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Clap de fin à Dangbo, Adjohoun pour "Wémèxwé" 2023

Mon, 01/17/2022 - 09:10

Les retrouvailles des filles et fils de la vallée de l'Ouémé dénommée "Wémèxwé" ont pris fin le dimanche 16 janvier 2022.

C'est par une célébration eucharistique co-célébrée par Mgr Aristide Gonzallo, Évêque de Porto-Novo et Mgr François Gnonhossou, Évêque de Dassa-Zoumè que les festivités marquant la 13è édition de "Wémèxwé" ont pris fin le dimanche 16 janvier 2022 à Zounguê dans la commune de Dangbo. Les personnalités telles que Louis Vlavonou, président de l'Assemblée nationale et d'autres députés ; Joseph Djogbénou, président de la Cour constitutionnelle ; la présidente de la Haute cour de justice Cécile de Dravo Zinzindohoué ; le préfet du département de l'Ouémé Marie Akpotrossou ; le maire de Porto-Novo Charlemagne Yankoti ; le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin ; le ministre des sports Oswald Homéky ont rehaussé les célébrations de leur présence. Dans son homélie lors de la messe, Mgr Aristide Gonzallo, Évêque de Porto-Novo a invité les ressortissants de ‘'Wémè'' (la Vallée) à œuvrer, à l'image de Marie qui alerté son fils Jésus qu'il n'y avait plus de vins, au développement de la vallée de l'Ouémé. « Ces retrouvailles se suivent mais ne se ressemblent pas. Wémèxwé est un label qui se bonifie avec le temps au regard des nombreuses actions à son actif. Je voudrais rassurer de ce que son caractère apolitique reste non négociable », a indiqué Antoine Bonou, coordonnateur général de "Wémèxwé". La commune de Dangbo qui a accueilli l'édition 2022 a bénéficié de la construction d'un module de 3 classes au Ceg 1 de Dangbo ; le don de 152 tables et bancs ; la réalisation d'un systeme d'adduction d'eau, etc dans le cadre des festivités. En 2023, ce sera le tour de la commune d'Adjohoun d'abriter la 14è édition de "Wémèxwé", selon le coordonnateur général. Il faut préciser que la 13è édition a été placée sous le signe de la vaccination contre la Covid-19.
M. M.

Categories: Afrique

« Qu'Allah ait son âme », Patrice Talon

Mon, 01/17/2022 - 09:10

Le Chef de l'Etat Patrice Talon a réagi après l'annonce du décès de l'ancien Président du Mali Ibrahim Boubacar Keïta ce dimanche 16 janvier 2021 à travers une publication sur sa page Facebook.

« C'est avec consternation que j'ai appris le rappel à Allah du Président Ibrahim Boubacar Keïta, IBK comme on l'appelle », a-t-il écrit. Patrice Talon a exprimé sa profonde compassion et celle du Peuple béninois à la République du Mali, au Peuple malien et à sa famille biologique qui perdent un grand fils. « Qu'Allah ait son âme », prie-t-il.

Ibrahim Boubacar Keïta, est décédé le dimanche 16 janvier 2022 à Bamako à l'âge de 76 ans. Il a occupé les fonctions de Président de la République du Mali du 4 septembre 2013 au 18 août 2020.

A. Akpédjé

Categories: Afrique

Des femmes tirent profit des panneaux solaires à Dassa

Mon, 01/17/2022 - 09:10

Une délégation de l'équipe France composée de Jérôme Bertrand Hardy directeur de l'Agence Française de Développement (AFD) au Bénin, Marie Veillon, attachée de coopération, et Solen Kerloc'h, chargée de mission politique et communication, a visité jeudi 16 décembre 2022, le projet d'appui à l'autonomisation des filles mères vulnérables mené par l'Association des Volontaires pour le Triomphe des Initiatives de Développement à la Base (AVOTRIDEB).

La délégation a rencontré deux bénéficiaires du projet de l'arrondissement d'Akoffodjoulé du village Agondokpo, de la commune de Dassa et s'est entretenue avec Ofié Bienvenu chef d'arrondissement et Robert Ezin Vigon, directeur exécutif d'AVOTRIDEB.

Ces deux jeunes filles mères en situation de grande vulnérabilité sont accompagnées pour développer une activité génératrice de revenus. Grâce à des panneaux solaires installés dans leurs magasins, elles proposent un service de recharge de téléphone portable aux habitants du village.

Au total, le projet a installé 17 jeunes filles mères dans une activité génératrice de revenus. Elles bénéficient également d'un suivi médical et ont suivi différents modules de formation pour leur permettre de gérer au mieux cette nouvelle activité.

Ce projet est financé par le fonds du Programme Innovant des Sociétés Civiles et Coalition d'Acteurs PISCCA de l'ambassade de France au Bénin pour soutenir le développement économique de jeunes filles vulnérables.

Source : Ambassade de France au Bénin

Categories: Afrique

841 cas sous traitement et un nouveau décès

Sun, 01/16/2022 - 17:10

Le Bénin a enregistré 27 nouveaux cas confirmés du Covid-19 et un nouveau décès.

Selon le bilan fait par les autorités sanitaires, 27 nouveaux cas ont été confirmés à la date du 09 janvier 2022. Le Bénin compte un total de 26.036 cas confirmés. Parmi ces cas, 25.033 sont déclarés guéris et 841 sont sous traitement. Un nouveau décès a été enregistré ce qui porte à un total de 162.

