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24 Heures au Bénin

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Instruments de musique traditionnelle et rites sacrés en péril au Bénin

Tue, 06/22/2021 - 07:00

Dans le Borgou, la musique traditionnelle tient également son importance de sa diversité liée aux croyances religieuses, rituelles ou pratiques sacrificielles. Malheureusement, les instruments et rites sacrés qui font son essence sont de plus en plus menacés de disparition. C'est le signe de l'insouciance d'une société qui peine à promouvoir son propre patrimoine culturel pourtant vecteur de développement et porteur de son identité. Seules, quelques personnes qui leur sont restées nostalgiques, essaient de tenir la baraque encore debout.

Par Maurille GNASSOUNOU

Situé au Nord-Est du Bénin, le Borgou voit des pans entiers de son patrimoine musical traditionnel disparaître ou abandonner à leur triste sort. Nombreux de ses rythmes qui jadis faisaient sa fierté, ne s'exécutent plus, faute de pratiquants. Autant les instruments de musique traditionnelle sont aujourd'hui délaissés, autant leurs joueurs et ceux qui savent encore exécuter les pas de danses propres à certains rites sacrés, se font rare.
Un des rares instruments à cordes le « Kororu » qui a été récupéré
En milieu Bariba, s'inquiète le promoteur du Musée de musique de Parakou, Julien Atchadé, ce sont les générations à venir qui n'auront pas la chance, par exemple, de découvrir l'instrument à cordes traditionnel qu'est le « Morokou ». C'en serait terminé pour les sonorités unique et rare qu'il produit, si ses derniers joueurs partent sans avoir passé la main. Du coup, c'est une partie de l'histoire de ce peuple du Borgou qui s'en ira également. Le même risque est à envisagé avec le « Bourkou-Bararou » et le « Korobi », des tambours sacrés faits de peau d'antilope. Le premier est fabriqué avec du bois spécifique et le second, sous la forme d'un canari en argile. Originaires de Tchatchou et Tchaourou, ils se jouent en association, à l'occasion des cérémonies organisées par les adeptes des divinités Nin-Nin, Naa et Bio N'Kouro.
Le roi Bariba qui a vu jouer le Baratourou, ne le reverra plus avant de mourir au trône
Peu enviable parait également le sort qui guette le « Kororu », un autre instrument à cordes qui se joue pour honorer la divinité « Andemi ». Des personnes d'un certain âge s'en servent aussi pour implorer les mânes des ancêtres ou à l'occasion du décès d'un adepte de Bio N'Kouro. Accompagnant un roi ou utilisés lors de ses obsèques, le Wanrou et les trompettes Kankangi qui sont des instruments à vent fabriqués en cuivre et pouvant atteindre jusqu'à deux mètres de long, ne sont aussi pas logés à la meilleur enseigne.
Quant aux tambours sacrés qui occupent une place importante dans l'organisation de la Gaani, l'intronisation ou les obsèques du roi de Nikki, ils ont encore de beaux jours devant eux. Symboles de la puissance du trône de ce royaume, rapporte Dr Paul Akogni, ils sont jalousement conservés au palais royal dans une hutte dont l'accès est interdit à toute personne étrangère. Le bois qui a servi à leur fabrication n'a pas été changé, il y a plusieurs siècles. Seule la peau d'animal qui les recouvre est renouvelée à chaque intronisation d'un nouveau roi, l'ancienne étant déchirée au décès du précédent. Interdits de voir le fond du tambour, rapporte le Dr ,les dignitaires avertis procèdent avec la plus grande délicatesse à sa pose.
Faute de relève
Tous considérés comme sacrés, ces instruments contribuent donc à renforcer l'identité du Borgou sur le plan culturel. Quiconque les profane, est frappé de graves maladies. Mais avec le temps, ils sont pour la plupart menacés de disparition.
En effet, exposés aux termites, à l'humidité et aux intempéries, nombreux sont ces instruments qui ont commencé par se détériorer. Ne disposant pas de moyens, leurs propriétaires ou détenteurs n'arrivent pas à procéder à leur fumigation, à l'aide des produits.
Pour leur grande majorité, ces instruments sont rangés dans un coin, au niveau des domiciles. Depuis que leurs derniers utilisateurs sont décédés, personne n'a songé à prendre leur succession. Aujourd'hui, en effet, les jeunes s'intéressent de moins en moins aux sacrés. Ce que confirme le dignitaire religieux Dambaba Baguidi. Rencontré à Sirarou, dans la commune de N'Dali, il avoue ne pas être surpris par la menace qui pèse sur la musique traditionnelle et ses instruments dans le Borgou. « Au niveau des adeptes des divinités, la relève n'est plus assurée. Aujourd'hui, la plupart d'entre eux sont d'un certain âge. Malheureusement, les jeunes ne se pressent même plus pour les remplacer. Ce qui fait qu'ils partent avec leurs secrets et leurs expériences », déplore-t-il.
Julien Atchadé, promoteur du Musée de musique de Parakou, est l'un des gardiens de la citadelle

