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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 day 13 hours ago

11 ans après, l'AC Milan se qualifie pour les quarts

Thu, 03/09/2023 - 07:53

Après le Bayern face au PSG, c'est le Milan AC qui a validé son ticket pour les quarts de finale de la Ligue des Champions dans la soirée de ce mercredi 08 mars 2023.

Grâce à son précieux succès au match aller (1-0), et à ce but de Brahim Diaz à la 7eme minute, l'AC Milan qui a fait nul avec Tottenham au match retour des 8es de finale de la C1, va bien jouer les quarts de finale.

Sans être extraordinaire en Angleterre ce mercredi soir, l'AC Milian rejoint le gratin européen et se qualifie pour le tour prochain quand Tottenham se dirige un peu plus vers une nouvelle saison sans aucun titre.

Cette qualification du club italien est la première en 11 années après celle de la saison 2011-2012.

J.S

Categories: Afrique

Mbappé et le PSG éliminés par le Bayern

Thu, 03/09/2023 - 07:52

Au revoir la Ligue des Champions pour le PSG encore cette fois à l'étape des 8es de finale.

Comme l'année dernière, le parcours du PSG en C1 s'arrête au stade des 8es de finale. Mbappé, Messi et leurs coéquipiers n'ont pas réussi à renverser le Bayern à l'Allianz Arena.
Lors de ce match retour ce mercredi soir, le PSG en a pris 2 contre 0 marqué à Munich.
Christophe Galtier au micro de Canal + au terme de la rencontre a laissé entendre toute sa déception.

« On n'a pas su marquer sur nos temps forts. On a eu une bonne période en 1e avec des situations et on a bien rivalisé avec l'adversaire. Mais on n'a pas su concrétiser. Ensuite, en 2e, on prend ce but vraiment stupide à ce niveau-là. A ce niveau-là, il faut avoir plus de lucidité. On subissait leur pression et il ne fallait pas avoir honte de jouer long. Et quand vous êtes mené, évidemment ça commence à être difficile. C‘est une frustration et une déception. Si on avait ouvert le score le match aurait surement été différent. Le Bayern au-dessus sur les 2 matches ? Il y a aussi la disponibilité de l'effectif qui a fait la différence, avec beaucoup d'absences chez nous et deux centraux qui sortent. Ça nous affaiblit. Autant sur le 1er match, le Bayern a été dominateur, autant là on a montré un tout autre visage. On ne peut pas refaire la double confrontation, il faut regarder devant. Ça reste une grande déception, il faut la digérer et accepter. Tout le monde est déçu et moi le premier. Mon avenir ? Il dépend de ma direction. Moi, je maintiens le cap et je reste concentré sur la fin de saison. Avec beaucoup d'énergie », s'est expliqué l'entraineur parisien.

J.S

Categories: Afrique

IL Y A UN AGE POUR LE PERE NOEL !

Thu, 03/09/2023 - 04:00

Oncle AGBAYA
On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon on aurait juré qu'après les ravages et drames socio- économiques causé par la fameuse entreprise ICC des sieurs AKPLOGAN et TEGBENOU, que personne ne reprendra plus les Béninois en train de se faire plumer par milliers, comme de vrais nigauds.
Mais allègrement, l'appât du gain rapide et facile, continue de consumer le jugeotte de milliers de mes Neveux et Nièces, qui ne se lassent pas d'être déplumés par des escrocs qui ne font même preuve d'aucune ingénierie ou imagination particulière, outre le très vieux système de Ponzi à la Madoff.
Les deux dernières affaires qui défraient actuellement la chronique judicaire seraient TIENS DS. COM et CAMEO SHELL, dont les victimes, au même titre que les promoteurs, devraient être déférés normalement déférés devant mon Neveu Mario à la CRIET, car il a bien un âge pour continuer de croire au Père Noël !
Et vous mes Neveux et Nièces qui, ricanez que seule la Loterie National a la licence légale d'escroquerie dans un pays pour partager ses bénéfices avec le peuple, vous êtes tous des pagailleurs !
Votre Oncle AGBAYA

Categories: Afrique

Un homme charcute sa femme dans une dispute

Wed, 03/08/2023 - 22:20

Une femme a passé la Journée internationale des droits des femmes en soins intensifs au Centre Hospitalier Universitaire Départemental (CHUD) du Borgou.

Charcutée à coups de machette par son mari dans la nuit du mardi 07 au mercredi 08 mars 2023 à Banhoukpo, arrondissement de Ouénou, commune de N'dali, une femme est en soins intensifs au Centre Hospitalier Universitaire Départemental (CHUD) du Borgou.
C'est à la suite d'une dispute au cours de laquelle un des enfants du couple est intervenu et a porté des coups à son père pour sauver la femme, a rapporté Fraternité Fm.
La victime a pour nom Gani Bougnon Sidi.
M. M.

Categories: Afrique

Les femmes du MEF dotent le CNHU et le CHU-MEL de défibrillateurs

Wed, 03/08/2023 - 21:26

C'est par une œuvre sociale que l'Amicale des femmes du ministère de l'économie et des finances (AFMEF) a célébré l'édition 2023 de la Journée internationale de la femme (JIF). Soutenue par la Caisse de dépôts et consignations (CDC), elle a fait don de défibrillateurs au Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou, et au Centre hospitalier et universitaire de la mère et de l'enfant (CHU-MEL) mercredi 08 mars.

Geste de solidarité et d'entraide de l'AFMEF mercredi 08 mars 2023, Journée internationale de la femme. Le CNHU et le CHU-MEL, deux formations sanitaires de référence de la ville de Cotonou ont bénéficié de défibrillateurs. Il s'agit d'un dispositif médical qui aide à la réanimation des patients victimes d'arrêt cardiaque. Par ce geste, les femmes du ministère des finances apportent leur contribution aux problèmes d'équipements auxquels ces deux hôpitaux sont confrontés.
Très heureux du don qui leur est fait, les responsables de ces deux hôpitaux ont exprimé leurs remerciements à l'amicale des femmes du ministère des finances, ainsi qu'aux responsables de la CDC. Ils ont promis faire un bon usage de l'appareil qui leur est offert, et de sauver des vies.
Quelques images de la cérémonie de remise au CNHU-HKM et au CHU-MEL

F. A. A.

Categories: Afrique

La GDIZ sensible aux conditions des accouchées

Wed, 03/08/2023 - 21:25

Le personnel féminin de l'ensemble des unités de production textile installées dans la Zone Industrielle de Glo-Djigbé Zè (GDIZ) a célébré la Journée internationale du droit des femmes (JIF), ce 8 mars 2023, au chevet des femmes qui ont accouché ou à terme de leur grossesse dans les centres de santé des arrondissements de Sékou et de Dodji-Bata.

Les bras chargés de kits de nouveau-nés communément appelés ‘'trousseau de naissance'', une délégation de femmes du parc textile de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé Zè (GDIZ) s'est rendue, mercredi 8 mars 2023, dans les centres de santé non loin de la zone industrielle. L'ensemble des unités de production textile intégrées de la GDIZ a marqué ainsi la célébration de la Journée internationale de la lutte pour les droits des femmes (JIF) aux côtés des « femmes qui ne se trouvent peut-être pas en égalité de moyens et de capacité financière face à certains défis naturels notamment les défis de reproduction ».

« Nous avons ciblé des femmes enceintes et à terme ou des femmes qui viennent récemment d'accoucher. (…) pour corriger un peu ce déséquilibre auquel elles pourraient être amenées à faire face dans ce moment où elles portent la vie », a indiqué Imelda Sounou, cheffe de la délégation de la GDIZ.
A la maternité du Centre de santé d'arrondissement de Sékou sis dans la commune d'Allada, trois femmes qui viennent d'accoucher et deux autres à terme de leur grossesse ont reçu chacune un kit.
Le même geste a été fait au Centre de santé d'arrondissement de Dodji-Bata, commune de Zè où une accouchée et trois femmes enceintes à terme ont été gratifiées de kit spéciale JIF 2023 des femmes du parc textile de la GDIZ.
Les femmes accouchées et gestantes à terme ont remercié le personnel féminin des unités de production textile installées dans la Zone Industrielle de Glo-Djigbé Zè (GDIZ). Elles n'ont pas manqué de prier pour leurs donateurs. « J'ai aimé les cadeaux. Je demande à Dieu de les protéger, l'argent qu'ils ont fait sortir pour me donner ce gros cadeau, que Dieu puisse leur donner encore plus pour qu'ils le fassent encore à d'autres mères parce que ce cadeau m'aidera beaucoup », s'est réjouie Juliana Goutondé, une accouchée de la maternité du Centre de santé d'arrondissement de Dodji-Bata.

