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Les innovations à la CBDH avec la loi en examen à l'Assemblée

Mon, 02/26/2024 - 19:36

La première session extraordinaire de l'Assemblée nationale au titre de l'année 2024 a repris ce lundi 26 février 2024 après la suspension du mercredi dernier. Le projet de loi relatif à la Commission Béninoise des Droits de l'Homme (CBDH) a mobilisé les débats sur l'ensemble des 12 dossiers inscrits à l'ordre de la session. Voici ce qui change à la CBDH avec le projet de loi, selon les débats à l'hémicycle.

Les débats ont été houleux ce lundi 26 février 2026 lors de l'examen du projet de loi portant modification de la loi n° 2012-36 du 15 février 2013 portant création de la Commission Béninoise des Droits de l'Homme (CBDH) en République du Bénin.

La Commission des droits de l'homme et de l'administration du parlement a d'abord lu le rapport des travaux en Commission à la session plénière. Le rapport, adopté le 24 janvier dernier à l'unanimité des commissaires présents et représentés, a suscité de nombreuses réactions au sein du parlement.
Lors des débats, les députés ont déploré la nouvelle structuration de la Commission Béninoise des Droits de l'Homme (CBDH) ainsi que le nombre et le mode de désignation des membres. Le parti d'opposition Les Démocrates y voit un projet de loi taillée sur mesure pour vassaliser la CBDH.

Les innovations à la CBDH
Le projet de loi relatif à la CBDH permet une bonne organisation et une meilleure structuration de l'institution, selon les interventions des députés Antonin Midofi, Réginal Koumagbéafidé, Abiossè Razack, Gérard Gbénonchi et Aké Natondé.

La professionnalisation, la dépolitisation (pas de représentants de l'Assemblée, ni du gouvernement), sont les points saillants du projet de loi. Tout ceci concourt à l'indépendance de la CBDH, selon le député Razack Abiossè qui exhorte ses collègues députés membres de l'Union Progressiste le Renouveau à voter le projet de loi relatif à la CBDH.

La loi touche, certes, aux intérêts des politiques mais ceux-ci doivent accepter de perdre quelques privilèges pour que « le pays s'en sorte grandi ». « (…) En allant vers une professionnalisation, c'est une expérience que nous pouvons tester (…) L'institution passe de 11 membres qui ne sont pas permanents à 7 qui sont maintenant des permanents, c'est pour viser une plus grande efficacité dans le travail qui sera fait. (…) La CBDH est en train de subir un toilettage et ce nouveau look que nous allons trouver à notre CBDH, on va l'expérimenter pour voir si ça améliore l'existant ou pas », a commenté le député Aké Natondé.
Selon le nouveau mode de désignation, les membres seront sélectionnés par appel à candidatures. Un changement qui résulte de la recommandation du sous-comité accréditation.

« Les principes de Paris exigent qu'une institution nationale des droits de l'homme soit indépendante du gouvernement dans sa structure, sa composition, ses prises de décision et sa méthode de fonctionnement. Elle doit être constituée et habilitée à examiner et à décider de ses priorités stratégiques et de ses activités sans ingérence politique en se fondant uniquement sur ce qu'elle juge prioritaire pour les droits de l'homme dans le pays. Pour ces raisons, les représentants du gouvernement et les députés ne devraient pas être membres des INDH, ni participer aux prises de décisions de leurs organes. Leur appartenance et leur participation aux décisions prises par les organes de l'INDH peut avoir un impact sur les dépendances réelles et perçues de l'INDH », précise la recommandation du Comité accréditation qui a été lue aux députés par le rapporteur de la Commission des Lois.

L'institution sera constituée de deux sous-comité : le sous-comité classique de prévention et de promotion des droits de l'Homme qui existe déjà et le sous-comité en charge du mécanisme de la torture. « Chacun des sous-comités a un président et un rapporteur. Le Président de l'Institution est membre d'un sous-comité. (…) Le rapporteur du sous-comité droit de l'homme est le rapporteur de l'institution », a expliqué le président de la Commission des lois. Orden Alladatin ajoute que « la forme, la structure et le concept même » de la CBDH ont changé.

La Commission Béninoise des Droits de l'Homme (CBDH) ayant reçu l'accréditation au statut "A" de l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'Homme, « la proposition n'est que le choix de respecter entièrement les observations qui ont été faites à l'endroit de la CDBDH lors de l'accréditation au statut A », selon les éclairages du garde des sceaux, ministre de la justice aux députés. L'accréditation permet à la CBDH de prendre la parole devant les instances internationales des droits de l'homme au même titre que le Bénin.

« C'est en respectant les recommandations du sous-comité accréditation que les modifications ont été faites tant dans la désignation des membres, dans le fonctionnement et dans la structuration. Et ces observations datent de mars 2022. Elles ont été faites par l'Alliance Mondiale des Institutions Nationales des Droits de l'Homme. Ce choix de les respecter, est le choix de conforter le statut A dont nous bénéficions et de permettre encore plus à la CBDH de porter la défense des droits de l'homme », a expliqué Yvon Detchenou. A en croire le garde des sceaux, le gouvernement est disponible pour la modification de certains articles du projet de loi.

Les travaux à la session plénière du lundi 26 février ont été présidés par le député Barthélemy Kassa.
M. M.

