La bonne organisation du Mondial 2030 a été le principal dossier du Conseil des ministres présidé, ce mercredi 4 décembre 2024, au Palais Royal à Rabat, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a présidé, ce mercredi, au Palais Royal à Rabat, un Conseil des ministres consacré à l'organisation du Mondial 2030.
M. Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès de la ministre de l'Economie et des Finances, chargé du Budget, et président du Comité Coupe du Monde 2030, a exposé devant Sa Majesté le Roi, l'état d'avancement des préparatifs du Royaume pour l'organisation de cet événement sportif international.
Le ministre a fait le point des différentes phases du dossier de candidature du Maroc, depuis l'annonce par Sa Majesté le Roi, le 14 mars 2023 à Kigali, de la présentation de la candidature conjointe avec l'Espagne et le Portugal pour l'organisation du Mondial 2030, jusqu'à l'annonce par le Souverain au peuple marocain, le 04 octobre 2023, de la décision du Conseil de la FIFA de retenir à l'unanimité le dossier Maroc-Espagne-Portugal comme candidature unique.
Une note exceptionnelle attribuée à la candidature
M. Fouzi Lekjaa a souligné que cette candidature tripartite soumise à la FIFA le 29 juillet 2024 est le résultat d'une mobilisation forte et inédite de la part des groupes de travail créés à cet effet, à travers tout le Royaume.
Le rapport d'évaluation du dossier de candidature, publié par la FIFA le 29 novembre 2024, a attribué une note exceptionnelle dépassant largement les exigences requises et ce, en perspective du vote, si de l'attribution de l'organisation de la Coupe du Monde 2030 à la candidature tripartite Maroc-Espagne-Portugal, lors du prochain congrès extraordinaire du Conseil de la FIFA.
Un Comité élargi, des chantiers stratégiques et structurants
Pour relever le défi d'une organisation à la hauteur des aspirations de Sa Majesté le Roi, le ministre a indiqué qu'il sera procédé, en exécution des Hautes Directives Royales, à la mise en place d'un comité avec une composition élargie, intégrant notamment des représentants de la société civile, des Marocains du monde, ainsi que des compétences africaines.
Dans ce cadre, des instructions sont données pour la mise en œuvre de l'ensemble des chantiers stratégiques et structurants relatifs à l'organisation de cette manifestation internationale.
Il s'agit de la mise à niveau des stades ; l'élargissement et la rénovation des aéroports des six villes hôtes ; l'affermissement des infrastructures routières et la densification des réseaux intra-urbains ; le lancement d'un programme de mise à niveau territoriale intégré qui s'étend au-delà des villes hôtes des matchs de la Coupe du Monde.
Il est prévu également le développement des infrastructures hôtelières et commerciales ; le renforcement et la modernisation de l'offre médicale ; le développement et la modernisation des réseaux de télécommunication ; sans oublier le lancement d'un vaste programme de formation pour le renforcement des compétences des jeunes.
Mondial 2030 : une compétition sportive mais une opportunité unique
Le ministre a affirmé que la Coupe du Monde 2030 ne sera pas seulement une compétition sportive, mais également une opportunité unique pour accélérer la dynamique de croissance de l'économie nationale au cours des prochaines années, créer davantage d'opportunités d'emploi et permettre de développer l'attractivité touristique du pays et promouvoir les valeurs universelles de paix, d'unité et de développement durable.
Un appel à candidatures est lancé pour le recrutement de personnel du Centre hospitalier international de Calavi (CHIC) qui ouvrira ses portes prochainement. Le dossier de candidature comprend un curriculum vitae détaillé, actualisé et dûment signé et une lettre de motivation. Les candidatures doivent être envoyées uniquement au CHIC à l'adresse mail : recrutementPM@chichopital.bj pendant la période allant du mercredi 27 novembre au mercredi 11 décembre 2024 à minuit. Les conditions particulières d'accès aux différents emplois sont décrites sur les fiches de postes.
Bénin Terminal, filiale d'Africa Global Logistics (AGL) bénéficie de 20 millions d'euros soit 13, 054 milliards FCFA de la Société Financière Internationale (IFC) pour la modernisation du Port Autonome de Cotonou.
L'IFC soutient le projet de modernisation du PAC à travers un prêt de 20 millions d'euros (13, 054 milliards FCFA). Ce financement permettra à Bénin Terminal d'améliorer ses opérations tout en augmentant la capacité du terminal. L'espace de stockage sera agrandi sur 15 hectares. A l'issue des aménagements, la capacité statique du terminal augmentera de 33 %. « L'expansion de notre terminal améliorera considérablement nos opérations, et renforcera l'attractivité du Bénin en tant que pôle régional pour le commerce. Ce projet témoigne de notre détermination à contribuer au développement économique du Bénin et de l'Afrique de l'Ouest en général », a déclaré Fabrice Ture, directeur général de Bénin Terminal.
