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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 day 7 hours ago

Les Guépards en décrassage ce lundi avant Rwanda

Mon, 03/20/2023 - 09:47

Après la publication de sa liste de joueurs convoqués pour la double confrontation contre le Rwanda lors des 3e et 4e journées des Eliminatoires de la CAN 2023, Gernot Rohr et ses poulains passent à la phase pratique des préparatifs.

Avant la réception du Rwanda mercredi au stade Général Mathieu Kérékou à Cotonou, les Guépards du Bénin ont un calendrier bien chargé. Dans la matinée de ce lundi 20 mars, Rohr et ses poulains effectuent des exercices de décrassage. Dans la soirée à 17h, ils auront une petite séance d'entraînement au Stade GMK.

Le Mardi, veille de match à 16h 40, le le sélectionneur du Rwanda et un joueur de son choix seront dn conférence de presse dans la salle de presse du stade de l'amitié Mathieu Kérékou. A 17h40, ce sera le tour de Gernot Rohr avec un joueur de son choix.

Par ailleurs demain mardi à 18h, les Guépards A auront une dernière séance d'entraînement qui sera ouverte lors des 15 premières minutes uniquement aux médias. Le reste de la séance sera à huis clos.

Et puis mercredi, jour de match, le Benin avec son nouveau sélectionneur tentera de décrocher une première victoire face au Rwanda au stade de l'amitié Mathieu Kérékou avant le match retour à Huye le lundi 27.

J.S

Categories: Afrique

Les 5 premières Banques au Bénin en 2022

Mon, 03/20/2023 - 08:54

Les grandes tendances de l'exercice 2022 des 14 Banques agrées en République du Bénin sont connues. Sous réserve de la validation des commissaires aux comptes et de l'approbation par l'assemblée générale des comptes de chaque institution financière, il ressort que la BIIC, la BOA et Coris Bank International sont dans l'ordre les trois premières banques au Bénin.

Le total bilan au 31 décembre 2022 des 14 Banques agrées en République du Bénin indique un montant global de 5 917 994 millions FCFA. Les cinq premières banques du Bénin se présentent comme suit :
1-La BIIC avec un total bilan de 999 796 millions FCFA
2-La BOA Benin avec 906 124 millions FCFA de total bilan.
3-Coris Bank International boucle avec un total bilan de 717 954 millions FCFA ,
4- Ecobank Bénin, 665 118 millions FCFA
5- Nsia Bank, 623 378 millions de FCFA.

La CBAO et Sonibank ferment la marche avec respectivement 20 330 ( millions FCFA) et 14 744 ( millions FCFA).

À l'analyse, on note une dynamique dans le secteur bancaire béninois avec la fulgurante ascension des deux récentes banques sur le marché que sont : la BIIC et Coris Bank.

Coris Bank ayant eu son premier exercice financier en 2017, est passée de la 15ème à la 4ème place en 2021 puis à la troisième place en 2022.
La BIIC, née en 2020 suite à la fusion de la BAIC et la BIBE est une banque à capitaux purement béninois. Trois ans après sa création, elle est aujourd'hui la 1ère banque en République du Bénin.

De bonnes perspectives pour l'économie nationale.

Categories: Afrique

La phase écrite de la seconde vague de 700 agents effective

Mon, 03/20/2023 - 08:05

La phase écrite du concours de recrutement de la seconde vague de 700 élèves agents de police au titre de l'année 2022 a lieu samedi 18 mars 2023 sur toute l'étendue du territoire national. 1487 candidats ont affronté les différentes épreuves sur les 1500 attendus.

Les candidats de la seconde vague du concours de recrutement de 2000 élèves agents de police au titre de l'année 2022 ont affronté les épreuves écrites samedi 18 mars 2023 sur l'ensemble du territoire national. Sur les 1500 candidats attendus, 1487 étaient présents dans les salles de composition, soit 99,13%. Selon un communiqué de la direction générale de la police républicaine, au terme de cette phase, 700 candidats seront recrutés et mis en formation.
Afin de renforcer les effectifs de la police républicaine, le gouvernement a autorisé pour le compte de l'année 2022, le recrutement de 2000 agents de police. Une première vague de 1300 élèves policiers est déjà recrutée, et mise en formation.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les deux premières promotions de Blolab reçoivent leurs certificats

Mon, 03/20/2023 - 08:00

A la faveur d'un dîner de gala à la salle Majestic de Gbegamey, les deux premières promotions de l'Ecole 229 ont reçu leurs certificats de fin de formation. Ce fût l'occasion pour les apprenants de la 3e promotion qui ont effectué leur rentrée officielle au cours de cette cérémonie de remise de certificats.

Faire du numérique un levier d'inclusion capable de révéler des talents et d'assurer l'autonomie de la jeunesse à travers l'insertion professionnelle, c'est l'objectif que poursuit Médard Agbayazon, promoteur de l'Ecole 229, portée par le laboratoire de fabrication numérique “Blolab“. Les deux premières promotions ont déjà en possession leurs certificats de fin de formation. C'était à l'occasion d'un dîner de gala à la salle Majestic de Gbegamey. Le promoteur de l'Ecole a témoigné à cette occasion, sa gratitude au personnel de Blolab, et à tous ses partenaires pour les efforts consentis au quotidien pour maintenir le flambeau. L'Ecole 229 selon Médard Agbayazon, fait partie d'un dispositif, d'un écosystème mis en place pour favoriser la diffusion du numérique, la démocratisation de la technologie.
Le représentant du comité de certification en présentant le rapport de certification, a salué la motivation des apprenants. Mieux qu'une école, Blolab est une alternative pour les jeunes en quête d'emplois, a-t-il témoigné.

A propos de l'Ecole 229
L'Ecole 229 est un centre qui offre des formations innovantes et de courte durée dans les métiers du numérique. Sa vision est de faire du numérique un levier d'inclusion capable de révéler des talents et d'assurer l'autonomie des jeunes en décrochage scolaire, et porteurs de projets numériques, ou encore, des personnes en reconversion professionnelle. Le but visé est de créer une communauté de passionnés engagés s'appuyant sur les besoins du tissu économique local en matière de compétences.
Outre les formations innovantes, l'Ecole 229 qui accompagne également l'insertion professionnelle des jeunes, dispose d'un pôle d'appui à l'entrepreneuriat, un incubateur qui accompagnent ceux qui veulent entreprendre. Blolab offre également « un espace d'apprentissage et de prototypage aux apprenants ».
Pour bénéficier de ses formations, il suffit d'être fortement motivé et d'être porteur d'un projet professionnel solide. Les formations durent 06 mois et se déroulent en présentiel dans les locaux de l'école. Certains enseignements sont donnés à distance. Les apprenants au cours de leur formation ont droit à 03 mois de stage en entreprise. Ils bénéficient également d'un accompagnement pour leur insertion professionnelle.
Les apprenants de la 3e promotion ont effectué leur rentrée officielle à l'occasion du dîner de gala marqué par la présence de plusieurs personnalités.

