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24 Heures au Bénin

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Updated: 3 days 10 hours ago

Il ne s'agit pas d'une action humanitaire des dirigeants de la CEDEAO

Tue, 02/27/2024 - 21:03

La décision de levée de sanctions contre le Niger, le Mali, le Burkina et la Guinée, prise par les chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO samedi 24 février 2024 à Abuja, est perçue par certains observateurs comme une action humanitaire des dirigeants de la sous-région. L'initiative portée par le chef de l'Etat Patrice TALON s'inscrit dans la volonté des chefs d'Etat de préserver la CEDEAO des peuples. Le ministre des affaires étrangères a apporté des précisions sur cette décision lors d'une conférence de presse animée lundi 26 février 2024 à Cotonou.

Face à la presse lundi 26 février 2024, le ministre des affaires étrangères a apporté des clarifications sur la décision de levée de sanctions contre le Niger, le Burkina Faso, le Mali, et la Guinée au sein de l'espace CEDEAO. Se félicitant de la décision prise par les chefs d'Etat de la sous-région, il a souligné que l'initiative portée par le chef de l'Etat Patrice TALON, soulagera les populations du Niger, et celles des autres pays qui furent impactées. La levée effective de ces mesures à l'en croire, marquera un retour progressif à la normalisation des relations entre le Niger, le Mali, le Burkina Faso et les autres pays membres de l'organisation. Cette décision intervenue à la veille du jeûne musulman, pilier essentiel de l'islam, s'inscrit dans la volonté des gouvernants de la sous-région, à préserver une CEDEAO des peuples. Elle dénote également de la peine qu'ils éprouvent face à la souffrance des peuples sous sanction depuis des mois.
Depuis que la décision de levée de sanctions est prise, les frontières béninoises ont été effectivement ouvertes, et les services de la douane et de la police ont retrouvé leur position pour la reprise des activités. Cette décision selon le chef de la diplomatie béninoise, dénote de la nécessité de préserver et promouvoir les communautés pour l'intérêt des peuples, et non les disloquer. « Les peuples du Mali, du Burkina et du Niger font partie des peuples de la CEDEAO et le Bénin va œuvrer pour le maintien de ces trois pays au sein de l'organisation. Des réflexions seront alors menées pour relever les défis auxquels est confrontée la CEDEAO », a fait savoir le ministre des affaires étrangères.
Au sujet du retrait de ces trois pays de l'organisation sous régionale, le chef de l'Etat lors de la rencontre avec la presse béninoise le 08 février 2024, a souhaité que « la décision de se retirer de la CEDEAO n'aille pas plus loin que l'intention ou la déclaration ».

F. A. A.

Categories: Afrique

Un arbitre béninois au sifflet du choc Young Africans vs Al Alhy

Tue, 02/27/2024 - 21:02

Le sifflet béninois sera à l'honneur vendredi prochain lors du déplacement de Young Africans à Al Alhy en Ligue des Champions CAF. C'est l'arbitre Louis Houngnandande qui sera aux commandes de la rencontre.

A partir du vendredi prochain, la Ligue des Champions en zone Afrique sera à la 6e journée de la phase de Poules. A cette occasion, Young Africans ira affronter Al Alhy au Caire. Un déplacement périlleux pour les Tanzaniens qui vont se frotter aux Egyptiens, déjà qualifiés, mais qui ne sont pas à l'abri d'une surprise pour la première place au classement.

Pour le compte de cette rencontre au sommet dans la poule D, Louis Houngnandande, arbitre béninois, est choisi par la CAF pour diriger le match. Ce dernier avait fait honneur au Bénin en arbitrant un match durant la CAN 2023 en Côte d'Ivoire.

J.S

Categories: Afrique

Participation active de Shadiya Assouman à la Conférence ministérielle à Abu Dhabi

Tue, 02/27/2024 - 20:53

La ministre de l'Industrie et du Commerce du Bénin, Shadiya Alimatou Assouman, participe à la 13e Conférence ministérielle de l'Organisation Mondiale du Commerce (CM13) ouverte, lundi 26 février 2024, à Abu Dhabi aux Émirats Arabes Unis.

À la tête d'une délégation béninoise, la ministre de l'Industrie et du Commerce du Bénin, Shadiya Alimatou Assouman, représente le Bénin à la 13e Conférence ministérielle de l'Organisation Mondiale du Commerce à Abu Dhabi.
Les travaux ont été lancés lundi 26 février par la Directrice générale de l'OMC, Ngozi Okonjo-Iweala. Dans son discours, elle a invité les membres de l'Organisation à exploiter « le plein potentiel du système commercial multilatéral afin d'obtenir des résultats au profit des populations, en accélérant la transition verte et en favorisant l'inclusion socio-économique dans le monde ».

La Conférence ministérielle a été l'occasion pour la ministre de l'industrie et du commerce, Shadiya Alimatou Assouman, d'annoncer l'adhésion du Bénin au projet de déclaration ministérielle, proposé par la Chine et un groupe de pays. Ce projet porte sur le renforcement de la coopération en matière de réglementation en vue de réduire les obstacles techniques au commerce. Elle s'est également réjouie de « l'aboutissement des négociations concernant l'Accord sur la Facilitation de l'Investissement pour le Développement (FID) ». La ministre a félicité la Directrice générale de l'OMC pour le lancement, avec la Banque mondiale, de l'Initiative « Digital Trade in Africa (DTA) » ayant pour but de soutenir le développement du commerce électronique en Afrique.
Shadiya Alimatou Assouman a aussi relevé la signature, avec la FIFA, du Mémorandum d'Accord dont l'objectif est de soutenir le développement des chaînes de valeur du coton dans les pays du Coton-4 (Bénin, Burkina-Faso, Tchad et Mali).

La ministre de l'industrie et du commerce a exhorté « tous les membres de l'OMC à soutenir le projet de décision ministérielle sur le coton soumis par le C4 et, à soutenir les initiatives nationales d'industrialisation à l'œuvre, comme la Zone Économique Spéciale de Glo-Djigbé (GDIZ) ».