Categories: Afrique

Les « Young Leaders » veulent faire de l'excellence le nouveau trait d'union entre la France et le continent africain

Mon, 02/26/2024 - 19:35

Les « Young Leaders » sélectionnés par la French African Foundation veulent faire de l'excellence le nouveau trait d'union entre la France et le continent africain

Du 26 février au 1er mars, la nouvelle promotion du programme phare « Young Leaders » de la French-African Foundation se réunira dans la capitale rwandaise. Placé cette année sous le double patronage du président rwandais Paul Kagame et de son homologue français Emmanuel Macron, ce programme devenu incontournable rassemble depuis 2019 la nouvelle génération de décideurs français et africains.

Trente jeunes talents africains et français, sélectionnés parmi plus de 5000 candidatures, ambitionnent de porter le renouvellement du partenariat franco-africain à Kigali du 26 février au 1er mars.

Leur passion ? Faire connaître les énergies positives qui sont déjà leur réalité entre la France et l'Afrique, eux qui travaillent à construire l'avenir de leurs pays à travers leurs métiers et leurs entreprises au quotidien.

Leur mission ? Placer l'excellence au cœur des partenariats franco-africains.

Célébrer les réussites rwandaises et françaises
Lors de leur séjour, ils découvriront le cheminement du Rwanda depuis 1994, qui grâce à une transformation économique rapide est devenu un hub régional en matière d'innovation et de santé et une destination incontournable pour l'écotourisme et les événements internationaux. Ils rencontreront des personnalités majeures des secteurs privés et publics rwandais tels que Francis Gatare, CEO, Rwanda Development Board, Yvonne Mokolo CEO, Rwandair.. Ils échangeront également avec les acteurs du nouveau partenariat franco-rwandais, comme l'Ambassadeur de France auprès du Rwanda, Antoine Anfré, et David Kamanda, Directeur général de l'IRCAD Africa.

Des représentants régionaux d'entreprises françaises telles que Vivendi et Total, contribuant au dynamisme économique rwandais, échangeront avec les lauréats.

Au-delà des 30 profils, la promotion est placée sous le double haut patronage du Président rwandais, Paul Kagame et du Président français, Emmanuel Macron. Un symbole fort qui correspond parfaitement à ce qu'ils incarnent : une nouvelle page de l'histoire franco-africaine.

Manifeste pour faire de l'excellence le coeur des partenariats franco-africains
Le chef de l'Etat, Paul Kagame recevra les Young Leaders pour un échange privilégié. A cette occasion, la promotion lui présentera son manifeste : un plaidoyer où les Young Leaders unissent leurs voix pour appeler à un partenariat renouvelé entre la France et les nations africaines. Un partenariat basé sur un nouveau paradigme : une coopération d'excellence, apportant le meilleur de la France à l'Afrique et le meilleur de l'Afrique à la France, célébrant les réussites, promouvant le commerce et les investissements, et construisant un récit tourné vers l'avenir de l'entrepreneuriat, de la croissance et des opportunités mutuellement bénéfiques.

La semaine à Kigali constitue le deuxième temps fort du programme. Durant le mois d'octobre, la promotion a rencontré à Paris des décideurs publics et privés telle que la Secrétaire d'État chargée du Développement et des Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, ou encore la directrice générale d'Orange, Christel Heydemann.

À propos de la French-African Foundation
Créée en 2019, la French-African Fondation œuvre à la création de générations de leaders engagés en France en Afrique. Chaque année la Fondation lance un appel à candidatures dans tous les pays du continent et en France afin de sélectionner et rapprocher les talents franco-africains.
Elle rassemble aujourd'hui le plus grand réseau de jeunes professionnels français et africains. La French-African Foundation bénéficie du soutien d'acteurs publics et privés : Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, Concerto, Danone, Meridiam, Boston Consulting Group, Rothschild & Co, Rwanda development Board, RwandAir, France Medias Monde.

Contact :
oa@concerto-pr.com
nachouat@french-african.org

Categories: Afrique

Un instituteur découvre son vrai père après 40 ans

Mon, 02/26/2024 - 19:34

La semaine de congés de détente aura été une occasion exceptionnelle pour un instituteur en service dans la ville de Sori, dans le département de l'Alibori, d'en savoir plus sur sa vie. Son vrai père lui a été révélé par sa mère au cours d'un entretien avec celle-ci.

Fait surprenant à Ogoudako, une localité de la commune de Glazoué, dans le département des Collines. Un instituteur découvre son vrai père à 40 ans. En service à Sori, dans le département de l'Alibori, ce dernier décide d'aller passer la semaine de congés de détente à Ogoudako, son village natal. Profitant de cette occasion, sa mère lui révèle l'identité de son vrai père. « Celui que tu crois qu'il est ton père, n'est pas ton vrai père. C'est ton père adoptif. Il a gardé et entretenu la grossesse d'une autre personne. Je lui ai toujours caché ce secret », aurait confié la mère. En faisant ces révélations, la maman a informé son fils de ce que son vrai père n'est plus de ce monde.
Cette vérité cachée à l'enfant depuis plus de 40 ans, serait la cause de ses blocages, renseigne Le Potentiel.

Categories: Afrique

Le Béninois Kadoukpè Babaodi, membre du jury international

Mon, 02/26/2024 - 18:27

Le jeune Béninois, Kadoukpè Babaodi vivant à Lyon (France) est membre du jury international du Prix Liberté 2024.

