You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 6 days 12 hours ago

Pacte national du renouveau de la justice burkinabè : Les résultats de l'étude d'évaluation de sa mise en œuvre en cours de validation

Tue, 14/06/2022 - 21:10

Le ministre en charge de la justice, Me Barthélemy Kéré, a présidé la cérémonie d'ouverture de l'atelier de validation des résultats de l'étude d'évaluation de la mise en œuvre du Pacte national pour le renouveau de la justice (PNRJ). Un pacte adopté à l'issue des états généraux sur la justice tenus du 24 au 28 mars 2015. La cérémonie s'est également tenue en présence du chef de file des partenaires techniques et financiers du cadre sectoriel de dialogue justice et droits humains (CSD-JDH), Mathieu Ciowela. C'était ce mardi 14 juin 2022 à Ouagadougou.

A l'ouverture des travaux, le ministre en charge de la justice, Barthélemy Kéré, a rappelé que les états généraux de la justice de mars 2015 ont été l'occasion de poser le diagnostic du système judiciaire burkinabè. Et ce, en vue de répondre aux aspirations d'une justice accessible, crédible et efficace pour la population. « Les insuffisances majeures relevées lors de ses travaux étaient, entre autres, liées à l'influence du politique, l'inaccessibilité des services judiciaires, l'inadéquation et l'insuffisance des moyens mis à la disposition des acteurs de la justice. Aussi, la désagrégation des valeurs éthiques liées aux métiers de justice engendrant la violation des règles déontologiques et des tares comme la corruption et l'impunité », a indiqué le ministre.

Et d'ajouter que « la perte de confiance de la population vis-à-vis de l'institution judiciaire, les nombreux cas de justice privée, de violations constatées, le regain de l'incivisme et de l'intolérance attestaient de la nécessité de mener des actions. Cela dans le but d'impulser une nouvelle dynamique en matière de justice et de réconcilier la population avec son système judiciaire ».

C'est donc au sortir de ces états généraux que les différents acteurs sont parvenus à l'adoption d'un Pacte national pour le renouveau de la justice (PNRJ) qui comporte plusieurs engagements. Ce référentiel avait proposé des orientations et des reformes capables de restaurer le système judiciaire. Lesquelles sont basées notamment sur le renforcement de l'indépendance de la justice, le fonctionnement du service public, la moralisation de l'appareil judiciaire, l'amélioration de l'accessibilité à la justice et de la prise en compte des droits humains dans les procédures judiciaires.
Dans le cadre donc de ce projet, plusieurs actions ont été entreprises pour opérationnaliser les engagements pris.

Au cours de cet atelier de validation, les participants apporteront des amendements et appréciations sur le rapport de l'étude sur l'état de mise en œuvre du PNRJ.

Les participants et les partenaires sociaux ont été invités à une analyse profonde du rapport afin d'aboutir à des propositions et recommandations pertinentes

Améliorer le système judiciaire burkinabè

Tout en rappelant que dans le cadre de la mise en œuvre de ce pacte et avec l'appui du Programme de modernisation de l'administration publique (PMAP), un consultant a été recruté en 2021 pour conduire cette mission. Les objectifs spécifiques poursuivis alors étaient de plusieurs ordres. Il s'agissait, entre autres, d'évaluer la pertinence des engagements du pacte, d'établir un bilan global de la mise en œuvre des engagements du pacte à travers les différents actes et de relever les difficultés qui ont entravé la mise en œuvre desdits engagements.

En plus de ces objectifs, il a été aussi question d'évaluer les effets et l'impact de la mise en œuvre du pacte sur la performance de la justice burkinabè, de l'amélioration des conditions de vie et de travail des acteurs judiciaires sur la qualité du service public de justice, ainsi que la durabilité des résultats atteints, tout en formulant des suggestions et recommandations pour optimiser la contribution du pacte à l'amélioration du système judiciaire burkinabè.

Le rapport qui sortira de ces travaux sera un document de référence pour le département de la justice, dans lequel l'on fera ressortir d'une part, les acquis enregistrés pour leur consolidation, et d'autre part, les défis à relever pour les engagements dont le niveau de réalisation est jugé peu satisfaisant.

Le chef de file des PTF du CSD-JDH a pour sa part félicité le gouvernement pour son engagement en faveur d'une justice accessible, plus efficace et protectrice des droits du justiciable et socle de la confiance entre le citoyen et l'Etat. Tout en soulignant que face à cette situation d'insécurité que vit le Burkina Faso depuis 2015, il est plus que jamais temps de redoubler les efforts pour le renforcement de la justice afin qu'elle puisse jouer le rôle clé dans le processus de l'érection d'un Burkina garant du respect des droits humains, inclusif, prospère et solidaire.

Dans cette perspective, Mathieu Ciowela a par ailleurs assuré de la disponibilité des partenaires à accompagner le peuple burkinabè pour relever le défi d'une justice accessible et performante dans ce contexte sécuritaire difficile et dans le cadre des efforts pour la réconciliation nationale.

En ouvrant officiellement l'atelier de validation, Barthélemy Kéré a invité les participants et les partenaires sociaux à une analyse profonde du rapport afin d'aboutir à des propositions et recommandations pertinentes, et efficaces capables d'apporter des réponses adéquates aux préoccupations de la population burkinabè en matière de justice.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Les apiculteurs dans un élan de modernisation des mécanismes de production

Tue, 14/06/2022 - 21:00

Le secrétariat technique de l'apiculture tient, du 14 au 17 juin 2022 à Ziniaré (chef-lieu de la région du Plateau-central), une formation des apiculteurs en apiculture moderne. L'objectif de cette activité, qui se tient avec le soutien du Programme d'appui à la compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (PACAO), est d'améliorer la production et les revenus des acteurs.

Il s'agit pour ces 25 participants, venus des régions de l'Est, du Centre-est, Sahel et du Plateau-central, d'apprendre les b.a.ba dans la production du miel, un secteur où les pratiques ancestrales ont toujours pignon sur rue, à en croire les promoteurs de la filière. Or, explique le secrétaire technique de l'apiculture, Dasmané Traoré, ces pratiques ancestrales ont des effets néfastes sur la biodiversité.
Au cours de ces quatre jours de formation (14 au 17 juin), les participants recevront non seulement des connaissances théoriques, mais aussi pratiques et se ‘'nourriront'' de partage d'expériences entre eux.

Vue partielle de participants.

« Il nous revient d'exploiter au maximum le champ de l'apiculture, de façon à ce que non seulement la production puisse s'intensifier, mais aussi qu'il y ait une efficience dans cette production », situe M. Traoré, précisant qu'au-delà, il s'agit de voir la possibilité de valorisation des autres produits de la ruche (parlant de produits dérivés). Ce qui devra permettre à l'apiculteur d'accroître ses revenus par la quantité et la qualité de sa production, aux populations d'améliorer leur alimentation et également d'alimenter l'économie nationale.

D'où la pertinence de ces activités de renforcement de capacités des producteurs, pour permettre à ceux-ci de préserver et entretenir les essaims d'abeilles.

Le conseiller technique, Boukary Sawadogo (milieu) avec à sa gauche, le secrétaire technique de l'apiculture, Dasmané Traoré et à sa droite, Issiaka Ouédraogo, président des producteurs de miel du Plateau-central.

C'est pourquoi, estime Dasmané Traoré, les besoins qui méritent d'être satisfaits dans le secteur sont liés au renforcement des capacités des acteurs et à leur équipement adéquat. « Au regard de la nature de notre abeille, il est souhaitable qu'en voulant aller manipuler les ruches, on se couvre convenablement. Donc, il manque de combinaisons, de ruches modernes pour nos apiculteurs », soulève le secrétaire technique de l'apiculture, Dasmané Traoré.

Les actes de vandalisme (vols), l'avancée du désert (causant le manque d'alimentation pour les abeilles) et l'utilisation abusive des pesticides sont des défis auxquels fait également face le secteur du miel au Burkina.

Selon le conseiller technique du ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, Boukary Sawadogo, présidant l'ouverture de l'atelier et représentant son ministre, la filière miel occupe un pan important dans les secteurs de productions nationales.

Il en veut pour illustration qu'elle contribue à la création d'emplois, à générer des revenus pour les producteurs et pour l'économie nationale. De ce fait, dit le conseiller technique, il s'agit de faire en sorte que la filière puisse rapporter davantage.
« C'est une activité qui s'inscrit en droite ligne des priorités du ministère, notamment le renforcement des compétences et des capacités des producteurs, surtout en ce qui concerne la filière miel », a confié le représentant du ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, Boukary Sawadogo, exhortant par-là, les participants à l'assiduité et à l'attention et l'esprit d'ouverture par des échanges.

Cette formation de Ziniaré s'inscrit dans une série de formations et se tient simultanément avec une autre à Koudougou (région du Centre-ouest), en attendant une autre session dans les jours à venir à Bobo-Dioulasso (région des Hauts-Bassins).

L'activité est rendue possible par le soutien du Programme d'appui à la compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (PACAO) financé par l'Union européenne et coordonné par la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso.

