34 postes sont ouverts sur le Programme Spécial d'Insertion dans l'Emploi (PSIE) pour les demandeurs d'emplois détenteurs de diplômes professionnels tels que BAC, BTS, Licence professionnelle, Master.
Les salaires nets varient entre 100.000 et 250.000 FCFA pour les postes ouverts ce 18 décembre 2024.
Le PSIE recrute au profit de plusieurs entreprises pour les profils suivants :
Superviseur principal d'opérations comptables et budgétaires ; Chef de projet informatique ; Ingénieur(e) / Ingénieur(e)e d'études BTP ; Ingénieur(e) / Ingénieur(e)e calcul de structure ; Ingénieur(e)s d'exploitation informatique ; Collaborateur commercial / Collaboratrice commerciale ; Secrétaire polyvalent / polyvalente ; Chargé de prospection commerciale ; Secrétaire de direction ; Secrétaire-bureauticienne ; Assistant chargé d'études commerciales et marketing ; Chargé de prospection commerciale ; Superviseur principal d'opérations comptables et budgétaires ; Agent / Agente d'exploitation informatique ; Assistants chargés d'études commerciales et marketing ; Technicien(ne)s d'exploitation informatique / Technicien(ne)s système informatique ; Commercial / Commerciale sédentaire.
Les offres peuvent consultées sur : https://cutt.ly/FVZDlF8
Pour postuler ; il faut également cliquer sur le même lien.
Les demandeurs d'emplois non encore inscrits doivent s'inscrire d'abord sur https://cutt.ly/0VZDT77 avant d'être en mesure de postuler.
M. M.
La première série béninoise ‘'Apparences'' coproduite par A+Bénin et Marodi TV a été lancée, mercredi 18 décembre 2024, à Novotel de Cotonou. La projection s'est déroulée en présence de la Directrice générale de la chaîne A+Bénin Cléli Azokpota, de la créatrice de la série Christiane Chabi Kao, du producteur Massamba Ndour, des réalisateurs et acteurs.
Ça y est ! La première série 100 % béninoise ‘'Apparences'' débarque sur vos écrans à partir du lundi 23 décembre sur A+ Bénin. C'est une histoire de famille où « des hommes et des femmes s'affrontent et se confrontent ; un voyage fascinant dans l'univers du textile et des relations humaines tout en faisant découvrir le Bénin à travers ses décors et sa culture ». « La série Apparences s'inscrit pleinement dans le cadre de la stratégie de la chaîne A+Bénin de développer des projets qui vont nous permettre de promouvoir la culture béninoise et les talents du pays », a déclaré Cléli Azokpota, directrice générale de la chaîne A+Bénin. A l'en croire, Apparences est un projet ambitieux et inédit. « On avait envie de toucher l'ensemble de nos cibles chez A+Bénin et quoi de mieux qu'une thématique universelle qu'est la famille », a-t-elle affirmé.
Coproduite par A+Bénin et Marodi TV, cette série feuilletonnante de 100 épisodes de 26 minutes est créée par la scénariste et réalisatrice de cinéma béninoise Christiane Chabi Kao. « L'idée de la série ‘'Apparences'' est arrivée parce que j'aime beaucoup les séries de Marodi TV qui nous plongent dans l'univers des familles sénégalaises. Je me disais qu'il fallait aussi une série qui nous plonge dans l'univers des familles béninoises et togolaises comme on a la même culture », a confié Christiane Chabi Kao. Apparences, souligne-t-elle, c'est une histoire qui ressemble aux Béninois. « C'est l'histoire d'une famille comme on en trouve partout au Bénin, des gens qui s'aiment et qui se détestent à la fois, qui traversent des situations difficiles, mais qui sont résilients (…) je pense que c'est tout ce qui nous arrive dans la vraie vie », a-t-elle ajouté.
Producteur de la série ‘'Apparences'', Massamba Ndour, Directeur général de Marodi TV a été très tôt séduit par l'approche du film. « Dès que Christiane m'a proposé le projet en juillet 2021, ça m'a intéressé tout de suite et j'ai décidé de produire cette série. On a l'habitude de voir qu'en Afrique les femmes se battent pour un homme. Et là ce sont les femmes qui se battent pour du business et c'est ça qui m'a intéressé », a-t-il déclaré. Massamba Ndour espère que « cette série permettra au monde entier de découvrir les qualités des femmes béninoises ».
La série ‘'Apparences'' réunit des talents locaux avec des performances authentiques. Pamela Nze Asseko interprète le rôle principal de Ouéfa Oni-Béka qui de retour au Bénin se retrouve à la tête de l'entreprise Oni Corporation fondée par son père Toundé Oni. Elle doit désormais fait face à une bataille de pouvoir pour le contrôle de l'entreprise familiale. On retrouve également dans Apparences, des talents tels que Akala Akambi ; Julio Avahoin, Dinah Princesse Benni, Florisse Adjanohoun et Gael Hounkpati. Apparences, c'est 36 mois de développement, plus de 80 acteurs, 600 figurants, 60 techniciens, 3 scénaristes, et 240 jours de tournage avec au total 100 emplois directs et 250 emplois indirects. La réalisation a été assurée par le duo Kismath Baguiri du Bénin et Pape Abdoulaye Seck du Sénégal. « C'est un honneur et un énorme plaisir pour nous d'avoir la chance de signer cette belle œuvre et je pense que vous ne serez pas déçus », a déclaré Kismath Baguiri.
La Directrice de Canal +Bénin n'a pas manqué de manifester sa joie. « On est ravi d'accueillir ce programme inédit sur nos antennes. C'est vraiment le cadeau de Noël qu'on va pouvoir offrir à nos abonnés avec cette série pleine de rebondissements qui, on l'espère va plaire à tous », a indiqué Yacine Alao. Produite avec soin, cette œuvre inédite promet de captiver les téléspectateurs à partir du 23 décembre, du lundi au vendredi à 15 heures sur A+Bénin.