Vivant à Lyon depuis bientôt deux ans, le jeune Béninois Kadoukpè Achille Henri Babaodi fait partie des membres du jury du Prix Liberté 2024.
Le jury est composé de 24 jeunes issus du monde entier (France, Royaume-Uni, Allemagne, Géorgie, Finlande, Italie, Inde, Pakistan, Togo, Maroc, Canada et Mexique). Àgé de 25 ans, Kadoukpè Achille Henri Babaodi étudie le droit international à Institut des Droits de l'Homme de Lyon (IDHL). Il est à la tête depuis un an de l'association « Toute l'Afrique », engagée dans la lutte contre la précarité alimentaire et hygiénique en Afrique.
Le jeune Béninois a aussi écrit plusieurs articles dont « le but est de sensibiliser le grand public sur la problématique des droits de l'Homme ». L'ambition du jeune homme est de publier, après son Master de droit, une thèse de doctorat. Son objectif est d'« enseigner le droit des libertés, la justice pénale internationale et les droits fondamentaux au Bénin » et dans d'autres universités.

Pour lui, sa participation au Prix Liberté 2024 en tant que membre du jury est « une reconnaissance de son engagement à promouvoir les droits de l'Homme, aux côtés d'autres jeunes ». « Le Prix Liberté c'est d'abord une école, car il permet aux jeunes d'apprendre beaucoup et en peu de temps sur les droits de l'Homme et sur les initiatives des organisations de la société civile. Il permet aussi de développer des approches comme l'esprit d'équipe, le consensus, le sérieux, l'arbitrage, la responsabilité, la tolérance, le respect mutuel », a-t-il déclaré. Le Prix, poursuit Kadoukpè Babaodi est aussi une famille qui permet aux jeunes de différents pays d'être liés par les enjeux de liberté. « Nous sommes unis par la liberté dans notre diversité », a-t-il ajouté.

Le Prix Liberté récompense chaque année une personne ou une organisation engagée dans un combat en faveur de la paix et de la liberté dans le monde. Les membres du jury sont des jeunes âgés de 15 à 25 ans. Pour cette 6e édition, ils ont été encadrés par le président Patrick Chauvel (photographe et reporter de guerre) du 12 au 16 février 2024.
Kadoukpè et les autres membres du jury international ont étudié 512 propositions. Le jury a sélectionné Motaz Azaïza, journaliste palestinien couvrant le conflit au cœur de Gaza ; Noura Ghazi, avocate syrienne pour les droits des prisonniers politiques ; et Maria Kolesnikova, figure de l'opposition biélorusse, engagée pour la lutte contre l'oppression politique imposée par Alexandre Loukachenko.

Du 20 mars au 30 avril 2024, « les trois nommés par le jury seront soumis au vote en ligne des jeunes du monde entier ». Le 6e Prix Liberté sera remis le 4 juin 2024 au Zénith de Caen à l'occasion d'un événement dédié à 100% à la jeunesse.

Categories: Afrique

Cri de cœur des retraités et ex agents de l'OCBN à Talon

Mon, 02/26/2024 - 18:26

Incapables de subvenir à leurs besoins et à faire face aux dépenses de santé, les retraités et ex agents de l'OCBN implorent la clémence du chef de l'Etat Patrice Talon. Ils ont fait une déclaration dimanche 25 février 2024 à Parakou, dans le département du Borgou.

Lire la déclaration

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Le Maire Rufino d'ALMEIDA distingué par la Fédération Béninoise de Rugby

Mon, 02/26/2024 - 18:26

Ce dimanche 25 fevrier, Bohicon a accueilli au stade Paulin Tomanaga pour la deuxième fois consécutive, la finale du Championnat National de Rugby à 15. Occasion pour la Fédération Béninoise de Rugby de distinguer le maire Rufino d'ALMEIDA.

La finale a opposé l'équipe de D-NB à celle des Buffles et s'est soldée par un score de 32 pour D-NB contre 10 pour les Buffles de Parakou. D-NB est ainsi le Champion National 2024 de Rugby à 15.

Lors de la cérémonie de remise de trophée, le Président de la Fédération Béninoise de Rugby a remercié l'autorité communale pour l'accueil de l'événement. "Je remercie le Maire Rufino d'ALMEIDA pour son engagement pour la promotion des sports et du Rugby en particulier", a déclaré Faustin Dahito.

A son tour, le Maire Rufino d'ALMEIDA a notifié combien sa ville est bien honoré d'accueillir l'événement. "Bohicon est Honoré de recevoir pour la deuxième fois consécutive la finale du championnat national de Rugby...nous avons voulu faire de Bohicon une ville sportive et nous y arrivons progressivement. Nous avons l'ambition de faire de Bohicon, la capitale du Rugby", a-t-il confié.

Pour boucler la cérémonie, l'autorité communale a reçu une distinction honorifique de la part de la Fédération Béninoise de Rugby pour ses nombreuses actions en faveur de la promotion de la discipline.

J.S

Categories: Afrique

Un taxi-moto tué dans un accident à Cotonou

Mon, 02/26/2024 - 18:15

Accident de circulation ce lundi 26 février 2024 au quartier Saint Jean à Cotonou. Un conducteur de taxi-moto communément appelé zémidjan a été violemment percuté par un bus de transport en commun. Sous le choc, le taxi-moto est passé de vie à trépas.