F. A. A.

Categories: Afrique

« Cultiver des talents » forme 80 jeunes soudeurs et électriciens

Sun, 03/19/2023 - 21:08

80 jeunes soudeurs et électriciens formés dans le cadre du projet de construction du Pipeline Export Niger-Bénin ont reçu leur attestation des mains du Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Kouaro Yves Chabi. C'est à travers une cérémonie officielle organisée vendredi 17 mars 2023, au Lycée Technique Professionnel d'INA dans la commune de Bembèrèkè.

« Vous avez le devoir de faire valoir vos nouvelles compétences. Je vous exhorte, en conséquence, à faire preuve d'abnégation, de dynamisme et de courage afin d'occuper la place qui est la vôtre sur le marché du travail ». Ainsi s'est adressé Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Kouaro Yves Chabi, vendredi 17 mars 2023, aux 80 jeunes soudeurs et électriciens du programme « Cultiver des talents » du projet de construction du Pipeline Export Niger-Bénin.
C'est à l'occasion de la remise d'attestation de fin de formation aux soudeurs et électriciens du Borgou, l'un des départements que traversera le pipeline Niger-Bénin en construction. La formation est axée sur les techniques de soudure montante des tuyaux, la maintenance des panneaux en serrurerie et sur les techniques de câblage domestique et industriel en électricité. Des métiers à fort potentiel d'inclusion et indispensables dans plusieurs secteurs d'activités et de grands travaux actuellement engagés par le Gouvernement, notamment les activités sur le projet Pipeline Export Niger-Bénin, selon le Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle.

Le ministre n'a pas manqué de féliciter les formateurs, l'équipe du Lycée Technique Professionnel d'INA, les cadres de nos deux Ministères et toutes les personnes qui n'ont ménagé aucun effort durant toute la formation. « Les témoignages qui me sont revenus sont encourageants et je vous invite à continuer sur cette lancée pour le bonheur de nos populations », a indiqué Kouaro Yves Chabi.
Une première cohorte de 30 jeunes provenant des communes de Sèmè-Podji, de Cotonou et d'Abomey-Calavi avaient été formées sur les techniques d'échafaudage au Lycée Technique d'Amitié Sino-Béninoise d'Akassato dans le cadre du programme « Cultiver des talents ».
La construction du Pipeline Export Niger-Bénin impactera les populations riveraines des départements de l'Alibori, du Borgou, des Collines, du Plateau et de l'Ouémé, soit 17 communes et 152 villes et villages.
M. M.

Categories: Afrique

Le Président Diop présente l'état de l'Union ce mardi

Sun, 03/19/2023 - 19:52

Le Président de la Commission de l'UEMOA Abdoulaye Diop sera, ce mardi 21 mars 2023, devant les Députés du Comité Interparlementaire (CIP-UEMOA).

Conformément aux dispositions des articles 26 et 36 du Traité de l'Union, le Président de la Commission de l'UEMOA [1] chaque année aux Députés membres du Comité Interparlementaire de l'UEMOA, un rapport général sur le fonctionnement et l'évolution de l'Union. Abdoulaye Diop sera donc devant les députés du Comité Interparlementaire de l'UEMOA ce mardi 21 mars à l'hôtel Bravia de Niamey au Niger à partir de 9 heures. Selon le communiqué de la direction de communication de l'UEMOA, pour l'exercice 2022, la présentation sera suivie d'échanges avec les députés des 8 Etats membres.

Le Comité Interparlementaire de l'UEMOA est composé de 5 députés par Etat, désignés par l'organe législatif de chaque Etat membre.

A.A.A

[1] soumet

Categories: Afrique

Liste des personnes détenues sans jugement depuis 10 à 20 ans

Sun, 03/19/2023 - 12:06

Le constitutionnaliste Joël Aïvo a écrit depuis la prison au ministre de la Justice et de la législation, Séverin Quenum.
Joel Aïvo alerte sur le cas de plusieurs personnes gardées en détention sans jugement depuis 10 à 20 ans.

« (...) Pour finir, il me plait de saisir l'occasion de cette lettre pour attirer votre attention sur quelques-unes des urgences de votre ministère. Il s'agit du cas de nos compatriotes oubliés par la justice dans nos prisons. J'ai réussi à sortir de prison quelques-uns grâce au service de mes avocats, mais ils sont encore plusieurs dizaines abandonnés par leurs juges. Placés en détention provisoire, ils attendent ainsi provisoirement, certains depuis dix (10) ans, d'autres depuis vingt (20) ans d'être jugés pour être condamnés ou peut-être pour être acquittés., a écrit Joël Aïvo dans sa lettre adressée au Garde des sceaux.

Selon le constitutionnaliste, l'article 147 de la Loi n°2021-15 du 18 mars 2013 portant Code de procédure pénale en République du Bénin, modifiée et complétée par la Loi n°2018-14 du 02 juillet 2018 est claire et précise au sujet de la durée d'une détention préventive. « Les autorités judiciaires sont tenues de présenter l'inculpé aux juridictions de jugement dans un délai de cinq (05) ans en matière criminelle ; trois (03) ans en matière correctionnelle », rappelle le professeur de droit. Donc, nul ne peut être retenu en détention provisoire au-delà de cinq (05) sans être jugé. ‹‹ Pourtant, les cas des personnes que je vous présente ci-dessous, sont très alarmants et donnent la mesure du fossé qui existe entre le discours et la réalité sur l'état de notre justice et surtout sur la situation des droits de l'Homme au Bénin », a déploré Joël Aïvo.
Reconnu coupable d'« atteinte à la sûreté de l'Etat et blanchiment de capitaux », Joël Aïvo purge une peine de 10 ans à la prison civile de Cotonou depuis 2021.

Voici la liste des personnes détenues sans jugement depuis plus de 10 ans

Categories: Afrique

Le gouvernement explique le changement de tête à l'INF

Sun, 03/19/2023 - 11:51

"Éviction" ou "sanction" à l'Institut National de la Femme (INF) après la nomination de Huguette Bokpè Gnacadja en remplacement de Claudine Prudencio à la présidence de l'INF ? Le Secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a donné des clarifications sur le sujet, vendredi 17 mars 2023.
Il n'y a pas eu d'éviction.« ll y a eu un changement parce que le président de la République a discuté avec Prudencio de ces nouveaux enjeux pour elle-même et des enjeux nouveaux pour l'Institut et il m'a semblé que les deux se sont parfaitement entendus sur ce qui intéressait davantage Claudine Prudencio », a expliqué le Secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, vendredi 17 mars 2023 sur Océan Fm.
La nomination de Huguette Bokpè Gnacadja ne peut être assimilé au limogeage de Claudine Prudencio à la présidence de l'INF.
Le gouvernement procèdera à un remplacement à la tête de l'INF même si Claudine Prudencio avait démissionné.« Dans un cas, comme dans l'autre, le Conseil des ministres serait intervenu et puis si elle avait démissionné, les médias iraient encore dire qu'il y a malaise entre Patrice Talon et Claudine Prudencio au point où elle a dû démissionner ou bien que c'est le gouvernement qui lui a demandé de démissionner. Maintenant qu'il y a eu des discussions en amont et qui ont conduit au changement de visage à la tête l'Institut, vous voulez encore trouver un problème là. Il n'y a pas de problème. Rassurez-vous, il y a eu des discussions en amont pour justifier la décision qui a été prise », a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji.
M. M.

