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24 Heures au Bénin

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Updated: 9 hours 13 min ago

Plusieurs responsables du CNCB recherchés par la CRIET

Wed, 01/19/2022 - 12:31

Une mission de contrôle parlementaire effectuée entre août-septembre 2021 pour vérifier la gestion comptable et financière au titre de l'exercice 2020 du Conseil National des Chargeurs du Bénin (CNCB) a révélé des irrégularités estimées à environ 18 milliards FCFA. Le rapport a été présenté aux députés, mardi 18 janvier 2022.
Après plusieurs vérifications portant sur l'analyse du système de contrôle interne ; la revue des comptes ; l'examen des différents livres comptables ; l'analyse de la tenue de la comptabilité ; l'analyse de la tenue des comptes bancaires et caisse ; l'analyse des journaux de banques ; l'analyse du journal de caisse ; l'examen des différents documents et pièces comptables et des rencontres avec les commissaires aux comptes et les responsables du Conseil National des Chargeurs du Bénin (CNCB), la commission de contrôle parlementaire qui a séjourné au CNCB avant sa dissolution a fait plusieurs observations.
La commission a relevé plusieurs irrégularités. Il s'agit, entre autres, du défaut de recensement et d'évaluation des créances et dettes à leur valeur effective du moment, la non fiabilité des états financiers générés par Perfecto, la réalisation d'activités non prévues dans le budget et le Plan annuel de travail (Pta), l'absence de nomenclature budgétaire, l'inefficacité du dispositif de suivi de la gestion du Bordereau électronique de suivi des cargaisons et la non codification de toutes les immobilisations.
La mission a relevé 8 7433 476 965 FCFA d'écritures comptables non autorisées et 1 101 661 839 FCFA de produits fictifs passés en comptabilité ; un manque à gagner de 514 689 319 FCFA portant sur 25 marchés alors que la Personne responsable des marchés publics fait état de 32 marchés, un manque à gagner de 7 639 063 708 FCFA représentant des impôts et taxes non reversés, des créances clients passées en perte, des impôts sur les bénéfices des prestations non domiciliés au Bénin non prélevés, des avances octroyées au personnel passées en perte et des primes indues payées aux agents de la société, de Taxe sur la valeur ajoutée (Tva) non retenue à la source. « La retenue à la source de l'impôt sur les bénéfices des prestataires non domiciliés au Bénin, d'un montant de FCFA 692 255 099 n'a pas été prélevée conformément aux dispositions des articles 176 à 179 du Code Général des Impôts. La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) d'un montant de FCFA 1 038 382 648 n'a pas été payée par le prestataire Bureau International Maritime (BIM) conformément aux dispositions des articles 220, 220 ter et 261 du Code Général des Impôts.
Le montant total de ces impôts de FCFA 1 730 637 747 constitue des manques à gagner pour l'Etat », indique le rapport.
Au total, les irrégularités relevées dans la gestion comptable et financière au titre de l'exercice 2020 du Conseil national des chargeurs du Bénin (CNCB) en liquidation sont évaluées à environ 18 milliards de FCFA.
Les députés ont déploré, mardi 18 janvier 2022, ces irrégularités révélées de la présentation du rapport de la mission de contrôle parlementaire diligentée au CNCB entre août-septembre 2021 avant sa dissolution. Les députés ont exhorté le gouvernement à actionner la justice pour faire rendre gorge aux personnes impliquées dans ce scandale financier. La huitième législature recommande également que le rapport de la commission soit transmis au liquidateur du CNCB en dissolution.
M. M.

Categories: Afrique

La Fondation Bill & Melinda Gates et Wellcome octroient 300 millions de dollars à la CEPI

Wed, 01/19/2022 - 11:40

(Les Fondations appellent les dirigeants mondiaux à soutenir la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) afin d'aider à mettre fin à la crise de la COVID- 19, à se préparer aux futures pandémies et à faire face aux menaces épidémiques)

Aujourd'hui, la Fondation Bill & Melinda Gates et Wellcome ont chacun promis 150 millions de dollars, soit un total de 300 millions de dollars, à la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), un partenariat mondial lancé il y a cinq ans par les gouvernements de la Norvège et de l'Inde, la Fondation Gates, Wellcome et le Forum économique mondial. Ces engagements interviennent avant la tenue, en mars, d'une conférence mondiale de reconstitution des ressources destinée à soutenir le plan quinquennal visionnaire de la CEPI, qui vise à mieux se préparer, à prévenir et à répondre équitablement aux épidémies et pandémies futures.

« Alors que le monde répond au défi d'un virus en évolution rapide, la nécessité de fournir de nouveaux outils vitaux n'a jamais été aussi urgente », a déclaré Bill Gates, co-président de la Fondation Gates. « Notre travail au cours des 20 dernières années nous a appris qu'un investissement précoce dans la recherche et le développement peut permettre de sauver des vies et prévenir contre les pires scénarios. Il y a cinq ans, suite aux épidémies d'Ebola et de Zika, notre fondation a participé au lancement de la CEPI. Aujourd'hui, nous renforçons notre engagement et promettons 150 millions de dollars supplémentaires pour aider la CEPI à accélérer le développement de vaccins sûrs et efficaces contre les variants émergents du coronavirus et à se préparer, voire à prévenir, la prochaine pandémie. »

Depuis sa création, la CEPI a joué un rôle scientifique important dans la lutte contre les épidémies à travers le monde, en supervisant un certain nombre de progrès scientifiques et en mettant la préparation aux pandémies au centre du programme mondial de recherche et développement en santé. Lorsque la pandémie de COVID-19 est apparue, la CEPI a réagi immédiatement, en constituant l'un des portefeuilles les plus vastes et les plus diversifiés au monde de vaccins candidats contre la COVID-19 – 14 au total, dont 6 conçus pour renforcer le développement et trois, inscrits sur la liste des vaccins d'urgence de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

La CEPI a fait des investissements précoces dans le développement du vaccin contre la COVID- 19 d'Oxford-AstraZeneca, qui sauve actuellement des vies dans le monde entier. Le mois dernier, le vaccin protéique contre la COVID-19 de Novavax, financé en grande partie par la CEPI, a été inscrit sur la liste des vaccins d'urgence de l'OMS et est en passe de contribuer aux efforts de contrôle de la pandémie au niveau mondial. Plus d'un milliard de doses du vaccin Novavax sont maintenant disponibles à travers COVAX, l'initiative mondiale co-dirigée par la CEPI et visant à fournir un accès équitable aux vaccins contre la COVID-19. La CEPI continue également à travailler sur les vaccins de prochaine génération contre la COVID-19, y compris les vaccins de la COVID-19 « à l'épreuve des variants » et les vaccins qui pourraient protéger contre tous les coronavirus, ce qui pourrait éliminer la menace de futures pandémies de coronavirus.