Selon Olivier Buyoya, directeur régional d'IFC pour l'Afrique de l'Ouest, « la promotion de l'industrialisation de l'économie béninoise, notamment grâce à l'expansion des infrastructures de transport et de la logistique qui la soutient, est un aspect essentiel de la stratégie d'IFC au Bénin ». « En augmentant la capacité de Bénin Terminal, nous facilitons le commerce régional et nous améliorons la connectivité et la logistique de manière à renforcer la compétitivité et à promouvoir l'inclusion », a-t-il ajouté. Selon l'IFC, « l'activité accrue du terminal ajouterait une valeur brute estimée à 873 millions de dollars à l'économie du Bénin (soit l'équivalent d'environ 1,2 % de son PIB) et soutiendrait plusieurs milliers d'emplois indirects et induits supplémentaires d'ici 2035 ».
A.A.A
Un agent de la Marine nationale a écopé d'une peine de 10 ans de prison à la session criminelle du tribunal de première instance de deuxième classe de Ouidah, ouverte depuis le 18 novembre 2024. L'homme en uniforme a été reconnu coupable pour homicide sur sa conjointe.
Lourde peine pour un matelot reconnu coupable du meurtre de sa conjointe. Les faits selon La Marina remontent à la nuit du 16 au 17 mai 2022. Lors d'une dispute entre couple sur des accusations d'infidélité aux environs de 1 heure du matin, l'accusé confisque la moto et le sac de sa conjointe, exigeant qu'elle lui restitue des packs de boissons qu'il lui avait confiés plus tôt. Celle-ci obéit et revient vers 2 heures du matin. La situation selon le site, dégénère lorsque le conducteur de taxi-moto, sur ordre de son conjoint, s'éloigne, laissant la jeune femme seule devant le portail du domicile conjugal. Mais trois jours après cette dispute, le corps sans vie de la conjointe est découvert laissant des doutes sur la dispute qui a précédé cette découverte.
Au procès, le prévenu a versé dans la dénégation. Le ministère public, examinant la gravité des circonstances et les pièces du dossier requiert une peine de 20 ans de réclusion criminelle à son encontre. Mais le tribunal délibérant, le condamne à une peine de 10 ans de prison ferme.
F. A. A.
C'est une très bonne nouvelle pour l'ancien portier numéro un des Guépards du Bénin. Saturnin Allagbe a connu sa première titularisation ce mercredi 04 décembre avec son club OFK Bote Vratsa.
S'il est arrivé en septembre dernier, Saturnin Allagbe a connu dans l'après midi de ce mercredi, sa toute première titularisation sous les couleurs de OFK Bote Vratsa. C'était notamment à l'occasion du match de la 18e journée de Parva Liga (D1/Bulgarie) contre Beroe.
Malheureusement, l'équipe de l'international béninois a perdu la rencontre sur le score de 5 buts à 1. Une titularisation donc sans succès pour Saturnin Allagbe. Toutefois, ça reste un grand pas vers un retour en forme du portier des Guépards du Bénin.
J.S
Groupement EEBTP-Gama Groupe est fixée quant à son opposition à une sommation de payer dans le cadre d'un contrat de fourniture et d'installation de feux tricolores avec Renack Signalisation SARL.
EEBTP-Gama Groupe, une entreprise spécialisée dans le secteur de la construction, a confié à Renack Signalisation SARL des travaux portant sur l'installation de feux tricolores pour un montant total de 3 775 631 francs CFA. Un premier versement d'avance de 2 265 378 francs CFA a été effectué, mais un solde de 1 510 253 francs CFA est resté impayé par le Groupement EEBTP-Gama Groupe.
La société Renack Signalisation SARL, après des tentatives infructueuses de recouvrement à l'amiable, a procédé à une sommation de payer en mai 2024. Face à cette sommation, le Groupement EEBTP-Gama Groupe a fait opposition devant le Tribunal, le 21 juin 2024. EEBTP-Gama Groupe sollicite un délai de grâce de 12 mois pour s'organiser et régler sa dette, ainsi que la suspension de toute poursuite à son encontre.
Dans le jugement rendu en premier ressort le 28 octobre 2024, le tribunal a rejeté la demande de délai de grâce formulée par EEBTP-Gama Groupe. Le groupement n'a pas fourni de preuves suffisantes concernant sa situation financière, selon le Tribunal.
Mieux, la société Renack Signalisation SARL, à travers ses avocats, a souligné que l'octroi d'un délai de grâce nuirait à ses propres intérêts, étant donné qu'elle avait elle-même des engagements financiers à honorer.
Le tribunal a condamné la « société GROUPEMENT EEBTP-GAMA GROUPE au paiement de la somme d'un million cinq cent dix mille deux cent cinquante-trois (1 510 253) francs CFA représentant le solde restant dû dans le cadre du contrat objet du bon de commande n°003/2021 du 06 avril 2021 ».
GROUPEMENT EEBTP-GAMA a été également condamné aux dépens.