Categories: Afrique

« Avec deux chapiteaux on peut organiser la compétition », Ibrahima Idrissou

Sun, 03/19/2023 - 11:50

Le bureau du comité exécutif de la Fédération Béninoise de Pétanque a rencontré ce samedi 18 mars 2023, le président de la Confédération Africaine Sports Boules (CASB), Idrissou Ibrahima au siège de l'institution à Cotonou. Cette rencontre initiée par le président de la Fédération Béninoise de Pétanque, Yaya Garba a pour objectif de s'assurer auprès du président de la CASB, de la construction du boulodrome et du déroulement à bonne date, du championnat du monde de pétanque au Bénin en septembre 2023.

« C'est le président du Bureau de la Fédération Béninoise de Pétanque qui a demandé à nous rencontrer avec son comité exécutif. Parce qu'il y a des préoccupations relatives à la construction du boulodrome et au déroulement à bonne date, du championnat du monde de pétanque au Bénin en septembre. », a souligné le président de la Confédération Africaine des Sports Boules (CASB), Idrissou Ibrahima .
Pour rassurer les responsables fédéraux, le président de la Confédération Africaine des Sports Boules (CASB), Idrissou Ibrahima leur a demandé de ne pas croire aux rumeurs. « (...) je voudrais en même temps que vous, prier les boulistes nationaux, continentaux et internationaux de ne pas se fier aux langues malveillantes, des oiseaux de mauvais augures et d'autres incrédules qui souhaitent ne pas voir en septembre 2023, se dérouler à Cotonou au Bénin, la 50ème édition du championnat du monde de pétanque », a-t-il indiqué avant de préciser qu'il ne doute pas un seul instant de la crédibilité de la parole donnée en conseil des ministres du Chef de l'Etat, relative à la construction du boulodrome pour accueillir dans les bonnes conditions la 50ème édition du championnat du monde de pétanque en septembre 2023.
« Cher membres du comité exécutif de la fédération béninoise de pétanque je vous exhorte à la patience, et à la confiance en vous même et aux autorités béninoises. Moi je sais que le championnat du monde de pétanque la 50ème aura lieu au Bénin en septembre 2023. », a-t-il insisté. Mais il a émis des réserves sur la construction du boulodrome.

Des chapiteaux pour abriter la 50 ème édition du championnat du monde de pétanque ?
Au regard du glissement de date et le retard constaté dans la construction du boulodrome de norme internationale, un plan B est prévu pour que le Bénin abrite le championnat du monde de Pétanque. « Comme je l'ai dit au début nous devons nous faire confiance car la construction du boulodrome est un acquis. Et dans toute chose il faut avoir un plan A et un plan B. si, nous sommes surpris par le temps, afin que le boulodrome que nous attendons tous ne finisse, et bien il y a un autre plan. Au cas où on n'aurait pas fini le boulodrome on peut ériger des chapiteaux. Avec deux chapiteaux on peut organiser la compétition. Donc je ne vois paxs comment le championnat du monde n'aura pas lieu au Bénin », a prévenu le président Idrissou Ibrahima.

Le Président de la Fédération béninoise de pétanque n'a pas caché sa satisfaction à la sortie de la rencontre.
« Nous avons été présents en Belgique, au Madagascar, en Espagne récemment et aucun pays n'a un boulodrome de norme internationale pour recevoir la Coupe du monde. Tous ces pays font des chapiteaux démontables qu'ils utilisent. Je suis très heureux que le président de la Confédération prenne cette option et demande qu'on fasse tout pour qu'avec le ministère des Sports, on s'aligne sur cette dernière décision », a confié Garba Yaya qui par la même occasion a salué l'engagement du président Idrissou Ibrahima en tant que porteur du projet.

Categories: Afrique

Un véhicule calciné ce samedi à Aplahoué

Sat, 03/18/2023 - 22:33

Un véhicule a pris feu samedi 18 mars 2023 à Lodji, une localité de la commune d'Aplahoué, département du Couffo. Le drame est survenu sur la voie qui mène à Adjintinmey.

Incendie samedi 18 mars à Lodji, dans la commune d'Aplahoué. Un véhicule Toyota Matrix a pris feu en plein circulation. Aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée, mais des dégâts matériels sont à déplorer. Le véhicule d'après nos sources, aurait été totalement calciné. Les causes réelles ne sont pas encore connues.

F. A. A.

Categories: Afrique

Cotonou pour abriter la 45e AG de la CAF

Sat, 03/18/2023 - 22:30

La CAF a porté son choix sur la ville économique du Bénin pour abriter la 45e Assemblée Générale Ordinaire (AGO).

Elle se tiendra le 13 juillet 2023. Une décision confirmée par la CAF. C'est la première fois que le Bénin accueillera une telle assemblée.

Cette Assemblée générale annuelle est une occasion importante pour la CAF de prendre des décisions stratégiques concernant l'avenir du football africain. Elle réunit des représentants de toutes les associations membres de la CAF pour discuter des affaires de l'organisation, y compris l'élection du président de la CAF.

L'organisation de l'AGO de la CAF à Cotonou est une opportunité pour le Bénin de renforcer sa position en tant que destination sportive importante sur le continent africain. C'est également une occasion pour les autorités béninoises de promouvoir leur engagement envers le développement du football et de promouvoir le tourisme dans le pays.

Et la CAF a exprimé sa satisfaction de travailler en étroite collaboration avec l'Association béninoise de football, le gouvernement et les différentes parties concernées pour accueillir les membres de l'organisation à Cotonou.

J.S

Categories: Afrique

Des éléphants en divagation sèment la terreur à Malanville

Sat, 03/18/2023 - 22:30

Un troupeau d'éléphants a envahi Boïffo, un village de l'arrondissement de Guéné, commune de Malanville dans la nuit du vendredi au samedi 18 mars 2023. Ces pachydermes créent des dégâts et sèment la terreur dans la localité.

Panique à Boïffo, dans la commune de Malanville. Un groupe d'éléphants a envahi le village. Ces animaux d'après plusieurs sources, ont détruit des greniers. Au nombre de 05, ils auraient quitté le parc W pour se retrouver dans le village. De sources proches des responsables du parc, des dispositions seraient en train d'être prises pour assurer aussi bien la sécurité des populations, que celle des animaux.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le candidat américain est un ténor des affaires et du développement

Sat, 03/18/2023 - 22:12

Ajay Banga, le candidat proposé par le président Biden pour diriger la Banque mondiale, est un homme d'affaires chevronné qui s'efforce depuis longtemps d'apporter des investissements et des emplois aux pays en développement.

En annonçant sa nomination à la présidence du groupe de la Banque mondiale, le locataire de la Maison-Blanche a salué l'expérience de M. Banga à la tête d'entreprises qui ont élargi l'accès aux services financiers, ainsi que son aptitude à forger des partenariats fructueux.

