Une délégation du gouvernement béninois s'est rendue, mardi 26 septembre 2023, au Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga (Cnhu- Hkm) pour s'enquérir de l'état des blessés admis dans cet hôpital suite à l'incendie de Sèmè-Kraké.
Nouvelle descente des ministres du gouvernement béninois au CNHU de Cotonou après celle du samedi 23 septembre 2023. Composée de Benjamin Hounkpatin, ministre de la Santé et de Véronique Tognifodé, ministre des Affaires sociales et de la microfinance, la délégation est allée s'enquérir de l'état sanitaire des brûlés admis au Cnhu-Hkm suite à l'incendie meurtrier à Sèmè-Podji. Le bilan fait état de 36 morts et 23 victimes de brûlures. « Avec le procureur de la République et l'accompagnement des médecins légistes, nous allons appeler dans les prochaines heures, les parents qui n'ont pas retrouvé leur proche parmi les rescapés hospitalisés dans les structures sanitaires, à se rapprocher des services compétents pour faire la déclaration et qu'on puisse lancer le processus d'identification des corps », a confié Benjamin Hounkpatin. Selon le ministre de la Santé, l'identification des corps est un processus qui prend un peu de temps. « Je voudrais inviter à garder toute la sérénité malgré le drame que nous vivons par rapport à ce délai pour permettre aux équipes soignantes et aux équipes qui vont s'occuper de l'identification des corps de travailler dans la sérénité requise », a- t-il ajouté.
Après le drame, le gouvernement béninois a mis en place une cellule d'écoute pour assister les parents des victimes de l'incendie. « La cellule d'écoute est mise en place depuis samedi et travaille grâce au soutien des assistants sociaux mais aussi des psychologues. Elle reçoit les familles non seulement des victimes hospitalisées mais aussi certaines familles qui sont à la recherche de parents ou des familles de ceux qui sont décédées », a expliqué Véronique Tognifodé, ministre des Affaires sociales et de la microfinance.
À Sèmè-Kraké, poursuit-elle, nous avons déployé sur le terrain des équipes qui vont en stratégie avancée dans les familles des victimes pour non seulement les écouter mais aussi les accompagner psychologiquement et essayer de détecter les enfants qui deviennent très vulnérables de par la situation et qui ont perdu un ou les deux parents à la fois.
A.A.A
La deuxième Conférence Africaine sur la Réduction des Risques en Santé a démarré ses travaux ce mercredi 27 septembre 2023 à Marrakech sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
La Conférence est organisée avec le Ministère de la Santé et de la Protection Sociale et le Ministère de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, en partenariat avec l'association "African Global Health".
La rencontre qui se déroule du 27 au 29 septembre est placée sous le thème : « Santé en Afrique : Eau, Environnement et Sécurité alimentaire ».
Cet évènement important met en avant la réalité des systèmes de santé et de sécurité alimentaire en Afrique. Il vise à développer un cadre africain commun basé sur les expériences des pays et les avis des experts dans le domaine de la santé publique, tout en discutant les mesures efficaces pour prévenir et atténuer les effets des crises sanitaires sur les plans humanitaire, social, politique et économique.
Ce forum permettra d'évaluer la mise en œuvre des recommandations de la première édition et de sortir avec de nouvelles recommandations, qui devraient permettre aux décideurs de faire des choix stratégiques lors de l'élaboration des politiques et des systèmes de santé à travers l'identification des meilleures pratiques en matière de gouvernance, de financement et de durabilité financière des secteurs concernés, afin de réduire les risques sanitaires, de renforcer la sécurité alimentaire et de préserver les écosystèmes, en raison de leur impact direct sur la santé publique et sur la qualité de vie des populations.
Cet événement réunit d'éminentes personnalités éminentes de la scène africaine et internationale, notamment des ministres, des ambassadeurs, des experts, des scientifiques et politiques ainsi que des représentants d'organisations non gouvernementales internationales.
Cette conférence sera un cadre propice à l'échange d'informations et d'expériences sur la réduction des risques sanitaires. Il permettra d'aborder les défis liés à l'eau, à l'environnement, et à leur incidence sur la sécurité alimentaire et sanitaire en Afrique.
L'organisation de cette 2e conférence intervient dans la dynamique accélérée de la mise en œuvre de la réforme du système national de santé et de généralisation de la protection sociale visant à garantir à tous les citoyens un accès équitable à des services de santé durables et de qualité.
