeune patron de la discipline, Ibrahima Siboré, a réitéré cet engagement. « Nous avons décidé de baptiser notre mandat ‘‘Renaissance'' parce que nous avons connu entre temps des problèmes au niveau de la discipline. Nous entendons redonner de la motivation aux différents acteurs de ce sport », a-t-il dit.
La discipline était à un moment donné en berne à cause des dissensions à l'interne. En ce début de mandat, les membres de l'ancien bureau brillent par leur absence aux activités. En vue de réunir à nouveau les acteurs du baseball et softball, le président compte faire la politique de la main tendue. « Bien sûr que nous allons leur tendre la main. D'ailleurs, dans mon propos après les élections, j'ai cité Saint Antoine de Padoue qui disait que « les pierres elles seules n'ont pas d'espoir que d'être pierres. Mais lorsqu'elles s'assemblent, elles peuvent devenir un temple ». Ce qui veut dire que seuls, nous ne pouvons rien faire. Nous avons besoin de l'ensemble des acteurs pour la réussite du mandat. Le sport est collectif. Il promeut la paix, la cohésion. Nous sommes ouverts et attendons le soutien de tous ceux qui veulent contribuer au développement de ce sport », a ajouté Ibrahima Siboré.
Promouvoir aussi la discipline dans tout le pays
En plus de la réconciliation, le président veut faire de la promotion du baseball et softball, un autre de ses combats. Pour cela, des actions sont prévues dans le programme des quatre prochaines années, surtout en direction des scolaires. « Ce mandat sera marqué par plusieurs activités. Nous l'avons d'ailleurs commencé par la visite aux clubs. Nous voulons ainsi toucher du doigt les réalités de chaque club et leur signifier que nous sommes là pour œuvrer au développement du sport. Nous comptons organiser une assemblée générale qui va réunir tous les acteurs du baseball pour discuter du fonctionnement de la discipline sur le plan national. Nous avons également des championnats des lycées et collèges que nous allons lancer très bientôt en vue de permettre aux joueurs d'être compétitifs aux échéances futures », a précisé le président. Aussi, les Burkinabè sont les champions ouest-africains de la discipline. Pour Ibrahima Siboré et son équipe, l'objectif est de travailler à garder ce titre et, mieux, à conquérir le titre continental.
Pour l'atteinte de ces objectifs, le bureau fédéral peut compter sur le ministère de tutelle, selon Abraham Zoma, directeur général des sports de haut niveau, représentant le ministre des Sports. « Le ministère accompagne les fédérations dans leurs programmes d'activités. Baseball et softball a eu l'accompagnement du ministère à partir de la subvention. Pour leurs sorties à l'international, le ministère les a toujours accompagnés. Je suis content pour les activités prévues au profit des scolaires et lycéens », s'est-il réjoui.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
La deuxième édition de la Coupe de l'Association professionnelle des sociétés d'assurances du Burkina Faso (APSAB) a désigné son vainqueur dans la soirée du samedi 24 octobre 2020. Opposés à l'équipe de l'UAB (Union des assurances du Burkina), les Agents généraux (APAG) se sont imposés sur un score sans appel de quatre buts à zéro (4-0). Les joueurs de l'APAG sont repartis avec un trophée et la somme de 200 000 francs CFA.
Les assureurs étaient réunis dans la soirée du samedi 24 octobre 2020 sur le terrain du Plateau SONAR. Et pour cause, ils clôturaient les 72h dédiées au métier d'assurance par la finale de la Coupe de l'Association professionnelle des sociétés d'assurances du Burkina Faso (APSAB).
L'équipe de l'Union des Assurances du Burkina (UAB) recevait celle des Agents généraux (APAG). Dès le coup d'envoi de la rencontre, les agents généraux ne se sont pas offert un round d'observation avant d'aller au charbon. Ils sont les premiers à s'octroyer les occasions, au grand dam des joueurs de l'UAB qui présentaient déjà des limites techniques. Après plusieurs ratés devant les buts adverses, Kevin Ouédraogo, sur une frappe chirurgicale, ouvre le score à la 10e minute. Les Vert et blanc de l'UAB tentent vainement de revenir au score avant la pause.
