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Diplomacy & Defense Think Tank News

RDV sur BFM Business

Institut Montaigne - Fri, 18/09/2015 - 14:28
Date: Vendredi 18 Septembre 2015Résumé: Bertrand Martinot sera dans l’émission d’Emmanuel Lechypre à 23h pour présenter son nouvel ouvrage : Pour en finir avec le chômage.(Ed. Fayard).

Fin du Printemps africain au Burkina Faso ?

IRIS - Fri, 18/09/2015 - 12:15

Fin octobre 2014, le mouvement conduit par la jeunesse burkinabée avaient abouti au départ du « président à vie » Blaise Compaoré. À Ouagadougou, la population s’était fortement mobilisée, et l’on estimait que près de 500 000 personnes étaient descendues dans les rues de la capitale. Cette détermination avait fait plier le pouvoir, entraînant l’annulation du projet de modification de la constitution, ainsi que l’incendie du Parlement et de plusieurs bâtiments officiels dont la mairie et le siège du parti dominant à Bobo Dioulasso. Mis sous pression, le président Compaoré, au pouvoir depuis 1987, avait été obligé de démissionner.

Le 16 septembre, soit près d’un an plus tard, le régiment de sécurité présidentielle (RSP) a conduit un véritable coup de force en prenant en otage le président de transition, Michel Kafando, et le Premier ministre Isaac Zida. Dès le lendemain, le coup d’Etat était officialisé avec la dissolution des institutions et la prise du pouvoir par l’ancien chef d’Etat-major du président déchu, Gabriel Diendere. Dans la foulée, les manifestants étaient dispersés par des tirs de sommation et des affrontements qui avaient fait morts et blessés. Alors que la communauté internationale a condamné ce putsch, le couvre-feu a été instauré et les frontières du pays ont été fermées.

Mise en perspective historique

La Haute Volta, devenue Burkina Faso en 1984, avait connu, depuis l’indépendance, une alternance d’élections présidentielles et de coups d’Etat. Blaise Compaoré, jeune capitaine, avait accédé au pouvoir en 1987 après l’assassinat de Thomas Sankara. Avec ce dernier, il avait été à l’origine de la révolution de 1983. Une fois aux affaires, il instaura un régime semi-autoritaire à la tête duquel il conduit deux mandats de sept ans, puis deux de quatre ans. Pour le soutenir dans l’exercice du pouvoir et exécuter les basses besognes, il avait pu compter sur le soutien du RSP (régiment de sécurité présidentielle), une troupe d’élite constituant un véritable « Etat dans l’Etat ».
Depuis1987, la situation semblait toutefois s’être stabilisée, le Burkina Faso, « pays des hommes intègres », étant perçu comme politiquement stable et géré de manière satisfaisante du point de vue économique. Ce pays enclavé, un des plus pauvres de la planète malgré des ressources importantes en or (80% des exportations et 20% du budget) et l’exploitation du coton, présentait une croissance économique de l’ordre de 7% par an et affichait une faible inflation, ainsi qu’un déficit budgétaire et une dette extérieure réduits.

Puissance diplomatique régionale, ce petit pays avait diversifié ses partenaires et établi des liens particuliers avec Taïwan. Il jouait un rôle diplomatique majeur dans la région : il était devenu récemment une pièce importante du dispositif militaire français Barkhane et de la coopération régionale face au djihadisme. Le Burkina Faso avait fait montre jusqu’à présent d’une maturité politique par des actions citoyennes et un jeu politique qui n’était ni ethnicisé, ni lié aux référents religieux. Le régime de Blaise Compaoré s’appuyait sur un parti largement dominant, une armée républicaine (même si en 2011 avait eu lieu une mutinerie de la base contre la hiérarchie) et le rôle des anciens (les bérets rouges, des notables qui donnaient les consignes de vote). Ainsi, pouvait-on observé une combinaison de pouvoirs « traditionnels » – notamment du Mogho Naba, « roi » des Mossis -, de pouvoir militaire occulte du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et de pouvoir légitimé par les urnes.