Elle se déroule dans un contexte mondial marqué par l'aggravation des crises sanitaires et des épidémies, des changements climatiques, de la pénurie d'eau et de la sécurité alimentaire, qui ont un impact direct sur les systèmes de santé et sur les chaînes de valeur agricoles et logistiques.
Le secrétaire général adjoint du gouvernement, Wilfried L. Houngbédji a présenté le bilan des actions du gouvernement en vue de la formalisation du commerce de l'essence de contrebande au Bénin. Environ 2000 mini stations services sur une commande de 5000 sont déjà prêtes et seront bientôt mises en service.
On en sait un peu sur les actions entreprises par le gouvernement pour formaliser le commerce de l'essence de contrebande au Bénin. 2000 mini stations services sont déjà livrées sur une commande de 5000 au moins. Le porte-parole du gouvernement, Wilfried L. Houngbédji a informé l'opinion au détour du point de presse du Conseil des ministres ce mardi 26 septembre 2023. Ces 2000 mini stations services déjà livrées selon le porte-parole du gouvernement, permettront de couvrir le Grand Nokoué, et les communes où il n'y a pas encore de stations services formelles. Wilfried L. Houngbédji a rappelé qu'à l'heure actuelle, il y a des communes qui, du fait de leurs positions, ont été assez désaffectées par le passé, et manque de ces genres d'infrastructures. Les projections du gouvernement à l'en croire, consistent à faire en sorte que les premières machines qui vont être déployées, servent ces communes. « Au fur et à mesure que le reste de la commande va arriver, cela va s'étendre à toutes les localités du pays afin qu'à terme, il n'y ait plus de façon structurelle, aucune raison qui justifierait que l'on importe de l'essence de contrebande, et qu'il n'y ait plus de localité au Bénin où l'on se rend sans pouvoir disposer d'une station formelle sur laquelle s'approvisionner en produits pétroliers », a expliqué Wilfried L. Houngbédji.
Le gouvernements béninois a décidé en conseil des ministres, mardi 26 septembre 2023, de la prise en compte des postulants remplissant les conditions de titres et qualifications mais frappés par le critère d'âge, dans le processus de recrutement des assistants en position probatoire au profit des universités publiques du Bénin.
« Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de développement et de promotion de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, il est prévu la constitution d'un fichier national des aspirants au métier d'enseignant du supérieur et l'instauration d'un nouveau mécanisme de recrutement », informe le Conseil des ministres. Selon la même source, de potentiels postulants ont formulé des requêtes visant à faire prendre en considération leur statut.
Certains sollicitent leur intégration pure et simple au corps des enseignants sans passer par la voie de concours. Ils se fondent sur « des promesses de recrutement à un moment où le nouveau mécanisme de recrutement par voie de concours direct dans la fonction enseignante du supérieur n'était pas encore institué ». D'autres demandent une dérogation au critère d'âge limite d'admission à l'emploi public. Leur motif et qu'ils étaient en instance de recrutement depuis des années alors que l'application rigoureuse du critère de limite d'âge conduirait à leur exclusion.
Dans le but d'assurer une sélection transparente basée sur des critères de compétence, le gouvernement a décidé d'accorder le bénéfice de la dérogation au critère d'âge à tous les requérants, conformément aux dispositions du statut général de la fonction publique. Il prévoit que « l'Etat peut recourir au recrutement d'agents contractuels de droit public de l'Etat à durée indéterminée lorsque les postulants aux emplois publics déclarés vacants, bien qu'ayant les qualifications requises pour être nommés fonctionnaires de l'Etat, sont frappés par la limite d'âge de recrutement ».
« En conséquence, compte en sera tenu pour tous les aspirants inscrits au fichier national et disposant des titres et qualifications requises concernant l'emploi d'assistants en position probatoire dans les universités publiques », ajoute le Conseil des ministres. Le gouvernement précise que la mesure s'applique à ceux qui, bien que frappés par le critère de limite d'âge ne sont pas encore admissibles à la retraite.
A.A.A
Un climat tempéré et un sol fertile créent des conditions idéales pour l'élevage de bétail et la production de fourrage près des rives du lac Hawassa, situé à 300 kilomètres au sud d'Addis-Abeba.