Le Tribunal a toutefois rejeté la demande la société Renack Signalisation SARL de condamner EEBTP-Gama Groupe au paiement de 500 000 francs CFA à titre de frais irrépétibles pour couvrir les frais engagés dans le cadre de la procédure.
M. M.
Le 28 octobre 2024, le Tribunal de commerce de Cotonou a rendu son jugement sur le différend commercial qui opposait EPHATA FIRST GROUP SARL à PNHG Filiale Bénin.
EPHATA FIRST GROUP SARL, une entreprise active dans la location d'équipements, a porté plainte le 03 mai 2024 contre PNHG Filiale Bénin, une entreprise du secteur de l'ingénierie et des travaux publics, pour non-paiement d'une créance de 3 123 400 francs CFA. Elle indique avoir fourni une pelle pneumatique à PNHG Filiale Bénin SA.
PNHG Filiale Bénin SA aurait reconnu, par correspondance en date du 09 novembre 2023, être débitrice de la somme de 3 123 400 francs CFA et a pris l'engagement de payer suite à une mise en demeure en date du 6 novembre 2023. Celle-ci n'a pas honoré son engagement malgré plusieurs relances.
EPHATA FIRST GROUP SARL demande au Tribunal de condamner PNHG Filiale Bénin SA au « paiement de la somme de trois millions cent vingt-trois mille quatre cents (3 123 400) francs CFA sans préjudice des intérêts ».
En réponse à la demande de paiement, PNHG Filiale Bénin a sollicité un délai de grâce de trois mois, invoquant des difficultés de trésorerie et des procédures judiciaires dont elle fait objet.
Pour le juge, « la défenderesse ne rapporte pas la preuve de ses difficultés et ne met pas le Tribunal en mesure d'apprécier sa situation ». « (…) Il y a lieu de rejeter la demande de délai de grâce ainsi formulée », selon le Tribunal de commerce.
La société PNHG Filiale Bénin SA a été condamnée à payer à la société EPHATA FIRST GROUP SARL la somme de trois millions cent vingt-trois mille quatre cents (3 123 400) francs CFA.
M. M.
L'année 2013 a été un moment déterminant dans l'histoire du panafricanisme. Elle correspond à l'année où l'Union Africaine (UA) a adopté l'Agenda 2063 dont l'objectif est de faire du continent un espace souverain, pacifique, prospère, intégré et représentant une force dynamique sur la scène mondiale à l'orée de 2063. Ancré dans le panafricanisme, dont il entend renforcer la dynamique, l'Agenda 2063 ambitionne de rendre effectif un développement continental intégré et de faire du 21e siècle le siècle de la renaissance africaine et de l'Afrique. À cette fin et pour faciliter la réalisation de l'Agenda 2063, plusieurs pays du continent se sont, en bonne intelligence de l'UA, positionnés dans des domaines prioritaires pour être porteurs de projets spécifiques. À l'instar du Ghana qui s'est positionné sur le combat pour la réparation, du Kenya qui porte le combat de la justice climatique, de la Côte d'Ivoire qui est le champion de la deuxième décennie de l'Agenda 2063, le Togo a le leadership sur le projet du Marché unique du transport aérien africain et a, par ailleurs, fait adopter en février 2021 par la Conférence des Chefs d'État et de gouvernement de l'UA, la décennie 2021-2031 « Décennie des racines africaines et de la diaspora africaine ».
Dès son adoption, la Décennie s'est imposée comme un cadre d'initiatives innovantes en faveur du renforcement des liens entre l'Afrique et sa diaspora que l'UA définit comme l'ensemble des « populations d'origine africaine vivant hors du continent, indépendamment de leur citoyenneté et de leur nationalité, et qui sont disposées à contribuer au développement du continent et à la construction de l'Union africaine ».
Le projet d'organiser le 9e Congrès panafricain est l'une des initiatives importantes prises dans le cadre de la « Décennie des racines africaines et de la diaspora africaine ». Cet évènement essentiel, dont l'organisation a été confiée au Togo par la Décision Assembly/AU/Dec.22(XXXVI) de la Conférence des Chefs d'État et de gouvernement de l'UA réunie en sa 36e session ordinaire les 18 et 19 février 2023 à Addis-Abeba, en Éthiopie, s'inscrit dans la tradition des rassemblements panafricains portés de leur vivant par des figures telles qu'Henry Sylvester Williams, W.E.B. Du Bois et Kwame Nkrumah et vise à assurer une continuité historique au mouvement panafricain et à mobiliser l'Afrique et ses peuples autour des préoccupations actuelles du continent.