« Le message essentiel de cette pandémie est la nécessité d'avoir des organisations et des systèmes efficaces en place, prêts à riposter en cas de crise, et d'agir rapidement sur la base d'une science bien établie lorsque de telles crises se produisent inévitablement », a déclaré le Dr Jeremy Farrar, directeur de Wellcome.

« Wellcome a fièrement contribué à la création de la CEPI en 2017 avec des partenaires comme la Norvège, l'Inde, la Fondation Bill & Melinda Gates et le Forum économique mondial, suite à l'épidémie dévastatrice d'Ebola survenue entre 2014 et 2016. Nous avons appris l'importance de mener des recherches de haute qualité au cours d'une crise. Dès lors, la CEPI a travaillé sans relâche et, en favorisant la collaboration internationale, elle a joué un rôle véritablement déterminant dans la réponse mondiale à la pandémie à partir de début janvier 2020. »

« Notre nouvel engagement de 150 millions de dollars témoigne de l'énorme potentiel que représente la CEPI pour protéger des vies contre les maladies infectieuses émergentes", a poursuivi le Dr Farrar. « Les effets de la COVID-19 ont donné de quoi réfléchir. Nous exhortons les dirigeants à apporter leur soutien et à faire en sorte que la CEPI atteigne son objectif de financement. Il est dans l'intérêt collectif du monde d'éviter de répéter les erreurs du passé et d'aider les générations futures à prévenir contre les épidémies futures.

Soutien au développement de vaccins accessibles contre d'autres maladies infectieuses

Au-delà de la COVID-19, la CEPI a comblé une lacune vitale en soutenant l'équité en matière de vaccins parallèlement à la recherche et au développement. La CEPI soutient actuellement la recherche et le développement de vaccins accessibles contre d'autres maladies infectieuses, y compris les tout premiers vaccins à atteindre des essais cliniques contre les virus mortels Nipah et Lassa. L'organisation a également joué un rôle essentiel dans les efforts visant à mettre fin à Ebola, notamment en soutenant le développement d'un deuxième vaccin contre Ebola par Janssen. En plus de faire progresser la science sous-jacente au développement de vaccins et aux nouvelles plateformes de vaccins, la CEPI s'attache à réduire considérablement le temps nécessaire pour développer des vaccins vitaux contre toute nouvelle menace virale (appelée « maladie X ») - moins de 100 jours après qu'un agent pathogène ait été séquencé. Cela représente une combinaison d'échelle et de vitesse qui pourrait sauver des millions de vies et des milliards de dollars.

« La pandémie de la COVID-19 a révélé à quel point l'accès inéquitable aux vaccins peut mettre en danger la planète entière et perturber des décennies de progrès en matière de santé mondiale », a déclaré Awa Marie Coll Seck, ministre d'État auprès du président de la République du Sénégal. « Les partenariats mondiaux innovants comme la CEPI jouent un rôle essentiel dans l'avancement de la recherche et le développement nécessaires pour prévenir contre de futures pandémies. Il est important de noter que ces investissements dans la technologie vaccinale, en particulier en Afrique, peuvent également contribuer à accélérer les progrès contre d'autres maladies, telles que le VIH, la tuberculose et le paludisme, qui continuent d'affecter encore aujourd'hui les populations les plus vulnérables à travers le monde. »

La pandémie a resurgi par vagues dans le monde entier, soulignant le rôle important d'organisations internationales comme la CEPI, qui placent l'accès équitable au cœur de leur mission. Des données récentes de Northeastern University montrent que si la disponibilité des vaccins dans les pays à faible revenu, comme le Kenya, avait été similaire à celle des pays à revenu élevé, comme le Royaume-Uni ou les États-Unis, 70 % des décès dus à la COVID-19 à ce jour auraient été évités.

« Le monde a tout intérêt à s'investir dans la protection de l'humanité toute entière, partout, contre les plus grandes menaces sanitaires - de la COVID-19 et au-delà », a déclaré Melinda French Gates, co-présidente de la Fondation Gates. « Les investissements de la CEPI dans une recherche- développement révolutionnaire, les engagements en faveur d'un accès équitable et la coopération entre les secteurs public et privé sont essentiels à cet effort. Nous appelons les dirigeants mondiaux à aider la CEPI à atteindre son objectif de financement de 3,5 milliards de dollars. »

Le Royaume-Uni accueillera la conférence de reconstitution des ressources de la CEPI le 8 mars 2022, à Londres. Cet événement de collecte de fonds réunira des gouvernements, des philanthropes et d'autres donateurs dans le but de soutenir le plan quinquennal de la CEPI visant à lutter contre le risque de pandémies et d'épidémies, afin d'éviter potentiellement des millions de décès et des milliards de dollars de dommages économiques.

À propos de la fondation Bill et Melinda Gates

Guidée par la conviction que toutes les vies se valent, la Fondation Bill et Melinda Gates s'efforce d'aider chaque personne à avoir une vie saine et productive. Dans les pays en développement, elle se concentre sur l'amélioration de la santé des personnes et leur donne la possibilité de se sortir de la faim et de l'extrême pauvreté. Aux États-Unis, elle vise à garantir que toutes les personnes, en particulier celles qui ont le moins de ressources, aient accès aux opportunités dont elles ont besoin pour réussir à l'école et dans la vie. Basée à Seattle, Washington, la fondation est dirigée par le PDG Mark Suzman, sous la direction de Bill Gates et Melinda French Gates.

À propos de Wellcome

Wellcome soutient la science pour résoudre les problèmes de santé urgents auxquels tout le monde est confronté. Nous soutenons la recherche de découverte sur la vie, la santé et le bien-être, et nous relevons trois défis mondiaux en matière de santé : la santé mentale, le réchauffement climatique et les maladies infectieuses.

Categories: Afrique

L'AFD appuie le secteur agricole pour développer ses capacités de production

Wed, 01/19/2022 - 11:13

L'ambassadeur de France au Bénin Marc Vizy a visité ce jeudi 16 décembre 2021, la provenderie du Groupe de Production et de Services Agricoles (GPSA) de Glazoué, en compagnie de Jérôme Bertrand Hardy, directeur de l'AFD au Bénin et de Marie Veillon, attachée de coopération.

L'usine de production d'aliments pour animaux d'élevage est appuyée par le Projet d'Appui au Développement Agricole de Collines (PADAC) financé par l'AFD. Dans le cadre de cet appui, l'usine a bénéficié de l'achat d'une granuleuse lui permettant de produire, en plus de la farine alimentaire qu'elle produit déjà, des aliments sous formes de granulés, mieux tolérés par certaines espèces animales.
La délégation a pu échanger avec Norbert Gonnonhou, directeur de GPSA et l'équipe projet du PADAC. Grâce à ce financement, le GPSA peut développer sa production et mieux répondre aux besoins des éleveurs.
A travers son action de soutien de l'agriculture dans le département des collines, la France s'engage avec le Bénin pour développer l'économie et lutter contre l'insécurité alimentaire.