Les participants ont été situés sur l'enjeu avant l'entame de la formation.

Pour mémoire, et selon les statistiques, en 2018, le Burkina comptait près de 16 000 apiculteurs pour une production moyenne de 1 000 tonnes de miel par an pour environ trois milliards de FCFA.

O.L.O

Lefaso.net

Categories: Afrique

Formation et emploi au Burkina : Plus de 2 500 jeunes aptes aux métiers de transformateurs agroalimentaires, fermiers agricoles et éleveurs

Tue, 14/06/2022 - 21:00

Le ministère de l'Éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) a organisé une cérémonie officielle de sortie de la première cohorte du Programme de renforcement des capacités des jeunes (PRCJ), qui s'est déroulée ce mardi 14 juin 2022 à Manga, dans la région du Centre-sud.

Ils sont au total 2 548 jeunes à avoir bénéficié d'une formation de trois ans (2020-2022) sur les métiers de transformateurs agroalimentaires, fermiers agricoles et éleveurs. Il s'agit de jeunes de 14 à 18 ans qui sont déscolarisés ou issus des structures d'éducation non formelle.

Frédéric Kafando est l'un des bénéficiaires du Programme de renforcement des capacités des jeunes (PRCJ). Il a été formé au centre de Ipelcé en élevage bovin. « Avec cette formation, si je la mets en pratique, je pourrai faire mieux », a-t-il confié, lui qui pratiquait déjà l'élevage plus tôt en plus de son cursus scolaire.
« En trois ans, nous avons appris l'agriculture, comment faire des semis, améliorer son champ et faire les récoltes », a relaté Salifou Belem, un autre bénéficiaire. Faute de moyens financiers pour poursuivre ses études, il a préféré s'inscrire pour ce programme.

Une vue des bénéficiaires au cours de la cérémonie de sortie de promotion.

« Des résultats fort appréciables »

Cette formation, qui s'étale sur 18 mois, s'est déroulée dans trois régions (Centre-sud, Est et Nord). Selon Dr Yombo Paul Diabouga, directeur général du Fonds pour l'alphabétisation et l'éducation non formelle (FONAENF), l'un des bras financiers du PRCJ, ce sont 3 900 jeunes qui étaient inscrits au départ. « Il y a eu quelques déperditions dues à l'insécurité et à la particularité du groupe parce que ce sont des jeunes de 14 à 16 ans, donc il faut faire la formation et des stages en entreprises. Ces déplacements ont occasionné aussi quelques déperditions », a-t-il expliqué.
Dans son discours, madame le haut-commissaire du Zoundwéogo, Mama Zanfara Traoré, a salué ce programme, qui selon elle, est appuyé sur la stratégie faire-faire « Ce programme s'aligne harmonieusement avec le système éducatif national », a-t-elle affirmé.

Au nom de tous les bénéficiaires, Justine Ilboudo a remercié les initiateurs de ce programme qui leur permettra d'assurer leurs activités. « Nous ne sommes plus les mêmes. Nous sommes maintenant des entrepreneurs en devenir », a-t-elle déclaré.
Pour les parents des bénéficiaires regroupés en Comité de gestion (COGES), les acquis de cette formation sont déjà palpables. Leurs enfants ont monté des projets communs et ils fondent espoir d'un avenir radieux.

Le présidium est composé des partenaires techniques et financiers, et les autorités administratives de la région du Centre-sud.

En effet, le but recherché par le PRCJ est de contribuer à l'épanouissement, au développement économique et à l'expression de la citoyenneté des hommes et des femmes bénéficiaires. Malgré la crise sécuritaire dans deux des trois régions où intervient le programme, des résultats ont été engrangés. « Ce programme enregistre des résultats fort appréciables », a déclaré Cécile Méda/Somé, la Présidente du conseil d'administration (PCA) du FONAENF.

Au cours de cette cérémonie, le PRCJ a remis des kits d'installation aux sortants pour leurs entreprises. Le groupe de Salifou Belem a reçu une couveuse automatique équipée de plaque solaire, une caisse d'une vingtaine de poulets, en plus d'abreuvoirs et de mangeoires.

Vingt jeunes ont été désignés pour la réception symbolique des kits d'installation.

Quid du PRCJ

Le Programme de renforcement des capacités des jeunes (PRCJ) est financé par le Fonds pour l'alphabétisation et l'éducation non formelle (FONAENF) et la Coopération Suisse à hauteur de plus de cinq milliards de FCFA. Le lancement était survenu dans la ville de Manga en novembre 2019.

Ce programme se veut un outil d'adéquation de la formation et de l'emploi des jeunes. Le PRCJ intervient dans sept régions du Burkina (Plateau central ; Boucle du Mouhoun ; Hauts-Bassins ; Centre-ouest ; Centre-sud ; Est et Nord) dont 23 provinces et 104 communes. Alors qu'il va prendre fin en 2023, la préparation de la phase II est en élaboration, ont indiqué les responsables.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Mines : La mine de Karma joue sa survie

Tue, 14/06/2022 - 19:48


L'acheteur de la mine de Karma, dans le Nord du pays fait face à un double challenge pour développer le gisement aurifère.

Au lendemain de l'attaque terroriste contre les installations de Riverstone Karma SA qui a fait deux morts dont un employé, la mine confrontée régulièrement à l'avancée des terroristes dans son périmètre immédiat joue désormais sa survie à quitte ou double. La mine tire la sonnette d'alarme sur l'urgence d'asseoir un dispositif de sécurisation accrue de sa zone d'intérêt.

A défaut des éléments déployés dans le cadre de l'office national de sécurisation des sites miniers ( Onassim) qui a mobilisé à peine 13% des effectifs prévus soit 3000 hommes, la mine demande désormais à l'Etat de lui octroyer les autorisations nécessaires pour qu'elle se dote d'une sécurité privée armée dans l'enceinte de la concession minière. Riverstone Karma s'estime désormais sur la lisère face à la pression des groupes terroristes dans le Yatenga.

Ces derniers ont déjà conquis les provinces voisines, notamment le Lorum et coupé la Nationale 2 reliant Yensé, près de la frontière malienne à Ouahigouya, la capitale régionale. "La mine fait face aussi à un défi majeur. En effet, le premier site d'exploitation est en fin de vie, une seconde zone dont l'exploitation qui devrait avoir débuté depuis Janvier 2022 couvre un ancien cimetière du village environnant.

Cette superficie non encore exploitée selon les études regorgerait de minerais et qui, si elle était exploitée permettrait à la mine d'avoir une durée de vie de 05 années supplémentaires" selon nos informations. Le maintien du gisement de Karma permet de préserver plus de 800 emplois dont 500 directs.

Le cas de Karma n'est pas isolé dans le paysage minier burkinabè. Alors que la situation sécuritaire continue à se dégrader avec des attaques quasi quotidiennes sur tout le pourtour du territoire national, d'après des sources occidentales, les opérateurs miniers, inquiets et sous pression, appellent à la rescousse. En avril dernier, le producteur russe d'or, avait invoqué des « raisons de sécurité » pour justifier l'arrêt de ses activités à Taparko. La principale mine privée du pays est située dans le nord du Burkina, en proie à des violences djihadistes depuis six ans. « L'insécurité met les mines sous pression », glisse le responsable d'une mine.

Dans le Nord du pays, Néré Mining, acheteur de la mine de Karma, près de Ouahigouya s'inquiète de l'exposition de son site aux incursions djihadistes. Néré mining est un consortium emmené par l'entrepreneur local, Elie Justin Ouédraogo, l'un des administrateurs de Semafo Burkina Faso, société minière canadienne rachetée par Endeavour en 2020. Ouédraogo contrôle 29% de Néré Mining et préside Riverstone Karma SA, la société détentrice du permis minier de Karma, situé près de Ouahigouya dans le Nord du pays.

Néré Mining est principalement financé par Coris Bank International, l'établissement du banquier local Idrissa Nassa, de plus en plus impliqué dans l'industrie minière de son pays. C'est grâce à son soutien que Néré a pu acquérir – à hauteur de plus de 90%-, la holding Riverstone, d'un capital social de 52 milliards F CFA (79,3 millions d'euros) qui détient Karma et douze autres filiales. De quoi étendre la durée de vie de la mine d'or de plus de 10 ans.

Kouza Kienou

Categories: Afrique

Kaya/Centre Nord : Cinq policiers municipaux blessés dans un incident avec des militaires

Tue, 14/06/2022 - 19:30

Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord, a vécu un chaud après-midi, ce mardi 14 juin 2022.

Selon une source jointe au téléphone, un incident a éclaté, aux environs de 13h, entre des militaires et des policiers suite au retrait de la moto d'un bidasse lors d'un contrôle routier.

Un groupe de militaires aurait, par la suite, fait une descente musclée dans les locaux de la police municipale. Ils ont blessé, selon notre source, cinq éléments dont le directeur de la police municipale.

