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24 Heures au Bénin

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Arrestation des trafiquants venant du Brésil aux larges du Togo

Tue, 02/27/2024 - 12:00

Des trafiquants d'espèces protégées ont été arrêtés au large du Togo, le 9 février dernier, avec 17 Tamarins-Lions dorés et 12 perroquets aras, espèces endémiques venant du Brésil. Quatre personnes dont un intermédiaire togolais, ont été déposées à la prison civile de Lomé.
En effet, la marine togolaise a intercepté à environ trente kilomètres de ses côtes, un navire en panne de moteur, ayant lancé un appel de détresse, transportant des espèces protégées en provenance du Brésil. Quatre personnes dont un Brésilien et les trois autres de différentes nationalités se trouvaient à bord du navire dans lequel la première équipe marine de secours a fait une découverte inattendue de Tamarins-Lions dorés et de perroquets aras dans un état de conditionnement présumant le trafic.
Face à une telle découverte, une équipe composée de la marine togolaise et de la Brigade maritime a été constituée pour un second passage, afin de coordonner au mieux les opérations de sauvetage et d'assistance des espèces protégées en détresse. Une fois sur les lieux, les Tamarins-Lions dorés et les perroquets aras à bord du navire, n'y étaient plus. Comme si cela ne suffisait pas, trois personnes de l'équipage n'y sont plus dans le navire. Il ne restait que le cuisinier de nationalité surinamienne, qui nourrissait les primates et les perroquets depuis quarante jours, dans le navire.
Des investigations lancées, soutenues par des informations de la population locale ont révélé qu'il y'a eu un débarquement suspect d'équipages non autorisés sur les côtes. Pendant ce temps, les primates sont cachés à un endroit à la frontière Togo-Ghana. Les arrestations du Surinamien, du Commandant du navire et son assistant par la Brigade Maritime ont permis de dénoncer le cerveau de ce groupe de trafiquants, un israélien qui aurait déjà tenté de traverser sans succès la frontière pour le Ghana avec les Tamarins-Lions dorés puis s'est caché dans un hôtel. La Brigade maritime a immédiatement procédé à l'interpellation de ce dernier dans son hôtel, avant de prendre aussi plus tard, le complice togolais.
Les trafiquants après être arrêtés, ont été soumis à des interrogatoires et des procédures judiciaires ont été déclenchées en vue de répondre de leurs actes devant la justice. Ils sont en infraction, car ils ont, non seulement traversé la frontière maritime illégalement, mais sont aussi en possession des espèces en voie d'extinction et entièrement protégées, sans autorisations légales.
« L'ampleur de ce réseau de trafic d'espèces protégées souligne l'importance d'une collaboration internationale dans la lutte contre ce type de crime organisé. L'intervention rapide des autorités togolaises et l'engagement de la population locale ont permis de mettre un terme à cette activité illicite et de sauver les animaux impliqués », a déclaré Neyo Takougnadi, capitaine de Vaisseau.
Les espèces saisies ont été remises par le préfet du Golfe, au nom de l'État togolais, le vendredi 23 février 2024, à l'ambassadeur du Brésil au Togo, Nei Bitencourt, accompagné d'une délégation de la police fédérale du Brésil dépêchée pour la circonstance, qui a coordonné et pris des dispositions pour le convoi des espèces dans leur milieu naturel au Brésil.
L'ambassadeur du Brésil au Togo, Nei Bitencourt, a salué l'action des autorités togolaises et a souligné l'importance d'une vigilance continue de la part des administrations et de la population côtière pour prévenir de telles activités criminelles en mer. « Merci au Togo et à toute sa population d'avoir sauvé nos animaux. Merci beaucoup pour cette leçon de respect de la nature », a-t-il déclaré.
Outre son apport et son assistance multiforme au ministre de l'environnement et des ressources forestières (MERF), en mettant à nu toutes les illégalités de cette exportation dont les faux permis CITES, EAGLE-Togo a aussi apporté son assistance permanente aux animaux en état de détresse.
Les animaux ont été entretenus et nourris tous les jours et EAGLE-Togo a assisté les vétérinaires brésiliens dépêchés pour offrir des soins aux espèces fragilisées. Les trafiquants sont détenus à la prison de Lomé, avec l'intermédiaire togolais pour trafic international d'espèces entièrement protégées.
Selon le coordinateur national d'EAGLE-Togo, les autorités togolaises appuyées par les actions des organisations de la société civile, fournissent des efforts depuis plusieurs années afin de sortir le pays de l'image d'une plaque tournante du trafic international des espèces ou produits d'espèces fauniques.
Mais force est de constater que les trafiquants, selon le coordinateur, n'arrêtent à chaque instant de réfléchir au mode opératoire nouvel pour continuer d'utiliser le Togo comme une terre de transit facile.
« Cette saisie des Tamarins- Lions dorés et des perroquets aras suivie d'arrestations, en est un des cas d'illustration. Les regards doivent être beaucoup plus accentués au niveau du port et de l'aéroport qui sont des portes d'entrée et de sortie les plus utilisées par les criminels de faune sous des pratiques frauduleuses », a-t-il révélé, avant d'ajouter qu'il est soutenable aujourd'hui d'affirmer qu'une meilleure lutte contre la criminalité faunique ne peut résulter que d'une collaboration serrée entre acteurs étatiques et les organisations non étatiques telles que les ONGs, impliqués dans cette lutte.
Rappelons que les Tamarins-Lion dorés, une espèce rare exclusivement présente dans la forêt atlantique de l'État de Rio de Janeiro, et les perroquets aras, endémiques d'une région isolée de l'État de Bahia, étaient destinés à être vendus illégalement sur le marché international. Cette arrestation rentre dans le cadre des principes de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), dont le Togo est signataire. (EAGLE-Togo/février/2024)

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Un chauffeur décède dans un accident à Comé

Tue, 02/27/2024 - 11:07

Un mort et des blessés, c'est le bilan d'un accident de circulation survenu dimanche 25 février 2024 à Comé dans le département du Mono. Le drame a lieu au carrefour Bénin Soka vers 20 h.