Source : Ambassade de France au Bénin

Categories: Afrique

Un meunier blessé par balle, sa moto emportée

Wed, 01/19/2022 - 11:13

Les malfrats ont blessé par balle un meunier âgé de 40 ans dans la nuit du lundi 17 janvier au mardi 18 janvier 2022 sur le pont de Hêvié, commune d'Abomey-Calavi et ont emporté sa moto.Retour ligne automatique
Des braqueurs ont tiré une balle dans le ventre d'un meunier et ont emporté sa moto, mardi 18 janvier 2022 vers 2h30 du matin sur le pont de Hêvié, commune d'Abomey Calavi. La victime gravement blessé a été retrouvé par des passants. Selon Frissons radio, le meunier a été transporté à l'hôpital par les sapeurs-pompiers.
M. M.

Categories: Afrique

Le PAM et ses partenaires se donnent la main

Wed, 01/19/2022 - 09:25

Quatre (04) ans après la mise en œuvre du Programme d'alimentation scolaire du Bénin, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a organisé, du 18 au 19 janvier 2022, à l'hôtel Golden Tulip à Cotonou, un atelier d'échanges avec les parties prenantes au Programme national d'alimentation scolaire intégré (Pnasi) sur l'identification des besoins en renforcement de capacités nationales. Cette rencontre de haut niveau a réuni tous les partenaires impliqués dans la mise en œuvre du programme que sont les agences du Système des Nations Unies, les acteurs étatiques, les acteurs du secteur privé, les ONGs, les communautés à la base et les Ptfs du secteur de l'éducation. Elle a pour but d'investir dans les capacités locales et nationales pour inscrire le programme dans la durée et garantir la qualité de ses résultats.

Pour améliorer les performances du Programme national d'alimentation scolaire intégré (Pnasi) en vue de sa durabilité à travers le transfert de compétences au gouvernement, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a réuni à Cotonou l'ensemble de ses partenaires. Pendant deux jours, les cadres du Système des Nations Unies (Snu), du secteur étatique, du secteur privé, représentants d'ONGs, des communautés à la base et des Ptfs du secteur de l'éducation vont analyser la situation actuelle du programme en cours, dégager les gaps et proposer une cartographie des besoins en renforcement de capacités à tous les niveaux pour affiner le programme en développement.
Mise en œuvre depuis 2017 au Bénin pour lutter contre la faim en milieu scolaire, « l'alimentation scolaire intégrée contribue à l'amélioration de l'accès et du maintien de tous les enfants filles et garçons à l'école, à l'amélioration de la performance scolaire et à assurer une alimentation saine et nutritive », a rappelé le Ministre des enseignements maternel et primaire, M. Salimane Karimou, dans son discours d'ouverture des travaux ce mardi 18 Janvier 2022.
« Elle permet également d'introduire plusieurs domaines d'activités comme l'éducation nutritionnelle, l'hygiène, le développement d'initiatives communautaires, d'activités génératrices de revenus et l'amélioration de l'économie locale en boostant l'agriculture », a-t-il ajouté.
Au regard de ces progrès encourageants, il urge de consolider les acquis pour rendre durable le programme « Ces efforts doivent être accélérés pour consolider les acquis a souligné, le Représentant résident du PAM au Bénin, M. Guy Adoua, après avoir insisté sur l'importance des cantines scolaires pour la communauté.
C'est fort de cela que le Président Patrice Talon et son gouvernement, soucieux du bien-être des écoliers béninois et de la population en général, ont reconduit dans le PAG 2, le Pnasi pour la période de 2021-2026 avec l'engagement ferme de passer de 51% de couverture des besoins des écoles primaires publiques à 75% à partir de 2022.

Le transfert de compétences : une nécessité pour un programme durable

« Le Plan Stratégique par Pays (PSP) du PAM au Bénin 2019-2023 définit clairement le programme national d'alimentation scolaire comme une priorité stratégique clé et s'engage à renforcer les capacités institutionnelles pour permettre à terme un transfert de compétences au Gouvernement », a déclaré le Coordonnateur résident du Snu au Bénin M. Salvator Niyonzima. Appréciant le fort engagement des autorités béninoises à faire de l'alimentation scolaire un levier pour l'atteinte des Objectifs de Développement Durable, particulièrement l'ODD 2 relatif à la Faim Zéro, Salvator Niyonzima a rassuré le gouvernement de l'entière disponibilité du Système des Nations Unies à soutenir les efforts d'amélioration pour rendre l'alimentation scolaire durable. Mieux, le PAM travaille avec le Centre d'Excellence Régional contre la Faim et la Malnutrition (CERFAM) pour soutenir le Gouvernement dans l'élaboration d'une loi nationale sur l'alimentation scolaire.
Quant au financement du programme, les Agences du Systèmes des Nations Unies et les partenaires bilatéraux comme les Pays-Bas, l'Allemagne, la Coopération Suisse, le Japon et la Chine y participent également.
La Cheffe de l'unité de gestion des opérations du Cerfam, Mme Christiani Buani, et la Conseillère régionale, responsable de l'unité Alimentation scolaire au Bureau régional du PAM à Dakar, Mme Karen Ologoudou, ont, après avoir salué l'expérience du Bénin, réaffirmé la disponibilité de chacune de leur organisation à soutenir le programme d'alimentation scolaire en cours au Bénin pour sa durabilité.
Les travaux de l'atelier prennent fin ce jour pour de nouvelles orientations.

Juliette MITONHOUN

Categories: Afrique

Un meunier blessé par balle, sa moto emportée

Wed, 01/19/2022 - 09:12

Les malfrats ont blessé par balle un meunier âgé de 40 ans dans la nuit du lundi 17 janvier au mardi 18 janvier 2022 sur le pont de Hêvié, commune d'Abomey-Calavi et ont emporté sa moto.
Des braqueurs ont tiré une balle dans le ventre d'un meunier et ont emporté sa moto, mardi 18 janvier 2022 vers 2h30 du matin sur le pont de Hêvié, commune d'Abomey Calavi. La victime gravement blessé a été retrouvé par des passants. Selon Frissons radio, le meunier a été transporté à l'hôpital par les sapeurs-pompiers.
M. M.

Categories: Afrique

L'origine de l'épidémie en cours en Guinée fait craindre une stigmatisation

Tue, 01/18/2022 - 21:29

Lecture rapide

L'actuelle épidémie en Guinée est partie d'un patient qui avait survécu à l'épidémie de 2014 – 2016
Les chercheurs craignent que cette découverte mette les milliers de survivants au ban de la société
La transmission du virus à partir de patients guéris est très faible ; mais, leur suivi reste de mise

Par : Julien Chongwang

Les chercheurs s'accordent désormais sur le fait que l'épidémie d' Ebola qui s'est déclarée en Guinée le 14 février est partie d'une personne guérie de la maladie lors de la précédente épidémie qui avait endeuillé le paie entre 2014 et 2016.