« Vous avez pensé à nos femmes, beaucoup accouchent mais les conditions ne sont favorables. Elles accouchent dans des situations défavorables. Ces femmes sont heureuses aujourd'hui grâce à vous surtout en cette journée internationale de la femme où vous êtes venues ici et vous avez participé au bonheur de ces femmes, alors vous leur avez donné le sourire, vous leur avez permis d'avoir l'espoir, de continuer. C'est une grande initiative que vous avez eue ce jour-ci. Nous vous remercions énormément. Nous sommes (…) heureuses », a indiqué Bernice Zoungbowenon, sage-femme à Dodji-Bata.
L'édition 2023 de la Journée internationale des droits des femmes a été célébrée sous le thème : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes ».
Marc MENSAH

Categories: Afrique

MTN célèbre le 08 mars à travers un « Women Workshop »

Wed, 03/08/2023 - 21:02

C'est à travers un « Women Workshop » que l'opérateur mobile, MTN a célébré mercredi 08 mars 2023, la Journée internationale des droits des femmes (JIF). Il s'agit d'un moment de réflexion et de partage d'expériences qui a réuni tout le personnel féminin du réseau de téléphonie mobile à l'hôtel Golden Tulip de Cotonou.

Mercredi 08 mars 2023, la communauté internationale célèbre la Journée internationale des droits des femmes. Engagé à promouvoir l'accès aux technologies de l'information et de la communication des femmes au Bénin, l'opérateur mobile MTN à son habitude a organisé mercredi 08 mars 2023, un « Women Workshop ». « Les femmes face à la technologie, opportunités et défis », c'est le thème principal retenu pour les discussions et formations. Titilope FAKUADE, Chief Technology and Information Officer (CTIO) de MTN, et Johanne BRUFFAERTS, directrice adjointe de EPITECH ont partagé leurs expériences avec leurs collègues femmes.

A propos de « Women Workshop »
Le Y'ello Women Workshop selon la Chief Executive Officer (CEO) de MTN, est une activité qui permet aux femmes ayant plus d'expériences, de les partager avec les plus jeunes femmes de l'entreprise. L'objectif suivant les explications de Uche OFODILE, est de « créer un canal fort entre le talent des femmes et le leadership féminin à MTN ». La présence de femmes leaders dans l'entreprise souligne-t-elle, a « un grand impact aussi bien sur l'entreprise que sur la société ». « Le thème cette année porte sur l'inclusion des femmes, le fait que le digital change le monde autour de nous, et il est important que les femmes sachent qu'elles sont incluses dans ce changement et qu'elles sont en première ligne de ce changement », a expliqué la CEO.

« Le rôle de la technologie dans nos vies et en particulier pour les femmes, est extrêmement autonomisant. La technologie apporte l'équité », a fait savoir Uche OFODILE. En l'utilisant, informe-t-elle, une vendeuse de poisson peut élargir son marché et atteindre des clients dans d'autres régions du pays. « Nous devons donc adopter la technologie où que nous soyons, en particulier pour les femmes, parce que cela leur offre des opportunités et c'est pour cela nous voulons mettre cet accent sur l'inclusion numérique. C'est quelque chose qui nous passionne beaucoup chez MTN », a-t-elle poursuivi. Grâce à la technologie, les femmes peuvent changer leur vie, leur façon de travailler et leur façon de gérer leurs familles, et par-delà, créer des entreprises. « N'ayez pas peur de la technologie, adoptez-la. La bonne nouvelle au sujet de la technologie aujourd'hui est que vous pouvez apprendre n'importe où », a informé Uche OFODILE.

Titilope FAKUADE, CTIO de MTN au regard de ses expériences dans le domaine de la technologie a été choisie en tant que Guest de la cérémonie. Etant donné que le thème de l'édition 2023 de la JIF porte sur la technologie, c'est avec plaisir qu'elle dit avoir partagé ses expériences et ses leçons avec ses collègues femmes afin qu'elles n'aient pas à « réinventer la roue ». Il s'agit également de les amener à changer leur façon de penser afin qu'elles adoptent la technologie et l'utilisent pour grandir en tant que personne, en tant qu'organisation et même dans leurs foyers.

Joie et satisfaction des participants
Nihad SOUMANOU, Business support supervisor est très heureuse d'avoir participé à l'édition 2023 du « Women Workshop ». « C'est une chance pour nous les amazones de MTN BENIN d'avoir ces types d'organisations périodiques qui sont au rendez-vous tous les 08 mars », a-t-elle confié. Après avoir suivi les expériences des deux Guests, elle estime qu'il est important pour les femmes d'aller vers les opportunités au lieu de se contenter de leurs activités ‘'traditionnelles''. « Les opportunités existent il faut avoir la volonté d'aller vers ces opportunités et de les saisir. En tant que commercial, l'on peut comprendre que aller vers le digital ou la technologie n'a pas de limite. Si on n'a vraiment la volonté, on pourra y arriver, développer son business à travers les réseaux sociaux ; et non se limiter seulement à des consultations, regarder Tik Tok et WhatsApp mais utiliser la technologie […] pour développer son business ».
« Le Bénin digital, véritable opportunité pour les femmes by TITA Girls », fait partie des formations développées au cours de la journée. Houéfa TODAN et Yassimine DJIBRIL, toutes deux bénéficiaires du programme TITA ont partagé leurs expériences avec les femmes.
Etudiante en science juridique et très intéressée par la rédaction Web, Houéfa TODAN informe avoir participé au module « Découvre ton talent numérique ». Un module qui a pour but de permettre au jeune diplômé de se découvrir mais aussi de découvrir les métiers du numériques dans lesquels il s'épanouirait le mieux, a-t-elle expliqué. A travers ce programme, elle assure avoir renforcé ses capacités ; ce qui pourra lui permettre de profiter de plusieurs autres opportunités plus intéressantes que celles qu'elle avait déjà.
TITA est un programme entièrement pensé et financé par MTN. Son objectif est de « mettre la lumière » sur les compétences des jeunes diplômés béninois dans le numérique. Il est exécuté en partenariat avec l'Université d'Abomey-Calavi (UAC).

Quelques images de la cérémonie

F. A. A.

Categories: Afrique

Les droits des habitants bafoués dans les Camps de Tindouf

Wed, 03/08/2023 - 21:00

De graves violations des droits de l'Homme sont dénoncées dans les ‘'Camps de Tindouf'' au sud-ouest de l'Algérie. Le responsabilité du pays hôte est engagée. Les organisations humanitaires ont du mal à secourir les victimes en détresse

Des milliers de Sahraouis vivent dans des conditions inhumaines depuis près de cinq décennies dans les ‘'Camps de Tindouf'' dans le sud-ouest de l'Algérie.
Bien qu'État partie à la Convention de Genève de 1951 sur les réfugiés, ce pays n'œuvre pas à la protection des Sahraouis sur son territoire. On note l'absence d'un cadre législatif sur l'asile conforme aux accords internationaux.
Les camps n'ont jamais fait l'objet de recensement de la population et ce, malgré le fait que le Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR) ait soumis à plusieurs reprises sa demande en ce sens au pays hôte, malgré les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité en 2022 et l'appel de l'Union Européenne quant à l'enregistrement des personnes vulnérables présentes.
La situation des Sahraouis dans les camps de Tindouf n'a connu aucune évolution.
L'Etat algérien a laissé la gestion des camps sous son territoire au Front Polisario. Ce qui constitue une violation flagrante des règles du droit international.
L'aide humanitaire notamment la nourriture fournie par l'Union Européenne depuis 1993 selon un programme annuel en coordination avec d'autres bailleurs de fonds internationaux à Tindouf est contrôlée par le Front Polisario en coopération avec les autorités algériennes, qui en fait bénéficier la population selon le degré de proximité avec la direction des camps.
Pire, ces denrées font l'objet de détournement par le front Polisario.
Plusieurs droits violés
Le Front Polisario est accusé d'utiliser ces denrées comme moyen de pression pour en tirer avantages, notamment au travers de l'exploitation sexuelle des femmes. Ce qui constitue une violation du droit à l'alimentation.
Le rapport du Secrétaire Général de l'ONU pour l'année 2022 estimait que les rations alimentaires ont diminué de 80% compte tenu de la pandémie de Covid-19, ce qui a causé une détérioration des conditions de la population dans les camps de Tindouf avec une augmentation des taux de malnutrition malgré les efforts considérables déployés par les organisations humanitaires dans la fourniture de l'aide alimentaire.
La mission conjointe d'évaluation et d'enquête nutritionnelle pour 2022 menée par le HCR et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a révélé une forte prévalence de la malnutrition aiguë et de l'anémie chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes et allaitantes, ainsi que le nanisme dans les camps de Tindouf.
Une discrimination dans l'accès aux services de la santé a également été révélé et ce, entre les dirigeants et leurs proches d'une part et le reste de la population des camps, ainsi qu'entre les résidents des camps de Tindouf et les citoyens algériens, d'autre part.
Le droit à la liberté d'expression ; la liberté de réunion et de manifestation pacifque ; le droit à l'éducation, la protection des enfants ne sont pas respectés dans ces lieux de non droit dits "camps de réfugiés''.
Les Nations Unies y ont signalé en 2020 au moins 26 425 violations contre des enfants aux différents conflits dans le monde.
Les chiffres réels sont plus élevés en raison de l'inexistence de documentation systématique des cas par le mécanisme de surveillance et de rapport dirigé par les Nations Unies.
Au cours de l'été 2022, le nombre total d'enfants bénéficiant du programme « vacance en paix » a atteint 3 000 enfants, en Italie, en France et en Espagne ; une forme de déplacement forcé des enfants des camps de Tindouf.
Le Front Polisario procède à des enrôlements d'enfants soldats.
Des violences contre les femmes ont été perpétrées dans les camps.
Face à cette situation déplorable, il est difficile de classer les camps de Tindouf comme camps de réfugiés.
La responsabilité du pays hôte est pleinement engagée.
La communauté internationale est interpellée.