Et pourtant, la sauvegarde de tous ces patrimoines représente un enjeu énorme pour le département. Julien Atchadé, tel le gardien de la citadelle, l'a compris qu'il s'est engagé à sauver ce qui peut encore l'être.
Depuis plus de 20 ans, il parcourt les localités à les collecter. Il s'emploie à recenser l'histoire qui leur est rattachée, leurs origines, les circonstances dans lesquelles on les joue, ainsi que les interdits et les rites qui leur sont liés. C'est dans ces conditions qu'il a ouvert le Musée de musique de Parakou le 1er août 2010 qui depuis lors, fait son petit bonhomme de chemin.
Rares sont les jeunes qui comme eux continuent de s'intéresser aux instruments de musique traditionnelle à la cour royale de Parakou
Comme anecdote, il raconte que pour avoir le Baratourou, un tambour que l'on fait résonner au cours des cérémonies d'intronisation des rois Bariba dans le Borgou, qu'ils l'ont fait balader pendant près de 10 ans. Au Bénin, informe-t-il, il n'y a qu'une seule famille qui joue de cet instrument. Elle réside à Tchaourou, plus précisément dans le village de Guininrou. « C'est dans cette seule famille qu'on retrouve encore les joueurs de cet instrument », assure Julien Atchadé.
Pour entrer en sa possession, ils l'ont obligé à rencontrer un certain nombre de personnes à Parakou, Malanville et dans certaines localités du Nigeria. Selon lui, les détenteurs du Baratourou ont voulu se convaincre de sa bonne foi, tester sa capacité à résister et son honnêteté à ne pas en faire un mauvais usage. En le soumettant à cet exercice, ils ont voulu s'assurer que c'est en de bonnes mains qu'ils remettaient l'instrument.
« Celui qui s'est chargé de me le remettre, doit avoir aujourd'hui 80 ans. Il pleurait pratiquement, lorsqu'il le tenait dans ses mains. Il avait de la peine à s'en séparer. J'ai eu l'impression qu'il me confiait une lourde responsabilité », poursuit Julien Atchadé. « Plus qu'un instrument de musique, c'est une partie de sa vie ou de lui-même qu'il m'a confiée. C'était très émouvant », a-t-il laissé entendre. Ses efforts lui ont donc permis de récupérer des spécimens d'instruments de musique en voie de disparition.
L'Etat, a indiqué le promoteur culturel, ne les aide pas. Il veut plutôt leur faire payer des redevances. « A défaut d'aider le lézard à augmenter sa graisse, il vaut mieux lui laisser le peu qu'il a », plaide Julien Atchadé.
De la restauration de nos danses
Exécutées aux sons des sonorités produites par ces instruments, les danses et autres rites ne sont pas épargnés. Soucieuses de leur sauvegarde, les initiatives comme le festival « Ségan » s'inscrivent dans la même démarche que le Musée de musique de Parakou. Selon son directeur Prosper Bohoun, ce festival vise à les valoriser et à restaurer celles qui sont menacées d'extinction. L'année dernière, c'est au « Fo kpaï », une danse de l'espace Baatonu, qu'elle a offert l'opportunité de faire forte impression.
Toutefois, ce n'est pas pour autant, qu'il faudra présenter ces danses sous forme de spectacles dans des endroits profanes. Les sortir de leur cadre d'expression consiste certainement à les vider de leur sens. Il s'ensuit, qu'elles sont galvaudées, les profanes et non-initiés y greffant toutes sortes d'artifices.
Dénonçant une façon de prostituer les rites sacrés, Julien Atchadé fait constater qu'il y a une autre menace qui ne dit pas son nom. « C'est ahurissant que pour des activités que des hommes politiques organisent, des adeptes des divinités sacrées acceptent de venir se produire », s'insurge-t-il. Selon lui, il y a des rythmes que l'on ne joue pas n'importe comment, n'importe où et n'importe quand.
C'est le cas du Wuru, une danse religieuse et sacrée à l'origine. A la faveur des festivités populaires, elle a fini par se retrouver dans la rue. Naguère, explique la septuagénaire Wassirath Yaha Douarou, elle était exécutée à l'occasion des funérailles avec des rituels appropriés tels que celui de l'enterrement d'une marmite. Portant des accoutrements indiqués, ses danseurs sont investis de la mission d'aider la personne défunte à expier les péchés qu'il a commis dans sa vie, puis de recommander son âme.

Ces instruments produisent des sonorités unique et rare
Il y a donc à s'inquiéter pour les instruments de musique traditionnelle et les rites sacrés, leurs derniers initiés accusant aujourd'hui le poids de l'âge. Sous l'effet de la scolarisation poussée et de l'invasion du département du Borgou par les religions révélées, les jeunes hésitent à prendre la relève. Les premiers à faire frais de cette situation, ce sont les divinités. Elles finiront par se retrouver seules et abandonnées.

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Tue, 06/22/2021 - 06:00

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Categories: Afrique

« Ariyô », le vin fabriqué à base d'ananas au Bénin

Tue, 06/22/2021 - 05:30

« Ariyô », c'est le nouveau vin d'ananas made in Bénin produit par le Centre d'action et de recherche pour un développement agricole (Carda) dans la commune d'Adjara, département de l'Ouémé.
Le vin ne se fait pas qu'avec le raisin. La preuve, le promoteur du Centre d'action et de recherche pour un développement agricole (Carda), Chitou Massourou, a su produire avec de l'ananas le vin « Ariyô ».

« Ariyô traduit du yoruba, signifie : ‘'tout ce qu'on a le plaisir de voir'', comme un nouveau-né par exemple », a déclaré le promoteur du centre Chitou Massourou dans un entretien accordé au média spécialisé sur l'agriculture au Bénin, Zoom Agro.
La différence entre « Ariyô » vin d'ananas et le jus d'ananas réside dans le processus de fabrication, a expliqué le promoteur du Carda. « Le vin nécessite la fermentation du fruit. « Ariyô », c'est donc le jus d'ananas en premier lieu. Mais arrivé à cette étape, le jus subit d'autres transformations jusqu'à sa mise en bouteille. Et pour cela, il faut un équipement adapté et différent de celui propre à la fabrication du jus d'ananas », a-t-il expliqué. Carda collabore avec les producteurs locaux qui fournissent des fruits bio.
Pour la fabrication du produit, le Centre d'action et de recherche pour un développement agricole rencontre des difficultés financières. A cela s'ajoute le manque d'équipements spécifiques à la production du vin d'ananas. « Pour fermer les bouteilles par exemple, les bouchons en liège et les gaines thermo rétractables sont indispensables. Ne disposant pas de ces outils au Bénin, il faut se tourner vers le Nigeria, le Ghana ou encore l'Europe », a indiqué M. Chitou Massourou.
La plupart des Béninois ignorent l'existence du vin « Ariyô ». Le produit est beaucoup plus consommé par les Nigérians. Le promoteur exhorte les Béninois à consommer local.

A.A.A.

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Vaut-il mieux parier via 1xBet application ?