« Le séquençage du virus au cœur de cette épidémie a montré qu'il s'agit du même virus qui avait provoqué la précédente épidémie », explique Abdoulaye Touré, directeur du Centre de recherche et de formation en infectiologie de Guinée (CERFIG).

Dans un entretien accordé à SciDev.Net , ce dernier fait savoir que « si le virus de cette nouvelle épidémie est venu de la faune comme nous l'avions d'abord pensé, le séquençage aurait révélé des différences avec celui impliqué dans l'épidémie de 2014 – 2016 ».

« Il a fallu plus de cinq ans depuis la fin de la dernière épidémie pour qu'un cas connu de transmission à partir d'une personne guérie soit identifiée. Cela veut dire que ce risque n'est pas très important », Abdoulaye Touré, CERFIG.

Cette découverte ne constitue pas une surprise pour Eric Delaporte, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et à l'université de Montpellier en France.

« En cas de séquelles liées à une persistance virale, cela pourrait entraîner une résurgence de la maladie comme cela a été observé récemment dans la reprise de l'épidémie d'Ebola dans le Nord-Kivu en République démocratique du Congo », confie-t -il.

Ce que les chercheurs ignorent en revanche dans le cas de la Guinée c'est le mode de transmission du virus de la personne guérie à l'infirmière qui a été la première patiente de l'actuelle épidémie et qui en est d'ailleurs décédée.

SciDev.Net a informé auprès des chercheurs qu'il faut du temps pour cela et que toutes les équipes pluridisciplinaires sont sur le terrain pour poursuivre les recherches.

Mais, déjà, Eric Delaporte redoute que cette découverte ne se soit traduite par « la persistance d'une vulnérabilité physique et psychologique avec le risque de stigmatisation accumulé » des patients qui ont souffert de la maladie par le passé.

Pour Abdoulaye Touré, il ne faut pas qu'on ajoute une épidémie à une autre. « Ça veut dire qu'il ne faut pas qu'il y ait une stigmatisation des survivants qui sont connus. Sinon, la situation peut être très dramatique pour eux et pour la société ».

Ce dernier fait savoir que malgré ce cas de transmission qui est à l'origine de l'épidémie actuelle, les risques de transmission de la maladie d'une personne guérie vers une personne en bonne santé sont « faibles ».

|« Il a fallu plus de cinq ans depuis la fin de la dernière épidémie pour qu'un cas connu de transmission à partir d'une personne guérie soit identifiée. Cela veut dire que ce risque n'est pas très important. Si la probabilité était élevée, on aurait déjà vu beaucoup de cas depuis la fin de la dernière épidémie »|, affirme Abdoulaye Touré.

Cette découverte vient conforter les résultats d'une étude réalisée en Guinée par une équipe de chercheurs français et guinéens et dont les résultats ont été publiés en février 2021 dans la revue Clinical Infectious Diseases .

Ces résultats affirment que même si les symptômes diminuent significativement avec le temps, de nombreuses personnes présentent encore des séquelles de la maladie à virus Ebola quatre ans après en avoir été déclarées guéries.

Stimulation du système immunitaire

L'étude en question a consisté en un suivi de 802 survivants pendant 48 mois avec une consignation des cliniques indiquant leurs dates de début et de fin, ainsi que la prévalence, l'incidence et la durée desdites séquelles.

Les symptômes en question sont de plusieurs ordres : neurologiques (maux de tête, vertige…), abdominaux (douleurs ou gastrites), musculo-squelettiques (douleurs au cou, au dos, aux articulations…) oculaires (conjonctivite, cataracte…) ou généraux (fièvre, fatigue, anorexie…)

Les travaux « démontrent qu'il existe toujours une stimulation du système immunitaire avec inflammation pouvant expliquer certaines séquelles en particulier celles dues à une persistance potentielle virale », précise Eric Delaporte, coordinateur de cette étude.

Pour Gaël Darren Maganga co-responsable de l'unité « Emergence des maladies virales » au département de virologie du Centre interdisciplinaire de recherches médicales de Franceville (CIRMF) au Gabon , « cette étude vient confirmer les recherches précédentes qui démontraient déjà une chronicité de l 'infection chez certaines personnes, avec une persistance du virus dans les urines, le sperme et le lait chez des individus ne présentant plus aucun symptôme. »

En effet, cette étude menée sur une vingtaine de patients guéris d'Ebola par des chercheurs du CIRMF en collaboration avec l'IRD et publiée en 2009 avait montré la présence d'immunoglobulines de type G (anticorps luttant contre les infections bactériennes, virales ou fongiques) 7 à 11 ans après leur guérison.

Johan Van Griensven, chef de l'unité VIH et maladies tropicales désavantagées à l'Institut de médecine tropicale d'Anvers (Belgique) se félicite lui aussi de cette « étude longitudinale menée avec soin et fournissant des informations plus précises sur certains aspects par rapport à la littérature existante ».

Mais, il relève qu'il y a « une certaine subjectivité » dans les données rapportées. « Comme le reconnaissent les auteurs, dit-il, la principale limite est l'absence d'un groupe témoin. Une autre limite est qu'ils se focalisent principalement sur les symptômes, sans disposer de données solides sur les signes cliniques et les anomalies objectives dans les différents organes. »

Pour ce dernier, il demeure encore de nombreux facteurs que l'on ne comprend pas concernant les séquelles à long terme chez les survivants d'Ebola. Johan Van Griensven cite par exemple le fait qu'on ne sache pas si les caractéristiques virales (la souche virale à l'origine de l'épidémie dans une zone spécifique) ont une influence sur la fréquence et le type de telles complications.

« En outre, dit-il, par rapport à l'épidémie en Afrique de l'Ouest, l'accès au traitement spécifique d'Ebola a augmenté, et nous ne connaissons pas leur effet sur les séquelles chez les survivants ».

Dès lors, déduit Gaël Darren Maganga, « le suivi des personnes guéries paraît donc essentiel afin de mieux comprendre la dynamique de l'infection chez l'homme ».

Source : https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/news/ebola-lorigine-de-lepidemie-en-cours-en-guinee-fait-craindre-la-stigmatisation/

Categories: Afrique

L'origine de l'épidémie en cours en Guinée fait craindre une stigmatisation

Tue, 01/18/2022 - 21:29

Lecture rapide

L'actuelle épidémie en Guinée est partie d'un patient qui avait survécu à l'épidémie de 2014 – 2016
Les chercheurs craignent que cette découverte mette les milliers de survivants au ban de la société
La transmission du virus à partir de patients guéris est très faible ; mais, leur suivi reste de mise

Par : Julien Chongwang

Les chercheurs s'accordent désormais sur le fait que l'épidémie d' Ebola qui s'est déclarée en Guinée le 14 février est partie d'une personne guérie de la maladie lors de la précédente épidémie qui avait endeuillé le paie entre 2014 et 2016.