M. M.

Categories: Afrique

Les compositions officielles du choc sans Mané

Wed, 03/08/2023 - 20:07

Moins d'une heure pour le coup d'envoi du choc le plus attendu des 8es de finale retour de la Ligue des Champions ce mercredi 08 mars 2023.

Pour ce choc, l'entraîneur du Bayern Julian Nagelsmann n'a procédé à aucun changement par rapport l'équipe de la victoire 2-1 contre le VfB Stuttgart en championnat ce week-end.
Sadio Mané va démarrer le match sur le banc. Côté PSG, le duo Messi – Mbappé est aligné en attaque.
Au match aller, le PSG avait perdu 0-1.

Les compositions officielles :

Bayern Munich
Sommer - Stanisic, Upamecano, De Ligt, Davies - Kimmich, Goretzka - Coman, Müller, Musiala - Choupo-Moting

Paris Saint-Germain
Donnarumma - Marquinhos, Ramos, Danilo - Hakimi, Ruiz, Verratti, Nuno Mendes - Vitinha - Messi, Mbappé

De l'autre côté, les Spurs de Tottenham reçoivent l'AC Milan. Battu à l'aller 1-0, le club anglais voudra renverser les Italiens.

Tottenham : Forster - Davies, Lenglet, Romero, Skipp, Emerson - Perisic, Hojbjerg, Kulusevski - Son, Kane
AC Milan : Maignan - Tomori, Thiaw, Kalulu - Hernandez, Tonali, Krunic, Messias - Leao, Giroud, Brahim Diaz

J.S

Categories: Afrique

Le Maroc , allié incontournable de la France

Wed, 03/08/2023 - 19:34

Le Président de la République française a entamé récemment un périple pour visiter plusieurs pays sur le continent africain. Frédéric Encel, maître de conférences à Science Po et docteur en géopolitique, décrypte dans un entretien publié le 1er mars 2023 dans Paris Match, les enjeux du voyage d'Emmanuel Macron en Afrique. Dans son analyse, M. Encel affirme que la France doit privilégier le Maroc comme partenaire naturel dans la région.

‹‹ La France doit privilégier le Maroc, pays francophile, car il est son partenaire naturel dans la région », a affirmé Frédéric Encel, docteur en géopolitique, dans un entretien accordé à Paris Match sur le décryptage du voyage du président français en Afrique.
Parallèlement à la guerre d'influence que mènent la Russie et la Chine sur le continent, le Maroc apparaît comme une puissance montante dans toute l'Afrique de l'ouest.
Cette puissance régionale a reçu le soutien de plusieurs pays par rapport à sa position sur son Sahara. Le Royaume dispose de nombreux atouts lui permettant de conquérir de nouveaux marchés en Afrique de l'ouest.
Il s'agit entre autres du savoir-faire indéniable de ses opérateurs économiques tant au niveau managérial, professionnel et de compétences de haut niveau.
L'option de Paris de privilégier Alger au détriment de Rabat est objet d'interrogations. Or, le Maroc est un allié sûr et stable et un partenaire sérieux dans la lutte anti-jihadiste et un rempart contre la montée de l'influence de l'Iran chiite aussi bien au Moyen-Orient qu'à partir de l'Algérie.
Il est évident de constater aujourd'hui que le Maroc et la France partagent une même vision sur de nombreux sujets géopolitiques et d'intérêts fondamentaux, qui a toujours placé ces deux pays dans le même camp.

Categories: Afrique

Appel à candidature aux fonctions de DAPAF

Wed, 03/08/2023 - 19:30

Sélection des candidats pour le poste de Directeur Adjoint de la Planification, de l'Administration et des Finances du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP). L'appel de candidature a été lancé en vue de se conformer au décret N°2021-401 du 28 Juillet 2021 fixant la structure type des ministères modifié par le décret N°2022-476 du 03 août 2022. Les dossiers de candidature sont reçus du 27 février au 10 mars 2023. « Les postulants déposeront leur candidature en ligne sur la plateforme www.infre-benin.org et en version physique contre Récépissé au Secrétariat Général du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire avec la Mention ‘'Candidature au poste de Directeur Adjoint de la Planification, de l'Administration et des Finances'' », informe l'appel à candidature. Lire les pièces à fournir et le processus de sélection.

Categories: Afrique

« Nous agissons chaque jour pour renforcer l'égalité entre les hommes et les femmes »

Wed, 03/08/2023 - 18:59

Le gouvernement béninois va continuer à agir en faveur des droits des femmes. C'est l'assurance donnée par le ministre d'Etat, Romuald Wadagni à travers une publication sur sa page Facebook ce mercredi 8 mars 2023.

La Journée internationale des droits de la femme est célébrée ce 8 mars 2023. Selon le ministre d'Etat, chargé de l'Economie et des Finances, « la défense du droit des femmes est une priorité et un engagement quotidien ». Au Bénin, informe Romuald Wadagni, sous l'impulsion de Patrice Talon, nous construisons une nation inclusive et agissons chaque jour pour renforcer l'égalité entre les hommes et les femmes.

A l'en croire, trois axes guident la politique du gouvernement. Il y a le droit à la scolarisation des jeunes filles ; les droits sexuels et reproductifs et la lutte contre toutes les formes de discrimination. « Notre action est reconnue par la communauté internationale », s'est réjoui Romuald Wadagni. Dans le récent rapport Women, Business and the Law 2023 de la World Bank, le Bénin est classé à la 7e position en Afrique (sur 52 pays) et 3e au sein de l'Ecowas-Cedeao (sur 16 pays). « Nous continuerons à agir », a ajouté le ministre d'Etat.

Akpédjé Ayosso

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La JING promeut les solutions numériques inclusives

Wed, 03/08/2023 - 18:58

La coopération allemande à travers la GIZ soutient le gouvernement béninois dans la mise en œuvre d'une transformation numérique durable. Initiée par le Centre de Transformation Digitale du Bénin, la Journée de l'Inclusion Numérique et du Genre (JING) 2023 axée sur la JIF (Journée Internationale de la Femme) a permis de mener plusieurs activités. Ce mercredi 08 mars à Azalai Hôtel, la solution numérique IVR (Interactive Voice Response) en tant qu'approche pour l'inclusion et le renforcement de capacités des populations au Bénin a été présentée à différents acteurs.

Mettre en relief les actions et solutions innovantes mises en œuvre au Bénin. C'est l'objectif de la Journée de l'Inclusion Numérique et du Genre (JING). Elle est une initiative des projets d'appui au Centre de Transformation Digitale (CTD) du Bénin, financée par la coopération allemande et exécutée par la GIZ en partenariat avec le ministère du Numérique et de la Digitalisation. Les activités entrant dans le cadre de la JING ont démarré, le lundi 6 mars avec un hackathon sur la reconnaissance vocale en langue locale. D'une durée de 3 jours, il vise entre autres à identifier des solutions basées sur l'intelligence artificielle et construites autour de l'IVR (Interactive Voice Response).

Ce mercredi 8 mars, la solution IVR a été présentée à différents acteurs notamment producteurs agricoles, représentants de la Fédération des associations des personnes handicapées et partenaires techniques et financiers. Selon Saleem Gadje, Conseiller technique stratégique en digitalisation pour les projets d'appui au CTD du Bénin, la solution IVR a essentiellement pour cibles les producteurs agricoles. « L'idée, c'est de mettre des contenus dans différentes langues locales sur cette solution », a-t-il expliqué. Elle va permettre aux populations vivant dans les régions rurales de consommer plus aisément les contenus éducatifs. Il soutient que « les personnes à besoins spécifiques et celles vivant dans les régions rurales et les femmes ont besoin d'être mieux impliquées sur l'usage du numérique ».

Avec les producteurs agricoles, informe Saleem Gadje, nous leur expliquons quelle est l'utilité de l'internet et comment ils peuvent s'en servir pour améliorer leurs productions agricoles. « Dans les cas des personnes en situation de handicap, il s'agit de mettre en relief leurs besoins et voir comment améliorer l'usage numérique à travers différentes solutions digitales ».

