Armateurs de France signe la Déclaration de Neptune visant à mettre fin à la crise des relèves d’équipage sans précédent causée par la pandémie de la Covid-19. Nos marins sont ces héros invisibles de notre quotidien. Ne les oublions pas.
L’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale bouclera à la fin de ce mois de février son appel à candidature pour sa prochaine session nationale 2021-2022. Il s’agit d'une session nationale renouvelée et unique de 250 auditeurs comportant plusieurs « majeures » rappelant les anciennes sessions nationales. Chaque majeure, dont celle intitulée « Enjeux et stratégies maritimes » comprend un socle commun à tous les auditeurs et une partie spécifique.
Il s’agit de combler l’important creux de charge prévu sur le site Naval Group de Lorient et éviter ses conséquences sociales, mais c’est aussi un pari sur les commandes que l’industriel français, avec le soutien de l’Etat, compte engranger sur le marché export. Le programme des frégates de défense et d’intervention (FDI) va, de sources concordantes, être accéléré. La décision doit être entérinée par Florence Parly en comité ministériel d’investissement.
Lorient : une baisse d'activité prévisionnelle de 40% dès la fin de cette année
La ministre de la Mer, Annick Girardin, a présenté mardi sept engagements pris par l’Etat, les scientifiques, mais aussi les pêcheurs, pour mieux protéger les cétacés dont les échouages sont en recrudescence. Le Réseau national échouages (RNE) avait comptabilisé 1152 échouages de delphinidés en 2019, contre 871 en 2018.
La société britannique Windship Technology a dévoilé le design d’un navire à ailes rigides présenté comme le « Tesla des mers » ou encore comme le « premier vrai navire à zéro émission ». Ce design, développé en partenariat avec la société de classification DNV-GL et adaptable à des vraquiers ou pétroliers, se veut une approche « holistique », combinant une série d’innovations pour éliminer les émissions de gaz à effet de serre.
La société rochelaise Advanced Aerodynamic Vessels (A2V) va livrer Monaco ONe, son troisième navire à portance aérodynamique, commandé par le port de Monaco. Construit à La Rochelle, le bateau mesure 11.95 mètres et peut transporter 12 passagers à une vitesse de croisière de 45 noeuds, 50 en pointe, sur les 10 milles qui séparent Monaco et Vintimille. Propulsé par deux moteurs Yanmar de 350 kW, il affiche une consommation de 2.5 litres/mille.
Dans le cadre de la construction du parc éolien développé par EDF et Enbridge sur le banc de Guérande, un hub logistique a été aménagé ces dernières années dans le port de Saint-Nazaire, près de la forme Joubert. Il servira notamment au stockage des turbines, pales et mâts avant leur embarquement sur les navires chargés de leur installation en mer. Un second site logistique va également être aménagé pour ce projet, cette fois à La Rochelle. Une emprise qui servira à stocker les fondations monopiles qui supporteront les mâts des éoliennes.
Jeudi dernier, le ministère des Armées annonçait lors de son point presse hebdomadaire un départ cette semaine du groupe aéronaval français pour la mission Clemenceau 2021. Ce sera finalement pour la semaine prochaine. Ce léger retard, a appris Mer et Marine, est lié à la campagne de vaccination contre la Covid-19 des équipages des bâtiments concernés par ce déploiement, soit près de 3000 marins. Les premières injections ont débuté le 21 janvier et devaient s’achever le 29.
La dernière mission d’un sous-marin nucléaire d’attaque français jusque dans l’océan Pacifique date de 2002. A l’époque, c’était la Perle, alors que le tout premier déploiement d’un SNA de la Marine nationale dans la région remonte à 1983. Admis au service actif l’année précédente, le Rubis, tête de série des six premiers sous-marins d’attaque à propulsion nucléaire français, avait notamment fait escale à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, démontrant la capacité de projection de ces bâtiments à l’autre bout de la planète.
Il s’agit du « plus important travail de l’histoire de Jumbo », selon la compagnie néerlandaise. Elle a mobilisé ses navires de transport de colis louds pour convoyer depuis les chantiers néerlandais et allemands jusqu'à Taïwan 40 monopiles, 120 sections de monopiles et 40 pièces de transitions pour le champ éolien de Yunlin. Ce champ situé dans le détroit de Taïwan, à 8 kilomètres des côtes, comptera 80 turbines Siemens Gamesa de 8 MW à la fin de l’année.
