Les obsèques de Dada Sêvêgni Gandjêgni Awoyo Gbaguidi, XIV è roi de Savalou, ont débuté samedi 11 juin 2022 au Palais royal de la cité des ‘'Sohavi''.
Des coups de fusil et roulements de tam-tam funèbre ont résonné plus de deux ans après que Dada Sêvêgni Gandjêgni Awoyo Gbaguidi, XIV è roi de Savalou, a rejoint ses ancêtres. Ce tam-tam appelé Dougba et destiné aux ancêtres a été entendu, samedi 11 juin 2022 au Palais royal de la cité des ‘'Sohavi''. Selon un membre de la cour royale, le tam-tam Dougba apparaît exceptionnellement après le décès du roi pour les cérémonies de ce dernier.
Les cérémonies d'inhumation ainsi démarrées vont durer plusieurs jours. Ce n'est qu'à l'issue des obsèques que le processus du successeur au trône du roi défunt peut démarrer.
Dada Sêvêgni Gandjêgni Awoyo Gbaguidi, XIV è roi de Savalou a tiré sa révérence dans la nuit du 28 au 29 janvier 2020 après 5 ans de règne.
Le prince Arsène Sèwanou Ganfon a été désigné pour succéder au roi défunt. Une désignation qui avait fait objet de controverses au sein de la Cour royale.
La contestation a été portée devant les tribunaux. Le processus de désignation a été suspendu avant d'être repris sur ordonnance du tribunal.
Le 29 mai 2022, Arsène Sèwanou Ganfon, le nouveau roi a été officiellement présenté aux populations de ‘'Soha''.
M. M.
Le Brevet d'Etude du Premier Cycle (BEPC), session de juin 2022 a été lancé pour le compte du département de l'Atlantique au CEG2 Abomey-Calavi ce lundi 13 juin 2022.
Le préfet du département de l'Atlantique Jean Claude Codjia, le maire de la commune d'Abomey-Calavi Angelo Evariste Ahouandjinou ont procédé au lancement officiel de l'épreuve de Communication écrite au Collège d'Enseignement Général (CEG2) Abomey-Calavi comptant la phase écrite de l'examen Brevet d'Etude du Premier Cycle (BEPC), session de juin 2022.
Tout se passe bien dans ce centre de composition et il n'y a pas d'incidents majeurs enregistrés, selon le constat fait par le maire de la commune d'Abomey-Calavi.
M. M.
Le ministre des infrastructures et des transports, Hervé HEHOMEY a effectué une visite sur l'échangeur de Godomey le vendredi 10 juin 2022. Ayant pris connaissance de l'état de dégradation de la piste cyclable à plusieurs niveaux, le ministre a annoncé le démarrage des travaux de renforcement de l'ouvrage afin de soulager les peines des usagers.
Les difficultés qui rencontrent les motocyclistes et automobilistes au niveau de l'échangeur de Godomey seront bientôt conjuguées au passé. Le ministre des infrastructures et des transports au cours d'une visite en fin de semaine, a annoncé le démarrage en urgence des travaux de renforcement de l'ouvrage. L'échangeur de Godomey fait-il savoir, fait partie du premier tronçon de la RNIE 2 dont les travaux de reconstruction en 2×2 voies sont prévus au PAG2.
Mais en attendant ces travaux d'envergure, le ministre a retenu avec sa délégation, une intervention d'urgence pour réparer les dégradations afin de soulager les peines des usagers de cette route. « Nous maîtrisons la situation. Dans les quelques semaines à venir, nous serons à pied d'oeuvre ici, pour réparer l'ouvrage et faciliter aux usagers la circulation », a rassuré Hervé HEHOMEY.
F. A. A.
A quelques heures du démarrage de l'examen du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Kaouro Yves Chabi a adressé un message aux candidats et aux parents.
Le message du ministre
Chers Compatriotes,
Le lundi 13 juin, sur toute l'étendue du territoire national, nos enfants des classes de 3ème et autres composeront à l'examen du Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC), session de juin 2022.
Sur le plan national, ils sont cette année, au nombre de 119. 746 inscrits dont 57.708 candidats de sexe féminin, soit un pourcentage de 48,20% et 62.038 candidats de sexe masculin, soit un pourcentage de 51,80%, contre un total de 145.959 l'année dernière, d'où une baisse de 26.213 candidats, qui traduit un taux de régression de 17,96%.
Il en résulte, pour le compte du Bepc, session de cette année 2022, que les candidats composeront dans 211 centres contre 234 centres en 2021, soit une réduction de 23 centres de composition.
Je tiens à rassurer que cette baisse du pourcentage des inscrits n'a absolument aucun lien de causalité avec une quelconque déperdition scolaire.