Accident mortel ce dimanche 25 février 2024 à Comé. Un chauffeur a perdu le contrôle de son véhicule et s'est retrouvé dans le ravin. Le bilan fait un mort. Il s'agit selon nos sources, du chauffeur conduit à l'hôpital où il a été déclaré mort. Toutes les tentatives pour joindre les parents du chauffeur sont restées vaines. A travers un message audio diffusé sur les réseaux sociaux, un appel est lancé à l'effet de retrouver les parents des victimes du véhicule immatriculé AP 8428 RB.
Plusieurs autres blessés ont été enregistrés et conduits à l'hôpital. Les circonstances et les causes réelles l'accident restent à déterminer.

Categories: Afrique

« L'intégration d'une économie en aussi mauvaise santé que celle du Nigeria à une zone monétaire ouest-africaine ne peut avoir que de très néfastes conséquences »

Tue, 02/27/2024 - 09:54

Les pays de l'UEMOA, largement en avance en matière de bonne gouvernance, et qui forment la zone la plus dynamique et la plus industrialisée d'Afrique de l'Ouest, ainsi que la plus vaste zone de forte croissance du continent, seraient tirés vers le bas par l'intégration du Nigeria, dont l'économie est à la dérive. Explications.
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Une contribution d'Ilyes ZOUARI
Président du CERMF
Centre d'étude et de réflexion sur le Monde francophone

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Alors que la valeur du franc CFA et du dirham marocain n'a été divisée que par deux sur la même période – le naira fur créé le 1er janvier 1973 –, et que l'unique dévaluation du franc CFA continue à faire l'objet de commentaires trente ans plus tard, la monnaie du Nigeria, premier producteur africain de pétrole, mais pays affichant le deuxième plus bas niveau d'espérance de vie au monde, a subi le 29 janvier dernier une énième dévaluation depuis sa création, après celle de juin 2023.

Avec une baisse totale de 40 %, le naira avait au 16 février une valeur 2 270 fois inférieure à celle qu'il avait à sa création par rapport au dollar américain. L'intégration d'une économie aussi fragile à une zone monétaire ouest-africaine serait donc très néfaste aux économies de l'ensemble des pays de la région, y compris anglophones.

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1 493,73 nairas
pour 1 dollar !

Le naira a récemment fêté son 51e anniversaire. Mais alors qu'il valait 1,52 dollar à ses débuts (un dollar s'échangeant donc contre 0,66 naira, ou plus exactement 0,657895), et que sa valeur se renforça même au cours de ses premières années, jusqu'à atteindre près de 1,85 dollar en janvier 1980, le naira connut ensuite une succession ininterrompue de dépréciations et de dévaluations, à tel point que la valeur du dollar américain a atteint le niveau de 1 493,73 nairas le vendredi 16 février. Ainsi, la monnaie nigériane a perdu 99,96 % de sa valeur en seulement 51 ans, ce qui signifie, en d'autres termes, que celle-ci a été divisée par 2 270.

Alors que la barre des 1 000 avait été franchie le 19 juin dernier, les graves difficultés économiques du pays et ses faibles réserves de change ont donc une nouvelle fois fait chuter lourdement la valeur de la monnaie nationale, qui a perdu 40 % de sa valeur entre le 29 janvier et le 16 février, après avoir déjà perdu 39 % dans les deux semaines ayant suivi la précédente dévaluation, mi-juin 2023, et 15 % supplémentaires entre ces deux périodes.

À titre de comparaison, le cours du dirham marocain a seulement été divisé par un peu plus de deux au cours des 51 dernières années par rapport au dollar, tandis que celui du franc CFA a été divisé par environ deux et demi, celui du dinar tunisien par près de sept, et celui du rand sud-africain par 24.

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Les grandes difficultés économiques
et sociales du Nigeria

L'effondrement sans fin du naira ne fait que refléter les graves difficultés économiques du pays, qui souffre depuis de très nombreuses années d'une mauvaise gouvernance, d'un niveau élevé de corruption et de détournements de fonds, et d'un manque de diversification. Bien que le Nigeria soit le premier producteur africain de pétrole depuis plusieurs décennies, le pays n'est toujours pas parvenu à diversifier son économie, dont les exportations reposent encore à plus de 90 % sur les hydrocarbures. Faute d'avoir développé d'autres sources significatives de revenus, et d'avoir mis en place un environnement favorable à l'investissement et aux affaires, le pays demeure donc très dépendant de l'évolution du cours des hydrocarbures, ainsi que de sa production en la matière (qui est justement en baisse continue).

Les mauvaises performances économiques du Nigeria s'observent notamment en matière de croissance économique. En effet, et sur la dernière décennie 2014-2023, le pays n'a enregistré qu'un taux de croissance annuel de 2,0 % en moyenne, soit un niveau étant même inférieur à la croissance démographique (2,5 %). Dans le même temps, la Côte d'Ivoire et le Ghana ont connu un taux de croissance annuel de 6,6 % et 4,0 %, respectivement, tandis que le Sénégal et le Cameroun affichent un taux de 5,3 % et 3,9 %.

13 % d'inflation en moyenne annuelle
sur la décennie 2013-2022… et 25 % en 2023 !

Le déclin du Nigeria s'est donc naturellement répercuté sur l'évolution du PIB par habitant, qui n'atteignait que 2 163 dollars début 2023 (selon les dernières données de la Banque mondiale, et malgré l'explosion du cours des hydrocarbures en 2022). Celui-ci a ainsi été récemment dépassé par ceux de la Côte d'Ivoire (2 486 dollars) et du Ghana (2 204 dollars), et devrait également bientôt l'être par ceux du Sénégal et du Cameroun. La performance de la Côte d'Ivoire est d'ailleurs particulièrement remarquable, compte tenu du fait que le pays, devenu le plus riche d'Afrique de l'Ouest continentale, a produit ces dernières années entre 40 et 60 fois moins de pétrole que le Nigeria (et même six fois moins de pétrole que le Ghana, et trois à quatre fois moins d'or).

Enfin, la situation économique du Nigeria n'est pas sans conséquences sur le niveau de vie de la population. À titre d'exemple, celle-ci souffre depuis de nombreuses années d'une inflation assez importante, et qui s'est établie à 13,0 % en moyenne annuelle sur la décennie 2013-2022, selon les dernières données de la Banque mondiale. Un niveau équivalent à celui du Ghana (13,8 %), mais très largement au-dessus de ceux de la Côte d'Ivoire (1,7 %), du Cameroun (2,2 %), ou encore du Sénégal (1,8 %). Un taux d'inflation qui a d'ailleurs dépassé les 25 % en 2023, notamment avec le triplement du prix de l'essence, à la suite de la suppression totale des subventions gouvernementales.