Tue, 06/22/2021 - 02:00

Le monde contemporain ne s'arrête jamais dans son développement. Et le marché des paris sportifs et des jeux de casino ne fait pas exception. L'élaboration de 1xBet application permet de pénétrer dans un monde complètement nouveau qui se caractérise par la richesse de divertissements virtuels, les gains qu'on peut gagner les plus considérables et les conditions de l'utilisation les plus simples.
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500g de Spaghettis Matanti= 4 assiettes garanties

Tue, 06/22/2021 - 00:00
Voir en ligne : www.matanti.com
Categories: Afrique

500g de Spaghettis Matanti = 5 assiettes garanties

Tue, 06/22/2021 - 00:00
Voir en ligne : www.matanti.com
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Le directeur et un instituteur déposés en prison

Mon, 06/21/2021 - 23:39

Présentés au procureur ce lundi 21 juin 2021, le directeur et un maître en charge de la cantine de l'école à Ouèdèmè, commune de Lokossa, ont été placés sous mandat de dépôt.

Les deux enseignants qui ont été surpris par des populations pendant qu'ils tentaient de sortir plusieurs kg de vivres dissimulés dans des bidons ont été déposés en prison à l'issue de leur audition ce lundi 21 juin 2021. Le directeur et le maître responsable de la cantine de l'école de Ouédèmè (Lokossa) ont été interpellés et placés en garde à vue avant d'être présentés au procureur.
M. M.

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Les acteurs appellent le chef de l'Etat à sauver la filière

Mon, 06/21/2021 - 22:49

Agonisante auparavant, la filière des véhicules d'occasion a été dynamisée et contribue à l'économie nationale depuis 2016. Depuis 2017, un arrêté a défini les droits et taxes qui doivent être payés mais les faux frais continuent d'être perçus sans autorisation sur les parcs. Une pratique qui plombe les efforts accomplis et contre laquelle les autorités doivent agir, selon Justin Fagbehouro, acteur portuaire, qui était reçu, lundi 21 juin 2021, sur Eden Tv.

Le secteur des véhicules d'occasion était sous le point de disparaître avant l'accession au pouvoir du président Patrice Talon en 2016 où des réformes ont été opérées. C'est ce qu'a expliqué Justin Fagbehouro, acteur portuaire, sur l'émission Convaincs-moi de Eden du lundi 21 juin 2021.
« (…) à travers un arrêté (portant fixation du barème de tarifs, taxes et redevances des prestations d'enlèvement de véhicules d'occasion fin transit au port de Cotonou et aux frontières terrestres du Bénin, ndlr), tout ce que nous devons payer aux cordons portuaires, tout est précisé, et en dehors de tout ce qui est ici (dans l'arrêté, ndlr), personne ne devrait plus payer 1 franc jusqu'à l'enlèvement final », a indiqué l'invité de Eden. Cependant, une pratique en cours sur les parcs de vente de véhicules d'occasion perdure. Il s'agit des faux frais qui continuent d'être perçus. Selon les explications de l'acteur portuaire, il est exigé aux acheteurs sur tous les parcs de vente de véhicules des frais avant tout enlèvement après achat de véhicules. Ainsi, l'acheteur paye, par exemple, 30.000 FCFA pour ‘'sécurité-batterie''. 1500 FCFA sont perçus pour le titre de chauffeur sur les parcs lors de l'enlèvement même si l'acheteur détient un permis de conduire. « Vous voulez valider un dossier au niveau d'un chef parc, vous devez payer 1000 à 2000 FCFA, (…) un véhicule de dépôt vous devez payer 10.000 FCFA, vous avez un véhicule en transit vous devez donner 500 FCFA avant que le véhicule ne sorte », a déploré l'invité.
« Le chef de l'Etat doit se saisir de ce dossier », a plaidé Justin Fagbehouro qui demande également à être reçu en audience par le président Patrice Talon par rapport à la situation.
Le secteur est également confronté au problème des véhicules en transfert pour lesquels il n'y a aucune souscription d'assurance. Et, les acteurs ont demandé l'accompagnement des sociétés d'assurance dans ce sens. Ils ont proposé aussi que les formalités soient dématérialisées pour mettre fin à tous les mauvaises pratiques dénoncées. Mais, c'est la mise en application qui pose problème, selon Justin Fagbehouro.
Le thème de l'émission était : ‘'Réformes dans le secteur des véhicules d'occasion : Bilan et perspectives''.
M. M.

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Le dépistage de la drépanocytose lancé

Mon, 06/21/2021 - 22:02

Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose, le ministère de la santé a lancé en partenariat avec l'Organisation Mondiale de la Santé (Oms) une campagne de sensibilisation et de dépistage qui se déroulera du 18 au 26 juin 2021.

Permettre à tous les jeunes de se faire dépister et d'être informés sur la drépanocytose. Tels sont les objectifs de la campagne qui est prévue du 18 au 26 juin 2021. Pour ce faire, les populations sont invitées à se rendre entre 9 heures et 15 heures dans plusieurs centres. A Cotonou, il s'agit du Centre de Prise en charge Médicale Intégrée du Nourrisson et de la Femme Enceinte atteints de drépanocytose (Cpmi-Nfed). A Abomey-Calavi, la campagne se déroulera du 22 au 26 juin au Cpmi-Nfed. La campagne de sensibilisation et de dépistage contre la drépanocytose se déroulera du 21 au 26 juin à Parakou au Centre de Prise en charge Médicale Intégrée du Nourrisson et de la Femme Enceinte atteints de drépanocytose (Cpmi-Nfed).
La drépanocytose est une maladie héréditaire caractérisée par une mutation du gène de l'hémoglobine, protéine qui assure le transport de l'oxygène vers les divers organes. Elle constitue un problème de santé publique. Environ trois cent mille (300.000) bébés naissent dans le monde avec la drépanocytose et plus de 83% de ces naissances surviennent en Afrique. Selon le ministère de la santé, au Bénin, on estime à plus 4% la proportion les personnes atteintes de la drépanocytose.
M. M.

Categories: Afrique

La BRVM, membre de la Fédération mondiale des bourses

Mon, 06/21/2021 - 21:26

La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est désormais membre à part entière de la Fédération mondiale des bourses (WFE). La demande d'admission de la BRVM a été approuvée par le Comité Exécutif de la Fédération mondiale des Bourses (WFE) en session le 27 mai 2021.

Membre de la Fédération mondiale des bourses, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières rejoint ainsi huit autres places boursières africaines. Cette admission vient « couronner les efforts de la place boursière de l'UEMOA pour passer les différentes étapes afin d'obtenir la qualité de membre de l'organisation la plus représentative des places boursières travers le monde ».

