L'Association du transport aérien international (IATA) a publié ses données sur le trafic mondial de passagers en mai. En voici les faits saillants.
• La demande totale, mesurée en kilomètres-passagers payants (RPK), était en hausse de 5,0 % par rapport à mai 2024. La capacité totale, mesurée en sièges-kilomètres offerts (ASK), était aussi en hausse de 5,0 % en glissement annuel. Le coefficient d'occupation des sièges en mai était de 83,4 % (-0,1 point de pourcentage [pp] par rapport à mai 2024).
• La demande internationale a augmenté de 6,7 % par rapport à mai 2024. La capacité était en hausse de 6,4 % en glissement annuel, et le coefficient d'occupation était de 83,2 % (+0,2 pp par rapport à mai 2024). Il s'agit d'un coefficient record pour les vols internationaux pour un mois de mai.
• La demande intérieure a augmenté de 2,1 % par rapport à mai 2024. La capacité était en hausse de 2,8 % en glissement annuel. Le coefficient d'occupation des sièges était de 83,7 % (-0,5 pp par rapport à mai 2024).
« La croissance de la demande de voyages aériens était inégale en mai. À l'échelle mondiale, l'industrie signale une croissance de 5 %, et la région Asie-Pacifique mène la marche avec une croissance de 9,4 %. L'Amérique du Nord représente l'anomalie, avec un déclin de 0,5 %, alimenté par une baisse de 1,7 % du marché intérieur américain. Plusieurs perturbations au Moyen-Orient à la fin de juin nous rappellent que l'instabilité géopolitique demeure un problème dans certaines régions, où les compagnies aériennes maintiennent des opérations sécuritaires avec un minimum d'inconvénients pour les passagers. L'impact de cette instabilité sur les prix du pétrole, qui sont demeurés faibles en mai, est aussi un facteur critique à surveiller. Notablement, la confiance de consommateurs semble forte et les réservations en vue de la saison des voyages d'été dans l'hémisphère Nord poussent à l'optimisme », déclare Willie Walsh, directeur général de l'IATA.
Résultats régionaux – marchés de passagers internationaux
La croissance des RPK a atteint 6,7 % en mai, en glissement annuel, avec une croissance dans toutes les régions, mais un tableau contrasté des coefficients d'occupation, pour une augmentation de seulement 0,2 point de pourcentage. L'expansion du trafic sur la majorité des routes internationales clés vers les Amériques a ralenti en mai, sauf pour les routes transatlantiques qui ont connu une modeste augmentation de 2,5 % en glissement annuel.
Les transporteurs d'Asie-Pacifique ont connu une augmentation de la demande de 13,3 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 10,6 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation des sièges s'est élevé à 84,0 % (+2,0 pp par rapport à mai 2024).
Les transporteurs d'Europe ont enregistré une augmentation de la demande de 4,1 % en glissement annuel. La capacité était en hausse de 4,8 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation était de 84,0 % (-0,6 pp par rapport à mai 2024).
Les transporteurs d'Amérique du Nord affichent une augmentation de la demande de 1,4 % en glissement annuel. La capacité a augmenté de 1,7 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation était de 83,8 % (-0,3 pp par rapport à mai 2024).
Les transporteurs du Moyen-Orient ont vu la demande augmenter de 6,2 % en glissement annuel. La capacité était en hausse de 6,3 % d'une année sur l'autre, et le coefficient d'occupation était de 80,9 % (-0,1 pp par rapport à mai 2024).
Les transporteurs d'Amérique latine ont enregistré une augmentation de la demande de 8,8 % en glissement annuel. La capacité a grimpé de 11,0 % d'une année sur l'autre. Le coefficient d'occupation des sièges était de 83,6 % (-1,7 pp par rapport à mai 2024).
Les transporteurs d'Afrique signalent une augmentation de la demande de 9,5 % en glissement annuel. La capacité était en hausse de 6,2 % d'une année sur l'autre. Le coefficient d'occupation était de 74,9 % (+2,2 pp par rapport à mai 2024). Le corridor Afrique‑Asie est le corridor international qui connaît la plus rapide croissance, avec une expansion de 15,9 %.
Marchés de passagers intérieurs
Le nombre de RPK intérieurs a augmenté de 2,1 % par rapport à mai 2024, et le coefficient d'occupation des sièges a décliné de 0,5 pp pour s'établir à 83,7 %, en raison d'une expansion de capacité de 2,8 %. Toutes les régions affichent une croissance, à l'exception des États-Unis, en raison du ralentissement économique et de la réduction des voyages gouvernementaux. La croissance des voyages intérieurs s'est accélérée en Chine, comme ce fut le cas tous les mois depuis le mois de mars. Le Brésil est aussi à remarquer pour sa forte croissance, attribuable à une expansion ininterrompue depuis janvier 2023.
Le Royaume du Maroc vient de recevoir encore le soutien d'un pays d'Amérique Latine concernant le dossier de son Sahara. La République de Guatemala considère l'initiative d'autonomie comme "l'unique base sérieuse, crédible et réaliste pour la résolution de ce différend" régional.
L'initiative d'autonomie, présentée par le Maroc en 2007, est "l'unique base sérieuse, crédible et réaliste pour progresser vers un accord edurable pour un règlement définitif de ce conflit artificiel, dans le plein respect de l'intégrité territoriale du Royaume et de sa souveraineté nationale". C'est ce qu'a déclaré le ministre des Relations extérieures de Guatemala, Carlos Ramiro Martinez Alvarado, lors d'un point de presse à l'issue de sa rencontre, à Rabat, jeudi, avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita.
Le chef de la diplomatie de Guatemala a réaffirmé l'appui total de son pays aux efforts déployés par le Royaume du Maroc pour parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable à ce différend régional.