L’image positive véhiculée par le Burkina Faso cachait évidemment des aspects moins présentables qui restaient présents dans les mémoires : entre autres, citons l’assassinat de Thomas Sankara en 1987, les liens de Blaise Compaoré avec Charles Taylor au Libéria et l’Unita en Angola, le contrôle du trafic d’armes et de diamant, son rôle dans la rébellion du nord de la Côte d’Ivoire, ses relations avec le leader libyen Mouammar Kadhafi ou encore la disparition du journaliste Norbert Zongho.

Blaise Compaoré était à double-face, à la fois pyromane allumant des incendies et incontournable médiateur pour les éteindre. Le « président à vie » excellait à attiser les conflits régionaux et se positionner comme acteur de leur résolution. S’il était, à l’époque de la « France-Afrique », un interlocuteur majeur de fait pour la France, il savait aussi jouer des appuis des Etats-Unis et de Taïwan. Ainsi, dans le système néo-patrimonialiste transnational de Compaoré, les ressources mobilisées dans les alliances et le contrôle de trafics divers avec les acteurs régionaux pouvaient financer le jeu politique interne.

Finalement, Blaise Compaoré avait chuté après avoir voulu modifier la constitution lui permettant de briguer un énième mandat. Il se considérait comme irremplaçable et l’oligarchie politique et les affairistes qui bénéficiaient de son pouvoir risquaient de perdre leurs prébendes [1]. Toutefois, la mobilisation de la rue et des leaders de l’opposition avaient balayé ce projet, laissant place à des affrontements violents entre manifestants et forces de l’ordre qui tiraient à balle réelles. L’annulation du vote n’avait pas pour autant arrêté les mouvements de colère.

Suite à la chute de Compaoré, un gouvernement de transition fut mis en place sous la responsabilité du président par interim Michel Kafando. Isaac Zida, un des chefs du RSP, devenait pour sa part premier ministre. Avec des élections législatives et présidentielles prévues pour le 11 octobre, la transition démocratique semblait bien engagée. Deux mesures, prises récemment ou programmées, ont cependant mis le feu aux poudres : l’impossibilité des membres du CDP ayant accepté le « coup d’Etat constitutionnel » de se présenter aux élections présidentielles et le projet de dissolution du RSP.

Le 17 septembre, le général Diendéré a finalement pris le pouvoir et les manifestations ont fait au moins 1 mort et 60 blessés. Un conseil de transition dénommé Conseil National pour la Démocratie a été mis en place. Aujourd’hui, de nombreuses incertitudes demeurent. Quelle est la position des divers corps d’armée, quelle sera la détermination des manifestants, y aura-t-il négociation ou durcissement du tout nouveau régime ?

Les enjeux du coup d’Etat

Depuis un an, le Burkina Faso était devenu un modèle de transition démocratique et de volonté populaire. Ce coup d’Etat est regardé de manière attentive par tous les pays africains où des manipulations constitutionnelles sont en cours. L’enjeu concerne la lutte entre la jeunesse africaine d’une part, bombe à retardement désireuse de changement qui veut avoir sa place dans le champ politique, social et économique, et les satrapes ou hommes en uniforme d’autre part, en connivence avec l’affairisme politique. Cette jeunesse burkinabée, qui se réfère à des héros tels que Thomas Sankara, est informée par les réseaux de communication et souhaite être un exemple vis-à-vis des « présidents à vie » africains. Elle prouve qu’en Afrique, le jeu politique et économique est devenu largement une lutte des classes d’âge.

En parallèle, le coup d’Etat du Burkina Faso est révélateur du rôle des armées dans la politique nationale. Ainsi, le général Gabriel Dienderé jouait à l’époque de Compaoré un rôle central : si le RSP a assuré les basses besognes du régime en participant à l’assassinat de Zongo ou de Sankara, il ne faut pas oublier qu’il a également été un régiment d’élite aux côtés de l’opération Serval au Mali. Les forces armées burkinabées sont donc divisées entre des unités paupérisées et des régiments d’élite suréquipés et entraînés dont le rôle est d’assurer l’ossature du pouvoir et de garantir les prérogatives des politiques. Le cœur des militaires balance donc entre le Régiment de Sécurité Présidentielle, fort de 1300 hommes bien équipés et rémunérés dont faisait partie le Premier ministre de transition, le lieutenant-colonel Zida, mais aussi les hauts gradés et la base.