Dans sa lettre de notification au directeur général de la BRVM, Dr. Edoh Kossi Amenounve, le directeur général de la WFE, Nandini Sukumar a au nom de tous les membres et du Comité Exécutif de la WFE souhaité une chaleureuse bienvenue à la BRVM en tant que nouveau membre d'une organisation véritablement mondiale.

« J'espère que vous et vos collègues bénéficierez de l'interaction avec les autres membres ainsi qu'avec le Comité Exécutif, et que les actions de la WFE vous aideront à développer davantage votre institution et prospérer », a-t-il indiqué.

La BRVM participera aux activités de la Fédération notamment les conférences, réunions annuelles, assemblées générales et commissions de travail pour examiner les sujets majeurs liés au développement des marchés de capitaux à travers le monde.

A propos de WFE

La WFE est la fédération mondiale des bourses et des chambres de compensation (CCP) du monde entier. Elle compte plus de 250 infrastructures de marché allant de celles qui gèrent les plus grands centres financiers à celles qui gèrent les marchés frontières. Fondée en 1961, la Fédération a été créée pour contribuer au « développement, au soutien et à la promotion de marchés de valeurs mobilières organisés et réglementés afin de répondre aux besoins des marchés financiers mondiaux dans le meilleur intérêt de leurs utilisateurs ».

Parmi les membres, 37 % viennent de la région Asie-Pacifique, 43 % de l'Europe, du Moyen-Orient et d'Afrique, et 20 % sont des Amériques. Ils comprennent plus de 50 services de compensation CCP distincts, parmi lesquels des CCP autonomes, qui garantissent collectivement que les commerçants mettent en place 1 000 milliards de dollars de ressources pour soutenir leurs positions à risque.

Les bourses WFE abritent 47 919 sociétés cotées et la capitalisation boursière de ces entités dépasse 109 000 milliards de dollars ; environ 137 000 milliards de dollars (EOB) de transactions par an transitent par les membres de la WFE (fin 2020). La WFE cherche à garantir des résultats réglementaires qui favorisent le bon fonctionnement des marchés des capitaux et renforcent la stabilité systémique en plus des marchés en développement. En collaboration avec ses membres, la WFE créée et convient des meilleures pratiques et normes pour l'industrie.

Categories: Afrique

POUR UN AUTRE REGARD SUR L'AFRIQUE ! RESPECT, PRAGMATISME, CONFIANCE MUTUELLE ET PARTENARIAT

Mon, 06/21/2021 - 19:13

Nos partenaires, nos amis, nos sœurs et frères d'Afrique en ont assez… Assez d'être traités avec condescendance ! Assez des relents de paternalisme, voire, osons le mot, de néocolonialisme ! Assez de devoir sans cesse rendre des comptes et courber l'échine ! Assez des deux poids, deux mesures ! Assez des éternels donneurs de leçons ! Assez de se voir appliquer la sempiternelle méthode de la carotte et du bâton !

L'Afrique appartient à ceux qui y vivent

Ils en ont assez de cette vielle Europe nostalgique de son passé colonial : ce temps béni chanté par d'aucuns où une poignée de chefs d'État pouvaient, depuis Berlin, Londres ou Paris, se partager l'Afrique et en tracer les frontières au cordeau. Cet esprit, nourri par un racisme qui ne dit pas son nom, continue d'habiter nombre d'élites européennes désireuses de garder la main sur l'Afrique et ses peuples ; sur ses ressources aussi bien sûr.
Or, qu'ils viennent du Nord ou des Grands Lacs, du Sahel, du Sud ou de l'Ouest, de partout ailleurs, les Africains ne sont pas des enfants qu'il faudrait éduquer et guider sur le chemin de la civilisation. Nous n'avons pas à leur imposer notre conception du monde et de la vie bonne ; nos façons d'être, de faire et de penser. En somme, l'avenir de l'Afrique n'appartient qu'à celles et ceux qui y vivent, y travaillent, y élèvent leurs enfants, y créent et y rêvent. Et à personne d'autre !

Les modèles ne sont pas transposables !

L'Europe des Commissaires – celle qui se façonne à Bruxelles dans les bureaux climatisés et les salons feutrés du Berlaymont comme du Juste Lipse… ou un peu plus loin à « La Lanterne » – croit devoir exporter son « mode de vie ». Mais qui sommes-nous pour dire au monde et aux autres, surtout en Afrique, comment il faut ou comment l'on doit vivre ? Mon propos n'est bien sûr pas de nier que certaines valeurs ou certaines aspirations sont universelles, ni que chaque être humain doit pouvoir s'émanciper par l'éducation et se voir respecté dans son corps et dans ses droits. Mais de la promotion d'un « mode de vie » à la transposition d'un modèle, il n'y a qu'un pas. Un pas qui empêche d'avancer suivant son propre rythme, son propre calendrier et conformément au contexte qui est le sien !
En effet, force est d'admettre que celles et ceux sur qui le modèle s'abat se voient privés de leur identité comme de leur Histoire – comme si cette Histoire valait moins que celle des détenteurs du modèle imposé. Pour le dire concrètement, aujourd'hui comme hier, nous, Européens, attendons de retrouver en Afrique ce que nous connaissons chez nous. Par ethnocentrisme, nous voulons des organisations politiques et sociales, des modes de scrutin, des règles et des codes… semblables aux nôtres ; capables de satisfaire nos étiquettes et les cases de nos formulaires.

Temporalités et réalités africaines

Nous avons tendance à regarder l'Afrique depuis notre vécu et nos dispositifs culturels sans faire l'effort de comprendre, dans sa variété, le quotidien des femmes et des hommes de ce continent. Partant, nous faisons fi des réalités locales et des aspérités du terrain.
Nous négligeons le droit coutumier, car nous voulons une justice en bonne et due forme. Nous méprisons les traditions orales, car nous attendons des mots écrits noir sur blanc. Nous distribuons du matériel informatique ou médical de haute technologie, tout en ignorant la fragilité du réseau électrique, et sans prévoir de panneaux solaires. Nous demandons aux citoyens, aux entreprises et aux administrations de remplir puis de renvoyer des documents en ligne sans mesurer l'instabilité et la lenteur de certains accès internet. Nous refusons de voir qu'un pays sept fois plus grand que l'Allemagne et quatre-vingts fois plus grand que la Belgique, à savoir la République démocratique du Congo, doit pouvoir inventer des temporalités et des formes politiques adaptées à ses réalités sociales, économiques, culturelles, religieuses, géographiques.