La cérémonie de présentation de la solution IVR a été aussi marquée par un panel de discussion sur l'inclusion numérique à l'ère de la transformation digitale du Bénin et un dialogue multipartite sur la question ‘'comment réduire le gap homme femme dans le numérique ?''. Elle a été clôturée par une remise de prix du hackathon et du certificat de formation en IA.

Cette première édition de la JING est une contribution aux priorités définies par le gouvernement béninois dans le secteur digital. Selon le responsable du CTD du Bénin, Falk Negrazus, les besoins des femmes et des groupes marginalisés font l'objet d'une attention particulière de la part de la coopération allemande. Le CTD, indique-t-il, est un concept qui est né d'une initiative politique allemande et qui vise la transformation numérique autodéterminée, et d'une approche centrée sur l'humain. « L'initiative vise à réduire la fracture numérique », a ajouté Falk Negrazus. Les projets de la coopération allemande dans le secteur numérique au Bénin appuient la mise en œuvre de l'agenda du ministère du Numérique et de la Digitalisation.

La Journée de l'inclusion Numérique et du Genre (JING) connaîtra également l'organisation d'une formation de 3 jours (13 au 15 mars 2023) à l'endroit des femmes sur l'intelligence artificielle.

Akpédjé Ayosso

Categories: Afrique

En route vers la prochaine Silicon Valley africaine !

Wed, 03/08/2023 - 18:00

Selon le FMI, chaque année, vingt millions de jeunes africains entrent sur un marché du travail qui peine à trouver des compétences adaptées aux besoins de l'économie réelle. Engagé dans une transformation numérique tous azimuts, le Bénin s'est lancé dans la construction d'une Silicon Valley, Sèmè City, qui proposera bientôt une solution locale à la demande exponentielle de compétences technologiques.

En plein centre de Cotonou, à deux pas du très chic quartier de la Haie Vive et faisant face au Lycée Montaigne, Sèmè One et Sèmè Two reflètent la révolution technologique engagée depuis quelques années par les autorités béninoises, à marche forcée.

Réputés pour leur goût des arts et des lettres, les Béninois furent longtemps considérés comme les « Germanopratins » de l'Afrique, disséminant le savoir dans les écoles de toute la sous-région. Alors que les métiers de la technologie sont désormais au cœur de la création de valeur et d'emplois, l'État s'applique à développer une politique de renforcement des compétences technologiques locales. Selon une étude publiée par Dell et par l'Institut pour le futur, 85 % des emplois de 2030 n'existeraient pas encore.

Entre intelligence artificielle, IoT et robotique, les métiers du quotidien se transforment de façon aussi rapide que radicale. Sèmè City a précisément été pensée pour préparer les Béninois aux métiers du futur. Loin de reproduire les schémas venus tout droit de la Silicon Valley californienne, le projet Sèmè City reflète l'ambition nationale de conduire une politique aussi pragmatique qu'innovante et adaptée au contexte local. « Nous ne voulons pas créer de nouvel éléphant blanc », explique Claude Borna, directrice générale de l'Agence de développement de Sèmè City, avec pragmatisme. Il faut dire que depuis quelques années, les projets de Silicon Valley se multiplient sur le continent africain, de Kigali au Caire en passant par Nairobi, pour des résultats qui peinent à se matérialiser...

Conformément à la politique de promotion des arts et de la culture du Bénin, les bâtiments rappellent les constructions des Tata Somba du nord ou les musées royaux d'Abomey. Derrière de grandes façades ocre, des bureaux ergonomiques sont décorés par des artisans locaux.

Un espace-pilote en attendant le méga-site de Ouidah

École du numérique, de design ou d'informatique, mais aussi incubateur, espace de coworking, centre de recherche et makerspace doté d'outils de prototypage et d'imprimantes 3D dernier cri, le site de Cotonou qui comprend trois espaces (Sèmè One, Sèmè Two et le bâtiment Pi d'Epitech Bénin) accueille aujourd'hui près de 550 étudiants dans le cadre de formations diplômantes et plus de 600 étudiants dans le cadre de formations courtes ou certifiantes.

« Le makerspace permet aux étudiants et aux chercheurs de matérialiser leurs idées. Ils travaillent sur le prototypage électronique et l'IoT, la conception assistée par ordinateur et la fabrication assistée par ordinateur », explique le jeune Mohamed Saliou, en charge du makerspace, posté devant une machine de découpe laser de dernière génération. « L'année dernière, des étudiants ont travaillé sur des projets très divers comme la fabrication de distributeurs automatiques de préservatifs ou de robots autonomes », ajoute l'ancien étudiant d'Epitech.

Le campus de Sèmè One s'étend sur 4 500 m2 en plein cœur de la capitale et comprend salles de classe, espaces co-working, centre de langue, bureaux et data center. Jouxtant Sèmè One, Sèmè City Open Park (Sèmè Two), est un espace moderne de 2 500 m2, planté de containers aux couleurs vives, doté d'un Innovation Park et d'un X-Tech-Lab.

Sèmè One & Two représentent une sorte de projet-pilote pour préparer le grand site de Ouidah (Sèmè City) qui est actuellement en construction et qui ouvrira ses portes en 2025.

À l'origine, la Silicon Valley du Bénin devait être localisée non loin de la frontière nigériane. Finalement, elle sera située à une quarantaine de kilomètres de Cotonou sur une surface de 336 hectares (au lieu de 192 hectares). Le site accueillera à terme 30000 étudiants et chercheurs et comptera cinq clusters de formation (dont STEM y compris des écoles d'ingénieurs, d'architecture et d'urbanisme). Sur un marché mondial hyper concurrentiel, « il est indispensable de retenir nos talents et d'offrir une alternative locale assortie d'une mobilité internationale à nos étudiants », explique la directrice générale de l'agence de développement de Sèmè City.

Des formations locales aux standards internationaux

« Sèmè City est inscrite au cœur du Programme d'Actions du Gouvernement du Bénin », rappelle Claude Borna. « Cette initiative renvoie au constat de l'inadéquation des formations proposées au Bénin avec les besoins réels du marché, en particulier sur le segment du middle-management qui nécessite un renforcement des compétences locales », ajoute-t-elle.

Pour relever ce défi, Sèmè City peut s'appuyer sur des financements mixtes (Banque mondiale, coopération française et gouvernement béninois, notamment), mais aussi sur des partenariats de haut niveau, avec de prestigieux établissements. Programme d'intelligence artificielle (AI) avec la Sorbonne Université à Paris, cursus en design à travers l'Africa Design School (une première sur le continent) en partenariat avec l'École de Design Nantes Atlantique ou encore partenariat avec l'école des Gobelins de Paris et avec l'École polytechnique fédérale de Lausanne, le projet s'est imposé en quelques mois, sur la carte numérique mondiale et reçoit des enseignants-chercheurs venus du monde entier : de Casablanca à Bari, de Paris à Madrid, de Zurich à Cambridge...

« À terme, le site de Ouidah sera doté de résidences universitaires qui recevront des étudiants du Bénin, mais aussi de toute la sous-région voire de l'international. Notre plateforme dédiée à l'utilisation des techniques du rayonnement X (X-TechLab, ndlr) attire déjà des profils venus par exemple d'Éthiopie et du Nigeria, mais aussi du Cameroun, du Sénégal, du Ghana et de la Côte d'Ivoire », se félicite Claude Borna.

« En septembre prochain, notre établissement proposera son Master en design numérique. À ce jour, les étudiants post-Bachelor passent leur Master à Nantes », ajoute Kefil Saka, directeur de l'Innovation Design Factory et du développement de l'Africa Design School. « Nous tenons à rendre nos formations accessibles au plus grand nombre d'étudiants possible, en octroyant des bourses ou en échelonnant les frais d'inscription. Notre diplôme coûtera trois fois moins cher que celui dispensé à Nantes », précise Claude Borna.

Les étudiants de Sèmè City font le choix de l'Afrique

« J'aurais pu apprendre en autodidacte, mais il fallait que je maîtrise un certain nombre de normes. C'est pourquoi je me suis inscrite dans le cursus de design numérique », explique Warren, 23 ans, qui cherche à créer sa propre entreprise, dès sa formation terminée. Pour Warris, 21 ans, Sèmè City a été le choix de la raison et le résultat du pragmatisme familial : « Je voulais suivre des cours d'anglais, mais je n'étais pas très motivé. Mon père m'a orienté vers une formation technique. Ça me plaît et après mes études, je voudrais me spécialiser en X-Design (design d'expérience, ndlr) ». Marie-Juliette la Franco-gabonaise n'a que 18 ans, mais elle a déjà choisi sa voie. « Je m'intéresse au secteur des jeux vidéo. À l'origine, je pensais m'orienter vers une formation dans l'école Epitech, mais finalement l'Africa Design School correspond mieux à mes aspirations », précise-t-elle.