Une mesure radicale qui s'expliquait justement par la situation financière particulièrement délicate du Nigeria, comme en témoigne, entre autres, le niveau critique des réserves de change de ce grand pays pétrolier, qui ne parvient plus à honorer ses engagements vis-à-vis des compagnies aériennes étrangères, en les empêchant de rapatrier leurs revenus.

La situation est si grave, que le Nigeria arrive même très largement en tête des pays du monde en la matière, avec 792 millions de dollars de fonds bloqués début novembre 2023, soit le tiers – 33,6 % – de la totalité des sommes retenues à travers le monde (ce qui conduit à des tensions avec certaines compagnies aériennes, comme Emirates qui avait suspendu provisoirement certains vols en 2022).

Par ailleurs, il est à noter que le Nigeria, et malgré de colossaux revenus pétroliers accumulés depuis son indépendance (dont des centaines de milliards de dollars sur les deux seules dernières décennies), affiche le deuxième niveau le plus faible d'espérance de vie au monde, estimée à 52,7 ans en 2021, toujours selon les dernières données de la Banque mondiale. Le pays avait même occupé la toute dernière place en 2018 et en 2019, avant de dépasser de nouveau le Tchad (52,5 ans).

De même, le Nigeria affiche le quatrième taux le plus élevé au monde en matière de mortalité infantile, avec non moins de 70,7 décès pour 1 000 naissances vivantes, juste après la Somalie. Enfin, il est également à noter que le pays réalise de mauvaises performances en matière d'électrification, avec un taux d'accès à l'électricité de seulement 59,5 % de la population fin 2021 (contre, par exemple, 71,1 % pour la Côte d'Ivoire, 68,0 pour le Sénégal et plus de 99 % pour chacun des trois pays du Maghreb).

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Les conséquences de l'intégration du Nigeria
à une zone monétaire ouest-africaine

L'intégration d'une économie en aussi mauvaise santé que celle du Nigeria à une zone monétaire ouest-africaine ne peut donc avoir que de très néfastes conséquences sur les économies de l'ensemble des pays de la région, vu que le déclin constant du Nigeria, combiné à son poids démographique, tirerait vers le bas l'ensemble des autres pays, qu'ils soient francophones, anglophones ou lusophones. Un problème qui ne se poserait d'ailleurs pas autant avec l'intégration d'autres pays en quasi-faillite comme le Ghana, dont les graves difficultés économiques sont absorbables, compte tenu du poids démographique « raisonnable » du pays par rapport à ses voisins.

Ainsi, et tant que le Nigeria n'aura pas résolu ses lourds problèmes structurels, l'adhésion du pays à une monnaie ouest-africaine est de nature à déstabiliser profondément les économies de tous les autres pays qui partageraient cette même monnaie, à travers une importante perte de valeur de celle-ci, accompagnée, de surcroît, d'une politique monétaire plus adaptée à un pays en crise, et ne correspondant pas aux besoins des pays dynamiques de la région (le Nigeria, par son poids démographique et donc économique, dictant probablement en grande partie cette politique).

Les pays de l'UEMOA, qui sont largement en avance en matière de discipline budgétaire et de bonne gouvernance sur les autres pays de la région, et qui forment la zone la plus dynamique et la plus industrialisée d'Afrique de l'Ouest (selon les dernières données de la BAD sur l'industrialisation en Afrique), ainsi que la plus vaste zone de forte croissance du continent, verraient ainsi leur croissance baisser significativement, tout en voyant leur niveau d'inflation fortement augmenter.

Par ailleurs, le déclin économique du Nigeria est de nature, à terme, à accroître considérablement l'émigration de Nigérians, en quête d'une vie meilleure, vers des pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale, et en particulier vers la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Bénin, le Cameroun, le Gabon et le Sénégal. Compte tenu de la population du Nigeria, ces pays devront alors faire face à ce qui pourrait être un véritable choc migratoire, et notamment ceux d'Afrique de l'Ouest, où les règles de la CEDEAO prévoient la liberté de circulation et de résidence pour les ressortissants des pays membres.

https://www.africapresse.paris/Ilyes-ZOUARI-CERMF-L-integration-d-une-economie-en-aussi-mauvaise-sante-que

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ABUS DE ROBE

Tue, 02/27/2024 - 09:18

Oncle AGBAYA

On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon le spectacle de mon neveu huissier de son état, qui emmitouflé dans sa robe de travail sur le toit de sa maison à Togbin, pour s'opposer à sa démolition, criant aux agents “ tirez su sur moi …”, est bien symptomatique du fait que ce n'est pas demain la fin de la pagaille…
Qu'un huissier, auxiliaire au sommet de la Justice et donc grand connaisseur des lois de la Cité, devienne acquéreur d'un domaine déclaré d'utilité publique depuis des décennies faut- il juste condamner l'incurie des autorités administratives ayant permis ces transactions ?
Toujours est-il que vous mes Neveux et Nièces qui voulez savoir si dans l'exercice de son ministère quotidien de démolitions ou de saisies de biens d'autrui, l'huissier qui aujourd'hui joue au rebelle refusant de laisser démolir son domicile pour désaccord sur la valeur donnée par l'expert, a jamais demandé aux victimes s'ils sont d'accord sur leurs dédommagements, vous êtes tous des pagailleurs !

VOTRE ONCLE AGBAYA

Categories: Afrique

3 morts et des dégâts matériels dans un affrontement à Kouandé

Mon, 02/26/2024 - 22:17

Un père et de deux ses enfants sont morts dans un camp d'éleveurs à Kouandé dans le département de l'Atacore à la suite d'un affrontement survenu le samedi 24 février 2024.

Les agents de police ont découvert, samedi 24 février 2024, trois corps dans un camp d'éleveurs du village Sékou sis dans l'arrondissement de Orou Kayo, commune de Kouandé.
C'est à la suite d'un affrontement entre des membres de la commune.
Les victimes ont été identifiées comme ceux d'un père et de deux ses enfants. Leurs corps ont déposés à la morgue de Natitingou.
Les auteurs ne sont pas encore appréhendés.
Une enquête a été ouverte à la suite de l'affrontement qui a occasionné plusieurs dégâts matériels.
M. M.