En effet, le panafricanisme, qui n'est pas un mouvement statique, s'est mû au fil de l'histoire pour s'adapter aux exigences du moment. Hier, les défis majeurs étaient, entre autres, la décolonisation de l'Afrique, la justice, la dignité universelle pour tous, la fin de l'apartheid et l'intégration économique. Aujourd'hui d'autres thèmes servent de force motrice au panafricanisme sans éclipser les défis persistants relatifs à la justice et à la dignité. Parmi ces thèmes, il y a celui de la réforme des institutions internationales, notamment celle du Conseil de Sécurité de l'ONU. Dès les premières heures des indépendances jusqu'à nos jours, les leaders des pays africains ont pris plusieurs initiatives allant dans le sens de la demande de réforme des institutions internationales. D'autres voix, à la suite de celles de l'Afrique et des pays des Caraïbes à forte population d'ascendance africaine, notamment celles des intellectuels et les leaders d'opinion de la communauté africaine, portent la même revendication : la réforme des Nations Unies et, au-delà, de toutes les institutions multilatérales de coopération internationale.
C'est prenant en compte le consensus explicite qui s'est dégagé autour de l'impératif de la réforme des institutions internationales et des demandes de justice dans la gouvernance mondiale en expression sur le continent que le Togo, en accord avec l'UA, a décidé de placer le 9e Congrès panafricain sous le thème : « Renouveau du panafricanisme et rôle de l'Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir ».
Pour rendre le processus devant conduire au 9e Congrès panafricain plus inclusif, le Haut Comité de l'UA mis en place pour porter l'Agenda de la Décennie et subséquemment superviser la mise en œuvre du projet du 9e Congrès panafricain avait décidé de la tenue de six pré-congrès dans les six régions de l'Afrique : Afrique du Nord, Afrique de l'Est, Afrique de l'Ouest, Afrique Centrale, Afrique Australe et Diaspora.
L'Afrique du Sud a organisé, les 4 et 5 décembre 2023, le pré-congrès de l'Afrique Australe autour du thème « Panafricanisme, science, savoir et technologie ». Le Mali a abrité le pré-congrès de l'Afrique de l'Ouest les 14 et 15 mars 2024 sur « Diaspora, afro-descendants et développement », le Maroc le pré-congrès de l'Afrique du Nord le 18 avril 2024 sur « Panafricanisme et migration », le Congo le pré-congrès de l'Afrique centrale le 24 mai 2024 sur « Panafricanisme économique et émergence africaine », la Tanzanie celui de l'Afrique de l'Est le 6 juillet 2024 sur « Africanophonie, cultures, éducation et identité panafricaine » et le Brésil le pré-congrès de la région diaspora les 29, 30 et 31 août 2024 à Salvador Bahia autour du thème « Panafricanisme, mémoire, restitution, réparation et reconstruction ».
Au cours des six pré-congrès, des personnalités politiques du continent africain, des personnalités du monde des affaires, des journalistes, des universitaires, des leaders d'opinion, des cyberactivistes, des leaders syndicaux, des membres de la société civile, des artistes et des jeunes ont, dans une sorte de procession, revendiqué et célébré les valeurs du panafricanisme. Ils ont discuté des sujets pertinents comme la migration, le développement durable, la mobilisation des ressources, le commerce intra-africain, la restauration mémorielle, la réparation pour l'Afrique et ses peuples, la restitution des objets culturels africains, la contribution de la diaspora à l'émancipation de l'Afrique. Ils ont d'un commun accord revendiqué la nécessité d'adopter et de promouvoir dans le cadre du renouveau du panafricanisme une philosophie endogène à l'Afrique : la philosophie Ubuntu.
Le pré-congrès de la Diaspora à Salvador Bahia, l'espace le plus africain du Brésil qui a réuni des centaines de personnes de plus de 50 pays, a été une occasion pendant laquelle les discussions sur les injustices historiques commises contre les peuples d'Afrique et la question de leur réparation ont été abordées dans toute leur gravité. Les participants se sont mis d'accord, lors de cette rencontre, que seul un front uni de l'Afrique et de ses peuples permettra de faire avancer la cause de l'Afrique sur la scène internationale et sur la question cruciale de la réparation.
L'une des recommandations du pré-congrès du Brésil était relative à l'appel fait par les participants à faire de Salvador Bahia le siège de la sixième région (la Diaspora) de l'Afrique. Le Brésil, membre fondateur des BRICS qui se battent pour un monde décentré et polycentrique et pour la réforme de l'architecture de la gouvernance mondiale, qui a assuré la présidence du G20 à partir du 1er décembre 2023, est la première nation de la diaspora africaine. Il est le pays qui compte la plus grande population d'origine africaine vivant hors du continent. Plus de 70 % des populations de l'État de Bahia dont la capitale est Salvador sont Afro-Brésiliens. Ce siège de la 6e région pour la Diaspora africaine à Salvador pourrait permettre de coordonner les initiatives et actions panafricanistes à l'échelle diasporique et servira certainement de pont entre l'Afrique et les peuples d'ascendance africaine de par le monde.
Le 9e Congrès panafricain de Lomé a, dans une dynamique processuelle, traversé les différentes régions de l'Afrique et mobilisé les différentes composantes de la communauté africaine. Après la cérémonie solennelle de lancement le 22 mai 2023, la dynamique s'est poursuivie à travers les six régions d'Afrique où les pré-congrès régionaux ont été des moments d'intenses mobilisations autour et au nom de l'idéal panafricain. Le grand mérite du processus, c'est qu'il contribue à fédérer les énergies et les initiatives panafricaines en cours, sur les campus, dans les rues et dans les communautés.