« Le séquençage du virus au cœur de cette épidémie a montré qu'il s'agit du même virus qui avait provoqué la précédente épidémie », explique Abdoulaye Touré, directeur du Centre de recherche et de formation en infectiologie de Guinée (CERFIG).

Dans un entretien accordé à SciDev.Net , ce dernier fait savoir que « si le virus de cette nouvelle épidémie est venu de la faune comme nous l'avions d'abord pensé, le séquençage aurait révélé des différences avec celui impliqué dans l'épidémie de 2014 – 2016 ».

« Il a fallu plus de cinq ans depuis la fin de la dernière épidémie pour qu'un cas connu de transmission à partir d'une personne guérie soit identifiée. Cela veut dire que ce risque n'est pas très important », Abdoulaye Touré, CERFIG.

Cette découverte ne constitue pas une surprise pour Eric Delaporte, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et à l'université de Montpellier en France.

« En cas de séquelles liées à une persistance virale, cela pourrait entraîner une résurgence de la maladie comme cela a été observé récemment dans la reprise de l'épidémie d'Ebola dans le Nord-Kivu en République démocratique du Congo », confie-t -il.

Ce que les chercheurs ignorent en revanche dans le cas de la Guinée c'est le mode de transmission du virus de la personne guérie à l'infirmière qui a été la première patiente de l'actuelle épidémie et qui en est d'ailleurs décédée.

SciDev.Net a informé auprès des chercheurs qu'il faut du temps pour cela et que toutes les équipes pluridisciplinaires sont sur le terrain pour poursuivre les recherches.

Mais, déjà, Eric Delaporte redoute que cette découverte ne se soit traduite par « la persistance d'une vulnérabilité physique et psychologique avec le risque de stigmatisation accumulé » des patients qui ont souffert de la maladie par le passé.

Pour Abdoulaye Touré, il ne faut pas qu'on ajoute une épidémie à une autre. « Ça veut dire qu'il ne faut pas qu'il y ait une stigmatisation des survivants qui sont connus. Sinon, la situation peut être très dramatique pour eux et pour la société ».

Ce dernier fait savoir que malgré ce cas de transmission qui est à l'origine de l'épidémie actuelle, les risques de transmission de la maladie d'une personne guérie vers une personne en bonne santé sont « faibles ».

|« Il a fallu plus de cinq ans depuis la fin de la dernière épidémie pour qu'un cas connu de transmission à partir d'une personne guérie soit identifiée. Cela veut dire que ce risque n'est pas très important. Si la probabilité était élevée, on aurait déjà vu beaucoup de cas depuis la fin de la dernière épidémie »|, affirme Abdoulaye Touré.

Cette découverte vient conforter les résultats d'une étude réalisée en Guinée par une équipe de chercheurs français et guinéens et dont les résultats ont été publiés en février 2021 dans la revue Clinical Infectious Diseases .

Ces résultats affirment que même si les symptômes diminuent significativement avec le temps, de nombreuses personnes présentent encore des séquelles de la maladie à virus Ebola quatre ans après en avoir été déclarées guéries.

Stimulation du système immunitaire

L'étude en question a consisté en un suivi de 802 survivants pendant 48 mois avec une consignation des cliniques indiquant leurs dates de début et de fin, ainsi que la prévalence, l'incidence et la durée desdites séquelles.

Les symptômes en question sont de plusieurs ordres : neurologiques (maux de tête, vertige…), abdominaux (douleurs ou gastrites), musculo-squelettiques (douleurs au cou, au dos, aux articulations…) oculaires (conjonctivite, cataracte…) ou généraux (fièvre, fatigue, anorexie…)

Les travaux « démontrent qu'il existe toujours une stimulation du système immunitaire avec inflammation pouvant expliquer certaines séquelles en particulier celles dues à une persistance potentielle virale », précise Eric Delaporte, coordinateur de cette étude.

Pour Gaël Darren Maganga co-responsable de l'unité « Emergence des maladies virales » au département de virologie du Centre interdisciplinaire de recherches médicales de Franceville (CIRMF) au Gabon , « cette étude vient confirmer les recherches précédentes qui démontraient déjà une chronicité de l 'infection chez certaines personnes, avec une persistance du virus dans les urines, le sperme et le lait chez des individus ne présentant plus aucun symptôme. »

En effet, cette étude menée sur une vingtaine de patients guéris d'Ebola par des chercheurs du CIRMF en collaboration avec l'IRD et publiée en 2009 avait montré la présence d'immunoglobulines de type G (anticorps luttant contre les infections bactériennes, virales ou fongiques) 7 à 11 ans après leur guérison.

Johan Van Griensven, chef de l'unité VIH et maladies tropicales désavantagées à l'Institut de médecine tropicale d'Anvers (Belgique) se félicite lui aussi de cette « étude longitudinale menée avec soin et fournissant des informations plus précises sur certains aspects par rapport à la littérature existante ».

Mais, il relève qu'il y a « une certaine subjectivité » dans les données rapportées. « Comme le reconnaissent les auteurs, dit-il, la principale limite est l'absence d'un groupe témoin. Une autre limite est qu'ils se focalisent principalement sur les symptômes, sans disposer de données solides sur les signes cliniques et les anomalies objectives dans les différents organes. »

Pour ce dernier, il demeure encore de nombreux facteurs que l'on ne comprend pas concernant les séquelles à long terme chez les survivants d'Ebola. Johan Van Griensven cite par exemple le fait qu'on ne sache pas si les caractéristiques virales (la souche virale à l'origine de l'épidémie dans une zone spécifique) ont une influence sur la fréquence et le type de telles complications.

« En outre, dit-il, par rapport à l'épidémie en Afrique de l'Ouest, l'accès au traitement spécifique d'Ebola a augmenté, et nous ne connaissons pas leur effet sur les séquelles chez les survivants ».

Dès lors, déduit Gaël Darren Maganga, « le suivi des personnes guéries paraît donc essentiel afin de mieux comprendre la dynamique de l'infection chez l'homme ».

Source : https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/news/ebola-lorigine-de-lepidemie-en-cours-en-guinee-fait-craindre-la-stigmatisation/

Categories: Afrique

La retenue d'eau d'Odo Otchéré réhabilitée grâce au partenariat franco-béninois

Tue, 01/18/2022 - 20:19

La retenue d'eau d'Odo Otchèrè est en cours de réhabilitation par le Projet d'Appui au Développement Agricoles des Collines (PADAC). Marc Vizy L'ambassadeur de France au Bénin Marc Vizy a visité jeudi 16 décembre, cette retenue d'eau en compagnie de Jérôme Bertrand Hardy directeur de l'Agence Française de Développement (AFD) au Bénin et Marie Veillon, attachée de coopération.