La campagne nationale accélérée de vaccination contre la Covid-19 au Bénin est prorogée jusqu'au 31 mars 2022.

Les populations sont appelées à aller se faire vacciner et à respecter les gestes barrières (port de masque obligatoire, distance sociale de 1 mètre minimum entre personnes, se laver régulièrement les mains à l'eau et au savon ou avec du gel hydro alcoolique... etc.) . En cas d'apparition de symptômes, il faut appeler immédiatement le numéro gratuit 136.

A.A.A

Categories: Afrique

Les confidences de Bob Denard sur le coup d'Etat du 16 janvier 1977

Sun, 01/16/2022 - 11:01

Le 16 Janvier 1977, La République Populaire du Bénin a été victime d'une agression militaire conduite par le très célèbre Bob Denard en vue de mettre fin au pouvoir militaire-marxiste du Colonel Mathieu Kérékou. En ce jour anniversaire de cette agression,votre journal publie ici les confidences de Bob Denard sur cette triste affaire . C'est à travers un extrait de son mémoire publié aux éditions Robert Laffont.


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EXTRAIT

.......
Yves Le Bret, qui continue à jouer les ambassadeurs itinérants, le capitaine Gilçou, Ferdinand Serre et Christian Olhagaray me donnent régulièrement des nouvelles des Comores. Ce qui s'y passe est inquiétant.

Ali Soilih s'empêtre dans l'isolement qu'il a provoqué. Incapable de nourrir son peuple, il se contente de l'abreuver de slogans révolutionnaires. Les Lycéens n'ont plus de professeurs depuis le rappel des fonctionnaires français. Des bandes de jeunes gens embrigadés dans des mouvements révolutionnaires régentent la vie de Moroni à la manière des gardes rouges chinois. Les caisses de l'Etat sont vides. Malgré de nombreuses missions de bons offices du président Léopold Senghor, l'homme que j'ai contribué à mettre au pouvoir ne fait rien pour renouer des relations normales avec la France. Il réclame toujours la libération de Mayotte, alors que les Mahorais sont loin de vouloir rejoindre la Grande Comore, Mohéli et Anjouan dans l'indépendance dont ils ont tout à craindre.

Consterné par la faillite de ce pays, je guette le signal qui me ramènera en océan Indien. En attendant, le président Bongo fournit une couverture à mes activités, en me confiant la fonction tout à fait honorifique d'inspecteur de sa garde présidentielle.

Le marché des missions secrètes est si prospère en Afrique que je ne tarde pas à être de nouveau sollicité. Le contact vient cette fois d'un agent marocain. A Paris, où j'ai établi ma base arrière, il me fait rencontrer le docteur Emile Derlin Zinsou, l'ancien président du Dahomey, destitué en juillet 1969 par le lieutenant – colonnel Kouandété. En octobre 1975, Zinsou a tenté de reprendre le pouvoir, mais son complot a échoué et il a été condamné à l'exil. Présidé par le général Mathieu kérékou depuis 1972, le Dahomey est devenu la République populaire du Bénin.

Mon malheureux pays est un enfer pour ceux qui rêvent de liberté, me déclare le médecin. Le tyran Kérékou vient de faire exécuter onze de mes partisans. Il faut que vous m'aidiez à renverser ce régime marxiste.

Le coup me paraît jouable à plusieurs titres. D'abord, mes contacts du SDECE m'encouragent à me mettre au service du docteur Zinsou, la France ayant tout intérêt à ce que Kérékou soit écarté du pouvoir. Ensuite, le Maroc est très embarrassé par ce général – président, dans la mesure où il a pris parti pour le Front Polisario et vient de reconnaître la République sahaouie. Enfin, les gouvernements du Togo, du Gabon, de la Côte – d'Ivoire et du Sénégal se préoccupent également des menées marxistes de leur voisin béninois. Si je décide de m'engager dans cette affaire, je bénéficierai, de toute évidence, d'appui sérieux et de fonds conséquents.

Avant de donner mon accord, je charge un jeune officier, le lieutenant Gérard, d'effectuer un petit voyage de reconnaissance à Cotonou. Il se fait passer pour un touriste, séjourne une semaine sur place et me ramène une évaluation précise des forces armées de Kérékou ainsi que des détails sur leur implantation. Selon mon espion, le Bénin serait au bord de l'asphyxie. La politique d'industrialisation engagée par Kérékou est très mal comprise par son peuple, et son armée ne semble pas bien organisée.

Dès lors, il me semble qu'il serait plus aisé d'imposer par la force un changement de gouvernement au Bénin, plutôt que d'y fomenter, après quelques infiltrations de mercenaires, un énième coup d'Etat. Le docteur Zinsou partage mon avis. Un premier versement de cent quarante – cinq mille dollars, effectué par le roi Hassan II, me permet de démarrer l'opération.

Lorsque je lance le recrutement des cent hommes dont j'estime avoir besoin pour investir Cotonou, je me heurte à une situation à laquelle je n'ai jamais été confrontée. Les temps ont bien changé depuis la fin de la guerre d'Algérie. Les anciens de l'OAS ont vieilli, et les partisans de l'Algérie française se sont recasés. Par – delà mon habituel état – major, vite rameuté, je me rends compte qu'il va falloir ratisser très large et dans de nouvelles directions.