Au lieu de rouler sur la piste cyclable réservée aux motocyclistes, un conducteur de taxi-moto emprunte la chaussée. Ayant aperçu un policier, il rebrousse chemin et tente de fuir. Dans la foulée, il se fait percuter par un bus de transport en commun. Le choc lui sera fatal. Le client qu'il transportait est grièvement blessé.
Cet accident survenu sur l'axe Saint Jean-Etoile Rouge, est révélateur selon les témoins, du non-respect du code de la route sur les axes routiers par certains usagers. La police dès 1er mars prochain, a annoncé une répression.

F. A. A.

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Le film ‘'L'envoyé de Dieu'' remporte le grand prix du FIFF Cotonou

Mon, 02/26/2024 - 15:58

Le film ‘'L'envoyé de Dieu'' de la réalisatrice et productrice nigéro-burkinabè-rwandaise Amina Abdoulaye Mamani a remporté le prix Amazone d'or ce samedi 24 février 2024 à la 3e édition du Festival international de films de femmes (FIFF) à Cotonou.

5 trophées ont été décernés lors de la cérémonie de clôture de l'édition 2024 du Festival international de films de femmes (FIFF) de Cotonou. C'est la cinéaste nigéro-burkinabè-rwandaise Amina Abdoulaye Mamani qui a gagné le grand prix ‘'Amazone d'or'' grâce à son film ‘' L'envoyé de Dieu''. Le film raconte l'histoire de Fatima âgée de 12 ans, kidnappée sur un marché et soumise aux rites funéraires. Portant une ceinture explosive, la jeune fille a été déposée dans un marché. Elle est appelée à tuer les ennemis d'Allah. « Je remercie le FIFF Cotonou pour avoir sélectionné notre film et je suis reconnaissante au jury pour ce choix. Merci à tous. Bon vent au festival », a-t-elle réagi.

Parmi les lauréates, il y a la béninoise Nelly Béhanzin. Elle a remporté le prix du meilleur documentaire avec son film ‘'Corps de femme''. La 3e édition du Festival International de Films de Femmes de Cotonou a eu lieu du 20 au 24 février 2024 sous le thème : « Le cinéma féminin pour plus de sororité ». Organisé chaque deux ans à Cotonou, le festival valorise les femmes cinéastes africaines. Il constitue aussi une occasion de réfléchir sur les obstacles à l'évolution des femmes dans le secteur du cinéma. Pour l'édition 2024, 18 films de 14 pays étaient en compétition.

Palmarès de la 3e édition

– Amazone d'or : « L'envoyé de Dieu », Amina Abdoulaye Mamani (Niger, Burkina Faso et Rwanda)
– Amazone du meilleur documentaire : « Corps de femme », Nelly Béhanzin (Bénin)
– Amazone du jury : « La Tâche », Tchiguia Tatiana
– Amazone Tella Kpomahou de la Meilleure Actrice : « Mirror Mirror », Sanduela Asanda
– Amazone du Scénario : « Au pied du mur », Yasmine Délia Edoubié Udo (Burkina Faso)

Categories: Afrique

Deux présumés voleurs de motos brûlés vifs à Vêdoko

Mon, 02/26/2024 - 15:12

Ce dimanche 25 février 2024 aux environs de 4h du matin à Vêdoko, un quartier situé dans le 10e arrondissement de Cotonou, deux jeunes hommes ont été brûlés vifs. Ils ont été surpris en flagrant délit de vol de moto et d'ordinateur dans un domicile.

Vindicte populaire à Vêdoko. Deux jeunes hommes ont été brûlés vifs au petit matin du dimanche 25 février 2024. Ils se seraient introduits par effraction dans un domicile pour voler une moto et des ordinateurs.
La population après avoir appréhendé les mis en cause, n'a pas hésité à les bruler alors que le chef quartier, Fortunet Avimadjè, était allé chercher la police.
Pour l'élu local, les présumés voleurs ne seraient pas à leur premier essai. Ils auraient volé 03 semaines avant leur interpellation, 05 motos dans ce quartier du 10e arrondissement de Cotonou.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les clarifications de la Commission sur la démolition de l'immeuble d'un huissier

Mon, 02/26/2024 - 15:11

La Commission interministérielle en charge du dédommagement des personnes affectées par les projets le long de la route des Pêches, a donné des clarifications sur les propos d'un occupant faisant état de la démolition de son immeuble sans dédommagement préalable de l'Etat. Occasion pour la Commission de faire des mises au point à ce sujet.

COMMUNIQUE DE PRESSE (Radio)

Le Président de la Commission Interministérielle d'expropriation chargée de dédommagement des personnes affectées par les projets le long de la route des Pêches communique :

Il a circulé ce weekend sur les réseaux sociaux, un élément vidéo exposant un homme, titulaire d'une charge publique, perché sur un immeuble situé dans l'emprise de la « Route des Pêches », qui insinuait dans ses propos que l'Etat aurait entrepris de démolir son immeuble sans l'avoir préalablement dédommagé.

Au sujet de cette dénégation, la Commission Interministérielle en charge du dédommagement des personnes affectées par les projets le long de la route des Pêches, souhaite rappeler à l'attention de l'opinion publique ce qui suit.

1°) L'expropriation pour cause d'utilité publique obéit, en République du Bénin, à des règles strictes fixées par la Constitution et en particulier, par la loi 2013-01 du 14 août 2013 portant Code foncier et domanial en République du Bénin telle que modifiée et complétée par la loi 2017-15 du 10 août 2017.