Categories: Afrique

Un jeune meurt par noyade à Akpakpa

Mon, 02/26/2024 - 22:15

Un jeune homme est mort par noyade, dimanche 25 février 2024, à Akpakpa, Cotonou.

Mort d'une jeune noyade près de la plage El dorado à Akpakpa. C'est lors d'une partie de baignade dans la mer. Selon Bip Radio, la victime a été repêchée de l'eau par les sapeurs-pompiers dans un état comateux. Le décès du trentenaire a été déclaré par un médecin dans une clinique. Agent comptable, la victime vivait à Agblangandan, commune de Sèmè-Kpodji.

A.A.A

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Shadiya Alimatou Assouman représente le Bénin à Abu Dhabi

Mon, 02/26/2024 - 19:49

La treizième Conférence ministérielle (CM13) de l'OMC se tient du 26 au 29 février 2024 à Abu Dhabi (Émirats arabes unis). Des ministres du monde entier y participeront afin d'examiner le fonctionnement du système commercial multilatéral et de prendre des mesures pour les travaux futurs de l'OMC.
La Conférence est présidée par S.E. M. Thani bin Ahmed Al Zeyoudi, Ministre d'État au commerce extérieur des Émirats arabes unis.
En marge des travaux, Mme Shadiya Alimatou Assouman, Ministre de l'Industrie et du Commerce du Bénin a eu des rencontres où il a été présenté le projet conjoint de la Banque mondiale et de l'OMC, “Digital Trade for Africa”, pour stimuler le commerce numérique en Afrique.

Categories: Afrique

Les innovations à la CBDH avec la loi en examen à l'Assemblée

Mon, 02/26/2024 - 19:36

La première session extraordinaire de l'Assemblée nationale au titre de l'année 2024 a repris ce lundi 26 février 2024 après la suspension du mercredi dernier. Le projet de loi relatif à la Commission Béninoise des Droits de l'Homme (CBDH) a mobilisé les débats sur l'ensemble des 12 dossiers inscrits à l'ordre de la session. Voici ce qui change à la CBDH avec le projet de loi, selon les débats à l'hémicycle.

Les débats ont été houleux ce lundi 26 février 2026 lors de l'examen du projet de loi portant modification de la loi n° 2012-36 du 15 février 2013 portant création de la Commission Béninoise des Droits de l'Homme (CBDH) en République du Bénin.

La Commission des droits de l'homme et de l'administration du parlement a d'abord lu le rapport des travaux en Commission à la session plénière. Le rapport, adopté le 24 janvier dernier à l'unanimité des commissaires présents et représentés, a suscité de nombreuses réactions au sein du parlement.
Lors des débats, les députés ont déploré la nouvelle structuration de la Commission Béninoise des Droits de l'Homme (CBDH) ainsi que le nombre et le mode de désignation des membres. Le parti d'opposition Les Démocrates y voit un projet de loi taillée sur mesure pour vassaliser la CBDH.

Les innovations à la CBDH
Le projet de loi relatif à la CBDH permet une bonne organisation et une meilleure structuration de l'institution, selon les interventions des députés Antonin Midofi, Réginal Koumagbéafidé, Abiossè Razack, Gérard Gbénonchi et Aké Natondé.

La professionnalisation, la dépolitisation (pas de représentants de l'Assemblée, ni du gouvernement), sont les points saillants du projet de loi. Tout ceci concourt à l'indépendance de la CBDH, selon le député Razack Abiossè qui exhorte ses collègues députés membres de l'Union Progressiste le Renouveau à voter le projet de loi relatif à la CBDH.

La loi touche, certes, aux intérêts des politiques mais ceux-ci doivent accepter de perdre quelques privilèges pour que « le pays s'en sorte grandi ». « (…) En allant vers une professionnalisation, c'est une expérience que nous pouvons tester (…) L'institution passe de 11 membres qui ne sont pas permanents à 7 qui sont maintenant des permanents, c'est pour viser une plus grande efficacité dans le travail qui sera fait. (…) La CBDH est en train de subir un toilettage et ce nouveau look que nous allons trouver à notre CBDH, on va l'expérimenter pour voir si ça améliore l'existant ou pas », a commenté le député Aké Natondé.
Selon le nouveau mode de désignation, les membres seront sélectionnés par appel à candidatures. Un changement qui résulte de la recommandation du sous-comité accréditation.

« Les principes de Paris exigent qu'une institution nationale des droits de l'homme soit indépendante du gouvernement dans sa structure, sa composition, ses prises de décision et sa méthode de fonctionnement. Elle doit être constituée et habilitée à examiner et à décider de ses priorités stratégiques et de ses activités sans ingérence politique en se fondant uniquement sur ce qu'elle juge prioritaire pour les droits de l'homme dans le pays. Pour ces raisons, les représentants du gouvernement et les députés ne devraient pas être membres des INDH, ni participer aux prises de décisions de leurs organes. Leur appartenance et leur participation aux décisions prises par les organes de l'INDH peut avoir un impact sur les dépendances réelles et perçues de l'INDH », précise la recommandation du Comité accréditation qui a été lue aux députés par le rapporteur de la Commission des Lois.

L'institution sera constituée de deux sous-comité : le sous-comité classique de prévention et de promotion des droits de l'Homme qui existe déjà et le sous-comité en charge du mécanisme de la torture. « Chacun des sous-comités a un président et un rapporteur. Le Président de l'Institution est membre d'un sous-comité. (…) Le rapporteur du sous-comité droit de l'homme est le rapporteur de l'institution », a expliqué le président de la Commission des lois. Orden Alladatin ajoute que « la forme, la structure et le concept même » de la CBDH ont changé.

La Commission Béninoise des Droits de l'Homme (CBDH) ayant reçu l'accréditation au statut "A" de l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'Homme, « la proposition n'est que le choix de respecter entièrement les observations qui ont été faites à l'endroit de la CDBDH lors de l'accréditation au statut A », selon les éclairages du garde des sceaux, ministre de la justice aux députés. L'accréditation permet à la CBDH de prendre la parole devant les instances internationales des droits de l'homme au même titre que le Bénin.