A la reprise, Rasmané Barry aggrave le score. Très inspiré, il inscrit coup sur coup le deuxième et le troisième but de son équipe. La formation de l'UAB est au bord du naufrage. Il faut maintenant sauver les meubles. Malheureusement pour eux, les adversaires du jour ne faisaient que monter en force. Ils enfoncent le clou grâce à Charles Pafadnam. APAG 4, UAB 0. Le coup de sifflet final intervient sur ce score sans appel.
Les agents généraux s'adjugent le trophée de la deuxième édition et succèdent ainsi à Saham Assurance, vainqueur de la première édition. L'équipe finaliste malheureuse est repartie avec la somme de 150 000 francs CFA, tandis que les vainqueurs de la Coupe ont reçu un trophée et la somme de 200 000 F CFA.
Renforcer la cohésion entre les membres
Le tournoi, initié par l'Association professionnelle des sociétés d'assurances du Burkina, est à sa deuxième édition. « Nous avons décidé d'organiser cette activité pour renforcer la cohésion, la solidarité et l'amitié entre les membres de notre association. Le sport de façon générale et le football en particulier est un puissant moyen pour promouvoir ces valeurs », a indiqué Abdoulaye Touré, président de l'APSAB.
L'édition 2020 se tient dans un contexte marqué par la pandémie à coronavirus et a contraint les organisateurs à revoir le calendrier de la compétition. Au lieu d'un mois en matchs de poule, les organisateurs ont opté pour un tournoi de trois jours, en éliminations directes. Neuf équipes dont celles des auxiliaires des assurances (courtiers et agents généraux) ont pris part au tournoi, à la différence de la première édition. « Toutes les sociétés d'assurance se sont inscrites pour le tournoi. Mais nous avons dû regrouper celles qui ne pouvaient pas aligner cinq joueurs pour former des équipes », a expliqué Issa Sidibé, superviseur de la Commission sports et loisirs de l'APSAB.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Les grandes familles OUATTARA et HEMA, à Bobo, Soubakagniedougou, Banfora, Niangoloko, Côte d'Ivoire, Italie, Canada
Les familles alliées : COULIBALY, SOULAMA, KONE, TRAORE, PALE, YACOUBA, OUEDRAOGO, DIARRA, LOUBOULA, BATIONO,
La veuve OUATTARA née PALE Yelly Marie Agnès,
Les enfants : Bamassi Rachid Fabrice et Biê Aziz Kévin
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès le 18 octobre 2020 à Abidjan de leur fils, frère, oncle, beau-frère, époux, père.
Mamadou OUATTARA, affectueusement appelé Tom,
cadre de banque (BOA Côte d'Ivoire) à la retraite
Programme des obsèques
Mardi 27 octobre 2020 :
• Arrivée du corps à Bobo par vol Air Burkina aux environs de 14 h00 mn
• Transfert de la dépouille au domicile du défunt sis Lafiabougou (6m de la nouvelle station ACCES OIL route de Orodara)
• Lecture de coran à partir de 20h.
Mercredi 28 octobre 2020 :
• Transfert du corps au domicile familial sis Accart-ville sud (secteur 9) dans la matinée
• 20h : veillée de prière (lecture du St Coran)
Jeudi 29 octobre 2020 :
• 8h30 : Absoute
• 9h 30 : Levée de corps suivie de l'enterrement au cimetière municipal, route de Banakélédaga (côté droit)
Ils vous informent par ailleurs que a la cérémonie de doua aura lieu le dimanche 1er novembre à 8h30 au domicile familial.
Union de prière pour le repos de son âme.
La Renaissance sportive de Berkane a remporté dans la soirée du dimanche 25 octobre 2020 la Coupe CAF (Confédération africaine de football) face à Pyramids FC d'Égypte (1-0).
Le Burkina Faso s'est illustré à cette finale de la Coupe CAF par Issoufou Dayo. En effet, le défenseur des Étalons a inscrit l'unique but de la rencontre à la 15e minute. Alain Traoré est rentré en cours de match.
Issoufou Dayo, Alain Traoré et Cheick Djibril Ouattara sont auréolés d'or. Eric Traoré, sociétaire de Pyramids FC, finaliste malheureux, repart avec la médaille d'argent.