Pour autant, les petits exploitants établis à proximité du lac peinent à produire suffisamment de lait de qualité pour engranger des bénéfices réguliers. « Le plus grand défi à venir est de rester à la pointe de la technologie agricole », insiste Eskender Yoseph, l'un des 39 agriculteurs éthiopiens qui ont eu accès à des équipements grâce à un partenariat avec l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). « Il faut qu'on innove beaucoup pour ne pas se laisser dépasser et maintenir la qualité de nos produits agricoles », ajoute-t-il.
Accroître la productivité
En 2018, les activités de vulgarisation menées par l'USAID dans le cadre du programme Feed the Future Value Chain (PDF, 1,3 Mo) ont permis de trouver à Hawassa des agriculteurs désireux de former et de guider d'autres personnes à l'utilisation des nouvelles technologies.
En 2021, l'USAID a fourni à Eskender Yoseph deux trayeuses portables pour son exploitation laitière, Anan. Désormais, la traite des vaches ne prend que 3 minutes, contre 10 auparavant, et le lait est produit dans des conditions hygiéniques.
Cette technologie lui a permis d'augmenter sa productivité, et il a formé d'autres agriculteurs de la région à l'utilisation de l'équipement. L'USAID a ensuite fait don de trayeuses à 31 autres éleveurs de la région.
En outre, l'USAID a mis des hacheuses à la disposition de 39 agriculteurs éthiopiens, dont Eskender Yoseph. Ce dernier les utilise pour hacher la luzerne, l'aliment riche en protéines qu'il cultive pour optimiser la production de lait de son exploitation.
Partager le succès
Fort de l'appui de l'USAID, Eskender Yoseph a vu prospérer son entreprise, Anan Dairy. Il emploie 55 personnes qui se chargent de la production du fourrage, de la transformation des produits laitiers et de diverses tâches administratives, notamment dans les domaines de la finance, des ventes et de la distribution. Anan Dairy compte aujourd'hui 40 vaches laitières, 20 vaches taries, 20 génisses et 25 veaux. L'exploitation produit 1 000 litres de lait par jour.
Ayant l'esprit d'entreprise, Eskender Yoseph s'est mis à construire ses propres hacheuses, que l'USAID a achetées pour les vendre à d'autres éleveurs. Son ingéniosité a fait de lui un partenaire précieux pour l'USAID qui s'emploie à fournir un soutien technologique à d'autres petits agriculteurs à Hawassa.
Il a recours aux médias sociaux pour former d'autres agriculteurs, auxquels il enseigne la gestion du bétail et du fourrage ainsi que d'autres pratiques agricoles. En 2023, il a ainsi formé plus de 70 jeunes agriculteurs de Bahir Dar, d'Addis-Abeba et d'autres villes voisines. Des millions de personnes ont visionné sur YouTube et Telegram ses vidéos consacrées à l'élevage laitier.
Une autre de ses techniques : il transforme les bouses en engrais organique et, à l'aide d'un générateur, il se sert du biogaz capté pour alimenter son matériel agricole. Il espère étendre son activité agricole à la vente d'engrais organique afin d'aider d'autres agriculteurs à accroître leurs bénéfices et à contribuer à l'amélioration de la sécurité alimentaire en Éthiopie.
« Dans un rayon de 10 kilomètres, il y a plus d'un millier d'agriculteurs qui ont besoin d'engrais, explique l'entrepreneur. On veut leur en fournir, en collaboration avec l'USAID. »
A Dovi, une localité de la commune de Zangnanado, un conducteur de taxi-moto communément appelé "zemidjan" a été tué dans la soirée du lundi 25 septembre 2023.
Un zemidjan tué en début semaine à Dovi dans la commune de Zangnanado. Le drame a lieu dans la soirée du lundi 25 septembre 2023. Selon nos sources, le jeune homme auteur du drame, s'est fait passer pour un client. Durant le parcours, il assène des coups au conducteur de taxi-moto, et emporte son engin. Le conducteur de zemidjan a été retrouvé dans un état critique et conduit à l'hôpital pour des soins. L'homme, grièvement blessé succombe à ses blessures.
Après le Maroc qui accueillera la CAN 2025, en 2027, ce sera au tour du trio Kenya-Tanzanie-Ouganda. La CAF a officialisé l'annonce ce mercredi 27 septembre 2023.
Après avoir développé son football et ses infrastructures de manière, les Lions de l'Atlas du Maroc souhaitaient conclure avec l'organisation d'une CAN. Et ce mercredi le Royaume est récompensé. La CAF a désigné le Maroc comme pays hôte de la CAN 2025.