2°) Conformément aux dispositions des articles 232 et 242 du code foncier et domanial, le montant de l'indemnisation d'une personne affectée, dès qu'il est fixé, peut être consigné par l'autorité expropriante, même en l'absence de tout contentieux. Malgré cette possibilité prévue par la loi, la commission d'expropriation ne recourt à la consignation que dans des cas exceptionnels, notamment l'indisponibilité ou l'impossibilité de la personne affectée à se faire payer directement pour des motifs qui lui sont exclusivement imputables, ou le refus délibéré de collaborer sans motif valable. Dans ce dernier cas, il s'agit à la fois d'une opposition à la mesure d'expropriation et d'une opposition à décision de justice car la prise de possession des lieux est généralement postérieure à l'ordonnance de clôture et d'envoi à la prise de possession en l'absence de libération volontaire.

3°) Dans le cas d'espèce, l'immeuble a été évalué à deux reprises sur les observations de l'intéressé. De même, la Commission et les autorités concernées par le projet prévu, sont restées constamment en contact avec lui pour son indemnisation intégrale. Malgré les multiples relances qui lui ont été adressés afin de signer les actes nécessaires à son paiement, l'intéressé s'est contenté d'exiger l'intégration de son immeuble dans le projet ou la reconstruction dudit immeuble sur une autre portion du même site en expropriation.

4°) Resté délibérément inflexible sur ses demandes qui ne répondent strictement d'aucune norme en la matière, le montant correspondant à son indemnisation a été consigné à la Caisse des Dépôts et Consignation conformément à la loi. C'est après toute ces diligences que l'autorité expropriante a engagé la phase judiciaire qui a abouti à la reddition de l'ordonnance contradictoire d'envoi à la prise de possession n° 031/CSAF-CPI-SPU1/2023 du 22 novembre 2023, de la Cour spéciale des affaires foncières. Malgré la décision de clôture, une dernière mise en demeure par communiqué en date du 22 janvier 2024 a été assurée par le Ministre en charge du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable. Face à toutes ces démarches de l'Administration, l'intéressé est resté passif.

De tout ce qui précède, il en résulte que la déclaration selon laquelle l'Etat aurait entrepris la démolition de son immeuble sans l'avoir préalablement dédommagé est mensongère. De même, l'orchestration de sa résistance est étonnante et indigne de la charge publique dont il est investi.

Le Président de la Commission Interministérielle de dédommagement saisit l'occasion pour rappeler que les voies de droit sont prévues par le Code foncier et domanial au profit des personnes dont les biens font l'objet d'expropriation pour cause d'utilité publique, et que ces voies constituent les canaux appropriés pour défendre ses intérêts.

Le Président des Commissions Interministérielles de dédommagement compte sur la compréhension de chacun et de tous.

Fait à Cotonou, le lundi 26 février 2024

Le Président de la Commission Interministérielle

Categories: Afrique

Le béninois Kadoukpè Babaodi, membre du jury international du Prix Liberté 2024

Mon, 02/26/2024 - 15:00

Remis par des jeunes de 15 à 25 ans du monde entier, le Prix Liberté récompense chaque année une personne ou une organisation engagée dans un combat en faveur de la paix et de la liberté dans le monde.

Kadoukpè Achille Henri Babaodi, jeune béninois vivant à Lyon depuis bientôt deux ans, fait partie des membres du jury du Prix Liberté 2024 composé de 24 jeunes issus du monde entier (France, Royaume-Uni, Allemagne, Géorgie, Finlande, Italie, Inde, Pakistan, Togo, Maroc, Canada et Mexique).
Kadoukpè étudie le droit international à Institut des Droits de l'Homme de Lyon (IDHL) et dirige depuis un an « Toute l'Afrique », une association luttant contre la précarité alimentaire et hygiénique en Afrique. Il est également l'auteur d'articles dont le but est de sensibiliser le grand public sur la problématique des droits de l'Homme.
À la suite de son Master de droit, Kadoukpè souhaite publier une thèse de doctorat pour enseigner le droit des libertés, la justice pénale internationale et les droits fondamentaux au Bénin, son pays d'origine, ainsi que dans toutes les universités où il aurait l'occasion d'être invité.
Pour ce jeune homme de 25 ans, participer au Prix Liberté 2024 est avant tout une reconnaissance de son engagement à promouvoir les droits de l'Homme, aux côtés d'autres jeunes partageant son engagement :
« Le Prix Liberté c'est d'abord une école, car il permet aux jeunes d'apprendre beaucoup et en peu de temps sur les droits de l'Homme et sur les initiatives des organisations de la société civile. Il permet aussi de développer des approches comme l'esprit d'équipe, le consensus, le sérieux, l'arbitrage, la responsabilité, la tolérance, le respect mutuel. Le Prix est aussi une famille qui permet aux jeunes de différents pays d'être liés par les enjeux de liberté. Nous sommes unis par la liberté dans notre diversité. » témoigne Kadoukpè.
Du 12 au 16 février 2024, accompagné des 23 autres membres du jury international, et encadré par le président Patrick Chauvel (photographe et reporter de guerre), Kadoukpè a étudié les 512 propositions reçues pour cette sixième édition afin de déterminer collectivement les trois personnes ou organisations dont les combats sont les plus représentatifs d'une lutte en faveur de la liberté.
Trois nommés ont été sélectionnés par le jury : Motaz Azaïza, journaliste palestinien couvrant le conflit au cœur de Gaza ; Noura Ghazi, avocate syrienne pour les droits des prisonniers politiques ; et Maria Kolesnikova, figure de l'opposition biélorusse, engagée pour la lutte contre l'oppression politique imposée par Alexandre Loukachenko.

