Zoubida Assoul, avocate et présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), dévoile son plan de sortie de crise. La présidente de l’UCP a proposé, dans un communiqué rendu public, plusieurs mesures pour sortir de la crise politique que traverse l’Algérie depuis la chute du régime de Bouteflika. « Des élections présidentielles anticipées » L’une […]
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Devenu persona non grata dans son propre pays, la Guinée, où il lui a été interdit de diriger les prières en « malinké », l’imam Nanfo Ismaël Diaby a trouvé refuge chez le voisin du Mali depuis quelque temps. Au pays du grand érudit de l’islam Cheickna Hamaoulah Haïdara, il a recommencé à faire prier […]
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Le gardien de but international marocain Yassine Bounou alias « Bono », 29 ans, a désormais le meilleur pourcentage d’arrêts au sein de la Liga espagnole, où il compte à son actif 7 matchs officiels et consécutifs sans encaisser le moindre but. Le Lion de l’Atlas a été également décisif pour la victoire du FC Séville […]
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Afrobarometer a publié ce mardi 16 février 2021, l'enquête de confiance 2020 envers les institutions béninoises.
L'enquête réalisée par Afrobarometer entre le 22 novembre et le 07 décembre 2020 a permis d'interroger 1200 adultes. Il ressort des résultats de l'enquête que les Béninois accordent plus confiance aux leaders religieux (74%) et aux chefs traditionnels (67%). Viennent ensuite les forces de défense du Bénin (67%), la police ou gendarmerie (64%).
« De moins fortes majorités font confiance aux conseils communaux (58%), à la Présidence de la République (56%) et aux cours et tribunaux (51%) », révèle Afrobarometer.
Les pourcentages de confiance envers les autres institutions sont : Commission Electorale Nationale et Autonome (48%) ; Assemblée Nationale (42%) ; Direction Générale des Impôts (40%) ; Partis au pouvoir (39%) et partis politiques de l'opposition (36%).
Selon Afrobarometer, « le niveau de la confiance envers les institutions de la République est plus haut qu'en 2005, mais depuis 2011, la confiance envers la Présidence et l'Assemblée Nationale a chuté ».
On 15 February 2021, the Office of the OSCE Special Representative and Co-ordinator for Combating Trafficking in Human Beings, published an interactive online database, compendium of relevant reference materials and resources on ethical sourcing and prevention of trafficking in human beings for labour exploitation in supply chains.
The database contains over 300 resources that users can search for by year, organization, or document type. The online format allows easy access for government officials, businesses, and anti-trafficking practitioners interested in learning about current practices and the latest available tools.
The database will be updated regularly as new resources become available.
Addressing the demand for cheap goods and services produced by trafficking victims across global supply chains is essential in the prevention of trafficking for forced labour.
The objective of the compendium is to take stock of existing legislation, policies, guidelines, recommendations, reports, studies, and other initiatives developed to better understand and respond to the large-scale problem of trafficking in human beings, through its prevention in supply chains.
Le premier responsable du secteur de la santé en Algérie, Abderrahmane Benbouzid, s’exprime au sujet de la réouverture des frontières qui sont fermées depuis mars 2020. Interpellé , ce mardi au Conseil de la Nation, par le sénateur chargé de la diaspora Abdelouhab Benzaim sur la question de la fermeture de l’espace aérien, le ministre […]
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La guerre est morte, du moins la guerre classique, l’outil dont on se servait autrefois pour résoudre les différends. Cela ne signifie pas que les différends n’existent plus. Ils peuvent être profonds : Tel État ne reconnait pas la souveraineté de cet État, ce qui pose de vraies difficultés à des État nouveaux (le Kosovo) mais aussi anciens (Taïwan). Au-delà, on peut reconnaître la souveraineté de l’État tout en ayant des différends, notamment sur les frontières et donc l’intégrité territoriale.
Ce qui nous amène à réfléchir sur la notion de "conflit gelé".