L'instance africaine de football a également annoncé, comme prévu, le pays organisateur de la CAN 2027. Et ce sera pour le trio Kenya-Tanzanie-Ouganda. Le dossier a été préféré à celui du Sénégal. La CAF a justifié ce choix par la volonté de développer également ces régions du football pour poursuivre l'ascension du foot africain.
J.S
En attendant l'officialisation de la Confédération Africaine de Football, c'est le Maroc qui va accueillir la 35e édition de la Coupe d'Afrique des Nations en 2025.
Le Maroc va être désigné pays hôte de la Coupe d'Afrique des Nations 2025 dans les prochaines heures. D'après les informations dévoilées ce mercredi 27 septembre 2023, le royaume est désormais le seul en lice pour accueillir la compétition en raison du fait que tous les autres prétendants ont retiré leur candidature.
Après l'Algérie, puis le duo Nigeria-Bénin, qui a décidé de se concentrer sur l'édition 2027, la Zambie a en effet renoncé à son tour, a révélé le journaliste Lassana Camara. Dans ces conditions, il est improbable que l'organisation du prestigieux tournoi continental échappe au Maroc.
Le comité de la Confédération africaine de football (CAF) va logiquement lui attribuer l'organisation du tournoi.
J.S
Le Maroc a été désigné, ce mercredi 27 septembre, pays organisateur de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) en 2025. Candidat unique à l'organisation de la CAN 2025 après le retrait de plusieurs dossiers, le Royaume va abriter officiellement la compétition continentale.
Le comité exécutif de la CAF, réuni ce mercredi au Caire, a désigné le Maroc comme pays organisateur de la CAN 2025. Le dossier marocain a retenu à l'unanimité après le retrait de l'Algérie, du duo Nigeria-Bénin et de la Zambie.
37 ans après avoir accueilli la CAN 1988, le Maroc va organiser en 2025 la plus prestigieuse compétition africaine de football. La candidature du Royaume a été retenue à l'unanimité après le retrait de l'Algérie, du duo Nigeria-Bénin et de la Zambie.
Le Maroc est un pays très sollicité par les plus grandes instances dont la FIFA et la CAF sollicite pour l'organisation de grands événements : compétitions, réunions, conférences, forums, assemblées générales, symposiums et autres.
Il s'agit entre autres de : CHAN 2018, CAN de futsal en 2020, CAN féminine en 2022, Ligue des Champions féminine en 2022, CAN U23 en 2023, Coupe du Monde des clubs en 2013, 2014 puis 2022.
La Coupe d'Afrique des Nations de Maracana est à sa deuxième journée ce mercredi 27 septembre 2023. Le Bénin joue deux matchs ce soir.
Voici le programme des rencontres de la 2e journée de compétition dans cette 10e édition de Mara'CAN Grand-Popo 2023 :
Séniors
13h : Burkina-Faso vs Canada
13h 30 : Guinée-Bissau vs Gabon
14h : Guinée vs Togo
14h30 : Burkina-Faso vs Niger
15h : Cameroun vs Mali
15h30 : Togo vs Côte d'Ivoire
16h : Canada vs USA
16h30 : Bénin vs Gabon
17h : Sénégal vs Guinée
Supers Séniors
13h : Cameroun vs Guinée
13h30 : France vs Burkina Faso
14h : Niger vs Cameroun
14h30 : Canada vs Togo
15h : Côte d'Ivoire vs Guinée
15h 30 : Bénin vs Burkina-Faso
16h : Mali vs Cameroun
16h30 : Togo vs France
17h : Guinée vs Niger
A noter que l'entrée est libre et gratuite pour toutes les rencontres au Stade Omnisport de Grand-Popo.
J.S
La Coupe d'Afrique des Nations de Maracana est à sa deuxième journée ce mercredi 27 septembre 2023. Le Bénin joue deux matchs ce soir.
Voici le programme des rencontres de la 2e journée de compétition dans cette 10e édition de Mara'CAN Grand-Popo 2023 :
Séniors
13h : Burkina-Faso vs Canada
13h 30 : Guinée-Bissau vs Gabon
14h : Guinée vs Togo
14h30 : Burkina-Faso vs Niger
15h : Cameroun vs Mali
15h30 : Togo vs Côte d'Ivoire
16h : Canada vs USA
16h30 : Bénin vs Gabon
17h : Sénégal vs Guinée
Supers Séniors
13h : Cameroun vs Guinée
13h30 : France vs Burkina Faso
14h : Niger vs Cameroun
14h30 : Canada vs Togo
15h : Côte d'Ivoire vs Guinée
15h 30 : Bénin vs Burkina-Faso
16h : Mali vs Cameroun
16h30 : Togo vs France
17h : Guinée vs Niger
A noter que l'entrée est libre et gratuite pour toutes les rencontres au Stade Omnisport de Grand-Popo.