« Ajay est particulièrement bien placé pour présider la Banque mondiale à ce moment critique de l'histoire », a déclaré Joe Biden le 23 février*. « Il a fait ses preuves en matière de gestion des personnes et des systèmes, et pour ce qui est d'agir en partenariat avec des dirigeants du monde entier de façon à produire des résultats. »

Composée de 189 pays membres, la Banque mondiale accorde des prêts, des subventions et une assistance technique aux pays en développement afin de réduire la pauvreté et d'améliorer les conditions de vie. L'institution financière internationale conseille également les gouvernements, les entreprises et les communautés en matière de développement économique. La nomination de M. Banga est sujette à l'approbation de son Conseil des gouverneurs.

Ajay Banga assiste à une réunion à Washington, en mai 2021, pour le Partenariat pour l'Amérique centrale qui soutient le développement économique dans le Triangle du Nord. (© Kent Nishimura/Los Angeles Times/Getty Images)

Aujourd'hui vice-président de la société d'investissement General Atlantic*, M. Banga est l'un des nombreux Américains d'origine indienne qui se sont hissés à la tête de grandes entreprises américaines. En tant que chef d'entreprise, il s'est efforcé d'élargir l'accès à l'économie numérique et de lutter contre la crise climatique.

En sa qualité de président-directeur général de Mastercard, M. Banga a piloté les efforts de la société visant à intégrer 500 millions de personnes dans l'économie numérique. Lors d'une conférence TED* en 2020, il a expliqué que l'accès aux outils financiers numériques permettait aux gens de bénéficier de crédits, d'assurances et de possibilités d'épargne qui leur étaient auparavant inaccessibles. Mais élargir l'accès au numérique est complexe. Il faut que « plein de gens poussent à la roue », a-t-il souligné. « Il faut des partenariats entre les secteurs public et privé. »

Sous son mandat, Mastercard a lancé la plateforme numérique 2KUZE qui met en relation les agriculteurs d'Afrique de l'Est avec des acheteurs. De même, le partenariat de la société américaine avec l'agence sud-africaine de Sécurité sociale a permis d'améliorer les prestations et de réduire les déchets. Et grâce à celui qu'elle a conclu avec le Programme alimentaire mondial, les réfugiés syriens ont pu avoir accès à des bons alimentaires numériques.

La lutte contre le changement climatique et la déforestation a été un autre de ses domaines d'action durant son mandat chez Mastercard. C'est en effet lui qui a mis sur rails la Priceless Planet Coalition, une initiative visant à encourager la plantation de 100 millions d'arbres d'ici 2025 et à laquelle plus de 120 entreprises se sont ralliées.

En 2021, après son mandat chez Mastercard, M. Banga a rejoint la vice-présidente Kamala Harris en tant que coprésident du Partenariat pour l'Amérique centrale, une initiative publique-privée qui s'est engagée à investir 4 milliards de dollars dans le secteur privé au Salvador, au Guatemala et au Honduras.

Le partenariat a déjà investi plus de 650 millions de dollars* dans la fabrication de textiles, l'agriculture et l'emploi, en misant également sur la formation de plus de 160 000 travailleurs et sur l'élargissement de l'accès à l'économie numérique.

M. Banga « possède une expérience cruciale dans la mobilisation des ressources publiques et privées pour relever les défis les plus urgents de notre époque » a déclaré le président de réduction de la pauvreté et d'accroissement de la prospérité ».

Leigh Hartman https://share.america.gov/fr/presidence-de-la-banque-mondiale-le-candidat-americain-est-un-tenor-des-affaires-et-du-developpement/?utm_source=cision&utm_medium=referral

Categories: Afrique

Herbert Mensah élu président de Rugby Afrique

Sat, 03/18/2023 - 21:11

Herbert Mensah prendra les rênes de l'instance dirigeante du rugby africain pendant les quatre prochaines années

Le Ghanéen Herbert Mensah a été élu nouveau président de Rugby Afrique (www.RugbyAfrique.com), l'organisation responsable de la gestion du rugby en Afrique, à l'issue des élections organisées le 18 mars 2023 par le comité exécutif de Rugby Afrique. Bien connu pour sa passion pour le sport, Herbert Mensah possède une vaste expérience de l'administration des sports et prendra les rênes de l'instance dirigeante du rugby africain pendant les quatre prochaines années.

Une vidéo de qualité TV est disponible ici : https://apo-opa.info/42k9meq

Dans son discours d'investiture, Herbert Mensah a réitéré sa volonté d'œuvrer au développement du rugby africain, soulignant sa priorité de poursuivre le travail qu'il a déjà commencé, en aidant le rugby à progresser et à prendre de l'ampleur non seulement en Afrique, mais aussi dans le monde entier. M. Mensah a rappelé son expérience commerciale et déclaré qu'il l'appliquerait à Rugby Afrique afin de générer des revenus et de créer des opportunités de développement pour toutes les associations membres.

M. Mensah déclare : « Au moment de nous engager dans ce parcours, nos principales priorités à tous devront être de considérer le rugby comme un sport d'équipe alternatif, d'acquérir notre indépendance financière et d'améliorer le programme World Rugby Elite. Mon objectif est de faire de Rugby Afrique la référence en matière d'administration sportive sur le continent africain. »

Les passionnés de rugby de tout le continent ne pourront qu'adhérer à la vision d'Herbert Mensah : élever le rugby africain au niveau international. Le nouveau président ajoute : « Ma vision pour les quatre prochaines années consiste à promouvoir un cadre de compétition complet qui offrira à tous les membres les mêmes opportunités de croissance et de développement. Je suis également déterminé à construire une image de marque forte et positive pour Rugby Afrique, à développer le programme du rugby féminin et à faire en sorte que chaque association membre dispose d'un stade national. »

Personnalité reconnue de l'administration sportive ghanéenne et internationale, Herbert Mensah a été la force motrice du développement et de la croissance du rugby au Ghana, et a largement contribué au progrès du sport dans la région subsaharienne.

Couplée à sa passion pour le rugby, la vaste expérience de M. Mensah en matière de gestion et de leadership sportifs constitue un atout pour diriger Rugby Afrique pendant sa prochaine phase de croissance et de développement. Sous sa direction, nous pouvons nous attendre à voir davantage d'investissements dans les programmes de développement du rugby, une participation en hausse des nations africaines aux tournois internationaux et une plus grande visibilité du rugby dans les médias grand public.

Avec Herbert Mensah à la barre, Rugby Afrique est destinée à croître et à se développer, et l'expérience et la vision communes de son équipe pour le rugby africain sont de bon augure pour le continent.

À propos de Rugby Afrique :
Fondée en 1986, Rugby Afrique (www.RugbyAfrique.com), anciennement la Confédération Africaine de Rugby (CAR), est l'une des six associations régionales qui composent World Rugby (www.WorldRugby.org), l'organisation internationale responsable de la gestion du rugby à XV et du rugby à VII. Rugby Afrique réunit tous les pays africains dans lesquels sont pratiqués le rugby à XV, le rugby à VII et le rugby féminin. Rugby Afrique organise les éliminatoires de la Coupe du monde de rugby, et Africa Sevens, les éliminatoires des Jeux olympiques. Rugby Afrique compte 39 membres.

