Modeste Tihounté Kérékou, ministre des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi a dévoilé, vendredi 5 mars 2021, des messages et les captures d'écran que la candidate des Démocrates lui a envoyé par mégarde en 2018. Ces révélations viennent confirmer les accusations de complot qui pèsent contre Réckya Madougou.
Le complot contre le processus électoral dans lequel est mis en cause Réckya Madougou et ses co-accusés a été formenté depuis deux ans lorsque la candidate du parti d'opposition ''Les Démocrates'' était encore en poste à Lomé (Togo). C'est ce qui ressort des révélations faites par le ministre à travers une déclaration de presse.
‹‹ Le 23 décembre 2018, aux environs de 2h du matin, je reçois des messages WhatsApp d'un profil qui affiche le numéro togolais +228 93 39 33 39 avec la photo de dame Réckya MADOUGOU (...). Plus de deux ans après, ces messages viennent aujourd'hui, dans le contexte du débat sur les tentatives de déstabilisation de notre pays par dame MADOUGOU et compagnie, jeter une lumière crue sur les intentions de notre compatriote. Ils apportent la preuve qu'il y a longtemps qu'elle conspire contre notre pays et que les derniers événements ne sont que l'épilogue de ce qui se trame depuis des années››, a expliqué Modeste Tihounté Kérékou. D'après les captures d'écran faites des messages, l'objectif visé est la déstabilisation du pouvoir du président Patrice Talon qui ne serait plus en odeur de sainteté avec ses homologues de la sous-région dont les noms ont nommément été cités.
Le ministre dit être prêt à l'expertise des services judiciaires pour authentifier les messages et leur capture qu'il en fait.
M. M.
L'intégralité du message de Modeste Kérékou
Mesdames et messieurs de la presse,
Je me fais le devoir d'intervenir aujourd'hui, dans le débat qui agite l'actualité, pour partager avec l'opinion des informations dont j'ai connaissance et qui, au moment où je les recevais, m'ont laissé perplexe. Je précise tout de suite qu'en raison de leur teneur, j'en avais néanmoins, à l'époque, informé le Président de la République qui m'avait simplement invité à les banaliser. Mais avec le recul, au regard des développements actuels de l'actualité, ces informations révèlent toute leur gravité mais aussi tout leur caractère nuisible. Replacées dans leur contexte comme dans le contexte actuel, elles sont de nature à favoriser la bonne compréhension des tentatives de déstabilisation de notre pays et c'est ce qui m'oblige à parler aujourd'hui. De quoi s'agit-il ?
Le 23 décembre 2018, aux environs de 2h du matin, je reçois des messages WhatsApp d'un profil qui affiche le numéro togolais +228 93 39 33 39 avec la photo de dame Réckya MADOUGOU. Surpris par la teneur des messages, j'ai tout de suite pris conscience de leur gravité et ai aussitôt fait une capture d'écran avant de répondre à l'expéditeur que je n'ai rien compris et de lui demander à qui j'avais à faire. C'est alors qu'avec empressement mon interlocuteur de l'autre côté a supprimé les messages. Je n'étais certainement pas la personne à qui elle adressait lesdits messages. Ensuite la photo de dame MADOUGOU a été retirée du profil pour être remplacée par une photo montrant des panthères. Là également j'ai fait une capture d'écran. Ces messages et ces images, vous pouvez les voir s'afficher à l'écran.
Mesdames et messieurs,
Plus de deux ans après, ces messages viennent aujourd'hui, dans le contexte du débat sur les tentatives de déstabilisation de notre pays par dame MADOUGOU et compagnie, jeter une lumière crue sur les intentions de notre compatriote. Ils apportent la preuve qu'il y a longtemps qu'elle conspire contre notre pays et que les derniers événements ne sont que l'épilogue de ce qui se trame depuis des années.
Évidemment, je ne saurais dire quelle est la part de vérité ou de mythomanie qui apparaît dans ce que nous venons de lire. Car, il n'est pas exclu aussi que l'auteure des messages soit dans la logique de surfaire sa réputation afin de convaincre le destinataire. Mais ce qui est certain, c'est que ces messages sont suffisamment clairs pour attester du dessein de leur auteure. A ce propos, il me paraît utile de faire quelques clarifications. Nous retournons à l'écran pour voir retranscrit le texte tel qu'il faut le comprendre.
La date du 23 décembre 2018 est voisine de celle de la tenue d'une rencontre de la CEDEAO à Abuja dans la période et le président Patrice TALON n'y était pas. Il faut donc lire par FG, Faure GNASSINGBE, PT, Patrice TALON, ADO, Alassane Dramane OUATTARA, et Issifou, Mahamadou ISSIFOU.