Aux Émirats Arabes Unis, la ministre de l'industrie et du commerce a aussi participé à la réunion du 24 février 2024, consacrée à la présentation ‘'Partenariat OMC-FIFA pour le Coton” par la Directrice générale de l'OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, et le Président de la FIFA, Gianni Infantino. Il s'agit d'une nouvelle initiative en vue d'aider les pays africains à participer aux chaînes de valeur du coton. L'événement a été inauguré par Thani bin Ahmed Al Zeyoudi, ministre d'État chargé du commerce extérieur des Émirats arabes unis.

A.A.A

Categories: Afrique

Le Bénin veut envoyer 2000 soldats en Haïti

Tue, 02/27/2024 - 20:50

Le Bénin prévoit le déploiement de 2000 soldats en Haïti dans le cadre de la Mission multinationale de Soutien à la Sécurité. L'annonce a été faite, lundi 26 février 2024, par l'Ambassadrice américaine auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, à l'occasion de la 46e Sommet des chefs de gouvernement de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) à Guyana.

Le Bénin envisage d'envoyer 2000 soldats en Haïti. Cette décision s'inscrit dans le cadre de la mission multinationale d'appui à la sécurité en Haïti approuvée par le Conseil de sécurité de l'ONU en octobre 2023. L'objectif de cette mission est de fournir un appui opérationnel à la Police nationale d'Haïti (PNH) et de restaurer la stabilité dans le pays. Haïti est confronté depuis plusieurs années à une crise politique et sociale. La situation sécuritaire est marquée entre autres par la violence des gangs dans des zones spécifiques. Le premier ministre Ariel Henry est au pouvoir depuis l'assassinat en juillet 2021 du président Jovenel Moïse.

Le Kenya avait aussi proposé l'envoi de 1000 policiers en Haïti. À en croire l'Ambassadrice Linda Thomas-Greenfield, la force multinationale sera soutenue sur le plan financier, matériel, et logistique par le gouvernement américain.

A.A.A

Categories: Afrique

Les enseignants en grève le 07 mars prochain

Tue, 02/27/2024 - 20:49

La Fédération des syndicats de l'éducation nationale de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (FESEN/CSTB) déclenche le jeudi 07 mars 2024, une grève d'avertissement de 24 heures. Le but visé est d'exiger la satisfaction des revendications des enseignants et personnels administratifs des écoles et universités publics. C'est à travers une motion en date de ce lundi 26 février 2024.

Lire l'intégralité de la motion

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Le CIV Mali à l'école de l'accompagnement entrepreneurial au Bénin

Tue, 02/27/2024 - 20:45

L'Institut International pour le Renforcement de l'Accompagnement Entrepreneurial du Département Formation de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) accueille une délégation du Centre d'Innovation Verte (CIV) du Mali du 26 au 27 février 2024 pour une formation au Start Up Loop. La session de formation initiée grâce à l'appui du Projet de Promotion des PME (ProPME GIZ) sera suivie de visites d'entreprises du 28 février au 1er mars 2024.

Une délégation du Centre d'Innovation Verte (CIV) du Mali et de la Direction Nationale des PME du Mali est en visite au Bénin du 26 février au 1er mars 2024 dans le cadre d'une session de formation au Start Up Loop. La formation initiée grâce à l'appui du Projet de Promotion des PME (ProPME GIZ) s'inscrit dans le cadre des interventions de l'Institut International pour le Renforcement de l'Accompagnement Entrepreneurial logé au Département Formation de la CCI Bénin. Elle entend permettre aux hôtes de la CCI Bénin de s'inspirer des expériences du Bénin en matière de mise en œuvre de l'approche SME Business Training and Coaching Loop en général et en particulier du Start-up Loop.

Des présentations, des séances de partage d'expérience et d'étude de cas sont au programme durant les deux premiers jours (26 et 27 février) de la session de formation. Avec un contenu à la fois « enrichissant et ludique », la formation permettra aux participants de : « décrire l'architecture du Start up Loop ; élaborer une stratégie de promotion du Start up Loop, un budget de mise en œuvre, des TDR de recrutement des prestataires, la grille de sélection des prestataires et définir des critères de présélection des candidats entrepreneurs ».

Au terme de la formation, des visites de terrain seront effectuées aux PME accompagnées de 2022 à 2023 suivant l'approche SME Loop.

A l'issue des cinq (05) jours de visite au Bénin, les hôtes de l'Institut International pour le Renforcement de l'Accompagnement Entrepreneurial seront « satisfaits », s'est engagé le formateur principal Samson Kougbadi, Master coach international. Ils auront acquis les bases indispensables pour planifier la mise en œuvre du Start up Loop à l'issue de la session de formation. « Dès que vous allez au Mali, vous n'avez plus besoin de réfléchir, vous allez entrer directement en action », a indiqué Samson Kougbadi. Il n'a pas manqué d'inviter à « être dégagés » pour poser toutes sortes de questions au cours de la session.

Camarou Bello, Chef département Partenariat institutionnel et accompagnement de la CCI Bénin, a, quant à lui invité les participants à « profiter pleinement de leur séjour au Bénin ». Il a remercié la GIZ pour son appui à l'implémentation de l'approche Start up Loop à travers le projet PRO-PME.
La formation se déroule avec l'appui d'une équipe professionnelle de la Cci Bénin.
M. M.

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La phase 2 du PSAO lancée pour renforcer les capacités des douaniers béninois

Tue, 02/27/2024 - 16:35

La directrice générale des Douanes, Adidjatou Hassan Zanouvi, a lancé ce mardi 27 février 2024, à Cotonou, la phase 2 du Projet de Sécurité en Afrique de l'Ouest (PSAO) de l'Organisation mondiale des douanes. Le lancement, en présence du Chef du Projet, Terry Wall, a été suivi d'une séance de sensibilisation des responsables des douanes béninoises sur le rôle sécuritaire de la douane .