Créé en 1999 à Paris, l'European Institute of Technology (EPITECH) s'est imposé comme une référence en matière de formation en expertise informatique. Depuis 2019, la formule s'est déclinée sur le sol béninois, à l'initiative de Ouanilo Medegan, véritable mentor de la tech en Afrique, aujourd'hui directeur général d'Epitech Bénin, qui est intégrée au projet Sèmè City. Les formations dispensées par l'établissement sont résolument pratiques.

« Nous ne voulions pas nous diriger vers un enseignement trop théorique qui aurait rapidement été dépassé. Nous avons donc choisi de soumettre les étudiants à des problématiques concrètes pour répondre à des besoins de l'économie réelle », explique Johanne Bruffaerts, responsable du développement commercial d'Epitech Bénin. « Sur près de 400 candidatures, nous avons retenu 100 dossiers et plus de 95 % de nos étudiants sont en insertion professionnelle à l'issue de leur formation (...) Nous avons passé des partenariats avec plusieurs entreprises béninoises, togolaises et françaises... Une fois diplômés, 10 % de nos étudiants partent à l'étranger, mais la majorité d'entre eux reste en Afrique, pour la qualité du cadre de vie et pour y créer de l'emploi », ajoute-t-elle.

Des objectifs ambitieux pour répondre à la révolution technologique

Environ vingt millions de jeunes africains arrivent sur le marché du travail chaque année, selon le FMI, mais seulement trois millions d'entre eux trouvent un emploi formel. Le projet Sèmè City veut relever le défi de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée dans les métiers de demain et s'inscrit dans une vision de long terme qui ambitionne d'ici 2032 de créer plus de 100 000 emplois, dont au moins un tiers d'auto-emplois et 40 % d'emplois occupés par des femmes.

Sèmè City veut s'imposer comme le partenaire incontournable de projets innovants dans des domaines stratégiques tout en contribuant à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. Les formations professionnalisantes s'articulent autour de filières prioritaires : les sciences, les technologies, l'ingénierie et les mathématiques (STEM), l'architecture, l'urbanisme et le développement durable, mais aussi le design et les industries créatives, les sciences politiques et sociales, le tourisme, l'hôtellerie et la restauration et enfin, le sport, la nutrition et le bien-être.

Sèmè City met également en œuvre la composante 3 du projet de Formation professionnelle et entrepreneuriat pour l'emploi (FP2E), financé par la Banque mondiale en Afrique de l'Ouest pour renforcer l'écosystème de soutien aux entrepreneurs, améliorer les capacités entrepreneuriales des jeunes et de faciliter l'accès au financement. Ce projet est structuré autour de l'amélioration de l'environnement des affaires (réformes réglementaires, administratives ou institutionnelles), du renforcement et du développement des capacités des structures d'appui à l'entrepreneuriat et des entrepreneurs et de l'amélioration de l'accès au financement pour les entrepreneurs.

Dotée d'un African Cities Lab, Sèmè City permettra également aux étudiants de trouver des réponses à des problématiques liées à l'urbanisation galopante du continent qui comptera 2,5 d'habitants à l'horizon 2050, à travers des outils modernes.

Pour répondre aux enjeux du futur, le Bénin n'a pas lésiné sur les moyens. Les investissements consacrés au campus de Ouidah s'élèvent à 483,5 millions d'euros (soit 317,2 milliards de francs CFA) pour viabiliser le site, construire les bâtiments, les infrastructures numériques et les plateaux techniques, mais également pour financer les programmes de formation, de recherche et d'entrepreneuriat, et enfin pour attribuer des bourses d'études aux étudiants.

Article original : https://afrique.latribune.fr/africa-tech/2023-03-07/seme-city-en-route-vers-la-prochaine-silicon-valley-africaine-954302.html

Categories: Afrique

LA FIN DU TRAITE « START-II » : LA POURSUITE DU DECLIN DE L'EUROPE

Wed, 03/08/2023 - 17:00

Dans le cadre du nouveau caractère des relations russo-occidentales qui s'est instauré depuis le début de l'année 2022, la suspension par la Fédération de Russie de sa participation dans le traité sur la réduction des armements stratégiques offensifs Start-II/SNV-III n'a été qu'une suite logique et parfaitement prévisible : face à la menace déclarée et partiellement mise en œuvre par l'occident collectif vis-à-vis de la Russie, cette dernière a procédé à la suppression légale des restrictions au développement de son armement stratégique.

Oleg Nesterenko
Président du Centre de Commerce et d'Industrie Européen

Une réponse appropriée

Dans les clauses du traité Start-II, il est stipulé que chacune des parties prenantes de l'accord dispose du droit de le quitter dans le cas de changement significatif des circonstances : « si elle considère que les circonstances exceptionnelles liées au contenu du présent accord ont mis en péril ses intérêts suprêmes » (article 14, paragraphe 3).

La fixation par l'occident collectif comme objectif « la défaite stratégique de la Russie » et les nombreuses déclarations officielles de ce dernier dans ce sens est un changement significatif des circonstances qui a reçu une réponse appropriée.

Par ailleurs, depuis plusieurs mois, les Etats-Unis d'Amérique ont réclamé à multiples reprises leur droit d'inspection des sites stratégiques russes, aussi étonnant que cela puisse paraitre dans les circonstances politiques actuelles. L'inadmissibilité de la présence des visites de contrôle des sites de défense stratégique du pays par les représentants de l'état-ennemi avec lequel, de facto, la Russie se situe en état de guerre était une évidence. Ceci est sans négliger le fait que les Etats-Unis, de leur côté, ont procédé à la création d'obstacles artificiels à la réciprocité des visites prévues par l'article 11 du traité en vigueur, via la non-délivrance des visas américains aux contrôleurs russes et la fermeture de l'espace aérien américain aux avions russes qui pourrait les amener sur le sol américain, ce qui, de jure, vaut sa violation directe.

L'officialisation de la démarche de Moscou par l'adoption suivie de la ratification de loi fédérale Nr. 38-FZ du 23 février 2023 a été entreprise, afin de rester dans la stricte légalité vis-à-vis des engagements internationaux signés et ratifiés par la Fédération de Russie et de ne pas créer un précédent permettant aux adversaires d'instrumentaliser une hypothétique violation des engagements russes dans le cadre du droit international en vigueur.

Cela étant, avec le gel de sa participation dans le traité, Moscou souligne qu'elle continuerait à « respecter strictement les limites quantitatives des armes stratégiques offensives » indépendamment du présent accord russo-américain, mais qu'elle serait « prête à des essais d'armes nucléaires » si Washington en effectuait en premier.

La traduction de ce nouveau pas stratégique russe est sans équivoque : vu l'hostilité ouverte et croissante de l'occident collectif gravitant autour des USA vis-à-vis de la Russie, il est exclu que nous continuions à exposer nos forces nucléaires au contrôle par l'ennemi, toutefois, n'avisez pas de profiter de cette nouvelle disposition pour faire croitre les vôtres.

Une excellente nouvelle pour les États-Unis

Suivant la déclaration russe, toute une pluie de réactions d'indignation émanant du camp atlantiste a eu lieu. Parmi elles, considérer comme non hypocrite les paroles du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, que la rupture de New Start par la Russie est « très décevante » serait la preuve d'une grande légèreté.

À la suite des retraits unilatéraux des États-Unis de l'intégralité des accords internationaux clés sur le contrôle des armements nucléaires, hormis celui de Start-II : retrait en juin 2002 du traité ABM sur la limitation des systèmes de défense contre les missiles balistiques, retrait en mai 2018 de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien, retrait en août 2019 du traité INF sur les missiles nucléaires à portée intermédiaire et le retrait en mai 2020 du traité « Ciel ouvert » sur la vérification des mouvements militaires et de la limitation des armements - l'initiative russe de février 2023 est bien une excellente nouvelle pour les stratèges américains.

Les pays membres de l'Union Européenne, depuis plus de 30 ans, ont acquis une certitude qu'à l'avenir des horizons visibles ils ne seront plus confrontés à des menaces existentielles – qualifiées comme telles à tort ou à raison – et ne seront plus engagés dans des conflits majeurs nécessitant des actifs militaires considérables, à la suite de quoi une politique générale du désinvestissement dans des secteurs de la défense a été mise en place et menée depuis avec un succès indéniable.

Toutes les initiatives émanant des parties partisantes d'une Europe indépendante et forte non seulement économiquement, mais aussi militairement, ont été contrecarrées.

Notamment, le freinage constant au niveau de la quasi-intégralité des accords dans le domaine de la coopération des industries de l'armement entre deux moteurs du cœur de l'Union Européenne, la France et l'Allemagne, qui pourraient mener au développement significatif de l'industrie de défense européenne, entrepris ces dernières années par le pouvoir allemand politiquement dominé par les Etats-Unis, ce freinage a paralysé la possibilité de la création d'un véritable bloc de défense européenne autonome.
Cette neutralisation a mené vers plusieurs succès majeurs de la politique étrangère américaine : l'affaiblissement significatif du concurrent européen dans le domaine de l'armement, l'élargissement du marché pour l'industrie américaine de l'armement sur le sol européen et, surtout, comme déjà mentionné, la neutralisation du danger de la création du bloc de défense européenne autonome des Etats-Unis d'Amérique.