Vous noterez par ailleurs qu'en décembre 2018, nous sommes à quelques mois des législatives de 2019. Et vous noterez surtout qu'après ces législatives ont été boycottées par l'opposition et ont donné lieu à des actes de vandalisme.
Mesdames et messieurs,
L'on peut en toute objectivité se demander pourquoi c'est moi qui ai reçu ces messages car l'expéditeur les ayant automatiquement supprimés quand j'ai demandé à qui j'avais à faire, cela induit que je n'en étais pas le vrai destinataire. Dame MADOUGOU s'est, en fait, mélangée dans son répertoire.
Ces messages WhatsApp parvenus sur mon téléphone par erreur révèlent sans autre interprétation que son auteure, dame Réckya MADOUGOU, est tout sauf la patriote qu'elle prétend être au point d'aspirer à nous diriger contre vents et marrées, faute de quoi elle est prête à provoquer le chaos dans notre pays.
C'est pourquoi de tels personnages, pions à la solde de tous les intérêts sauf ceux du Bénin, n'hésitent pas à recourir à tous les moyens, toutes les manipulations et toutes les exagérations pour essayer de parvenir à leurs fins en abusant de la crédulité et de la bonne foi du peuple.
Mais on ne peut accepter que des compatriotes, se prévalant de relations particulières avec des milieux politiques étrangers ou des réseaux mafieux, utilisent notre processus démocratique à des fins aussi sordides.
Ceci vient montrer une fois encore, de mon point de vue, la pertinence des réformes politiques que nous avons opérées, notamment celle de l'institution du parrainage qui permet aux élus d'apprécier, non seulement l'ancrage politique mais aussi la moralité des aspirants à la magistrature suprême dans notre pays.
Je ne pouvais pas continuer de me taire et ne pas éclairer l'opinion publique, étant un témoin vivant et détenant des preuves irréfutables que dame MADOUGOU est mal intentionnée et conspire depuis bien longtemps contre notre pays.
Mon téléphone reste disponible pour toute expertise qu'il plairait à la justice béninoise d'ordonner aux fins d'authentifier les messages.
Je vous remercie.
Cotonou, le vendredi 5 mars 2021
Les femmes productrices de gari et de poissons frits des arrondissements d'Akodeha et de Ouèdèmé-Pédah dans la commune de Comé ont reçu la visite de la fondation de Moov-Africa Bénin. Une visite soldée par la remise d'un important lots d'ustensiles pour leur permettre d'accroitre leur production. C'est au cours d'une cérémonie fort simple tenue devant les autorités politico-administratives ce vendredi 5 mars 2021.
Au total, trois groupements de femmes battantes de l'arrondissement d'Akodéha ont bénéficié de la générosité de la Fondation de Moov-Africa. Il s'agit de Agbéssignalé d'Akodéha, Mahulomé de Totovigo et Gbénonkpo de Tokan 2.
C'est donc dans la liesse totale que ces femmes ont reçu ce don composé d'écumoires, de seaux, de bassines, bidons d'huiles et passoirs. Pour Dolorès madame Chabi Kao, secrétaire exécutive de la Fondation de Moov-Africa Bénin, ces femmes méritent plus car elles ont montré leur bravoure malgré le contexte sanitaire sapé par la pandémie à coronavirus. Cet apport en matériel de production est pour permettre aux femmes de faire face avec beaucoup plus d'aisance aux nombreux problèmes qu'elles rencontrent au quotidien. Charles Gagnon, Président Directeur Général du ProdiCom Inter, par qui la Fondation fait ces œuvres dans la commune de Comé, dira que choix du mois de mars pour ces dons n'est pas anodin. En effet, pour lui, c'est le mois de la célébration de la potentialité des femmes.
Après l'étape de Akodéha, le cap est mis sur Ouèdémé-Pédah où la délégation a été accueillie avec faste. C'est une horde de population ‘'surexcitée'' qui attendait les généreux donateurs. Ici c'est huit groupements féminins des huit villages que compte cet arrondissement qui ont bénéficié des ustensiles.
Cokou Romain COKOU
Quelques images de la cérémonie de remise des dons
Groundnut farm in Torit, South Sudan. Credit: Isaiah Esipisu/IPS.
By Sabdiyo Dido
NAIROBI, Mar 6 2021 (IPS)
The COVID-19 pandemic is arguably one of the biggest disruptors to modern day life as we know it. The economic and social disruption caused by the pandemic is devastating; millions of people have lost their lives, tens of millions of people are at risk of falling into extreme poverty and nearly half of the global work force is at risk of losing their livelihoods. Africa is facing its first economic recession in 25 years due to the impact of the pandemic.
In a continent where agriculture accounts for 23% of the GDP and about 40% of the workforce is engaged in the sector, agriculture has not been spared from the worst impacts of the pandemic.