A l’époque de Compaoré, l’opposition officielle restait quant à elle divisée entre les leaders de quelques 74 partis. Le Congrès du Parti pour la Démocratie et le Progrès (CDP) ainsi que ses alliés représentaient alors environ ¾ des parlementaires. Les principaux opposants qui l’avaient quitté en début d’année (Christian Kaboré, Diallo, Compaoré) avaient fondé le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP). Les autres principaux opposants étaient Sankara, du parti sankariste, et Zephirin Diabré, candidat de l’Union du peuple pour le progrès (UPC). Après le départ de l’ancien président, l’armée, sous pression, avait alors facilité le retour à l’ordre institutionnel, autorisant un organe de transition dirigé par un civil dans un cadre constitutionnel et la mise en œuvre dans un délai d’un an d’élections présidentielles et parlementaires.

Pour le premier tour des présidentielles du 11 octobre, quatorze candidats étaient ainsi en lice, avec deux favoris : Zephirin Diabre et Christian Kabaré. En revanche, le CDP dénonçait les fraudes électorales, avec de fausses cartes d’électeurs et l’élimination de ses candidats. Point d’orgue de leur frustration, Eddie Kambaïga, président du CDP, avait vu sa candidature invalidée par le Conseil Constitutionnel. Ce sont ces fraudes et exclusions de la compétition qui ont été présentées par les putschistes comme les raisons de leur coup d’Etat.

A la suite des événements originaux, ce sont les rapports de force, internes au Burkina Faso mais également internationaux, qui ont changé. En octobre 2014, les instances africaines de l’Union africaine (UA) ou de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avaient menacé de sanctions le pouvoir militaire s’il ne remettait pas le pouvoir aux civils dans les 15 jours. De la même façon, ils ont aussitôt condamné le coup d’Etat de septembre 2015. Par ailleurs, des moyens de pression existent de la part des bailleurs de fonds vis-à-vis d’un pays où l’aide représente plus de 10% du PIB. Barack Obama s’était prononcé en octobre 2014 pour que les nouvelles générations puissent accéder aux responsabilités quelles que soient les qualités des dirigeants actuellement aux commandes. Dans le même esprit, l’Union européenne avait affirmé à l’époque « son attachement au respect des dispositions constitutionnelles en vigueur ainsi qu’aux principes définis par l’UA et la CEDEAO sur les changements constitutionnels ». En toute logique, elle a immédiatement condamné le putsch du général Dienderé. Si la France, par la voix de François Hollande, avait demandé le 7 octobre 2014 à Blaise Compaoré de respecter les règles constitutionnelles, elle a tout de même participé à son exfiltration en Côte d’Ivoire. Comme ses homologues européens, le président français a ferment condamné le récent coup d’Etat. La Chine, pour sa part, reste silencieuse mais attend la rupture avec Taïwan.

Le Burkina Faso est devenu un enjeu stratégique du fait des frontières qu’il partage avec le Nord-Mali, ainsi que par la présence de forces spéciales américaines et françaises. Ouagadougou est le lieu névralgique du renseignement (opération Sabre, DGSE, renseignement militaire) dans le dispositif Barkhane. Jusqu’ici, pourtant, ce pays était resté stable et sécurisé dans un environnement menaçant. Les chancelleries et diplomates ont toujours des difficultés à anticiper les révolutions, et ont une préférence pour les hommes forts connus de leurs services, qui assurent la stabilité à court terme. Comment peuvent-ils s’adapter au nouveau contexte, concilier les objectifs de la real politik et les droits de l’homme, dans un monde hyperconnecté où les représentations et les évènements s’accélèrent avec effets de contagion transnationale ?