Dans son expression empirique, le panafricanisme est d'expression plurielle ; mais la tenue d'un évènement comme le 9e Congrès panafricain, dont la nouvelle date sera bientôt portée à la connaissance du public, offre l'occasion de se mobiliser autour des idéaux fédérateurs et des causes communes. Il demeure un cadre opportun et historique d'une mobilisation sans précédent autour des questions de l'heure comme la réforme des institutions internationales, la réparation pour l'Afrique et ses peuples, la restitution des objets culturels africains et la mémoire de l'Afrique. Le panafricanisme demeure la mémoire commune des luttes d'hier, le cadre actuel des luttes présentes et la conscience commune des luttes futures de l'Afrique et de sa diaspora.
Professeur Robert DUSSEY
Ministre des Affaires Etrangères, de l'intégration
Régionale et des Togolais de l'extérieur
Le nombre d'étudiants étrangers qui poursuivent un cursus aux États-Unis a atteint le chiffre record de 1,1 million au cours de l'année scolaire 2023-24. Ce choix d'étudier en Amérique est motivé non seulement par la qualité de l'enseignement et du soutien offerts par les universités américains, mais aussi par l'impact d'un diplôme américain sur la future carrière des élèves.
Les étudiants étrangers inscrits dans des colleges et des universités américaines en 2023-241 étaient 1 126 690 en 2023-24, ce qui représente une hausse des inscriptions de 7 % par rapport à l'année scolaire précédente, indique le rapport Open Doors de 2024 sur les échanges éducatifs internationaux , publié le 18 novembre par l'Institute of International Education et le Bureau des affaires éducatives et culturelles du département d'État des États-Unis.
Sur l'ensemble des étudiants étrangers, plus de la moitié (56 %) a poursuivi des études dans les domaines des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques, et un quart, des études de maths ou d'informatique, précise le rapport. Pour la deuxième année consécutive, le nombre d'étudiants originaires d'Afrique subsaharienne a connu une hausse – cette fois-ci de 13 %. Pour ce qui est du pays d'origine des étudiants, ceux de l'Inde et de la Chine sont les plus nombreux.
Une fois arrivés sur les campus, les étudiants étrangers ont accès à une kyrielle de services et avantages. Voici quelques sources d'informations typiques qui leur permettent de tirer parti au mieux de l'expérience universitaire américaine.
Les services aux étudiants étrangers
Beaucoup d'établissements universitaires américains possèdent des bureaux qui ont pour seule mission d'aider les étudiants étrangers à s'adapter à leur nouvel environnement. À l'American University, à Washington, par exemple, il s'agit de l'International Student & Scholar Services office, dirigé par Senem Bakar. Son bureau oriente les élèves vers les services qui sont à leur disposition, tels que celui des conseillers d'éducation pour les élèves de première année, le centre médical ou bien les programmes de soutien à la transition vers le mode de vie américain.
En outre, un programme de préparation à l'emploi aide les étudiants étrangers diplômés à trouver leur voie sur le marché du travail américain ou à réussir leur retour dans leur culture d'origine. À l'université Carnegie Mellon à Pittsburgh, l'Office of International Education envoie des courriels hebdomadaires aux étudiants étrangers pour les tenir au courant des activités organisées sur le campus et dans la région de Pittsburgh, comme les projections de films, les festivals ou les expositions dans les musées.
Le tutorat
Comme de nombreux établissements américains, l'université Rutgers, dans le New Jersey, propose des cours particuliers aux étudiants étrangers. Les tuteurs sont des élèves de premier et de deuxième cycle qui ont suivi au préalable une formation à l'enseignement, précise Stacey Blackwell, la directrice exécutive de l'assistance à l'apprentissage et des centres d'apprentissage de l'université.
Rutgers offre également des services de coaching académique pour aider les élèves à mieux réussir lors des examens, et à étudier et à gérer leur temps de manière plus efficace. L'université propose aussi d'autres services par l'intermédiaire de son institut de langue anglaise, de son programme et de ses centres d'écriture ainsi que de son bureau consacré à la réussite universitaire des étudiants étrangers. Ces derniers ont l'occasion de conseiller à leur tour leurs camarades, ajoute Mme Blackwell.
Les organisations étudiantes
L'avantage des universités américaines, c'est qu'il y en a pour tous les goûts, notamment parce que les campus abritent une immense variété d'organisations étudiantes. Par exemple, le Swarthmore College, en Pennsylvanie, compte plus de 100 clubs et organisations étudiantes consacrés à toute sorte de centres d'intérêt ou de disciplines académiques.
La Canadienne Paris Shan, qui poursuit aujourd'hui ses études à l'université George Washington, a obtenu un diplôme de sciences politiques au Swarthmore College. Lorsqu'elle fréquentait cet établissement, elle occupait la présidence du club des étudiants internationaux (i20 Club). Ce club organise en début d'année scolaire une séance d'orientation d'une semaine pour les étudiants étrangers, avec diverses activités au programme et un échange d'informations utiles, explique-t-elle.