Les capacités des douaniers béninois seront renforcées afin de leur permettre d'assurer avec plus d'efficacité leur mission sécuritaire. C'est à travers la 2e phase du Projet de Sécurité en Afrique de l'Ouest (PSAO) de l'Organisation Mondiale des Douanes (OMD). Financé par le ministère allemand des affaires étrangères, le projet a pour objectif d'accompagner certaines administrations douanières de l'Afrique de l'Ouest, dans la mise en œuvre de mesures efficaces pour lutter contre le commerce illicite d'armes à feu, d'explosifs et d'autres précurseurs chimiques et composants d'engins explosifs improvisés (EEI) et contre toutes les autres formes de commerce illicite. Le Bénin et le Nigéria ont rejoint le Ghana, le Togo et la Côte d'Ivoire pour la phase 2 de ce projet.

« Cette initiative vient à point nommé dans un contexte sécuritaire assez instable à l'échelle de la sous-région ouest-africaine. Si les douanes béninoises ont pendant longtemps concentré leurs actions sur leur rôle traditionnel, notamment le recouvrement des recettes et les questions économiques, il faut reconnaître que grâce à la prise de conscience des questions sécuritaires et à un engagement des plus hautes autorités du pays, la mission de sécurisation des frontières terrestres, maritimes et aériennes, la lutte contre le terrorisme fait désormais partie de nos priorités », a déclaré la directrice générale des douanes. Face au développement accéléré du commerce international et aux défis sécuritaires, poursuit Adidjatou Hassan Zanouvi, toutes les douanes du monde sont appelées à améliorer leurs procédures pour faciliter la circulation des personnes et des biens tout en contrôlant mieux.

Selon la directrice générale des douanes, le PSAO permet de renforcer « les capacités des agents et des unités opérationnelles dans le contrôle de la contrebande, des marchandises illicites notamment des armes et matériels complexes entrant dans la composition des engins explosifs ». « Les modes de dissimulation, les techniques modernes de recherche, le ciblage et l'examen efficace des conteneurs et du fret, tirés des meilleures pratiques internationales seront aussi partagés avec un accent sur la surveillance des frontières fragiles par la technologie satellitaire », a ajouté Adidjatou Hassan Zanouvi. Elle a remercié le ministre d'Etat, ministre de l'Économie et des Finances en charge de la coopération, Romuald Wadagni, qui a sollicité et obtenu du secrétariat général de l'Organisation mondiale des douanes, la prise en compte du Bénin dans cette deuxième phase du prolongée du PSAO.

Dans le cadre de ce projet, il est prévu plusieurs sessions de formation pour former des experts nationaux et régionaux. En visite de travail au Bénin du 27 au 29 février, le chef du Projet sur la Sécurité en Afrique de l'Ouest (PSAO) de l'Organisation Mondiale des Douanes, Terry Wall échange avec les responsables afin de relever les exigences spécifiques des douanes béninoises. « Vous devez tous faire face à des menaces et des risques légèrement différents (…) Tout cela doit être pris en compte lorsque nous planifions de mener conjointement des activités de renforcement des capacités. (…) Nous nous concentrerons également sur la collaboration entre les administrations douanières et sur l'importance des efforts transfrontaliers pour vaincre les activités criminelles et terroristes », a-t-il indiqué.

Pour le premier secrétaire de l'Ambassade d'Allemagne au Bénin, Olivier Jungel, la douane joue aussi un rôle très important dans la lutte contre le terrorisme. La protection des zones frontalières en particulier contre l'extrémisme violent, souligne-t-il, est une priorité pour la coopération allemande. « A l'Ambassade on est très heureux et on se réjouit de poursuivre notre étroite collaboration avec les douanes béninoises », a affirmé le représentant de l'Ambassadeur de l'Allemagne au Bénin.

Le point de contact national du projet, Lieutenant-Colonel Gildas Sehlin a invité ses collègues à participer activement aux activités et formations prévues dans le cadre de ce projet pour sa mise en œuvre efficace au Bénin. Après le lancement officiel de la phase 2 du PSAO, les responsables de l'administration douanière béninoise ont été sensibilisés sur le rôle sécuritaire de la douane. Les activités prévues dans le cadre du projet, les cadres normatifs et nationaux du contrôle du trafic illicite des Armes légères et de Petit calibre ont été aussi présentés à cette séance.

Akpédjé Ayosso

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Une initiative de TALON portée par la Conférence des chefs d'Etat

Tue, 02/27/2024 - 16:06

Les sanctions de la CEDEAO contre le Burkina Faso, le Mali, la Guinée et le Niger ont été levées lors d'une session extraordinaire tenue, samedi 24 février 2024, à Abuja au Nigéria. Cette décision des chefs d'Etat et de gouvernement de l'organisation sous régionale, relève d'une initiative du président Patrice TALON, attaché à la préservation de la CEDEAO des peuples. Olushegun Adjadi BAKARI, ministre des Affaires étrangères du Bénin l'a rappelé lundi 26 février lors d'une conférence de presse.

Depuis samedi 24 février 2024, plus de sanctions de la CEDEAO contre le Niger, le Mali, le Burkina Faso et la Guinée. Les chefs d'Etat et de gouvernement ont décidé au cours d'un sommet extraordinaire à Abuja, de la levée de sanctions contre ces pays placés depuis un moment, sous régime militaire.
Face à la presse lundi 26 février 2024, le ministre des Affaires étrangères du Bénin a souligné que cette décision des chefs d'Etat de la CEDEAO n'est que la matérialisation du souhait du président de la République du Bénin, porté ensuite par ses pairs. Selon Olushegun Adjadi BAKARI, il s'agit « d'un jalon essentiel » que le chef de l'Etat avait annoncé lors d'une rencontre avec la presse béninoise le 08 février dernier. Le Bénin était favorable à une levée des sanctions », a rappelé le chef de la diplomatie béninoise. A l'en croire, cette décision des chefs d'Etat fait suite à un constat ; celui de la souffrance des peuples sous sanction, et pour laquelle les gouvernants de la région ont décidé d'agir.
La question relative au retrait du Mali, du Burkina Faso, et du Niger a été également abordée lors de la rencontre avec la presse. Sur ce sujet, le ministre des Affaires étrangères souligne la nécessité de « préserver la famille pour le bien-être des peuples ». « La CEDEAO n'est pas simplement une organisation. C'est une communauté des peuples qui est au-dessus des individualités », a-t-il confié avant de rappeler l'importance pour les chefs d'Etat, de la préserver. « Les peuples du Niger, du Mali et du Burkina-Faso continuent de faire partie de notre famille. La famille doit rester unie. Les Chefs d'État travaillent pour que les peuples restent ensemble pour leur bien-être », a indiqué Olushegun Adjadi BAKARI avant d'annoncer des actions pour le maintien de ces trois pays au sein de l'organisation.