Lors de la prochaine étape, du 20 mars au 30 avril 2024, les trois nommés par le jury seront soumis au vote en ligne des jeunes du monde entier. Le sixième Prix Liberté sera remis le 4 juin 2024 au Zénith de Caen lors d'un événement dédié à 100% à la jeunesse.

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Une nouvelle proposition de loi transmise à la commission des lois

Mon, 02/26/2024 - 14:21

Les députés de la 9e législature devront examiner une autre proposition de loi portant modification du Code électoral lors de la session extraordinaire ouverte il y a quelques jours. La proposition introduite par le député Nourénou Atchadé a été communiquée à l'ouverture de la plénière de ce lundi 26 février 2024.

Deux propositions de lois portant modification du Code électoral sur la table des députés. Après la proposition introduite par le député Aké Natondé de l'Union progressiste le Renouveau (UPR), celle du député Nourénou Atchadé du parti Les Démocrates, introduite mercredi dernier, a été transmise à la commission des lois. L'annonce a été faite à l'ouverture de la plénière de ce lundi 26 février 2024 qui devrait être consacrée à l'examen de la proposition de loi portant Code électoral. Une question s'est posée à l'ouverture de la plénière. Il s'agit de savoir si l'on doit prendre en compte la proposition du député Atchadé étant donné que la commission des lois et les autres commissions permanentes sont déjà saisies pour avis au sujet de la proposition de loi soumise par le député Aké Natondé.

Categories: Afrique

Une nouvelle proposition de loi transmise à la commission des lois

Mon, 02/26/2024 - 14:21

Les députés de la 9e législature devront examiner une autre proposition de loi portant modification du Code électoral lors de la session extraordinaire ouverte il y a quelques jours. La proposition introduite par le député Nourénou Atchadé a été communiquée à l'ouverture de la plénière de ce lundi 26 février 2024.

Deux propositions de lois portant modification du Code électoral sur la table des députés. Après la proposition introduite par le député Aké Natondé de l'Union progressiste le Renouveau (UPR), celle du député Nourénou Atchadé du parti Les Démocrates, introduite mercredi dernier, a été transmise à la commission des lois. L'annonce a été faite à l'ouverture de la plénière de ce lundi 26 février 2024 qui devrait être consacrée à l'examen de la proposition de loi portant Code électoral. Une question s'est posée à l'ouverture de la plénière. Il s'agit de savoir si l'on doit prendre en compte la proposition du député Atchadé étant donné que la commission des lois et les autres commissions permanentes sont déjà saisies pour avis au sujet de la proposition de loi soumise par le député Aké Natondé.

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Grave accident de circulation au carrefour IITA

Mon, 02/26/2024 - 14:21

Un accident de la circulation a été enregistré ce lundi 26 février 2024, au carrefour IITA, dans la commune d'Abomey-Calavi. Le bilan fait état de un mort, deux blessés graves et d'importants dégâts matériels

Collision entre plusieurs véhicules dont un camion et une voiture au carrefour IITA dans l'après-midi de ce lundi. L'accident s'est produit peu après la banque BOA. Selon les informations, deux blessés graves et un mort ont été enregistrés. La voiture principale impliquée dans l'accident a été totalement endommagée.
Les éléments de la Police Républicaine sont sur les lieux pour réguler la circulation et faire le constat.

A.A.A

Categories: Afrique

Grave accident de circulation au carrefour IITA

Mon, 02/26/2024 - 14:21

Un accident de la circulation a été enregistré ce lundi 26 février 2024, au carrefour IITA, dans la commune d'Abomey-Calavi.

Collision entre plusieurs véhicules dont un camion et une voiture au carrefour IITA dans l'après-midi de ce lundi. L'accident s'est produit peu après la banque BOA. Selon les informations, plusieurs blessés et morts ont été enregistrés. La voiture principale impliquée dans l'accident a été totalement endommagée. Les éléments de la Police Républicaine sont sur les lieux pour réguler la circulation et faire le constat.

A.A.A

Categories: Afrique

Voici les implications du retrait du Niger, du Burkina et du Mali de la Cedeao

Mon, 02/26/2024 - 13:42

Sommet extraordinaire CEDEAO

En session extraordinaire à Abuja, le samedi 24 février 2024, les Chefs d'Etat ont examiné la situation politique, de paix et de sécurité en Afrique de l'Ouest. Ils ont relevé les implications socio-économiques du retrait de 3 pays de la CEDEAO.

Le retrait du Burkina-Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO n'est pas sans conséquence. Selon la CEDEAO, le retrait affectera automatiquement le statut d'immigration des citoyens. Ces derniers « devront peut-être obtenir un visa pour voyager dans la région ». Aussi, les citoyens pourraient-ils, ne plus être en mesure de résider ou de créer des entreprises dans le cadre des accords de la CEDEAO et pourraient être soumis à diverses lois nationales. « Les trois pays cesseront d'utiliser les passeports de la CEDEAO, la carte d'identité nationale biométrique de la CEDEAO et l'assurance automobile "ECOWAS Brown Card" à l'échelle de la région », informe le communiqué final sanctionnant le sommet extraordinaire tenu à Abuja.