Une Europe tétanisée et aveugle

Et si d'aventure nous jugeons que nos attentes, standards et planifications ne sont pas rencontrés, alors nous sermonnons, pointons du doigt, stigmatisons, sanctionnons, demandons des comptes… Cette attitude de l'Europe et de ses dirigeants est inacceptable. Elle est surtout stérile. Au reste, obnubilée, et même tétanisée par la question migratoire, l'Europe est devenue incapable de répondre aux enjeux du continent africain et, qui plus est, risque d'assombrir l'avenir de ce dernier autant que le sien propre.
Pour faire bref : l'actuelle Commission von der Leyen a défini une nouvelle stratégie migratoire qui consiste à sélectionner, parmi les migrants disponibles, ceux qui répondent le mieux aux besoins des États membres. Cette stratégie – où l'on se comporte tels des clients sur un marché – est dangereuse en ce qu'elle vient priver les pays d'origine, en Afrique et ailleurs, de leurs forces vives et de leurs travailleurs les plus compétents… ceci avec d'inévitables conséquences en termes de prospérité pour les uns, et d'ordre international pour tous. Le bon sens aurait voulu que l'Europe œuvre dans une dynamique de partenariat afin de renforcer la formation professionnelle d'une jeunesse numériquement considérable qu'il s'avère funeste de laisser désœuvrée.

La nature a horreur du vide

Dominée par ses vieux démons et démesurément frileuse dans l'action, l'Europe a largement perdu sa crédibilité sur la scène internationale. Nos partenaires africains n'hésitent d'ailleurs pas à l'affirmer sans complexe : les lourdeurs administratives, le principe de conditionnalité et les éternelles arrière-pensées moralisatrices ont très sérieusement abimé l'axe naturel de solidarité Europe-Afrique dans lequel ils fondaient pourtant tant d'espoirs. La nature ayant horreur du vide, si l'Europe n'est pas là, d'autres prennent sa place. Et, soyons honnêtes, impossible de blâmer les États qui, de plus en plus nombreux, choisissent de se tourner vers la Chine ou vers l'Inde pour construire une route ou une centrale électrique en un temps record... plutôt que d'attendre cinq ans et plus avant d'avoir pu cocher toutes les cases imposées par Bruxelles.
La critique est aussi sévère qu'elle est réaliste, pragmatique. La stratégie européenne en Afrique est devenue une coquille vide que certains États membres, ex-puissances coloniales, se plaisent d'ailleurs à contourner voire à ridiculiser pour mieux servir leurs intérêts propres et leurs petits calculs. Mais, sur place, les populations et les gouvernements n'en sont pas dupes et – ce qui est nouveau – rejettent avec une virulence et une colère croissantes les manœuvres d'ingérence ou d'occupation.

Accompagner des processus

Voici pourquoi, pour éviter de détruire complètement la confiance que nos voisins d'Afrique portent encore à l'Europe, je suis convaincu qu'il faut promouvoir une approche de partenariat fondée sur le respect des Histoires, singularités et réalités africaines, sans chercher à imposer nos modèles, agendas et modes d'existence. Sachant que les « grosses machines » administratives sont souvent impraticables, il convient de partir de la base et d'encourager des actions à la fois locales, ciblées et concrètes. La base, ce sont les communes, les écoles, les groupes citoyens (de femmes, par exemple), les associations de la société civile, les mutuelles, ou encore les assemblées parlementaires – lesquelles, par leurs groupes d'amitié, constituent des ressources précieuses qui mériteraient d'être mieux utilisées.
Le but est avant tout de tisser des liens entre les personnes, de favoriser les contacts humains et de faciliter l'invention de techniques et d'outils vraiment adaptés au quotidien des gens. À cet égard, le remarquable travail d'accompagnement des processus que mène depuis deux ans l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) sous l'impulsion de sa Secrétaire générale, Mme Louise Mushikiwabo, doit être salué. Somme toute, et sans se limiter à la Francophonie, c'est dans cette direction, en tant que facilitateurs, qu'il nous faut œuvrer dans des domaines porteurs d'avenir, de paix, de sécurité commune et de prospérité partagée.

Nous devons proposer, et non pas imposer ! Nous devons accompagner, et non pas remplacer ! Nous devons respecter, et non pas rejeter ! Nous devons surtout être à l'écoute ! IL EN VA DU FUTUR DE L'AFRIQUE, COMME DU NÔTRE…
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Des ministres devant les députés ce jeudi

Mon, 06/21/2021 - 18:36

Les députés de la 8è législature seront en séance plénière le jeudi 24 juin 2021 après le report de la séance de jeudi dernier. Au nombre des sujets inscrits à l'ordre de la séance, figurent sept (07) questions orales avec débat auxquelles des membres du gouvernement doivent répondre conformément au contrôle de l'action gouvernementale.

Selon l'invitation du président de l'Assemblée nationale Louis G. Vlavonou aux députés en date du 18 juin, la séance plénière de l'Assemblée nationale se tiendra le jeudi 24 juin 2021.
Neuf (09) dossiers seront examinés au cours de la plénière dont les trois (03) de la séance reportée de jeudi dernier et six (06) nouveaux autres pour le compte de jeudi 24 juin.
Au nombre des six (06) nouveaux dossiers, figurent cinq questions orales avec débat. Il s'agit de la question orale relative au retard observé dans la construction de la route Djougou-Dassa, de la question orale relative au non achèvement de la route Pahou-Tori, de la question orale relative au retard observé dans la réalisation d'infrastructures marchandes, de la question orale relative aux prestations du Centre National d'Essai et de Recherches des Travaux Publics (Cnertp) et de la question orale relative aux défalcations opérées en juin 2020 par le réseau Mtn sur les comptes Mobiles Money de certains de ses abonnés.
A cela s'ajoutent la question orale relative à la pollution des terres et de l'air due aux cimenteries installées à Xwlacodji dans le 5ème arrondissement de Cotonou et à Sèkandji dans la commune de Sèmè-Podji et celle relative à l'insuffisance de salles de classe et déficit d'enseignants dans les écoles primaires qui devraient être examinées à la séance de jeudi dernier.
La proposition de loi portant obligation de souscription d'assurance pour tout utilisateur de véhicule terrestre à moteur en République du Bénin et le projet de loi portant protection et règles relatives au commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvage menacées d'extinction en République du Bénin sont également inscrits à l'ordre du jour de la séance plénière.
M. M.