Le devenir du Burkina Faso est incertain. Le général Diendéré a déclaré le 17 septembre qu’il libérerait les responsables politiques « otages », qu’il mettrait en œuvre des élections inclusives et qu’il remettrait le pouvoir à des civils. Il existe des marges de manœuvre permettant des négociations avec le RSP et le CDP concernant un élargissement de la liste électorale lors d’élections retardées et une reconversion du RSP dans des activités militaires notamment de lutte contre le terrorisme.

A peine installé, le gouvernement putschiste peut difficilement tenir à défaut de financements extérieurs et de soutien auprès de la population. S’accrocher au pouvoir ne peut se terminer que par des affrontements violents dont on ne peut prévoir quel sera l’engrenage. Le printemps africain que représentait il y a un an le Burkina Faso risque de devenir un septembre noir.

 

[1] Sur le plan juridique, la révision de l’article 37 de la constitution, limitant à deux le nombre de mandat, était possible de deux manières. La première était un vote majoritaire de ¾ (soit 96 voix favorables) au Parlement. La seconde était un référendum. Blaise Compaoré avait discrètement organisé le vote du parlement. Arithmétiquement, son parti le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) disposait de 70 voix sur 127 voix des parlementaires. Il était lié à des petits partis représentant 11 voix. Il avait besoin de 15 voix supplémentaires qu’il avait marchandées avec l’Alliance pour la Démocratie et la Fédération (ADF) et le Rassemblement Démocratique Africain (RDA). Le Président avait ainsi obtenu les 96 voix nécessaires.

Inscription – Colloque 26 septembre 2015 : 30 ans après la « petite idée » de Coluche, s’engager encore

Fondapol / Général - Fri, 18/09/2015 - 10:56

Le 26 septembre 1985, Coluche lançait à la radio sa « petite idée » sous la forme d’un appel à la générosité et à la solidarité. Trente ans plus tard, les Restos sont toujours là : ce sont près de 70 000 bénévoles qui s’engagent quotidiennement au service des plus démunis. L’action des Restos a […]

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Dr Angeliki Dimitrιadi discusses the refugee crisis on Bloomberg, 10/09/2015

ELIAMEP - Fri, 18/09/2015 - 07:19

Giving an interview on Bloomberg on 10 September 2015, Research Fellow of ELIAMEP Dr Angeliki Dimitriadi discussed the refugee crisis. You can read the article here.

ELIAMEP briefing note deals with the Islamic threat during the ongoing refugee crisis

ELIAMEP - Fri, 18/09/2015 - 06:59

The ongoing refugee  crisis in the Mediterranean has created fears  among policy-makers  and  security  practitioners  alike  that  the  Islamic  State  (ISIS)  will  use  and ‘exploit the refugee crisis to infiltrate the West’. This Briefing Note written by Dr Dimitris  Skleparis, presents a brief history of international terrorism in Greece; assesses current international terrorist activity in the country and the Greek authorities’ response to it; and proposes first-line and pre-emptive counter-radicalisation measures that would not undermine a humanitarian response to the refugee crisis.

Briefing Note 37/2015: The Islamist Threat amidst the Refugee Crisis: Background and Policy Proposals

Author: Dr Dimitris Skleparis

ELIAMEP Thesis analyses the current refugee crisis

ELIAMEP - Fri, 18/09/2015 - 06:45

The present paper written by Dr Angeliki Dimitriadi, discusses the current refugee crisis from its outbreak to its evolution, attempts to set current EU responses in a contextual setting, from the early response to the Lampedusa tragedy of 2013 with Task Force Mediterranean to today’s proposal for the redistribution of 160,000 refugees, critically discusses European Member States’ responses and the resurface of ‘Fortress Europe’ and proposes priorities and measures, stressing the need for a global response to the current refugee crisis.

«ELIAMEP Thesis»: Europe’s dubious response to the refugee crisis

Author: Dr Angeliki Dimitriadi

Konferenz in New York: Ohne Religionsfreiheit keine Freiheit

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 18/09/2015 - 00:00
Volker Kauder und Hans-Gert Pöttering haben in New York die dreitägige Konferenz "Multinational Efforts to Promote Freedom of Religion or Belief” eröffnet.