Le Projet d'Appui au Développement Agricoles des Collines (PADAC), financé par l'AFD contribue à la réhabilitation de la retenue d'eau qui permet aux populations des alentours de subvenir à leurs besoins alimentaires. La retenue d'eau était fortement ensablée et envahie par des plantes aquatiques, ce qui réduisait les volumes d'eau mobilisables pour le maraîchage.

D'importants travaux de réhabilitation sont donc en cours de réalisation : désensablement de la cuvette, rehaussement de la digue, reconstruction de l'évacuateur de crue et du chenal d'évacuation. Ils vont permettre de retrouver une étendue d'eau de bonne qualité et une quantité suffisante pour permettre aux femmes de reprendre leurs activités maraichères et de redynamiser l'activité piscicole.

La délégation de l'Agence Française de Développement a été accueillie par Nicaise Kotchakmi Fagnon, maire de Dassa et l'équipe projet du PADAC.

Source : Ambassade de France au Bénin

Categories: Afrique

Le Polisario accusé d'enrôlement d'enfants soldats

Tue, 01/18/2022 - 17:22

L'enrôlement des enfants soldats par le Front Polisario continue dans les camps de Tindouf, en Algérie.

Le 04 janvier 2021, l'ONG française « Alliance Internationale pour la Défense des Droits et des Libertés (AIDL) » a publié une déclaration condamnant le recrutement des enfants-soldats par le front Polisario. AIDL a qualifié cet « acte de crime international qui nécessite des poursuites et un suivi international de toutes les personnes impliquées ». Selon les informations, « le mouvement armé du Polisario poursuit son enrôlement massif d'enfants et de mineurs en tant que soldats » afin de combler le vide qui menace la survie de l'entité séparatiste.

En droit international, « tout recrutement d'enfants, leur exploitation et leur implication dans des conflits et des guerres est complètement interdit et criminalisé ». Aussi, l'enrôlement militaire des enfants est-il interdit par toutes les conventions et traités internationaux. Il s'agit de la Charte des Nations Unis, la Charte des Droits de l'Homme, les Pactes internationaux du droit politique, économique et sociale, la Convention sur les Droits de l'Enfant de 1989, les principes Vancouver, les principes de Paris et la Résolution 2602 dans le paragraphe opératif 1.
Ces enfants des camps de Tindouf censés être dans les écoles se retrouvent à manipuler des armes. Ils seraient enrôlés sans le consentement de leurs parents. Plusieurs images et vidéos font état des entrainements que font subir les responsables du Polisario aux enfants sahraouis dans les Camps de Tindouf.

Les enfants sahraouis sont tenus de prendre part à toutes les cérémonies militaires et politiques. Exploités, endoctrinés à la haine du Royaume du Maroc, ils sont forcés à se déplacer vers Cuba. Cette immigration forcée est « une violation grave des clauses du Protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer, additionnel à la Convention des Nations-Unies contre la criminalité transnationale organisée, d'où la responsabilité civile et pénale des chefs du Polisario et de leurs complices ».
Ces innocents sont envoyés en première ligne pour dissuader l'intervention des forces marocaines.
Le nouvel Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l'ONU pour le Sahara occidental, l'Italien Staffan de Mistura, s'est rendu, le 15 janvier 2022 aux camps de Tindouf, pour constater la situation des réfugiés sahraouis.

Dans une interview accordée au magazine américain “Newslooks” l'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale, a affirmé que tout cela se passe « sous le regard indifférent du pays hôte, l'Algérie, et au mépris total de la communauté internationale ».
L'Algérie est appelée à assumer sa responsabilité à l'égard des crimes contre les Droits de l'enfant dans les camps de Tindouf.

Categories: Afrique

L'UEMOA et le gouvernement échangent sur les conclusions de la 7e revue

Tue, 01/18/2022 - 16:57

La Commission de l'UEMOA passe en revue, avec le gouvernement, ce mercredi 19 janvier 2022, les résultats de l'évaluation de la mise en œuvre effective des réformes, programmes et projets communautaires au Bénin. La rencontre aura lieu à l'hôtel Novotel de Cotonou.

Du 08 au 10 novembre 2021, les experts se sont réunis pour les travaux de la 7e revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l'Uemoa au Bénin. Ce mercredi, la délégation de la Commission de l'UEMOA, conduite par son Président, Abdoulaye Diop et la délégation ministérielle avec à sa tête le Ministre d'Etat, chargé de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni vont échanger sur les conclusions consignées dans un Mémorandum.

Au terme de cette rencontre et conformément à l'Acte additionnel de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UEMOA du 24 octobre 2013 instituant cette revue annuelle, le Président de la Commission de l'UEMOA et le Ministre de l'Economie et des Finances rendront compte au président Patrice Talon des résultats de l'évaluation. L'audience est prévue pour le jeudi 20 janvier 2022.

A. Ayosso

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Ce qui a déclenché les opérations de contrôle d'identité à l'UAC

Tue, 01/18/2022 - 15:10

Après la tentative d'enlèvement d'une étudiante devant l'Université d'Abomey-Calavi (UAC) et plusieurs autres cas d'insécurité, le recteur Félicien Avléssi a annoncé des opérations de contrôle d'identité à partir de 19 heures et des patrouilles internes.

Une étudiante a été récemment victime d'une tentative d'enlèvement à sa sortie des cours de l'Université d'Abomey-Calavi. Selon le recteur Félicien Avléssi, les présumés kidnappeurs étaient dans une voiture aux vitres teintées, garée sur l'un des portails de l'Université d'Abomey Calavi. Ils ont demandé à l'étudiante de monter à bord. S'en est suivi un accrochage. La victime a été sauvée par ses camarades qui ont vu la scène de loin.

A en croire le recteur, des cas de vol de moto sont aussi signalé sur le campus. Pour renforcer la sécurité au sein de l'Université, Prof Félicien Avléssi a décidé à compter de ce lundi 17 janvier 2022 d'instaurer des opérations de contrôle d'identité à partir de 19 heures et des patrouilles internes. Les étudiants déjà inscrits doivent présenter leur carte d'étudiant. Le personnel administratif technique et de service sont tenus de montrer leur badge. La carte d'identité est exigée pour les étudiants qui n'ont pas encore validé leur inscription.

A.Ayosso

Categories: Afrique

L'ex adjoint au maire de Kandi Orou Boum n'est plus !

Tue, 01/18/2022 - 15:06

Deuil dans la commune de Kandi !
Dogui Maré Orou Boum, ex deuxième adjoint au maire (DAM) de la commune de Kandi a rendu l'âme ce lundi 17 janvier 2022 à l'âge de 55 ans. L'ancien élu communal de Kandi, troisième mandature est mort des suites d'une courte maladie. Ses obsèques sont prévues pour ce mardi 18 janvier 2022. L'illustre disparu est marié et père de plusieurs enfants.
M. M.