Cette baisse se justifie par un faisceau de facteurs dont il convient de souligner le plus significatif. En effet, il s'agit de faire observer que la maîtrise du rythme scolaire depuis l'éradication des mouvements de débrayage et de grève a permis de ramener une stabilité dans le système ; stabilité dont les fruits commencent à murir avec, comme illustration tangible, le taux de réussite relativement important, pour ne pas dire inédit de 60,50% de l'année dernière. Le gouvernement s'honore particulièrement de ce taux de réussite tant et si bien que nous avons pris toutes les dispositions pour maintenir le cap. La sortie de formation de cinquante inspecteurs de l'enseignement secondaire et technique immédiatement affectés dans nos douze Départements est un ultime indice de la quête inlassable de la performance par le gouvernement du Président Patrice Talon. Ainsi, avec la cinquantaine d'inspecteurs déployés dans mon sous-secteur, une nouvelle dynamique a été insufflée dans le réseau d'encadrement et d'animation pédagogique de nos lycées et collèges, ce qui induit un dispositif de renforcement des capacités des candidats. Les remédiations nécessaires ont été opérées par la Direction de l'Inspection Pédagogique, de l'Innovation et de la Qualité (DIPIQ) et les pools d'inspection déléguée ont été mis à contribution pour porter les savoirs des candidats au niveau requis.
Tous les signaux sont donc au beau fixe.
Je me réjouis particulièrement de la tenue de cet examen du BEPC, session de juin 2022 car il représente, aux yeux du gouvernement tout entier, et aux yeux de son Chef, le Président Patrice Talon, le symbole de notre capacité collective à faire preuve d'abnégation et de discipline quand il s'agit de l'avenir de nos enfants. A l'occasion, j'exprime mes encouragements à nos partenaires sociaux pour leur sens élevé de sauvegarde des intérêts supérieurs de la nation, à cet égard.
Au nom du gouvernement, je remercie les enseignants pour les sacrifices consentis aux fins de transmettre à nos enfants les outils pédagogiques nécessaires pour passer l'examen dans de bonnes conditions.
À tous les candidats, je vous souhaite une bonne chance et vous réaffirme que le BEPC est un examen et non pas un concours. Les épreuves auxquelles vous serez soumis sont forcément et assurément du niveau du candidat moyen.
Quant aux parents d'élèves, je voudrais vous exhorter à vous assurer qu'ils respectent le temps du sommeil, et surtout, rassurez-vous qu'ils sont effectivement en possession de la carte d'identité scolaire en cours de validité et dûment signée du chef de l'établissement pour les candidats officiels, ou de la carte d'identité civile, la carte d'identité CEDEAO ou du passeport en cours de validité pour les candidats libres. Enfin, veillez à ce qu'ils soient dans le centre de composition au plus tard une heure avant le démarrage des épreuves.
Aux chefs de centres, surveillants de salles et autres personnes impliquées dans l'organisation de cet examen, j'en appelle à votre conscience professionnelle afin qu'il n'y ait aucune tentative de fraude ou de tricherie organisée lors du déroulement de l'examen. En tout état de cause, toutes les dispositions sont prises par mon cabinet pour mettre hors d'état de nuire tous ceux qui tenteraient de s'adonner à cette basse besogne.
À vous tous, je souhaite bon courage et plein succès pour nos candidats.
Vive l'école Béninoise.
Vive le Bénin.
Je vous remercie
L'examen du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) session de juin 2022 démarre ce lundi 13 juin sur toute l'étendue du territoire national. 119. 746 candidats répartis dans 211 centres de composition vont affronter les différentes épreuves.
119. 746 candidats composent dès ce lundi 13 juin 2022 pour l'examen du BEPC. Sur cet effectif, les statistiques indiquent 57.708 filles (48,20%), et 62.038 garçons (51,80%), contre un total de 145.959 candidats l'année dernière, soit une baisse de 26.213 candidats, soit un taux de régression de 17,96 %.
Cette baisse du pourcentage des inscrits selon le ministre, n'a absolument aucun lien de causalité avec une quelconque déperdition scolaire. Elle se justifie selon Kouaro Yves Chabi par « un faisceau de facteurs ».
Le plus significatif selon lui, est la maîtrise du rythme scolaire depuis l'éradication des mouvements de débrayage et de grève. Ce qui a permis de ramener une stabilité dans le système ; stabilité dont les fruits commencent à murir avec, comme illustration tangible, le taux de réussite relativement important, voire inédit de 60,50% de l'année dernière, a expliqué le ministre.
Le gouvernement, souligne-t-il, s'honore particulièrement de ce taux de réussite qu'il a pris toutes les dispositions pour maintenir le cap.
F. A. A.
La Fondation Claudine Talon lance sa 9e mission gratuite de dépistage et d'opérations de chirurgie de la cataracte. Elle se déroulera à Nikki, à l'hôpital Sounon Séro, du 23 juin au 4 juillet 2022.
Neuvième mission gratuite de dépistage et d'opérations de chirurgie de la cataracte. « Toute personne souffrant de problèmes des yeux et en particulier de la cataracte (aveugle ou borgne) est invitée à se déplacer vers l'hôpital de Zone Sounon Séro du 23 au 25 juin en vue du dépistage préalable à la prise en charge », informe la Fondation Claudine Talon.
Les campagnes d'opérations gratuites de chirurgie de la cataracte sont organisées par la Fondation Claudine Talon en collaboration avec des médecins internationaux, le Ministère de la Santé et la société ARISE IIP. Huit missions ont été déjà organisées de février 2022 à avril 2022 dans les villes de Cotonou, Parakou, Abomey, Djougou, Dassa, Aplahoué, Kétou et au Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l'Ouémé et du Plateau (CHUD-OP).
A.Ayosso
L'examen du Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC), session de juin 2022 démarre ce lundi 13 juin sur toute l'étendue du territoire national.