Categories: Afrique

Le corps d'un homme retrouvé dans un caniveau

Sat, 03/18/2023 - 19:56

Le corps sans vie d'un homme a été retrouvé vendredi 17 mars 2023 à Gnadjazoun, une localité de la commune de Bohicon. L'homme aurait été assassiné par des individus non encore identifiés.

Découverte macabre ce vendredi 17 mars 2023 à Gnadjazoun, dans la commune de Bohicon. Un cadavre a été découvert dans le caniveau à ciel ouvert qui longe la clôture du séminaire Saint Paul de Djimé. L'homme, un Vanier de profession, et âgé de 55 ans environ, aurait été assassiné par des individus non encore identifiés. Ces derniers auraient tiré à bout portant sur lui, avant de l'égorger. Le crime d'après certains témoins, a été commis derrière le CEG de Gnadjazoun. Sur le lieu de la découverte macabre, une machette et une cartouche ont été retrouvées. La victime qui serait sortie pour acquérir du matériel de travail aux environs de 22 heures dans la nuit du jeudi, serait tombé dans un get-apens.
Une enquête est ouverte à l'effet de retrouver les auteurs de ce crime.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les propriétaires invités à consulter les plans et répertoires du périmètre

Sat, 03/18/2023 - 19:50

Les propriétaires et ou présumés propriétaires de parcelles situés dans le périmètre devant abriter les projets d'aménagement le long de la route des pêches sont invités à consulter les plans et répertoires et à déposer les dossiers de dédommagement. L'annonce a été faite à travers un communiqué du Président de la Commission d'Expropriation en date du 17 mars 2023.

« Dans le cadre de la libération et de l'aménagement de la partie Sud de la Route des Pêches (partie comprise entre fin domaine public maritime et la nouvelle voie bitumée), les propriétaires et ou présumés propriétaires de parcelles situés dans ledit périmètre sont invités à consulter les plans et répertoires du périmètre concerné ; constituer et déposer les dossiers de dédommagement », informe le communiqué.

Les dossiers de dédommagement sont constitués de titres de propriétés (Titre Foncier TF) ; convention de vente ; attestation de recasement ; certificat administratif ; permis d'habiter ; deux (02) photos d'identité ; copie légalisée de la pièce d'identité ; relevé d'identité Bancaire (RIB).

La consultation des plans et répertoires et le dépôt des dossiers se feront dans les bureaux des Mairies d'Abomey-Calavi et ainsi que dans l'Arrondissement de Godomey du Mercredi 22 mars au Vendredi 21 avril 2023.

A.A.A

Categories: Afrique

Les nouveaux membres de l'ODEM installés

Sat, 03/18/2023 - 19:50

Les membres de l'Observatoire de la Déontologie et de l'Ethique dans les Médias (ODEM) ont été officiellement dans leurs fonctions dans l'après-midi du vendredi 17 mars 2023, à la Maison des médias Thomas Mégnassan à Cotonou. La prestation de serment des nouveaux membres a été suivie de l'élection du bureau de la 9è mandature de l'ODEM.

Composition du bureau de la 9e mandature de l'ODEM

Président : Ulrich Vital AHOTONDJI

Vice-président : Firmin GBEKAN

SG : Thanguy AGOI

TG : Pulchérie GBEMENOU

Rapporteur : Adrien TCHOMAKOU

Les présidents des commissions

Presse Ecrite : Soubérou MOUDACHIROU

Télévision : Patrick DJOSSOU

Technologies de l'Information et de la Communication : Germain AKOUETE

Radio : Ulrich GARBA

Richard SEGNON

Categories: Afrique

La nourriture halal fait recette sur le marché de la restauration

Sat, 03/18/2023 - 14:57

Lorsque Shahed Amanullah a créé un site web qui répertorie les commerces halal*, il a recensé 200 restaurants aux États-Unis qui servaient des plats préparés conformément à la loi islamique. Aujourd'hui, 25 ans plus tard, la liste s'est allongée à près de 13 000 établissements, aux menus variés puisqu'ils proposent des plats de divers pays, de la Malaisie au Mexique.

Bien qu'ils soient relativement peu nombreux, les musulmans américains représentent une part de plus en plus importante de la population des États-Unis : le Pew Research Center prévoit même qu'elle doublera largement* (en passant de 0,9 % à 2,1 %) entre 2010 et 2050. Par contre, le nombre de restaurants halal qui se sont ouverts récemment a augmenté nettement plus vite, signe de la participation accrue des musulmans à l'économie américaine.

De la cuisine ethnique à la cuisine tout court

Yvonne Maffei, auteure du livre de cuisine My Halal Kitchen, affirme que la nourriture halal fait aujourd'hui partie de la cuisine américaine, une évolution qu'elle compare à celle de la nourriture mexicaine au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

« C'est quelque chose dont la communauté [musulmane] était la seule à parler il a une quinzaine d'années, confie-t-elle, mais aujourd'hui, j'ai des amis qui n'ont jamais mis les pieds au Moyen-Orient ou qui ne savent pas ce qu'est la nourriture halal, mais qui savent parfaitement ce que sont le houmous, les falafels et le chawarma. Et ils adorent ! ». (Les plats typiques du Moyen-Orient ne sont pas tous préparés avec des ingrédients autorisés par la loi coranique, mais des organismes de certification proposent aux fabricants de produits alimentaires des étiquettes portant des symboles de conformité.)

À gauche : Un wrap pita chawarma agneau et bœuf. À droite : du kunafe (Les deux photos : © Yvonne Maffei)

Jusqu'au début des années 2000, explique Shahed Amanullah, les restaurants halal, relativement peu nombreux, étaient principalement de petits établissements familiaux proposant une « cuisine réconfortante » à une clientèle immigrée majoritairement arabe ou sud-asiatique.

« Maintenant, on trouve de la nourriture halal typique de n'importe quelle culture ou ethnie dans cette région », fait observer Sarrah Abbasi (@NotYourAverageHalal*), une Instagrammeuse dans la banlieue de Washington. Sur son compte, elle parle aussi bien de la cuisine péruvienne que de la cuisine coréenne.

Augmentation de la clientèle, baisse des coûts

Shahed Amanullah attribue à deux facteurs économiques l'expansion rapide des restaurants halal : la croissance du marché musulman et la réduction de l'écart de coût pour les restaurants qui achètent des produits halal.

Graphique montrant l'augmentation du nombre de restaurants halal aux États-Unis (Département d'État/S. Wilkinson)

Comme le fait remarquer Shahed Amanullah, « les musulmans représentent 1 % de la population du pays, mais dans les grandes zones métropolitaines, ce chiffre passe à 5, 6, voire 10 % ».

La réduction du prix de la viande halal a également facilité le virage vers l'alimentation conforme aux rites musulmans.

L'un des principaux facteurs de la baisse des coûts de cette viande tient à l'augmentation de sa production dans les États du Midwest, comme au Kansas, note-t-il.