Categories: Afrique

Les ravisseurs du CA de Nikki exigent 15 millions FCFA

Tue, 01/18/2022 - 14:58

Demande de rançon dans le dossier de kidnapping du Chef d'Arrondissement (CA) central de Nikki. Les ravisseurs dont les identités ne sont pas encore connues réclament près de 15 millions de FCFA pour la libération de leur otage.
Les ravisseurs du Chef d'Arrondissement (CA) de Nikki centre, kidnappé dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 janvier 2022 à son domicile ont contacté la famille de l'élu communal. Ils réclament une rançon de quinze millions (15.000.000) francs CFA à payer au plus tard, ce mardi 18 janvier 2022, avant la libération du CA Moussa Bah Séro Kessè. Le ravisseurs auraient joint au téléphone la famille du CA pour demander que la rançon soit versée au plus tard à 15 heures ce mardi. Selon les informations de Daabaaru, Mousse Bah Séro Kessè, CA de Nikki centre a été blessé à la tête lors de son enlèvement. Le CA a été enlevé par un groupe de quatre individus masqués et "armés jusqu'aux dents" selon Oumarou Lafia, maire de la commune de Nikki. Selon certaines sources les ravisseurs seraient cachés avec leur otage en territoire nigérian. Une enquête a été ouverte après le kidnapping.
M. M.

Categories: Afrique

Le GIC contribue avec l'AFD à la délimitation des couloirs de transhumance dans le nord

Tue, 01/18/2022 - 13:46

Une délégation de l'équipe France, composée de Jérôme Bertrand-Hardy directeur de l'Agence Française de Développement (AFD) au Bénin, Marie Veillon, attachée de coopération et Solen Kerloc'h, chargée de mission politique et communication, s'est rendue le 16 décembre 2021 à Dassa pour visiter le siège du Groupement Intercommunal des Collines (GIC) qui travaille sur la délimitation des couloirs de transhumance.

Le Projet d'Appui à l'Agriculture dans le Département des Collines (PADAC) est un ensemble de projets financé par l'AFD appuyant le développement de l'agriculture dans le département des Collines au travers d'investissements agricoles publics et privés et de la sécurisation foncière.

Parmi les différentes réalisations, la mise en œuvre du PADAC a permis le balisage (en cours de finalisation) de 156 km de couloir de passage pour le bétail et la formation des acteurs agro-pastoraux.

A. Ayosso

Categories: Afrique

Deux Togolais arrêtés au Bénin

Tue, 01/18/2022 - 13:46

Deux hommes de nationalité togolaise ont été arrêtés par la police dans l'arrondissement d'Atchannou, commune d'Athiémé, pour meurtre et profanation de tombe dans leur pays.

Recherchés pour meurtre et profanation de tombe dans leur pays, deux togolais ont été arrêtés à Athiémé. Il s'agit d'un cultivateur de 45 ans et d'un maçon de 23 ans. Ils ont été interpellés dans l'arrondissement d'Atchannou suite à l'alerte du chef de village de Toglo. Selon Frissons Radio, les deux hommes auraient commis des infractions de meurtre et de profanation de tombe en bande organisée au Togo. La même source informe qu'un de leurs complices est en prison au Togo depuis décembre 2021. Le Bureau National Interpol de Cotonou (BNIC) se chargera de l'extradition des mis en cause à Lomé.

A. Ayosso

Categories: Afrique

1 suspect arrêté pour vol de vivres de la cantine à Bantè

Tue, 01/18/2022 - 13:42

Un homme soupçonné d'être impliqué dans le cambriolage de la cantine de l'école primaire publique de Fako à Bantè a été interpellé vendredi 14 janvier 2022.
A la suite d'un récent cambriolage dans lequel une cinquantaine de litres d'huile, une soixantaine de kilo de maïs, des conserves de tomates et une somme d'argent ont été emportés, les responsables de l'école primaire publique de Fako à Bantè ont pris des dispositions pour sécuriser la cantine de l'école. Une séance a été convoquée pour présenter les nouvelles mesures aux acteurs de l'école. Juste après la réunion tenue, vendredi 14 janvier 2022, des kilos de céréales et des bidons d'huile ont encore disparu de la cantine. Il a été procédé alors à l'interpellation d'une personne présente à la réunion et sur laquelle pèsent des soupçons. Le suspect a été placé en garde-à-vue, précise Frissons radio.
M. M.

Categories: Afrique

130 boîtes de comprimés et 80 flacons de sirop saisis

Tue, 01/18/2022 - 13:35

Une motocyclette transportant deux colis suspects a été arraisonnée dans la soirée du dimanche 16 janvier 2022 à Agoué dans le département du Mono.
Une patrouille du commissariat de l'arrondissement de Agoué dans le département du Mono a interpellé sur renseignements, un individu transportant sur une motocyclette de marque SANYA deux colis suspects dans la soirée du dimanche 16 janvier 2022 à Agoué, département du Mono. Le conducteur de la motocyclette a sauté de l'engin et s'est enfui par la brousse.

Les policiers procèdent à l'arrestation du motocycliste. La fouille des deux colis a permis de retrouver cent-trente (130) boîtes de comprimés effervescents de calcium et quatre vingts (80) flacons de sirop d'hémoglobines de 200 ml. Les faux produits pharmaceutiques ont été saisis. Une enquête a été ouverte.
M. M.

Categories: Afrique

Q&R : Les leçons du dernier congrès mondial de la nature

Tue, 01/18/2022 - 11:59

Lecture rapide
L'innovation de ce congrès aura été d'avoir sur le panel les représentants des communautés autochtones
La réforme des aires protégées à Madagascar requiert la justice sociale et l'implication des communautés
Le prochain sommet Afrique – France est sera une occasion de discuter avec les scientifiques africains

Par : Julien Chongwang

Du 3 au 11 septembre dernier s'est tenu à Marseille (France), le quatrième congrès mondial de la nature organisé par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Selon le communiqué de presse qui a sanctionné ce congrès, celui-ci s'est focalisé sur trois thèmes principaux : le cadre post 2020 pour la conservation de la biodiversité, qui sera adopté par les parties à la Convention des Nations Unies sur la biodiversité prévue cette année même ; le rôle de la nature dans la reprise mondiale post-pandémie ; et la nécessité de transformer le système financier mondial et d'orienter l'investissement vers des projets positifs pour la nature.

  • La principale innovation c'était surtout des approches et des pratiques plus inclusives, et plus globales et d'avoir eu autour de la table des représentants des communautés autochtones qui représentent aussi les savoirs locaux
    Valérie Verdier, P-DG, IRD

Dans cet entretien qu'elle a voulu accorder à SciDev.Net, Valérie Verdier, la présidente-directrice générale de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) tire les enseignements de cet événement auquel son institution a activement pris part.