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Des homosexuels parlent de leur vie au Bénin

Mon, 06/21/2021 - 17:00
Le doute ne doit plus être permis aujourd'hui et les parents doivent encore multiplier leur contrôle sur leur progéniture. L'homosexualité se développe actuellement chez nous au Bénin avec une vitesse qui donne l'effroi.Les Béninois ont toujours pensé que cette déviance morale est une maladie des seuls Blancs et que cela ne pourra jamais franchir nos frontières. La réalité, malheureusement, est tout autre car se développent depuis longtemps au Bénin, de petits groupes d'extravertis qui ont déjà pris goût à cette pratique célébrée chez les Occidentaux. Il est vrai que certains pays africains comme la Côte d'Ivoire et le Sénégal ont connu la naissance de leurs associations d'homosexuels il y a de nombreuses années. Il est également connu que cette pratique sexuelle se commet chez nous depuis fort longtemps. On dénombre près de 3000 homosexuels sur tout le territoire. Au début de 2013, il existait au moins neuf associations pour les homosexuels à Cotonou, Porto Novo, et Parakou. Il s'agit de Bénin Synergie Plus (BESYP), l'Union pour la Solidarité, l'Entraide et le Développement (USED), les Amis de Sans Voix, Hirondelle Club Bénin, et Tous Nés Libres et Egaux. Le quatrième recensement général de la population et de l'habitat RGPH4 a permis de dénombrer 9.982.884 de Béninois. Le traitement des données issues des enquêtes sur les conditions de vie des ménages, révèle que 76% des informaticiens béninois sont Homosexuels. Selon les données consolidées de l'Institut National de la Statistique et de l'Analyse Économique (INSAE) plus de 80% des informaticiens se déclarent favorables au mariage pour tous et 76% affirment avoir des mœurs "différentes". Le phénomène est aussi répandu dans les villes qu'en milieu rural. Ces résultats sont très étonnants au regard des valeurs traditionnelles africaines.Une pratique sans tabouLes ‘'homosexuels'' s'affichent désormais de plus en plus au Bénin. Sans tambours ni trompettes, on les rencontre dans les coins les plus chauds du pays flairant désirs et convictions sentimentaux. Leur vœu, vivre en harmonie avec une société béninoise visiblement allergique à la chose. Un tour dans leur jardin intime pour percer le mystère d'un phénomène en vogue dans les grandes villes du Bénin.Sous l'œil des normes socialesL'homosexualité érigée en principe de vie est une anomalie, un rejet de sa qualité d'homme raisonnable. Les grandes religions monothéistes, le christianisme et l'islam, considèrent cette pratique comme un péché. "Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination " disent les Saintes Ecritures (Lévitique : 18-22). Malheureusement, il y a de ces mécréants qui s'amusent à défier les normes et à verser dans l'insensé. Des femmes lesbiennes, qui se frottent sans vergogne et des hommes en pleins ébats dits amoureux avec les yeux mouillés de désir pour l'acte scabreux. Les pseudos roucoulements de cette espèce investie dans des démonstrations salaces et la pollution sonore qui en découle, dégradent bien nos mœurs.Dans la peau des homosexuelsNous avons réussi à avoir un témoignage d'un homosexuel. Freud, jeune étudiant béninois en 3ème année d'Anglais à l'UAC, est un homosexuel depuis 8ans. Il a manifesté le désir de se confier à nous à une seule condition : taire son nom dans nos commentaires et analyses. Partant de cette clause, il nous a expliqué que cette passion s'est développée depuis son internat dans un Lycée. Ces parents ont piqué une crise de nerfs en apprenant la nouvelle. Depuis lors, la relation est restée tendue avec ses parents qui l'ont presque renié. Bras-dessus bras-dessous, Freud apparaît sur ces photos en compagnie d'Eli, son ‘'amant''. Aussitôt un lien fort s'est établi entre eux. « Pas un jour où nous ne nous croisons. Nous sommes devenus tellement proches l'un de l'autre, tellement liés que très tôt nous avons décidé d'écouter nos cœurs et de donner une chance à cette relation naissante », nous a-t-il confié. Et depuis, le couple ne cesse d'essuyer des injures de la part de leurs amis homophobes qui trouvent cette pratique barbare et ruineuse ; il en est de même pour le jeune Pierre qui fréquente depuis peu Laurent, tous Béninois homosexuels. Discrètement, ils font le jeu. Sans très grande prétention sentimentale, ils se rencontrent une fois par semaine pour « échanger, se distraire et s'amuser ». « Actuellement, je ne me suis pas encore engagé avec lui. Mais cela ne saura tarder », a lâché Laurent, plein de confiance. Dans le jardin intime de ces jeunes homosexuels rencontrés à l'Université d'Abomey Calavi et à Cotonou et environs, il y a le spectre du déshonneur qui plane sur leurs têtes. Déshonneur à eux infligé par la société dans laquelle ils vivent.Une activité lucrative de la jeunesseIl se trouve effectivement qu'aujourd'hui, la pratique de l'homosexualité donne à manger à des dizaines de nos compatriotes des deux sexes qui satisfont une clientèle particulière. De nombreuses confidences ne laissent plus la place au doute puisque les écoles secondaires sont déjà devenues des lieux où certains dépravés viennent chercher des proies faciles.Ils sont donc innombrables ces enfants qui ont découvert et s'adonnent librement à cette pratique dans l'ignorance absolue de leurs géniteurs qui continuent de croire avoir donné la bonne éducation à leur progéniture. Erreur ou naïveté ? La responsabilité semble partagée dans la mesure où on dénombre des parents qui sacrifient le suivi de l'éducation de leurs propres enfants au profit de la recherche sans cesse effrénée de l'argent ou de la promotion sociale. Alors, ils doivent comprendre que des réseaux organisés sillonnent les établissements scolaires, singulièrement ceux du secondaire, à la recherche de chaire fraîche afin d'assouvir leur passion et leur vice. Mais il paraît que le Bénin serait un véritable paradis sexuel pour ces messieurs car aucune loi n'existerait, pour l'heure, mettant hors la loi les auteurs voire complices de cette nouvelle forme d'esclavage. D'où la floraison des proxénètes qui en font leur commerce. Voilà qui au lieu de réarmer moralement la jeunesse, lui offre par contre des possibilités de tomber dans la pratique de l'homosexualité. Les stigmatisés de la société béninoiseOn les pointe du doigt à partir de leur démarche féline, faits et gestes discrets et efféminés. On rumine, on crache à chaque passage de leur silhouette. Devenus la cible à abattre par les homophobes, les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres du Bénin arpentent, bon gré mal gré, les couloirs des universités et établissements scolaires de notre pays. Ils sont « les nouveaux envahisseurs ». Plus « indésirables » encore au Bénin, les homosexuels portent des stigmates. Malgré cela, leur nombre grimpe et laisse perplexe cette même société qui les repousse. Méfiance, amertume au cœur, désolation, pudibondes et timides caractérisent les homosexuels béninois. Ils confirment la grande stigmatisation dont ils sont victimes ainsi que les nombreuses « déviances médiatiques » qui les clouent au pilori. Sous le choc de l'insémination homosexuelle, la société béninoise -la leur- ne les ménage point. « On nous brandit la malédiction, la mort, l'extermination et le feu de l'enfer depuis que cette loi a été votée en France », nous a confié le jeune Steve qui affirme vivre son homosexualité depuis une décennie.Une confrérie entre homosexuelsLes homosexuels s'épanouissent un peu partout au Bénin. Il existe des boîtes de nuit, des Karaoké, des buvettes, des bars spécialement réservés aux homosexuels. Les manifestations gay, sorte d'hérésie, organisées entre eux s'accompagnent de véritable retrouvaille. La morale prend ici l'ascenseur de la crise et on est sous la menace du pire. A cette allure, les ratures immorales du gay vont tout pervertir. Le gouvernement de la Refondation a du pain sur la planche dans un pays trop ouvert à toute chose. Il faut éloigner ces pédés et lesbiennes des enfants. Une sensibilisation contre le phénomène homosexuel devient une nécessité. Le ciel est en train de tomber sur nos têtes.Des sanctions divines sur le Bénin ?Un dignitaire religieux du dieu Sakpata rencontré dans un couvent à HOUTO dans la commune de Djidja s'est indigné de l'ampleur du fléau au Bénin. Souvent pris comme l'apanage des sociétés occidentales, l'homosexualité s'est installée peu à peu dans les pratiques sexuelles des Béninois, depuis quelques années. Chose contre laquelle s'offusque le chef dignitaire de culte Sakpata, qui rappelle les interdits de ce dieu et les conséquences qu'il afflige aux praticiens. L'homosexualité est strictement interdite par le dieu Sakpata. L'impuissance sexuelle, les maladies du corps, la mort, la sècheresse prolongée, les drames populaires, les accidents de circulation sont les retombées de l'homosexualité au Bénin. Les valeurs sociales endogènes doivent être priorisées et le respect des interdits des dieux est un idéal à atteindre. Les relations humaines doivent rester saines au Bénin. Le sexe est le lien qui unit les hommes aux dieux. Il faut donc faire preuve de vigilance. Le Bénin ne mérite pas ce genre d'intrusion érosive et ces vagues lascives d'individus de même sexe. Madou Gabin HOUNSA/Le Grand Matin
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Dr Parfait Kouassi reconduit dans ses fonctions de PCA