En outre, le club organise chaque année une fête de l'automne, « où les étudiants étrangers peuvent s'inscrire pour cuisiner un plat de leur pays d'origine à partager ». De plus, l'i20 Club facilite les rencontres avec d'autres groupes d'étudiants, ce qui contribue à une meilleure intégration des élèves étrangers parmi l'ensemble de la population du campus. Les liens qui se créent entre les élèves sont porteurs de retombées positives, estiment les responsables du gouvernement américain. D'ailleurs, le département d'État et celui de l'Éducation ont publié une déclaration de principes conjointe à l'appui de l'éducation internationale (PDF, 473KB), qui souligne l'importance de « l'échange solide d'étudiants, de chercheurs, de boursiers et d'enseignants » entre les États-Unis et les autres pays.
Avant de se lancer dans des études aux États-Unis, les étudiants étrangers sont confrontés à une multitude de choix. Ils sollicitent dont souvent l'aide des conseillers d'Education USA. Ce service du département d'État des États-Unis possède un réseau de centres de conseils scolaires dans plus de 175 pays et territoires. Les étudiants y trouvent des informations sur les colleges et les universités accrédités ainsi qu'un guide en cinq étapes pour réaliser leur rêve d'étudier aux États-Unis. Renseignez-vous sur les possibilités d'étudier aux États-Unis sur le site EducationUSA.
Le collectif des sages et cadres de la ville de Porto-Novo a effectué une visite à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), le 30 octobre 2024. La délégation conduite par le patriarche Karim da SILVA, est allée s'enquérir de la transformation industrielle en cours au sein de la zone.
Au-delà des informations reçues via divers canaux, et relatives à la transformation de matières premières à la Zone industrielle de Glo-Djigbé, le collectif des sages et cadres de la ville de Porto-Novo est allé constater de visu tout ce qui s'y passe. Ils ont effectué une visite guidée au sein de la zone économique spéciale le 30 octobre 2024.
La délégation conduite par le patriarche Karim da Silva a été accueillie par les responsables de la Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), structure en charge de l'aménagement et de la promotion de la GDIZ. Avec eux, ils ont pu découvrir et explorer les différentes installations et infrastructures implantées au sein de la zone. Les échanges ont également tourné autour des initiatives qui façonnent le développement économique et industriel du pays.
« Nous sommes fiers de pouvoir partager notre vision et nos réalisations, et renouvelons notre engagement à faire de la GDIZ un levier essentiel pour la transformation et la valorisation des richesses du Bénin », c'est ce qu'a déclaré ces sages et cadres de la ville capitale sidérés par la taille et l'immensité des installations.
Située à environ 45 Km de Cotonou, la GDIZ, fruit de la Joint-venture entre le gouvernement du Bénin et le Groupe ARISE, couvre une superficie de 1640ha. C'est une zone qui a connu un succès fulgurant après une première phase d'exploitation de 400 ha avec 36 investisseurs, et 12 unités de transformation déjà opérationnelles qui emploient déjà plus de 14 000 jeunes béninois.
F. A. A.
Des cadres et acteurs privés prennent part depuis mardi 3 décembre 2024, à Cotonou, à un atelier d'appropriation des nouveaux textes régissant le secteur touristique au Bénin. C'est en prélude à une vaste campagne nationale de vulgarisation des nouveaux textes.
Du 3 au 4 décembre 2024, les acteurs privés et cadres prennent connaissance des textes régissant le secteur touristique au Bénin. Il s'agit des nouveaux textes réglementaires notamment des arrêtés et décrets d'application visant « à améliorer les conditions d'exercice des activités touristiques tout en offrant un cadre juridique adapté aux exigences du marché ». L'atelier permet aux participants de mieux comprendre les textes avant la tournée nationale de vulgarisation prévue par la Direction du développement du tourisme (DDT). Les présentations se sont axées sur les innovations contenues dans ces textes, les réformes engagés depuis 2016 ainsi que les progrès enregistrés. La régulation des agences de voyages, la professionnalisation des guides touristiques, ainsi que la réglementation des restaurants et assimilés ont été également abordées.
Le président du Consortium Touristes par Million (CTM), Dine Bouraïma, et les représentants de la Fédération des Organisations Patronales de l'Hôtellerie et du Tourisme (FOPATH) ont apprécié la « démarche participative adoptée lors de l'élaboration des textes ».
Le Directeur de cabinet du Ministre, Éric Totah, a réaffirmé la volonté du gouvernement de faire du tourisme un pilier économique essentiel, en synergie avec les secteurs de la culture et des arts. Il a insisté sur l'importance de l'adhésion de tous les acteurs afin d'accompagner les efforts du Bénin visant à positionner la « Destination Bénin » comme une référence régionale et internationale. Eric Totah a mis l'accent sur la nécessité d'une compréhension approfondie des textes pour garantir leur efficacité. L'atelier se poursuit ce mercredi 4 décembre avec les textes régissant les établissements d'hébergement touristique (EHT).