Ils sont au total 119. 746 inscrits dont 57.708 candidats de sexe féminin à composer à partir de ce lundi 13 juin sur toute l'étendue du territoire national à l'examen du Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC), session de juin 2022.
Les candidats sont répartis dans 211 centres de composition contre 234 en 2021, soit une réduction de 23 centres.
Le nombre de candidats inscrits est également en baisse comparativement à l'année dernière.
Le lancement officiel au plan national du BEPC 2022 se fera au Collège Catholique Notre Dame de Lourdes de Porto-Novo.
Le ministre s'est réjoui de la tenue de l'examen du BEPC, session de juin 2022 « car il représente, aux yeux du gouvernement tout entier, et aux yeux de son Chef, le Président Patrice Talon, le symbole de notre capacité collective à faire preuve d'abnégation et de discipline quand il s'agit de l'avenir de nos enfants ». Kouaro Yves Chabi invite les parents d'élèves à respecter le temps du sommeil de leurs candidats et surtout à se rassurer qu'ils sont effectivement en possession de la carte d'identité scolaire en cours de validité et dûment signée du chef de l'établissement pour les candidats officiels, ou de la carte d'identité civile, la carte d'identité CEDEAO ou du passeport en cours de validité pour les candidats libres ; qu'ils soient dans le centre de composition au plus tard une heure avant le démarrage des épreuves.
« Aux chefs de centres, surveillants de salles et autres personnes impliquées dans l'organisation de cet examen, j'en appelle à votre conscience professionnelle afin qu'il n'y ait aucune tentative de fraude ou de tricherie organisée lors du déroulement de l'examen. En tout état de cause, toutes les dispositions sont prises par mon cabinet pour mettre hors d'état de nuire tous ceux qui tenteraient de s'adonner à cette basse besogne », a exhorté le ministre.
Au niveau département, l'examen sera lancé au CEG2 Natitingou pour l'Atacora ; dans la Donga au CEG Manigri ; dans l'Atlantique au CEG2 Abomey-Calavi ; dans le Littoral au CEG Sainte Rita ; dans le Borgou au CEG1 Nikki ; dans l'Alibori au CEG Ségbana ; dans le Mono au CEG Houéyogbé, dans le Couffo au CEG1 Azovè ; dans le Plateau au CEG Adja-Ouèrè ; dans les Collines au CEG Gouka et dans le Zou au CEG 1 Djidja.
M. M.
L'examen du Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC), session de juin 2022 démarre ce lundi 13 juin sur toute l'étendue du territoire national.
Ils sont au total 119. 746 inscrits dont 57.708 candidats de sexe féminin à composer à partir de ce lundi 13 juin sur toute l'étendue du territoire national à l'examen du Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC), session de juin 2022.
Les candidats sont répartis dans 211 centres de composition contre 234 en 2021, soit une réduction de 23 centres.
Le nombre de candidats inscrits est également en baisse comparativement à l'année dernière.
Le lancement officiel au plan national du BEPC 2022 se fera au Collège Catholique Notre Dame de Lourdes de Porto-Novo.
Le ministre s'est réjoui de la tenue de l'examen du BEPC, session de juin 2022 « car il représente, aux yeux du gouvernement tout entier, et aux yeux de son Chef, le Président Patrice Talon, le symbole de notre capacité collective à faire preuve d'abnégation et de discipline quand il s'agit de l'avenir de nos enfants ». Kouaro Yves Chabi invite les parents d'élèves à respecter le temps du sommeil de leurs candidats et surtout à se rassurer qu'ils sont effectivement en possession de la carte d'identité scolaire en cours de validité et dûment signée du chef de l'établissement pour les candidats officiels, ou de la carte d'identité civile, la carte d'identité CEDEAO ou du passeport en cours de validité pour les candidats libres ; qu'ils soient dans le centre de composition au plus tard une heure avant le démarrage des épreuves.
« Aux chefs de centres, surveillants de salles et autres personnes impliquées dans l'organisation de cet examen, j'en appelle à votre conscience professionnelle afin qu'il n'y ait aucune tentative de fraude ou de tricherie organisée lors du déroulement de l'examen. En tout état de cause, toutes les dispositions sont prises par mon cabinet pour mettre hors d'état de nuire tous ceux qui tenteraient de s'adonner à cette basse besogne », a exhorté le ministre.
Au niveau département, l'examen sera lancé au CEG2 Natitingou pour l'Atacora ; dans la Donga au CEG Manigri ; dans l'Atlantique au CEG2 Abomey-Calavi ; dans le Littoral au CEG Sainte Rita ; dans le Borgou au CEG1 Nikki ; dans l'Alibori au CEG Ségbana ; dans le Mono au CEG Houéyogbé, dans le Couffo au CEG1 Azovè ; dans le Plateau au CEG Adja-Ouèrè ; dans les Collines au CEG Gouka et dans le Zou au CEG 1 Djidja.
M. M.
Le ministre des infrastructures et des transports était sur le chantier de construction de la Corniche Est de Cotonou, vendredi 10 juin 2022. Hervé Hehomey est allé s'enquérir du niveau d'évolution des travaux.
Les travaux d'aménagement et de bitumage de la Corniche Est de Cotonou sont déjà à 55% de taux de réalisation. C'est le constat fait par le ministre des infrastructures et des transports vendredi dernier lors de sa visite sur le terrain.