Le directeur et un autre policier souffriraient même de fractures. Les autres auraient des blessures à la tête. Cet incident, selon notre source, met à nu la difficile cohabitation, ces derniers mois, entre militaires et policiers dans la ville de Kaya.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Vers l'instauration d'une protection sociale universelle pour mettre fin au travail des enfants

Tue, 14/06/2022 - 19:25

Le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a organisé, ce mardi 14 juin 2022, au sein de ladite institution, une cérémonie commémorative de la journée mondiale contre le travail des enfants. La cérémonie était placée sous le thème de la protection sociale universelle pour mettre fin au travail des enfants.

Chaque année et ce depuis 2002, le ministère en charge de la protection sociale commémore la journée mondiale contre le travail des enfants. Cette commémoration offre des moments d'introspection sur les succès et échecs et aussi sur les efforts à consentir pour engranger plus de résultats positifs dans la lutte contre le phénomène du travail des enfants.

Pour ce faire, le gouvernement et ses partenaires ont développé de nombreuses actions, notamment « la mise en conformité de la législation nationale par l'adoption d'un décret déterminant la liste des travaux dangereux, le contrôle du travail des enfants dans les secteurs d'activité à forte potentialité de main-d'œuvre enfantine, la réinsertion des enfants dans le système éducatif ».

Le présidium

Selon le ministre en charge de la protection sociale, Bassolma Bazié, les actions qui ont permis d'acquérir des succès doivent être renforcées et de nouvelles stratégies de lutte doivent être explorées. « Après l'apparition de la pandémie de la covid-19, la nécessité d'accéder aux prestations de santé ainsi qu'aux politiques d'aide à la famille est devenue particulièrement impérieuse et a entraîné les plus importantes mesures de protection sociale jamais égalées. C'est dans cette dynamique que le gouvernement souscrit à l'invite du Bureau international du travail relative à l'extension de la protection sociale à toutes les couches sociales, notamment les plus vulnérables, comme une solution pour accélérer l'éradication au travail des enfants », a-t-il indiqué.

Les participants

La représentante des enfants, Roukiéta Rouamba, âgée de 15 ans, a exprimé sa reconnaissance à l'endroit du ministère en charge du travail et de la protection sociale. Elle affirme que les parents doivent être inclus dans la lutte afin d'espérer une éradication du travail des enfants. « Ce thème est d'actualité et pertinent car la protection sociale réduit le risque de pauvreté et de vulnérabilité des familles. Ainsi, on verra de moins en moins d'enfants dans le domaine du travail et de plus en plus de parents protecteurs et soucieux de notre bien-être. L'engagement de réussir la protection sociale universelle doit être une priorité à tous les niveaux et pour tous les acteurs impliqués dans la protection de l'enfant afin que tous les enfants en âge d'être scolarisés le soient effectivement et que ceux qui ne le peuvent plus soient accompagnés pour une formation qualifiante » a-t-elle déclarée.

Le ministre en charge de la protection sociale Bassolma Bazié : « le gouvernement est dans la dynamique d'asseoir un système de surveillance du travail des enfants »

Le directeur de la protection sociale, Karlé Zango, a affirmé que le travail des enfants a un visage rural et qu'il y a plus d'enfants dans le milieu rural qui travaillent que dans les milieux urbains. « Pour l'état des lieux du travail des enfants au Burkina Faso, on va se référer à l'enquête nationale de 2006 qui a été élaborée. C'est vrai, c'est un peu lointain mais c'est le seul outil scientifique que nous avons et qui nous permet de donner une image du travail des enfants au Burkina Faso. En 2006 quand cette enquête a été bouclée, nous étions à un pourcentage de 41.1% des enfants de 5 à 17 ans qui étaient astreints au travail. Cette enquête nous a permis de savoir que nous avons plus d'enfants dans l'agriculture, et cela nous a permis aussi de savoir que nous avons plus de garçons », a-t-il laissé entendre.

Le ministre a, au cours de la cérémonie, invité l'ensemble de la population, les partenaires au développement et les autres acteurs de lutte, à redoubler d'efforts dans la promotion et la consolidation de la protection sociale pour tous.

Bela Nefertari Ouedraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : L'Institut des sciences des sociétés réfléchit sur la préservation du patrimoine culturel africain

Tue, 14/06/2022 - 19:25

Dans l'objectif de promouvoir le patrimoine culturel africain, l'Institut des sciences des sociétés (INSS) a organisé ce mardi 14 juin 2022, la cérémonie d'ouverture de l'atelier sur le patrimoine culturel au sein de son institution.

« La culture c'est la mémoire du peuple, la conscience collective de la continuité historique, le mode de pensée et de vivre ». Cette citation de l'écrivain Mila Kundera est le signe que la culture a toujours fait partie intégrante du vécu des individus et constitue la clef de voûte pour l'épanouissement entier des peuples. C'est animé par cette certitude que l'INSS organise un atelier sur le patrimoine culturel.

Pendant quatre jours, soit du 14 au 17 janvier 2022, les chercheurs venus de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Sénégal, du Niger, du Burkina, etc., échangeront sur les contributions qu'ils pourraient apporter afin de promouvoir le patrimoine culturel et d'œuvrer à sa conservation.

Les participants à l'atelier sur le patrimoine culturel africain

Cet atelier arrive à point nommé car le patrimoine culturel africain est menacé par nombre de facteurs qui réduisent son extension. Pour Ludovic Kibora, anthropologue à l'INSS, « le patrimoine culturel matériel est aujourd'hui menacé par le temps, faute de moyens financiers pour sa conservation. Les valeurs telles que l'intégrité, l'honnêteté, la tolérance, etc. qui nous ont été léguées par nos ancêtres sont tombées en désuétude. Aussi, l'insécurité est venue remuer le couteau dans la plaie car certains sites sont quasiment inaccessibles. »

Pour remédier à ces contraintes, « les chercheurs discuteront en long et en large sur les productions allant dans le sens de la protection, la conservation, l'économie du patrimoine culturel africain », confie Vincent Sedogo, historien à l'INSS.

Pour le délégué général du CNRST, « les potentialités culturelles sont faiblement conservées. »

Pour les participants, cet atelier qui invite les chercheurs à axer leurs productions sur la culture africaine, devrait répondre à un besoin crucial qui est celui du développement du continent. Elisée Coulibaly, historien à l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, dira à ce propos que « la contribution des chercheurs au développement de l'Afrique serait vaine si elle ne repose pas sur une base solide. Cette base, c'est la culture. La Chine et l'Inde ont pensé leur développement en se basant sur leurs propres cultures. Aujourd'hui, ce sont de grandes puissances quelques fois enviées par l'occident. L'Afrique devrait elle aussi se mettre au pas car personne ne développera notre continent à notre place. »

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Santé au Burkina : Le Rotary Club Ouagadougou millenium offre des médicaments d'une valeur de plus d'un million de FCFA à Yalgado

Tue, 14/06/2022 - 19:25

Chaque année, le Rotary Club Ouagadougou millenium apporte sa contribution pour relever les défis auxquels la maternité du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) fait face. Cette action traditionnelle a été réalisée ce mardi 14 juin 2022 au sein de ladite maternité à travers un don de médicaments d'une valeur de plus d'un million de francs CFA.

Selon le président du club, Der Gontran Pascal Somé, cette action s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de leur 4e axe stratégique qui porte sur « la santé des mères et des enfants ». C'est donc un engament qui leur tient à cœur. Pour le Rotary Club Ouagadougou millenium, la quantité des médicaments apportés n'est pas le plus important mais plutôt la qualité et la fidélité à leur promesse. « La valeur n'est pas le plus important mais le fait que l'action soit récurrente », a expliqué M. Somé.
En effet, cela fait plus de dix ans que ce Rotary Club apporte annuellement son soutien à la maternité afin d'aider à « sauver les femmes et les enfants ». Il conclut son discours en déclarant : « Au nom de mon club, je prends l'engagement de perdurer dans cette collaboration »

« Au nom du club, je prends l'engagement à perdurer cette action », déclare Gontran Somé, président du Rotary Club Ouagadougou Millénium.

Le personnel de la maternité, par la voix du directeur général du CHU-YO, Constant Dahourou, a remercié Rotary Club pour ce geste annuel qu'il leur apporte. « Quand vous avez des problèmes et qu'on vient vous soulager, le minimum est de traduire sa reconnaissance », s'est-il exclamé. Il leur a rassuré que « ces médicaments seront bien utilisés au profit des mères et des enfants ».

Son souhait est que l'action du club puisse motiver d'autres bonnes volontés à apporter leur contribution pour aider l'hôpital national qui a beaucoup de défis à relever. Pour lui, la maternité en particulier a besoin de rénovation « Il est nécessaire qu'on puisse avoir un schéma global de réfection et d'extension de ce bâtiment », a-t-il expliqué.

le don a une valeur de plus d'un million de francs CFA

M. Dahourou a demandé au Rotary Club Ouagadougou millenium de les aider à faire une étude technique et financière de la réfection et l'extension de la maternité et chercher ensemble à la réaliser. Il a aussi rappelé au club leur engagement de l'année dernière qui consistait à informatiser le dossier patient de l'hôpital Yalgado.