Des actions pour leur intégration au sein de la CEDEAO
Au cours de la conférence de presse ce lundi, le ministre des Affaires étrangères a annoncé des actions pour le maintien des trois pays au sein de la CEDEAO. « Nous allons, dans les jours, semaines à venir, tout mettre en œuvre pour faire en sorte que nos frères du Niger, du Mali et du Burkina Faso restent au sein de notre famille. Pour l'instant, notre conviction profonde, la famille doit rester unie. Et c'est au sein de cette famille, tous ensemble, que nous allons faire les changements nécessaires », a-t-il annoncé.
Au cours de sa rencontre avec la presse béninoise le 08 février, le chef de l'Etat Patrice TALON avait souligné les divergences au niveau de l'organisation et les malentendus entre les responsables ne devrait impacter la vie des communautés.

F. A. A.

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Un maître-nageur en prison pour détournement à l'hôtel

Tue, 02/27/2024 - 14:58

Un maître-nageur de Novotel est en prison pour usage de fausse facture et détournement de 190.000 FCFA à l'hôtel Novotel. Son complice, une dame, est poursuivie sans mandat de dépôt.

Le Tribunal de première instance de Cotonou a confirmé le mandat de dépôt décerné contre un maître-nageur de l'hôtel Novotel ce mardi 27 février 2024. Il est reproché au prévenu des faits de production de « fausse attestation et d'abus de confiance ».

Le maître-nageur a détourné, sur la base d'une fausse facture, la somme de 190.000 FCFA. L'infraction serait commise en complicité avec une dame.

A la barre, le maître-nageur a reconnu les faits et s'est dit prêt à restituer les 190.000 FCFA qu'il a détournés.
La dame, la présumée complice du maître-nageur, n'a pas reconnu les faits mis à sa charge.

Novotel hôtel, la victime dans le dossier, n'étant pas représentée à l'audience, le Ministère public a demandé le renvoi du dossier au 19 mars 2024.
Le président du Tribunal a renvoyé le dossier au 05 mars 2024 pour continuation et offre de paiement.
Le maître-nageur retourne en détention et la dame est poursuivie sans mandat de dépôt.
M. M.

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« Nous sommes heureux et fiers d'avoir été à l'initiative de cette œuvre » (Abimbola)

Tue, 02/27/2024 - 14:58

Le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Babalola Jean-Michel Abimbola, s'est réjoui du prix "L'ours d'or", obtenu par la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop à Berlin grâce au film documentaire "Dahomey".

La plus grande distinction de la Berlinale 2024, le festival international du cinéma de Berlin en Allemagne a été remporté par Mati Diop grâce au film « Dahomey ». C'est un documentaire sur le retour au Bénin des biens royaux pillés par le colonisateur français. « Nous sommes heureux et fiers d'avoir été à l'initiative de cette œuvre qui est, d'une part, un soutien du gouvernement béninois et d'autre part, un symbole de l'engagement de l'Etat à faire des arts et de la culture l'un des axes majeurs du rayonnement du Bénin à l'international », a affirmé Jean-Michel Abimbola.

Selon le ministre de la Culture, la réalisatrice franco-sénégalaise, Mati Diop, a travaillé avec les autorités béninoises. Ces dernières ont mis à sa disposition toutes les facilités et les commodités pour le développement de ce projet : de l'accès aux trésors royaux du Danxomè aux interviews des personnalités culturelles du pays, des facilités administratives à l'appui financier à la production. « L'équipe de tournage a pu suivre le déplacement des œuvres du Quais-Branly jusqu'à à leurs expositions au Palais de la Présidence de la République du Bénin en 2022. L'immersion de la réalisatrice dans la culture et les traditions du pays, substrat essentiel d'un patrimoine riche et diversifié, lui a permis de comprendre la portée de l'acte du gouvernement et ce qu'il représente pour les populations, notamment les jeunes », informe le ministre Abimbola.
Le film, dans une trame dramatique, « donne la parole à l'une des œuvres, la statue anthropomorphe du roi Ghézo, qui raconte de l'intérieur, son parcours historique et son retour sur sa terre d'origine ».

Grâce à ce film, relève le ministre, le Bénin poursuit sa politique de promotion et de valorisation des œuvres d'art de ses traditions créatives. « Cette réalisation témoigne aussi au monde l'engagement du pays à continuer le plaidoyer pour la restitution des œuvres les plus emblématiques de son patrimoine. La presse internationale et les spécialistes du cinéma ont unanimement salué cette distinction. S'ils mettent en évidence l'écriture du film et son esthétique, ils reposent la question des biens africains spoliés par les Européens et détenus hors du continent. Ils en appellent à leurs restitutions pour permettre aux populations d'en jouir comme tous les peuples du monde attachés à leurs cultures et à leurs patrimoines. L'expérience du Bénin en est un exemple », ajouté Jean-Michel Abimbola. Il a adressé ses vives félicitations à Mati Diop pour son extraordinaire talent et pour ce prix prestigieux. « Après « Woman King », « Dahomey » est, en l'espace de trois ans, le deuxième grand long métrage international qui met à l'honneur le Bénin à travers son histoire et son patrimoine », s'est réjoui le ministre de la Culture.
A.A.A

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Un enfant repêché mort des latrines

Tue, 02/27/2024 - 12:55

A Boboli, un quartier de la ville de Djougou, dans le département de la Donga, le corps sans vie d'un enfant a été repêché des latrines.