Halal par accident

Dave's Hot Chicken et Elevation Burger sont deux exemples parmi d'autres de ce que Shahed Amanullah appelle des restaurants « halal par accident ». Elevation Burger a choisi un fournisseur de viande halal sur la base de ses normes de qualité, et la chaîne a été surprise de voir affluer un grand nombre de clients musulmans après avoir été inscrite sur le site web de Shahed Amanullah. Cela a retenu l'attention des propriétaires. Du coup, « c'est devenu officiel, et ils ont apposé des autocollants halal sur leurs vitrines », explique Shahed Amanullah.

Un cheminement qui a été aussi celui de La Tingeria, à Falls Church, en Virginie. Au départ un restaurant mexicain traditionnel, l'établissement a délibérément adopté un modèle halal après l'expérience tentée par son propriétaire, David Andres Peña : quand il a proposé un menu halal les week-ends, il a vu sa clientèle augmenter.

« Opter pour le halal nous a permis de nous démarquer de la plupart de nos concurrents. Aucun autre restaurant mexicain ne s'adressait à la communauté musulmane. Ils vendaient encore du porc et servaient encore de l'alcool, et nous avons vraiment changé la donne en proposant un menu halal et en ouvrant ces portes à un autre groupe de personnes », explique Andres Peña.

Des clients quittant un restaurant avec des sacs de nourriture à emporter

En 2022, le restaurant halal Dave's Hot Chicken a été désigné par un cabinet d'études de marché comme le restaurant à la croissance la plus forte aux États-Unis. (Alexi Rosenfeld/Getty Images)
Au-delà des facteurs économiques, Shahed Amanullah souligne également la plus grande intégration des musulmans dans la société américaine. « Le mot “halal” n'est pas un gros mot en Amérique, affirme-t-il. On a The Halal Guys [une chaîne new-yorkaise], et personne n'en fait tout un plat. »

Paul Wulfsberg

https://share.america.gov/fr/la-nourriture-halal-fait-recette-sur-le-marche-de-la-restauration-aux-etats-unis/?utm_source=cision&utm_medium=referral

Categories: Afrique

LE « TRIBUNAL POUR L'UKRAINE » OU LA CHASSE AUX SORCIERES A L'OCCIDENTALE

Sat, 03/18/2023 - 14:53

Dès le déclenchement de l'opération militaire russe sur le territoire de l'Ukraine, le 24 février 2022, les institutions occidentales - non pas internationales comme aiment se dire les fonctionnaires occidentaux en ayant la prétention d'une représentativité mondiale, mais qu'occidentales - se soulèvent d'une manière particulièrement prompte et se rappellent, tout à coup, de l'importance et de la pertinence du droit pénal international.

Ils se rappellent l'importance et la pertinence du droit pénal international qui régit la poursuite des personnes responsables de crimes internationaux, en particulier des crimes d'agression, crimes de guerre et des crimes contre l'humanité qui restait dans les oubliettes et dont l'existence même paraissait discutable lors des guerres d'agression menées par les pays occidentaux et largement accompagnées de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Ce droit est, enfin, mis sous les projecteurs bienveillants des administrateurs du « joli petit jardin entouré de hauts murs pour empêcher la jungle de l'envahir », selon l'expression tant poétique du responsable de la politique étrangère du « joli petit jardin ».

Les doubles standards

Dès le moment qu'un conflit armé ne fait pas partie de ceux lancés par un pays ou une coalition occidentale - une mobilisation des acteurs régionaux et internationaux totalement inédite, selon les déclarations mêmes des acteurs occidentaux, est entreprise dès les premiers jours de la campagne militaire de Russie.

Une initiative dont l'ampleur est sans précédent dans l'histoire contemporaine, et ceci sans aucune préoccupation des voix d'indignation qui se lèvent de par le monde exigeant de savoir pourquoi lors d'agressions étatiques répétées de grandes ampleurs des dernières décennies commises par l'occident, strictement aucune mobilisation au niveau des institutions judiciaires dites internationales n'a eu lieu ou, plus exactement, a été étouffée à chaque fois par les puissances dominatrices.
Le silence en guise de réponse est parfaitement placé, car on ne répond pas à des questions rhétoriques : les agresseurs, quand ce sont les pays occidentaux avec les Etats-Unis en tête, ne sont pas particulièrement motivés ni pour se trainer devant la justice internationale, ni pour y être condamné.

La toute récente déclaration de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans le cadre du soi-disant examen par la Commission de la version de l'implication des États-Unis dans les explosions du Nord Stream : « …au cours de toutes les années d'existence de l'Amérique, pas un seul fait de violation du droit international ou d'actions hors du cadre du droit international n'a été établi et confirmé. La réputation irréprochable de l'État américain nous permet de ne pas envisager cette version » atteint des sommets inégalés de cynisme.

Dès février 2022, les pays du monde non occidental, observant la flagrance des doubles standards appliqués d'une manière systématique par la communauté politico-militaire occidentale, s'éloignent d'une manière accélérée de cette dernière, constatant, à juste titre, qu'ils peuvent être les prochaines victimes du réveil du zèle occidental vis-à-vis du droit international.

Le futur vote de l'Assemblé générale de l'ONU en faveur d'un « tribunal » contre la Russie

A l'instar des Etats-Unis qui utilisent l'extraterritorialité du droit américain contre leurs concurrents en tant qu'arme de guerre économique - ce qui est totalement illégal selon le droit international, mais parfaitement légal et commode du point de vue de la législation américaine - le bloc atlantiste se penche sur la question de la création d'une structure judiciaire extraterritoriale.

Une telle structure serait totalement illicite selon le droit international et ne représenterait qu'une faible minorité en terme de la population de la terre étant constitué que du bloc occidental et des pays se situant sous la domination politico-économique de ce dernier.

Lors du futur vote qui ne peut être que consultatif de l'Assemblée générale de l'ONU à l'initiative du bloc occidental sur la création d'un tribunal contre la Russie, le score plus que médiocre vis-à-vis de la représentativité de la population mondiale est connu d'avance.
Alors, c'est le nombre de pays qui l'approuveront qui sera mis en avant. Le nombre qui serait dû, notamment, à l'approbation par les Etats nains tels que San Marino, Kiribati, Luxembourg, Vanuatu, Monténégro, Antigua et Barbuda, Liechtenstein, Bahamas, Islande, Nauru, Andorre, Comores, Barbade, Fiji, Malte, Iles Marshall, Micronésie, Monaco, Monténégro, Palau, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Samoa, Lituanie, São Tomé-et-Príncipe, Tonga, Tuvalu, Estonie, Chypre, Djibouti, Lettonie et Trinité-et-Tobago. L'ensemble des votes de ces 33 pays mentionnés dont la population en commun ne représente, à titre d'exemple, même pas 10% de la population d'un seul pays tel que le Brésil, seront présentés par le bloc « atlantiste » en tant que « majorité » faisant partie du monde « libre et démocratique ».
Les pays non occidentaux qui voteront contre la Russie seront uniquement ceux qui se trouvent sous la domination politico-économique partielle ou totale de l'occident. Comme exemple, la République Islamique des Comores - pays que je connais assez bien, étant, depuis plus de quinze ans, conseiller spécial d'un ancien ministre de l'Intérieur, ancien candidat à la présidence des Comores et président d'un parti politique de l'opposition. Un pays qui votera fort probablement en faveur de la création d'une Cour pour l'Ukraine, de plus que les Comores ont une bonne expérience dans le domaine : ils ont déjà créé par le passé une Cour spéciale permanente qui s'appelle Cour de la Sureté d'Etat - outil de la répression de l'opposition dans les mains de la dictature installée au pouvoir avec l'aide bienveillante de ses superviseurs occidentaux dans le cadre de leur politique néocoloniale.