Akpédjé Ayosso
Joël Rodrigue Lantefo, le mannequin béninois assassiné en octobre dernier dans la ville de Astrakhan en Russie, sera inhumé, ce jeudi 19 décembre 2024 à Lobogo, localité située dans la commune de Bopa, département du Mono.
Le jeune citoyen béninois assassiné en Russie en octobre dernier sera inhumé, ce jeudi 19 décembre 2024 dans son village à Lobogo. La dépouille mortelle, selon les informations, sera accueilli à l'aéroport de Cotonou ce mercredi 18 décembre. Selon le programme des obsèques, une veille de prières sera dite à l'intention du défunt ce mercredi à 20h. Jeudi 19 décembre, une messe corps présent sera dite à l'église catholique de Lobogo, suivie de l'inhumation au cimetière.
"Joël Rodrigue Lantefo a été retrouvé mort, avec les deux mains sectionnées et la gorge tranchée" le 5 octobre 2024, selon des sources proches de sa famille.
Le mannequin vivait avec son ami camerounais dans l'appartement de ce dernier à Astrakhan.
Joël Rodrigue a émigré en Russie en 2018 et s'était établi à Astrakhan, centre administratif de l'oblast d'Astrakhan, situé à plus de 1200 km au sud-est de Moscou.
Après le meurtre, l'ami de la victime a été arrêté pour les besoins de l'enquête.
Joël Rodrigue Lantefo laisse une femme et deux orphelins vivant au Nigeria.
F. A. A.
Des travaux d'envergure pour moderniser la voirie et l'assainissement dans 7 des 12 communes chefs-lieux de départements du Bénin dans le cadre des investissements municipaux portés par le Programme Building Resilient and Inclusive Cities (BRIC).
Le gouvernement a autorisé, en Conseil des ministres mercredi 18 décembre 2024, la réalisation des travaux de voirie et d'assainissement et construction d'équipements sociocommunautaires dans les communes d'Allada, Aplahoué, Lokossa, Djougou, Kandi, Dassa-Zoumé et Pobè.
Dans la commune de Lokossa, il est prévu de paver et d'assainir 3,9 km de voirie, d'installer 4,8 km d'ouvrages d'assainissement, ainsi que de construire 460 mètres linéaires de collecteurs d'assainissement.
Pour Aplahoué, le projet comprend 3,4 km de voirie principale à aménager, accompagnés de 1,2 km de bretelles. En outre, 889 mètres linéaires de collecteurs d'assainissement seront construits, renforçant ainsi l'infrastructure de drainage de la ville.
À Kandi, les travaux portent sur l'assainissement et le pavage de six rues, avec un linéaire total d'environ 3,9 km.
Allada bénéficie également de travaux importants, avec 4,46 km de rues à aménager, pavé et assainir. À cela s'ajoute 6,5 km d'ouvrages d'assainissement. Par ailleurs, des projets d'envergure sont prévus, tels que la rénovation du marché Saint-Michel, la construction de hangars, l'installation d'un éclairage public et la plantation d'arbres, contribuant ainsi à la modernisation de la ville.
À Dassa-Zoumé, les travaux concernent la construction d'une gare routière moderne et d'un parking pour gros porteurs, en plus des aménagements de voirie et d'assainissement. Ces infrastructures soutiendront la croissance économique et la fluidité du transport dans la commune.
Dans la commune de Pobè, 3,507 km de rues seront pavés et assainis, complétés par 5,5 km d'ouvrages d'assainissement. De plus, des travaux d'éclairage public et de plantation d'arbres sont inclus. Des aménagements spécifiques concernent le marché et la gare routière, avec la réhabilitation du hall IFA et l'aménagement d'un espace vert à proximité de l'hôtel de ville, visant à améliorer l'environnement urbain.
Le Conseil a instruit les ministres concernés aux fins d'accomplir les diligences nécessaires à la formalisation des contrats de marchés et de veiller à la bonne exécution desdits travaux.
M. M.
Un complexe immobilier sera bientôt réalisé au profit du ministère de la justice et de la législation. Le gouvernement a marqué son accord ce mercredi 18 décembre 2024, pour la réalisation du projet.
Bientôt un complexe immobilier au profit du ministère de la justice. La décision a été prise ce mercredi 18 décembre 2024, en Conseil des ministres. Ledit complexe selon le communiqué du gouvernement, abritera le Tribunal de commerce, la Cour d'appel de commerce, la Cour spéciale des affaires foncières ainsi que le siège de l'Agence nationale d'Equipement et du Patrimoine immobilier de la Justice. En autorisant la réalisation dudit complexe, le gouvernement entend offrir un environnement de travail plus confortable au personnel tout en améliorant l'efficacité des institutions judiciaires.
Un motocycliste roulant à vive allure avec un colis suspect sur l'axe Adakplamè-Kétou, département du Plateau, a été intercepté dans la nuit du 16 au 17 décembre 2024.
A la vue de l'équipe de patrouille du Commissariat de l'arrondissement d'Adakplamè aux environs de minuit, un motocycliste transportant un colis suspect sur l'axe Adakplamè-Kétou a pris la fuite abandonnant son engin de marque Haojue Xpress.
La fouille du sac de jute attaché à la motocyclette a permis de découvrir cinquante-trois (53) emballages de produits psychotropes.
La police a transféré les produits à l'Office Central de Répression du Trafic Illicite des Drogues et des précurseurs (OCERTID), pour des analyses.
L'opération de police a été menée dans la nuit du 16 au 17 décembre 2004. Une enquête a été ouverte pour retrouver le destinataire des produits, qui, selon les informations, étaient en transit vers un pays voisin.
M. M.
Le Bénin affiche de grandes ambitions de levée de fonds en 2025. Le calendrier d'émission des titres a été publié lors de la 3e édition des Rencontres des investisseurs de Cotonou, ouverte mardi 17 décembre 2024.
En 2025, le Bénin envisage de lever au total, la somme de 720,142 milliards FCFA. Selon le calendrier d'émission des titres, le pays envisage de mobiliser 225,142 au premier trimestre. Au second et au troisième trimestre, le calendrier affiche respectivement 200 et 210 milliards de francs CFA. Enfin, au 4e trimestre, un objectif de 85 milliards de FCFA est fixé.