Après un échec en finale la saison passée contre Zamalek, les hommes de Sektioui réussissent cette année à s'offrir leur premier trophée de la Coupe CAF.
Lefaso.net
Les grandes familles SANFO à Nambéguian, Lioudougou (Kongoussi),
La famille OUEDRAOGO à Zoura,
La famille KALMOGO à Koumbango, Bobo Dioulasso et aux Etats Unis,
Les familles alliées COULIBALY, BITIBALY, DIASSO, ZONGO, SALLOGO, WEIS, et COMPAORE,
Très touchées par les nombreuses marques de sympathie manifestées lors du rappel à Dieu le 6 octobre à Ouagadougou et de l'inhumation le 9 octobre 2020 de leur épouse, sœur, mère, et grand-mère, Madame SANFO née, KALMOGO Léontine, épouse de feu Emile SANFO, précédemment institutrice, Ingénieure FJA à la retraite et ancienne Volontaire des Nations Unies à Ouagadougou Zone 1, expriment leur profonde gratitude à tous ceux et toutes celles qui leur ont apporté un soutien spirituel, moral, financier et matériel en cette douloureuse circonstance.
Elles se réservent de citer des noms de peur d'en oublier. Elles prient chacun de trouver ici l'expression de leur profonde gratitude. Que le Seigneur Dieu, dans son infinie bonté, les comble tous de grâces et de bénédictions et leur rende au centuple leurs bienfaits…
Elles vous informent que des messes ont été demandées pour le repos de son âme selon le programme ci-après :
Eglise
Date
Heure
Sanctuaire de Yagma
25 octobre
9 heures
Saint Pierre de Gounghin
25 octobre
9 heures
Saint François d'Assise de Karpala
25 octobre
9 heures
Notre Dame de Fatima de Dassasgho
25 octobre
5 heures
Saint Camille de Dagnoen
25 octobre
9 heures
Notre Dame de Fatima de Dassasgho
1er novembre
9 heures
Saint Camille de Dagnoen
1er novembre
9 heures
Saint Camille de Dagnoen
8 novembre
9 heures
Notre Dame de Fatima de Dassasgho
8 novembre
9 heures
Saint François d'Assise de Karpala
8 novembre
9 heures
Saint François d'Assise de Karpala
15 novembre
9 heures
« Moi je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » (Jean 11, 25-26)
UNION DE PRIERE
« Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ; et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais » Jn 11,25
Les grandes familles ILBOUDO, BOUDA, DIBENDE, SAWADOGO, KAFANDO, COMPAORE, à Ouagadougou, Dapelgo, Niandéghin, Niandéghin –Tansèga, Bobo- Dioulasso, Côte d'Ivoire, France, États-Unis ;
La grande famille OUEDRAOGO à Zagtouli, Ouagadougou, Pô, Côte d'Ivoire, États-Unis ;
Les familles alliées BADINI, OUEDRAOGO, BERE, SAWADOGO, à Bourzanga, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koupèla, Koudougou, Ramongo, Côte d'Ivoire, États-Unis ;
La veuve ILBOUDO née ILBOUDO Rose et ses enfants à Larlé ;
Son excellence Naaba Kaongo, Chef de Zagtouli et son épouse,
Monsieur OUEDRAOGO Jean-Paul à Zagtouli ;
Madame OUEDRAOGO née BADINI Marie Kisito à Zagtouli ;
Les frères et sœurs : André, Roger, Henriette, Yolande, Ida ;
Son époux ILBOUDO Pascal à Kilwin ;
Les enfants Landry, Yannick, Priscillia, Chadasky, Silvalüs, Larissa
Très touchés par vos nombreuses marques de compassion, de soutien spirituel, matériel et financier que vous leur avez témoigné lors du rappel à Dieu le mardi 31 mars 2020 à Ouagadougou et de l'inhumation le jeudi 2 avril 2020 au cimetière de Kamboinsin, de leur fille, épouse, sœur, mère, belle-sœur,
Mme ILBOUDO née OUEDRAOGO Clémentine Kielgwendé,
Gestionnaire des hôpitaux, précédemment en service à l'Hôpital du district sanitaire de Sig-noghin (Paul VI).