Afin de bien marquer le caractère interne en l'Afrique de cette nouvelle affaire, je décide d'enrôler d'entrée de jeu des Africains. Je n'ai pas de mal à m'assurer le service d'une soixantaine d'hommes bien entraînés, des Béninois exilés, bien sûr, mais aussi des Guinéens, dont bon nombre ont été formés dans les Landes par mes soins.

Parallèlement, je fais activer l'enrôlement des Européens en passant des petites annonces dans les colonnes de dix quotidiens français, au nom d'une société que j'ai créée à Libreville. Alors que je m'attendais à recevoir une centaine de réponses, près de cinq mille candidatures me parviennent. Roger Bruni et moi en sélectionnons cent cinquante. Afin de ne pas attirer l'attention, les candidats sont reçus dans des hôtels parisiens par Legrand et André Cau, qui effectuent un premier tri. Ils m'envoient ceux qu'ils ont retenus. Je les questionne sur leur passé et, surtout, sur leurs attentes. Finalement, j'agrée soixante hommes, qui reçoivent chacun une avance de six mille francs correspondant à un mois de solde et l'ordre de se tenir prêts à partir à mon signal.

Les premières recrues quittent la France au début du mois de décembre. Ils voyagent par petits groupes. Accueillis au Maroc par des gendarmes, ils sont immédiatement conduits à Benguerir, près de Marrakech, sur une ancienne base américaine. Un jour où je me rends à Orly afin de veiller au bon déroulement du départ d'une poignée de volontaires, je rencontre Ferdinand Serre. Nous parlons bien entendu d'Ali Soilih, qui se comporte de plus en plus comme un dictateur.

Il est temps de le renverser, affirme mon interlocuteur.

Je suis prêt à vous aider, lui dis – je mais pas tout de suite. Je suis occupé par ailleurs. Je reprendrai contact avec vous dès que possible.

Mes volontaires, qui me connaissent sous le nom de « colonel Maurin », ignorent tout de l'opération à laquelle ils vont participer. Ce n'est qu'en recevant leur billet d'avion qu'ils prennent connaissance de la première étape de leur aventure. Je n'ai pas voulu transiger sur le secret. Cela m'a sans doute privé ainsi de quelques engagements de qualité, comme celui de Philippe de Dieuleveult, l'aventurier de la télévision, officier de réserve parachutiste. Devant mon refus de lui révéler la destination finale de l'équipe, il a retiré sa candidature en me jurant de ne pas parler de nos contacts.

Plus les préparatifs avancent, plus je suis confiant. Comme je l'avais pressenti, les ennemis de Kérékou ne se font pas prier pour financer notre mission. Après avoir versé son obole, le roi du Maroc nous garantit par contrat que le docteur Zinsou nous allouera, pour sa part, quatre cent mille dollars. En outre, René Journiac suit le montage de l'opération aux Affaires africaines et malgaches et je sais que le Président Giscard-d'Estaing s'y intéresse de près.

Tandis que je voyage entre Paris, Libreville et le Maroc, où je rencontre deux fois sa majesté Hassan II, Legrand assure à Benguerir la préparation de nos quatre-vingt-dix volontaires. Orfèvre en la matière, l'ancien parachutiste ne ménage pas nos troupes. Elles sont équipés de fusils d'assaut, de mitrailleuses, de mortiers et de lance-roquettes. Comme nous ne manquons pas de munitions, Legrand peut faire tirer ses élèves durant des heures, jusqu'à ce qu'ils acquièrent ou retrouvent des automatismes guerriers.

Mallock, que j'ai mis dans le coup, m'a fourni un avion. Il assurera depuis Gabon le transport aérien du commando. Je décide d'attaquer dans la nuit du 31 décembre 1976. Tous marxistes qu'ils soient, les officiers de Kérékou, ne manqueront pas de fêter la nouvelle année. Leur dispositif de défenses sera relâché et le coup aura toutes les chances de réussir.

Des soucis de dernière minute m'empêchent de jouer la partie au moment choisi. L'avion qui devait nous transporter n'étant pas disponible, les élèves de Legrand ne quittent leur base marocaine que le 15 janvier 1977. Avant leur départ, je les passe en revue avec le Colonel Dlimi et Gratien Pognon. Ce représentant du docteur Zinsou a décidé de prendre part à l'expédition, accompagné de son secrétaire.

C'est seulement à leur arrivée au Gabon que mes hommes apprennent enfin le but final de la mission. La base militaire de Franceville, où je les installe, est placée, pour l'occasion, sous la protection de la garde présidentielle commandée par mes amis Loulou Martin et son second, Pinaton.

L'escale gabonaise est de courte durée. Les hommes et le matériel sont embarqués dans le DC 7 à hélices piloté par un volontaire américain désigné par Mallock. Je monte à bord avec deux de mes fidèles, Roger Bruni et Jacques Lafaye, plus connu sous le surnom de Carcassonne.

On ne peut pas décoller, m'annonce alors le pilote, je crois qu'il y a une suite d'huile.

Ce contretemps n'entame pas mon enthousiasme. Je m'inquiète seulement de savoir combien de temps va prendre la réparation. Le mécanicien du DC 7, un Suédois, me laisse entendre qu'il faudra au moins deux bonnes heures. Nous débarquons et patientons sur le tarmac, en observant, du coin de l'œil, les ombres furtifs qui s'agitent autour de l'appareil.

Enfin, le pilote vient m'annoncer que tout est clair. Il est presque cinq heures. J'estime que nous serons à pied d'œuvre dans moins de trois heures.