Selon Hubert Dossou, chef service de la dette, sur les 720,142 milliards de francs CFA à lever, 545,142 milliards sont destinés à financer le budget 2025 de l'État et 175 milliards d'émissions sont projetés pour les infra-annuelles.
Acteurs du monde économique et financier et des structures financières prennent part à cette 3e édition des Rencontres des investisseurs de Cotonou, organisé par le ministère de l'économie et des finances en collaboration avec la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique. Elle vise à renforcer la confiance entre les parties prenantes afin de bâtir un avenir économique prometteur pour le Bénin. L'objectif visé étant d'offrir aux investisseurs, une vision claire et transparente tout en prenant en compte leurs attentes et suggestions afin d'adapter les dispositifs financiers aux réalités du marché et du terrain.
Les travaux ouverts ce mardi 17 décembre 2024, prennent fin le jeudi 19 décembre.
F. A. A.
Le Chili et Malte ont réaffirmé, mercredi 18 décembre 2024, leur soutien à l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc pour un règlement du dossier de la marocanité du Sahara. Les deux Etats sont favorables à une solution politique "dans le cadre de l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc aux Nations Unies en 2007.
La journée de mercredi 18 décembre 2024 a été marquée par le soutien du Chili et de Malte à l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc pour régler une fois pour de bon le différend autour de son Sahara.
Le ministre des Relations Extérieures de la République du Chili, Alberto Van Klaveren Stork, qui effectuait une visite de travail au Maroc, a réitéré, mercredi, "le soutien constant du Chili au processus mené par les Nations Unies en vue d'une solution juste, pragmatique, durable, réaliste, viable, définitive et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, dans le cadre de l'initiative présentée par le Maroc aux Nations Unies en avril 2007".
Dans une Déclaration conjointe à l'issue de la rencontre à Rabat entre le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, et son homologue M. Van Klaveren Stork, le Chili souligne "la centralité des Nations Unies dans le processus politique et réaffirme son soutien à la résolution 2.756 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, datée du 31 octobre 2024", et "valorise les efforts sérieux et crédibles déployés par le Royaume du Maroc pour faire avancer le processus vers une solution politique".
Chili et Malte en soutien à la marocanité du Sahara
En dehors du Chili, Malte, avec lequel le Maroc fête cette année 50 ans de relations diplomatique, a aussi réitéré dans la journée de ce mercredi son soutien à la marocanité du Sahara.
Dans un Communiqué conjoint signé par les Ministres des Affaires étrangères des deux pays, Malte a réitéré son soutien au Plan d'Autonomie comme une « bonne base » pour une résolution définitive de la question du Sahara.
Le Communiqué a été rendu public à l'issue de la rencontre par visioconférence entre M. Ian Borg, Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires Etrangères et du Tourisme de Malte, et le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'Etranger, M. Nasser Bourita.
Malte fait partie de la vingtaine de pays de l'Union Européenne, qui soutiennent l'initiative marocaine d'autonomie du Sahara.
A ce jour, plus de 115 pays à travers le monde (Afrique, Monde arabe, Europe, Amériques, Asie) sont dans la dynamique internationale impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le cadre de la souveraineté du Royaume sur ses provinces du Sud, y compris le Sahara.
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 18 décembre 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
Au titre de ces mesures, il a été adopté le décret portant transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote,
du projet de loi portant réglementation de la microfinance en République du Bénin ;
– celui portant statut des ambassadeurs thématiques en République du Bénin
– ainsi que les textes d'application de la loi n° 2017-05 du 29 août 2017 fixant les conditions et la procédure d'embauche, de placement de la main d'œuvre et de résiliation du contrat de travail en République du Bénin.
Ceux-ci se rapportent aux :
– conditions et modalités d'emploi de la main-d'œuvre étrangère en République du Bénin ;
– modalités de désignation des assesseurs et conditions d'exercice des fonctions d'assesseur dans les juridictions du travail ;
– modalités de répartition des produits des amendes réprimant les infractions à la législation du travail.
II- COMMUNICATIONS.
II-1. Contractualisation avec diverses sociétés dans le cadre du projet de construction d'un complexe immobilier au profit du ministère de la Justice.
Ledit complexe abritera le Tribunal de commerce, la Cour d'appel de commerce, la Cour spéciale des affaires foncières ainsi que le siège de l'Agence nationale d'Equipement et du Patrimoine immobilier de la Justice.
Sa réalisation vise à offrir un environnement de travail plus confortable au personnel tout en améliorant l'efficacité des institutions judiciaires.
A cet effet, le Conseil a marqué son accord pour la contractualisation avec les entreprises sélectionnées en vue de la maîtrise d'œuvre et de la maîtrise d'ouvrage déléguée.
II-2. Réalisation des travaux de voirie et d'assainissement et construction d'équipements sociocommunautaires dans les communes d'Allada, Aplahoué, Lokossa, Djougou, Kandi, Dassa-Zoumé et Pobè.
Ces travaux impactent 7 des 12 communes chefs-lieux de nos départements et interviennent au titre des investissements municipaux portés par le Programme Building Resilient and Inclusive Cities (BRIC).
Ils prennent en compte, dans la commune de Lokossa, 3,9 km de voirie à paver et assainir, 4,8 km d'ouvrages d'assainissement, 460 mètres linéaires de collecteur d'assainissement.
A Aplahoué, ce sont 3,4 km d'aménagement de voirie principale et 1,2 km de bretelles ainsi que 889 mètres linéaires de collecteur d'assainissement à réaliser.
Dans la commune de Kandi, il s'agit de l'assainissement et du pavage de six rues pour un linéaire total d'environ 3,9 km.
En ce qui concerne Allada, 4,46 km de rues seront aménagés, pavés et assainis. S'y ajouteront 6,5 km d'ouvrages d'assainissement, la rénovation du marché St Michel avec la construction de hangars, l'éclairage public et la plantation d'arbres.