Vous renouvelle leurs remerciements et vous invitent à vous unir à elles en prières à l'occasion des funérailles chrétiennes de la regrettée qui seront célébrées à Paroisse Saint Jean Marie Vianney de Tampouy selon le programme suivant :
Vendredi 06 novembre 2020, veillée de prière à partir de 20 heures à l'église de la Coordination Saint Pierre de Sig-Noghin ;
Samedi 07 novembre 2020, grande messe de requiem à partir de 08 heures à l'église de la Coordination Saint Pierre de Sig-Noghin.
Union de prières
L'émotion est vive à Ouagadougou ce 25 octobre 2020. A l'origine, une image attribuée à la Vierge Marie qui apparaît sur un mur dans une famille. Nous sommes au quartier Ouidi, à 500 m de la paroisse notre Dame du Rosaire de Kologh-naaba.
Les faits débutent dans la soirée du 24 octobre 2020, aux environs de 17h dans la famille Kargougou. Une famille catholique . Une image sur un mur de la maison qu'elle attribue à " l'apparition de la Vierge Marie sous les apparences de l'icône mariale "Marie couronnée d'étoiles".
Comme une traînée de poudre, l'affaire a fait du bruit. Déjà, on voit une foule de curieux et de pieux qui accourent sur les lieux. Objectif, découvrir l'image miraculeuse , la vénérer et faire pénitence sur les lieux.
"On a vu une image sur le mur. Cette image après avoir été vue par plusieurs personnes de la famille et de la CCB (communauté chrétienne de base), on a dit qu'elle s'apparentait à celle de la Vierge Marie. Mais c'est encore difficile et trop tôt de confirmer. On attend la décision des autorités de l'Eglise", témoigne Gloria Kargougou, première personne de la famille a avoir vu l'image sur le mur.
Elle renchérit :" j'ai vu l'image il y a de cela deux jours, mais je la trouvais bizarre ; avec mes soeurs, nous l'avons observée . Puis, on a fait appel aux voisins pour donner leurs avis . Ils ont dit que cela a l'air de l'image de la Vierge Marie. On ne peut pas en dire plus pour le moment".
Durant la nuit du 24 octobre "on a prié le Rosaire, puis des paroles de connaissance et de révélation ont dit que la Vierge Marie demande la conversion", confie un cousin de Gloria Kargougou lorsque Lefaso.net lui tend le micro dans la soirée du 25 octobre 2020.
De l'intérieur comme de l'extérieur de la maison de la famille Kargougou, on voit une foule nombreuse. Sous forme de pèlerinage, les personnes de tout âge s'alignent pour visiter le lieu dit de "l'apparition de la Vierge Marie".
Dans la foulée, Lefaso.net constate sur le mur une coulée d'huile à l'apparence de l'ombre d'une personne .
Pour certaines personnes rencontrées sur place, il n'y a point de doute : "C'est bien l'image de la Vierge Marie, elle porte une couronne d'étoiles ".
Les religieuses rencontrées sur les lieux expliquent que l'image "s'apparente à une image de la Vierge Marie" . Cependant, elles estiment qu'il est encore trop tôt d'affirmer que c'est une image de la sainte Vierge Marie sans discernement ni approfondissement de prière ".
La famille Kargougou qui abrite cette image a expliqué que le curé de la paroisse Notre Dame du Rosaire de Kologh-naaba est passé regarder l'image, et il a par ailleurs recommandé de patienter que l'église étudie et qu'elle donne une position quant à l'authenticité mariale de l'image.
Dans la cour de la maison, des centaines de gens viennent s'incliner dans l'allégresse et pénitence devant l'image entourée de bougies et de la Bible. Une forte escorte sécuritaire est déployée sur les lieux.
Dans les coulisses on parle de l'arrivée prochaine du conseil presbytéral de Ouagadougou, avec le cardinal Philippe Ouédraogo, puis une consigne sera donnée aux fidèles quant à la fiabilité de l'image et sa vénération future.
E.K.S
Lefaso.net
Les matchs de la septième journée du Fasofoot se sont disputés ce weekend. Rahimo, USO, Salitas et Majestic ont fait mauvaise fortune, tandis que l'EFO et l'USFA ont prouvé leur bonne forme.