Le DC 7 réparé se met à rouler sur la piste. Il décolle, pique droit vers la mer et, en volant au ras des flots afin de tromper les radars côtiers, prend la direction de Cotonou, qui se trouve à mille kilomètres de l'autre côté du Golf de Guinée.

Il est environ 7h30 lorsque le pilote me signale qu'il va se poser. Je me poste avec Roger Bruni près de la porte avant gauche. Chacun de mes hommes est à sa place, son arme à la main. Je les devine prêts à jouer, bien encadrés par les anciens, le rôle qui leur a été assigné.

Après le crissement des roues sur la piste, l'homme de Mallock inverse la puissance des moteurs. L'avion décélère brutalement pour s'engager presque à l'angle droit sur une bretelle de dégagement menant directement sous la tour de contrôle, devant les halls d'accueil.

Inlassablement répété à Franceville, le ballet du débarquement se met en branle. Je m'encadre dans la porte avant tandis que des volontaires, installés aux issues arrières, font glisser vers le sol des tiges de métal sur lesquelles mes premiers voltigeurs se laissent glisser comme des pompiers en alerte.

Deux blindés légers – des AML 60 d'origine française – roulent lentement vers nous. J'empoigne un fusil d'assaut armé d'une grenade antichar, vise le premier intrus et l'immobilise au milieu d'un nuage de fumée noire. Alors que Bruni le prend pour cible, le second blindé bat en retraite.

La totalité de mon commando est bientôt à terre. Personne ne semble plus se soucier de nous. Je donne l'ordre de réquisitionner une poignée de civils de service à la tour de contrôle, et de commencer avec eux le débarquement des caisses de munitions. Quelques gendarmes se réveillent. Tandis que les tirs les poursuivent, Jean-Louis s'empresse d'installer son poste radio et se met en rapport avec Marion, son homologue de la garde présidentielle gabonaise, qui se tient aux écoutes.

Quelque peu surpris par la facilité avec laquelle je me suis emparé de l'aéroport endormi, je laisse le Bosco occuper l'extrémité de la piste puis, craignant tout de même une contre-attaque, m'empresse de placer mes mortiers en batterie. Je braque ensuite une mitrailleuse sur le toit de l'aérodrome, afin d'appuyer l'avance des groupes de Legrand, qui n'attendent plus que mon ordre pour filer vers la présidence, et ceux d'André Cau qui, en empruntant un autre axe, doivent mettre hors de combat les factionnaires du camp Guézo tout proche.

La totalité de mon matériel lourd est au sol lorsque soudain, je remarque que notre pilote a laissé tourner ses moteurs, et qu'il a placé le DC 7 dans le sens du décollage. Interloqué, je demande à Jean-Louis de l'interroger en anglais.

Pourquoi ne coupez-vous pas les moteurs ? interroge ma radio.

C'est au cas où nous devrions repartir en catastrophe, répond-il sans se troubler.

En dépit de sa logique, cette réponse ne me satisfait qu'à moitié. Je demande à Bruni de surveiller le bonhomme et de le neutraliser s'il faisait mine de filer sans nous. Pour plus de sûreté, je fais garer une jeep devant la roue avant de l'avion, puis prend contact, par téléphone, avec les alliés potentiels que nous avons à Cotonou et dans les casernes béninoises. Gratien Pognon s'agite beaucoup. Il m'assure que l'armée, dans son ensemble, est prête à se rallier.

Avec son secrétaire, il appelle quelques personnalités qu'il tire du lit pour les mettre devant le fait accompli. Mais je n'obtiens aucune des garanties promises.

Pendant que nous multiplions les liaisons téléphoniques, une partie de mon commando file, par le bord de mer, vers la résidence du président Kérékou. Le palais qu'ils doivent enlever s'étale de l'autre côté d'une bande de sable dangereuse à traverser. Le lieutenant Thomas met en batterie l'un des trois mortiers pour appuyer l'avance de mes hommes, qui se lancent à l'assaut en tiraillant. Mais les gendarmes qui gardaient la tour de contrôle ont donné l'alerte avant de détaler, et la garde présidentielle de Kérékou riposte. Ma première vague recule sous son feu nourri.

Les rares messages qui me parviennent me font comprendre que notre affaire n'est pas aussi bien engagée que prévu. De toute évidence, on m'a donné, au départ, des renseignements peu fiables. Kérékou n'a pas passé la nuit dans sa résidence. Mes voltigeurs africains et européens sont à peine infiltrés dans les faubourgs endormis de la capitale, qu'il se précipite à la radio d'Etat pour inviter son peuple à repousser l'odieuse agression dont il est victime.

Les Béninois se montrent peu pressés d'obéir aux injonctions de leur président. Rares sont ceux qui se risquent à sortir de leur maison. Les rues sont libres. Même s'ils sont pris à partie çà et là par les unités béninoises manœuvrant sans ordre bien établi, mes hommes continuent à progresser. Malgré tout, l'affaire s'annonce de moins en moins bien. Gratien Pognon perd progressivement de son assurance. Aucun des notables dont il s'annonçait pourtant si sûr ne s'engage dans la rébellion.

Ni les gendarmes, ni le bataillon de parachutistes sur lequel il comptait tant ne se rangent de notre côté. Au moment où mes hommes se heurtent à la résistance imprévue de militaires nord-coréens, qui accompagnaient des dignitaires de PyongYang participant à un congrès, il me demande de les rappeler, et de donner au plus vite l'ordre de décoller. Malgré la faiblesse de mes transmissions, je commence à organiser en bon ordre le repli de mes sections.