« C'est en respectant les recommandations du sous-comité accréditation que les modifications ont été faites tant dans la désignation des membres, dans le fonctionnement et dans la structuration. Et ces observations datent de mars 2022. Elles ont été faites par l'Alliance Mondiale des Institutions Nationales des Droits de l'Homme. Ce choix de les respecter, est le choix de conforter le statut A dont nous bénéficions et de permettre encore plus à la CBDH de porter la défense des droits de l'homme », a expliqué Yvon Detchenou. A en croire le garde des sceaux, le gouvernement est disponible pour la modification de certains articles du projet de loi.

Les travaux à la session plénière du lundi 26 février ont été présidés par le député Barthélemy Kassa.
M. M.

Categories: Afrique

Les « Young Leaders » veulent faire de l'excellence le nouveau trait d'union entre la France et le continent africain

Mon, 02/26/2024 - 19:35

Les « Young Leaders » sélectionnés par la French African Foundation veulent faire de l'excellence le nouveau trait d'union entre la France et le continent africain

Du 26 février au 1er mars, la nouvelle promotion du programme phare « Young Leaders » de la French-African Foundation se réunira dans la capitale rwandaise. Placé cette année sous le double patronage du président rwandais Paul Kagame et de son homologue français Emmanuel Macron, ce programme devenu incontournable rassemble depuis 2019 la nouvelle génération de décideurs français et africains.

Trente jeunes talents africains et français, sélectionnés parmi plus de 5000 candidatures, ambitionnent de porter le renouvellement du partenariat franco-africain à Kigali du 26 février au 1er mars.

Leur passion ? Faire connaître les énergies positives qui sont déjà leur réalité entre la France et l'Afrique, eux qui travaillent à construire l'avenir de leurs pays à travers leurs métiers et leurs entreprises au quotidien.

Leur mission ? Placer l'excellence au cœur des partenariats franco-africains.

Célébrer les réussites rwandaises et françaises
Lors de leur séjour, ils découvriront le cheminement du Rwanda depuis 1994, qui grâce à une transformation économique rapide est devenu un hub régional en matière d'innovation et de santé et une destination incontournable pour l'écotourisme et les événements internationaux. Ils rencontreront des personnalités majeures des secteurs privés et publics rwandais tels que Francis Gatare, CEO, Rwanda Development Board, Yvonne Mokolo CEO, Rwandair.. Ils échangeront également avec les acteurs du nouveau partenariat franco-rwandais, comme l'Ambassadeur de France auprès du Rwanda, Antoine Anfré, et David Kamanda, Directeur général de l'IRCAD Africa.

Des représentants régionaux d'entreprises françaises telles que Vivendi et Total, contribuant au dynamisme économique rwandais, échangeront avec les lauréats.

Au-delà des 30 profils, la promotion est placée sous le double haut patronage du Président rwandais, Paul Kagame et du Président français, Emmanuel Macron. Un symbole fort qui correspond parfaitement à ce qu'ils incarnent : une nouvelle page de l'histoire franco-africaine.

Manifeste pour faire de l'excellence le coeur des partenariats franco-africains
Le chef de l'Etat, Paul Kagame recevra les Young Leaders pour un échange privilégié. A cette occasion, la promotion lui présentera son manifeste : un plaidoyer où les Young Leaders unissent leurs voix pour appeler à un partenariat renouvelé entre la France et les nations africaines. Un partenariat basé sur un nouveau paradigme : une coopération d'excellence, apportant le meilleur de la France à l'Afrique et le meilleur de l'Afrique à la France, célébrant les réussites, promouvant le commerce et les investissements, et construisant un récit tourné vers l'avenir de l'entrepreneuriat, de la croissance et des opportunités mutuellement bénéfiques.

La semaine à Kigali constitue le deuxième temps fort du programme. Durant le mois d'octobre, la promotion a rencontré à Paris des décideurs publics et privés telle que la Secrétaire d'État chargée du Développement et des Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, ou encore la directrice générale d'Orange, Christel Heydemann.

À propos de la French-African Foundation
Créée en 2019, la French-African Fondation œuvre à la création de générations de leaders engagés en France en Afrique. Chaque année la Fondation lance un appel à candidatures dans tous les pays du continent et en France afin de sélectionner et rapprocher les talents franco-africains.
Elle rassemble aujourd'hui le plus grand réseau de jeunes professionnels français et africains. La French-African Foundation bénéficie du soutien d'acteurs publics et privés : Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, Concerto, Danone, Meridiam, Boston Consulting Group, Rothschild & Co, Rwanda development Board, RwandAir, France Medias Monde.

Contact :
oa@concerto-pr.com
nachouat@french-african.org

Categories: Afrique

Un instituteur découvre son vrai père après 40 ans

Mon, 02/26/2024 - 19:34

La semaine de congés de détente aura été une occasion exceptionnelle pour un instituteur en service dans la ville de Sori, dans le département de l'Alibori, d'en savoir plus sur sa vie. Son vrai père lui a été révélé par sa mère au cours d'un entretien avec celle-ci.

Fait surprenant à Ogoudako, une localité de la commune de Glazoué, dans le département des Collines. Un instituteur découvre son vrai père à 40 ans. En service à Sori, dans le département de l'Alibori, ce dernier décide d'aller passer la semaine de congés de détente à Ogoudako, son village natal. Profitant de cette occasion, sa mère lui révèle l'identité de son vrai père. « Celui que tu crois qu'il est ton père, n'est pas ton vrai père. C'est ton père adoptif. Il a gardé et entretenu la grossesse d'une autre personne. Je lui ai toujours caché ce secret », aurait confié la mère. En faisant ces révélations, la maman a informé son fils de ce que son vrai père n'est plus de ce monde.
Cette vérité cachée à l'enfant depuis plus de 40 ans, serait la cause de ses blocages, renseigne Le Potentiel.

Categories: Afrique

Le Béninois Kadoukpè Babaodi, membre du jury international

Mon, 02/26/2024 - 18:27

Le jeune Béninois, Kadoukpè Babaodi vivant à Lyon (France) est membre du jury international du Prix Liberté 2024.