Difficile journée pour les ténors du championnat. En effet, Rahimo FC, en déplacement à Ouagadougou, est tombé face au Rail club du Kadiogo (RCK). Après avoir enchainé les défaites, les Cheminots sont actuellement sur la bonne pente. Rahimo est le deuxième ténor du championnat à tomber face au RCK, après Majestic.
La deuxième grosse désillusion est venue de Salitas. En déplacement dans l'antre de l'ASEC de Koudougou, les joueurs de Ouaga 2000 ont été battus par 2 buts à 1. L'USO n'a pas fait mieux. Après un très bon début de saison, les joueurs de Larlé entrent progressivement dans une période difficile. Ils ont été battus par Vitesse sur la plus petite des marques (0-1). Les Bobolais s'offrent un bol d'air après une série noire.
A Manga, Majestic faisait sa deuxième contreperformance d'affilée face à l'ASFA Yennega. En effet, les joueurs de Manga ont été tenus en échec (1-1) sur leurs propres installations par l'équipe de Moussa Traoré dit Falcao. C'est le même score qui a sanctionné l'opposition entre l'AS Douanes et Royal FC. Les Gabelous, face aux nouveaux promus, ont concédé le nul d'un but partout.
En revanche, l'EFO, l'AS Sonabel et l'USFA ont encore prouvé leur bonne forme du moment. En effet, les Bleu et blanc de Ouagadougou ont disposé des fonctionnaires de Bobo par deux buts à zéro, pendant que l'AS Sonabel est venue à bout des Policiers par deux buts à un (1-2). Les militaires ont, quant à eux, pilonné la petite équipe de KOZAF par trois buts à un (1-3) et occupent toujours la première place avec 17 points +9. Les Electriciens se classent deuxièmes avec 13 points +6 juste devant Salitas, troisième, avec 13 points +2.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Résultats
KOZAF#USFA : 1-3
USO#VITESSE FC : 0-1
AS DOUANES#ROYAL FC : 1-1
LÉOPARDS ST CAMILLE#RCB : 1-1
RCK#RAHIMO FC : 2-1
MAJESTIC SC#ASFA Y : 1-1
ASECK#SALITAS FC : 2-1
EFO#ASFB : 2-0
AS POLICE#AS SONABEL : 1-2
Classement
1er USFA 17pts+9
2e AS SONABEL 13pts+6
3e SALITAS FC 13pts+2
4e AS DOUANES 11pts+5
5e USO 11pts+2
6e RCK 10pts-2
7e AS POLICE 9pts+2
8e RCB 9pts+1
9e RAHIMO FC 9pts-1
10e ASFA Y 9pts-3
11e EFO 8pts
12e ASECK 8pts-1
13e LÉOPARDS 7pts-3
14e VITESSE FC 6pts-2
15e ASFB 6pts-3
16e KOZAF 6pts-4
17e MAJESTIC SC 6pts-4
18e ROYAL FC 4pts-8
Classement des buteurs
1er Mohamed Lamine Ouattara (AS Sonabel) : 07 buts
2e Assami Sansan Dah (AS Douanes) ; Oliver Stéphane Boissi (Salitas FC) : 05 buts
4e Saabane Kaboré (Léopards de Saint Camille) ; Yannick Stéphane Pognongo (EFO) : 04 buts
Ouagadougou, le 23 octobre 2020 : L'Ambassade de la République d'Allemagne à Ouagadougou et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Burkina Faso ont procédé à la signature d'un accord au titre de la participation aux coûts de réalisation du Projet d'Appui aux Processus Électoraux (PAPE) du Burkina Faso.
Le PAPE comporte cinq composantes qui sont : i) - Appui au renforcement des capacités et aux opérations électorales ; ii) Appui à l'éducation civique et à la sensibilisation pour une plus grande participation citoyenne ; iii) Appui à la prévention et à la gestion des conflits électoraux ; iv) Appui à la participation politique des femmes et des jeunes et v) Coordination et Appui aux activités post-électorales.
Dans les termes de l'accord, l'Allemagne s'engage à apporter une contribution de 500.000 Euros (soit environ 586 327,60 dollars US, ou 327 966 581,79 millions F.CFA) pour l'organisation des élections présidentielles et législatives de 2020, et municipales de 2021 au Burkina Faso, à travers le panier commun établi par le PNUD.