L'ouvrage est composé d'une chaussée, d'une piste cyclable, des zones de plaisance et des aménagements paysagers pour l'embellissement de la berge lagunaire.
Les travaux confortatifs suivant le ministre, feront de l'ouvrage une infrastructure digne de la Rupture.
Le chantier pour l'aménagement et le bitumage de la Corniche Est de Cotonou est composé de quatre sections. Il part de l'ancien pont devant l'immeuble Saint Charbel, longe la lagune, puis la plage jusqu'à l'hôtel PLM/Alédjo, sur une distance de 2,3 kilomètres.
Après la Corniche Est de Cotonou, Hervé Hêhomey s'est rendu sur l'échangeur de Godomey. Il a annoncé la réfection de la piste cyclable en état de dégradation.
F. A. A.
Dans un communiqué rendu public, ce samedi 11 juin 2022, le Conseil supérieur des oulémas condamne fermement le contenu du film "Sayidat Al Jannah". Il rejette de façon catégorique la falsification flagrante de faits établis de l'histoire de l'Islam.
D'après le constat fait par le Conseil supérieur des oulémas, la personne qui a écrit le film “Saydiat Al Jannah" (La Dame du paradis) appartient à un courant chiite. Ce dernier a été déchu de sa nationalité koweïtienne pour ses idées extrémistes.
Ce film, qui constitue une falsification flagrante des faits, contient un acte odieux qui ne peut nullement être accepté par les musulmans et les musulmanes à savoir l'incarnation du Prophète, paix et salut sur Lui, dénonce le Conseil.
Le film a osé avec une partialité répugnante utiliser la personne de Fatima Zahra, qu'Allah soit satisfait d'elle, fille du prophète, paix et salut sur Lui, à des fins aux antipodes de l'esprit de la religion et de la réalité de l'histoire.
Le haut rang de Fatima Zahra, qu'Allah soit satisfait d'elle, auprès de l'ensemble des musulmans et musulmanes n'a pas besoin de recourir à des allégations mensongères pour parler d'elle.
Les calomnies à l'encontre de Sidna Abi bakr, qu'allah soit satisfait de lui, qui a fait l'objet des plus grands témoignages de la part du Prophète, font partie des scandales de ce film.
Ceux qui sont derrière ce film cherchent la célébrité et le sensationnel, la promotion de leur production, et la réalisation du plus grand nombre spectateurs, en portant atteinte aux sentiments des musulmans et en attisant les sensibilités religieuses.
Pour toutes ces considérations, le Conseil supérieur des oulémas, qui a l'insigne honneur d'être présidé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, descendant du Prophète, que Dieu L'assiste, condamne fermement le contenu de ce film et exprime son rejet catégorique de la falsification flagrante de faits établis de l'histoire de l'Islam. Cette falsification des faits, qui porte atteinte à l'Islam et aux musulmans, est rejetée par tous les peuples, parce qu'elle ne sert pas leurs intérêts supérieurs entre les nations, particulièrement en ces temps.
''Le Conseil invite les autorités compétentes à prendre toutes les mesures nécessaires à ce sujet"., conclut le communiqué.
Le ministre d'Etat, Romuald Wadagni Chargé de l'Economie et des Finances s'est prononcé ce samedi 11 juin 2022 à l'occasion d'une interview RFI-Jeune Afrique sur des questions liées au développement du Bénin et les principaux enjeux de l'économie du continent africain. Dr Papa Demba Thiam, Économiste Consultant apprécie les propos du ministre béninois. Lire l'intégralité de sa publication.
« C'est très impressionnant d'écouter le document sonore y relatif ou de lire cette interview RFI Jeune Afrique de Romuald Wadagni, ministre de l'Économie et des Finances du Bénin. Les autorités de ce pays démontrent là une très bonne maîtrise des défis que pose le développement économique, social inclusif de leur pays et, exposent des linéaments de solutions basées sur le développement et la mise en place de ce que j'appelle des "plateformes de compétitivité intégrées", sur toutes les lignes de production potentielles du pays, pour les transformer en chaînes de valeurs intégrées. Leur vision déborde des frontières du Bénin pour inclure les espaces économiques qui lui sont adjacents. Elle permet de définir la nature des chaînes logistiques qui pourraient alors relier des pôles de croissance économique potentiels qui sont actuellement en sommeil. J'avais conçu et souhaité impulser une stratégie similaire pour le Bénin, afin de soutenir son développement industriel, d'abord basé sur la transformation de ses ressources, quand je m'occupais de ce pays comme fonctionnaire à la banque mondiale. J'ai le document devant moi, au moment où j'écris ces lignes. À l'époque, je n'ai malheureusement pas eu le soutien de mon institution pour aider les autorités et le secteur privé du pays, à mettre cette stratégie en œuvre, ce qui, trop souvent répété dans d'autres pays dont je m'occupais, a été une des raisons qui m'ont poussé à la quitter, en prenant une retraite anticipée pour être enfin libre de travailler avec qui partage la même vision du développement des économies africaines.