A Dassa-Zoumè, sont retenus des travaux de voirie et d'assainissement, la construction d'une gare routière et d'un parking gros porteur.
S'agissant de Pobè, 3,507 km de rues sont à paver et assainir, complétés par 5,5 km d'ouvrages d'assainissement, l'éclairage public et la plantation d'arbres, l'assainissement du marché et le pavage de ses voies d'accès Sud et Est, l'assainissement de la gare routière, la réhabilitation du hall IFA, l'aménagement de l'espace vert jouxtant l'hôtel de ville, l'éclairage public et la plantation d'arbres.
Enfin, dans la commune de Djougou, 2,6 km de voirie sont à paver et assainir, en plus de 991 mètres linéaires de collecteur d'assainissement à construire.
Les ministres concernés accompliront les diligences nécessaires à la formalisation des contrats de marchés et veilleront à la bonne exécution des travaux.
III- MESURES INDIVIDUELLES.
Les nominations ci-après ont été prononcées :
Au ministère de la Justice et de la Législation,
après avis du Conseil supérieur de la Magistrature :
– Président de la Cour d'appel de Cotonou : Monsieur Alexis METAHOU
– Conseiller à la Cour d'appel d'Abomey : Monsieur Taurin AFFOGNON
– Conseiller à la Cour d'appel de Parakou : Monsieur Lucien DJIMENOU
– 1er Substitut du procureur spécial près la Cour spéciale des affaires foncières : Monsieur Sovidé GAHOU
– Président du tribunal de première instance de 2ème classe d'Aplahoué : Monsieur Guy Noukpo HONGA
– Procureur de la République près le tribunal de première instance de 2ème classe d'Aplahoué : Monsieur Hortégni Sèmèvo Médard GANDONOU
– Procureur de la République près le tribunal de première instance de 2ème classe de Lokossa : Monsieur Adéola Paul Richard da MATHA
– Président du tribunal de première instance de 2ème classe d'Allada : Monsieur Valentin Vidjannagni Vidéhomè KPAKO
– Procureur de la République près le tribunal de première instance de 2ème classe de Malanville : Monsieur Eric FIDEMATIN
Au ministère des Affaires étrangères
– Ambassadeur chargé de la Diaspora Afro-descendante dans les Antilles : Monsieur Georges Emmanuel GERMANY
Au ministère de l'Industrie et du Commerce
– Inspecteur général adjoint du ministère : Monsieur Roufaï MOROU
– Directeur général de l'Agence nationale de Normalisation, de la Métrologie et du Contrôle qualité : Monsieur Mouhamed Nazif MOUTAWAKILOU EL-HADJI ALASSANE
– Directeur du Développement industriel : Monsieur Jérémie Towènonda DOVOEDO
– Directeur du Commerce extérieur : Monsieur Fousséni GOMINA MAMA
– Conseiller technique juridique : Madame Jodavi Flora AKOUTEY.
Fait à Cotonou, le 18 décembre 2024,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
Les membres du gouvernement se sont réunis ce mercredi 18 décembre 2024, pour la session ordinaire du Conseil des ministres. Plusieurs décisions ont été prises.
Voici les Grandes décisions prises par l'Exécutif béninois
Plusieurs nominations ont été prononcées ce mercredi 18 décembre 2024 en Conseil des ministres.
Liste des nominations
Au ministère de la Justice et de la Législation, après avis du Conseil supérieur de la Magistrature
– Président de la Cour d'appel de Cotonou
Monsieur Alexis METAHOU
– Conseiller à la Cour d'appel d'Abomey
Monsieur Taurin AFFOGNON
– Conseiller à la Cour d'appel de Parakou
Monsieur Lucien DJIMENOU
– 1er Substitut du procureur spécial près la Cour spéciale des affaires foncières
Monsieur Sovidé GAHOU
– Président du tribunal de première instance de 2ème classe d'Aplahoué
Monsieur Guy Noukpo HONGA
– Procureur de la République près le tribunal de première instance de 2ème classe d'Aplahoué Monsieur Hortégni Sèmèvo Médard GANDONOU
– Procureur de la République près le tribunal de première instance de 2ème classe de Lokossa Monsieur Adéola Paul Richard da MATHA
– Président du tribunal de première instance de 2ème classe d'Allada Monsieur Valentin Vidjannagni Vidéhomè KPAKO
– Procureur de la République près le tribunal de première instance de 2ème classe de Malanville Monsieur Eric FIDEMATIN
Au ministère des Affaires étrangères
– Ambassadeur chargé de la Diaspora Afro-descendante dans les Antilles
Monsieur Georges Emmanuel GERMANY
Au ministère de l'Industrie et du Commerce
– Inspecteur général adjoint du ministère
Monsieur Roufaï MOROU
– Directeur général de l'Agence nationale de Normalisation, de la Métrologie et du Contrôle qualité Monsieur Mouhamed Nazif MOUTAWAKILOU EL-HADJI ALASSANE
– Directeur du Développement industriel
Monsieur Jérémie Towènonda DOVOEDO
– Directeur du Commerce extérieur
Monsieur Fousséni GOMINA MAMA
– Conseiller technique juridique
Madame Jodavi Flora AKOUTEY.
Des nominations ont été prononcées en Conseil des ministres ce mercredi 18 décembre 2024 au Ministère de la justice, au Ministère des affaires étrangères ainsi qu'au Ministère de l'industrie et du commerce.