A sa suite, la cheffe de service du département gynécologique, Pr Blandine Thiéba Bonané, a aussi exprimé sa gratitude au Club pour ce geste. « Notre hôpital quoi qu'on dise, est le premier CHU, l'hôpital du peuple avec d'immenses difficultés car la population qui le fréquente est souvent démunie, et avec la crise économique actuelle, les choses s'empirent », a-t-elle rappelé.

Elle salue cette démarche qui les aide chaque année dans la pratique de leur vision qui est d'œuvrer à ce que les patients qui visitent la maternité soient bien pris en charge et repartent en bonne santé. Elle a saisi l'occasion pour lancer un appel aux autorités afin qu'elles renforcent le personnel de la maternité.

Le CHU-YO prévoit une activité qui consistera à demander à tous les natifs de la maternité du CHU-YO, une « redevabilité » ou une reconnaissance envers leur maternité en vue d'améliorer la maternité pour les générations futures.

Yvette Hien (stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Mobilisation et gestion des fonds au Burkina : Un accord entre la Caisse nationale de consignation et les notaires en cours de finalisation

Tue, 14/06/2022 - 18:05

Le secrétaire général de la Caisse nationale de dépôt et de consignation (CDC), Robert Tondé, a procédé à l'ouverture de la journée d'échanges avec les notaires du Burkina. Cette journée d'échanges s'inscrit dans le cadre de la finalisation de la convention de partenariat signée entre la CDC et l'Ordre des notaires du Burkina Faso (ONBF) sur la mobilisation et la gestion des fonds des notaires. C'était ce mardi 14 juin 2022 à Ouagadougou.

Afin de rendre opérationnelles les lois 023 et 024-2017, portant création de la Caisse nationale de dépôt et de consignation (CDC), une convention de partenariat a été signée avec l'Ordre des notaires du Burkina Faso (ONBF) en novembre 2021.

La convention avait pour objectif de définir le cadre juridique régissant les accords de partenariat entre les deux structures (CDC et ONBF).

Ainsi, la CDC sera habilitée à recevoir et à gérer les dépôts effectués par les notaires du Burkina, tout en garantissant la sécurité et la liquidité des fonds reçus.

Robert Tondé, secrétaire générale de la Caisse nationale de dépôt et de consignation

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce partenariat, un certain nombre d'activités ont été entreprises, notamment la mise en place d'un comité de rédaction des procédures de gestion des fonds des notaires, la sélection de banques partenaires pour accompagner le démarrage de ce partenariat, la production effective d'un projet de procédures des fonds, ainsi que, sa mise à disposition, a fait savoir le secrétaire général de la CDC, Robert Tondé, dans son discours d'ouverture. Tout ce travail a été effectué, selon lui, dans le but de recueillir les avis et amendements pour s'accorder sur le démarrage effectif de la mobilisation des fonds des notaires.

Agents de la Caisse nationale de dépôt et de consignation et les notaires échangent afin de finaliser leur projet commun

Cette journée d'échanges, qui se tient ce 14 juin 2022 à Ouagadougou, constitue alors, dit-il, l'ultime action à réaliser avant l'entrée effective de la phase de mobilisation et de gestion des fonds des notaires. Il sera également question pour les acteurs de s'assurer d'une bonne appropriation des outils et procédures pour une meilleure réussite des opérations.

Les échanges qui se tiennent à cet effet, permettront aussi de présenter le contenu des procédures élaborées, d'exposer les rôles à jouer par chaque partie pour une bonne gestion des opérations confiées à la CDC, de présenter les supports élaborés pour les différentes opérations afin de permettre d'ores et déjà aux différents acteurs de la chaîne de se familiariser à leur usage, a expliqué le secrétaire général, tout en précisant que ces échanges permettront par ailleurs de recueillir les attentes et les besoins des notaires afin de mieux satisfaire leurs différentes requêtes.

Maître Stéphanie Moussiané, trésorière de l'Ordre des notaires du Burkina

Prenant la parole au cours de ladite cérémonie, la trésorière de l'Ordre des notaires du Burkina Faso, Maître Stéphanie Moussiané, a invité ses collègues à poser toutes les questions qu'il faut afin qu'au sortir de cette rencontre, ils puissent faire un pas de géant vers la concrétisation dudit projet. « Et que vraiment chaque étude notariale puisse effectivement recourir aux services de la CDC pour être satisfaite », a-t-elle laissé entendre.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Lutte contre l'insécurité alimentaire au Sahel : Le CILSS et la BAD planchent sur le rapport d'achèvement de la phase 1 d'un programme régional

Tue, 14/06/2022 - 18:01

Ouagadougou abrite du 14 au 16 juin 2022, l'atelier technique de finalisation et de validation du rapport d'achèvement du projet 1 du Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P1-P2RS). Organisé par le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD), cet atelier permettra de tirer les leçons de la première phase du programme, afin de mieux de réussir la deuxième phase, en cours de formulation.

Face à une insécurité alimentaire et nutritionnelle accrue dans les pays sahéliens, il importe d'augmenter la résilience des ménages ruraux aux changements climatiques, de financer à long terme le secteur agricole et de développer les échanges commerciaux. Lancé depuis 2015, le Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel veut changer la donne « en aidant les ménages vulnérables à accroître leurs revenus, à accéder aux infrastructures et services de base et à construire un patrimoine permettant de renforcer durablement leurs moyens d'existence ».

Les participants ont jusqu'au 16 juin pour finaliser et valider le rapport

Sept pays bénéficiaires

Mises en œuvre dans les sept pays sahéliens les plus affectés par les crises alimentaires, à savoir au Burkina Faso, en Gambie, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Tchad, toutes les composantes du projet 1-P2RS devaient initialement prendre fin en 2020. Mais suite à plusieurs prorogations, cette première phase sera clôturée dans la plupart des pays en juin 2022 à l'exception du Tchad dont la composante prendra fin en février 2023. En attendant, les parties prenantes se sont retrouvées à Ouagadougou pour finaliser et valider le rapport d'achèvement du projet élaboré par les consultants de la BAD.

Dr Abdoulaye Mohamadou, secrétaire exécutif du CILSS

Un programme « original »

Selon le secrétaire exécutif du CILSS, Dr Abdoulaye Mohamadou, ce rapport synthétise l'ensemble des données et informations tirées des composantes nationales et de la composante régionale du P2RS, un programme « original » par sa durée de 20 ans, mais aussi par ses objectifs de renforcement de la résilience. L'atelier de Ouagadougou permettra, à l'en croire, de présenter les principaux acquis enregistrés, mais aussi d'apprécier le niveau atteint des indicateurs, des produits et d'effets de chaque composante.

Les acquis pour le Burkina

Selon le secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, Léopold Nanéma, la phase 1 du P2RS a contribué à travers ses actions à résoudre les problèmes structurels de l'insécurité alimentaire au Burkina à travers des investissements structurants dans les régions du Centre, du Centre-sud, du Centre-ouest, du Plateau central, de la Boucle du Mouhoun et du Sahel. Il s'agit notamment de l'aménagement de périmètres irrigués qui a permis l'amélioration de la production de riz, la récupération des terres, la construction de parcs, l'aménagement de jardins nutritifs qui a permis d'améliorer l'alimentation des enfants de moins de cinq ans.

Le Secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, Léopold Nanéma a exprimé les souhaits du Burkina pour la phase 2 du programme

Attentes du Burkina pour la formulation de la phase 2

Le secrétaire exécutif du CILSS a informé les participants que le processus de formulation du projet 2 du P2RS est bien avancé. Le rapport des pays bénéficiaires a été élaboré et sera présenté au conseil d'administration de la Banque africaine de développement en septembre prochain pour son approbation.

Les participants ont posé pour la postérité en présence du consultant de la BAD (Premier à la doite du secrétaire exécutif du CILSS)

Selon le consultant-facilitateur qui a accompagné la préparation de ce rapport d'achèvement, la phase 2 pourrait couvrir tous les treize États-membres du CILSS. Pour cette deuxième phase, le Burkina Faso attend que les actions soient renforcées et que la couverture géographique du projet soit étendue à d'autres régions du pays.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Pastoralisme : Une approche innovante pour une transhumance apaisée

Tue, 14/06/2022 - 16:20

Ce mardi 14 juin 2022 se tient à Ouagadougou, la restitution de l'étude « Une approche territoriale et anticipatrice pour une transhumance apaisée. Illustration à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso ». C'est une étude financée conjointement par la FAO et la Coopération suisse dans le cadre du projet « Mobilité pastorale transfrontalière et prospective territoriale pour la paix et l'intégration ».

Ce sont au moins 50 millions de personnes qui vivent de l'élevage au Sahel. Un élevage qui repose en grande partie sur le pastoralisme et donc la mobilité du bétail à la recherche de pâturages. Malheureusement les multiples attaques terroristes ont entraîné un déplacement massif des pasteurs et agropasteurs du Sahel vers les pays côtiers avec par moment des conflits transfrontaliers. « Ces déplacements massifs du bétail vers ces sites d'accueil créent des tensions entre les différents utilisateurs de ressources naturelles notamment liées aux dégâts causés aux cultures, mais également à l'installation souvent anarchique des agriculteurs obstruant ainsi le parcours des animaux », explique Ibrahim Alassane Ouédraogo, qui a représenté le représentant de la FAO au Burkina Faso à la cérémonie.