Drame à Djougou. Un enfant a été repêché mort des latrines. Le petit enfant âgé un peu plus d'un an, a disparu selon Bip radio, depuis vendredi dernier. Depuis ce jour, personne n'a plus eu de ses nouvelles. La famille, attirée par une odeur inhabituelle au niveau des latrines de la maison, a fait appel aux secours qui ont découvert le corps sans vie du petit enfant.

Categories: Afrique

Nette augmentation des réexportations du Bénin vers le Nigéria

Tue, 02/27/2024 - 12:46

Les réexportations du Bénin vers le Nigéria ont pris leur envol en 2022 avec une augmentation de 26,1%, et un accroissement de 191,5 milliards de francs CFA.

Nouvel essor dans les échanges commerciaux entre le Bénin et le Nigéria. Les réexportations vers le grand voisin de l'Est ont connu une nette augmentation en 2022. Elles affichent une augmentation de 26,1%, et un accroissement de 191,5 milliards de francs CFA. Ces réexportations selon la balance des comptes extérieurs du Bénin sont portées vers l'expédition de produits alimentaires, notamment le riz et les huiles végétales, les friperies et les véhicules d'occasion.
Sur le continent africain, le Nigéria demeure le principal partenaire à l'exportation du Bénin en 2022 (72,8%). Selon la balance des comptes extérieurs, les exportations du Bénin en direction du Nigeria sont en hausse, passant de 1.397.329,9 millions en 2021 à 1.686.650,1 millions en 2022. Cette augmentation concerne notamment le commerce de riz et d'huile raffinée.
Dans la zone UEMOA, les exportations du Bénin vers ses voisins sont évaluées à 127.066,0 millions en 2022 contre 102.604,0 millions en 2021. Pour ce qui concerne les échanges intra-UEMOA, ils représentent 5,5% des exportations totales du Bénin avec comme principaux clients, le Mali (2,0%), le Togo (1,4%) et le Niger (1,2%). Le Togo importe du Bénin les poissons congelés, les produits pétroliers, les médicaments ainsi que de la peinture. Les exportations vers le Mali quant à elles portent essentiellement sur les produits pétroliers. Le Niger enfin, importe du Bénin les produits alimentaires et métallurgiques.

F. A. A.

Categories: Afrique

1000 jours sans accident de travail à l'Usine Sobebra de Possotomè

Tue, 02/27/2024 - 12:45

L'unité de production de la Société Béninoise de Boissons Rafraîchissantes (SOBEBRA) installée à Possotomè a célébré, jeudi 22 février 2024, 1000 jours sans accident de travail.

Déjà 1000 jours consécutifs sans aucun accident de travail à l'usine de Possotomè. Cet accomplissement à été célébré par la direction générale et son personnel le 22 février dernier. C'est le fruit « d'un engagement continu de la direction générale envers la sécurité et la santé au travail de ses collaborateurs et de leurs efforts soutenus pour le respect des règles et consignes de sécurité ».