En réponse aux événements qui ont lieu depuis le début de l'année 2022, dans les 10 ans à venir, au moins, des investissements considérables auront lieu dans le réarmement, d'une part, de la Fédération de Russie, d'autre part, de l'Union Européenne.

Si du côté de la Russie, c'est l'industrie nationale de défense qui verra l'accroissement significatif de ses activités qui sont déjà, depuis plus de 10 ans, sur les rails du développement progressif ;
du côté de l'U.E., ce sont les USA qui exécuteront le rôle majeur dans le réarmement du vieux continent, ce qui mènera bien vers la création d'une véritable force de défense européenne, mais qui aura aucune autonomie vis-à-vis de son mentor et sous-traitant Outre-Atlantique.

Il est également important de noter que les Etats-Unis d'Amérique utilisent contre l'économie concurrente de l'Union Européenne la stratégie sous-jacente du « retour de l'ascenseur », qui sera également incriminée à la Russie :
lors de la guerre froide, l'occident collectif a utilisé contre l'Union Soviétique la baisse significative du cours des énergies fossiles jumelée à l'augmentation considérable des dépenses militaires dans la course imposée aux armements, afin de faire effondrer son économie.
Aujourd'hui, c'est l'économie européenne qui se situe au bord de la récession, accompagnée d'une augmentation sans précèdent du cours des énergies fossiles jumelée à l'augmentation considérable des dépenses militaires dans la course aux armements.

Course aux armements qui n'est plus évitable à la suite de l'abandon par la Russie de sa participation au traité sur la réduction des armements stratégiques offensifs.

A la suite de ces processus, un nouvel équilibre géostratégique sera instauré. L'équilibre qui ne sera plus basé sur les accords, les traités et les partenariats entre la Russie et l'Occident collectif, mais sur la parité militaire rajusté en flux tendu entre les parties.

Le futur « ancien » bouclier anti-missile

Le temps propice pour Washington est arrivé : le relancement du projet de l'installation du bouclier anti-missile par les USA sur le sol européen aura inévitablement lieu et, cette fois-ci, il aboutira.

La Maison Blanche est parfaitement consciente qu'avec, notamment, la mise en service des missiles stratégiques russes porteurs de charge nucléaire, basés sur des technologies révolutionnaires et sans égal qui ont vu le jour dans les dernières années - la neutralisation par les systèmes de défense existants d'une éventuelle frappe nucléaire du sol américain ou européen entreprise par la Russie s'avère être impossible, sans même la prise en compte de la composante sous-marine de l'adversaire.

Le déploiement du système américain de défense antimissile sera mis en œuvre non pas en tant qu'une protection effective contre la menace russe, ni en tant qu'un élément symbolique. L'objectif visé sera parfaitement pragmatique et consistera à l'augmentation du degré et la consolidation à long terme de la domination politico-militaire américaine sur le continent européen.

Cette initiative, contrairement à sa version précédente, n'aura plus besoin de requérir à des déclarations mensongères, comme auparavant, sur la soi-disant protection contre l'hypothétique menace nucléaire iranienne.

A noter que la probabilité de l'utilisation, à l'avenir, du territoire de l'Ukraine en tant qu'une composante de la défense anti-missile face à l'hypothétique menace nucléaire russe est mathématiquement proche de zéro absolu.

La flûte de Hamelin et les distorsions de la réalité

Pour tous les experts qui n'ont pas perdu le sens de la réalité il est parfaitement évident que la Fédération de Russie n'a aucune attention, de son côté, ni par le passé, ni à présent, d'entrer en guerre contre les pays de l'Union européenne.
Ce n'est qu'en instaurant artificiellement dans l'imaginaire collectif par la classe dirigeante occidentale une association des valeurs ukrainiennes à celles des européennes et en introduisant l'idée totalement coupée de la réalité du destin commun des deux par les techniques de manipulation des masses, telles que le filtrage et la distorsion de la réalité via l'outil de médias mainstream, que les masses ont acquis la croyance dans le sérieux de la menace russe.

Les futures dépenses faramineuses de certains pays de l'Union Européenne, dont la France et l'Allemagne, dans le réarmement dit conventionnel seront un engagement financier sans aucun rapport réel avec l'hypothétique menace russe.

Du côté de la Russie, la force de dissuasion nucléaire est considérée, à juste titre, en tant qu'un élément suffisant pour assurer la mission qui est la sienne : dissuader les adversaires d'engager leurs armées dans une confrontation directe avec la Russie, ce qui, selon la doctrine militaire russe en vigueur, mènerait directement à des frappes nucléaires de représailles.

Les déclarations du contraire sont à l'opposé de la réalité économico-militaire et ne sont que de la démagogie adressée à des masses préformatées dans le cadre de la poursuite des objectifs politiques préétablis de ses auteurs, parfaitement conscients, en ce qui les concerne, de la futilité de leurs propos.
Les paroles de l'ancien directeur de la CIA, William Casey, prononcées en 1981 : « Notre programme de désinformation aura atteint son but lorsque tout ce que le public américain croira sera faux » brillent aujourd'hui sur le vieux continent avec des couleurs ravivées.

L'époque des ténèbres dans la diplomatie russo-européenne

Pour donner suite à l'anéantissement des relations bilatérales à l'initiative occidentale dans l'intégralité des domaines stratégiques, le nouvel modus operandi à long terme de la Fédération de Russie vis-à-vis de l'Union Européenne consistera dans l'absence totale de confiance vis-à-vis des engagements du signataire de l'ouest : plus aucun équilibre ne sera basé sur les signatures et ratifications des accords bilatéraux, mais sur la parité des forces armées. Les relations diplomatiques russo-européennes entrent dans l'époque des ténèbres.

La suspension de la participation de la Russie dans le traité Start II, dont le maintien ne peut exister dans le cadre du niveau actuel des relations entre les parties prenantes et les parties intéressées, est le second pas stratégique russe dans ce sens.

Le premier pas a été la sortie de la Russie du Conseil de l'Europe. Contrairement à des déclarations purement mensongères, afin de sauver la face, c'est bien la Fédération de Russie qui a quitté l'organisation par sa décision souveraine et non pas été exclue, comme ceci est prétendu. Le 15 mars 2022, Marija Pejčinović Burić, la secrétaire générale du C.E. a reçu une lettre officielle dans ce sens, envoyé par Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de Russie. À la suite de cette décision de Moscou, le lendemain, le 16 mars 2022, une réunion extraordinaire de l'organisation a été tenue au cours de laquelle il a été « décidé » l'exclusion la Russie du Conseil de l'Europe.

L'un des prochains pas politique de la Russie d'une importance majeure sera, très certainement, la suspension de sa participation au sein de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), dont elle est co-fondatrice. La suspension aura lieu à la suite du comportement abusif et illicite des pays-membres du bloc occidental vis-à-vis du fonctionnement de l'organisation, ce qui remet en cause la viabilité même de la plateforme de l'organisation servant au dialogue sécuritaire. Si la Russie entreprenne sa suspension - le sens même de l'existence de l'OSCE sera remis en cause, car, sans la participation russe les objectifs de la structure ne peuvent jamais être atteints.

Les funérailles du Start-II

La Russie a déclaré qu'elle ne quitte pas le traité, mais ne fait que suspendre sa participation. Néanmoins, étant donné que le présent accord qui est entré en vigueur en 2011 et a été prolongé pour 5 ans en février 2021 - arrive à son terme en février 2026 - il est fortement improbable qu'avant la date de son échéance les relations russo-américaines puissent se normaliser au point de relancer les contrôles réciproques des sites de défense stratégique.
Par ailleurs, vu que le document constitutif ne prévoit pas la possibilité de le suspendre, mais uniquement de le quitter, il est fort probable que, très prochainement, les USA vont le dénoncer et le quitter suivant la Russie.

De ce fait, le traité Start-II entre la Fédération de Russie et les États-Unis d'Amérique sur les mesures visant à réduire et à limiter les armements stratégiques offensifs peut être considéré comme mort et enterré, au même titre que les relations diplomatiques russo-européennes et l'autonomie politico-militaires du vieux continent.