Les deux parties n'ont pas manqué de souligner leur attachement à la sacralité des principes de souveraineté et d'intégrité territoriale.
La République du Guatemala est le premier pays d'Amérique Latine à avoir ouvert un Consulat Général dans la ville de Dakhla, en décembre 2022.
Les équipes de la Société Béninoise de Boissons Rafraîchissantes (SOBEBRA) ont procédé samedi 28 juin, à la mise en terre de nouveaux plants dans la forêt classée de Sèmè-Podji.
La Société Béninoise de Boissons Rafraîchissantes (SOBEBRA) démontre une nouvelle fois son engagement en faveur de la préservation de l'environnement. À l'occasion d'une grande Journée de Reboisement, les équipes de l'entreprise se sont jointes aux communautés locales de Sèmè-Kpodji pour mettre en terre de nouveaux plants. Cette initiative s'inscrit dans une dynamique durable entreprise depuis plusieurs années. Depuis 2018, ce sont plus de 300 000 arbres qui ont été plantés à travers le territoire national dans le cadre des actions menées par la SOBEBRA. L'objectif est de contribuer activement à la lutte contre la déforestation, restaurer les écosystèmes fragilisés et améliorer la qualité de vie des populations.
Le personnel de la SOBEBRA, fortement mobilisé, a participé avec enthousiasme à cette journée placée sous le signe de l'engagement écologique et de la responsabilité sociale.
Les équipes de la Société Béninoise de Boissons Rafraîchissantes (SOBEBRA) ont procédé samedi 28 juin, à la mise en terre de nouveaux plants dans la forêt classée de Sèmè-Podji.
La Société Béninoise de Boissons Rafraîchissantes (SOBEBRA) démontre une nouvelle fois son engagement en faveur de la préservation de l'environnement. À l'occasion d'une grande Journée de Reboisement, les équipes de l'entreprise se sont jointes aux communautés locales de Sèmè-Kpodji pour mettre en terre de nouveaux plants. Cette initiative s'inscrit dans une dynamique durable entreprise depuis plusieurs années. Depuis 2018, ce sont plus de 300 000 arbres qui ont été plantés à travers le territoire national dans le cadre des actions menées par la SOBEBRA. L'objectif est de contribuer activement à la lutte contre la déforestation, restaurer les écosystèmes fragilisés et améliorer la qualité de vie des populations.
Le personnel de la SOBEBRA, fortement mobilisé, a participé avec enthousiasme à cette journée placée sous le signe de l'engagement écologique et de la responsabilité sociale.
La cinquième édition du Cyber Africa Forum (CAF), tenue les 24 et 25 juin 2025 à Cotonou, marque un tournant stratégique pour la cybersécurité en Afrique. Cet événement annuel, devenu incontournable pour les acteurs du numérique sur le continent, s'est fixé comme objectif de renforcer la résilience des écosystèmes numériques africains face aux cybermenaces croissantes.
Le Cyber Africa Forum est une plateforme unique où se retrouvent décideurs politiques, experts techniques, institutions et entreprises pour discuter des enjeux critiques de la cybersécurité. Sous le thème de la « Résilience des écosystèmes numériques : de la nécessité de changer de paradigme », cette édition a mis l'accent sur l'importance d'anticiper les risques numériques, notamment face aux cyberattaques croissantes et aux vulnérabilités des infrastructures digitales africaines.
L'Afrique est confrontée à une montée en puissance des cybermenaces. Selon un rapport récent d'Interpol, deux tiers des pays membres africains ont indiqué que la cybercriminalité représentait une proportion moyenne élevée sur le total des crimes enregistrés. Plus de 30 % des crimes signalés en Afrique de l'Ouest et de l'Est correspondent à des activités criminelles en ligne. Les menaces les plus fréquentes incluent, la propagation fausses informations, les escroqueries numériques, les attaques par ransomware, l'usurpation d'identité dans les e-mails professionnels et le « sextorsion ». Ces chiffres alarmants soulignent l'urgence de renforcer la cybersécurité sur le continent.
Pour faire face à ces menaces, le Cyber Africa Forum travaille à accélérer les initiatives engagées pour améliorer la résilience numérique africaine. Pour cela se sont plus de 2 500 participants qui ont porté leur réflexion sur l'élaboration de solutions concrètes et accessibles aux États, aux entreprises et aux citoyens.
En effet, l'erreur humaine reste la principale faille, soulignant l'importance du développement des compétences et de la culture de la cybersécurité parmi les citoyens, fonctionnaires et entreprises. La vétusté des infrastructures numériques et la faible culture en matière de cybersécurité figurent également parmi les obstacles majeurs. Pour contrer ces menaces, le CAF 2025 a formulé plusieurs recommandations, notamment la création de bases de signatures et de référentiels locaux adaptés aux contextes africains, ainsi que le développement de simulations de crises réalistes impliquant tous les métiers.
La cybersécurité en Afrique : un enjeu transversal
Pour la toute première fois, le CAF s'est tenu à Cotonou au Bénin, qui s'est imposé comme un modèle de digitalisation structurée avec des initiatives phares telles que Sèmè City et l'ASIN. Le soutien actif du gouvernement béninois à cette édition témoigne de sa volonté d'ouvrir un espace de dialogue national, régional et international autour des grands défis numériques. Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre béninoise du Numérique et de la Digitalisation, a souligné que le Bénin a mis en place une stratégie nationale de cybersécurité centrée sur l'humain depuis 2020. Cette stratégie s'appuie sur des infrastructures solides, telles qu'une infrastructure nationale de gestion de la clé publique (PKI), un laboratoire de sécurité numérique et une politique de protection des infrastructures critiques. Le cas Bénin montre que la cybersécurité doit transcender les acteurs, les secteurs et les frontières pour établir une stratégie efficace contre la cybercriminalité.