Quelle était l'originalité du quatrième congrès mondial de la nature auquel l'IRD vient de prendre part à Marseille ?

Il faut déjà préciser que ce congrès s'inscrivait dans le cadre de l'agenda biodiversité 2021 – 2022 qui avait commencé à l'initiative du président français Emmanuel Macron par le One Planet Summit en janvier 2021. Le congrès de l'IUCN, la COP 15 et la COP 26 sur le climat sont des événements qui vont jalonner cet agenda tout au long de cette année et de l'année 2022.

Pour nous, c'est une formidable opportunité qui nous permet de mettre en avant nos productions scientifiques et d'asseoir le positionnement institutionnel de l'IRD dans ce contexte, de par notre spécificité qui est de travailler dans les pays du sud à travers un partenariat qui se veut équitable.Cela dit, la principale innovation c'était surtout des approches et des pratiques plus inclusives, et plus globales et d'avoir eu autour de la table des représentants des communautés autochtones qui représentent aussi les savoirs locaux. Bref, c'est l'ouverture aux collectivités territoriales qui a été pour moi le point le plus important.

L'IRD a-t-il réussi faire inscrire les préoccupations des populations autochtones dans les résolutions finales de ce congrès comme vous le souhaitiez dans un éditorial publié à la veille du congrès ?

Oui. L'IRD a préparé des notes relatives aux motions et il y en avait au moins trois qui concernaient les savoirs locaux et la prise en compte des cultures et des pratiques locales. Il y avait une motion sur la protection des cours d'eau péruviens. La motion dit qu'avant tout projet d'infrastructure, il faut une analyse préalable des enjeux, notamment pour les populations. Une autre de ces motions était de soutenir et reconnaître les droits et les rôles des peuples autochtones et des communautés locales dans la conservation. Ceci conduit par exemple à la co-gouvernance des aires protégées…

Comment l'Afrique s'est-elle distinguée lors de ce congrès ?

Entre autres, Madagascar était à l'honneur lors de cet événement. En effet, on recevait sa ministre de l'Environnement et du développement durable, Baomiavotse Vahinala Raharinirina. Elle a beaucoup mis en avant la réforme sur les aires protégées en soulignant qu'il faut intégrer la question de la justice sociale et l'implication des communautés locales dans les ambitions qu'ils ont à Madagascar pour la protection et la conservation de la biodiversité. Donc, avec elle, c'était vraiment une réflexion sur comment réussir ensemble les aires protégées dans ce pays.

Les importants événements à venir tels que la COP 15, la COP 26 ou encore le sommet sur les systèmes alimentaires peuvent-ils façonner le paysage du financement du développement durable ?

Il y a également le sommet Afrique – France qui a lieu à Montpellier au début de ce mois d'octobre. C'est un sommet extrêmement important. Le plus important, c'est la place de la science dans ces événements. C'est qu'on reconnaisse que les connaissances scientifiques sont extrêmement importantes pour toutes les actions qu'on doit mener. La science est écoutée, malgré ce qu'on peut dire. Notre rôle, c'est apporter les connaissances ; ensuite, on passe à l'action ; et l'action, c'est l'innovation. C'est aussi le développement de l'entrepreneuriat. Si les jeunes et les moins jeunes s'approprient cela, et si les décideurs politiques leur donnent les moyens, on aura une accélération du passage de la connaissance à l'application.Dans les pays où nous travaillons, nous nous appuyons sur nos partenaires, sur l'Agence française de développement (AFD) et sur un certain nombre de bailleurs comme la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD). Nous devons aller vers ces institutions pour qu'elles nous entendent, et c'est là où le rôle des journalistes est important.

Comment la science va-t-elle se frayer un chemin au prochain sommet France Afrique ?

Le sommet a lieu à Montpellier qui est une implantation très importante pour l'IRD, même si notre siège est à Marseille. Et donc, en lien avec l'université de Montpellier, on a prévu les « Montpellier Global Days ». Ce sont des journées scientifiques qui ont six thématiques : le « one health », l'eau, la biodiversité, les systèmes alimentaires, les maladies émergentes, le climat et l'agroécologie. Dans ce cadre, on va parler de science pendant trois jours et interagir avec les partenaires africains. Nous avons invité un grand nombre de scientifiques africains. L'IRD et le CIRAD sont en première ligne parce que nous avons tout ce réseau de chercheurs avec lesquels nous travaillons depuis longtemps. Donc, la science va y avoir une place importante.

Comment les institutions de recherche peuvent-elles appuyer cet élan ?

Pour nous, c'est déjà une question de visibilité et d'influence. Ce sont de formidables opportunités pour relier les connaissances et toute la production scientifique que nous faisons avec nos partenaires. C'est l'opportunité de dire que la France et l'IRD ont mis en place des plateformes de laboratoires opérationnels. Il y a des exemples en Afrique de l'ouest et au Cameroun. Le sommet Afrique – France qui arrive nous donne l'occasion de faire entendre les voix de nos partenaires dans ces grands événements. Et surtout, notre spécificité c'est que nous apportons au débat des réflexions sur la manière de faire du partenariat équitable et durable.

Qu'est-ce qui peut être fait pour que les investissements dans des initiatives de développement durable soient une option attrayante pour les entreprises privées ?

Il faudrait que chaque entreprise investisse dans la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) et qu'elle affirme ses investissements dans la préservation de l'environnement et de la biodiversité afin de réduire son impact sur l'environnement. Ce qui me préoccupe, c'est qu'on a besoin d'investir dans la recherche en Afrique pour éviter la fuite des cerveaux et pour le développement économique des pays. Je travaille pour qu'il y ait des liens entre notre Agence nationale de la recherche (ANR) et les agences de financement de la recherche en Afrique. Il y a une alliance entre l'ANR et l'AFD. Vous avez des agences nationales de financement de la recherche dans un pays, elles peuvent faire des alliances avec des bailleurs de fonds qui vont leur faire confiance et investir dans la recherche, l'innovation et le développement. Pour avoir les bailleurs de fonds, il faut les sensibiliser sur les grands enjeux, et il y a les grandes fondations aussi qui jouent un rôle important.

Source : https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/opinions/qr-les-lecons-du-dernier-congres-mondial-de-la-nature/

Categories: Afrique

02 individus interpellés pour tentative de braquage

Tue, 01/18/2022 - 10:47

Deux individus ont été arrêtés dans la soirée du dimanche 16 janvier 2022 pour tentative de braquage à Pobè.

Les éléments du commissariat de l'arrondissement de Pobè ont procédé à l'interpellation de deux individus qui projetaient un braquage. La fouille a corps et la perquisition à leurs domiciles ont permis de saisir un pistolet de fabrication artisanale, trois cartouches de calibre 12, une motocyclette, un groupe électrogène, un réfrigérateur, des clés passe partout, une hache à manche métallique et d'autres objets compromettants.

A. Ayosso

Categories: Afrique

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