Le Burkina-Faso, le Mali et le Niger représentent 17,4 % des 425 millions d'habitants de la région. « Même s'ils représentent 10 % du PIB de la région, leur départ constituera une réduction de la taille du marché de la CEDEAO », relèvent les Chefs d'Etat et de gouvernement.

Le retrait de ces trois pays peut aussi perturber le commerce intracommunautaire notamment « le commerce de produits non transformés tels que le bétail, le poisson, les plantes, les produits agricoles, les produits minéraux et les produits artisanaux traditionnels ainsi que les produits industriels d'origine communautaire ».

Arrêt ou suspension de tous les projets/programmes

« Le retrait des trois États membres pourrait entraîner l'arrêt ou la suspension de tous les projets/programmes de la CEDEAO d'une valeur supérieure à 500 millions de dollars », indique la CEDEAO.

Le Burkina-Faso, le Mali et le Niger bénéficient de plusieurs projets et programmes régionaux. Il s'agit notamment du projet relatif à la réserve régionale de sécurité alimentaire (les trois pays accueillent des stocks de la Réserve régionale pour une quantité de près de 17 000 tonnes, soit 52 % du stock régional) ; le Programme Régional d'Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS - financé par la Banque mondiale) d'un montant de 215 millions de dollars pour les trois Etats ; le Programme Régional d'Appui à l'Irrigation au Sahel (PARIS - financé par la Banque Mondiale) d'un montant de 103,43 millions de dollars US pour les 3 Etats. A cela s'ajoutent le programme régional de soutien à la résilience du système alimentaire (FSRP financé par la Banque mondiale) d'un montant de 230 millions USD pour les trois États ; le projet d'identité unique, d'intégration régionale et d'inclusion en Afrique de l'Ouest (WURI) ainsi que le projet de marché régional de l'électricité de la CEDEAO (West Africa Power Pool), qui relie tous les États membres à un réseau électrique régional afin d'améliorer l'accès à l'électricité.

A.A.A

Categories: Afrique

Voici la date d'installation de la CRIET à Cotonou

Mon, 02/26/2024 - 13:33

La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) se délocalise à Cotonou pour un meilleur traitement des dossiers de mœurs.

La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) s'installe à Cotonou dès le 1er mars 2024.
La juridiction se délocalise pour un meilleur traitement des dossiers liés aux viols, mariages forcés et harcèlements.
La CRIET a décidé de se rapprocher des justiciables en programmant des audiences foraines dans les tribunaux. Cette décision fait suite au constat selon lequel de nombreux justiciables notamment dans les dossiers de mœurs éprouvent des difficultés à se rendre aux audiences en raison de contraintes financières.
La juridiction spéciale a été saisie dans plus de 500 dossiers portant sur les mœurs, selon La Nation.
M. M.

Categories: Afrique

Les députés s'imprègnent des politiques de développement dans le secteur agricole

Mon, 02/26/2024 - 12:32

Les politiques de développement dans le secteur agricole ont été présentées aux députés de la 9e législature. C'est à l'occasion d'un atelier parlementaire tenu les 23 et 24 février 2024, à l'hôtel JECO à Dassa-Zoumè à l'initiative de le 9e législature.

Les députés s'imprègnent de la stratégie de développement et de la territorialisation des projets et programmes du secteur agricole. Les cadres du ministère de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche ont présenté aux députés des communications relatives à la politique du gouvernement dans le secteur agricole ; la politique de financement dans le secteur agricole ; l'état des lieux et perspectives de la mécanisation agricole au Bénin. Les mesures de renforcement de l'accès des producteurs aux intrants de qualité (semences, plants, engrais organiques et minéraux, pesticides et appareils de traitement, vaccins, aliments) ainsi que les défis et perspectives de l'assainissement des plans d'eau ont été aussi présentés aux députés. À cela s'ajoutent la présentation du ProCAR ; la présentation de fiches synoptiques et exhaustives (par filière, cibles bénéficiaires, sources de financement, point d'exécution physique et financière) sur la territorialisation du développement agricole : projets d'investissements publics (PIP) et projets et programmes cofinancés avec les partenaires techniques et financiers. Des communications ont également porté sur les programmes Agriculture, Élevage et Pêche ; et les perspectives du gouvernement dans le secteur agricole pour 2024.

Les séances de questions ont permis aux députés de mieux comprendre les politiques de développement dans le secteur agricole. Le ministre en charge de l'Agriculture Gaston Cossi Dossouhoui a aussi pris part à l'atelier. Les députés ont souhaité que le même exercice soit aussi fait dans les autres secteurs.

A.A.A

Categories: Afrique

Les députés s'imprègnent des politiques de développement dans le secteur agricole

Mon, 02/26/2024 - 12:32

Les politiques de développement dans le secteur agricole ont été présentées aux députés de la 9e législature. C'est à l'occasion d'un atelier parlementaire tenu les 23 et 24 février 2024, à l'hôtel JECO à Dassa-Zoumè à l'initiative de le 9e législature.