Une vue des participants à l'atelier

C'est donc pour faire face à cette situation et pour renforcer les mécanismes déjà mis en place par les autorités locales, que la FAO, la Coopération suisse et leurs partenaires dont le CIRAD, ISRA, CDD, RECOPA, ont initié une approche anticipatrice permettant d'aboutir à une stabilité et à une cohésion sociale entre les différentes communautés d'éleveurs et d'agriculteurs à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso contenue dans l'étude « Une approche territoriale et anticipatrice pour une transhumance apaisée. Illustration à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso ». Il s'agit d'une approche innovante de prospective territoriale mise en œuvre en 2019-2020 à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso.

Cette étude s'inscrit dans le cadre du projet « Mobilité pastorale transfrontalière et prospective territoriale pour la paix et l'intégration ». Il s'agit d'un projet qui a pour objectif de permettre aux acteurs locaux et aux décideurs de replacer le pastoralisme dans le développement transfrontalier et de s'extraire des tensions actuelles en imaginant différents futurs pour leur territoire. Le projet vise également à offrir des espaces de concertation et une formation à des experts locaux représentatifs de plusieurs facettes de la population du territoire transfrontalier et à formuler des propositions d'actions concrètes pour une transhumance apaisée, en se centrant sur l'amélioration de la coopération transfrontalière, la gouvernance locale et la sécurité.

Ibrahim Alassane Ouédraogo, représentant la FAO à la cérémonie

A en croire le directeur de cabinet du ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, Karim Konseimbo, « Cette approche permet aux acteurs locaux et aux décideurs de replacer le pastoralisme dans le développement transfrontalier, à travers des espaces de dialogues entre les différents experts locaux du territoire transfrontalier maîtrisant déjà l'outil pour une meilleure gouvernance de leur territoire. »

L'atelier de restitution qui se tient ce 14 juin 2022 sera l'occasion de présenter à la cinquantaine de participants, les résultats de l'étude et leurs prolongements dans les dialogues local et régional sur la coopération transfrontalière et la transhumance apaisée. Cet atelier constitue aussi un cadre d'échanges sur les besoins et les visions des acteurs du Burkina Faso.

Photo de famille

L'exécution de l'étude et sa restitution s'inscrivent dans les missions du département de l'Agriculture, des ressources en eau et de l'environnement de l'UEMOA sur les thèmes du renforcement de la gouvernance en matière de conservation et de valorisation durable des ressources naturelles, de gestion des ressources naturelles transfrontalières et de promotion d'un environnement sain et durable dans l'espace communautaire. L'atelier contribuera également au programme de promotion du pastoralisme au sein de la FAO, ainsi qu'au programme d'appui du bureau régional de la Coopération suisse à la gouvernance transfrontalière.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Diaspora : Le ministre Bassolma Bazié échange avec les membres de la communauté burkinabè résidant en Suisse

Tue, 14/06/2022 - 16:20

Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma BAZIE a tenu une rencontre avec les membres de la communauté des Burkinabè résidant en Suisse et en France voisine, le jeudi 9 juin 2022, à la Mission, Représentation permanente du Burkina Faso à Genève.

Monsieur le Ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale avait à ses côtés Madame la Représentante Permanente adjointe, Son Excellence Éliélé Nadine TRAORE, ainsi que les membres de son cabinet. En introduisant la rencontre, le Ministre Bassolma BAZIÉ a salué toutes celles et tous ceux qui ont effectué le déplacement, malgré leurs contraintes socioprofessionnelles, et qui ont parcouru de longues distances, pour y part prendre. Il a dit toute son admiration pour les efforts fournis par les Burkinabè vivant à l'étranger et particulièrement en Suisse, louant la qualité de leurs rapports et interactions avec leur pays d'accueil.

Il a aussi félicité les participants pour leur mobilisation, signe d'attachement à la mère-patrie, et a invité les uns et les autres à des échanges à bâton rompu, l'intérêt mutuel étant l'échange d'informations sur la situation au Burkina Faso, le partages d'idées et de bonnes pratiques. En termes de mesures et de réformes à entreprendre pour une refondation réussie, la part contributive de la diaspora est de la plus haute importance, a-t-il dit. Le Burkina Faso a besoin du rôle qu'ils jouent dans le cadre de son rayonnement à travers le monde, a-t-il assuré.

Après cette introduction, Monsieur Bassolma BAZIE a situé le cadre de son séjour à Genève : la participation, avec une délégation tripartite (Gouvernement, représentants du patronat, représentants des travailleurs) à la 110ème Session de la Conférence internationale du travail et à la 32ème Session du Conseil des Ministres de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES). Il a souligné l'intérêt de la participation pour notre pays à ces instances, en tant que cadres d'élaboration et d'adoption des normes internationales du travail et de suivi évaluation de leur application au niveau des pays, de renforcement de capacités pour les participants, etc.

Les échanges ont ensuite tourné autour de la situation nationale, de la gestion de la crise sécuritaire, du renchérissement du coût des produits de première nécessité (vie chère), des stratégies développées par le Gouvernement et ses partenaires sociaux pour amortir la pression ressentie par les populations, de même que des efforts déployés pour instaurer un climat social apaisé, notamment par la promotion du dialogue. Il a aussi été question de la détermination du Gouvernement à assainir le cadre normatif du travail et de l'administration publique et privée, à rationaliser les ressources publiques, en passant, entre autres, par une réduction du train de vie de l'État. Autre point d'intérêt abordé, le Plan stratégique de développement de l'administration du travail 2022-2026 qui vient d'être élaboré et dont la mise en œuvre va corriger nombre de dysfonctionnements constatés dans l'application des textes normatifs.

Abordant les questions de l'actualité brulante au Burkina Faso, Monsieur le Ministre a relaté les péripéties du drame survenu dans la mine de zinc de Perkoa, dans la province du Sanguié (Région du Centre-Ouest). Il a présenté l'évolution des recherches des personnes disparues, avec la forte implication du gouvernement, ainsi que certaines mesures conservatoires prises dans la gestion de cette crise.

Il a clos son propos liminaire en appelant à « désarmer les cœurs pour la reconstruction de la paix et de la cohésion, du tissu social endommagé », prônant les vertus du dialogue. Monsieur le Ministre n'a pas manqué de saluer et de magnifier la résilience du peuple burkinabè face à ses challenges aux niveaux sécuritaires, socioéconomiques et politiques.

Présent à la rencontre, le délégué au Conseil supérieur des Burkinabè de l'étranger (CSBE), Monsieur Tahirou Komi a exprimé, au nom de toutes et de tous, des sentiments de satisfaction pour la tenue de cette rencontre avec Monsieur le Ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale. « Merci d'avoir pensé à nous », a-t-il salué.

Les interventions, (questions, contributions et doléances) ont essentiellement porté sur :

Les mécanismes envisagés pour assurer la sécurité des travailleurs sur leurs lieux de travail et la situation des responsabilités dans le drame de Perkoa ;

Les capacités de l'Etat et des FDS à endiguer les attaques terroristes et à ramener les populations dans leurs terroirs ;

Les stratégies pour ramener les fils et filles du pays qui ont pris les armes à de meilleurs sentiments envers leurs pays et à déposer les armes ;

Les difficultés que rencontrent les jeunes de la diaspora pour s'insérer dans la fonction publique ou se faire employer dans les structures privées, sinon créer leurs propres entreprises ;

Les orientations du Gouvernement en termes d'amélioration du code minier au Burkina Faso et de réduction des pertes de capitaux ;

Les réformes attendues dans le système éducatif en vue d'arrêter de former des diplômés généralistes, mais plutôt former des travailleurs dans les domaines techniques et scientifiques recherchés au Burkina Faso ;

Les mécanismes pour faciliter une meilleure contribution de la diaspora à la dynamique du développement national ;

Les potentialités et opportunités d'investissement, l'accompagnement de l'entrepreneuriat et des apports innovants de la diaspora par l'Etat ;

Les difficultés d'obtention de postes de stages académiques et/ou de formation professionnelle par les étudiants Burkinabè qui suivent leurs études à l'étranger.

A toutes ces préoccupations, Monsieur le Ministre a apporté des réponses, tout en insistant sur la solidarité dans l'action, la nécessité d'accompagner les autorités de la Transition, pour qu'au terme de leur mission, elles laissent derrière elles un pays confiant en son avenir, une gouvernance vertueuse et des institutions fortes.

Madame l'Ambassadeur, Représentante permanente adjointe a formulé les encouragements ainsi que les engagements de la Mission permanente à accompagner toute initiative et action allant dans le sens de la mobilisation de nos compatriotes vivant en Suisse pour l'atteinte des objectifs susmentionnés.