J.S
Le coup d'envoi de la 10e édition de la Coupe d'Afrique des Nations de Maracana a été donné ce mardi 26 septembre 2023 au stade omnisports de Grand-Popo.
Pays hôte de la Mara'CAN 2023, le Bénin n'a pas totalement déçu. Les Guépards ont tout au moins réussi à battre le Canada pour le compte de leur premier match dans la catégorie Super Séniors. Une victoire sur le plus petit des scores. Côté Séniors, les Guépards se sont inclinés face au Cameroun 1-2.
Les résultats de la première journée :
Supers Séniors
Bénin 1-0 Canada
Mali 1-0 Côte d'Ivoire
Guinée 1-0 Cameroun
Burkina Faso 2-1 Togo
Séniors
Bénin 1-2 Cameroun
Côte d'Ivoire 2-0 Guinée
J.S
Dans un contexte sous lequel la crise capitaliste et patriarcale condamne de plus en plus de personnes à la pauvreté et à la violence en raison des plans d'ajustement des gouvernements et des organisations impérialistes comme le FMI, ce 28 septembre les femmes s'organisent et se mobilisent pour défendre leurs droits.
Depuis le triomphe historique des camarades argentines qui ont obtenu la légalisation de l'avortement en 2020, la marée verte continue de déferler sur l'Amérique latine. Récemment, au Mexique, la dépénalisation de l'avortement a été gagnée dans tout le pays, ce qui a permis de fournir ce service dans les établissements publics. L'année dernière, c'est la Colombie qui a également obtenu ce droit.
Cependant, il reste encore un long chemin à parcourir avant que le droit de décider de son corps soit pleinement respecté pour toutes les femmes. Selon l'Organisation mondiale de la Santé, 25 millions d'avortements à risque sont pratiqués chaque année, dont 39 000 femmes meurent et des millions sont hospitalisées en raison de complications. La plupart de ces décès sont concentrés dans les pays pauvres d'Afrique (60 %) et d'Asie (30 %). L'avortement reste un problème de santé publique qui reflète les inégalités sociales dans la plupart des pays, les femmes les plus pauvres étant les plus susceptibles de mourir d'un avortement pratiqué dans des conditions dangereuses ou d'être criminalisées.
Bien que le mouvement ait obtenu des résultats, il existe une menace constante de les voir disparaître, en raison de la réaction des églises, des institutions religieuses et des secteurs hostiles aux droits. Les gouvernements et les candidats de droite ne cessent de manifester leur opposition aux droits des femmes et de la communauté LGBTTIQ+, comme cela s'est produit aux États-Unis lorsque la Cour suprême a annulé l'arrêt Roe v. Wade. Cela a entraîné l'annulation du droit constitutionnel à l'avortement, en vigueur depuis plus de 50 ans, qui est désormais déterminé par les États, mais qui est actuellement interdit dans huit d'entre eux. Les États-Unis se trouvent ainsi à l'opposé des progrès accomplis dans d'autres pays avec le mouvement de la marée verte, lorsqu'ils sont devenus l'un des premiers à bénéficier de ce droit. En Argentine, Javier Milei, candidat d'extrême droite aux prochaines élections présidentielles, menace d'annuler la légalisation de l'avortement. Dans la plupart des pays d'Amérique latine, l'avortement est pénalisé ou restreint ; dans certains pays, il est totalement interdit, comme en République dominicaine, au Nicaragua, à Haïti et au Salvador. Même des gouvernements « progressistes », comme celui du président Lula au Brésil, ont modifié leur position en faveur de l'avortement pour ne pas perdre le soutien des secteurs religieux. Une situation similaire se produit au Venezuela, où les liens institutionnels entre l'État et les églises se renforcent, ce qui a entraîné un recul brutal du dialogue sur la dépénalisation de l'avortement obtenu grâce à la force de la mobilisation. Ainsi, en Turquie, si l'avortement est effectivement légal, les obstacles sont nombreux dans les hôpitaux publics. Dans la pratique, de nombreuses femmes ne peuvent pas accéder facilement au droit à l'avortement gratuit et sûr.