Au Ministère de la Justice et de la Législation, après avis du Conseil supérieur de la Magistrature :
– Président de la Cour d'appel de Cotonou
Monsieur Alexis METAHOU
– Conseiller à la Cour d'appel d'Abomey
Monsieur Taurin AFFOGNON
– Conseiller à la Cour d'appel de Parakou
Monsieur Lucien DJIMENOU
– 1er Substitut du procureur spécial près la Cour spéciale des affaires foncières
Monsieur Sovidé GAHOU
– Président du tribunal de première instance de 2ème classe d'Aplahoué
Monsieur Guy Noukpo HONGA
– Procureur de la République près le tribunal de première instance de 2ème classe d'Aplahoué
Monsieur Hortégni Sèmèvo Médard GANDONOU
– Procureur de la République près le tribunal de première instance de 2ème classe de Lokossa
Monsieur Adéola Paul Richard da MATHA
– Président du tribunal de première instance de 2ème classe d'Allada
Monsieur Valentin Vidjannagni Vidéhomè KPAKO
– Procureur de la République près le tribunal de première instance de 2ème classe de Malanville
Monsieur Eric FIDEMATIN
•Au ministère des Affaires étrangères
– Ambassadeur chargé de la Diaspora Afro-descendante dans les Antilles
Monsieur Georges Emmanuel GERMANY
•Au ministère de l'Industrie et du Commerce
– Inspecteur général adjoint du ministère
Monsieur Roufaï MOROU
– Directeur général de l'Agence nationale de Normalisation, de la
Métrologie et du Contrôle qualité
Monsieur Mouhamed Nazif MOUTAWAKILOU EL-HADJI ALASSANE
– Directeur du Développement industriel
Monsieur Jérémie Towènonda DOVOEDO
– Directeur du Commerce extérieur
Monsieur Fousséni GOMINA MAMA
– Conseiller technique juridique
Madame Jodavi Flora AKOUTEY
Dr Edgard KPATINDÉ, expert franco-béninois très connu aussi bien à Paris qu'à Cotonou, et dans d'autres capitales africaines a soutenu avec brio, sa thèse de doctorat à l'Université de Perpignan-Via Domitia. Par ses travaux, il apporte un éclairage inédit sur l'une des problématiques majeures du développement économique régional.
« La liberté d'établissement intracommunautaire des sociétés commerciales au sein de la CEDEAO, à la lumière des réussites et des échecs de l'Union européenne », c'est la thématique brillamment développée par Edgard Kpatindé devant un jury composé d'experts internationaux, et présidé par le Professeur Isabelle Barrière-Brousse lors de sa thèse de doctorat à l'Université de Perpignan-Via Domitia. Par ses recherches, l'impétrant propose une analyse comparative approfondie entre les mécanismes d'intégration de l'Union européenne et ceux de la CEDEAO. Une approche novatrice qui permet d'identifier les obstacles actuels à la mobilité des entreprises en Afrique de l'Ouest, et proposant des solutions concrètes adaptées aux réalités socio-économiques de la région. A travers ses recherches, le candidat aborde une problématique cruciale en lien avec le développement économique de la région : Comment faciliter l'entrepreneuriat transfrontalier tout en respectant la souveraineté des États ? Pour répondre à cette interrogation, il propose un cadre juridique et des mesures innovantes qui pourraient grandement améliorer les pratiques commerciales régionales. Ses recommandations visent à stimuler les investissements transfrontaliers tout en protégeant les intérêts légitimes des États membres et, ceux des entreprises, notamment des petites et moyennes entreprises.
Cette recherche intervient dans un contexte où le Bénin, à l'instar de plusieurs autres pays de la sous-région, s'engagent dans la dynamique de modernisation de son environnement des affaires. L'expertise développée par le Dr KPATINDÉ revêt une importance particulière pour les institutions financières régionales et internationales. La double compréhension du nouveau docteur des aspects théoriques et pratiques de la liberté d'établissement fait de lui, un interlocuteur précieux pour ces organisations comme pour les décideurs régionaux et nationaux. Par ses travaux, le franco béninois démontre qu'il est possible de construire des ponts entre l'expertise académique et les besoins concrets du développement économique.
F. A. A.
Pour sa première exposition itinérante internationale, le Musée national de l'histoire et de la culture africaines-américaines (NMAAHC) de Washington inaugure l'exposition « In Slavery's Wake : Making Black Freedom in the World » (Dans le sillage de l'esclavage : la construction de la liberté des Noirs dans le monde).
Fruit de dix années de collaboration avec des conservateurs du monde entier, l'exposition raconte l'histoire de l'esclavage et du colonialisme, mais aussi celle d'une liberté, âprement disputée et gagnée.
Elle se présentée sur quatre continents, dans les villes dont les musées ont travaillé le plus étroitement avec le NMAAHC : Rio de Janeiro (Brésil), Le Cap (Afrique du Sud), Dakar (Sénégal), Liverpool (Royaume-Uni) et Turvuren (Belgique).
Les artefacts historiques qu'elle propose ont été choisis pour faire naître des conversations sur des idées aux ramifications multiples, telles que la « la construction de la liberté », un concept qui recouvre les choix faits par les personnes réduites en esclavage et leurs descendants, qu'il s'agisse de se rebeller, de construire des cadres de vie et d'autres activités encore.
Une histoire de résilience
Parmi les objets exposés figurent des chaînes et d'autres dispositifs de contrainte servant à dominer les personnes réduites en esclavage. Mais loin de se limiter à un récit de violence et d'exploitation, elle raconte aussi une histoire de résistance, de résilience et de liberté, explique Paul Gardullo, historien et conservateur en chef.
Ainsi, l'exposition présente également des instruments de musique, des créations artistiques et des textes politiques qui témoignent de l'individualité et de l'humanité des Noirs réduits en esclavage et des Noirs libérés
Les 190 objets, 250 images et 10 films/médias interactifs comprennent des pièces provenant des six musées participants ainsi que des œuvres d'art nouvellement commandées. Le NMAAHC et l'université Brown, coorganisatrice de l'exposition, ont travaillé avec des partenaires et de simples citoyens afin de donner une voix moderne à l'histoire de l'esclavage et du colonialisme, à travers 150 récits oraux recueillis. L'assemblage d'artefacts provenant du monde entier envoie un message fort sur la nécessité de faire face à ce passé, insiste M. Gardullo. « Nous allons cultiver un espace dédié à des conversations en rapport avec ces sujets …. un regard important sur l'histoire et les legs des systèmes d'esclavage racial et de colonialisme qui remontent aux années 1400. »
Nyugen E. Smith s'est vu confier la tâche de réimaginer huit drapeaux liés aux mouvements anti-esclavagistes dans différents sites du monde atlantique. (Les drapeaux de l'époque ont disparu au fil du temps.) Et Daniel Minter, celle de créer une installation — une « narration », pour reprendre son terme — qui s'étend sur deux salles.