Moyen-Orient : le rapport de force plutôt que la solution politique ?

IRIS - Thu, 17/09/2015 - 17:47

Jean-Paul Chagnollaud, directeur de l’IReMMo répond à nos questions à propos de son ouvrage « Violence et politique au Moyen-Orient » (Presses de Sciences Po), co-écrit avec Pierre Blanc :
– Quelle est la typologie des violences que vous identifiez pour le Moyen-Orient ?
– Vous parlez de « déni politique » au Moyen-Orient. Pouvez-vous nous en dire plus ?
– Face à la situation de chaos qui règne dans une grande partie du Moyen-Orient, vous évoquez dans votre ouvrage les chemins qui auraient pû ou qui pourraient conduire à la paix. Quels sont-ils ? Ces derniers n’ont-ils jamais paru aussi éloignés ?

États, Religions, Laïcités : Les Nouveaux Fondamentalistes. Enjeux nationaux et internationaux

Fondapol / Général - Thu, 17/09/2015 - 15:10

Depuis les tragiques événements des 7-9 janvier 2015 les Français ont pris conscience de la crise du modèle républicain d’intégration et de la nécessité de changer en profondeur le rapport de l’État à la notion de « neutralité laïque ».
Aussi le département de recherche « Société Liberté Paix » du Collèges des Bernardins a pris la décision de consacrer sa prochaine recherche fondamentale à la question des nouveaux fondamentalismes en France en partenariat avec la Fondation pour l’innovation politique, les Poissons Roses, Ichtus et l'Institut catholique de Paris.

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Un nuevo banco multilateral para relanzar la inversión en infraestructuras en Asia

Real Instituto Elcano - Thu, 17/09/2015 - 12:13
ARI 45/2015 - 17/9/2015
Jorge Dajani González
El establecimiento del Banco Asiático de Inversión en Infraestructuras (BAII) se enfrenta a retos muy importantes en los próximos meses. Su puesta en marcha también ofrece nuevas oportunidades para relanzar las relaciones económicas y comerciales de Europa y Asia así como para las empresas de infraestructuras más internacionalizadas.

Griechenland: Parlamentswahlen und unsichere Perspektiven

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 17/09/2015 - 00:00
Die Griechen gehen am Sonntag mit gemischten Gefühlen zur Wahl: erneut dominieren Unentschlossenheit und parteipolitische Enttäuschung bei der Wahlentscheidung.

Möglicher Putsch : Comeback der Militärs in Burkina Faso?

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 17/09/2015 - 00:00
Wenige Wochen vor der Wahl löst die Präsidentengarde die Übergangsregierung auf. Vor dem Präsidentschaftspalast versammelten sich Hunderte Demonstranten.

Agil, vielfältig, innovativ

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 17/09/2015 - 00:00
Demographischer Wandel, Digitalisierung und gesellschaftliche Differenzierung: Parteien brauchen veränderte Angebote für eine veränderte Gesellschaft. Wie sehen zeitgemäße Parteien im 21. Jahrhundert aus? Wie kann Parteiarbeit für engagierte Bürgerinnen und Bürger interessanter gestaltet werden?

How Interreligious Dialogue Can Strengthen Resilience and Contribute to Sustainable Peace

European Peace Institute / News - Wed, 16/09/2015 - 22:30

To mark the 2015 International Day of Peace and the seventieth anniversary of the UN, the International Peace Institute (IPI), in partnership with the King Abdullah Centre for Interreligious and Intercultural Dialogue (KAICIID), will launch the KAICIID Peace Mapping Programme and its interactive website on September 21st.

Click here for the live webcast beginning at 1:15pm EST>>

The Peace Mapping Programme provides innovative tools to better understand organizations engaged internationally in interreligious dialogue. The Programme aims to show how interreligious dialogue contributes to conflict transformation worldwide, whether in preventive peacemaking or postconflict work.