Nous ne pouvons pas compter sur les gouvernements pour respecter ce que nous avons obtenu par la lutte. Même dans les pays où l'avortement a été dépénalisé, les ressources nécessaires n'ont pas été allouées pour fournir des services universels et dignes aux femmes et aux personnes pouvant avoir des enfants. C'est une situation discriminatoire, car il a été permis de tirer profit de ce service par le biais de cliniques privées qui ne sont accessibles qu'à ceux qui peuvent les payer, en négligeant le service public. En Espagne, les dernières statistiques montrent que, bien que la légalisation de l'avortement remonte à plus de dix ans, onze provinces n'ont enregistré aucun cas, ce qui constitue une violation des droits et entraîne le déplacement de femmes et de femmes enceintes. De plus, on estime qu'environ 15 % seulement des avortements sont pratiqués dans les services de santé publique. Nous devons exiger de tous les gouvernements qu'ils légalisent l'avortement, en le garantissant gratuit, sûr et universel dans les cliniques et les hôpitaux, et qu'ils fournissent gratuitement des contraceptifs pour le prévenir. Pourtant, cela oblige qu'ils allouent des budgets pour renforcer les systèmes de santé publique, au lieu de continuer à payer des dettes extérieures à des organismes tels que le FMI.
Le droit des femmes et des personnes en mesure de procréer de décider de leur corps, de leur sexualité et de leur vie implique qu'une éducation sexuelle complète soit dispensée à tous les niveaux d'enseignement, sans préjugés sexistes. Il est également nécessaire d'exiger la fin de la criminalisation et la libération de toutes les femmes emprisonnées pour avoir avorté, ainsi que la fin des violences obstétricales qui stigmatisent celles qui décident d'avorter. Nous luttons pour une maternité libre et choisie, afin qu'aucune fille ne soit forcée de devenir mère. Pour qu'il y ait une maternité à part entière, nous exigeons que les États reconnaissent le travail reproductif, en allouant des ressources pour installer des cantines et des crèches publiques. Les mères qui travaillent doivent bénéficier de salaires décents et d'avantages sociaux.
En ce 28 septembre, Journée internationale pour légaliser l'avortement, l'Unité internationale des travailleuses et des travailleurs – Quatrième Internationale (UIT-CI), nous formulons ces demandes, mais nous sommes conscientes qu'elles ne seront pas pleinement satisfaites dans ce système capitaliste et patriarcal. La domination bourgeoise et ses gouvernements ont trouvé commode que les femmes soient toujours confinées au travail de reproduction et que nous soyons opprimées par le mandat patriarcal d'être mères indépendamment de notre choix, afin qu'ils puissent nous imposer davantage d'exploitation. C'est pourquoi nous pensons qu'il est nécessaire que ce soit la classe ouvrière qui gouverne, qu'elle mette en place des services de santé publique et d'éducation décents afin que toutes les femmes et tous les peuples puissent exercer leur sexualité et décider de leur corps librement et pleinement.
Légalisation de l'avortement sûr et gratuit dans le monde entier !
Plus un seul décès dû aux avortements clandestins !
Liberté pour toutes les femmes emprisonnées pour avoir avorté !
Des contraceptifs pour éviter l'avortement !
Éducation sexuelle pour décider !
Pour une maternité libre et choisie !
Pour des budgets plus importants pour la santé et l'éducation !
Les églises - les institutions religieuses et l'État sont des questions distinctes !
Septembre 2023
Unité internationale des travailleuses et des travailleurs – Quatrième Internationale (UIT-QI)
L'ambassadeur de France au Niger, Sylvain Itté, a quitté Niamey mercredi matin, a fait savoir la chaîne de télévision Al Hadath.
Selon ses informations, M. Itté arrivera à Paris dans quelques heures.
De son côté, le conseil militaire au Niger a confirmé que Sylvain Itté avait quitté le pays, selon la chaîne de télévision Al Arabiya. Selon les rebelles, le diplomate français s'est dirigé vers le Tchad voisin.
Le colonel Amadou Abdramane, porte-parole du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), l'organe de direction des rebelles formé après le coup d'État, a fait savoir mardi que les nouvelles autorités du Niger n'avaient reçu aucune notification officielle concernant le retrait des troupes françaises du pays.
"Nous n'avons reçu aucune notification officielle concernant le retrait des forces françaises du pays", a-t-il noté, ajoutant que Niamey "n'a pas proposé de date précise" pour le départ des militaires français.