Ambassade, Mission Permanente du Burkina Faso à Genève

Categories: Afrique

12e conférence ministérielle de l'OMC : Le ministre Abdoulaye Tall à Genève

Tue, 14/06/2022 - 16:20

La 12e Conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) s'est ouverte le dimanche 12 juin 2021 au siège de l'OMC à Genève. Le Ministre du Développement industriel, du Commerce, de l'Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises, Monsieur Abdoulaye TALL, est arrivé à Genève le vendredi 10 juin 2022, afin de prendre part aux travaux de cette rencontre de haut niveau.

Pour débuter son programme, il a effectué une visite à la Mission, Représentation permanente du Burkina Faso à Genève. Monsieur le Ministre a tenu une rencontre de travail avec son Excellence Monsieur Dieudonné W. Désiré SOUGOURI, Ambassadeur, Représentant permanent, ses collaborateurs et les techniciens, membres de la délégation venue du Burkina Faso.

Les techniciens qui ont accompagné Monsieur le Ministre sont issus de différentes structures institutionnelles et privées traitant de la problématique du commerce mondiale et spécifiquement des questions du coton : la Direction générale du Commerce ; la Direction générale de la coopération multilatérale du ministère en charge du Commerce ; le Secrétariat permanent de la filière coton libéralisée ; le Cadre Intégré Renforcé ; le Conseil burkinabè de l'anacarde ; la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso.

La séance de travail a consisté à passer en revue le programme du séjour de Monsieur le Ministre, élaboré par la Mission Permanente de Genève. Elle a permis aussi d'aborder des questions relatives aux conditions idoines de participation de tous aux divers travaux prévus sur divers sites. Monsieur le Ministre a saisi l'occasion pour féliciter son Excellence Monsieur l'Ambassadeur, SOUGOURI, pour toutes les dispositions prises en vue de faciliter la participation du Burkina Faso et surtout pour les efforts de coordination consentis par la Représentation Permanente, à la tête du C-4 (Benin, Burkina Faso, Mali, Tchad) plus la Côte d'Ivoire (pays observateur), en lien avec la capitale.

Cette activité a été suivie par la participation de Monsieur le Ministre à la réunion préparatoire des Ministres du commerce du C-4, qui s'est tenue au sein de la salle B de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC). La réunion a consisté à faire le point des négociations sur le coton, à prendre des décisions sur la participation du C-4 plus la Côte d'Ivoire à la 12ème Conférence ministérielle (CM12).

Aux termes de cette réunion, Monsieur le Ministre du Commerce du Burkina Faso, Ministre Coordonnateur du Coton-4 ou C-4 a précisé : « Le C-4 a entrepris de se concerter sur les préoccupations communes liées à la production et à l'exportation du coton, notamment sur les distorsions créées par les subventions au niveau des pays développés à leurs producteurs de coton. Nous nous sommes rencontrés pour examiner et valider les éléments de notre participation, et voir aussi comment faire avancer les choses en faveur des cotonculteurs et des populations de nos pays. »

Les participants à cette rencontre ont été ensuite reçus par la Directrice générale de l'OMC, Madame Ngozi Okonjo-Iweala. La première responsable de L'OMC a souhaité la bienvenue au C-4 plus la Côte d'Ivoire et a salué la présence de tous à l'OMC, pour prendre part aux travaux de la CM12. Elle a dit toute la confiance qu'elle plaçait en la contribution de tous et de toutes à l'atteinte des objectifs de la CM12, en termes d'examen du fonctionnement du système commercial multilatéral et de prise de mesures pour les travaux futurs de l'OMC.

Des Ministres du monde entier prennent part à cette Conférence. Ils porteront la voix de leur pays ou organisations, à travers des déclarations axées sur les défis pour le système commercial multilatéral.

La CM12 qui se déroule du 12 au 15 juin 2022 est organisée conjointement avec le Kazakhstan et présidée par M. Timur Suleimenov, Chef de cabinet adjoint du Président du Kazakhstan. Repoussée à plusieurs reprises, la CM12 devait initialement se tenir au Kazakhstan en juin 2020, mais a été reportée en raison de la pandémie de COVID-19.

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) est la seule organisation internationale à vocation mondiale qui s'occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Au cœur de l'Organisation se trouvent les Accords de l'OMC, négociés et signés par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs parlements. Le but est de favoriser autant que possible la bonne marche, la prévisibilité et la liberté des échanges.

Instance de l'OMC, la Conférence ministérielle, qui est son organe de décision suprême, se réunit habituellement une fois tous les deux ans. Elle rassemble tous les 164 pays Membres de l'OMC. La Conférence ministérielle est habilitée à prendre des décisions sur toutes les questions relevant de tout accord commercial multilatéral.

Ambassade, Mission Permanente du Burkina Faso à Genève

Categories: Afrique

Burkina Faso : La Coordination des organisations pour la libération de Roch Kaboré suspend toutes ses activités

Tue, 14/06/2022 - 12:28

Dans ce communiqué en date du 14 juin 2022 parvenu à la rédaction du Faso.net, la Coordination des associations pour la libération de Roch Kaboré suspend l'ensemble de ses activités prévues cette semaine. Cette décision est un élan de solidarité et de compassion au regard de la "tragédie" de Seytenga et en considération des attaques multiples qui endeuillent le Burkina Faso, peut-on lire dans le communiqué.

Categories: Afrique

Avis de recherche des personnes dynamiques et forces de proposition pour participer à des séances de focus group

Tue, 14/06/2022 - 12:00

1. DESCRIPTION

Dans le cadre de ses activités, une institution financière est à la recherche des personnes dynamiques, forces de proposition et motivées pour participer à des séances de focus group.

Spécificité : Utilisateurs des engins à deux ou trois roues

Structure recruteur : Institution financière

Poste à pourvoir : 10

Disponibilité : Sur planification

2. PROFIL

Les profils recherchés :
• Parents d'élèves ;
• Commerçant de moto ;
• Fonctionnaires ;
• Étudiants et élèves ;
• Comptable, gestionnaire de moyen généraux, gestionnaire des ressources humaines dans les ONG.

NB : Les profils devront s'exprimer convenablement en français et devront avoir l'art de la critique.

Pour chaque profil (02) deux personnes seront retenues.

3. COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE

Le dossier de candidature doit être composé comme suit :
une demande adressée au Directeur Général ;
un curriculum vitae.

4. DATE ET LIEU DE DEPOT DES DOSSIERS

Les dossiers de candidature devront être envoyés dans un dossier unique contenant toutes les pièces à l'adresse e-mail suivante : depots.de.candidatures@gmail.com au plus tard le lundi 20 juin 2022 à 12h00.

5. PROCÉDURE DE RECRUTEMENT

Le recrutement se fera sur examen de dossier et d'un entretien avec les candidats. Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour l'entretien.

Categories: Afrique

Décès de Boukary Zibaré : Faire-part

Tue, 14/06/2022 - 11:30

Les familles Zibare et Somda à Boala et Tansebla

Les familles Idogo, Oulon, Yogo, Nebié, Neyaga, Yago, Nessa à Ouagadougou, aux États Unis d'Amerique, en France, à Guiaro, Bouya, Saro, Boli, Betaré, Kolo, koro, et Pô,

Les familles alliées Bêkouanè à Tanssabla, Dissin et Ouagadougou, la famille Mêtoualê à Nakar, Awia, Sanogo , Son, Ayissé, Traoré, Cissé, Lagafo

Les familles Lamiens, Yanogo et Bounkoungou

La veuve Zibaré N Claudette, ses enfants Ben Ibrahim, Amed Moctar, Ana Gisèle et Nandy Roxane

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur époux, père, frère et oncle Boukary Zibaré, premier maire de la commune de Guiaro, banquier à la retraite, décès survenu le 12 juin 2022 à Ouagadougou des suites de maladie.

La levée du corps aura lieu le mercredi 15 juin 2022 à 16 heures à la morgue de l'hôpital Yalgado ouedraogo.

Une veillée de prière aura lieu le mercredi à partir de 20 heures à son domicile à Somgande.

La dépouille mortelle quittera Ouagadougou le jeudi 16 juin à 5h du matin suivi de l'enterrement à 14heures à Boala dans le Nahouri, département de Guiaro,

Union de prière !

Categories: Afrique

SECURICOM PROTECT recrute divers profils pour la mise en place de dispositifs sécuritaires au profit d'une mission diplomatique

Tue, 14/06/2022 - 11:00

La société de sécurité privée SECURICOM PROTECT recrute divers profils pour la mise en place de dispositifs sécuritaires au profit d'une mission diplomatique établie à Ouagadougou au Burkina Faso :

PROFILS ET CONDITIONS

1 – Responsable local des opérations de gardiennage :

Salaire net compris entre 150 000 et 250 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.

 Connaissance approfondie des conditions de sécurité au Burkina Faso et expérience récente au Burkina Faso ;

 Expérience dans la supervision d'une équipe d'agents de sécurité d'au moins 20 personnes attestée par une expérience minimale de 5 ans à un poste international similaire dans un pays aux conditions de sécurité instables, de préférence auprès de missions diplomatiques ou de représentations d'organisations internationales, certifiée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels ;

 Une expérience de chef de section dans l'armée ou de commandant de brigade de gendarmerie/Police serait un atout.