Mon, 06/21/2021 - 16:24

Docteur Parfait Kouassi a été reconduit à la Présidence des Conseils d'Administration de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et du Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) au terme de la réunion des Conseils d'Administration tenue ce vendredi 18 juin 2021 à Abidjan.

Les Administrateurs des deux structures centrales du Marché Financier Régional de l'UEMOA ont renouvelé leur confiance à Docteur Parfait Kouassi pour assurer la Présidence de leurs Conseils d'Administration pour un mandat de trois ans. Parfait Kouassi a remercié l'ensemble des membres des Conseils d'Administration de la BRVM et du DC/BR pour la confiance renouvelée.

Assurant la présidence des Conseils d'Administration de la BRVM et du DC/BR depuis le 18 décembre 2018, il a assuré de sa disponibilité à œuvrer pour la mise en œuvre de la vision et des ambitions des deux Structures Centrales et la poursuite de leur politique de développement.

Qui est Parfait Kouadio Kouassi ?

Docteur Parfait Kouadio Kouassi est premier Vice-Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire. Il a représenté, à ce titre, cette Institution aux Conseils d'Administration de la BRVM et du DC/BR depuis 2017 et conduit les travaux des Comités d'Audit et des Risques, en tant que Président, depuis juin 2018.

Docteur en Pharmacie, diplômé de l'Institut de Biochimie de Paris-Orsay (Université Paris XI), Dr Kouassi a été de 2009 à 2017, PDG de la Société GOMPCI (Groupement pharmaceutique de Côte d`Ivoire) et Administrateur Général Adjoint de DPCI (Distribution Pharmaceutique de Côte D`Ivoire). Élu en 2005, il fut président de l'Ordre des Pharmaciens de Côte d'Ivoire durant deux mandats jusqu`à fin 2012. Docteur Parfait Kouassi a notamment conduit le processus d'harmonisation des législations pharmaceutiques dans l'espace UEMOA et participé aussi, en tant que membre du Comité des Experts de l'OMC, aux négociations du GATT, en 2008. De 2008 à 2011, il a été Président de l'inter-ordre des pharmaciens d`Afrique (IOPA) et le Premier Président de la conférence des Présidents d`Ordre de pharmaciens de l`UEMOA.