L'alerte est maintenant générale. Tous les bateaux mouillés en rade de Cotonou donnent de la sirène, et les équipages regagnent leurs bords. Comme les officiers de Kérékou ne semblent pas vouloir engager une véritable riposte, j'ordonne un dernier tir de barrage de mes mortiers avant de faire revenir mes voltigeurs à l'aéroport.

J'ai pris place à bord d'une jeep enlevée aux gendarmes lorsque, revenant vers l'avion, je tombe nez à nez avec le premier engin d'une colonne automitrailleuses Ferret. Je m'apprête à le détruire au bazooka lorsque Bruni m'empêche de tirer. Le chauffeur du blindé profite de mon hésitation pour se défiler, et les autres engins suivent son mouvement.

Pendant le regroupement de mes troupes, les échos de la bataille prennent de l'ampleur. Je fais ramener le matériel lourd sous l'avion dont les hélices tournent déjà. Quelques voltigeurs reviennent avec des prisonniers que je fais aussi relâcher ? L'un d'eux, un civil chargé du sac de Legrand, réussit pourtant à monter dans l'avion où se tiennent déjà, Gratien Pognon et son secrétaire.

Une fois mes groupes réunis à l'aérodrome, je m'inquiète de nos pertes. Elles sont moins importantes que je ne le craignais. Deux hommes sont morts et trois autres ont été légèrement touchés. Je fais embarquer mes trois blessés légers, puis ordonne d'abandonner la plupart des caisses de munitions.

Peu après le décollage, le Bosco m'annonce que le sergent béninois qui servait la mitrailleuse placée sur le toit de l'aérodrome n'a pas été embarqué. Il s'est endormi de fatigue. Pour couronner le tout, Bruni ne retrouve pas la caisse de munitions qui contenait les papiers concernant l'opération, et que je n'avais pas voulu laisser au Gabon.

Comme je m'impatiente, il fait rapidement fouiller l'avion. apparemment, l'un des civils réquisitionnés pour débarquer le matériel l'a descendu avec les autres caisses de munitions. Nos documents sont donc restés sur le tarmac de Cotonou.

Au Gabon, après avoir fait hospitaliser mes blessés et installer le reste de mes hommes à Franceville, en attendant qu'ils touchent leur dû et puissent rentrer chez eux, je dresse le bilan de l'opération. Si je considère comme un exploit militaire le fait d'avoir réussir de débarquer en pays hostile, d'être demeuré plus de sept heures dans une ville de trois cent mille habitants en tenant en haleine une armée entière et de m'en être exfiltré sans pertes graves, pour le reste, c'est un échec cuisant.

Afin d'éviter les fuites, le commando est transféré, en accord avec les autorités marocaines, du Gabon au Sud marocain. Au bout d'un mois, les hommes sont rapatriés en Europe par petits groupes.

Les papiers bêtement abandonnés à Cotonou sont trouvés seulement trois mois après, par la commission d'enquête que l'ONU a envoyée sur place. Ils font les choux gras de Kérékou. Mon permis de conduire et ma carte d'identité au nom de Gilbert Bourgeaud, ainsi que mon accréditation au service de la République du Gabon, figurent parmi les pièces saisies.

Le complot international est ainsi établi. Les journalistes se délectent des suites de mon coup de main. Ils ignorent encore la véritable identité de Gilbert Bourgeaud et du colonel Maurin dont il est souvent fait état dans les discours incendiaires de Kérékou. Mais ceux qui gravitent depuis longtemps dans les arcanes des services secrets savent très bien à quoi s'en tenir.

Le contenu des documents finit par être intégralement publié dans les colonnes d'Afrique-Asie. Des rumeurs commencent alors à courir sur mon compte. Selon certains, Kérékou lui-même m'a fait manipuler par ses services secrets, dans le but de renforcer son pouvoir. D'autres me soupçonnent d'avoir trahi mes commanditaires. Je décide de me taire, de ne pas entrer dans la polémique, et reviens en France.

Après avoir fait le tour de la situation avec mes commanditaires, je conseille à mes fidèles de se mettre en sommeil.

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Extrait : Bob Denard et Georges Fleury, Corsaire de la République, Robert Laffont, 1998

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Categories: Afrique

Marc Vizy chez l'empereur de Nikki

Sun, 01/16/2022 - 09:27

L'ambassadeur de France au Bénin, Marc Vizy a pu échanger, le 15 décembre, avec l'empereur de Nikki à l'occasion d'un déplacement de plusieurs jours à l'intérieur du pays.

L'ambassadeur et sa délégation ont été reçus au palais par l'empereur de Nikki, une partie de sa cour et son premier ministre.

L'ambassadeur a présenté l'objet de la mission de la délégation à l'intérieur du pays. L'empereur l'a remercié pour l'action positive de la France envers ses administrés.

Source : Ambassade de France au Bénin

Categories: Afrique

Le film "Résistance" ouvre le festival du cinéma russe

Sun, 01/16/2022 - 08:54

La 4e édition du Festival du cinéma russe a eu lieu du 14 au 15 janvier 2022 à l'hôtel Golden Tulip de Cotonou. L'événement a réuni des membres du corps diplomatique et autres invités.