 Très bonne connaissance des équipements de radiocommunication et des procédures opérationnelles de radiocommunication ;

 Avoir un niveau d'étude de la classe de 3e au moins ;

 Maîtrise satisfaisante de l'outil informatique Word ;

 Très bonne connaissance des soins de premiers secours et des soins aux victimes de traumatismes ainsi que de la lutte contre les incendies, attestée par les brevets correspondants, aptitude à dispenser une formation concernant les exercices de base de lutte contre les incendies, et qualification à cet effet ;

 Expérience professionnelle dans la réalisation d'évaluations des besoins en formation, et dans la conception et la fourniture de programmes de formation sur mesure.

 Excellente connaissance de la législation nationale du Burkina Faso et des principes directeurs reconnus à l'échelle internationale (c'est-à-dire légalité, nécessité, proportionnalité et responsabilité) concernant le recours à la force physique ;

 Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités compétentes ;

 Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.

2 – Analyste des informations de sécurité :

Salaire net compris entre 300 000 et 400 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.

• Diplôme de l'armée ou de la police du Burkina Faso, et au minimum 5 années de service dans l'armée ou la police, idéalement avec une expérience récente de travail dans le domaine du renseignement ou de l'analyse opérationnelle ;

• Ou bien diplôme universitaire en relations internationales ou sciences humaines ou en journalisme, idéalement avec une expérience professionnelle récente d'une durée minimale de 2 années consécutives au cours des 5 dernières années, à un poste national ou bien international en relation avec l'analyse de l'information de sécurité ou dans le domaine de l'analyse politico-
Sécuritaire ;

• Une expérience professionnelle passée qui est attestée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels au Burkina Faso en particulier, sinon dans des pays du Sahel proches du Burkina témoignant :

d'une connaissance approfondie des conditions locales de sécurité ;
d'une capacité d'acquérir de manière autonome des informations à partir de multiples sources reconnues, francophones et anglophones, et le cas échéant arabophones ;

d'une maitrise des techniques d'analyse-exploitation critique de multiples sources documentaires, soit dans le cadre du suivi des relations internationales ou bien de recherches en sciences humains ou sociales ;

d'une aptitude avérée à produire des analyses et des synthèses en langue française sur la menace et les risques ;

• Avoir un niveau d'étude de la classe de 3e au moins ;

• Une connaissance avérée de l'anglais écrit est recommandée ; la maitrise d'un ou plusieurs dialectes locaux est indispensable ; la connaissance langue arabe sera un avantage notable ;

• Maîtrise des applications de bureautique Word et Excel ;

• Permis de conduire européen en cours de validité catégorie B ;

• Connaissance des soins de premiers secours, attestée par les certificats correspondants ;

• Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités compétentes ;

• Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.

3 – Un Chef de patrouille de sécurité mobile :

Salaire net compris entre 142 000 et 150 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.
• Expérience dans la sécurité : 3 ans au minimum à un poste lié à la sécurité (forces armées, services de sécurité, société de sécurité privée), de préférence auprès de missions diplomatiques ou de représentations d'organisations internationales, certifiée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels ;

• Avoir un niveau d'étude de la classe de 4e au moins ;

• Bonne aptitude au combat non armé, y compris l'utilisation d'aérosols poivrés (si cette utilisation est autorisée par la législation locale) ;

• Bonne connaissance des équipements et des procédures opérationnelles de radiocommunication ;

• Bonne connaissance des soins de premiers secours ainsi que de la lutte contre les incendies, attestée par les brevets correspondants ;

• Permis de conduire en cours de validité maximum catégories C et C1.

• Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités policières compétentes ;

• Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.

4 – Un Conducteur de patrouille de sécurité mobile :

Salaire net compris entre 130 000 et 140 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.

• Expérience dans la sécurité : 3 ans au minimum à un poste lié à la sécurité (forces armées, services de sécurité, société de sécurité privée), de préférence auprès de missions diplomatiques ou de représentations d'organisations internationales, certifiée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels ;

• Permis de conduire en cours de validité catégorie B et 5 années d'expérience comme chauffeur ;

• Avoir un niveau d'étude de la classe de 4e au moins ;

• Bonne aptitude au combat non armé, y compris l'utilisation d'aérosols poivrés (si cette utilisation est autorisée par la législation locale) ;

• Bonne connaissance des équipements et des procédures opérationnelles de radiocommunication ;

• Bonne connaissance des soins de premiers secours ainsi que de la lutte contre les incendies, attestée par les brevets correspondants ;

• Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités policières compétentes ;

• Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.

5- Opérateur Radio

Salaire net compris entre 136 000 et 140 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.

• Expérience attestée de 2 ans au minimum dans l'utilisation de systèmes et équipements de radiocommunication, de préférence dans un environnement international ou étranger, auprès de missions diplomatiques ou de représentations d'organisations internationales ;

• Connaissance des opérations générales effectuées sur un central téléphonique, par exemple passer et recevoir des appels, transférer des appels sur le réseau interne, prendre des messages et répondre aux demandes générales des appelants ;

• Avoir un niveau d'étude de la classe de 3e au moins ;

• La maitrise d'au moins l'un des dialectes locaux dominant est indispensable ;

• La connaissance de l'anglais serait un atout notable.

• Maîtrise des outils bureautiques ;

Une capacité à utiliser des outils informatiques de base sera un avantage pour appuyer les activités administratives et logistiques.

6- Des agents de sécurité

Salaire net compris entre 125 000 et 130 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.

• Expérience dans la sécurité : 2 ans au minimum à un poste lié à la sécurité (forces armées, services de sécurité, société de sécurité privée), de préférence auprès de missions diplomatiques ou d'organisations internationales, certifiée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels ;

• Avoir un niveau d'étude de la classe de 3e au moins ;

• Formation et compétence en matière d'utilisation des équipements d'agent de sécurité, certifiées par un dossier de formation et les résultats de tests ;

• Connaissance des équipements et des procédures opérationnelles de radiocommunication ;

• Connaissance des soins de premiers secours ainsi que de la lutte contre les incendies, attestée par les brevets correspondants ;

• Compétences de base en matière de techniques de maîtrise et d'immobilisation sans armes ;

• Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités compétentes ;

• Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.

DOCUMENTS A FOURNIR

• Une demande manuscrite adressée à Monsieur le Gérant de SECURICOM PROTECT, précisant le poste pour lequel le candidat postule et indiquant ses différents numéros de téléphone ainsi que sa résidence.

• Un Curriculum vitae (CV) mis à jour et retraçant le parcours professionnel du candidat ;

• La photocopie légalisée ses diplômes et attestations de formation ;

• la copie des attestations de travail ;

• Quatre (04) extraits de naissance ou photocopies légalisées d'extrait d'acte de naissance

• Deux (02) photocopies légalisées de la Carte Nationale d'Identité Burkinabè

• Une copie reste dans le dossier de l'agent

• Une copie va servir à l'immatriculation de l'agent à la caisse nationale de sécurité sociale dans un délai de 08 jours à compter de sa date de recrutement

• La copie légalisée de la Carte Nationale d'Identité Burkinabè et les numéros de téléphone de deux (2) personnes de références à joindre en cas de besoin ;

• Une (01) copie du numéro de compte bancaire

• Deux (02) photos d'identité récentes

NB : Les Candidats retenus devront fournir la copie légalisée de leurs diplômes et attestations de formation et certificat de travail avant la signature du contrat de travail :

DEPOT DES CANDIDATURES

Les personnes intéressées et répondant aux profils ci-dessus décrits doivent envoyer leurs dossiers complets au siège de SECURICOM PROTECT situé à Zogona, non loin de l'Université Joseph KY-ZERBO, presqu'en face de l'Ex- Lycée Technique de Ouagadougou (LTO). Pour toutes informations complémentaires, appelez au 55 25 50 50 / 73 22 49 25.

NB : Tout dossier incomplet sera rejeté.

Date limite de dépôt des candidatures : le 22 juin 2022 à 16 heures.

Categories: Afrique

Avis de recrutement d'un(e) Chargé de Suivi-Évaluation pour les besoins d'un Projet

Tue, 14/06/2022 - 11:00

« Projet de Renforcement des moyens d'accès à la Justice, de promotion de la cohésion sociale et de la paix »

DESCRIPTION DU PROJET

Le Centre International d'Etudes Sociologiques et de Droit Appliqué (CINESDA) en collaboration avec l'ONG internationale RCN Justice & Démocratie, recrute, pour les besoins de son Projet ci-dessus cité, un(e) Chargé de Suivi-Evaluation.

Le Projet de Renforcement des moyens d'accès à la Justice, de promotion de la cohésion sociale et de la paix est mis en œuvre par le consortium “CINESDA- RCN Justice & Démocratie” couvre la commune de Dédougou et de ses villages rattachés ainsi que les juridictions rattachées à la région du Mouhoun.