La France a pris la décision de révoquer son ambassadeur au Niger et d'évacuer le personnel de son ambassade à Niamey, a fait savoir le 24 septembre le président français Emmanuel Macron dans une interview sur TF1 et France 2.
"Nous avons été à la demande du Niger, du Burkina Faso, du Mali, sur leurs territoires pour lutter contre le terrorisme. Ces pays ont été frappés par des coups d'État. J'ai eu cet après-midi le président Bazoum, et qui est aujourd'hui détenu parce qu'il menait des réformes ambitieuses [...] La France a décidé de rappeler son ambassadeur et mettons fin à notre coopération militaire avec le Niger", a déclaré le président.
Des militaires nigériens se sont rebellés fin juillet et ont annoncé la destitution de Mohamed Bazoum. Ils ont proclamé chef d'État le général Abdourahamane Tchiani, qui a dirigé la garde présidentielle, et formé le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Les dirigeants de la Cédéao ont décrété des sanctions contre les rebelles et ont exigé la libération de Mohamed Bazoum, menaçant d'avoir recours à la force. Selon le site ActuNiger, Abdourahamane Tchiani a signé le 10 août un décret sur la mise en place d'un nouveau gouvernement de transition.
Début août, les rebelles arrivés au pouvoir ont dénoncé les accords militaires avec Paris sur le stationnement de l'armée française et ont exigé le retrait du contingent. La France n'a pas reconnu ces exigences étant donné que les accords sur le déploiement de militaires avaient été signés avec les anciennes autorités du Niger, qu'elle considère comme les uniques légitimes.
TASS
Le Bénin ne sera pas représenté au Maroc en 2024 à la Coupe d'Afrique des Nations féminine. Les Amazones ont à nouveau perdu dans la soirée de ce mardi 26 septembre 2023 face aux joueuses de la RDC.
Au stade Général Mathieu Kérékou ce mardi, le Bénin a de nouveau vu noir. Comme au match aller, les Léopards Dames de la République Démocratique du Congo se sont imposées devant les Amazones. C'était le Bénin qui prenait les devants dès la 5e minute du match sur un but de Yolande Gnammi.
Mais tout a une nouvelle fois coulé quand les Congolaises sont revenues au score à la 30e sur un but de Merveille Kanjinga. Quatre minutes plus tard, Naomi Kaba-Kaba inscrivait le 1-2. Un score qui ne changera pas jusqu'au coup de sifflet final.
Les congolaises sont ainsi qualifiés pour le second tour de ces éliminatoires. Le Bénin est éliminé.
J.S
Le projet de budget général de l'Etat, gestion 2024 a été transmis à l'Assemblée nationale, mardi 26 septembre 2023, pour examen et vote.
A l'issue du Conseil des ministres spécial tenu ce mardi 16 septembre 2023, le gouvernement a transmis le projet de loi de finances, gestion 2024 à l'Assemblée nationale.
Le Budget général de l'Etat, gestion 2024 « s'équilibre en ressources et en charges à 3.199,274 milliards de FCFA contre 3.033,337 milliards de FCFA de la loi de finances, gestion 2023, soit un accroissement de 5,5% ».
« Il prévoit un taux de croissance du PIB de 6,5% en 2024 contre 6,1% attendu à fin décembre 2023, un déficit budgétaire qui s'établirait à 3,7% du PIB contre 4,3% projeté pour la fin de l'année 2023, un taux d'inflation maîtrisé et un niveau d'allocation de ressources aux actions à sensibilité sociale qui atteindrait 41,9% du budget général », selon le Conseil des ministres.
Le projet de Budget de l'Etat pour la gestion 2024 est « porté par des orientations visant à accélérer la transformation structurelle de l'économie et à opérer concomitamment, une meilleure répartition des fruits de la croissance ».
Ce projet de Bugdet de l'Etat traduit l'engagement du Gouvernement de poursuivre la politique de redressement des comptes publics au service de l'équité, de la justice sociale et de l'investissement structurant ainsi que les efforts de résilience de l'économie nationale face aux chocs exogènes et aux effets néfastes des changements climatiques.
Selon le Conseil des ministres, « les ressources du budget de l'Etat pour la gestion 2024 sont chiffrées à 2.076 milliards de FCFA contre 1.840 milliards de FCFA prévus dans le scénario initial de la loi de finances 2023. Elles sont donc en augmentation de 236 milliards de FCFA, correspondant à un taux de progression d'environ 12,8% ».