Maintenant, je suis ravi de constater que la même vision politique est là, clairement exposée par les dirigeants du Bénin, au plus haut niveau. Elle offre des opportunités à toute expertise pertinente de lui apporter des solutions pratiques pour sa mise en œuvre, y compris avec des systèmes de financements innovants et adaptés au contexte opératoire spécifique au pays et à ses voisins. On comprend donc plus facilement, comment le Bénin a pu bien anticiper les effets de rémanence de chocs exogènes, depuis la crise générée par la lutte contre le Covid 19, pour ne pas craindre de famines, suite aux conséquences de la crise ukrainienne. Une lueur d'espoir pour toute l'Afrique qui doit enfin prendre son destin en mains. Bravo à mes frères et sœurs du Bénin et surtout, merci pour cette bouffée d'oxygène ! Les Africains ont vraiment besoin de croire en eux-mêmes ».
Papa Demba Thiam est à la fois économiste et chef d'entreprise en Suisse. Soucieux de donner à ses activités de recherche un caractère résolument appliqué, il fonda en 1988 la société ATEDIS S. A. , chargée d'appliquer en Afrique ses conceptions en matière de stratégie de développement. Très critique sur les politiques publiques en Afrique, le chercheur a laissé ses impressions après le passage du ministre des finances Romuald Wadagni sur l'émission Eco d'ici , Eco d'Ailleurs de RFI/ Jeune Afrique . Votre journal publie ici en intégralité la publication qu'il a faire sur sa page Linkedine
C'est très impressionnant d'écouter le document sonore y relatif ou de lire cette interview #RFI #JeuneAfrique de #RomualdWagani, ministre de l'économie et des finances du #Benin.Le commissaire principal de police et porte-parole de la Police républicaine, Roger Tawès, a accédé, vendredi 10 juin 2022, au grade de docteur en histoire et archéologie à l'école doctorale de l'Université d'Abomey-Calavi (UAC).
A l'issue de sa soutenance sur la "Sécurisation des collections du musée et des sites des Palais royaux d'Abomey'', le commissaire principal de police, Roger Tawès, a accédé, vendredi 10 juin 2022, au grade de docteur en histoire et archéologie à l'école doctorale de l'Université d'Abomey-Calavi (UAC) avec la mention très honorable et félicitations du jury.
« La problématique que nous avons abordé vient à point nommé pour résoudre un certain nombre de situations que nous avons certainement dans le pays, par rapport à certains vols dans certaines institutions notamment dans les musées et sites », a expliqué l'impétrant Roger Tawès.
Pour le jury composé de six professeurs des Universités du Bénin, Togo et Burkina Faso et présidé par Prof Didier Houénoudé, le travail a été bien fait.
Le directeur de thèse est Obarè Bagodo, archéologue, préhistorien et professeur des universités.
M. M.
Théophile Nata, président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), 4è mandature a tiré sa révérence.
L'ex président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), 4è mandature, Théophile Nata est décédé ce samedi 11 juin 2022.
Théophile Nata fut plusieurs fois ministres sous le feu président Mathieu Kérékou.
Il a été également Ambassadeur, député et membre du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs.
Théophile Nata a été fait a été Grand croix de l'Ordre national du Bénin pour services rendus à la Nation. Il est originaire de Natitingou dans le département de l'Atacora.
M. M.
La Société Béninoise d'Énergie Électrique (SBEE) a annoncé des perturbations dans la fourniture de l'énergie électrique dans cinq zones de la ville de Cotonou ce dimanche 12 juin 2022.
Des perturbations pourraient être observées dans la fourniture de l'énergie électrique dans les localités de Sainte Rita, Gbèdjromédé, Vossa, Zone Portuaire, Cadjèhoun, Haie Vive, Cocotiers et environs ce Dimanche 12 juin 2022 de 08 heures à 12 heures.
La Société Béninoise d'Énergie Électrique (SBEE) a prévu des travaux sur le poste source de Gbégamey alimentant les localités concernées.
La SBEE rassure que toutes les dispositions nécessaires sont prises pour un retour de la tension dans les meilleurs délais.
M. M.
Le ministre d'État en charge de l'économie et des finances était l'invité de l'émission " Eco d'ici et d'ailleurs" de RFI ce samedi 11 juin 2022. Au cours de l'entretien avec les journalistes, Romuald Wadagni a fait quatre principales propositions aux gouvernements pour soulager les peines des populations dans le contexte actuel de la crise économique, et la cherté des produits de grande consommation.
Quatre types de mesures permettront aux gouvernements de soulager les peines des populations dans le contexte actuel de la crise économique.
Le ministre béninois en charge de l'économie et des finances les a évoquées ce samedi au cours de l'émission "Eco d'ici et d'ailleurs" de RFI.
La première selon Romuald Wadagni, est de renoncer aux prélèvements fiscaux et douaniers afin de permettre que le prix soit accessible aux populations. « Si on laisse les mêmes niveaux de TVA et de droits de douane, les produits se retrouvent encore plus chers pour les populations. Donc, il faut un renoncement total ou partiel à ces prélèvements sur la plupart des produits de grande consommation, tout en veillant à ne pas pénaliser les industries locales », a expliqué le ministre.
La seconde catégorie de mesures concerne les subventions directes. Il a évoqué à titre illustratif, le gasoil. « Il est évident que nous allons continuer à absorber ce choc », a souligné Romuald Wadagni. Le ministre a indiqué que la plupart des engins de chantier, les usines, le transport en commun utilisent le gasoil ; et si les gouvernants n'agissent pas, les conséquences sur la productivité et la création de richesse seraient désastreuses.