Plusieurs incidents se sont produits en l’espace de 48 heures, dans le sud du golfe de Guinée. Un bateau de pêche a été détourné par des pirates qui l’utilisent comme vaisseau-mère pour lancer des attaques contre des navires marchands entre Sao Tomé et le Gabon.
Implantée sur le site des anciens Ateliers et Chantiers du Havre, l’entreprise Gardet et Debezenac Recycling a commencé à accueillir depuis janvier une nouvelle série de vieilles coques de la Marine nationale. Deux anciens remorqueurs et deux ex-patrouilleurs sont déjà arrivés au chantier de déconstruction situé en bord de Seine. Et d’autres vont suivre. Ils font partie d’un lot de huit unités de 23 à 51 mètres dont l’élimination a fait l’objet d’un appel d’offres attribué en novembre 2020 par la marine à Gardet et Debezenac, filiale du groupe Baudelet Environnement.
Durement touché par la crise sanitaire, qui a notamment reporté de nombreux arrêts techniques de paquebots, Chantier Naval de Marseille (CNdM) parvient à garder la tête hors de l’eau, mais dans le contexte actuel, l’entreprise reste confrontée à un manque total de visibilité.
Véritable serpent de mer, la réforme du contrôle des pêches lancée en 2018 a franchi une étape importante vendredi avec le vote du rapport Aguilera.
Il quitte la Méditerranée pour un affrètement sur les lignes desservant l’Irlande. Le Mega Express Four, de Corsica Ferries, a quitté lundi le port italien de Vado Ligure pour rejoindre Dublin, où il est attendu le 11 février. La semaine dernière, le site NIFerry annonçait que le navire avait été affrété par Irish Ferries pour être exploité sur la ligne Dublin-Holyhead et/ou sur le service vers la France (Irish Ferries opère une ligne entre Dublin et Cherbourg).
Le sous-marin japonais Soryu est entré hier matin en collision hier avec un vraquier à une cinquantaine de kilomètres du cap d’Ashizuri, sur l’île de Shikoku. Trois membres d’équipage bâtiment ont été légèrement blessés, aucune victime n’étant à déplorer sur le navire de commerce. Ce dernier serait l’Ocean Artemis, de 229 mètres de long et 93.000 tonnes de port en lourd construit en 2010 et immatriculé à Hong Kong. Il était parti de Dongjiakou près de Qingdao (Chine) le 5 février et faisait route vers le port nippon de Mizushima, où il devait arriver hier.
Face à la persistance de la crise sanitaire, les autorités canadiennes ont décidé de prolonger l’interdiction des croisières dans le pays pour la prochaine saison. De ce fait, aucun paquebot ou navire d’expédition ne pourra être exploité au Canada ou franchir le passage du nord-ouest cette année, et cela jusqu’au 28 février 2022. Une décision qui, par ricochet, compromet un peu plus la saison 2021 des croisières en Alaska, qui partent généralement de Seattle et passent par les eaux canadiennes.
A Maurice, une « Court of Investigation », présidée par un ancien juge assisté d’une ingénieure et d’un expert maritime, auditionne à Port Louis depuis mardi enquêteurs et membres d’équipage du Wakashio. Elle doit faire la lumière sur les circonstances du naufrage du vraquier survenu le 25 juillet dernier.
Comme l'hiver dernier, l'épave du Tanio fuit à nouveau, provoquant le mazoutage d'oiseaux marins en Bretagne Nord. Pour mémoire, le Tanio a coulé le 7 mars 1980, faisant 8 disparus sur les 39 membres d’équipage. Le pétrolier s’était brisé en deux au large de l’île de Batz, déversant 10.000 tonnes des 28.600 tonnes qu’il transportait. Seule la partie avant avait été remorquée jusqu’au Havre, tandis que la partie arrière gît par 80 mètres de fond. Des 10.000 tonnes qu’elle contenait, seules 5100 tonnes avaient pu être récupérées.
14 navires d'expéditions devraient être livrés en 2021, alors que personne ne sait à quoi va ressembler la saison de croisière. Parmi eux, l'Ocean Victory, premier de deux navires destinés à Victory Cruise, filiale d'American Queen Steamboat, armateur des navires du Mississipi. L'Ocean Victory doit être livré au deuxième trimestre par le chantier chinois CMHI et devrait effectuer sa saison estivale en Alaska. Il devrait être rejoint par son sister-ship, l'Ocean Discoverer en 2023.