A.A.A
La séance hebdomadaire du gouvernement béninois présidée par le Chef de l'Etat, Patrice Talon ne se tiendra pas ce mercredi 4 décembre 2024.
Le Conseil des ministres n'aura pas lieu en raison de l'absence du chef de l'Etat, Patrice Talon sur le territoire national. Il a quitté Cotonou depuis vendredi 29 novembre pour la France. Son séjour devrait durer une semaine. Patrice Talon préside lui-même le Conseil des ministres depuis son arrivée au pouvoir en 2016.
A.A.A
Le Palais des congrès de Marrakech abrite le 16 décembre prochain la cérémonie des CAF Awards 2024. L'annonce est faite, ce mercredi 4 décembre, à travers un communiqué de la Confédération Africaine de Football (CAF).
Tout comme en 2023, les CAF Awards se tiennent encore cette année au Palais des Congrès de Marrakech. Selon un communiqué rendu public, ce mercredi 4 décembre, par la CAF, la cérémonie va se dérouler lundi 16 décembre 2024 à partir de 19h (GMT+1).
« Fort de l'héritage footballistique du Maroc et de sa culture dynamique, Marrakech se révèle être le lieu par excellence pour cette célébration prestigieuse, un événement immanquable pour les passionnés de football du monde entier », souligne la CAF dans son communiqué.
La plus grande distinction individuelle des CAF Awards est le « Ballon d'Or africain ».
Pour vol de données informatiques, deux (02) livreurs d'un restaurant en ligne ont comparu, lundi 2 décembre 2024, devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme.
Ils modifient les prix des repas d'un restaurant en ligne en s'introduisant dans le logiciel de gestion des commandes. Les accusés au nombre de deux sont des livreurs. Selon Banouto, les mis en cause en prison depuis juillet 2024 sont poursuivis pour vol de données informatiques. En possession du mot de passe du logiciel de gestion des commandes, les livreurs ont pris l'habitude d'augmenter les prix des repas. Après livraison, ils reversent à la caisse du restaurant le montant réel du plat commandé. La manipulation a duré 6 mois. Ils ont été épinglés suite à une commande non livrée. Le préjudice est évalué à 815 000 FCFA selon le représentant du restaurant. La même source informe que les livreurs ont fini par rembourser tout le montant du préjudice causé au restaurant.
A la barre, les livreurs ont reconnu les faits et plaidé coupables. Le ministère public a requis 24 mois dont 6 mois de prison ferme contre les deux livreurs pour vol de données informatiques. Le verdict est prévu pour le 16 décembre 2024.
A.A.A
Le tirage au sort pour l'attribution des places dans le marché moderne de Ganhi a eu lieu mardi 3 décembre 2024.
Le marché moderne Ganhi sera bientôt opérationnel pour le bonheur des marchands et des usagers. En prélude à cette ouverture, le tirage au sort pour l'attribution des places a été effectué en présence de la directrice générale de l'ANaGeM, Eunice Loisel Kiniffo, assistée des représentants des commerçants et des autorités locales.
Après le tirage au sort, les places ont été attribuées aux marchands en tenant compte de la catégorie de commerce et de la surface nécessaire pour chaque activité. Le marché moderne de Ganhi fait partie du projet de construction de 35 marchés urbains et régionaux lancé par le gouvernement béninois. Ces infrastructures offrent des facilités à savoir : des places plus confortables, des sanitaires, une infirmerie, des garderies, une zone technique pour le traitement des déchets etc.
A.A.A
La 18e édition du Répertoire des Prix de Référence (RPR) validée (version 25.0) est rendue publique depuis lundi 2 décembre 2024.
Le Répertoire des Prix de Référence créé en 2007 dans le but de garantir la transparence et maîtriser les coûts des commandes publiques est désormais à sa 18e édition. Il contient 8 914 articles répertoriés (soit 742 de plus que l'édition précédente).
Avec l'utilisation de l'intelligence artificielle, la recherche et le traitement des données deviennent plus rapides et précis. Plus qu'un simple document, « cette édition marque une révolution numérique en introduisant la version 25.0 du RPR, désormais digitalisée et enrichie, accessible via la plateforme e-Répertoire. ».
Une commission interministérielle regroupant des experts du ministère de l'Économie et des Finances, de l'INStaD et de l'ASIN a été mise en place pour l'élaboration de cette édition.
La 18e édition du Répertoire des Prix de Référence, c'est également des innovations majeures telles que l'encadrement spécifique des prix (nouvelles références pour l'entretien des équipements médicaux et audiovisuels), l'harmonisation sous accords-cadres (meilleure gestion des prix des équipements informatiques), la soumissions 100 % digitale (demandes d'homologation en ligne, avec des délais de traitement réduits) et la gestion modernisée des homologations (responsabilisation accrue des acteurs et suivi simplifié).