Les fondements « légaux » du tribunal contre la Russie ou un exercice de la démagogie hors la loi.

Dans cette page, mon attention n'est ni de démontrer les éléments tant nombreux et indiscutables de la sélectivité toute particulière du camp occidental « atlantiste » vis-à-vis du choix des pays visés par leur indignation dit des « civilisés » face à la barbarie, ni de d'étaler leurs propres et nombreux crimes d'agressions, crimes de guerre et crimes contre l'humanités perpétrés par le monde d'une manière quasi discontinue durant les dernières décennies et restés totalement impunis, ni de commenter les preuves matérielles plus que discutable et les mises en scènes présumées entreprises par le pouvoir ukrainien sur le théâtre de guerre en Ukraine, ni même de pointer du doigt le refus général et silencieux de l'occident collectif à admettre et à prendre en considération non pas des dizaines, mais plus d'un millier de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis par les représentants de l'état ukrainien contre une partie de son propre peuple - crimes parfaitement documentés et répertoriés par les institutions judiciaires du Donbass.

Mon intention présente n'est que de commenter sur le plan légal les fondements du futur tribunal international hypothétique contre la Russie.

Le 20 et 21 octobre 2022, le Conseil Européen avait invité la Commission Européenne à étudier les options qui permettront « de faire en sorte que les responsables répondent pleinement de leurs actes ».

Le 30 novembre 2022, la Commission Européenne propose la création d'un tribunal spécial soutenu par les Nations unies pour juger la Russie pour les « atrocités et crimes commis pendant la guerre en Ukraine ». La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen annonce : « Tout en continuant à soutenir la Cour pénale internationale, nous proposons de mettre en place un tribunal spécial, soutenu par les Nations unies, pour enquêter et poursuivre le crime d'agression de la Russie ».

Le 9 décembre 2022, le Conseil de l'Europe adopte ces propositions et invite tous les États membres à permettre l'exercice d'un tribunal ayant une compétence universelle ou une compétence nationale, afin de « garantir le succès des enquêtes et des poursuites sur les crimes de guerre commis par la Russie en Ukraine ».

Les déclarations du Conseil de l'Europe et de la Commission européenne ne sont que purement démagogiques.

Car, d'une part,
l'expression affirmative prémonitoire et l'ignorance flagrante du Conseil de l'Europe du principe de base de la jurisprudence en matière pénale qui est la présomption d'innocence, inscrite, aussi étonnant que cela peut paraitre dans le cas présent, dans l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme et qui se fonde sur l'article 11 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de l'ONU - est un élément plus que parlant sur le fonctionnement et l'objectivité du prétendu futur « tribunal ».
En ce qui concerne les garanties du « succès des enquêtes » - c'est déjà de l'acquis. Nulle importance s'il y aura des enquêtes sérieuses ou non : ceci est factuellement prouvé par les déclarations affirmatives contre la Russie avant même le commencement de l'étude des preuves. En vue de la spécificité du « tribunal » que le bloc occidental est en train d'envisager de mettre en place, il est totalement inconcevable que les « preuves » présentées puissent être irrecevables et classées sans suite.
Le résultat d'un « procès » contre la Russie dans le cadre d'un tel « tribunal » est connu d'avance. Nul besoin ni de preuves, ni de juges, ni d'avocats : le verdict est déjà prononcé.

D'autre part,
unique possibilité de garantir le succès des poursuites sur « les crimes de guerre commis par la Russie en Ukraine » est la bonne volonté du système judiciaire de la Fédération de Russie à participer dans la mascarade politique de la chasse aux sorcières qui est en train d'être organisée par les institutions européennes qui n'ont aucune légitimité ni juridique, ni morale auprès de la Russie. Le futur verdict ne sera, bien évidemment, jamais appliqué en conséquence de l'illégitimité en termes de compétences juridiques de son émetteur aux yeux, tout au moins, de la justice de la Fédération de Russie.

Il est important de noter que si tenir des discours accusatoires et des discours sur la création d'un nouveau « tribunal » de la part d'hommes politiques représentant le pouvoir « atlantiste » est parfaitement compréhensible et logique, vu la stratégie politique qu'ils représentent et les intérêts personnels dans la pérennisation des sièges qu'ils occupent, les entendre en écho de la part de nombreux prétendus experts, juristes et, surtout, universitaires et chercheurs occidentaux est déconcertant. Le déshonneur dans leur incapacité à surpasser la myopie analytique, l'incapacité de remonter aux véritables origines des faits et dans leurs tentatives maladroites de procurer un semblant de légalité à des démarches parfaitement illégales est flagrant.

Techniquement, l'option la plus souvent évoquée pour la création d'une Cour pour juger la Russie consisterait en l'adoption d'une résolution par l'Assemblée générale des Nations unies, à la plus large majorité possible.

Les « grands spécialistes » du droit international, qui ne sont pas dignes d'être mentionnés par leurs noms, mais qui se reconnaitront aisément dans ces lignes, affirment : même avec le véto de la Russie au Conseil de Sécurité pour la création d'un tribunal international contre elle, la solution pourrait être une résolution par l'Assemblée générale de l'ONU qui autoriserait les autorités ukrainiennes à travailler avec le Secrétaire général des Nations unies à l'élaboration d'un accord international qui établirait la future Cour, en fixerait le domaine de compétence et les règles de fonctionnement.

Une telle incompétence professionnelle de la part de « spécialistes » connus et reconnus en droit international ne peut que laisser perplexe.

Je ne peux que leur rappeler la réalité : même si les autorités ukrainiennes auront la possibilité de travailler avec le Secrétaire général des Nations unies à l'élaboration d'un accord international pour l'établissement d'un hypothétique futur tribunal, de telles actions n'auront jamais aucune valeur juridique au vu du droit international en vigueur et ne resteront que purement consultatives, symboliques et nullement exécutoires.

D'autres illustres professionnels du droit se lancent dans des spéculations : « quelles difficultés la future Cour pourrait-elle rencontrer dans l'exercice de ses pouvoirs ? » et affirment que les obstacles sont hypothétiquement nombreux, mais surmontables.
Ils trouvent la solution sur le principal problème consistant dans le principe nullum crimen sine lege, qui signifie qu'aucune incrimination, aucune peine ne peut exister, ni être prononcée sans avoir été prévue par un texte du droit déjà existant au moment de la réalisation d'un fait incriminé. La solution qu'ils présentent au futur non-lieu juridique est dans les modifications apportées au Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale à l'issue de la conférence de Kampala en 2010, et, notamment, l'insertion de l'article 8bis qui fixe la définition du crime d'agression et, donc, selon laquelle la Russie peut en être jugée.