Le 4e Festival du cinéma russe organisé par l'Ambassade de la Fédération de Russie près le Bénin a été l'occasion de présenter plusieurs œuvres cinématographiques. Il s'agit de film de guerre, film fantastique, film classique du cinéma soviétique et un film pour enfants. Le Festival permet, selon l'Ambassadeur de la Russie M. Igor Evdokimov, de savoir plus sur la Russie, ses réalités historiques, sociales et culturelles ; les valeurs de notre peuple, leur attitude envers la vie et le monde.

C'est un film de guerre de 2015 intitulé « Résistance » qui a ouvert le Festival. « L'histoire de Lioudmila Pavlitchenko, tireuse d'élite soviétique qui s'est distinguée notamment lors de la bataille de Sébastopol et qui a été transférée aux Etats-Unis pour une mission gouvernementale. À la Maison-Blanche, elle a été présentée à Eleanor Roosevelt et elles ont établi de bonnes relations », a rappelé l'ambassadeur.
Basé sur des faits historiques, le film présente la vérité sur la guerre la plus sanglante de l'histoire de l'humanité.

Dans la journée du vendredi 15 janvier, des films tels que « Morozko », « La Prisonnière du Caucase ou les Aventures de Chourik » et « The Blackout » ont été présentés aux visiteurs.
Du thé russe a été proposé aux invités pendant les pauses entre les séances.

A.A.A

Categories: Afrique

Le projet de la GDIZ présenté aux acteurs économiques

Sat, 01/15/2022 - 23:33

Sessions de présentation suivies d'une visite guidée de la GDIZ-Glo-Djigbé Industrial Zone aux différents acteurs économiques du Bénin. La première session a réuni ce vendredi 14 janvier 2022, les membres du Conseil National du Patronat du Bénin (CNPB), de la Confédération Nationale des Employeurs du Bénin (CONEB), de l'Ordre National des Architectes et Urbanistes du Bénin (ONAUB), et de l'Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Bénin (APBEF).

Une série de sessions de présentation suivies d'une visite guidée de la zone aux différents acteurs économiques du Bénin. Elle est organisée par APIEx Bénin et la Société d'Investissement et de Promotion de l'Industrie (SIPI BENIN SA) afin de promouvoir la GDIZ - Glo-Djigbé Industrial Zone. L'objectif de ces sessions selon l'APIEx Bénin est de permettre aux acteurs de comprendre et d'assimiler le projet de construction de la zone ; de découvrir le niveau d'évolution des travaux ; les prochaines étapes ainsi que les délais d'exécution, d'estimer l'impact des mutations qu'engendre le développement de la zone sur l'économie béninoise et d'apprécier les opportunités de la zone économique.

A.A.A

Categories: Afrique

Un homme décède dans une dispute avec son rival

Sat, 01/15/2022 - 19:30

Un homme a rendu l'âme à la suite d'une dispute amoureuse ce vendredi 14 janvier 2022 à Gogounou.

Amoureux d'une femme, un homme est décédé après une bagarre avec son rival. Selon Daabaru, la bagarre a eu lieu entre un agriculteur et un éleveur. C'est l'agriculteur qui s'est rendu au domicile de son rival, dans un camp peulh. La même source informe que l'agriculture aurait donné le premier coup de coupe-coupe au poignet de l'éleveur. Ce dernier soutenu par ses proches a assommé l'agriculteur de plusieurs coups. Blessé et conduit à l'hôpital évangélique de Guéré de Bembèrèkè, il est passé de vie à trépas. La police a ouvert une enquête.

A.A.A

Categories: Afrique

04 individus arrêtés pour vol de moto à Djrégbé

Sat, 01/15/2022 - 19:30

La police a interpellé, dans la nuit du jeudi 06 janvier 2022, quatre individus pour braquage et vol de moto à Djrégbé, commune de Sémé-Kpodji.

Alerté d'un cas de braquage sur l'axe Djrégbé-Owodé dans la nuit du jeudi 06 janvier 2022, les éléments du commissariat de l'arrondissement se sont rendus sur les lieux. La police a bouclé la zone. Ce qui a permis d'interpeller un individu en possession d'une arme à feu de fabrication artisanale. Vendredi 07 janvier, trois autres membres de la bande dont un féticheur et un infirmier d'État ont été arrêtés. Sept (07) motocycles de marque Haoujue et quatre (04) tricycles d'origine douteuse ont été retrouvés à leurs domiciles.

A.A A

Categories: Afrique

L' huissier Maxime Bankolé gracié

Sat, 01/15/2022 - 19:28

Me Maxime Bankolé, huissier de justice à Cotonou, ne purgera pas tous les 48 mois en prison. Il fait partie des 499 détenus qui ont bénéficié de la grâce présidentielle accordée par le Chef de l'Etat Patrice Talon.
Condamné à 4 ans de prison le 2 juin 2020 dans une affaire de parcelle qui l'oppose à un Chinois, l'huissier de justice, Me Maxime Bankolé recouvrira sa liberté. L'auxiliaire de justice fait partie des 499 prisonniers qui ont bénéficié de la grâce présidentielle accordée par décret en date du 06 janvier 2022 signé par le chef de l'Etat Patrice Talon.
Me Maxime Bankolé aura passé un an sept mois en prison sur une peine de 4 ans. Le collège de cinq avocats représentant Me Maxime Bankolé avait fait appel du jugement. Mais la peine a été confirmée. Le ministre de la justice a désigné alors un gérant provisoire pour administrer le Cabinet de Me Maxime Bankolé en la personne de Brice Tokpanou.
M. M.