Les objectifs visés par le projet sont de :
(1) promouvoir une justice de proximité en renforçant la capacité des acteurs des mécanismes alternatifs de règlement des conflits (MARC) afin d'améliorer l'accessibilité de la justice dans le temps et l'espace notamment pour les plus vulnérables (notamment dans le domaine foncier) ;

(2) appuyer les juridictions pénales afin de renforcer leurs capacités dans l'amélioration du respect des droits humains notamment en ce qui concerne les délais de garde à vue, de détention provisoire et de jugement.

(3) mettre en place un dispositif de gestion, de suivi-évaluation et de capitalisation en vue d'une extension du projet à d'autres régions sécurisées du Burkina Faso suite à la première phase. La première phase du projet a démarré en mai 2021.

TITRE DU POSTE : Spécialiste en Suivi-Evaluation

LIEN HIERARCHIQUE : Le Chargé de Suivi & Evaluation travaille sous l'autorité directe du Chef de Projet (CDP). Il travaille en étroite collaboration avec l'Animateur en foncier rural et de l'animateur du centre d'accès au droit sur les aspects de suivi & évaluation du projet, ainsi que le déroulement des différentes phases des activités de suivi & évaluation et de production d'analyses liées à l'action.

LIEU D'AFFECTATION : Dédougou/Burkina Faso à la Coordination du projet

DUREE INITIALE DU CONTRAT : Six (06) mois renouvelable en cas de performance

I. Résumé du poste

Le/la chargé de Suivi-Evaluation assure le leadership de la mise en œuvre du Plan de Suivi de la Performance (PMP) du projet ainsi que des activités y relatives en collaboration avec les le personnel et les partenaires du projet. A ce titre, il/elle :
• Supervise l'étude base (baseline) du projet ;

• Organise en collaboration avec le chef de projet les ateliers de planification et les rencontres du Comité de Pilotage ;
• Finalise le plan de suivi-évaluation ;

• Conduit les évaluations internes et les enquêtes périodiques ;
• Prépare l'organisation des évaluations et audits externes du projet en collaboration avec le chef de projet ;
• Elabore régulièrement les rapports d'activités (mensuel, trimestriel, semestriel) ; annuel (rapport de résultats et global (en fin de projet) ;
• Révise en cas de nécessité le cadre logique du projet en accord avec le partenaire financier ;

• Veille à l'atteinte des objectifs définis dans les documents du projet ;
• Exécute toute autre tâche telle qu'assignée par le responsable hiérarchique.
La description du profil de poste ci-dessous mentionnée, fixe des responsabilités concrètes vis-à-vis du travail à effectuer. En aucune manière, cette description ne peut être exhaustive ; les actions du projet évoluent, les tâches effectuées par du spécialiste suivie & évaluation aussi, dans la limite de ses compétences, en lien probant avec le poste.

II. Supervision

Le/la Chargé de suivi-évaluation est placé(e) sous la responsabilité hiérarchique du Chef de projet. Il collabore avec toute l'équipe de projet et les missions d'appui (Backstopping) du consortium “CINESDA- RCN Justice & Démocratie”.

III. Description des tâches

Le/la Chargé de Suivi-évaluation est prioritairement chargé(e) de :
1. Conduire le processus d'élaboration et d'actualisation des supports de suivi opérationnel et d'évaluation d'impact des activités du projet. A ce titre, il/elle devra :
• Comprendre et gérer le PMP et gérer la collecte et la gestion de la base de données du projet ;
• Définir le programme de suivi des activités (planning trimestriel, semestriel et annuel) ;

• Développer ou actualiser les supports d'enquêtes d'impact du programme (méthodologie, questionnaires,), y compris le suivi des mesures d'atténuation des risques liés à l'exécution du projet ;
• Conduire et/ou superviser les enquêtes ;
• Appuyer le dispositif de suivi opérationnel des partenaires.

2. Suivre et évaluer les activités mises en œuvre par les partenaires :
• Assurer la qualité des résultats du projet ;
• Appuyer les partenaires dans la préparation et la tenue des rencontres du Comité de Pilotage.

3. Compiler, documenter et rapporter périodiquement les résultats du projet :
• Contribuer à la rédaction des différents rapports et documents contractuels sur les progrès en cours s'appuyant sur les formats-types de rapportage du projet.
• Apprêter les données nécessaires à la production des éléments de réponses aux demandes d'informations du consortium ;
• Etablir les procès-verbaux de réunions de projet ;
• Assurer la consolidation des résultats pour les différentes missions de backstopping du consortium ;

4. Appui/conseil :

• Fournir à l'équipe du projet, les informations nécessaires au suivi continu, à la prise de décision pertinente concernant la bonne exécution des différents plannings ;

• Apporter de conseils techniques aux équipes d'exécution opérationnelle en vue de la réorientation et du recadrage des activités.

5. Gestion de la connaissance/capitalisation des bonnes pratiques
• Promouvoir la diffusion et l'utilisation des résultats, des leçons apprises, la capitalisation (expériences réussies/bonnes pratiques) ;

• Formuler des recommandations pour améliorer le système de suivi évaluation du projet.

IV. Qualifications requises

• Être titulaire d'un diplôme (minimum Bac+4) en suivi-évaluation, droit, développement, sciences politiques, ou en sociologie ou tout diplôme équivalent ;
• Etre familier (e) avec le système de suivi-évaluation ;

• Justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 3 ans dans le domaine du suivi & évaluation ;

• Avoir une solide expérience dans les méthodes de gestion orientée vers l'impact, des mécanismes de règlement alternatif des conflits (MARC) ;

• Avoir une connaissance pratique des juridictions et du système judiciaire au Burkina (cartographie, rôles, etc.) ;

• Avoir une excellente maîtrise de l'utilisation d'ordinateur et des logiciels d'enquête, de traitement et d'analyse des données ;

• Etre capable d'entreprendre des analyses statistiques et d'interpréter correctement les résultats ;

• Avoir des aptitudes avérées dans la production des rapports de qualité (clairs, précis, concis, informatifs).

V. Atouts :

• Excellentes connaissance verbales et écrites en français, y compris la capacité de faire des présentations dans les forums publics ;

• Maîtrise des logiciels de traitement de texte de tableurs ;
• Capacité d'anticipation des tendances et de formulation des suggestions appropriées ;

• Aptitude à se déplacer dans des zones rurales ;
• Avoir une excellente aptitude à travailler dans un environnement multiculturel, multidisciplinaire, en équipe et sous pression ;
• Etre disponible immédiatement ;

• Intègre / ponctuel(le)/fiable/flexible
• Sensibilité sincère à l'objectif général du projet
• Bon sens rédactionnel

• Courtoisie et rapidité
• Bonne présentation
• Elocution parfaite

VI. Dossier de candidature

Les dossiers de candidature doivent comporter les pièces suivantes :

• Une lettre de motivation adressée au Coordonnateur du CINESDA ;

• Une copie non légalisée des diplômes et des certificats de formation du postulant ;

• Un Curriculum Vitae décrivant les principales expériences/compétences et mentionnant les principaux diplômes obtenus.

• Un numéro de contact par téléphone et une adresse e-mail ;

• Trois (03) personnes de référence, dont deux des derniers employeurs, avec leurs numéros de contact par téléphone et e-mail.

NB : Les originaux ou les copies légalisées des diplômes seront requis et vérifiés pour les candidatures présélectionnées ;

VII. Dépôt des Dossiers de candidature

Les dossiers de candidature doivent parvenir au plus tard le 21 Juin 2022 à 00H00MN (TU) par email suivantes : cinesdarcn2021@gmail.com, konkobonarcisse8@gmail.com Téléphone : +226 25 39 42 60
NB : Seul(e)s les candidat(e)s présélectionné(e)s seront contacté(e)s. Par ailleurs, les candidats ayant le statut de fonctionnaire devront avant leur recrutement se conformer aux dispositions en vigueur au Burkina Faso.

Categories: Afrique

Attaque terroriste de Seytenga : Un deuil national de 72 heures décrété

Tue, 14/06/2022 - 01:11

A compter de ce mardi 14 jusqu'au jeudi 16 juin 2022 à 24 heures, le président du Faso décrète trois jours de deuil national. Cela en raison de l'attaques de Seytenga dans le Seno (région du Sahel), dans la nuit du 11 au 12 juin 2022. Le bilan provisoire de cette attaque donné par le gouvernement ce lundi 13 juin 2022 fait état de 50 corps retrouvés.

En mémoire aux victimes de l'attaque de la commune de Seytenga située dans la province du Séno, région du Sahel, le gouvernement décrète un deuil de 72 heures.

Ce deuil prend effet à compter de ce mardi 14 juin à zéro heure au jeudi 16 juin 2022 à 24 heures. Il sera observé sur toute l'étendue du territoire national.

Durant cette période, le drapeau sera mis en berne sur tous les édifices publics et dans les représentations du Burkina Faso à l'étranger.

Les réjouissances populaires, les manifestations à caractère récréatifs sont interdits.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Pages