Vivant à Lyon depuis bientôt deux ans, le jeune Béninois Kadoukpè Achille Henri Babaodi fait partie des membres du jury du Prix Liberté 2024.
Le jury est composé de 24 jeunes issus du monde entier (France, Royaume-Uni, Allemagne, Géorgie, Finlande, Italie, Inde, Pakistan, Togo, Maroc, Canada et Mexique). Àgé de 25 ans, Kadoukpè Achille Henri Babaodi étudie le droit international à Institut des Droits de l'Homme de Lyon (IDHL). Il est à la tête depuis un an de l'association « Toute l'Afrique », engagée dans la lutte contre la précarité alimentaire et hygiénique en Afrique.
Le jeune Béninois a aussi écrit plusieurs articles dont « le but est de sensibiliser le grand public sur la problématique des droits de l'Homme ». L'ambition du jeune homme est de publier, après son Master de droit, une thèse de doctorat. Son objectif est d'« enseigner le droit des libertés, la justice pénale internationale et les droits fondamentaux au Bénin » et dans d'autres universités.

Pour lui, sa participation au Prix Liberté 2024 en tant que membre du jury est « une reconnaissance de son engagement à promouvoir les droits de l'Homme, aux côtés d'autres jeunes ». « Le Prix Liberté c'est d'abord une école, car il permet aux jeunes d'apprendre beaucoup et en peu de temps sur les droits de l'Homme et sur les initiatives des organisations de la société civile. Il permet aussi de développer des approches comme l'esprit d'équipe, le consensus, le sérieux, l'arbitrage, la responsabilité, la tolérance, le respect mutuel », a-t-il déclaré. Le Prix, poursuit Kadoukpè Babaodi est aussi une famille qui permet aux jeunes de différents pays d'être liés par les enjeux de liberté. « Nous sommes unis par la liberté dans notre diversité », a-t-il ajouté.

Le Prix Liberté récompense chaque année une personne ou une organisation engagée dans un combat en faveur de la paix et de la liberté dans le monde. Les membres du jury sont des jeunes âgés de 15 à 25 ans. Pour cette 6e édition, ils ont été encadrés par le président Patrick Chauvel (photographe et reporter de guerre) du 12 au 16 février 2024.
Kadoukpè et les autres membres du jury international ont étudié 512 propositions. Le jury a sélectionné Motaz Azaïza, journaliste palestinien couvrant le conflit au cœur de Gaza ; Noura Ghazi, avocate syrienne pour les droits des prisonniers politiques ; et Maria Kolesnikova, figure de l'opposition biélorusse, engagée pour la lutte contre l'oppression politique imposée par Alexandre Loukachenko.

Du 20 mars au 30 avril 2024, « les trois nommés par le jury seront soumis au vote en ligne des jeunes du monde entier ». Le 6e Prix Liberté sera remis le 4 juin 2024 au Zénith de Caen à l'occasion d'un événement dédié à 100% à la jeunesse.

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Cri de cœur des retraités et ex agents de l'OCBN à Talon

Mon, 02/26/2024 - 18:26

Incapables de subvenir à leurs besoins et à faire face aux dépenses de santé, les retraités et ex agents de l'OCBN implorent la clémence du chef de l'Etat Patrice Talon. Ils ont fait une déclaration dimanche 25 février 2024 à Parakou, dans le département du Borgou.

Lire la déclaration

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Le Maire Rufino d'ALMEIDA distingué par la Fédération Béninoise de Rugby

Mon, 02/26/2024 - 18:26

Ce dimanche 25 fevrier, Bohicon a accueilli au stade Paulin Tomanaga pour la deuxième fois consécutive, la finale du Championnat National de Rugby à 15. Occasion pour la Fédération Béninoise de Rugby de distinguer le maire Rufino d'ALMEIDA.

La finale a opposé l'équipe de D-NB à celle des Buffles et s'est soldée par un score de 32 pour D-NB contre 10 pour les Buffles de Parakou. D-NB est ainsi le Champion National 2024 de Rugby à 15.

Lors de la cérémonie de remise de trophée, le Président de la Fédération Béninoise de Rugby a remercié l'autorité communale pour l'accueil de l'événement. "Je remercie le Maire Rufino d'ALMEIDA pour son engagement pour la promotion des sports et du Rugby en particulier", a déclaré Faustin Dahito.

A son tour, le Maire Rufino d'ALMEIDA a notifié combien sa ville est bien honoré d'accueillir l'événement. "Bohicon est Honoré de recevoir pour la deuxième fois consécutive la finale du championnat national de Rugby...nous avons voulu faire de Bohicon une ville sportive et nous y arrivons progressivement. Nous avons l'ambition de faire de Bohicon, la capitale du Rugby", a-t-il confié.

Pour boucler la cérémonie, l'autorité communale a reçu une distinction honorifique de la part de la Fédération Béninoise de Rugby pour ses nombreuses actions en faveur de la promotion de la discipline.

J.S

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Un taxi-moto tué dans un accident à Cotonou

Mon, 02/26/2024 - 18:15

Accident de circulation ce lundi 26 février 2024 au quartier Saint Jean à Cotonou. Un conducteur de taxi-moto communément appelé zémidjan a été violemment percuté par un bus de transport en commun. Sous le choc, le taxi-moto est passé de vie à trépas.

Au lieu de rouler sur la piste cyclable réservée aux motocyclistes, un conducteur de taxi-moto emprunte la chaussée. Ayant aperçu un policier, il rebrousse chemin et tente de fuir. Dans la foulée, il se fait percuter par un bus de transport en commun. Le choc lui sera fatal. Le client qu'il transportait est grièvement blessé.
Cet accident survenu sur l'axe Saint Jean-Etoile Rouge, est révélateur selon les témoins, du non-respect du code de la route sur les axes routiers par certains usagers. La police dès 1er mars prochain, a annoncé une répression.

F. A. A.

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Le film ‘'L'envoyé de Dieu'' remporte le grand prix du FIFF Cotonou

Mon, 02/26/2024 - 15:58

Le film ‘'L'envoyé de Dieu'' de la réalisatrice et productrice nigéro-burkinabè-rwandaise Amina Abdoulaye Mamani a remporté le prix Amazone d'or ce samedi 24 février 2024 à la 3e édition du Festival international de films de femmes (FIFF) à Cotonou.