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Plus concrètement, le forum a encouragé la création de cadres réglementaires harmonisés qui permettent une meilleure coordination entre les différents pays africains. Ces régulations visent à standardiser les pratiques de cybersécurité et à faciliter la coopération transfrontalière en cas de cyberattaques. De plus, le forum a mis l'accent sur le renforcement de la coopération intersectorielle pour aboutir à des systèmes de défense en profondeur mutualisés. Dans cette logique, les entreprises et les institutions devront collaborer davantage pour partager les informations sur les menaces et développer des solutions communes. Par ailleurs, l'investissement massif dans la formation de talents locaux est une autre décision clé prise lors du CAF. Le forum a donc recommandé la mise en place de programmes éducatifs spécialisés, de bourses d'études et de partenariats avec des institutions académiques pour développer les compétences nécessaires. Par exemple, le CAF Hacking Challenge a réuni des jeunes passionnés en cybersécurité pour développer et valoriser leurs compétences informatiques.
La résilience numérique doit devenir un réflexe collectif pour protéger les services clé tels que la santé, la finance et l'éducation, qui s'appuient de plus en plus sur le digital. Le Cyber Africa Forum 2025 a posé les bases d'un avenir numérique plus sûr, plus éthique et plus inclusif pour l'Afrique.
La cinquième édition du Cyber Africa Forum (CAF), tenue les 24 et 25 juin 2025 à Cotonou, marque un tournant stratégique pour la cybersécurité en Afrique. Cet événement annuel, devenu incontournable pour les acteurs du numérique sur le continent, s'est fixé comme objectif de renforcer la résilience des écosystèmes numériques africains face aux cybermenaces croissantes.
Le Cyber Africa Forum est une plateforme unique où se retrouvent décideurs politiques, experts techniques, institutions et entreprises pour discuter des enjeux critiques de la cybersécurité. Sous le thème de la « Résilience des écosystèmes numériques : de la nécessité de changer de paradigme », cette édition a mis l'accent sur l'importance d'anticiper les risques numériques, notamment face aux cyberattaques croissantes et aux vulnérabilités des infrastructures digitales africaines.
L'Afrique est confrontée à une montée en puissance des cybermenaces. Selon un rapport récent d'Interpol, deux tiers des pays membres africains ont indiqué que la cybercriminalité représentait une proportion moyenne élevée sur le total des crimes enregistrés. Plus de 30 % des crimes signalés en Afrique de l'Ouest et de l'Est correspondent à des activités criminelles en ligne. Les menaces les plus fréquentes incluent, la propagation fausses informations, les escroqueries numériques, les attaques par ransomware, l'usurpation d'identité dans les e-mails professionnels et le « sextorsion ». Ces chiffres alarmants soulignent l'urgence de renforcer la cybersécurité sur le continent.
Pour faire face à ces menaces, le Cyber Africa Forum travaille à accélérer les initiatives engagées pour améliorer la résilience numérique africaine. Pour cela se sont plus de 2 500 participants qui ont porté leur réflexion sur l'élaboration de solutions concrètes et accessibles aux États, aux entreprises et aux citoyens.
En effet, l'erreur humaine reste la principale faille, soulignant l'importance du développement des compétences et de la culture de la cybersécurité parmi les citoyens, fonctionnaires et entreprises. La vétusté des infrastructures numériques et la faible culture en matière de cybersécurité figurent également parmi les obstacles majeurs. Pour contrer ces menaces, le CAF 2025 a formulé plusieurs recommandations, notamment la création de bases de signatures et de référentiels locaux adaptés aux contextes africains, ainsi que le développement de simulations de crises réalistes impliquant tous les métiers.
La cybersécurité en Afrique : un enjeu transversal
Pour la toute première fois, le CAF s'est tenu à Cotonou au Bénin, qui s'est imposé comme un modèle de digitalisation structurée avec des initiatives phares telles que Sèmè City et l'ASIN. Le soutien actif du gouvernement béninois à cette édition témoigne de sa volonté d'ouvrir un espace de dialogue national, régional et international autour des grands défis numériques. Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre béninoise du Numérique et de la Digitalisation, a souligné que le Bénin a mis en place une stratégie nationale de cybersécurité centrée sur l'humain depuis 2020. Cette stratégie s'appuie sur des infrastructures solides, telles qu'une infrastructure nationale de gestion de la clé publique (PKI), un laboratoire de sécurité numérique et une politique de protection des infrastructures critiques. Le cas Bénin montre que la cybersécurité doit transcender les acteurs, les secteurs et les frontières pour établir une stratégie efficace contre la cybercriminalité.
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Plus concrètement, le forum a encouragé la création de cadres réglementaires harmonisés qui permettent une meilleure coordination entre les différents pays africains. Ces régulations visent à standardiser les pratiques de cybersécurité et à faciliter la coopération transfrontalière en cas de cyberattaques. De plus, le forum a mis l'accent sur le renforcement de la coopération intersectorielle pour aboutir à des systèmes de défense en profondeur mutualisés. Dans cette logique, les entreprises et les institutions devront collaborer davantage pour partager les informations sur les menaces et développer des solutions communes. Par ailleurs, l'investissement massif dans la formation de talents locaux est une autre décision clé prise lors du CAF. Le forum a donc recommandé la mise en place de programmes éducatifs spécialisés, de bourses d'études et de partenariats avec des institutions académiques pour développer les compétences nécessaires. Par exemple, le CAF Hacking Challenge a réuni des jeunes passionnés en cybersécurité pour développer et valoriser leurs compétences informatiques.
La résilience numérique doit devenir un réflexe collectif pour protéger les services clé tels que la santé, la finance et l'éducation, qui s'appuient de plus en plus sur le digital. Le Cyber Africa Forum 2025 a posé les bases d'un avenir numérique plus sûr, plus éthique et plus inclusif pour l'Afrique.