A propos de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM)

Portée sur les fonts baptismaux le 18 décembre 1996 à Cotonou (BENIN), la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est une bourse électronique parfaitement intégrée commune à 8 pays de l'Afrique de l'Ouest : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Outre les titres de participation (actions), la BRVM propose l'admission et la négociation des titres de créance (obligations).
La BRVM offre aux investisseurs un environnement boursier de classe mondiale avec des systèmes de Cotation et de règlement/livraison des transactions à la fine pointe de la technologie. La BRVM est membre du Comité Exécutif de l'African Securities Exchanges Association (ASEA) et assure la Présidence du Conseil pour l'Intégration des Marchés de Capitaux en Afrique de l'Ouest (WACMIC). Elle est depuis novembre 2016 classée dans la catégorie des marchés frontières par le MSCI.

A propos du Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR)

Le Dépositaire Central/Banque de Règlement est le Dépositaire Central des titres de l'UEMOA. Il assure la centralisation de la conservation des valeurs mobilières pour ses adhérents, la bonne fin des opérations de règlement/livraison à la suite des opérations en bourse ainsi que le paiement des évènements sur valeur. En tant que membre à part entière de l'Association of National Numbering Agency (ANNA), il est chargé de la codification des valeurs mobilières dans l'UEMOA. Le DC/BR a été créé en 1996 et a effectivement démarré ses activités le 16 septembre 1998 en même temps que la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM).

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95 kg de faux médicaments saisis à Djougou

Mon, 06/21/2021 - 15:42

Un motocycliste approché, mercredi 16 juin 2021, par une équipe de patrouille du commissariat du 2ème arrondissement de Djougou, a pris la fuite laissant derrière lui sa moto de marque Haoujue et des colis contenant des faux médicaments.

Les policiers ont procédé à la fouille des colis suspects abandonnés par un motocycliste lors d'une opération effectuée sur l'axe Camp Guézo-Mosquée Centrale. Quatre-vingt-quinze (95) kilogrammes de faux médicaments y ont été découverts.
Le motocycliste s'est enfui en abandonnant sa moto.
La police a ouvert une enquête.
M. M.

Categories: Afrique

L'enseignement supérieur public béninois à l'épreuve de la croissance démographique

Mon, 06/21/2021 - 15:00

L'effectif des nouveaux étudiants désireux de s'inscrire dans les universités publiques, ne cessent de croître ces quinze (15) dernières années. Mais le personnel Enseignant d'encadrement, les salles de cours, de travaux pratiques, de travaux dirigés, de laboratoires, de centres de documentation, de langues et d'équipements didactiques etc. font toujours défaut et sont toujours faibles au regard des normes du système Licence, Master et Doctorat (LMD).

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Julien Gbaguidi démissionne de Moele-Bénin

Mon, 06/21/2021 - 14:06

Le parti Mouvement des Élites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (Moele-Bénin) vient d'enregistrer encore un autre départ.

Julien Gbaguidi, membre fondateur du parti Mouvement des Élites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (Moele-Bénin) a rendu sa démission. Le démissionnaire dénonce une gestion à la fois des ressources humaines et financières peu orthodoxe de son désormais ancien parti politique. Selon la lettre de démission transmis le 17 juin 2021 aux instances de Moele-Bénin, Julien Gbaguidi lie également son départ à la suspension de ex-secrétaire général du parti Céphise Béo Aguiar et de celle du 7è vice-président Edmond Ayindé.
Julien Gbaguidi a été Directeur Adjoint de l'école politique de Moele-Bénin et Coordinateur de la commission éducation et porte-parole dudit parti.
Moele-Bénin est un parti présidé par l'ex syndicaliste Jacques Ayadji et qui soutient les actions du président Patrice Talon.
M. M.

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Deux morts à Djrègbé et Porto-Novo

Mon, 06/21/2021 - 11:17

Une fillette de 8 ans a perdu la vie dans un accident de circulation ce dimanche 20 juin 2021 à Djrègbé. A Porto-Novo, un piéton est également passé de vie à trépas.

La fillette de 8 ans est décédée dimanche 20 juin aux environs de 15 heures à Djrègbé. Le drame s'est produit lorsqu'elle voulait traverser la voie. Selon Frissons Radio, l'enfant aurait mal traversé la route. La victime a été percutée par un véhicule qui serait en excès de vitesse. Elle est morte sur-le-champ.

Plus tôt, vers 2 heures du matin, un piéton est mort après un choc avec un motocycliste devant le Lycée Toffa 1er à Porto-Novo.

A.A.A

Categories: Afrique

Éléonore Yayi et Yves Kouaro lancent les épreuves à Djougou

Mon, 06/21/2021 - 11:12

La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique Éléonore Yayi Ladékan et son collègue des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle Yves Kouaro ont procédé ce lundi 21 juin 2021 au lancement des épreuves écrites du Baccalauréat au CEG 1 de Djougou, dans le département de la Donga.

82.938 candidats répartis dans 132 centres planchent cette année pour l'obtention du premier diplôme universitaire. 31.931 filles soit 38,50 ℅ composent pour cet examen. En 2020 et 2019, le pourcentage de filles était respectivement de 36,74% et 33,95 ℅. Selon la ministre Éléonore Yayi Ladékan ce progrès est la preuve que les filles sont davantage scolarisées et abandonnent de moins en moins les classes.

« Les épreuves sont abordables, ce n'est pas un concours mais un examen. Ne soyez donc pas stressés », a déclaré le ministre Yves Kouaro à l'endroit des candidats.
Les ministres ont invité les candidats à la sérénité et à la concentration. 5340 candidats composent pour le compte du Baccalauréat, session de juin 2021 dans la Donga.

A.A.A

Categories: Afrique

Joël Aïvo testé positif au Covid-19 dans sa cellule

Mon, 06/21/2021 - 11:10

Le constitutionnaliste et ex doyen de la faculté de droit de l'Université d'Abomey-Calavi a le coronavirus.

En détention provisoire depuis le 16 avril dernier à la prison civile de Cotonou, le professeur Joël Aïvo a contracté le coronavirus, selon les tests effectués le 17 juin 2021.
D'après les informations, les premiers symptômes sont apparus il y a quelques semaines.
Le professeur Joël Aïvo suit depuis lors un traitement depuis sa cellule.
Candidat disqualifié à la dernière élection présidentielle, Joël Aïvo a été interpellé dans la soirée du jeudi 15 avril puis auditionné et placé en détention. L'universitaire et homme politique est poursuivi pour « atteinte à la sûreté et blanchiment de capitaux ».
M. M.

Categories: Afrique

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