« Cette bonne trajectoire des produits de recettes budgétaires, en dépit du contexte économique mondial peu favorable, confirme la résilience de l'économie nationale qui s'affermit de plus en plus. Elle résulte principalement des réformes fiscales et non fiscales centrées sur l'élargissement de l'assiette fiscale et la dynamique de consommation puis des investissements massifs dans les secteurs clés de l'économie en cours de réalisation depuis 2016 ».
M. M.
Pour la première fois en 30 ans, Tokyo pourrait perdre sa place de deuxième actionnaire du Fonds monétaire international (FMI) suite à la réforme des quotes-parts. C'est ce que rapporte l'agence Kyodo.
La quote-part au FMI détermine le montant de la contribution d'un pays et, dans une large mesure, ses droits de vote. Le Japon pourrait passer à la quatrième place, derrière la Chine et l'Allemagne, à la suite de décisions visant à augmenter le capital du FMI.
Selon l'agence Kyodo, le Japon a fait pression pour conserver son "rang" actuel d'actionnaire du FMI. Les États-Unis tentent également d'empêcher l'influence croissante de la Chine et demandent donc une augmentation du capital du Fonds sans modifier le ratio des parts des actionnaires, écrit Kyodo.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé à des réformes structurelles de l'architecture financière internationale, notamment en élargissant la représentation des pays en développement dans les organes directeurs de la Banque mondiale et du FMI. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a également attiré l'attention sur la nécessité de réformer rapidement l'architecture de la gouvernance mondiale, car elle ne répond plus aux exigences actuelles et ne prend pas en compte le poids économique et financier réel des pays du Sud.
Tass
L'ancien président américain Donald Trump et sa société Trump Organization sont responsables de fraudes financières. C'est ce qu'a statué la justice new-yorkaise en rejetant la demande de la défense de Donald Trump de clore l'enquête, a fait savoir Reuters.
La plainte contre Donald Trump a été déposée par la procureure générale d'État de New York Letitia James en septembre 2022. Selon elle Trump Organization a présenté de fausses informations sur l'évaluation de ses actifs pour bénéficier des meilleures conditions sur les crédits et l'assurance. Selon la procureure, le coût des actifs a été réévalué de 2,23 milliards de dollars à 3,6 milliards de dollars. Parmi les actifs réévalués figurent notamment une propriété à Mar-a-Lago en Floride, les appartements dans le gratte-ciel Trump Tower à New York, des édifices et des champs de golfe.
La défense de Donald Trump affirmait que les accusations étaient infondées et que le coût de la propriété pouvait changer avec le temps. Cependant la justice n'a pas entendu ces arguments et compte entamer le procès le 2 octobre.
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Le Bénin est désormais doté d'un Registre Social Unique (RSU). La décision portant création du RSU a été prise mardi 26 septembre 2023 lors de la session extraordinaire du Conseil des ministres.
Un Registre Social Unique pour le Bénin. La décision a été prise ce mardi 26 septembre 2023 en Conseil des ministres. La mise en place de cette base de données selon le communiqué du gouvernement, est justifiée par la nécessité de développer des synergies entre différents projets et initiatives en matière de protection sociale, dans le cadre de l'effectivité de l'Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH). Elle vise plusieurs objectifs. Il s'agit entre autres, de permettre l'identification des ménages pauvres et vulnérables sur l'ensemble du territoire national ; d'améliorer la coordination, l'efficacité et l'efficience des programmes de protection sociale et de lutte contre la pauvreté ; de constituer une base de données unique sécurisée sur les conditions socio-économiques des ménages en vue de son utilisation pour le suivi et la prise en charge des bénéficiaires des programmes sociaux, tels que les programmes de transferts monétaires et non monétaires, l'assurance maladie, la formation, le crédit, la retraite et les autres interventions de même nature ; et d'assurer la mise en œuvre rapide des programmes de protection sociale.
Ce système d'information selon le Conseil des ministres, s'accommode avec les processus d'inscription et de décision quant à l'éligibilité et la collecte des informations sur les bénéficiaires potentiels des programmes de protection sociale. « Il sera périodiquement mis à jour grâce à une enquête qui produit des données pertinentes sur les catégories de ménages non pauvres, pauvres non-extrêmes et pauvres extrêmes », précise le Conseil des ministres.