Le RPR est un « outil clé pour la traçabilité et l'efficacité des dépenses publiques, reflétant l'engagement du Bénin en faveur d'une administration moderne, performante et transparente ».
Le nouvel ambassadeur de la République Populaire de Chine au Bénin, SEM. Zhang Wei, a présenté, lundi 2 décembre 2024, la copie figurée de ses lettres de créance au ministre des Affaires étrangères, Olushegun Bakari Adjadi.
Le Bénin a un nouvel ambassadeur de la République Populaire de Chine. SEM. Zhang Wei a été accueilli à Cotonou, vendredi 29 novembre 2024, par les autorités béninoises. Ce lundi 2 décembre, le diplomate chinois a présenté la copie figurée de ses lettres de créance au ministre béninois des Affaires étrangères Olushegun Bakari Adjadi. Cette séance a été marquée par des échanges. Le nouvel ambassadeur a fait part de sa volonté d'œuvrer au renforcement de la coopération entre Cotonou et Pékin. SEM. Zhang Wei succède à l'ambassadeur Peng Jingtao, a quitté le Bénin après environ 7 ans de mission.
A.A.A
La poète et romancière, Souad Labbize d'origine algérienne a décroché l'édition 2024, du Prix Ibn Khaldoun-Senghor de la traduction. L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences (ALECSO) ont informé le public à travers un communiqué conjoint ce mardi 03 décembre 2024.
Souad Labbize, sacrée meilleure traductrice à l'édition 2024 du Prix Ibn Khaldoun-Senghor. Elle a remporté la compétition pour sa traduction en français du roman Le Désastre de la maison des notables de l'auteure tunisienne Amira Ghenim (Editions Philippe Rey, France / Barzakh, Algérie, 2024).
Selon le communiqué conjoint signé des deux organisations partenaires de l'évènement, le jury a salué lors des délibérations, « une traduction fidèle et brillante, qui réinterprète avec justesse la mémoire d'une société à un moment charnière ». « Par son élégance et sa fluidité, la version française permet de capturer l'âme du texte original tout en offrant une porte d'entrée unique à un présent en constante reconstruction », lit-on dans le communiqué.
Les délibérations du jury selon l'OIF et l'ALECSO, ont également mis en lumière, trois finalistes. Il s'agit de :
– Ilyass Amharar (France-Maroc), pour Langage et théologie chez Abu Bakr Ibn al-Arabi (Georgias Press, 2023) ;
– Marie Tawk (Liban) pour la traduction en arabe de la Guerre insaisissable de Jean-Marc Moura, (Kalima, 2022) ;
– Sarah Rolfo (Belgique), pour la traduction en français de Du pain sur la table de l'oncle Milad de Mohammed Alnaas (Le Bruit du Monde, 2024).
La cérémonie, tenue à l'Institut du monde arabe à Paris selon les organisateurs, a réuni des personnalités éminentes et un public venu célébrer l'art de la traduction, véritable passerelle entre les cultures, et son rôle crucial pour le dialogue interculturel au sein de la Francophonie et du monde arabe.
F. A. A.
Les sept (07) membres du Conseil d'Administration (CA) du Service d'aide médicale d'urgence (SAMU) ont été nommés par décret présidentiel en date du 18 septembre 2024.
Le Président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Bénin, M. Edouard Loko, a reçu, mardi 3 décembre 2024, à son Cabinet, SEM. Rachid Rguibi, l'Ambassadeur du Royaume du Maroc au Bénin.
Des questions d'intérêt commun, notamment la consolidation et l'expansion de la coopération entre la HAAC du Bénin et la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) du Maroc ont été abordés lors des échanges, ce mardi, entre Edouard Loko et SEM Rachid Rguibi.
L'Ambassadeur du Royaume du Maroc a tenu à féliciter chaleureusement M. Edouard Loko pour sa récente nomination à la tête de la HAAC, un geste de reconnaissance soulignant l'importance de cette fonction dans le cadre des relations bilatérales.
Le Doyen du Corps diplomatique accrédité au Bénin a également exprimé son enthousiasme à l'idée de renforcer les liens entre les deux institutions, qui jouent un rôle clé dans la régulation des médias et la préservation de la liberté d'expression au sein des démocraties.
"Cette rencontre était d'une grande importance pour moi. J'ai eu le plaisir de féliciter personnellement le Président de la HAAC pour sa nomination. La coopération entre la HAAC et la HACA est déjà très fructueuse, et l'objectif est de continuer à la développer davantage. Ces deux organismes ont un rôle primordial à jouer dans les démocraties modernes. Nous devons poursuivre nos efforts pour consolider cette relation stratégique", a déclaré l'Ambassadeur du Roi à l'issue de l'audience.
Cette visite marque une nouvelle étape dans les relations diplomatiques entre le Bénin et le Maroc, et souligne la volonté des deux pays de travailler ensemble pour promouvoir un environnement médiatique libre, équilibré et respectueux des normes démocratiques.
M. M.