L'objectif principal du projet est de permettre une conduite efficace, efficiente et pérenne d'un processus électoral libre, transparent, crédible et inclusif, conformément aux meilleures pratiques internationales.
La stratégie d´intervention du PAPE se situe dans le cadre de l'objectif global du PNUD en matière de gouvernance démocratique. Elle vise, spécifiquement, à appuyer les acteurs nationaux à acquérir les capacités d´organisation et de gestion de cycles électoraux répondant aux normes et standards internationaux. Elle veille à assurer la promotion des femmes et des jeunes ainsi que la participation inclusive de toutes les couches sociales dans l'exercice de leur droit civique pour le choix libre et informé de leurs représentants dans les instances dirigeantes. Cette stratégie repose sur les avantages comparatifs du PNUD en termes d'expertise, d'impartialité et de coordination des contributions des partenaires au développement dans la gestion des processus électoraux.
Le budget global du projet d'appui aux élections s'élève à 17 555 991 de dollars des Etats Unis.
Dans la mise en œuvre du projet, plusieurs partenaires apportent leur contribution, au titre desquels la Commission Electorale Nationale Indépendante, les Ministères techniques (Administration, sécurité, défense, femme, finances), le Conseil constitutionnel, le Conseil d'Etat, le Conseil Supérieur de la Communication, la Commission Nationale des Droits Humains, des Organisations de la Société Civile et les donateurs.
Les parties signataires ont exprimé leur satisfaction quant à la signature de cet accord qui traduit l'engagement de l'Allemagne et du PNUD à accompagner le Gouvernement du Burkina Faso dans les processus électoraux
Pour plus d'informations, contacter :
Dieudonné Kini, Chef d'Equipe Gouvernance – Téléphone : +226 75.87.00.14 - courriel : dieudonné.kini@undp.org - Flavien Misoni, Spécialiste en Assistance électorale International – Téléphone : +226 64.24.28.85 – courriel : flavien.misoni@undp.org et Jim Moumini Ouattara, Expert en Communication - courriel : jim.ouattara@undp.org Téléphone : +226 76.06.69.76
Les Résidences panafricaines d'écriture, de création et de recherche théâtrales (Récréatrales) ont été lancées le jeudi 24 octobre 2020 dans le quartier Gounghin de Ouagadougou, par la présidente du festival, Odile Sankara. C'est sous le thème « Se dresser » que se tient cette 11e édition des Récréatrales.
Après avoir « tressé le courage » à l'édition précédente, les Récréatales proposent cette année de se « dresser comme un seul homme face au barbarisme, pour l'espérance, la joie et l'injustice ». Cette 11e édition se tient du 24 au 31 octobre 2020.
Pendant ce festival, le quartier Gounghin se transforme en scène. Les familles accueillent des spectacles dans leurs cours. C'est donc avec joie que les habitants du quartier ont accueilli les organisateurs des Récréatrales et leurs invités. Parmi ces invités, on distinguait le maire de Ouagadougou, Armand Roland Pierre Béouindé. Pour le bourgmestre, « c'est une grande satisfaction de se réunir ici malgré les doutes de lancement, et cela grâce à la ténacité et la volonté des organisateurs. Ce festival devient comme une lueur d'espoir dans un monde où tout est fermé ».
Les jeunes du quartier ont présenté le spectacle d'ouverture intitulé « Caméléon ».
Le directeur artistique des Récréatrales, Aristide Tarnagda, a profité de l'occasion pour saluer le génie des artistes. « Malgré les adversités, il faut rester debout pour continuer à perpétuer ce vivre-ensemble à travers ce festival. Pour cette édition, les jeunes du quartier se sont mis au jeu pour faire des spectacles. Ils sont devenus des danseurs et des comédiens, et accueillent artistiquement le reste du monde. C'est vraiment à saluer », a apprécié Aristide Tarnagda. Les enfants étaient aussi de la partie, avec le spectacle « Les enfants hiboux ».
La présidente des Récréatrales, Odile Sankara, a félicité les organisateurs pour la mobilisation. « Après de longues hésitations par faute de moyens financiers, le festival allait être annulé. Mais après réflexion, les Récréatrales sont un festival qui se déroulent au Burkina et attendus par plusieurs pays qui le soutiennent. Raison pour laquelle il n'était pas question de l'annuler », a déclaré Odile Sankara.