5 trophées ont été décernés lors de la cérémonie de clôture de l'édition 2024 du Festival international de films de femmes (FIFF) de Cotonou. C'est la cinéaste nigéro-burkinabè-rwandaise Amina Abdoulaye Mamani qui a gagné le grand prix ‘'Amazone d'or'' grâce à son film ‘' L'envoyé de Dieu''. Le film raconte l'histoire de Fatima âgée de 12 ans, kidnappée sur un marché et soumise aux rites funéraires. Portant une ceinture explosive, la jeune fille a été déposée dans un marché. Elle est appelée à tuer les ennemis d'Allah. « Je remercie le FIFF Cotonou pour avoir sélectionné notre film et je suis reconnaissante au jury pour ce choix. Merci à tous. Bon vent au festival », a-t-elle réagi.

Parmi les lauréates, il y a la béninoise Nelly Béhanzin. Elle a remporté le prix du meilleur documentaire avec son film ‘'Corps de femme''. La 3e édition du Festival International de Films de Femmes de Cotonou a eu lieu du 20 au 24 février 2024 sous le thème : « Le cinéma féminin pour plus de sororité ». Organisé chaque deux ans à Cotonou, le festival valorise les femmes cinéastes africaines. Il constitue aussi une occasion de réfléchir sur les obstacles à l'évolution des femmes dans le secteur du cinéma. Pour l'édition 2024, 18 films de 14 pays étaient en compétition.

Palmarès de la 3e édition

– Amazone d'or : « L'envoyé de Dieu », Amina Abdoulaye Mamani (Niger, Burkina Faso et Rwanda)
– Amazone du meilleur documentaire : « Corps de femme », Nelly Béhanzin (Bénin)
– Amazone du jury : « La Tâche », Tchiguia Tatiana
– Amazone Tella Kpomahou de la Meilleure Actrice : « Mirror Mirror », Sanduela Asanda
– Amazone du Scénario : « Au pied du mur », Yasmine Délia Edoubié Udo (Burkina Faso)

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Deux présumés voleurs de motos brûlés vifs à Vêdoko

Mon, 02/26/2024 - 15:12

Ce dimanche 25 février 2024 aux environs de 4h du matin à Vêdoko, un quartier situé dans le 10e arrondissement de Cotonou, deux jeunes hommes ont été brûlés vifs. Ils ont été surpris en flagrant délit de vol de moto et d'ordinateur dans un domicile.

Vindicte populaire à Vêdoko. Deux jeunes hommes ont été brûlés vifs au petit matin du dimanche 25 février 2024. Ils se seraient introduits par effraction dans un domicile pour voler une moto et des ordinateurs.
La population après avoir appréhendé les mis en cause, n'a pas hésité à les bruler alors que le chef quartier, Fortunet Avimadjè, était allé chercher la police.
Pour l'élu local, les présumés voleurs ne seraient pas à leur premier essai. Ils auraient volé 03 semaines avant leur interpellation, 05 motos dans ce quartier du 10e arrondissement de Cotonou.

F. A. A.

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Les clarifications de la Commission sur la démolition de l'immeuble d'un huissier

Mon, 02/26/2024 - 15:11

La Commission interministérielle en charge du dédommagement des personnes affectées par les projets le long de la route des Pêches, a donné des clarifications sur les propos d'un occupant faisant état de la démolition de son immeuble sans dédommagement préalable de l'Etat. Occasion pour la Commission de faire des mises au point à ce sujet.

COMMUNIQUE DE PRESSE (Radio)

Le Président de la Commission Interministérielle d'expropriation chargée de dédommagement des personnes affectées par les projets le long de la route des Pêches communique :

Il a circulé ce weekend sur les réseaux sociaux, un élément vidéo exposant un homme, titulaire d'une charge publique, perché sur un immeuble situé dans l'emprise de la « Route des Pêches », qui insinuait dans ses propos que l'Etat aurait entrepris de démolir son immeuble sans l'avoir préalablement dédommagé.

Au sujet de cette dénégation, la Commission Interministérielle en charge du dédommagement des personnes affectées par les projets le long de la route des Pêches, souhaite rappeler à l'attention de l'opinion publique ce qui suit.

1°) L'expropriation pour cause d'utilité publique obéit, en République du Bénin, à des règles strictes fixées par la Constitution et en particulier, par la loi 2013-01 du 14 août 2013 portant Code foncier et domanial en République du Bénin telle que modifiée et complétée par la loi 2017-15 du 10 août 2017.

2°) Conformément aux dispositions des articles 232 et 242 du code foncier et domanial, le montant de l'indemnisation d'une personne affectée, dès qu'il est fixé, peut être consigné par l'autorité expropriante, même en l'absence de tout contentieux. Malgré cette possibilité prévue par la loi, la commission d'expropriation ne recourt à la consignation que dans des cas exceptionnels, notamment l'indisponibilité ou l'impossibilité de la personne affectée à se faire payer directement pour des motifs qui lui sont exclusivement imputables, ou le refus délibéré de collaborer sans motif valable. Dans ce dernier cas, il s'agit à la fois d'une opposition à la mesure d'expropriation et d'une opposition à décision de justice car la prise de possession des lieux est généralement postérieure à l'ordonnance de clôture et d'envoi à la prise de possession en l'absence de libération volontaire.

3°) Dans le cas d'espèce, l'immeuble a été évalué à deux reprises sur les observations de l'intéressé. De même, la Commission et les autorités concernées par le projet prévu, sont restées constamment en contact avec lui pour son indemnisation intégrale. Malgré les multiples relances qui lui ont été adressés afin de signer les actes nécessaires à son paiement, l'intéressé s'est contenté d'exiger l'intégration de son immeuble dans le projet ou la reconstruction dudit immeuble sur une autre portion du même site en expropriation.

4°) Resté délibérément inflexible sur ses demandes qui ne répondent strictement d'aucune norme en la matière, le montant correspondant à son indemnisation a été consigné à la Caisse des Dépôts et Consignation conformément à la loi. C'est après toute ces diligences que l'autorité expropriante a engagé la phase judiciaire qui a abouti à la reddition de l'ordonnance contradictoire d'envoi à la prise de possession n° 031/CSAF-CPI-SPU1/2023 du 22 novembre 2023, de la Cour spéciale des affaires foncières. Malgré la décision de clôture, une dernière mise en demeure par communiqué en date du 22 janvier 2024 a été assurée par le Ministre en charge du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable. Face à toutes ces démarches de l'Administration, l'intéressé est resté passif.

