Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a présidé, ce mercredi 03 mars, la première réunion du nouveau gouvernement qui s’est déroulée au Palais du Gouvernement, à Alger. Lors de la réunion, les membres du gouvernement ont présenté quatre projets de décrets exécutifs, dont celui de la déchéance de la nationalité pour ceux qui portent atteinte à […]
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Dans le cadre de la riposte contre la pandémie du Coronavirus, la GIZ a offert au Bénin un lot de matériels de diagnostic et de détection. La cérémonie de remise officielle a eu lieu ce mardi 02 mars 2021 au ministère de la santé en présence du ministre Benjamin Hounkpatin.
D'un coût global de 152.000 euros, soit 100 millions de francs CFA, le don offert est composé de 600 kits de diagnostic pour détection de Covid-19, 60 kits de diagnostic pour confirmation de Covid-19, et 660 enzymes pour les tests de détection moléculaire. Selon les responsables de la GIZ, ce lot de laboratoire permettra d'effectuer des tests sur environ 60.000 échantillons.
L'arrivée de ce matériel selon Achim Tröster, ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne près le Bénin, coïncide avec une nouvelle mission qu'effectuent des experts virologues de la « Charité à Berlin », l'hôpital de référence allemand. Cette mission selon le diplomate allemand s'inscrit dans le cadre d'un projet d'appui spécifique au laboratoire des fièvres hémorragiques virales à Cotonou.
Ce projet d'une durée d'un an est destiné à renforcer les capacités des laboratoires au Bénin, et dont le coût total est estimé à 590 millions de francs CFA.
Procédant à la réception du lot, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin a exprimé la reconnaissance du Bénin à la GIZ.
Par ces temps où la 2ème vague de Covid-19 sévit au Bénin, le don offert va contribuer à la riposte de la nouvelle vague de pandémie, a expliqué le ministre de la santé. Pour lui, la riposte en ce moment est un défi majeur parce que le virus devient de plus en plus virulent et oblige à renforcer les moyens d'actions.
Dans le cadre de la riposte à la pandémie du Coronavirus, en mars 2020, la coopération allemande a formé le personnel du laboratoire central.
Dans la même dynamique, elle a offert en juillet 2020 30.000 kits de tests pour le diagnostic du Covid-19.
F. A. A.
L’Allemagne a réagi à la décision du Maroc de suspendre tout contact, interaction ou action aussi bien avec son ambassade à Rabat qu’avec les organismes de coopération et les fondations politiques allemandes. « Nous avons pris note des rapports des médias », a déclaré Heiko Maas, ministre allemand des Affaires étrangères. Sahara Occidental, négociations sur […]
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Le torchon brûle entre le président du Jil Jadid Soufiane Djilali et le sénateur FLN Abdelouahab Benzaim depuis ses dernières révélations sur les « retraites » des membres du Conseil National de Transition (CNT) entre 1994 et 1997. Lors d’une conférence de presse organisée ce mercredi à Alger, Soufiane Djilali a accusé Benzaim d’avoir bénéficié de « privilèges » […]
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Dr Olga Agbohoui Houinato est déchargée de ses fonctions, mercredi 03 mars 2021, à l'issue du conseil des ministres.
Réuni en conseil des ministres, le gouvernement a relevé la directrice générale de l'Agence Nationale des Soins de Santé Primaire (ANSSP) sous tutelle du ministère de la santé. Les raisons du limogeage n'ont pas été données. Dr Baï Olga Léonie Perpétue Agbohoui Houinato a été nommée à la tête de l'ANSSP en Conseil des ministres le 18 mars 2020.
L'ASSP est une structure sur laquelle repose toute la stratégie du système de santé en matière de prévention.
M. M.
Alors que le marché du sport dépasse les 800 milliards d'euros dans le monde (2% du PIB mondial), il ne représente que 0,5% du PIB de l'Afrique. Un écart à combler au vu du levier qu'il représente en termes de développement économique et social.
Coupe d'Afrique des Nations, Jeux de la Francophonie, Jeux Africains, Africa Tour, Coupe du monde de la FIFA, Jeux Olympiques de la Jeunesse, lancement de la Basketball Africa League… les grands événements sportifs internationaux se multiplient sur le continent. Synonymes de fortes retombées économiques, ils témoignent de la capacité des pays africains à accueillir des événements de grande envergure et d'une volonté commune de faire émerger un marché du sport plus conforme aux standards internationaux.