Its research-based website shows numerous organizations using or promoting interreligious dialogue around the world, many of which can be important partners in implementing the Sustainable Development Goals.  At the lunchtime event on September 21st, there will be a visual presentation of the project’s website, including an interactive map that shows efforts by organizations engaged in interreligious dialogue to strengthen resilience, and with testimonies of individuals involved in the dialogue activities. The Peace Mapping Programme’s website also provides a public online tool with detailed information on more than 400 organizations involved in interreligious dialogue activities internationally.

Welcoming Remarks:
Ambassador Hardeep Puri, Vice President of IPI and Secretary-General of the Independent Commission on Multilateralism (ICM)

Speakers:
Patrice Brodeur, Director of Research, KAICIID
Azza Karam, Senior Adviser, United Nations Population Fund (UNFPA)
Kusumita Pedersen, Co-Chair of the Interfaith Center of New York and Trustee of the Parliament of the World’s Religions

Moderator:
Mohammed Abu-Nimer, Senior Adviser, KAICIID and Professor, School of International Service, American University

Análisis de la presencia de España en la prensa internacional

Real Instituto Elcano - Wed, 16/09/2015 - 14:34
DT 13/2015 - 16/9/2015
Jose Pérez Martín y Juan Antonio Sánchez Giménez
Uno de los principales factores que influyen en la imagen exterior de los países es su percepción proyectada desde los medios de comunicación internacionales y el sentimiento que esta genera en la opinión pública internacional. Este estudio analiza a qué se vincula España, con qué se relaciona y cuáles son las dinámicas dominantes en la prensa global e internacional.

Daech en Syrie : solution militaire ou politique ?

IRIS - Wed, 16/09/2015 - 11:10

L’Etat islamique ne cesse de progresser en Syrie et menace des sites classés par l’Unesco, comme celui de Palmyre. La communauté internationale dispose-t-elle encore de marges de manœuvres afin de repousser efficacement ces attaques ?
Après la mise en place de la coalition internationale sous l’égide des Etats-Unis et le début des bombardements intensifs il y a plus d’un an, il faut admettre que le bilan est mitigé. L’avancée spectaculaire des milices de Daech du printemps 2014 a certes été ralentie, mais nous ne pouvons pas considérer que le mouvement a été totalement arrêté et encore moins éradiqué. Les bombardements aériens ont été incapables d’enrayer véritablement cette progression comme l’illustre la conquête du site historique de Palmyre qui est en cours de destruction par les djihadistes. Les frappes aériennes ne sont donc pas suffisantes, même si elles sont nécessaires car Daech continue de recevoir un flux de combattants étrangers assez important et surtout semble s’enraciner dans les zones qu’elle a conquises depuis quelques mois par la mise en place des attributs d’un Etat.
A deux reprises, à Kobané et à Tal Abyad, les combats terrestres menés par les milices kurdes ont été capables d’arrêter les offensives et les avancées de Daech. Cette leçon est à méditer : il semble que les bombardements aériens ne seront efficaces qu’en coordination avec des opérations terrestres. On peut alors se demander si ladite communauté internationale est disposée à envoyer des troupes au sol, avec bien sûr un mandat de l’ONU. Nous ne sommes pas dans cette situation, mais si nous voulons véritablement battre et éradiquer Daech, il faudra envisager des opérations terrestres mais ces interventions devront être coordonnées avec le gouvernement légitime d’Irak et le régime syrien.

Comment les Etats arabes voisins se positionnent-ils face à ce conflit en Syrie ?
Les Etats arabes ne sont pas unanimes : la Ligue des Etats arabes a majoritairement exclu le régime de Bachar el-Assad de son enceinte mais sans unanimité. Les Etats arabes favorables à la chute du régime syrien sont majoritaires mais l’Irak ou l’Algérie, par exemple, sont contre toute intervention extérieure car ils considèrent que le régime de Bachar el-Assad reste un rempart face aux groupes djihadistes (l’Irak est évidemment concerné par Daech au premier chef et l’Algérie entretient le souvenir de la lutte de l’Etat contre les groupes islamistes pendant la guerre civile). Il est commun de considérer que les Etats sunnites, par définition, soutiennent les combattants rebelles syriens mais la réalité est plus nuancée et les facteurs confessionnels ne sont probablement pas le moteur principal du conflit. Il me semble que le facteur politique est l’élément central de cette crise et les facteurs religieux ne sont qu’un des paramètres parmi ceux qui permettent de comprendre les évolutions de cette situation. Comprenons donc que la crise syrienne est instrumentalisée par des puissances régionales pour asseoir et renforcer leur puissance.