Ainsi donc, le gouvernement met de l'argent sur la table pour ralentir l'effet de la hausse des prix, a-t-il précisé.
La troisième catégorie de mesures évoquées par le ministre de l'économie et des finances, consiste à réglementer et surveiller les prix des produits fortement subventionnés, et pour lesquels le gouvernement souhaite s'assurer que les populations profitent des appuis de l'État.
Enfin, la quatrième mesure proposée par le ministre consiste à mettre en place des filets sociaux. Une partie des populations est extrêmement pauvre, et le gouvernement doit s'assurer que ces personnes ont accès au minimum pendant la période de crise, a souligné Romuald Wadagni.
A la question de savoir si l'État peut maintenir ces efforts dans la durée, l'argentier national a été rassurant. « L'État peut tenir le temps qu'il faudra car il s'agit de la vie des populations. Quoi qu'il en coûte », a rassuré le ministre d'État.
F. A. A.
Grand invité de l'Économie dans l'émission Eco d'ici, Eco d'ailleurs en partenariat avec Jeune Afrique ce samedi 11 juin 2022 Romuald Wadagni, ministre d'Etat, Chargé de l'Economie et des Finances s'est prononcé sur les relations commerciales Bénin- Nigéria.
Le trafic commercial entre le Bénin et le Nigéria a été bloqué pendant plusieurs mois pour cause de fermeture de la frontière ( Abuja a fermé ses frontières de août 2019- décembre 2020). A la question de savoir quel enseignement tiré de cette crise, le ministre Wadagni répond : « Il faut que nos deux pays travaillent plus ensemble ».
Sur les trente dernières années, poursuit-il, les tensions ont été nombreuses. Le ministre Wadagni rappelle que les deux chefs d'État se sont vus, un groupe de travail a été mis en place et un certain nombre d'actions entreprises, au niveau diplomatique, douanier et purement économique.
Selon lui, l'idée de la nouvelle dynamique de collaboration avec le Nigeria est simple : faire en sorte que le produit qui arrive au port de Cotonou pour le Nigeria puisse faire toutes les formalités sur place afin de fluidifier les relations commerciales.
« Quand on parle contrebande, on parle du riz qui traverse la frontière vers le Nigeria, mais 80% de l'essence vendue au Bénin vient illégalement du Nigeria. La réalité est que les deux pays ont conscience qu'il faut agir différemment », a-t-il ajouté.
A.Ayosso
L'Afrique attend toujours les 100 milliards de DTS du FMI promis depuis août 2021. Interrogé ce samedi 10 juin 2022 sur la question dans l'émission Eco d'ici, Eco d'ailleurs, le ministre d'Etat, Chargé de l'Economie et des Finances Romuald Wadagni reste optimiste.
Les pays riches ont résolu de reverser 100 milliards de dollars sur le montant global de 650 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux (DTS) émis par le Fonds monétaire international (FMI) pour faire face à la crise engendrée par la pandémie du Covid-19. Le Bénin était d'ailleurs l'un des pays a avoir proposé " l'utilisation des DTS pour des ressources nouvelles aux pays". L'Afrique est en attente de ces fonds depuis 2021. « Le président Macky Sall l'a rappelé. Moi aussi lors des échanges avec mes pairs, par exemple le ministre français », a déclaré Romuald Wadagni. Le ministre d'État Romuald Wadagni reste optimiste.
Selon lui, après le Covid, la guerre en Ukraine a mobilisé les efforts de la communauté internationale. « Nous espérions un déblocage lors des réunions de printemps du FMI, en avril, il n'est pas arrivé. Mais c'est une question de temps », ajoute l'argentier national.
A.Ayosso
Invité de l'émission "Eco d'ici, Eco d'ailleurs" sur RFI ce samedi 11 juin 2022, le ministre d'État charge de l'économie et des finances, Romuald Wadagni a répondu à sa probable candidature à l'élection présidentielle de 2026.
À quatre ans de la tenue de la présidentielle de 2026, le ministre de l'État chargé de l'économie et des finances Romuald Wadagni n'envisage pas être candidat et trouve même « indécent » de s'y préparer d'une quelconque manière.
« (...) La présidentielle de 2026, au Bénin, c'est déjà dans un coin de votre tête ? ». A cette question posée, samedi 11 juin 2022 sur RFI dans " Eco d'ici, Eco d'ailleurs", le ministre d'État en charge de l'économie et des finances répond :
« Non, ce serait indécent ».
Le ministre poursuit en ces termes : « Je ne fais pas de langue de bois. Nous sommes à quatre ans de cette échéance. J'occupe une fonction qui demande beaucoup d'énergie. Il y a tellement à faire. Et je suis convaincu que quand je profite de chaque instant pour bien faire ce qui est attendu de moi, les opportunités s'ouvrent naturellement ».
M. M.
Le ministre d'Etat Chargé de l'Economie et des Finances était le Grand invité de l'Économie RFI/Jeune Afrique dans l'émission Eco d'ici, Eco d'ailleurs. Durant environ 48 mn , il a détaillé sa vision de l'économie, de l'avenir du Bénin et de l'Afrique : la lutte contre l'inflation, les questions alimentaires, agricoles, énergétiques, industrielles, les questions monétaires (la réforme du franc CFA), le financement des économies africaines, l'emploi, le développement du secteur privé, l'éducation…
le libre-échange en Afrique,le rôle de la BCEAO, la réforme du Franc CFA et le Financement des économies africaines.