Les députés s'imprègnent de la stratégie de développement et de la territorialisation des projets et programmes du secteur agricole. Les cadres du ministère de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche ont présenté aux députés des communications relatives à la politique du gouvernement dans le secteur agricole ; la politique de financement dans le secteur agricole ; l'état des lieux et perspectives de la mécanisation agricole au Bénin. Les mesures de renforcement de l'accès des producteurs aux intrants de qualité (semences, plants, engrais organiques et minéraux, pesticides et appareils de traitement, vaccins, aliments) ainsi que les défis et perspectives de l'assainissement des plans d'eau ont été aussi présentés aux députés. À cela s'ajoutent la présentation du ProCAR ; la présentation de fiches synoptiques et exhaustives (par filière, cibles bénéficiaires, sources de financement, point d'exécution physique et financière) sur la territorialisation du développement agricole : projets d'investissements publics (PIP) et projets et programmes cofinancés avec les partenaires techniques et financiers. Des communications ont également porté sur les programmes Agriculture, Élevage et Pêche ; et les perspectives du gouvernement dans le secteur agricole pour 2024.

Les séances de questions ont permis aux députés de mieux comprendre les politiques de développement dans le secteur agricole. Le ministre en charge de l'Agriculture Gaston Cossi Dossouhoui a aussi pris part à l'atelier. Les députés ont souhaité que le même exercice soit aussi fait dans les autres secteurs.

A.A.A

Categories: Afrique

UBA s'engage à stimuler l'expansion économique de l'Afrique via le secteur minier et pétrolier

Mon, 02/26/2024 - 12:08

Le Groupe bancaire United Bank for Africa (UBA), a réaffirmé son engagement inébranlable à stimuler la croissance économique à travers le continent grâce à des politiques ciblées visant à maximiser les avantages tirés des secteurs minier et pétrolier lors du forum des mines et du pétrole de la CEDEAO (ECOMOF 2024) tenu à Cotonou.

À cette fin, la banque est prête à collaborer avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour mettre en œuvre des initiatives stratégiques qui non seulement attireront les investissements, mais favoriseront également le développement durable dans les secteurs minier et pétrolier.

La Directrice Afrique du Groupe UBA, Abiola Bawuah

La Directrice Afrique du Groupe UBA, Abiola Bawuah, qui s'exprimait lors du 4e Forum minier et pétrolier de la CEDEAO (ECOMOF 2024), a déclaré que la banque reconnaît le rôle central des secteurs minier et pétrolier dans le façonnement du paysage économique des nations africaines, et se positionne stratégiquement pour être à l'avant-garde de cette transformation.
"À UBA, nous reconnaissons le rôle central que les secteurs minier et pétrolier jouent dans le façonnement du paysage économique des États membres de la CEDEAO et, par conséquent, cette conférence ECOMOF 2024 nous a fourni une plate-forme stratégique pour réaffirmer notre engagement à favoriser la croissance économique dans la région", a-t-elle noté.
Selon elle, en formulant et en préconisant des politiques favorables aux investisseurs de la part des États souverains et en bénéficiant de l'intermédiation financière et du soutien de la banque UBA, le secteur minier sera catalysé et transformé en piliers économiques solides contribuant de manière substantielle aux produits intérieurs bruts du pays.
"Nous pensons qu'à travers des efforts de collaboration et des stratégies financières saines, nous pouvons propulser les industries minières et pétrolières vers un développement durable, en libérant leur plein potentiel au profit de toute la région", a-t-elle ajouté.
La conférence ECOMOF 2024, dont le thème est "Ressources et technologies géo-extractives : Mettre en commun les stratégies pour créer de la valeur ajoutée en Afrique de l'Ouest", a rassemblé un grand nombre d'acteurs clés et de parties prenantes des secteurs minier et pétrolier qui se sont réunis pour réfléchir à la nécessité de transformer les secteurs minier et pétrolier en piliers économiques en formulant des politiques attrayantes pour les investisseurs, ce qui est essentiel pour la contribution substantielle de ces secteurs au développement des États membres de la CEDEAO.
En tant qu'institution financière africaine de premier plan, présente dans 20 pays africains, UBA a toujours joué un rôle crucial dans la promotion d'un tel discours sur la croissance économique et le soutien aux grands projets de développement du continent.

Ebele Ogbue, responsable de la banque des entreprises et de l'énergie

Ebele Ogbue, responsable de la banque des entreprises et de l'énergie à UBA, qui était également membre du panel lors de la session, a souligné le rôle essentiel des compagnies pétrolières et gazières nationales dans le développement de la chaîne de valeur de l'industrie pétrolière et gazière.
Il a également souligné que le groupe UBA reste déterminé à fournir des solutions financières stratégiques qui permettent aux compagnies pétrolières et gazières nationales de naviguer dans les complexités de l'industrie et de favoriser le développement durable.
Grâce à sa participation active à des projets de développement continentaux majeurs et à sa forte présence dans toute l'Afrique, UBA se positionne comme l'institution financière de choix pour l'événement. L'engagement de la banque en faveur de la croissance de l'industrie minière et pétrolière dans la sous-région n'est pas seulement évident dans son soutien à l'ECOMOF, mais reflète également son dévouement au développement économique global de l'Afrique.

United Bank for Africa est l'un des plus grands employeurs du secteur financier sur le continent africain, avec 25 000 employés dans l'ensemble du groupe et plus de 35 millions de clients dans le monde.
Présente dans 20 pays africains ainsi qu'au Royaume-Uni, aux États-Unis d'Amérique, en France et aux Émirats arabes unis, UBA fournit des services bancaires aux particuliers, aux entreprises et aux institutions, en favorisant l'inclusion financière et en mettant en œuvre des technologies de pointe.

Categories: Afrique

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