Across the globe, it has been inspiring to see prior investments in empowering women-led agribusiness begin to pay off—and that the measures have enabled women farmers to contribute to the fight against COVID-19. This could be the case for Africa too
Border closures, trade restrictions and confinement measures have been preventing farmers from accessing inputs such as seeds and fertilizers, markets and agricultural workers from harvesting crops, thus disrupting domestic and international food supply chains and reducing access to healthy, safe and diverse diets.
Through all this, about 50% of the global population has been disproportionately affected by the pandemic, women.
The pandemic has exacerbated existing structural economic, social, and technological inequalities that women face as they struggle to perform their multiple roles in society. These inequalities undermine women’s capacity to respond and recover from the disruptions that result from the pandemic. Women are a key pillar in the Africa’s food and agricultural systems.
They constitute 50% of the agricultural workforce and own one-third of the small and medium enterprises (SME’s) that produce, process and trade in agricultural products and services. The pandemic not only affected their livelihoods and agri-business enterprises, but also increased women’s workloads, threatened their families’ wellbeing, and increase incidences of gender-based violence.
As we commemorate the International Women’s Day this year, we are acutely aware that as the narrative now shifts to building back better, we must ensure that women are at the center of short term and longer term recovery efforts to create a more equal and resilient society.
Over the course of my career as an agricultural economist and development practitioner and, I have seen the change that can be realized when women receive the support, they need during times such as these. A growing body of evidence demonstrates the power of interventions designed for and targeted to women in agriculture that can help protect their lives and livelihoods in the context of the COVID-19 pandemic.
African governments need to design and support such interventions. This means providing avenues for continued access to inputs such as seeds, fertilizers, pesticides, mechanization and advisory services. It also means women accessing knowledge and skills to make best outcome of their labour inputs.
As economies open after months of lockdowns and restricted movement, access to financing, grants for those that closed due to pandemic and flexible loans for those that kept going albeit in a small way- is key for recovery. Accessing high value markets is an important factor, not only for recovery, but for higher incomes that help build financial resilience in women’s agri-enterprises.
During the pandemic, digital services have provided a crucial lifeline for businesses. Women business managers have used social media to market their products while accessing information on production, weather and agronomic advisories, financing and accessing markets. Deploying digital capacity building at scale and increasing women entrepreneurs’ participation in the digital economy through digital finance, digital marketing and digital trade is key as we rebuild economies.
Initiatives such as VALUE4HER, a platform whose aim is to increase incomes and employment opportunities for women by linking women-led agribusinesses with competitive high value regional and global markets, and improving women business leader’s technical and managerial skills, with training on market dynamics are key to growing women-owned agribusinesses further.
Currently hosting over 750 users from 36 countries across the continent, the platform provides real-time access to relevant knowledge, market information, buyers, financiers, business development services, technical assistance, capabilities and social networks.
These services hosted under one roof provide a conducive ecosystem for female owned agribusinesses to access the tools they need to become profitable businesses.
Also key is providing tailored training and capacity building for women to respond, recover, and build resilience. With low literacy levels and limited networks, women’s access to relevant information and support mechanisms is curtailed.
Programs such as the African Resilience Investment Series for Women Executives (ARISE), which AGRA kicks off today in celebration of international women’s day- seeks to equip women-owned and women-led SMEs with the necessary tools and practical management skills, needed to recover from the impact of COVID-19 pandemic.
Across the globe, it has been inspiring to see prior investments in empowering women-led agribusiness begin to pay off—and that the measures have enabled women farmers to contribute to the fight against COVID-19. This could be the case for Africa too. Investing in women makes good business sense; it leads to increased incomes for women and boosts the wellbeing of their families, which means better lives for families, communities and society as a whole.
Sabdiyo Dido is the Head of Gender and Inclusiveness at the Alliance for a Green Revolution in Africa (AGRA)
The post Women Are the Future of Africa’s COVID-19 Recovery appeared first on Inter Press Service.
Excerpt:
This article is part of a series of stories and op-eds launched by IPS on the occasion of this year’s International Women’s Day on March 8.
The post Women Are the Future of Africa’s COVID-19 Recovery appeared first on Inter Press Service.
Dans le cadre de la commémoration internationale du mois de la femme, Facebook a publie LeadHERs : Leçons de vie des femmes africaines, un recueil d'histoires réelles et inspirantes partagées par 19 femmes d'horizons divers qui repoussent les limites dans des domaines tels que les médias, le divertissement, la politique, l'éducation ou les affaires.
Disponible gratuitement en format numérique et physique, l'ouvrage propose des leçons de vie pour les générations présentes et futures. Chaque chapitre se penche sur une expérience personnelle et délivre un enseignement sur comment ces femmes ont su surmonter les défis et les obstacles. Le livre vise à encourager, inspirer et guider les lecteurs, quels que soient leur âge, origines ou ambitions.