La cinquième édition du Cyber Africa Forum (CAF), tenue les 24 et 25 juin 2025 à Cotonou, marque un tournant stratégique pour la cybersécurité en Afrique. Cet événement annuel, devenu incontournable pour les acteurs du numérique sur le continent, s'est fixé comme objectif de renforcer la résilience des écosystèmes numériques africains face aux cybermenaces croissantes.
Le Cyber Africa Forum est une plateforme unique où se retrouvent décideurs politiques, experts techniques, institutions et entreprises pour discuter des enjeux critiques de la cybersécurité. Sous le thème de la « Résilience des écosystèmes numériques : de la nécessité de changer de paradigme », cette édition a mis l'accent sur l'importance d'anticiper les risques numériques, notamment face aux cyberattaques croissantes et aux vulnérabilités des infrastructures digitales africaines.
L'Afrique est confrontée à une montée en puissance des cybermenaces. Selon un rapport récent d'Interpol, deux tiers des pays membres africains ont indiqué que la cybercriminalité représentait une proportion moyenne élevée sur le total des crimes enregistrés. Plus de 30 % des crimes signalés en Afrique de l'Ouest et de l'Est correspondent à des activités criminelles en ligne. Les menaces les plus fréquentes incluent, la propagation fausses informations, les escroqueries numériques, les attaques par ransomware, l'usurpation d'identité dans les e-mails professionnels et le « sextorsion ». Ces chiffres alarmants soulignent l'urgence de renforcer la cybersécurité sur le continent.
Pour faire face à ces menaces, le Cyber Africa Forum travaille à accélérer les initiatives engagées pour améliorer la résilience numérique africaine. Pour cela se sont plus de 2 500 participants qui ont porté leur réflexion sur l'élaboration de solutions concrètes et accessibles aux États, aux entreprises et aux citoyens.
En effet, l'erreur humaine reste la principale faille, soulignant l'importance du développement des compétences et de la culture de la cybersécurité parmi les citoyens, fonctionnaires et entreprises. La vétusté des infrastructures numériques et la faible culture en matière de cybersécurité figurent également parmi les obstacles majeurs. Pour contrer ces menaces, le CAF 2025 a formulé plusieurs recommandations, notamment la création de bases de signatures et de référentiels locaux adaptés aux contextes africains, ainsi que le développement de simulations de crises réalistes impliquant tous les métiers.
La cybersécurité en Afrique : un enjeu transversal
Pour la toute première fois, le CAF s'est tenu à Cotonou au Bénin, qui s'est imposé comme un modèle de digitalisation structurée avec des initiatives phares telles que Sèmè City et l'ASIN. Le soutien actif du gouvernement béninois à cette édition témoigne de sa volonté d'ouvrir un espace de dialogue national, régional et international autour des grands défis numériques. Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre béninoise du Numérique et de la Digitalisation, a souligné que le Bénin a mis en place une stratégie nationale de cybersécurité centrée sur l'humain depuis 2020. Cette stratégie s'appuie sur des infrastructures solides, telles qu'une infrastructure nationale de gestion de la clé publique (PKI), un laboratoire de sécurité numérique et une politique de protection des infrastructures critiques. Le cas Bénin montre que la cybersécurité doit transcender les acteurs, les secteurs et les frontières pour établir une stratégie efficace contre la cybercriminalité.
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Plus concrètement, le forum a encouragé la création de cadres réglementaires harmonisés qui permettent une meilleure coordination entre les différents pays africains. Ces régulations visent à standardiser les pratiques de cybersécurité et à faciliter la coopération transfrontalière en cas de cyberattaques. De plus, le forum a mis l'accent sur le renforcement de la coopération intersectorielle pour aboutir à des systèmes de défense en profondeur mutualisés. Dans cette logique, les entreprises et les institutions devront collaborer davantage pour partager les informations sur les menaces et développer des solutions communes. Par ailleurs, l'investissement massif dans la formation de talents locaux est une autre décision clé prise lors du CAF. Le forum a donc recommandé la mise en place de programmes éducatifs spécialisés, de bourses d'études et de partenariats avec des institutions académiques pour développer les compétences nécessaires. Par exemple, le CAF Hacking Challenge a réuni des jeunes passionnés en cybersécurité pour développer et valoriser leurs compétences informatiques.
La résilience numérique doit devenir un réflexe collectif pour protéger les services clé tels que la santé, la finance et l'éducation, qui s'appuient de plus en plus sur le digital. Le Cyber Africa Forum 2025 a posé les bases d'un avenir numérique plus sûr, plus éthique et plus inclusif pour l'Afrique.
La chanteuse béninoise Angélique Kidjo, artiste aux multiples récompenses, figure parmi les 35 personnalités qui recevront une étoile sur le prestigieux Hollywood Walk of Fame en 2026. L'annonce a été faite, ce mercredi 2 juillet 2025, lors d'une conférence de presse à Ovation Hollywood, en Californie.
L'icône béninoise Angélique Kidjo fait partie des personnalités qui auront leur étoile sur le Hollywood Walk of Fame en 2026. Elle devient ainsi la première artiste béninoise et quatrième africaine de l'histoire à recevoir cette distinction.
Avec cinq Grammy Awards à son actif, Angélique Kidjo est mondialement saluée pour son énergie scénique et sa capacité unique à fusionner les sons traditionnels africains avec le funk, le jazz, la pop ou encore la musique classique. En plus de ses Grammy Awards, elle a été honorée par de nombreux prix internationaux, et reste l'une des figures les plus influentes de la musique africaine contemporaine
« Nous sommes ravis d'annoncer la nouvelle sélection des 35 personnalités qui seront intronisées sur le Walk of Fame au sein de la prestigieuse promotion 2026 », a déclaré Peter Roth, ancien PDG de Warner Bros. Selon le président du comité de sélection du Walk of Fame, « ces personnalités talentueuses ont apporté une contribution significative au monde du divertissement. « Nous sommes ravis de leur rendre hommage en leur décernant cette distinction amplement méritée », a-t-il ajouté.