La Côte d'Ivoire et le Sénégal, qui accueilleront respectivement la CAN 2023 et les Jeux olympiques de la Jeunesse en 2026, ont ainsi fait du sport un axe de développement majeur. À Abidjan, plusieurs constructions de stades ont été lancées : le stade olympique d'Ebimpé, au nord-Est d'Abidjan, le stade de Korhogo, le stade de San Pedro et le stade de Yamoussoukro auxquels s'ajoutent des réhabilitations de stades à Abidjan et Bouaké. Une dynamique que complète le programme Agora, concrétisé récemment par la construction d'un premier centre sportif pluridisciplinaire urbain à Koumassi, dans le district d'Abidjan.
Vivier de talents
Malgré cette effervescence, les revenus engrangés ne permettent pas au continent de rivaliser sur le marché mondial. Alors que l'Afrique concentre un vivier majeur de talents, elle peine encore à tirer profit du dynamisme économique engendré par le sport, pour la simple raison que le business du sport africain est insuffisamment, voire pas du tout structuré, et repose sur l'accompagnement des instances sportives internationales (FIFA, FFF, AFD, qui a lancé en 2019 le programme « Sport et développement » afin de soutenir des partenariats entre des associations françaises et des acteurs africains).
Au-delà de ces partenariats, le développement du sport reste insatisfaisant alors même que, fédérateur par excellence, il occupe une place importante dans la société, où il s'affirme comme un outil majeur de cohésion sociale, un puissant moyen éducatif et un levier de transformation économique susceptible de limiter l'exclusion des jeunes. Cela s'explique notamment par le manque d'accompagnement, le déficit ou la vétusté des infrastructures et des équipements, l'absence de dialogue institutionnalisé et de communication adaptée mais aussi par une gestion publique trop centralisée.
Pourtant, sous l'effet conjugué du volontarisme de l'Etat, de la société civile et du secteur privé, le secteur sportif s'est vu conférer une légitimité nouvelle, devenant progressivement un outil à forte valeur ajoutée dans les politiques de développement, comme en atteste son intégration aux ODD de l'ONU, à horizon 2030.
Programmes spécifiques
Faire du sport un outil de développement suppose divers prérequis. Même pour les grandes nations sportives qui se distinguent à l'échelle internationale (Afrique du Sud, Côte d'Ivoire, Ethiopie, Nigeria, Sénégal…), seules des politiques publiques volontaristes permettront de faire du sport un outil de développement. Pour décoller, le business du sport africain aurait besoin d'une véritable structuration, à commencer par l'adoption d'un code du sport permettant d'organiser les missions des acteurs du secteur et de favoriser les investissements privés dans des Etats où, souvent, tout le financement repose sur le pouvoir central.
L'émergence d'un marché du sport passera aussi par son intégration dans la formation et par la création d'emplois sectoriels et, plus globalement, par la mise en place de programmes spécifiques à l'image du service national de la jeunesse (Ghana), de l'enseignement technique et de la formation professionnelle (Maurice), du fonds pour les jeunes entrepreneurs (Sénégal, Zambie). Elle sera aussi favorisée par la multiplication d'initiatives telles que l'incubateur Playlab en Afrique de l'Ouest ou le programme Young Leaders, visant à identifier, rassembler et valoriser les potentiels les plus prometteurs sur la scène franco-africaine. Cette année, le programme phare de la French-African Foundation, dont l'appel à candidatures s'achèvera le 21 mars, sera ouvert aux profils sportifs et comprendra un focus « Sport & Développement ».
Alors que 70 % de la population africaine a moins de 30 ans, donner une véritable impulsion à ce secteur nécessitera de placer la jeunesse au cœur de cette dynamique, aux côtés des experts de la sphère publique, des associations professionnelles, des startups etc. Tous les acteurs de l'écosystème du sport doivent accompagner les performances sportives de haut niveau et la pratique du sport en tant que loisir. Car au-delà des champions, l'enjeu reste le sport de masse et ses débouchés économiques.
LA RÉDACTION