LeadHERs : Leçons de vie des femmes africaines fait suite au lancement réussi en Afrique du Sud l'année dernière de Inspiring Changemakers : Lessons from Life and Business. Cette édition 2021 prend vie grâce à une série de magnifiques illustrations spécialement réalisées par quatre femmes artistes du continent : Massira Keita de Côte d'Ivoire, Lulu Kitololo du Kenya, Karabo Poppy d'Afrique du Sud et Awele Emili du Nigéria.
Le livre est téléchargeable gratuitement en ligne et sera également imprimé à plus de 5 000 exemplaires fournis à plusieurs organisations partenaires de Facebook, notamment She Leads Africa, Fate Foundation, DigifyAfrica, Siyafunda, Smart Ecosystems for Women et cCHub. Il sera distribué dans 15 pays, dont le Sénégal, la Côte d'Ivoire, l'Afrique du Sud ou le Nigéria, dans les écoles et aux bénéficiaires des formations proposées par les partenaires de Facebook.
Nunu Ntshingila, Directrice régionale Afrique chez Facebook, a déclaré : "Chez Facebook, nous savons que les femmes africaines sont à la tête de la construction de l'avenir de notre continent. Mères, activistes, entrepreneures ou PDG, elles sont les artisans du changement. Ce livre célèbre quelques-unes des femmes africaines exceptionnelles qui sont des pionnières, motivent, inspirent et plaident pour un monde meilleur. Nous sommes enthousiasmés par leurs histoires individuelles, inspirés par les défis qu'elles ont relevés et reconnaissants pour les enseignements qu'elles partagent."
LeadHERs : Leçons de vie par des femmes africaines, comprend les témoignages de :
● Elizabeth Akua Ohene - Journaliste et politicienne [Ghana]
● Alice Nkom - Avocate et militante des droits de l'homme [Cameroun]
● Tecla Chemabwai - Athlète et éducatrice [Kenya]
● Baratang Miya - Entrepreneure et PDG [Afrique du Sud]
● Hindou Oumarou Ibrahim - Activiste environnementale [Tchad]
● Dr Judy Dlamini - Entrepreneure, autrice et philanthrope [Afrique du Sud]
● Hawa Sally Samai - Fondatrice, directrice générale [Sierra Leone].
● Bethléem Tilahun Alemu - Fondatrice et PDG [Ethiopie]
● Lelemba Phiri - Entrepreneure, investisseuse, éducatrice [Zambie]
● Temi Giwa-Tubosun - Fondatrice et PDG [Nigeria]
● Vanessa Hau Mdee - Personnalité des médias, musicienne et podcasteuse [Tanzanie]
● Monica Musonda - Avocate, entrepreneure et PDG [Zambie]
● Saran Kaba Jones - Fondatrice et PDG [Liberia]
● Kalista Sy - Showrunner et scénariste [Sénégal]
● Yvonne Okwara - Journaliste et présentatrice de télévision [Kenya]
● Tara Fela-Durotoye - Entrepreneure et PDG [Nigéria]
● Noella Coursaris Musunka - Mannequin et philanthrope [République Démocratique du Congo]
● Samantha "MisRed" Musa - Personnalité des médias, influenceuse sociale et philanthrope [Zimbabwe]
● Djamila Ferdjani - Médécin et entrepreneure [Niger]
Ce mois de mars marque le troisième anniversaire du programme #SheMeansBusiness de Facebook en Afrique subsaharienne, une initiative conçue pour former les femmes entrepreneurs du continent à créer, développer et démarrer leur propre entreprise. Facebook lance un nouveau volet de formation sur la résilience des entreprises par l'éducation financière au Nigéria, en Afrique du Sud et au Sénégal, avec des modules supplémentaires visant à améliorer les compétences des femmes chefs d'entreprise en matière de gestion financière, tout en abordant les défis auxquels les femmes entrepreneures sont confrontées, comme l'accès au capital.
Téléchargez le livre ici
Réckya Madougou, candidate recalée du parti d'opposition ''Les Démocrates'' a été déposée ce vendredi 5 mars 2021 à la prison civile de Missérété.
Auditionnée à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), Réckya Madougou séjourne désormais à la prison à l'issue de sa comparution de ce vendredi.
La candidate recalée à l'élection présidentielle de 2021 rejoint ainsi en prison ses co-accusés Georges Sacca et le colonel à la retraite Ibrahim Mama Touré. Ils sont poursuivis pour des faits d'association de malfaiteurs et de terrorisme.
Reckya Madougou a été déférée en prison après 72h de garde à vue.
M. M.