Encadré
Le Walk of Fame en question
Le Walk of Fame (littéralement, la « promenade de la célébrité ») est le trottoir le plus prestigieux au monde.
Situé dans le quartier de Hollywood à Los Angeles (entre Hollywood Boulevard et Vine Street), en Californie, il honore les différents acteurs du show business depuis 1958. En 1978, la ville de Los Angeles a déclaré le « Walk of Fame » monument historique.
Chaque star se voit dédier une dalle carrée d'environ 80 cm de côté insérée dans le trottoir. Fabriquée avec du granito, un matériau à base de ciment imitant le marbre, chaque dalle présente, sur fond anthracite, une étoile rose à cinq branches au contour en laiton gravée du nom de la célébrité. Sous cette inscription, un emblème, lui aussi en laiton rappelle la catégorie dans laquelle la star s'est distinguée :
• une caméra, pour une contribution à l'industrie cinématographique
• un poste de télévision, pour une contribution à l'industrie télévisuelle
• une platine tourne-disque et son bras (vus de dessus), pour l'industrie musicale
• un microphone, pour une contribution à l'industrie radiophonique
• un couple de masques de théâtre ancien (comédie et tragédie), pour une contribution théâtrale
L'attribution d'une étoile est un honneur qui n'est pas gratuit. En effet, la personne récompensée doit verser 30 000 dollars à l'association qui gère le boulevard, la Hollywood Historic Trust. Une somme souvent réglée par les clubs de fans ou les studios…
L'attribution d'une étoile donne lieu à une cérémonie d'intronisation qui se déroule dans les cinq ans, à suivre sur le lieu même où l'étoile dédiée est placée. L'impétrant se voit remettre en souvenir un cadre représentant son étoile dédicacée.
La chanteuse béninoise Angélique Kidjo, artiste aux multiples récompenses, figure parmi les 35 personnalités qui recevront une étoile sur le prestigieux Hollywood Walk of Fame en 2026. L'annonce a été faite, ce mercredi 2 juillet 2025, lors d'une conférence de presse à Ovation Hollywood, en Californie.
L'icône béninoise Angélique Kidjo fait partie des personnalités qui auront leur étoile sur le Hollywood Walk of Fame en 2026. Elle devient ainsi la première artiste béninoise et quatrième africaine de l'histoire à recevoir cette distinction.
Avec cinq Grammy Awards à son actif, Angélique Kidjo est mondialement saluée pour son énergie scénique et sa capacité unique à fusionner les sons traditionnels africains avec le funk, le jazz, la pop ou encore la musique classique. En plus de ses Grammy Awards, elle a été honorée par de nombreux prix internationaux, et reste l'une des figures les plus influentes de la musique africaine contemporaine
« Nous sommes ravis d'annoncer la nouvelle sélection des 35 personnalités qui seront intronisées sur le Walk of Fame au sein de la prestigieuse promotion 2026 », a déclaré Peter Roth, ancien PDG de Warner Bros. Selon le président du comité de sélection du Walk of Fame, « ces personnalités talentueuses ont apporté une contribution significative au monde du divertissement. « Nous sommes ravis de leur rendre hommage en leur décernant cette distinction amplement méritée », a-t-il ajouté.
Encadré
Le Walk of Fame en question
Le Walk of Fame (littéralement, la « promenade de la célébrité ») est le trottoir le plus prestigieux au monde.
Situé dans le quartier de Hollywood à Los Angeles (entre Hollywood Boulevard et Vine Street), en Californie, il honore les différents acteurs du show business depuis 1958. En 1978, la ville de Los Angeles a déclaré le « Walk of Fame » monument historique.
Chaque star se voit dédier une dalle carrée d'environ 80 cm de côté insérée dans le trottoir. Fabriquée avec du granito, un matériau à base de ciment imitant le marbre, chaque dalle présente, sur fond anthracite, une étoile rose à cinq branches au contour en laiton gravée du nom de la célébrité. Sous cette inscription, un emblème, lui aussi en laiton rappelle la catégorie dans laquelle la star s'est distinguée :
• une caméra, pour une contribution à l'industrie cinématographique
• un poste de télévision, pour une contribution à l'industrie télévisuelle
• une platine tourne-disque et son bras (vus de dessus), pour l'industrie musicale
• un microphone, pour une contribution à l'industrie radiophonique
• un couple de masques de théâtre ancien (comédie et tragédie), pour une contribution théâtrale
L'attribution d'une étoile est un honneur qui n'est pas gratuit. En effet, la personne récompensée doit verser 30 000 dollars à l'association qui gère le boulevard, la Hollywood Historic Trust. Une somme souvent réglée par les clubs de fans ou les studios…
L'attribution d'une étoile donne lieu à une cérémonie d'intronisation qui se déroule dans les cinq ans, à suivre sur le lieu même où l'étoile dédiée est placée. L'impétrant se voit remettre en souvenir un cadre représentant son étoile dédicacée.
La chanteuse béninoise Angélique Kidjo, artiste aux multiples récompenses, figure parmi les 35 personnalités qui recevront une étoile sur le prestigieux Hollywood Walk of Fame en 2026. L'annonce a été faite, ce mercredi 2 juillet 2025, lors d'une conférence de presse à Ovation Hollywood, en Californie.
L'icône béninoise Angélique Kidjo fait partie des personnalités qui auront leur étoile sur le Hollywood Walk of Fame en 2026. Elle devient ainsi la première artiste béninoise et quatrième africaine de l'histoire à recevoir cette distinction.