Categories: Afrique

Fin d'exil volontaire du député Amed Tidjani

Sat, 01/15/2022 - 19:28

Le député de la 8è législature Amed Affo Obo Tidjani alias "Souwi" est de retour à Cotonou après quelques mois d'exil volontaire.
Après son départ de Cotonou à la suite de l'élection présidentielle du 11 avril 2021, le député Amed Affo Obo Tidjani alias "Souwi" a été aperçu aux côtés de ses collègues de l'Assemblée nationale reçus dans l'Ordre national vendredi 14 janvier 2022. Selon les informations, le député membre de l'Union Progressiste (UP) est revenu au Bénin depuis quelques jours. Il a quitté le Bénin lors de l'élection présidentielle où il confiait que son parti aurait confisqué son parrainage.
M. M.

Categories: Afrique

Patrice Hounsou Guèdè retrouve la liberté

Sat, 01/15/2022 - 16:05

L'ancien maire de la commune d'Abomey-Calavi, Patrice Hounsou Guèdè a quitté la prison pour son domicile ce samedi 15 janvier 2022.
Condamné le 15 janvier 2021 à un an de prison ferme pour faux et usage de faux dans un dossier de délivrance de fausses lettres d'attribution, ayant conduit à la délivrance de faux certificats administratifs de parcelles, l'ancien maire de la commune d'Abomey-Calavi, a été libéré ce 15 janvier 2022.
Patrice Hounsou Guèdè a quitté la prison civile d'Abomey-Calavi pour son domicile ce samedi.
M. M.

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UBA BÉNIN RECRUTE

Sat, 01/15/2022 - 15:38

Dans le cadre du renforcement de l'équipe en charge de la gestion des moyens généraux, la Direction Générale de UBA BENIN lance le recrutement d'un Chargé d'approvisionnement et de gestion des stocks

Objectif du poste
Assister le responsable de la Division moyens généraux dans l'acquisition, la gestion, la distribution et l'inventaire des fournitures, équipements et stocks.
Devoirs et responsabilités
– Achat d'équipements de bureau et d'exploitation pour soutenir les activités de UBA
– Analyser les besoins en ressources pour tous les bureaux d'affaires
– Sourcing stratégique de fournisseurs
– Gérer les relations avec les fournisseurs et les prestataires de services
– Assurer le suivi des contrats pour maintenir la base de données des fournisseurs en vue d'obtenir des informations relatives aux prix et à la disponibilité des produits
– Conseiller la direction sur les ressources et les produits
– Travailler avec l'unité de renseignement sur les prix et assurer la livraison des produits aux utilisateurs
– Assurer les paiements en temps opportun aux fournisseurs
– Coordonner l'Unité des Achats tout en respectant la procédure de UBA-Bénin
– Contacter les vendeurs retenus en vue de la livraison des matériels et fournitures de bureau
– Analyser les propositions des fournisseurs en accord avec la hiérarchie
– Suivre les approbations nécessaires pour acquisition des matériels et fournitures de bureau
– Etablir les bordereaux de commande selon des directives bien définis, enregistrement et classement.
– Relancer les fournisseurs en cas de retard de livraison (voir bon de commande) et respect des procédures internes.
– Servir les fournitures aux différents utilisateurs en temps réels
– Analyser les contrats existants et proposer éventuellement des solutions correctives
– Procéder à l'inventaire des biens du stock et autres à la fin de chaque mois
– Tenir un fichier mensuel du stock
Exigence du poste
Formation/ Diplôme Minimum licence en comptabilité gestion, banque finance, audit et contrôle de gestion, économie, marchés publics, etc…
Expérience
Minimum d'expérience : 3 ans d'expérience pertinente
Compétences clé requises
Connaissance

Gestion Financière et Comptable
Passation des marchés et approvisionnement
Gestion de stocks

Système d'Information de Gestion (SIG)
Compétences

Efficace dans l'utilisation de l'ordinateur
Bonnes compétences analytiques et interpersonnelles
Excellente aptitude à communiquer à l'écrit et à l'oral
Maitrise de Excel et ces formules
Les dossiers de candidatures composés d'un CV détaillé frappé de la photo du candidat, d'une lettre de motivation et copies des diplômes et attestations, seront reçus à l'adresse suivante : cfcbenin@ubagroup.com .

Date limite de dépôt des dossiers : 20 janvier 2022 à 18 Heures

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La collectivité Agadja de Ouidah au Palais du roi

Sat, 01/15/2022 - 13:25

Le chef de la Lignée Agadja Daah Gnanha Agadja et une délégation de Ouidah conduite par Daah Kakanakou Xugni Agadja de Zoungbodji Ouidah se sont rendus, ce jeudi 13 Janvier 2022, au Palais du Roi du Danxomɛ à Ahohokpa.

Sa Majesté Kêfa Sagbadjou Glèlè, roi d'Abomey a tiré sa révérence le 17 décembre 2021. C'est dans ce cadre que la Collectivité Agadja de Ouidah s'est rendue au Palais du Roi. Cette visite a été appréciée par la famille proche du Roi et la Cour royale. Les cérémonies funéraires de sa Majesté Kêfa Sagbadjou Glèlè, roi d'Abomey démarrent le 19 février 2022 et prendront fin le 13 avril 2022.