Alicia Ouédraogo (stagiaire)
Lefaso.net
Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré était dans le chef-lieu de la région du Sahel, le samedi 24 octobre 2020. Devant les forces vives venues des quatre provinces de la région, le chef du gouvernement a dit être venu recueillir les préoccupations des populations en vue de la rédaction du nouveau référentiel de développement du Burkina Faso.
C'est aux environs de 10h30 que le chef du gouvernement burkinabè a foulé le sol de la région du Sahel. Après un accueil chaleureux par les autorités de la région à l'entrée de Dori, Christophe Dabiré et sa délégation ont été conduits à la salle polyvalente de Dori pour ce face-à-face avec les forces vives de la région.
Après le mot de bienvenue du député-maire de Dori, Aziz Diallo, le gouverneur de la région du Sahel, le colonel-major Salfo Kaboré, le président du Conseil régional du Sahel, le président du Conseil régional des jeunes ainsi que la coordinatrice des femmes du Sahel et d'autres intervenants, ont égrainé les problèmes qui empêchent le développement de la région du Sahel. De l'insécurité en passant par la fermeture de certaines écoles et de centres de santé, rien n'a été oublié par les intervenants.
Toutefois, ils n'ont pas manqué de saluer les efforts du gouvernement à travers les différentes réalisations, malgré l'insécurité qui a empêché l'avancement des travaux de développement dans la région du Sahel.
En réponse, Christophe Dabiré a rassuré que le gouvernement fera tout pour la sécurisation de la région, afin de permettre la reprise des réalisations qui sont bloquées à cause de l'insécurité. Le Premier ministre a ajouté que les préoccupations citées par la population qui n'ont pas été prises en compte par l'ancien référentiel, le seront dans le nouveau référentiel de développement en cours d'élaboration. Christophe Dabiré a aussi rappelé aux populations qu'elles ne sont pas oubliées par le gouvernement ; d'où sa présence pour leur porter le message du président du Faso qui est celui de l'espoir, du vivre-ensemble dans la cohésion sociale.
La région du Sahel enregistre de nombreux déplacés internes. Ces derniers ont reçu 80 tonnes de vivres de la part du Premier ministre.
Il faut noter que ce face-à-face avec les forces vives de la région du Sahel s'inscrit dans une série de prises de contact avec toutes les forces vives des treize régions du Burkina Faso. Ces rencontres, a dit Christophe Dabiré, visent à recueillir les préoccupations des populations pour la rédaction du nouveau révérenciel de développement du Burkina Faso.
Pinidié Gnanou
Lefaso.net
Le maire de la commune rurale de Djigouèra, province du Kenedougou, région des Hauts-Bassins, Oula Emmanuel Traoré a dédicacé le vendredi 23 octobre 2020 à Ouagadougou, son nouvel ouvrage. Il est intitulé « confession d'un maire d'une commune rurale d'Afrique ». L'élu local partage son expérience de gestion de sa collectivité territoriale.
C'est l'ambassadeur Melegué Maurice Traoré qui a présenté le livre. Le document de 291 pages, est subdivisé en 17 chapitres. Pour M. Traoré, le livre est une production de qualité et contient une clarté dans l'expression. Il a expliqué que l'auteur parle de la gestion de sa cité, de l'attribution et l'exécution des marchés publics. Il parle également de la gestion des problèmes sociaux économiques et culturels. Elu maire en 2016, il fait le bilan également de ses actions sur le plan des infrastructures sanitaires, routières. Dans cette œuvre, Emmanuel Oula prône le développement endogène.
Le maire Traoré dit avoir écrit le livre pour témoigner de son expérience de la gestion municipale. Il veut partager ses peines et ses joies. Des peines, il en a rencontré. Il dit être tombé gravement malade. Certaines infrastructures routières étaient mal exécutées. Il a dû gérer des crimes de sang. L'auteur ne se contente pas dans l'ouvrage de lister ses réalisations et ses déboires. Il a fait également des propositions pour faciliter le travail des élus locaux et partant de ce fait, développé les communes rurales.