L’intégrité territoriale peut être considérée comme un des attributs de la souveraineté, car le territoire est une des conditions de l’État. Elle accompagne la souveraineté. Souvent, du moins. Car il arrive, plus fréquemment qu’on ne le pense, que des litiges opposent des États voisins au sujet de leurs frontières communes. C’est par exemple le cas entre Japon et Russie, entre Japon et Chine, entre Chine et voisins des mers du sud, entre.... Les exemples abondent. En fait, et il est probable que la majorité des États ont des litiges territoriaux avec un ou plusieurs voisins. En fait, il est probable qu’une intégrité territoriale entièrement reconnue de ses voisins est l’exception.
Cependant, la plupart du temps, la souveraineté d’un État sur un territoire est un fait. Les Russes occupent les Kouriles, n’en déplaisent aux Japonais. Ceux-ci considèrent que leur intégrité territoriale est mutilée. Cela ne dégénère pas nécessairement en conflit armé. Mais, parfois, ça arrive. Ou encore, une minorité mène une lutte de libération nationale, processus classique qui réussit – ou pas. Bref, souveraineté et intégrité ne coïncident pas – ou rarement.
Ces différends persistent et ne peuvent donc être réglés, ni par la guerre, ni par la négociation. Ils peuvent rester dans le domaine diplomatique pacifié. Ils peuvent avoir été l’occasion de conflits et deviennent alors des conflits gelés. En effet, de même qu’il n’y a plus de déclaration de guerre, il n’y a (presque) plus de traité de paix qui vienne sanctionner la fortune des armes et créer un nouvel état du droit (même si cela arrive, que l’on pense au traité entre le Pérou et l’Equateur, qui a mis fin à un contentieux vieux de plus d’un siècle). Le plus souvent, les parties signent des cessez-le-feu, comme celui qui régit les relations entre les deux Corées depuis 1953. Israël occupe la Cisjordanie et le Golan, sans que cela soit reconnu internationalement. L’ONUST (organisme des nations-Unies pour la surveillance de la trêve) a été mise en place en 1948 à la suite de la première guerre israélo-arabe et demeure toujours en place.
Comment caractériser ces conflits gelés ? Ils ont été l’occasion d’affrontements réels et violents qui prennent fin à un moment. Ils peuvent être suivi d’un accord ou rester dans une terra incognita juridique. Le Cachemire demeure l’objet d’un contentieux entre l’Inde, la Chine et le Pakistan depuis 1947. La plupart du temps la zone est calme même si on assite à de récurrents accès de tension, comme les affrontements qui éclatent en septembre 2020, à la suite d’une fusillade dont les causes restent opaques. Ainsi, un conflit gelé reste souvent meurtrier, même si la létalité demeure basse, « sous le seuil » (nous reviendrons sur cette notion) d’attention de la communauté internationale. Ainsi, l’espace ex-soviétique est rempli de conflits gelés : Moldavie et Transnistrie, Ukraine et Donbass, Géorgie et Abkhazie pour prendre des exemples récents. La plupart du temps, la situation revient au statu quo préalable mais un conflit longtemps gelé peut soudainement s’enflammer et donner une nouvelle situation : le haut Karabakh fut la cause d’une guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan en 1994, situation qui reste longtemps gelée jusqu’à ce que les Azéris relancent une offensive en 2020 et récupèrent une grande partie du territoire qu’ils revendiquaient.
Des disputes frontalières peuvent s’envenimer peu à peu, comme ce qui se passe en mer de Chine, où la Chine militarise son action, que ce soit sur les Spratleys et les Paracels au sud (archipels revendiqués par les États riverains) ou dans les eaux des Senkaku (sous souveraineté japonaise) à l’est. D’autres au contraire s’apaiser progressivement, même si les problèmes ne sont pas résolus au fond : que l’on pense aux Balkans et à la situation peu satisfaisante de la Bosnie-Herzégovine ou du Kossovo. Enfin, des conflits peuvent rester actifs mais ne pas susciter l’attention, étant apparemment gelés, au moins aux yeux de l’opinion publique internationale : que l’on pense à l’Afghanistan ou à la République Centrafricaine.
La notion de conflit gelé recouvre donc des situations très diverses, souvent des différents territoriaux, parfois aussi des guerres civiles dues à la disparition de l’Etat.
Olivier Kempf