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Recrutement de 48 experts au Ministère des sports

Sat, 01/15/2022 - 13:23

Le Ministère des sports a lancé le recrutement de 48 experts répartis dans les disciplines Athlétisme, Basket-ball, Hand-ball et Volley-ball.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Développement de l'élite Sportive du Bénin, le ministère des sports recrute 48 experts répartis dans 4 disciplines sportives que sont l'Athlétisme, le Basket-ball, le Hand-ball et le Volley-ball. La date de clôture des dossiers de candidature est fixée au 28 février 2022.
Les conditions du recrutement

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Pas de taxe sur les jus de fruits, eaux et riz produits au Bénin

Sat, 01/15/2022 - 13:20

Les droits à l'importation sur les jus de fruits et eaux minérales ont été réajustés dans le nouveau Code Général des Impôts (CGI). L'information a été donnée, vendredi 14 janvier 2022, par Wilfried Léandre Houngbédji, Secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement.
Les jus de fruits produits et les eaux minérales produits au Bénin sont exonérés de taxe, une innovation du nouveau Code Général des Impôts (CGI), selon les explications de Wilfrid Houngbedji. « Dans le même Code, on a fait passer de 10 à 20% la taxe sur l'importation des jus de fruits et des eaux minérales au Bénin », a expliqué le porte-parole du gouvernement. En ce qui concerne le riz, « il n'y a pas d'augmentation mais la mesure forte est que le riz produit au Bénin n'est plus taxé ». Ces mesures visent à « donner un coup de pouce à nos productions et à la consommation locale », a ajouté Wilfried Houngbédji.
A en croire le porte-parole du gouvernement, c'est une façon pour le gouvernement d'encourager le "Consommons local" et de soutenir l'industrie nationale.
M. M.

Categories: Afrique

Louis Vlavonou élevé au grade de Grand officier

Sat, 01/15/2022 - 13:17

Le président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou a été élevé au grade de Grand officier de l'Ordre national du Bénin ce vendredi 15 janvier 2021.

Distinction du président de l'Assemblée nationale. Louis Vlavonou a été élevé au grade de Grand officier de l'Ordre national du Bénin. « Avec fierté et humilité, je voudrais dédier cette distinction qui honore nos combats et nos actions à tout le peuple béninois et plus particulièrement au Président Patrice Talon, Grand Maître de l'Ordre national du Bénin », a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Les députés de la huitième législature ont été reçus dans divers ordres de mérite du Bénin. Et ce, en application de la loi n°2002-17 du 07 février 2007 modifiant l'article 2 de la loi n°94-029 du 03 juin 1996 portant réorganisation de l'Ordre national du Bénin.

« Puisse Dieu le Père Céleste continuer de nous inspirer afin que cette distinction stimule davantage notre énergie, notre dévouement et notre ferme engagement au service de la Nation », ajouté Louis Vlavonou.

La cérémonie de distinction a été présidée par la Vice-Présidente de la République, Mme Talata Chani Zimé, Grande Chancelière de l'Ordre national du Bénin.

A.A.A

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L'AFD visite le projet d'appui à la médicalisation des zones défavorisées

Sat, 01/15/2022 - 13:11

L'ambassadeur de France au Bénin Marc Vizy a pris connaissance de la mise en œuvre du projet d'appui à la médicalisation des zones rurales défavorisées, porté dans le cadre d'un partenariat entre l'ONG française Santé Sud et l'association béninoise AMIS, mercredi 15 décembre 2022, à Nikki. C'était en compagnie de Jérôme Bertrand Hardy, directeur de l'Agence Française de Développement (AFD) au Bénin et de Marie Veillon, attachée de coopération.

Le projet permet d'installer de jeunes médecins généralistes béninois dans les zones rurales défavorisées pour améliorer l'accessibilité à des soins de qualité tout en permettant aux jeunes médecins sans emploi de pratiquer leur métier. Les jeunes médecins reçoivent une aide matérielle à l'installation ainsi qu'une formation spécifique en santé communautaire.

La délégation a rencontré le Dr Ayélé Marielle Mensah qui est installée depuis 8 ans dans le village de Ganrou. Grâce à sa présence 7 jours sur 7, les villageois peuvent bénéficier de soins médicaux et les femmes peuvent accoucher en sécurité.

Ce projet est financé par l'AFD et contribue au bien-être des populations isolées.
La délégation a été reçue dans le village de Ganrou, de la commune de Nikki par Ismailou Yacoubou, chef du projet à l'association AMIS, la jeune Française, Justine Leroux, en Volontariat de Solidarité Internationale (VSI) pour l'ONG Santé Sud, ainsi que par Roland Lafia, maire de Nikki.

Source : Ambassade de France au Bénin

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Le député Ogouwalé fait Commandeur de l'ordre national

Sat, 01/15/2022 - 13:11

Réception dans l'Ordre National du Bénin du député de la 8e législature Romaric Ogouwalé. La cérémonie a été présidée ce vendredi 14 janvier 2022 par la Vice-Présidente de la République, Mme Talata Chabi Zimé Grande Chancelière de l'Ordre National.

L'He Romaric Ogouwalé est distingué en qualité de commandeur de l'ordre national du Bénin. « Profondes gratitudes à S.E.M Patrice Talon, Président de la République, pour cet honneur, cette marque de confiance et de reconnaissance », a écrit le député dans une publication sur sa page Facebook.

Il n'a pas manqué de remercier ses collaborateurs. « Merci à nos concitoyens , amis et collaborateurs pour la confiance placée en nous, ceci n'est que le fruit de vos engagements à nos côtés », a-t-il ajouté.

A.A.A

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