Categories: Afrique

3,4M F CFA pour améliorer la production animale et lutter contre l'extrémisme violent

Wed, 03/08/2023 - 16:29

Le Bénin reçoit l'appui de la coopération suisse pour la mise œuvre du programme d'Appui aux Initiatives dans le secteur de l'Elevage et à la cohésion sociale (PAIE) dans quatre départements. C'est un programme initié par le Haut-Commissariat à la Sédentarisation des Eleveurs (HCSE) avec le soutien de la coopération Suisse sur la période 2023-2025

Le gouvernement béninois reçoit l'appui de la Suisse dans le cadre de la lutte contre l'extrémisme violent et la radicalisation dans les zones frontalières du Nord Bénin. En collaboration avec la coopération internationale Suisse, le Haut-Commissariat à la Sédentarisation des Eleveurs (HCSE) a initié le Programme d'Appui aux Initiatives dans le secteur de l'Elevage et à la cohésion sociale (PAIE). Sa mise en œuvre permettra de renforcer la contribution du sous-secteur de l'élevage à la croissance économique et de réduire les risques de fragilité, de conflit et de violence au Bénin. L'objectif spécifique de ce programme est « d'améliorer les productions animales par la transformation des systèmes d'élevage dans un environnement sécurisé ». Le programme prend en compte toutes les communes des départements de l'Alibori, du Borgou, de l'Atacora et de la Donga pour une durée de 03 ans (2023-2025).

Le coût global du programme est de 5.500.000 francs suisses, soit plus de 3,4 milliards de FCFA. 3.250.000.000 FCFA seront affectés au programme de sédentarisation des ruminants du Haut-Commissaire à la Sédentarisation. Les fonds restants (environ 187.500.000 FCFA) seront gérés par la Direction du Développement et de la Coopération suisse (DDC). Ils serviront pour financer les missions d'audit, d'évaluation et les capitalisations ; des mandats d'appui technique spécifique afin d'accompagner le processus de cohésion sociale, la formation et le suivi de la gestion du programme et des études thématiques.

Résultats attendus

Puiseurs résultats sont attendus de la mise en œuvre du programme. Il s'agit de la gestion rationnelle des ressources pastorales dans un environnement sécurisé ; le renforcement des infrastructures agropastorales et sociocommunautaires au profit des agro-éleveurs ; l'amélioration de la productivité et la production des espèces bovines, ovines et caprines ainsi que la diversification des activités économiques de la population cible (jeunes et femmes). Aussi, les éleveurs ont-ils un meilleur accès au foncier, au financement agricole et à d'autres services.

Un comité national sera chargé de piloter le programme. Le Comité va réunir toutes les parties prenantes, les ministères et structures concernés, les différentes organisations et associations professionnelles des producteurs et des éleveurs.

Le Programme d'Appui aux Initiatives dans le secteur de l'Elevage et à la cohésion sociale sera exécuté par le Haut-Commissariat à la Sédentarisation des Eleveurs. Il va s'appuyer sur le Secrétariat technique à la coordination du projet de cohésion sociale mis en place dans le cadre du projet de cohésion sociale dans les régions Nord du Golfe de Guinée financé par la Banque Mondiale.

Akpédjé Ayosso

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L'ambassade du Maroc organise une projection de film

Wed, 03/08/2023 - 16:23

Le Royaume du Maroc à travers son ambassade à Cotonou prend une part active à l'édition 2023 du mois de la Francophonie. Une projection de film a été organisée dans la soirée du mardi 07 mars 2023 à l'Institut français de Cotonou. Après la projection du film, SEM. Rachid RGUIBI a offert aux invités un cocktail avec des mets marocains

« Le Maroc est un membre actif de l'Organisation Internationale de la Francophonie, qui agit en faveur de la promotion des valeurs de solidarité internationale, de dialogue et du multilatéralisme », a déclaré l'Ambassadeur de Sa Majesté le Roi au Bénin dans son mot de bienvenue. Ce qui justifie selon lui, la participation du Royaume aux activités du mois de la Francophonie.
« TAMBOURS DE FEU » ou « LES CAVALIERS DE LA GLOIRE », c'est le titre du film projeté au public composé d'ambassadeurs et autres invités de marque à l'Institut français de Cotonou dans la soirée du mardi 07 mars.
Ce film qui décrit l'épopée d'un Sultan courageux à coup d'épées, de galopes de chevaux et villes et campagnes qui brûlent. Il est réalisé par le cinéaste marocain, Souheil BEN BARKA.
Selon SEM. Rachid RGUIBI, « TAMBOURS DE FEU » est un film basé sur des « faits historiques », et qui raconte l'histoire de la dynastie des Saadiens, et plus particulièrement, celle du Prince Abdelmalek chassé de son pays par ses propres frères.
« Il passera plusieurs années (1560/1578) de sa vie sur les mers, d'une aventure de la bataille de Lépante, de la prison d'Alicante à la prise de Tunis, avant de retrouver son pays le Maroc envahi par Don Sébastien Roi du Portugal », a-t-il expliqué.
Le film poursuit le diplomate marocain, finit par la « fameuse bataille des trois rois du 04 août 1578 », et plus connue sous le nom « bataille d'oued al-Makhazin ». Une bataille qui met fin au projet d'invasion du Maroc par les Portugais, et fait du Royaume, le seul pays de l'Afrique du Nord à ne pas avoir été sous la domination ottomane.
L'Ambassadeur du Roi a par ailleurs remercié l'auteur du film pour avoir répondu « favorablement » à sa demande de projeter une seconde fois son œuvre à Cotonou. BEN BARKA selon SEM. Rachid RGUIBI, a marqué le cinéma marocain à travers la réalisation de grands films. Il a rappelé le film « AMOK » projeté l'an dernier dans le cadre du mois de la Francophonie à Cotonou.
Le cinéaste Souheil BEN BARKA fut directeur général du Centre Cinématographique du Maroc (CCM). Sous sa direction (1986-2003), le Maroc a connu la construction de studios de cinéma international OUARZAZATE, et la création du Fonds de soutien aux cinéastes marocains.

Rachid RGUIBI a exprimé ses chaleureux remerciements à SEM. Marc VIZY, Ambassadeur de France au Bénin, et Président du groupe des ambassadeurs francophones, ainsi qu'au directeur de l'Institut français de Cotonou, et à toutes les personnes qui ont facilité l'organisation de la manifestation culturelle.
A la fin de la projection du film, SEM. Rachid RGUIBI a offert aux invités un cocktail avec des mets marocains.

F. A. A.

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2 000 délégués de 30 pays pour discuter de l'avenir de l'éducation

Wed, 03/08/2023 - 16:03

Le British Council a tenu sa conférence annuelle « Schools Now ! » qui a rassemblé plus de 2 000 responsables de l'éducation et professionnels des écoles partenaires du British Council à travers le monde, pour discuter des dernières innovations en matière d'enseignement et d'apprentissage dans le domaine de l'éducation internationale.
Schools Now !

La conférence « Schools Now ! » dont le thème était « Transformer les écoles : le leadership à tous les niveaux », a permis de se pencher sur le leadership efficace au sein des communautés scolaires par le biais de présentations, de tables rondes et d'ateliers. Les délégués ont découvert l'importance de former des élèves leaders et de favoriser des parcours professionnels vers le leadership.
Yvette Hutchinson, consultante principale du programme mondial pour les écoles du British Council, a évoqué la promotion du leadership à tous les niveaux dans les écoles afin de favoriser une culture inclusive, qui encourage les talents et distribue efficacement le leadership au sein du personnel. Cette approche permet de créer un environnement sûr et enrichissant où les élèves auront confiance en eux et développeront leurs propres compétences de leadership qui les aideront à l'école et tout au long de leur vie. Elle a également évoqué le fait qu'un leadership efficace est plus important pour les écoles que jamais auparavant, alors que nous sortons de la pandémie.
La conférence était un événement hybride, qui a réuni 300 délégués en personne à Dubaï et 1 700 participants virtuels du monde entier. Ce format unique a permis aux participants de différentes régions et cultures d'échanger davantage d'idées, de points de vue et de bonnes pratiques. Parmi les invités spéciaux de la conférence figurait Son Excellence Patrick Moody, ambassadeur britannique aux Émirats arabes unis.
Les orateurs principaux et les animateurs d'ateliers venus d'Égypte, de Jordanie, du Nigeria, du Pakistan, du Pérou, d'Espagne et du Royaume-Uni ont contribué à la richesse et à la diversité des discussions.
Sir Mark Grundy, PDG de Shireland Collegiate Academy Trust, qui a tenu le premier discours, a abordé la question de la fidélisation de notre meilleur personnel et de l'atteinte des niveaux de réussite les plus élevés et les plus spécifiques pour nos jeunes. Le professeur Eman Gaad, doyen de la faculté d'éducation et professeur d'éducation spéciale et inclusive à l'université britannique de Dubaï (BUiD), a parlé des perceptions du leadership éducatif en matière d'inclusion. D'autres interventions ont porté sur le développement de leaders étudiants du 21e siècle et sur le développement du leadership à différents niveaux de la communauté scolaire.
Simon Higgins, responsable mondial des examens scolaires au British Council, a déclaré : « Nous avons été ravis d'accueillir à Dubaï notre huitième événement phare annuel, la conférence mondiale "Schools Now !". Le thème de cette année, "Le leadership à tous les niveaux", a permis aux chefs d'établissement de réfléchir aux défis auxquels ils sont confrontés quotidiennement dans un monde post-pandémie, et d'explorer les moyens de développer le leadership dans l'ensemble de l'établissement afin de mieux soutenir le personnel, les élèves et la communauté au sens large. »
Mark Walker, directeur de l'anglais et des examens au British Council, a souligné l'importance de réunir des responsables de l'éducation du monde entier pour partager des idées, des bonnes pratiques et des perspectives : « Au British Council, nous souhaitons vivement changer des vies. Nous travaillons main dans la main avec les individus pour les aider à acquérir les compétences, la confiance et les relations dont ils ont besoin pour transformer leur vie et façonner un monde meilleur. De l'apprentissage de l'anglais à l'obtention de qualifications reconnues au niveau international, nous nous engageons à aider nos partenaires à créer des réseaux, à explorer des idées créatives et à accéder à une éducation de haute qualité. »
Au niveau mondial, les écoles partenaires du British Council travaillent avec plus de 2 000 écoles, soutiennent plus de 100 000 enseignants et accompagnent près d'un million d'élèves. Avec des participants venus des Amériques, d'Europe, d'Afrique subsaharienne, du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, d'Asie du Sud et d'Asie de l'Est, cet événement véritablement mondial contribue à soutenir la mission du British Council, qui consiste à établir des liens, à favoriser la compréhension et à instaurer la confiance par le biais de l'éducation.
Pour les demandes de renseignements des médias, veuillez contacter : Anna Koniuhova, directrice principale de la communication, région MOAN, Anna.Koniuhova@britishcouncil.org
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Mstudio lancera 30 champions de la Tech en trois ans en Afrique Francophone