Son installation, en forme de S, qui trône au centre de l'exposition offre aux visiteurs un espace de réflexion sur ce qu'ils ont vu. Formée d'un mur de bois recouvert de tissu, elle comprend des collages d'images, des sculptures en bois et des objets provenant des quatre coins du monde, tels qu'une marmite du Sénégal et une pagaie en bois sculpté du Suriname. L'artiste a incorporé des sons — des fredonnements, des chants et des commentaires poétiques sur le partage et l'abondance. Les mains sont une image récurrente : elles tissent, elles tiennent quelqu'un, elles font un geste. « J'utilise les mains comme une métaphore », explique Daniel Minter, pour évoquer la connexion à la terre et « pour ne pas perdre de vue qu'on est un être libre, qui interagit avec le monde ».
Une autre image montre des pieds dans l'eau (ce qui renvoie à l'océan traversé par les personnes capturées et réduites en esclavage à leur arrivée, comme le suggère le titre de l'exposition). « On est capable de créer nous-mêmes des vaguelettes, des vagues qui peuvent traverser l'océan. »
Sa collaboration avec des chercheurs, des historiens et des archéologues a été une source de joie pour Daniel Minter. « Ils donnent de la profondeur à mon travail, et j'apprends à leur contact », se félicite-t-il. En même temps, il est en mesure de contribuer à leur travail « en apportant une interprétation qui donne de la cohésion à certaines des informations qu'ils partagent ».
« C'est la raison d'être de tout travail : transmettre des histoires, transmettre des expériences », insiste Daniel Minter.
Encourager la participation
Comme dans toutes les galeries du musée, l'exposition comporte un élément interactif qui donne aux visiteurs l'occasion de livrer leurs réflexions sur diverses questions. Par exemple : « La liberté, qu'est-ce que cela signifie pour vous ? »
Du papier est mis à leur disposition pour qu'ils puissent coucher leurs idées, libres à eux ensuite de les afficher sur le mur ou de les déposer dans un conteneur qui voyagera avec l'exposition. Tous les propos recueillis seront ultérieurement catalogués. « Cela place les gens aux commandes, de pouvoir ajouter leur voix aux avis sur des questions qui, selon nous, méritent qu'on y réfléchisse », souligne M. Gardullo.
L'exposition, qui est gratuite, restera à Washington du 13 décembre jusqu'au 8 juin 2025. Son conservateur en chef forme avant tout le vœu qu'elle suscite une « conversation sur ce que nous devons faire pour prendre soin du monde et de nous-mêmes ».
Les « actes de liberté » des personnes réduites en esclavage « sont une feuille de route pour nous, et j'espère que les gens verront cela, qu'ils en parleront et qu'ils le feront d'une manière axée sur le changement ».
Le chef de l'Etat Patrice Talon rencontre le jeudi 19 décembre 2024, les 12 ministres conseillers récemment nommés.
Après leur nomination en Conseil des ministres le mercredi 11 décembre 2024, les 12 ministres conseillers vont rencontrer le chef de l'Etat. Cette première rencontre selon des sources concordantes, aura lieu dans la soirée du jeudi 19 décembre.
A cette occasion, le coordonnateur du collège des ministres conseillers sera connu. Ce dernier aura pour mission, de suivre la mise en œuvre de leurs programmes d'activités. Il participe à ce titre, aux réunions du Conseil des ministres à l'instar des membres du cabinet du président de la République.
F. A. A.
Une femme a comparu, mardi 17 décembre 2024, devant le Tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou pour exercice illégal de la médecine et homicide involontaire.
Une aide-soignante est accusée d'avoir causé la mort d'une femme en mai dernier après un accouchement de jumeaux, dans des conditions qui violent les dispositions légales en vigueur. Selon les informations recueillies lors de l'audience, la victime a sollicité les services de l'aide-soignante pour un accouchement à domicile. Après la naissance des jumeaux, des complications sont survenues : la jeune mère a commencé à saigner abondamment. Face à l'urgence, l'aide-soignante a décidé de transporter la patiente dans un hôpital de Cotonou. Un gynécologue de l'hôpital entendu à la barre a révélé que la patiente était déjà décédée avant son admission à l'hôpital. Plus troublant encore, l'aide-soignante aurait tenté de fuir les lieux après avoir déposé la victime, prétextant devoir payer le transport. Elle a été finalement rattrapée et contrainte de fournir des explications.
Devant le tribunal, la prévenue, actuellement sous mandat de dépôt, a reconnu avoir pratiqué des soins à domicile, malgré l'interdiction légale. Elle affirme toutefois que la patiente était encore en vie au moment de son arrivée à l'hôpital. L'aide-soignante est poursuivie pour exercice illégal de la médecine et homicide involontaire. L'affaire a été renvoyée au 14 janvier 2025. Cette affaire rappelle une fois encore les graves conséquences que peuvent engendrer les pratiques médicales illégales.
Akpédjé Ayosso
Les lauréats de la 3e édition du concours Tremplin start-up de l'UEMOA ont été récompensés vendredi 13 décembre 2024, lors d'une cérémonie riche en couleurs à la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCI Bénin). Pour cette édition, l'entreprise MAISON FUNKE SA, spécialisée dans la confection du pagne tissé selon le procédé ancestral, a remporté le 3e Prix (Or).
« Le marketing créatif et digital au service des industries culturelles et créatives », c'est le thème retenu pour la 3e édition de l'initiative « Tremplin start-up UEMOA » qui a vu récompenser ses lauréats le vendredi 13 décembre 2024 à la CCI Bénin. Au total, 5 prix d'excellence (Diamant, Platine, Or, Argent, Bronze) et des prix d'encouragement nationaux ont été décernés.