De tout ce qui précède, il en résulte que la déclaration selon laquelle l'Etat aurait entrepris la démolition de son immeuble sans l'avoir préalablement dédommagé est mensongère. De même, l'orchestration de sa résistance est étonnante et indigne de la charge publique dont il est investi.

Le Président de la Commission Interministérielle de dédommagement saisit l'occasion pour rappeler que les voies de droit sont prévues par le Code foncier et domanial au profit des personnes dont les biens font l'objet d'expropriation pour cause d'utilité publique, et que ces voies constituent les canaux appropriés pour défendre ses intérêts.

Le Président des Commissions Interministérielles de dédommagement compte sur la compréhension de chacun et de tous.

Fait à Cotonou, le lundi 26 février 2024

Le Président de la Commission Interministérielle

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Le béninois Kadoukpè Babaodi, membre du jury international du Prix Liberté 2024

Mon, 02/26/2024 - 15:00

Remis par des jeunes de 15 à 25 ans du monde entier, le Prix Liberté récompense chaque année une personne ou une organisation engagée dans un combat en faveur de la paix et de la liberté dans le monde.

Kadoukpè Achille Henri Babaodi, jeune béninois vivant à Lyon depuis bientôt deux ans, fait partie des membres du jury du Prix Liberté 2024 composé de 24 jeunes issus du monde entier (France, Royaume-Uni, Allemagne, Géorgie, Finlande, Italie, Inde, Pakistan, Togo, Maroc, Canada et Mexique).
Kadoukpè étudie le droit international à Institut des Droits de l'Homme de Lyon (IDHL) et dirige depuis un an « Toute l'Afrique », une association luttant contre la précarité alimentaire et hygiénique en Afrique. Il est également l'auteur d'articles dont le but est de sensibiliser le grand public sur la problématique des droits de l'Homme.
À la suite de son Master de droit, Kadoukpè souhaite publier une thèse de doctorat pour enseigner le droit des libertés, la justice pénale internationale et les droits fondamentaux au Bénin, son pays d'origine, ainsi que dans toutes les universités où il aurait l'occasion d'être invité.
Pour ce jeune homme de 25 ans, participer au Prix Liberté 2024 est avant tout une reconnaissance de son engagement à promouvoir les droits de l'Homme, aux côtés d'autres jeunes partageant son engagement :
« Le Prix Liberté c'est d'abord une école, car il permet aux jeunes d'apprendre beaucoup et en peu de temps sur les droits de l'Homme et sur les initiatives des organisations de la société civile. Il permet aussi de développer des approches comme l'esprit d'équipe, le consensus, le sérieux, l'arbitrage, la responsabilité, la tolérance, le respect mutuel. Le Prix est aussi une famille qui permet aux jeunes de différents pays d'être liés par les enjeux de liberté. Nous sommes unis par la liberté dans notre diversité. » témoigne Kadoukpè.
Du 12 au 16 février 2024, accompagné des 23 autres membres du jury international, et encadré par le président Patrick Chauvel (photographe et reporter de guerre), Kadoukpè a étudié les 512 propositions reçues pour cette sixième édition afin de déterminer collectivement les trois personnes ou organisations dont les combats sont les plus représentatifs d'une lutte en faveur de la liberté.
Trois nommés ont été sélectionnés par le jury : Motaz Azaïza, journaliste palestinien couvrant le conflit au cœur de Gaza ; Noura Ghazi, avocate syrienne pour les droits des prisonniers politiques ; et Maria Kolesnikova, figure de l'opposition biélorusse, engagée pour la lutte contre l'oppression politique imposée par Alexandre Loukachenko.

Lors de la prochaine étape, du 20 mars au 30 avril 2024, les trois nommés par le jury seront soumis au vote en ligne des jeunes du monde entier. Le sixième Prix Liberté sera remis le 4 juin 2024 au Zénith de Caen lors d'un événement dédié à 100% à la jeunesse.

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Une nouvelle proposition de loi transmise à la commission des lois

Mon, 02/26/2024 - 14:21

Les députés de la 9e législature devront examiner une autre proposition de loi portant modification du Code électoral lors de la session extraordinaire ouverte il y a quelques jours. La proposition introduite par le député Nourénou Atchadé a été communiquée à l'ouverture de la plénière de ce lundi 26 février 2024.

Deux propositions de lois portant modification du Code électoral sur la table des députés. Après la proposition introduite par le député Aké Natondé de l'Union progressiste le Renouveau (UPR), celle du député Nourénou Atchadé du parti Les Démocrates, introduite mercredi dernier, a été transmise à la commission des lois. L'annonce a été faite à l'ouverture de la plénière de ce lundi 26 février 2024 qui devrait être consacrée à l'examen de la proposition de loi portant Code électoral. Une question s'est posée à l'ouverture de la plénière. Il s'agit de savoir si l'on doit prendre en compte la proposition du député Atchadé étant donné que la commission des lois et les autres commissions permanentes sont déjà saisies pour avis au sujet de la proposition de loi soumise par le député Aké Natondé.

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Une nouvelle proposition de loi transmise à la commission des lois

Mon, 02/26/2024 - 14:21

Les députés de la 9e législature devront examiner une autre proposition de loi portant modification du Code électoral lors de la session extraordinaire ouverte il y a quelques jours. La proposition introduite par le député Nourénou Atchadé a été communiquée à l'ouverture de la plénière de ce lundi 26 février 2024.

Deux propositions de lois portant modification du Code électoral sur la table des députés. Après la proposition introduite par le député Aké Natondé de l'Union progressiste le Renouveau (UPR), celle du député Nourénou Atchadé du parti Les Démocrates, introduite mercredi dernier, a été transmise à la commission des lois. L'annonce a été faite à l'ouverture de la plénière de ce lundi 26 février 2024 qui devrait être consacrée à l'examen de la proposition de loi portant Code électoral. Une question s'est posée à l'ouverture de la plénière. Il s'agit de savoir si l'on doit prendre en compte la proposition du député Atchadé étant donné que la commission des lois et les autres commissions permanentes sont déjà saisies pour avis au sujet de la proposition de loi soumise par le député Aké Natondé.

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