Wed, 03/08/2023 - 14:30

Entre 2021 et 2023, les startups d'Afrique de l'Ouest Francophone n'ont levé que 60,7 millions de dollars sur les 10,1 milliards de dollars levés sur l'ensemble du continent, soit 0,6% des levées de fonds. En Afrique francophone, seules 10 startups de l'UEMOA ont réalisé des levées de fonds d'au moins 1 million de dollars en 2022. Parmi elles, 4 sont issues de Côte d'Ivoire. Le pari du Mstudio est de tripler ce nombre de startups en lançant 30 champions de la tech en Afrique de l'Ouest francophone sur une période de trois ans, d'ici 2026. Cet objectif se matérialise par l'implantation de son siège à Abidjan, un lieu d'accueil pour les grands acteurs de la tech.

Fondé en 2022, Mstudio est un startup studio ayant pour objectif de transformer le secteur informel d'Afrique francophone. Mstudio, porté par ses trois cofondateurs, recrute, accompagne et finance les meilleurs entrepreneurs pour lancer des startups qui répondent aux réels besoins de la population. Les critères d'investissement s'appuient sur 5 axes : L'existence d'au moins deux cofondateurs ; un business model éprouvé sur le marché d'Afrique anglophone, une solution s'appuyant sur le mobile ciblant le secteur informel, et un lancement à Abidjan pour adresser l'Afrique francophone.

Il est à noter que les startups studios sont, par définition, une nouvelle classe d'actif créant des startups à l'aide de ressources partagées et d'une équipe d'experts. Se définissant comme un “créateur de startups”, le Mstudio s'implique dès le début de leur processus de création en leur fournissant un capital matériel, financier et humain, en plus d'un espace de travail et de la mise à disposition d'un réseau d'experts. Ainsi, le Mstudio devient le 3ème cofondateur des projets qu'il co-construit.

En faisant partie du GSSN (Global Startup Studio Network), une communauté sélective des 50 meilleurs studios dans le monde, Mstudio utilise une méthodologie reconnue pour l'accompagnement des startups, de l'idéation à la Série A, permettant aux entrepreneurs de faire une levée auprès de VCs internationaux deux fois plus vite et 30% moins risqué. Ce modèle a notamment donné naissance à des licornes telles que Jumia, Tumblr, Dollar Shave Club, Airbnb, Aircall, Spendesk, Front, Bitly, Medium ou encore Zalando.

“Pour les startups du Mstudio et afin d'augmenter les chances de succès, il ne s'agira pas de réinventer la roue mais bel et bien de parfaire l'exécution d'un modèle économique éprouvé” explique Cédric MANGAUD, Cofondateur et CEO du Mstudio.

Le studio a déjà lancé trois startups en s'inspirant de business model ayant démontré leur succès en Afrique anglophone : Djoli, une application qui permet aux maquis de se faire livrer des produits frais à des prix abordables, Tajiri, une application de gestion destinée aux acteurs de la restauration et Lonya, une plateforme en ligne proposant des formations certifiantes dispensées par les meilleures institutions francophones.

Mstudio recrute ainsi activement de nouveaux talents possédant une expérience solide et souhaitant contribuer à la croissance du continent en faisant bouger les lignes. D'ici Juin 2023, le startup studio envisage d'accompagner six nouvelles startups et d'ici 2026 de lancer 30 champions de la Tech en Afrique francophone.

“Mstudio recrute trois types de cofondateurs : les entrepreneurs de la tech qui ont déjà monté une boite, les talents clés des startups à forte croissance en Afrique, et les “bons élèves” qui ont une grande capacité d'exécution. On se positionne aussi comme un soft landing pour la diaspora qui souhaite rentrer en Afrique contribuer à la croissance du continent et faire bouger les lignes” , conclut Leslie OSSETE, Co-fondatrice et COO du Mstudio.

Les cofondateurs du Mstudio

Mstudio a été fondé par Cédric Mangaud, Leslie Ossété et Clyde Fakhoury, ayant tous trois acquis et développé une expérience internationale autour du mobile, du secteur informel et de l'investissement en Afrique.

Fort d'une carrière internationale d'une vingtaine d'années dans les secteurs de la téléphonie mobile et des télécommunications, notamment Executive Vice President content & mobile service chez HTC Group Taiwan, Cédric Mangaud est un business angel à succès doté de solides capacités de financement. C'est un serial entrepreneur avec plusieurs exits à son palmarès, avec une passion pour le produit.

En 2016, Leslie Ossété remporte le prix Hult d' $1M, qui est un concours pour étudiants entrepreneurs parrainé par le Président Bill Clinton, et lance sa première startup dans l' e-mobilité en Afrique de l'Est. Depuis, elle a orchestré l'expansion de grosses startups, dont Wave Mobile Money, dans plus de 10 pays africains. Sa vocation, c'est d'utiliser la tech pour améliorer le quotidien des petits commerçants et travailleurs informels en Afrique.

Administrateur général du groupe PFO Africa, Clyde Fakhoury est un entrepreneur convaincu par les immenses potentialités du continent africain, et par l'importance stratégique des nouvelles technologies pour mieux concrétiser ces opportunités et ces promesses. Au cours des dernières années, PFO Africa s'est imposé comme un acteur majeur, en Côte d'Ivoire et en Afrique de l'Ouest, dans le secteur du bâtiment, de la construction, des infrastructures routières, de l'immobilier et du facility management. Tout en mettant un accent particulier sur l'innovation et l'impact social.

Categories: Afrique

25 structures illégales de collecte de l'épargne confiées à la BEF

Wed, 03/08/2023 - 13:32

25 structures non-agréees ont été épinglées en 2022 au Bénin pour appel public à l'épargne et placement d'argent. C'est ce qu'a déclaré le directeur général de l'Agence nationale de surveillance des systèmes financiers décentralisés (Anssfd), Abdou Rafiou Bello, vendredi 3 mars 2023, au cours de l'émission ‘'Eco de la Semaine'' de Canal 3.

A travers un arrêté interministériel en 4 mars 2022, le gouvernement béninois a interdit sur toute l'étendue du territoire national, l'activité de la collecte illégale de l'épargne dénommée « Adogbè » ou toutes autres formes ou appellations du genre ». En dépit de cette interdiction, des structures continuent leurs activités dans la clandestinité. Selon le directeur général de l'Agence nationale de surveillance des systèmes financiers décentralisés (Anssfd), Abdou Rafiou Bello, au titre de l'année 2022, par le ministère de l'Economie et des Finances, 25 structures illégales ont été épinglées et confiées à la Brigade économique et financière (Bef).

Il a rappelé que « la collecte de l'épargne est règlementée et encadrée par des textes communautaires des pays membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ». Il faut, précise-t-il, être soit une banque ou une institution de microfinance pour collecter de l'épargne. Pour aller sur le marché financier, « il faudra être une société de gestion d'intermédiation et avoir un agrément du Conseil régional des marchés financiers ». L'Anssfd poursuit les actions de sensibilisations à l'endroit des populations et aussi des acteurs de ce secteur pour qu'il puisse se conformer à la réglementation par la formalisation. Il est prévu également le renforcement des « actions d'assainissement du secteur de la microfinance par la mise en place d'un dispositif de veille permanente pour détecter et fermer les structures qui opèrent en marge de la règlementation ».

A.A.A

Categories: Afrique

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