Pour cette 3e édition qui fait suite aux éditions de 2020 et 2021, c'est la Côte d'ivoire qui remporte le premier prix d'excellence (Diamant) avec une récompense de 15 millions de francs CFA. Le Burkina Faso part avec le 2e prix d'excellence (Platine), et empoche une enveloppe de 13 millions de francs CFA. Troisième de la liste, le Bénin pour une première fois part avec le prix d'excellence (Or), avec une somme de 12 millions de francs CFA grâce à l'entreprise MAISON FUNKE SA.
Le 4e prix d'excellence (Argent) de 11 millions de francs CFA est décerné à une entreprise sénégalaise, tandis que le Niger, 5e sur le plan régional, part avec le prix d'excellence (Bronze) de 10 millions de francs CFA. En dehors des prix d'excellence, chaque Etat membre gagne trois prix nationaux d'encouragement dont les montants varient entre 6 millions et 4 millions de francs CFA. A l'instar des lauréats, les structures d'accompagnement ont été également récompensées.
Pour le représentant résident de la Commission de l'UEMOA au Bénin, le thème retenu pour cette 3e édition est révélateur et répond aux nouveaux défis des industries culturelles créatives et culturels (ICC), qui visent à aider les Etats membres à relever les défis de la modernisation des ressources, de la disponibilité des images et de la promotion de contenus culturels artistiques et patrimoniales dans l'espace UEMOA. Fort de cet intérêt, la commission de l'UEMOA fait savoir Yaovi BATCHASSI, a fait le choix avec les chambres consulaires nationales de primer les start-ups évoluant dans ce secteur. D'où l'initiative Tremplin start-up qui s'inscrit selon lui, dans le cadre de l'initiative IRCA, mis en place pour soutenir l'émergence de champions nationaux et régionaux dans l'espace communautaire, reconnaitre et valoriser le travail des structures d'accompagnement en entreprenariat et surtout, de créer l'emploi au sein de la jeunesse dans la zone UEMOA. « S'investir donc dans une telle activité génératrice de revenu moderne et innovant est la meilleure façon de contribuer à la promotion de la création de l'emploi et de l'entreprenariat des jeunes », a déclaré le représentant résident. S'adressant aux chefs d'entreprises et start-ups candidates, il souligne que leur audace et leur créativité sont l'espoir de l'espace communautaire car, elles contiennent une promesse, celle d'un avenir synonyme de progrès, et de vitalité économique et culturelle. Et si l'Union place de tels espoirs en eux, il lui appartient en retour de créer les conditions indispensables à l'émergence des jeunes pouces, notamment à travers cette l'initiative Tremplin start-ups UEMOA. « Pour le renforcement de l'intégration régionale, notre souhait est que vous deveniez des entreprises citoyennes qui contribuent au-delà de l'aspect économique, avec une forte ambition de rayonner au niveau national, régional et aussi, dans l'espace CEDEAO, et au niveau international en délivrant des prestations et des services innovants », a-t-il laissé entendre.
Une initiative en phase avec les ambitions des institutions consulaires
Le vice-président de la CCI Bénin, Casimir MIGAN a salué la pertinence de l'initiative Tremplin start-up UEMOA dont les objectifs sont en phase avec les ambitions des institutions consulaires ; celles de booster la compétitivité et insuffler le dynamisme des acteurs économiques de la sous-région pour la promotion de l'entreprise. Il nourrit l'espoir qu'elle contribuera à stimuler les structures d'accompagnement pour un appui prononcé à l'endroit des start-ups dans les secteurs innovants et stratégiques à fort potentiel de développement. Les différents prix décernés aux lauréats selon lui, font d'eux des champions en devenir mais également, des ambassadeurs de l'économie numérique dans l'industrie culturelle. Ainsi donc, ils devront selon le vice-président, travailler davantage à maintenir le cap, et progresser dans cet environnement de plus en plus complexe avec des contraintes non insurmontables. Casimir MIGAN n'a pas manqué de rassurer de la disponibilité de la CCI Bénin aux côtés des lauréats pour les accompagner.
Elie SANTOS, au nom du ministre de l'industrie et du commerce a salué l'initiative du concours qui permet aux jeunes entrepreneurs de présenter leurs projets innovants, de bénéficier d'une reconnaissance et de soutiens précieux. Tremplin start-up UEMOA selon lui, est un concours qui s'inscrit dans une dynamique visant à encourager l'entreprenariat, l'innovation et la digitalisation au sein de l'espace communautaire. « Aujourd'hui des modèles d'inspiration pour toute une génération d'entrepreneurs, leur créativité, leur capacité à exploiter les opportunités numériques et leur détermination à promouvoir le patrimoine culturel des Etats, sont des exemples de réussite à suivre », a laissé entendre le représentant du ministre exhortant les lauréats renforcer l'impact de leurs projets, et en cherchant à toucher un public plus large. Il a réitéré l'engagement des autorités à soutenir les initiatives entrepreneuriales et numériques dans tous les secteurs de l'économie, et en particulier dans les industries culturelles et créatives, un domaine clé pour la diversité, la richesse et le rayonnement de la région.
Pamella N'ZE ASSEKO, promotrice de MAISON FUNKE SA a, au nom des lauréats du Bénin et de la sous-région, exprimé ses remerciements aux initiateurs du concours qui encourage la jeunesse à mettre en œuvre des idées novatrices qui amènent à faire bouger l'économie des pays, et par ricochet, celle de la sous-région.
Plusieurs personnalités dont le directeur de cabinet du ministre des petites et moyennes entreprises, le directeur de l'Agence de développement des arts et de la culture (ADAC) ont pris part à la cérémonie de remise de prix.
F. A. A.
Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a conclu aujourd'hui la cinquième revue de l'accord mixte d'une durée de 42 mois au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) et de la facilité élargie de crédit (FEC), ainsi que la deuxième revue au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD). Le programme MEDC/FEC a été approuvé par le conseil d'administration du FMI en juillet 2022 (voir communiqué de presse 22/252) et l'accord conclu au titre
de la FRD en décembre 2023 (voir communiqué de presse 23/452),
La conclusion des revues permet le décaissement immédiat de 31,2 millions de DTS (environ41 millions de dollars) au titre de l'accord MEDC/FEC – portant le total des décaissements à date au titre du programme MEDC/FEC à 431,4 millions de DTS (environ 565 millions de dollars) – et de 29,7 millions de DTS (environ 39 millions de dollars) au titre de la FRD.