Votre journal publie ici l'intégralité de ses propos
Jeune Afrique : Romuald Wadagni, vous qui êtes un ardent défenseur du secteur privé, le retour de l'Africa CEO Forum, après deux années de Covid, c'est le signe que tout redevient possible sur le continent. La pandémie est-elle oubliée ?
Romuald Wadagni : Non, cela ne veut pas dire qu'on ne pense plus à la pandémie, mais qu'il faut aller de l'avant. Il faut trouver les moyens de vivre avec la pandémie.
Le retour de l'ACF était très attendu parce que c'est la principale plateforme où les grands décideurs privés se réunissent entre eux, et profitent aussi de la présence des décideurs politiques pour réfléchir aux enjeux auxquels les uns et les autres font face.
Revenons à l'actualité économique. Depuis quelques mois, on assiste au Bénin, comme ailleurs dans le monde, au retour de l'inflation. Est-ce lié à de vraies pénuries ou à de la spéculation ? Qu'observez-vous dans votre pays ?
Aujourd'hui, c'est un mixte des deux. Nous notons des phénomènes de spéculation sur certains produits dont nous avons régulé le prix, l'huile par exemple. Certains commerçants gardent leur stock et tentent de le vendre sous le manteau. Mais le plus important, c'est ce qui est en train d'arriver, avec la hausse des prix des intrants agricoles.
La vraie menace, c'est que lors de la prochaine campagne, la production agricole ne soit pas au rendez-vous. Et cette pénurie ne sera pas due à la spéculation, elle sera bien réelle. Vous avez entendu le président Macky Sall alerter sur le risque de famine en Afrique. Si rien n'est fait pour que les pays africains disposent d'intrants – et là, c'est probablement un peu tard pour la campagne 2022-2023 -, les prix des récoltes seront encore plus élevés.
Que peuvent faire les gouvernements pour limiter la casse sociale ?
Il y a quatre type de mesures. La première, c'est de renoncer aux prélèvements fiscaux et douaniers pour permettre que le prix soit accessible aux populations. Si on laisse les mêmes niveaux de TVA et de droits de douane, les produits se retrouvent encore plus chers pour les populations. Donc, il faut un renoncement total ou partiel à ces prélèvements sur la plupart des produits de grande consommation, tout en veillant à ne pas pénaliser les industries locales.
La deuxième catégorie de mesures, ce sont les subventions directes, par exemple sur le gasoil. Il est évident que nous allons continuer d'absorber ce choc. L'ensemble des engins de chantier, des tracteurs, les usines, les transports en commun utilisent le gasoil. Si nous n'agissions pas, les conséquences sur la productivité et la création de richesse seraient désastreuses. Nous mettons donc de l'argent sur la table pour ralentir l'effet de la hausse des prix.
Troisième type de mesures, c'est de réglementer et surveiller les prix des produits fortement subventionnés, pour lesquels nous voulons nous assurer que la population profitera des appuis de l'État. Et la quatrième mesure, c'est la mise en place de filets sociaux. Une partie de notre population est extrêmement pauvre et nous devons nous assurer que ces personnes ont accès au minimum pendant la période de crise.
L'État peut-il maintenir ces efforts dans la durée ?
Nous allons tenir le temps qu'il faudra car il s'agit de la vie de nos populations. Quoi qu'il en coûte. La bonne nouvelle, si je puis dire, c'est qu'il s'agit d'un phénomène global. Nous discutons avec les différents membres de la communauté internationale. Nous ne sommes pas isolés.
Macky Sall, en tant que président en exercice de l'UA, s'est rendu récemment en Russie pour porter la voix du continent auprès du président Poutine et il s'est inquiété des difficultés des pays africains d'accès aux céréales. Le chef de l'État sénégalais craint une famine. Est-ce déjà le cas au Bénin ?
Ce n'est pas le cas, même si une partie de la population subit l'augmentation des prix. La menace de famine vient essentiellement de l'absence d'intrants qui pourrait pénaliser la production agricole. Les vraies difficultés viendront l'année prochaine.
Mais pour le Bénin, et c'est une situation unique, nous avons réussi, en anticipant dès 2021, à nous assurer que nos paysans puissent bénéficier d'intrants pour la campagne 2022-2023.
Pour quelles raisons avez-vous constitué des stocks d'intrants ?
C'est l'incertitude liée au Covid qui nous a poussé à le faire. L'idée était de dire : si le fret continue de monter, si les bateaux et les conteneurs ne circulent pas, il faut anticiper. Bien sûr, on ne savait pas, en décembre, quand nous faisions le budget, que la guerre surviendrait en février. Mais l'analyse macroéconomique, l'évolution des cours et les problèmes logistiques au niveau mondial, ont conduit le Bénin à anticiper. Quand vous me demandez si la famine est là, je peux répondre non.
Revenons sur les propos de Macky Sall au sujet de la guerre en Ukraine. La neutralité du président sénégalais sur ce dossier, c'est aussi la position du Bénin ?
La position du président Macky Sall est celle du président de l'Union africaine, qui tient compte du fait que tous les pays du continent n'ont pas la même sensibilité. Le Bénin a une position simple : nous condamnons la violence comme manière de résoudre les conflits. Nous l'avons exprimé devant les Nations unies. Quelles que soient les raisons qui peuvent mener à un conflit, nous pensons qu'il est toujours possible de s'assoir autour d'une table et de discuter. La guerre n'est pas une solution.