Avec cinq Grammy Awards à son actif, Angélique Kidjo est mondialement saluée pour son énergie scénique et sa capacité unique à fusionner les sons traditionnels africains avec le funk, le jazz, la pop ou encore la musique classique. En plus de ses Grammy Awards, elle a été honorée par de nombreux prix internationaux, et reste l'une des figures les plus influentes de la musique africaine contemporaine
« Nous sommes ravis d'annoncer la nouvelle sélection des 35 personnalités qui seront intronisées sur le Walk of Fame au sein de la prestigieuse promotion 2026 », a déclaré Peter Roth, ancien PDG de Warner Bros. Selon le président du comité de sélection du Walk of Fame, « ces personnalités talentueuses ont apporté une contribution significative au monde du divertissement. « Nous sommes ravis de leur rendre hommage en leur décernant cette distinction amplement méritée », a-t-il ajouté.
Encadré
Le Walk of Fame en question
Le Walk of Fame (littéralement, la « promenade de la célébrité ») est le trottoir le plus prestigieux au monde.
Situé dans le quartier de Hollywood à Los Angeles (entre Hollywood Boulevard et Vine Street), en Californie, il honore les différents acteurs du show business depuis 1958. En 1978, la ville de Los Angeles a déclaré le « Walk of Fame » monument historique.
Chaque star se voit dédier une dalle carrée d'environ 80 cm de côté insérée dans le trottoir. Fabriquée avec du granito, un matériau à base de ciment imitant le marbre, chaque dalle présente, sur fond anthracite, une étoile rose à cinq branches au contour en laiton gravée du nom de la célébrité. Sous cette inscription, un emblème, lui aussi en laiton rappelle la catégorie dans laquelle la star s'est distinguée :
• une caméra, pour une contribution à l'industrie cinématographique
• un poste de télévision, pour une contribution à l'industrie télévisuelle
• une platine tourne-disque et son bras (vus de dessus), pour l'industrie musicale
• un microphone, pour une contribution à l'industrie radiophonique
• un couple de masques de théâtre ancien (comédie et tragédie), pour une contribution théâtrale
L'attribution d'une étoile est un honneur qui n'est pas gratuit. En effet, la personne récompensée doit verser 30 000 dollars à l'association qui gère le boulevard, la Hollywood Historic Trust. Une somme souvent réglée par les clubs de fans ou les studios…
L'attribution d'une étoile donne lieu à une cérémonie d'intronisation qui se déroule dans les cinq ans, à suivre sur le lieu même où l'étoile dédiée est placée. L'impétrant se voit remettre en souvenir un cadre représentant son étoile dédicacée.
La ville de Porto-Novo vibrera au rythme des traditions ancestrales à l'occasion de la 2e édition du Festival des Masques les 2 et 3 août 2025.
Les Places emblématiques de la capitale ( Lokossa, Abessan, Migan et Dagbé Honto) se transformeront en véritables scènes vivantes, dédiées aux rites et danses patrimoniaux du Bénin. Masques Zangbéto, Egungun, Guèlèdè, Gounouko, Hounvè et Python investiront l'espace public, faisant revivre aux visiteurs l'âme spirituelle et culturelle des peuples béninois. Chaque apparition racontera une histoire. Les sons des tambours, les chants sacrés et les danses rituelles donneront toute leur puissance à cet hommage vibrant au patrimoine immatériel. Ces animations s'inscrivent dans la volonté de valoriser les savoir-faire traditionnels, tout en offrant un moment festif et immersif aux habitants et visiteurs de Porto-Novo.
La ville de Porto-Novo vibrera au rythme des traditions ancestrales à l'occasion de la 2e édition du Festival des Masques les 2 et 3 août 2025.
Les Places emblématiques de la capitale ( Lokossa, Abessan, Migan et Dagbé Honto) se transformeront en véritables scènes vivantes, dédiées aux rites et danses patrimoniaux du Bénin. Masques Zangbéto, Egungun, Guèlèdè, Gounouko, Hounvè et Python investiront l'espace public, faisant revivre aux visiteurs l'âme spirituelle et culturelle des peuples béninois. Chaque apparition racontera une histoire. Les sons des tambours, les chants sacrés et les danses rituelles donneront toute leur puissance à cet hommage vibrant au patrimoine immatériel. Ces animations s'inscrivent dans la volonté de valoriser les savoir-faire traditionnels, tout en offrant un moment festif et immersif aux habitants et visiteurs de Porto-Novo.
La ville de Porto-Novo vibrera au rythme des traditions ancestrales à l'occasion de la 2e édition du Festival des Masques les 2 et 3 août 2025.
Les Places emblématiques de la capitale ( Lokossa, Abessan, Migan et Dagbé Honto) se transformeront en véritables scènes vivantes, dédiées aux rites et danses patrimoniaux du Bénin. Masques Zangbéto, Egungun, Guèlèdè, Gounouko, Hounvè et Python investiront l'espace public, faisant revivre aux visiteurs l'âme spirituelle et culturelle des peuples béninois. Chaque apparition racontera une histoire. Les sons des tambours, les chants sacrés et les danses rituelles donneront toute leur puissance à cet hommage vibrant au patrimoine immatériel. Ces animations s'inscrivent dans la volonté de valoriser les savoir-faire traditionnels, tout en offrant un moment festif et immersif aux habitants et visiteurs de Porto-Novo.
Dans un rapport sur la sécurité alimentaire en Afrique, la Banque mondiale identifie cinq ports majeurs qui structurent les chaînes d'approvisionnement en denrées dans la région. Ces infrastructures jouent un rôle crucial dans l'importation et la distribution des produits agricoles, notamment les céréales, vers les pays côtiers et enclavés.
Port-Soudan (Soudan)
Port-Soudan arrive en tête des ports critiques pour la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne. Il traite chaque année près de 11,9 milliards de kilocalories (Kcal) de produits alimentaires, notamment des céréales comme le blé importé et le sorgho exporté.