Sans avoir à rappeler aux illustres adeptes du droit sélectif que sont les porteurs de cette « solution », à titre d'exemple, que l'agression de la Syrie dès 2017 par la coalition occidentale sans la résolution du conseil de sécurité de l'ONU à cet égard constituait directement un crime d'agression, selon les points « a », « b », « c » et « d » du paragraphe « 2 » de l'article 8bis du Statut de Rome qu'ils mentionnent et dont les auteurs de ce crime - les USA, la France, le Royaume-Uni et le Canada - n'ont jamais été poursuivis en justice,
je tiens à leur rappeler les 4 faits de la réalité qui leur échappent :

1.
Dans le cas du conflit armé non conventionnel qui a actuellement lieu en Ukraine, la définition « crime d'agression », ou une similaire, ne sera jamais agréée par une très grande majorité d'Etats dans le monde et ne disposera donc nullement d'une nature coutumière - ce qui est une condition sine qua non, considération faite, du principe de légalité.

2.
Le droit international pénal retient comme principe la nécessité de comparution de l'accusé devant son juge. Et il est connu d'avance qu'aucun des futurs accusés ne se présentera jamais devant un tel simulacre de tribunal.
Nul besoin de commentaire sur la signification même d'un tel procès et sur l'équité du jugement in abstentia - en absence de l'accusé - qui aura lieu.

3.
Dans la grande volonté de la coalition occidentale de faire comparaitre le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine devant le « Tribunal pour l'Ukraine », les partisans de cette idée oublient ou, plus exactement, font l'effort de ne pas mettre en avant un obstacle juridique majeur : le droit international procure l'immunité absolue aux chefs d'Etat en exercice.
Tout mandat d'arrêt émanant de quelque organe judiciaire que ce soit serait totalement illégal.

4.Et, surtout : la Fédération de Russie ne fait pas partie des pays signataires du Statut de Rome. Ce statut n'a donc aucune valeur juridique vis-à-vis de la Russie et, de facto, inapplicable sous quelque forme que cela soit.
De ce fait, d'une part, la Cour Pénale Internationale (CPI) gérée par ce statut est incompétente dans le domaine et, d'autre part, le nouveau hypothétique « Tribunal pour l'Ukraine » ne peut ni utiliser le statut de Rome qui n'est pas le sien, ni être compétent vis-à-vis de la Russie, exactement au même titre et pour les même raisons juridiques que la CPI.

Dans le cadre du droit international un tribunal contre la Russie n'aura aucune légitimité juridique.

Néanmoins, ses préconisateurs défendent l'idée que dans le cas de la création d'une telle structure la participation et l'approbation de la Russie ne seront pas requise, au même titre que l'approbation de l'Allemagne n'a pas été requise lors du procès de Nuremberg en 1945-46, ni celle du Japon, lors du procès de Tokyo en 1948.

De ce point de vue, l'ignorance et le ridicule contradictoire des auteurs de l'initiative d'un « Tribunal pour l'Ukraine » sont d'une profondeur abyssale.

D'une part,
l'idée de juger le président russe à l'instar du tribunal de Nuremberg est totalement farfelue : il a été possible de juger les fonctionnaires allemands en 1945-1946 qu'à la suite de la perte de leur immunité individuelle. Et cela n'a été dû uniquement au fait que le Conseil de contrôle allié était le gouvernement de l'Allemagne. C'est en tant que gouvernement de l'Allemagne, qu'il a levé l'immunité de ses fonctionnaires. Une procédure inimaginable, bien évidemment, de part du gouvernement de la Fédération de Russie vis-à-vis de son président.
Ceci est sans même rappeler aux ignorant un autre fait : celons la législation russe, le chef de l'état est le bénéficiaire de l'immunité personnelle non seulement durant le délai de son mandat, mais à vie.

D'autre part,
si la participation et l'approbation de la Russie ne sont pas requises dans le cadre de la création d'une telle nouvelle institution judiciaire internationale, alors, nul besoin de la créer. Il suffit d'utiliser la structure déjà existante de la CPI, dont, comme mentionné précédemment, la Russie n'est ni signataire, ni participante. Si même les défenseurs de l'idée de la création d'un « Tribunal pour l'Ukraine » reconnaissent que la CPI est incompétente dans le cas de l'Ukraine, en quoi la nouvelle institution à créer en serait davantage ?

La réponse à cette question est illégale du point de vue du droit international, mais très simple est parfaitement pragmatique : les États parties au Statut de Rome et donc à la CPI sont en nombre de 123, dont la majorité n'est certainement pas favorable à des agitations du camp occidental face à la Russie. Il est donc nécessaire pour ce dernier de créer un nouveau « club » en comité plus restreint qui exclura les pays-participants pro-russes auprès de la Cour Pénale Internationale, tels que le Brésil, l'Afrique du Sud, la Croatie, le Venezuela et tant d'autres.

La bonne volonté de la Fédération de Russie

Néanmoins, je crois à la bonne volonté de la Fédération de Russie de trouver un consensus avec l'occident collectif au niveau du jugement des événements en Ukraine.

Dès le moment que les pays occidentaux - auteurs des crimes d'agression, crimes de guerre et des massacres de masse des populations civiles, les Etats-Unis d'Amérique et le Royaume-Uni en tête de liste, seront traduits en justice, jugés et condamnés ne serait-ce que pour les derniers sur la longue liste, dont on peut mentionner ceux de l'Irak en 1990-2022, de la Serbie en 1999, de la Libye en 2011, de l'Afghanistan en 2014-2022 et de la Syrie en 2014-2022 - je crois très sincèrement que la Fédération de Russie sera parfaitement disposée à participer à un Tribunal International pour juger les événements en Ukraine et pourra même y apporter une contribution considérable en y amenant plus de 1300 dossiers d'instructions accumulés sur les crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés par les représentants du régime de Kiev contre le peuple ukrainien depuis le déclenchement en 2014 de la guerre en cours.

Oleg Nesterenko
Président du Centre de Commerce et d'Industrie Européen,
Ancien professeur auprès des masters des Grandes Ecoles de Commerce de Paris

Categories: Afrique

Le programme des matches des quarts de finale

Sat, 03/18/2023 - 11:24

Après le tirage au sort, l'UEFA a communiqué la programmation des matches des quarts de finale de la Ligue des Champions.

Les affiches Real Madrid – Chelsea et Manchester City – Bayern Munich qui sont les deux gros chocs de ses quarts ne se disputeront pas le même jour. Ceci, en raison des chaînes de télévision.

Le programme des quarts de la C1 :

Manche aller

Mardi 11 avril, 21h

Benfica vs Inter Milan
Manchester City vs Bayern Munich

Mercredi 12 avril, 21h
AC Milan vs Naples
Real Madrid vs Chelsea

Manche retour

Mardi 18 avril, 21h

Naples vs AC Milan
Chelsea vs Real Madrid

Mercredi 19 avril, 21h
Inter Milan vs Benfica
Bayern Munich vs Manchester City

J.S

Categories: Afrique

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