L'autre grand enjeu de la crise actuelle, c'est l'accès à l'énergie. Comment fait-on lorsque l'on a pris des engagements pour limiter son impact sur le climat et que l'on doit développer son industrie ?
Effectivement, l'accès à une énergie disponible en quantité et au bon prix est un des facteurs dont dépend l'industrialisation. L'électricité coûte 3 ou 4 fois plus chère en Afrique. Parallèlement, nous avons pris des engagements concernant le climat. Mais aujourd'hui cela pèse sur la capacité des pays africains à se développer. Tous les projets gaziers ont du mal à être financés. Compte tenu de notre retard, nous devons moduler nos engagements.
Le Bénin et le Nigeria sont deux pays aux destins liés... Pourtant, ces dernières années ont été tumultueuses,la frontière a été fermée,avec des conséquences sérieuses pour le commerce régional. Quel enseignement avez-vous tiré de cette crise ?
L'enseignement est simple : il faut que nos deux pays travaillent plus ensemble. Sur les trente dernières années, les tensions ont été nombreuses. Les deux chefs d'État se sont vus, un groupe de travail a été mis en place et un certain nombre d'actions entreprises, au niveau diplomatique, douanier et purement économique.
L'idée de la nouvelle dynamique de collaboration avec le Nigeria est simple : faire en sorte que le produit qui arrive au port de Cotonou pour le Nigeria puisse faire toutes les formalités sur place afin de fluidifier les relations commerciales. Quand on parle contrebande, on parle du riz qui traverse la frontière vers le Nigeria, mais 80% de l'essence vendue au Bénin vient illégalement du Nigeria. La réalité est que les deux pays ont conscience qu'il faut agir différemment.
Vous vous êtes beaucoup investi à l'échelle de la sous-région dans la réforme du franc CFA. Menée tambour battant en 2019, elle semble tombée aux oubliettes...
L'horizon a changé compte tenu de l'instabilité. Il y a en fait deux réformes. La première au niveau de l'Uemoa concerne le franc CFA.
Et une seconde, qui se fait dans le cadre de la Cedeao pour que les 15 États membres adoptent une monnaie commune.
S'agissant du franc CFA, la réforme prévoyait la fermeture du compte d'opération auprès du Trésor français et le remplacement des représentants français dans les organes de gouvernance de la monnaie. C'est aujourd'hui effectif. Le passage du franc CFA à l'Eco n'a en revanche pas pu être mis en œuvre, d'abord en raison du Covid et, maintenant, de la guerre en Ukraine.
Romuald Wadagni, l'Afrique attend toujours les 100 milliards de dollars, qui correspondent aux droits de tirage spéciaux du FMI que pourraient céder les pays riches aux pays en développement. L'an dernier, vous étiez optimiste. Mais sur ce plan, rien n'a bougé non plus.
Si vous me reposiez la question aujourd'hui, je vous répondrais avec le même optimisme qu'il y a un an. Bien entendu, nous sommes en attente des DTS. Le président Macky Sall l'a rappelé. Moi aussi lors des échanges avec mes pairs, par exemple le ministre français.
Les DTS viendront, c'est certain. Après le Covid, la guerre en Ukraine a mobilisé les efforts de la communauté internationale. Nous espérions un déblocage lors des réunions de printemps du FMI, en avril, il n'est pas arrivé. Mais c'est une question de temps.
Le président français Emmanuel Macron a été réélu pour 5 ans. Cela vous rassure-t-il dans le contexte actuel ?
L'une des choses qu'on admire dans des pays comme la France ou les États-Unis, c'est leur administration forte, qui garantit une continuité de la relation, y compris quand les leaders changent. Ceci étant dit, quand le président est reconduit, cela permet de savoir à quoi vous pouvez vous attendre.
Le président français a-t-il su rénover la relation de la France avec le continent, comme il le souhaitait, ou existe-t-il toujours un soupçon d'ingérence ?
Le discours français est toujours à replacer dans un contexte précis. Il n'y a pas de discours sur l'Afrique, mais des dirigeants qui se positionnent en fonction des circonstances. Si je prends le cas du Bénin, je n'ai pas en mémoire de déclaration française prenant position sur un point ou un autre. Quand il y a des enjeux pour la France, pour ses ressortissants ou ses entreprises, il est compréhensible que ses dirigeants se prononcent.
Que doit faire la France pour être plus populaire auprès des Africains ?
Demandez à la France... Quand vous entendez le plaidoyer du président Macron pour qu'il y ait plus de ressources à destination des pays en développement durant la crise du Covid et que la France se place aux côtés de l'Afrique et aux côtés des économies qui sont prêtes à se réformer, les populations applaudissent.
Pour finir, la présidentielle de 2026, au Bénin, c'est déjà dans un coin de votre tête ?
Non, ce serait indécent. Je ne fais pas de langue de bois. Nous sommes à quatre ans de cette échéance. J'occupe une fonction qui demande beaucoup d'énergie. Il y a tellement à faire. Et je suis convaincu que quand je profite de chaque instant pour bien faire ce qui est attendu de moi, les opportunités s'ouvrent naturellement.