Le Bénin a réussi à développer de nouvelles industries, avec des exportations de biens à plus forte valeur ajoutée et un élan dans les technologies de l'information et le tourisme. L'activité économique devrait s'accroitre de 6,4% en glissement annuel au cours de la première moitié de cette année, avec
maintien d'une croissance forte à court terme. La balance des paiements s'est temporairement détériorée, en raison de grands projets d'investissement, y compris ceux relatifs au développement de la zone économique spéciale (ZES). Les comptes extérieurs devraient graduellement se redresser à
mesure que la transformation des produits locaux dans la ZES stimule les exportations.
Les performances au titre du programme ont été solides avec tous les objectifs quantitatifs pour fin juin 2024 atteints, et tous les repères structurels (au titre du programme MEDC/FEC) réalisés. Au titre du programme FRD, les autorités ont intégré le marquage climatique dans le processus d'élaboration
du budget 2025 et adopté un mécanisme de tarification prédictible des produits pétroliers avec un mécanisme de compensation associé. La mise en œuvre complète de la réforme relative à la tarification d'eau en milieu urbain est maintenant attendue en début 2025. Les partenaires du Bénin se sont engagées, lors de la récente COP29, à apporter leur financement en soutien à l'action climatique du pays.
Suite aux délibérations du Conseil d'administration, M. Okamura, directeur général adjoint et président
par intérim, a fait la déclaration suivante :[1]
“La gestion macroéconomique saine et l'engagement continu des autorités en faveur des réformes au cours des dernières années ont engendré des signes prometteurs de transformation économique au Bénin, notamment une forte croissance économique, des améliorations des notations du crédit souverain et un soutien continu des partenaires au développement. Les autorités doivent néanmoins rester vigilantes, vis-à-vis des risques émanant des incertitudes globale et régionale qui nécessitent une planification d'urgence délibérée.
“Le Parlement a adopté le budget 2025 qui vise à respecter la norme de déficit budgétaire de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) de 3 pour cent du PIB tout en augmentant les dépenses sociales. L'année prochaine devrait être la dernière année de consolidation budgétaire du
cycle économique en cours. L'ajustement budgétaire continuera d'être appuyé par les recettes et ancré dans la stratégie de recettes à moyen terme. Le rééquilibrage du portefeuille de la dette vers la dette intérieure au fil du temps, comme le prévoit la stratégie de dette à moyen terme récemment élaborée, ainsi que la gestion proactive de la dette par les autorités, contribueront à atténuer les risques de
refinancement externe.
“L'adoption d'un mécanisme prédictible pour les produits pétroliers qui tienne compte des spécificités du marché local des carburants au Bénin ainsi que du mécanisme de compensation associé constitue une étape importante. La mise en œuvre rapide de ces régimes sera cruciale.
“Les autorités devraient renforcer davantage les dispositifs de lutte contre la corruption au Bénin afin de préserver les gains macroéconomiques durement acquis et générer une croissance inclusive tirée par le secteur privé. Rester vigilant vis-à-vis des risques du secteur financier public et non public
contribuera à préserver la stabilité macroéconomique et limiter les risques de passif éventuel.
“L'un des principaux défis à relever pour le Bénin est de maintenir la dynamique des réformes et renforcer davantage les politiques inclusives pour une transformation économique qui génère des emplois et profite à tous les Béninois. Dans ce contexte, l'opérationnalisation complète du registre social facilitera la coordination des différents programmes d'assistance sociale et améliorera le ciblage
des ménages vulnérables dans toutes les régions.
“La mise en œuvre résolue de l'agenda de lutte contre les changements climatiques des autorités soutenu par la Facilité pour la résilience et la durabilité complémentera le programme MEDC/FEC en soutien à la résilience socio-économique globale du Bénin. Ceci aidera également le Bénin à capitaliser
sur les engagements de financement par ses partenaires lors de la récente COP29, à la suite de la tableronde sur le financement climat à Cotonou.”
Le ministre d'Etat, ministre de l'Economie et des Finances est le toit de la gestion de l'économie des États en Afrique. Pour la cinquième année consécutive, il vient en tête du Top 5 des ministres de l'économie en Afrique. C'est ce que révèle Financial Afrique dans sa parution 116 du 15 Décembre au 15 février.
Selon le journal, Romuald Wadagni est suivi de Nadia Alaoui du Maroc, de Adama Coulibaly de la Côte d'iVoire, Vera Daves de Sousa de l'Angola puis de Louis Paul Motaze du Cameroun. Voici ce qui est écrit sur le ministre du Bénin.
Notation : Le Bénin est souvent cité en exemple pour ses réformes économiques et bénéficie de notations favorables. En avril 2024, la note du pays est passée de B+ à BB- avec perspective positive, soit au même niveau que la Côte d'iVoire.
Endettement : Politique de dette bien structurée, avec des financements intelligents sur les marchés. Endettement estimé à 54,5% du PIB et devant passer en deça de 50% à partir de 2026.
Inflation : estimée à 1% et stable grâce à une gestion macroéconomique rigoureuse.
Croissance : Le Bénin devrait voir sa croissance se stabiliser à 6,2% entre 2024 et 2026, résultat des réformes structurelles.
Leadership : Wadagni est perçu comme un visionnaire, ayant gagné plusieurs distinctions pour son efficacité. L'émission réussie en février 2024 d'un eurobond inaugural de 750 millions en dollars à échéance 14 ans témoigne de l'esprit d'innovation des équipes du ministère béninois des Finances.
Les résultats de l'examen du Diplôme d'Études Agricoles Tropicales (DEAT), session d'octobre 2024 ont été rendus publics le 16 décembre 2024 par le Ministère enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle.
Voici la liste complète des admis, sous réserve des vérifications, à cet examen dans les spécialités telles que production végétale, production animale, foresterie, pêche et aquaculture, nutrition et technologie alimentaire.