Doté de plus de 500.000 tonnes de capacités de stockage, le port est aussi équipé de systèmes d'ensachage facilitant la distribution intérieure. Il dessert plusieurs pays enclavés comme le Tchad, le Soudan du Sud et le Centre-Afrique grâce à une connectivité terrestre stratégique, notamment via les corridors routiers du Darfour.
Mombassa (Kenya)
Principal port d'Afrique de l'Est, Mombasa joue un rôle logistique majeur avec plus de 11,7 milliards de Kcal de flux alimentaires annuels. Il dispose de silos pouvant accueillir jusqu'à 245.000 tonnes de céréales, et ses infrastructures permettent le transit de produits comme le riz, le thé ou l'huile de palme.
Ce port kenyan est aussi un point d'accès vital pour ses voisins — Ouganda, Rwanda, Burundi, RDC et Soudan du Sud — en matière d'importation de denrées essentielles et d'exportation de produits agricoles.
Cotonou (Bénin)
Avec une capacité de manutention céréalière de 2 millions de tonnes, le port de Cotonou assure environ 10,5 milliards de Kcal alimentaires par an. Il s'impose comme une porte d'entrée incontournable pour le Bénin, mais aussi pour le Niger, le Burkina Faso et le Mali.
Spécialisé dans le vrac et l'ensachage, il traite notamment le riz, le poisson congelé et la volaille, tout en soutenant l'exportation des cultures commerciales béninoises telles que le coton, la noix de cajou et les oléagineuses.
Djibouti (Djibouti)
Stratégiquement situé sur la Mer Rouge, le port de Djibouti traite jusqu'à 8500 tonnes de céréales en vrac par jour. Il dessert principalement l'Éthiopie, qui dépend de cette plateforme pour 70% de son commerce extérieur.
Grâce à ses silos de 69.000 tonnes (blé et engrais confondus) et à son réseau ferroviaire, il alimente les marchés intérieurs éthiopiens en riz, huile végétale, sucre et lait en poudre. Il soutient aussi les exportations agricoles vers le Moyen-Orient, notamment le café et le sésame.
Abidjan (Côte d'Ivoire)
Le port d'Abidjan est l'un des plus dynamiques d'Afrique de l'Ouest pour les produits alimentaires. Avec 9,2 milliards de Kcal échangés chaque année, il joue un rôle clé dans l'approvisionnement du pays en blé, riz et produits de la mer.
Son terminal céréalier peut traiter jusqu'à 300.000 tonnes par an, tandis que ses silos et ses lignes logistiques vers l'hinterland permettent d'alimenter le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Abidjan est aussi un pôle majeur d'exportation pour le cacao, la banane et la mangue.
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https://africasupplychainmag.com/ports-strategiques-en-afrique-les-5-hubs-logistiques-identifies-par-la-banque-mondiale/
Dans un rapport sur la sécurité alimentaire en Afrique, la Banque mondiale identifie cinq ports majeurs qui structurent les chaînes d'approvisionnement en denrées dans la région. Ces infrastructures jouent un rôle crucial dans l'importation et la distribution des produits agricoles, notamment les céréales, vers les pays côtiers et enclavés.
Port-Soudan (Soudan)
Port-Soudan arrive en tête des ports critiques pour la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne. Il traite chaque année près de 11,9 milliards de kilocalories (Kcal) de produits alimentaires, notamment des céréales comme le blé importé et le sorgho exporté.
Doté de plus de 500.000 tonnes de capacités de stockage, le port est aussi équipé de systèmes d'ensachage facilitant la distribution intérieure. Il dessert plusieurs pays enclavés comme le Tchad, le Soudan du Sud et le Centre-Afrique grâce à une connectivité terrestre stratégique, notamment via les corridors routiers du Darfour.
Mombassa (Kenya)
Principal port d'Afrique de l'Est, Mombasa joue un rôle logistique majeur avec plus de 11,7 milliards de Kcal de flux alimentaires annuels. Il dispose de silos pouvant accueillir jusqu'à 245.000 tonnes de céréales, et ses infrastructures permettent le transit de produits comme le riz, le thé ou l'huile de palme.
Ce port kenyan est aussi un point d'accès vital pour ses voisins — Ouganda, Rwanda, Burundi, RDC et Soudan du Sud — en matière d'importation de denrées essentielles et d'exportation de produits agricoles.
Cotonou (Bénin)
Avec une capacité de manutention céréalière de 2 millions de tonnes, le port de Cotonou assure environ 10,5 milliards de Kcal alimentaires par an. Il s'impose comme une porte d'entrée incontournable pour le Bénin, mais aussi pour le Niger, le Burkina Faso et le Mali.
Spécialisé dans le vrac et l'ensachage, il traite notamment le riz, le poisson congelé et la volaille, tout en soutenant l'exportation des cultures commerciales béninoises telles que le coton, la noix de cajou et les oléagineuses.
Djibouti (Djibouti)
Stratégiquement situé sur la Mer Rouge, le port de Djibouti traite jusqu'à 8500 tonnes de céréales en vrac par jour. Il dessert principalement l'Éthiopie, qui dépend de cette plateforme pour 70% de son commerce extérieur.
Grâce à ses silos de 69.000 tonnes (blé et engrais confondus) et à son réseau ferroviaire, il alimente les marchés intérieurs éthiopiens en riz, huile végétale, sucre et lait en poudre. Il soutient aussi les exportations agricoles vers le Moyen-Orient, notamment le café et le sésame.
Abidjan (Côte d'Ivoire)
Le port d'Abidjan est l'un des plus dynamiques d'Afrique de l'Ouest pour les produits alimentaires. Avec 9,2 milliards de Kcal échangés chaque année, il joue un rôle clé dans l'approvisionnement du pays en blé, riz et produits de la mer.