A.A.A

Categories: Afrique

Arrestation des trafiquants venant du Brésil aux larges du Togo

Tue, 02/27/2024 - 12:00

Des trafiquants d'espèces protégées ont été arrêtés au large du Togo, le 9 février dernier, avec 17 Tamarins-Lions dorés et 12 perroquets aras, espèces endémiques venant du Brésil. Quatre personnes dont un intermédiaire togolais, ont été déposées à la prison civile de Lomé.
En effet, la marine togolaise a intercepté à environ trente kilomètres de ses côtes, un navire en panne de moteur, ayant lancé un appel de détresse, transportant des espèces protégées en provenance du Brésil. Quatre personnes dont un Brésilien et les trois autres de différentes nationalités se trouvaient à bord du navire dans lequel la première équipe marine de secours a fait une découverte inattendue de Tamarins-Lions dorés et de perroquets aras dans un état de conditionnement présumant le trafic.
Face à une telle découverte, une équipe composée de la marine togolaise et de la Brigade maritime a été constituée pour un second passage, afin de coordonner au mieux les opérations de sauvetage et d'assistance des espèces protégées en détresse. Une fois sur les lieux, les Tamarins-Lions dorés et les perroquets aras à bord du navire, n'y étaient plus. Comme si cela ne suffisait pas, trois personnes de l'équipage n'y sont plus dans le navire. Il ne restait que le cuisinier de nationalité surinamienne, qui nourrissait les primates et les perroquets depuis quarante jours, dans le navire.
Des investigations lancées, soutenues par des informations de la population locale ont révélé qu'il y'a eu un débarquement suspect d'équipages non autorisés sur les côtes. Pendant ce temps, les primates sont cachés à un endroit à la frontière Togo-Ghana. Les arrestations du Surinamien, du Commandant du navire et son assistant par la Brigade Maritime ont permis de dénoncer le cerveau de ce groupe de trafiquants, un israélien qui aurait déjà tenté de traverser sans succès la frontière pour le Ghana avec les Tamarins-Lions dorés puis s'est caché dans un hôtel. La Brigade maritime a immédiatement procédé à l'interpellation de ce dernier dans son hôtel, avant de prendre aussi plus tard, le complice togolais.
Les trafiquants après être arrêtés, ont été soumis à des interrogatoires et des procédures judiciaires ont été déclenchées en vue de répondre de leurs actes devant la justice. Ils sont en infraction, car ils ont, non seulement traversé la frontière maritime illégalement, mais sont aussi en possession des espèces en voie d'extinction et entièrement protégées, sans autorisations légales.
« L'ampleur de ce réseau de trafic d'espèces protégées souligne l'importance d'une collaboration internationale dans la lutte contre ce type de crime organisé. L'intervention rapide des autorités togolaises et l'engagement de la population locale ont permis de mettre un terme à cette activité illicite et de sauver les animaux impliqués », a déclaré Neyo Takougnadi, capitaine de Vaisseau.
Les espèces saisies ont été remises par le préfet du Golfe, au nom de l'État togolais, le vendredi 23 février 2024, à l'ambassadeur du Brésil au Togo, Nei Bitencourt, accompagné d'une délégation de la police fédérale du Brésil dépêchée pour la circonstance, qui a coordonné et pris des dispositions pour le convoi des espèces dans leur milieu naturel au Brésil.
L'ambassadeur du Brésil au Togo, Nei Bitencourt, a salué l'action des autorités togolaises et a souligné l'importance d'une vigilance continue de la part des administrations et de la population côtière pour prévenir de telles activités criminelles en mer. « Merci au Togo et à toute sa population d'avoir sauvé nos animaux. Merci beaucoup pour cette leçon de respect de la nature », a-t-il déclaré.
Outre son apport et son assistance multiforme au ministre de l'environnement et des ressources forestières (MERF), en mettant à nu toutes les illégalités de cette exportation dont les faux permis CITES, EAGLE-Togo a aussi apporté son assistance permanente aux animaux en état de détresse.
Les animaux ont été entretenus et nourris tous les jours et EAGLE-Togo a assisté les vétérinaires brésiliens dépêchés pour offrir des soins aux espèces fragilisées. Les trafiquants sont détenus à la prison de Lomé, avec l'intermédiaire togolais pour trafic international d'espèces entièrement protégées.
Selon le coordinateur national d'EAGLE-Togo, les autorités togolaises appuyées par les actions des organisations de la société civile, fournissent des efforts depuis plusieurs années afin de sortir le pays de l'image d'une plaque tournante du trafic international des espèces ou produits d'espèces fauniques.
Mais force est de constater que les trafiquants, selon le coordinateur, n'arrêtent à chaque instant de réfléchir au mode opératoire nouvel pour continuer d'utiliser le Togo comme une terre de transit facile.
« Cette saisie des Tamarins- Lions dorés et des perroquets aras suivie d'arrestations, en est un des cas d'illustration. Les regards doivent être beaucoup plus accentués au niveau du port et de l'aéroport qui sont des portes d'entrée et de sortie les plus utilisées par les criminels de faune sous des pratiques frauduleuses », a-t-il révélé, avant d'ajouter qu'il est soutenable aujourd'hui d'affirmer qu'une meilleure lutte contre la criminalité faunique ne peut résulter que d'une collaboration serrée entre acteurs étatiques et les organisations non étatiques telles que les ONGs, impliqués dans cette lutte.
Rappelons que les Tamarins-Lion dorés, une espèce rare exclusivement présente dans la forêt atlantique de l'État de Rio de Janeiro, et les perroquets aras, endémiques d'une région isolée de l'État de Bahia, étaient destinés à être vendus illégalement sur le marché international. Cette arrestation rentre dans le cadre des principes de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), dont le Togo est signataire. (EAGLE-Togo/février/2024)

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Un chauffeur décède dans un accident à Comé

Tue, 02/27/2024 - 11:07

Un mort et des blessés, c'est le bilan d'un accident de circulation survenu dimanche 25 février 2024 à Comé dans le département du Mono. Le drame a lieu au carrefour Bénin Soka vers 20 h.

Accident mortel ce dimanche 25 février 2024 à Comé. Un chauffeur a perdu le contrôle de son véhicule et s'est retrouvé dans le ravin. Le bilan fait un mort. Il s'agit selon nos sources, du chauffeur conduit à l'hôpital où il a été déclaré mort. Toutes les tentatives pour joindre les parents du chauffeur sont restées vaines. A travers un message audio diffusé sur les réseaux sociaux, un appel est lancé à l'effet de retrouver les parents des victimes du véhicule immatriculé AP 8428 RB.
Plusieurs autres blessés ont été enregistrés et conduits à l'hôpital. Les circonstances et les causes réelles l'accident restent à déterminer.

Categories: Afrique

« L'intégration d'une économie en aussi mauvaise santé que celle du Nigeria à une zone monétaire ouest-africaine ne peut avoir que de très néfastes conséquences »

Tue, 02/27/2024 - 09:54

Les pays de l'UEMOA, largement en avance en matière de bonne gouvernance, et qui forment la zone la plus dynamique et la plus industrialisée d'Afrique de l'Ouest, ainsi que la plus vaste zone de forte croissance du continent, seraient tirés vers le bas par l'intégration du Nigeria, dont l'économie est à la dérive. Explications.
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Une contribution d'Ilyes ZOUARI
Président du CERMF
Centre d'étude et de réflexion sur le Monde francophone

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Alors que la valeur du franc CFA et du dirham marocain n'a été divisée que par deux sur la même période – le naira fur créé le 1er janvier 1973 –, et que l'unique dévaluation du franc CFA continue à faire l'objet de commentaires trente ans plus tard, la monnaie du Nigeria, premier producteur africain de pétrole, mais pays affichant le deuxième plus bas niveau d'espérance de vie au monde, a subi le 29 janvier dernier une énième dévaluation depuis sa création, après celle de juin 2023.

Avec une baisse totale de 40 %, le naira avait au 16 février une valeur 2 270 fois inférieure à celle qu'il avait à sa création par rapport au dollar américain. L'intégration d'une économie aussi fragile à une zone monétaire ouest-africaine serait donc très néfaste aux économies de l'ensemble des pays de la région, y compris anglophones.

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1 493,73 nairas
pour 1 dollar !