Le président syrien Bachar el-Assad est affaibli mais toujours au pouvoir. La coalition anti-Daech doit-elle s’appuyer sur son régime ?
Le terme « s’appuyer » n’est pas le mieux adapté, mais la question du rapport au régime se pose depuis plusieurs années : toutes les assertions formulées à de multiples reprises sur la chute imminente du régime de Bachar el-Assad se sont avérées erronées. Le président syrien, même très affaibli, est toujours présent. Il est nécessaire pour un certain nombre d’Etats, dont la France qui était très engagée dans la volonté de destruction du régime syrien, de revoir leur position. Cet infléchissement incontestable s’est illustré lors de la conférence de presse du président François Hollande du 7 septembre, lorsqu’il a expliqué que l’aviation française avait pour ordre de mener des missions d’observations qui seraient peut-être le prélude de missions de bombardements en Syrie contre Daech. Pas franchi le 14 septembre lorsque le même président a annoncé que la France participerait désormais aux bombardements en Syrie, ce qu’elle s’était refusée de faire jusqu’alors. Malgré des critiques légitimes contre le régime de Bachar el-Assad, il faut comprendre, d’un point de vue réaliste, que si ce régime est partie au problème de la Syrie, il est également partie de la solution. Il est tout à fait désagréable d’être obligé de négocier avec des éléments de son régime mais il n’y aura pas d’autre solution.
De plus, s’il y a des bombardements contre les positions de Daech en Syrie, ils doivent se réaliser en coordination avec le régime syrien qui est d’ores et déjà prévenu lors de ces opérations menées depuis un an. Il serait hypocrite de ne pas reconnaitre ce régime, même si l’idée n’est certes pas attractive. Il me semble, dans tous les cas, qu’il n’y aura pas en Syrie de solution efficiente sur les plans humanitaire et matériel sans une solution politique
Est-ce que le danger principal est le maintien d’éléments du régime de Bachar el-Assad ou bien de voir Daech arriver à Damas ? Il me semble que le choix est clair : il faut tout faire pour éviter que Daech ne parvienne à ses fins. Il est donc nécessaire d’intégrer, de façon appropriée des éléments du régime syrien dans le jeu des négociations. Pour cela, il faudra s’appuyer sur deux puissances importantes et influentes : l’Iran et la Russie. Ces deux Etats sont absolument incontournables dans une future conférence internationale destinée à mettre en œuvre une sortie politique de la crise. Cependant, le départ de Bachar el-Assad ne doit pas être la condition préalable de cette négociation, car cette question ne se posera qu’à l’issue du processus et de la formulation d’un compromis.
Tous ceux qui persistent à mettre le départ de Bachar el-Assad comme condition préalable se refusent en réalité à une solution politique. Pour certains Etats, il faudra procéder à des révisions douloureuses comme c’est le cas pour la France qui n’a cessé de répéter qu’il fallait détruire le régime et qui s’aperçoit aujourd’hui qu’il est nécessaire de changer de perspective et de logiciel si elle veut être efficace et peser un tant soit peu sur la situation.

Preis Soziale Marktwirtschaft 2014: Heinrich Deichmann

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 16/09/2015 - 00:00
Am 25. November 2014 ehrte die Konrad-Adenauer-Stiftung in der Frankfurter Paulskirche mit Heinrich Deichmann den zwölften Träger des „Preis Soziale Marktwirtschaft”. Laudator Armin Laschet wies auf das beeindruckende Lebenswerk des Preisträgers hin, der in dritter Generation ein familiengeführtes Unternehmen so weiterentwickelte, dass es nicht allein den Anforderungen der Zeit genügt, sondern gerüstet ist für die kommenden Jahre. Die Reden der Preisverleihung werden hier in redaktionell leicht überarbeiteter Form wiedergegeben.

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