Son terminal céréalier peut traiter jusqu'à 300.000 tonnes par an, tandis que ses silos et ses lignes logistiques vers l'hinterland permettent d'alimenter le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Abidjan est aussi un pôle majeur d'exportation pour le cacao, la banane et la mangue.
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Port-Soudan (Soudan)
Port-Soudan arrive en tête des ports critiques pour la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne. Il traite chaque année près de 11,9 milliards de kilocalories (Kcal) de produits alimentaires, notamment des céréales comme le blé importé et le sorgho exporté.
Doté de plus de 500.000 tonnes de capacités de stockage, le port est aussi équipé de systèmes d'ensachage facilitant la distribution intérieure. Il dessert plusieurs pays enclavés comme le Tchad, le Soudan du Sud et le Centre-Afrique grâce à une connectivité terrestre stratégique, notamment via les corridors routiers du Darfour.
Mombassa (Kenya)
Principal port d'Afrique de l'Est, Mombasa joue un rôle logistique majeur avec plus de 11,7 milliards de Kcal de flux alimentaires annuels. Il dispose de silos pouvant accueillir jusqu'à 245.000 tonnes de céréales, et ses infrastructures permettent le transit de produits comme le riz, le thé ou l'huile de palme.
Ce port kenyan est aussi un point d'accès vital pour ses voisins — Ouganda, Rwanda, Burundi, RDC et Soudan du Sud — en matière d'importation de denrées essentielles et d'exportation de produits agricoles.
Cotonou (Bénin)
Avec une capacité de manutention céréalière de 2 millions de tonnes, le port de Cotonou assure environ 10,5 milliards de Kcal alimentaires par an. Il s'impose comme une porte d'entrée incontournable pour le Bénin, mais aussi pour le Niger, le Burkina Faso et le Mali.
Spécialisé dans le vrac et l'ensachage, il traite notamment le riz, le poisson congelé et la volaille, tout en soutenant l'exportation des cultures commerciales béninoises telles que le coton, la noix de cajou et les oléagineuses.
Djibouti (Djibouti)
Stratégiquement situé sur la Mer Rouge, le port de Djibouti traite jusqu'à 8500 tonnes de céréales en vrac par jour. Il dessert principalement l'Éthiopie, qui dépend de cette plateforme pour 70% de son commerce extérieur.
Grâce à ses silos de 69.000 tonnes (blé et engrais confondus) et à son réseau ferroviaire, il alimente les marchés intérieurs éthiopiens en riz, huile végétale, sucre et lait en poudre. Il soutient aussi les exportations agricoles vers le Moyen-Orient, notamment le café et le sésame.
Abidjan (Côte d'Ivoire)
Le port d'Abidjan est l'un des plus dynamiques d'Afrique de l'Ouest pour les produits alimentaires. Avec 9,2 milliards de Kcal échangés chaque année, il joue un rôle clé dans l'approvisionnement du pays en blé, riz et produits de la mer.
Son terminal céréalier peut traiter jusqu'à 300.000 tonnes par an, tandis que ses silos et ses lignes logistiques vers l'hinterland permettent d'alimenter le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Abidjan est aussi un pôle majeur d'exportation pour le cacao, la banane et la mangue.
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Une décision en date du 1er juillet 2025 signée de la ministre Adidjatou Mathys, rend publique la liste des centres et cabinets privés et publics de formation continue, habilités pour exécuter des actions de formation au profit des agents de l'Etat et du personnel du secteur privé.
Une décision en date du 1er juillet 2025 signée de la ministre Adidjatou Mathys, rend publique la liste des centres et cabinets privés et publics de formation continue, habilités pour exécuter des actions de formation au profit des agents de l'Etat et du personnel du secteur privé.
Une décision en date du 1er juillet 2025 signée de la ministre Adidjatou Mathys, rend publique la liste des centres et cabinets privés et publics de formation continue, habilités pour exécuter des actions de formation au profit des agents de l'Etat et du personnel du secteur privé.
Le Ministre de la Santé, Prof Benjamin Hounkpatin a procédé, mercredi 2 juillet 2025, à l'installation des membres de la deuxième mandature de la Commission Administrative Paritaire (CAP) du ministère de la santé.
Les nouveaux membres de la deuxième mandature de la Commission Administrative Paritaire (CAP) du ministère de la Santé sont désormais investis dans leur fonction. Ces membres, selon Prof Benjamin Hounkpatin, sont appelés à donner des avis et formuler de suggestions sur des questions majeures touchant le personnel notamment, la révision ou la modification des textes touchant le statut des agents, l'établissement du tableau d'avancement de grade, l'octroi des avantages et récompenses aux agents, l'évaluation des stages probatoires, l'examen des recours administratifs relatifs à la notation et à l'appréciation des agents, les propositions de sanctions disciplinaires de second degré.
La Commission Administrative Paritaire est chargée de réfléchir sur les questions essentielles liées à la gestion des carrières des agents et la prévention des conflits. Il réunit les responsables du secteur de la santé et partenaires sociaux.
"Votre mission est déterminante car elle exige une parfaite connaissance des textes qui régissent la gestion de la carrière des agents de l'État, une grande rigueur dans l'analyse des dossiers soumis, une impartialité sans faille dans l'émission des avis, ainsi qu'un profond respect des principes de rigueur et de justice.", a déclaré le ministre lors de l'installation des nouveaux membres du CAP.
Dans son intervention, le Secrétaire Général du Ministère, Dr Ali Imorou Bah Chabi, Président de la commission, a exprimé la gratitude des membres envers le ministre pour la confiance placée en eux. Il a réaffirmé l'engagement collectif à accomplir, avec rigueur et responsabilité, la mission qui leur est confiée, dans l'intérêt des agents du ministère. Les nouveaux membres ont été installés après l'organisation des élections professionnelles au niveau du secteur de la santé.
A.A.A