Le naira a récemment fêté son 51e anniversaire. Mais alors qu'il valait 1,52 dollar à ses débuts (un dollar s'échangeant donc contre 0,66 naira, ou plus exactement 0,657895), et que sa valeur se renforça même au cours de ses premières années, jusqu'à atteindre près de 1,85 dollar en janvier 1980, le naira connut ensuite une succession ininterrompue de dépréciations et de dévaluations, à tel point que la valeur du dollar américain a atteint le niveau de 1 493,73 nairas le vendredi 16 février. Ainsi, la monnaie nigériane a perdu 99,96 % de sa valeur en seulement 51 ans, ce qui signifie, en d'autres termes, que celle-ci a été divisée par 2 270.

Alors que la barre des 1 000 avait été franchie le 19 juin dernier, les graves difficultés économiques du pays et ses faibles réserves de change ont donc une nouvelle fois fait chuter lourdement la valeur de la monnaie nationale, qui a perdu 40 % de sa valeur entre le 29 janvier et le 16 février, après avoir déjà perdu 39 % dans les deux semaines ayant suivi la précédente dévaluation, mi-juin 2023, et 15 % supplémentaires entre ces deux périodes.

À titre de comparaison, le cours du dirham marocain a seulement été divisé par un peu plus de deux au cours des 51 dernières années par rapport au dollar, tandis que celui du franc CFA a été divisé par environ deux et demi, celui du dinar tunisien par près de sept, et celui du rand sud-africain par 24.

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Les grandes difficultés économiques
et sociales du Nigeria

L'effondrement sans fin du naira ne fait que refléter les graves difficultés économiques du pays, qui souffre depuis de très nombreuses années d'une mauvaise gouvernance, d'un niveau élevé de corruption et de détournements de fonds, et d'un manque de diversification. Bien que le Nigeria soit le premier producteur africain de pétrole depuis plusieurs décennies, le pays n'est toujours pas parvenu à diversifier son économie, dont les exportations reposent encore à plus de 90 % sur les hydrocarbures. Faute d'avoir développé d'autres sources significatives de revenus, et d'avoir mis en place un environnement favorable à l'investissement et aux affaires, le pays demeure donc très dépendant de l'évolution du cours des hydrocarbures, ainsi que de sa production en la matière (qui est justement en baisse continue).

Les mauvaises performances économiques du Nigeria s'observent notamment en matière de croissance économique. En effet, et sur la dernière décennie 2014-2023, le pays n'a enregistré qu'un taux de croissance annuel de 2,0 % en moyenne, soit un niveau étant même inférieur à la croissance démographique (2,5 %). Dans le même temps, la Côte d'Ivoire et le Ghana ont connu un taux de croissance annuel de 6,6 % et 4,0 %, respectivement, tandis que le Sénégal et le Cameroun affichent un taux de 5,3 % et 3,9 %.

13 % d'inflation en moyenne annuelle
sur la décennie 2013-2022… et 25 % en 2023 !

Le déclin du Nigeria s'est donc naturellement répercuté sur l'évolution du PIB par habitant, qui n'atteignait que 2 163 dollars début 2023 (selon les dernières données de la Banque mondiale, et malgré l'explosion du cours des hydrocarbures en 2022). Celui-ci a ainsi été récemment dépassé par ceux de la Côte d'Ivoire (2 486 dollars) et du Ghana (2 204 dollars), et devrait également bientôt l'être par ceux du Sénégal et du Cameroun. La performance de la Côte d'Ivoire est d'ailleurs particulièrement remarquable, compte tenu du fait que le pays, devenu le plus riche d'Afrique de l'Ouest continentale, a produit ces dernières années entre 40 et 60 fois moins de pétrole que le Nigeria (et même six fois moins de pétrole que le Ghana, et trois à quatre fois moins d'or).

Enfin, la situation économique du Nigeria n'est pas sans conséquences sur le niveau de vie de la population. À titre d'exemple, celle-ci souffre depuis de nombreuses années d'une inflation assez importante, et qui s'est établie à 13,0 % en moyenne annuelle sur la décennie 2013-2022, selon les dernières données de la Banque mondiale. Un niveau équivalent à celui du Ghana (13,8 %), mais très largement au-dessus de ceux de la Côte d'Ivoire (1,7 %), du Cameroun (2,2 %), ou encore du Sénégal (1,8 %). Un taux d'inflation qui a d'ailleurs dépassé les 25 % en 2023, notamment avec le triplement du prix de l'essence, à la suite de la suppression totale des subventions gouvernementales.

Une mesure radicale qui s'expliquait justement par la situation financière particulièrement délicate du Nigeria, comme en témoigne, entre autres, le niveau critique des réserves de change de ce grand pays pétrolier, qui ne parvient plus à honorer ses engagements vis-à-vis des compagnies aériennes étrangères, en les empêchant de rapatrier leurs revenus.

La situation est si grave, que le Nigeria arrive même très largement en tête des pays du monde en la matière, avec 792 millions de dollars de fonds bloqués début novembre 2023, soit le tiers – 33,6 % – de la totalité des sommes retenues à travers le monde (ce qui conduit à des tensions avec certaines compagnies aériennes, comme Emirates qui avait suspendu provisoirement certains vols en 2022).

Par ailleurs, il est à noter que le Nigeria, et malgré de colossaux revenus pétroliers accumulés depuis son indépendance (dont des centaines de milliards de dollars sur les deux seules dernières décennies), affiche le deuxième niveau le plus faible d'espérance de vie au monde, estimée à 52,7 ans en 2021, toujours selon les dernières données de la Banque mondiale. Le pays avait même occupé la toute dernière place en 2018 et en 2019, avant de dépasser de nouveau le Tchad (52,5 ans).

De même, le Nigeria affiche le quatrième taux le plus élevé au monde en matière de mortalité infantile, avec non moins de 70,7 décès pour 1 000 naissances vivantes, juste après la Somalie. Enfin, il est également à noter que le pays réalise de mauvaises performances en matière d'électrification, avec un taux d'accès à l'électricité de seulement 59,5 % de la population fin 2021 (contre, par exemple, 71,1 % pour la Côte d'Ivoire, 68,0 pour le Sénégal et plus de 99 % pour chacun des trois pays du Maghreb).