Oula Emmanuel Traoré suggère un combat contre la corruption électorale. Pour lui, pour être maire, l'on devrait exiger un niveau de formation. Il milite aussi pour l'élection au suffrage universel direct des maires. L'édile pense qu'on devrait aussi contrôler et limiter les naissances. Il propose qu'on commence à transférer la capitale Ouagadougou car les ressources en eau s'épuisent. L'ouvrage est disponible à la librairie Harmattan au prix unitaire de 15 000 F CFA. Il est également accessible en ligne.
Dimitri Ouédraogo
Lefaso.net
Dix étudiants de l'École supérieure d'ingénierie de l'Université de Fada N'gourma, en fin de stage à la mine d'Essakane, ont reçu, le vendredi 23 octobre 2020 à Ouagadougou, leurs attestations. Quatre d'entre eux ont été embauchés par la mine.
C'est le fruit d'un partenariat entre une école d'ingénierie et une société minière. En effet, en vue de parfaire la formation des étudiants, l'Ecole supérieure d'ingénierie de Fada N'gourma a demandé et obtenu un stage d'un an pour dix étudiants.
Débuté le 2 janvier 2019, le stage s'est achevé le 1er janvier 2020 avec des prolongations de quatre mois pour certains selon les besoins des départements dans lesquels les étudiants effectuaient leur stage. En effet, les apprenants ont pu parfaire leur formation théorique en usine opérations, usine métallurgie, mine opérations, mine service technique et mine géologie.
« Nous sortons grandis de ce programme de formation, pétris d'expérience, de savoir, oui du savoir-faire et du savoir-vivre en milieu professionnel, nonobstant quelques petites difficultés rencontrées », a indiqué le représentant des étudiants, Issaka Sawadogo. Selon lui, les stagiaires ont acquis des connaissances en gestion des résidus miniers, gestion des eaux, géotechnique minière, forage/dynamitage, chargement/transport des matériaux, contrôle de teneur et la cartographie de terrain, géologie de production, le traitement de minerai. Ces connaissances les rendent aptes pour accomplir différentes tâches dans le secteur minier. « Notre formation de base conciliée à ces acquis engrangés nous rend ainsi aptes à exécuter toute tâche qui a trait à la chaine de production minière partout où le besoin se fera sentir avec professionnalisme et dévouement », a affirmé Issaka Sawadogo.
« Des étudiants bien formés et compétents »
Le passage de cette première cohorte ne laisse pas indifférent le Directeur général d'IAMGOLD Essakane, Mohamed Ourriban pour avoir fait preuve de connaissances sur le secteur minier. « Vos étudiants sont très bien formés. Ils sont très compétents et vous devez en être toujours fier », a-t-il tenu à relever. Il a également ajouté que, pour sa société, c'est un devoir de soutenir la formation des jeunes. « Nous considérons que c'est un devoir de former la relève burkinabè, mais aussi et surtout un investissement de notre compagnie dans la jeunesse qui fera partie de notre legs dans le cadre de notre vision de développement durable. Dans cette vision, il y a les infrastructures, l'accès à l'eau, la santé, l'agriculture, l'élevage. Mais nous le savons tous l'éducation et la formation sont la clé du succès pour atteindre le développement économique et social pour la région du sahel et pour le pays tout entier », a ajouté le Directeur général d'IAMGOLD Essakane.
Un partenariat bénéfique pour les universités de Dori et de Fada N'gourma
La coopération entre IAMGOLD Essakane et l'ESIF dure depuis quatre ans. Dans le cadre de ce partenariat, les spécialistes de la mine dispensent des cours à l'ESIF. Il est également organisé chaque année des visites sur le site et des appuis financiers sont accordés par la mine. A ce titre, Pr Serge Diabouga, représentant le Ministre des Enseignements supérieurs, a relevé que la société a remis 400 millions de francs CFA, l'année dernière, en guise d'appui financier pour les Universités de Fada et de Dori.
A l'issue du stage, quatre étudiants ont été recrutés par IAMGOLD Essakane, d'autres ont aussi obtenu des emplois dans d'autres sociétés minières. Au regard du succès de cette première expérience, IAMGOLD Essakane promet de poursuivre le partenariat en vue de contribuer à former des jeunes Burkinabè aux métiers des mines.
J.T.B
Lefaso.net