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Les conséquences de l'intégration du Nigeria
à une zone monétaire ouest-africaine

L'intégration d'une économie en aussi mauvaise santé que celle du Nigeria à une zone monétaire ouest-africaine ne peut donc avoir que de très néfastes conséquences sur les économies de l'ensemble des pays de la région, vu que le déclin constant du Nigeria, combiné à son poids démographique, tirerait vers le bas l'ensemble des autres pays, qu'ils soient francophones, anglophones ou lusophones. Un problème qui ne se poserait d'ailleurs pas autant avec l'intégration d'autres pays en quasi-faillite comme le Ghana, dont les graves difficultés économiques sont absorbables, compte tenu du poids démographique « raisonnable » du pays par rapport à ses voisins.

Ainsi, et tant que le Nigeria n'aura pas résolu ses lourds problèmes structurels, l'adhésion du pays à une monnaie ouest-africaine est de nature à déstabiliser profondément les économies de tous les autres pays qui partageraient cette même monnaie, à travers une importante perte de valeur de celle-ci, accompagnée, de surcroît, d'une politique monétaire plus adaptée à un pays en crise, et ne correspondant pas aux besoins des pays dynamiques de la région (le Nigeria, par son poids démographique et donc économique, dictant probablement en grande partie cette politique).

Les pays de l'UEMOA, qui sont largement en avance en matière de discipline budgétaire et de bonne gouvernance sur les autres pays de la région, et qui forment la zone la plus dynamique et la plus industrialisée d'Afrique de l'Ouest (selon les dernières données de la BAD sur l'industrialisation en Afrique), ainsi que la plus vaste zone de forte croissance du continent, verraient ainsi leur croissance baisser significativement, tout en voyant leur niveau d'inflation fortement augmenter.

Par ailleurs, le déclin économique du Nigeria est de nature, à terme, à accroître considérablement l'émigration de Nigérians, en quête d'une vie meilleure, vers des pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale, et en particulier vers la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Bénin, le Cameroun, le Gabon et le Sénégal. Compte tenu de la population du Nigeria, ces pays devront alors faire face à ce qui pourrait être un véritable choc migratoire, et notamment ceux d'Afrique de l'Ouest, où les règles de la CEDEAO prévoient la liberté de circulation et de résidence pour les ressortissants des pays membres.

https://www.africapresse.paris/Ilyes-ZOUARI-CERMF-L-integration-d-une-economie-en-aussi-mauvaise-sante-que

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ABUS DE ROBE

Tue, 02/27/2024 - 09:18

Oncle AGBAYA

On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon le spectacle de mon neveu huissier de son état, qui emmitouflé dans sa robe de travail sur le toit de sa maison à Togbin, pour s'opposer à sa démolition, criant aux agents “ tirez su sur moi …”, est bien symptomatique du fait que ce n'est pas demain la fin de la pagaille…
Qu'un huissier, auxiliaire au sommet de la Justice et donc grand connaisseur des lois de la Cité, devienne acquéreur d'un domaine déclaré d'utilité publique depuis des décennies faut- il juste condamner l'incurie des autorités administratives ayant permis ces transactions ?
Toujours est-il que vous mes Neveux et Nièces qui voulez savoir si dans l'exercice de son ministère quotidien de démolitions ou de saisies de biens d'autrui, l'huissier qui aujourd'hui joue au rebelle refusant de laisser démolir son domicile pour désaccord sur la valeur donnée par l'expert, a jamais demandé aux victimes s'ils sont d'accord sur leurs dédommagements, vous êtes tous des pagailleurs !

VOTRE ONCLE AGBAYA

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3 morts et des dégâts matériels dans un affrontement à Kouandé

Mon, 02/26/2024 - 22:17

Un père et de deux ses enfants sont morts dans un camp d'éleveurs à Kouandé dans le département de l'Atacore à la suite d'un affrontement survenu le samedi 24 février 2024.

Les agents de police ont découvert, samedi 24 février 2024, trois corps dans un camp d'éleveurs du village Sékou sis dans l'arrondissement de Orou Kayo, commune de Kouandé.
C'est à la suite d'un affrontement entre des membres de la commune.
Les victimes ont été identifiées comme ceux d'un père et de deux ses enfants. Leurs corps ont déposés à la morgue de Natitingou.
Les auteurs ne sont pas encore appréhendés.
Une enquête a été ouverte à la suite de l'affrontement qui a occasionné plusieurs dégâts matériels.
M. M.

Categories: Afrique

Un jeune meurt par noyade à Akpakpa

Mon, 02/26/2024 - 22:15

Un jeune homme est mort par noyade, dimanche 25 février 2024, à Akpakpa, Cotonou.

Mort d'une jeune noyade près de la plage El dorado à Akpakpa. C'est lors d'une partie de baignade dans la mer. Selon Bip Radio, la victime a été repêchée de l'eau par les sapeurs-pompiers dans un état comateux. Le décès du trentenaire a été déclaré par un médecin dans une clinique. Agent comptable, la victime vivait à Agblangandan, commune de Sèmè-Kpodji.

A.A.A

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Shadiya Alimatou Assouman représente le Bénin à Abu Dhabi

Mon, 02/26/2024 - 19:49

La treizième Conférence ministérielle (CM13) de l'OMC se tient du 26 au 29 février 2024 à Abu Dhabi (Émirats arabes unis). Des ministres du monde entier y participeront afin d'examiner le fonctionnement du système commercial multilatéral et de prendre des mesures pour les travaux futurs de l'OMC.
La Conférence est présidée par S.E. M. Thani bin Ahmed Al Zeyoudi, Ministre d'État au commerce extérieur des Émirats arabes unis.
En marge des travaux, Mme Shadiya Alimatou Assouman, Ministre de l'Industrie et du Commerce du Bénin a eu des rencontres où il a été présenté le projet conjoint de la Banque mondiale et de l'OMC, “Digital Trade for Africa”, pour stimuler le commerce numérique en Afrique.

Categories: Afrique

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