Les candidats à la session de remplacement du Baccalauréat 2025 sont attendus dès le lundi 14 juillet au Collège d'enseignement général (CEG) Sainte Rita de Cotonou, unique centre d'examen retenu cette année.
Dans un communiqué en date du 8 juillet, l'Office du Baccalauréat informe les candidats au Baccalauréat 2025 ayant manqué la session normale que « les épreuves écrites » de la session de remplacement « démarrent le lundi 14 juillet 2025 ».
Les candidats concernés peuvent consulter la liste dans les centres de correction, de délibération, au CEG Sainte Rita et à l'Office du Baccalauréat à Cotonou, précise le communiqué.
L'Office invite les candidats retenus à « se présenter au centre de composition dès 07 heures, muni d'une pièce d'identité en cours de validité ».
M. M.
À Kérou, la Police républicaine a mis la main sur un réseau de voleurs de carburant à la base de SINOHYDRO, une société privée de travaux publics. L'affaire a éclaté mardi 8 juillet 2025.
Sur renseignement, les agents du commissariat de l'arrondissement de Kérou ont surpris des vigiles en pleine opération frauduleuse à la base de SINOHYDRO, une société privée de travaux publics. Douze bidons de 25 litres de gasoil ont été retrouvés en leur possession. Le carburant avait été volé par une tierce personne avec leur complicité.
Les policiers ont découvert quarante autres bidons de gasoil soigneusement dissimulés chez un receleur présumé lors de perquisitions.
Selon les premiers recoupements, plusieurs agents de sécurité travaillant sur le site seraient de mèche avec les malfaiteurs.
La Police poursuit les enquêtes pour situer toutes les responsabilités et retrouver d'éventuels complices.
M. M.
Deux hommes ont comparu ce mardi 8 juillet 2025, devant le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, pour usage et consommation de produits psychotropes.
La détention et la consommation de produits psychotropes sont interdites dans la société. Pour ces infractions, deux hommes ont comparu mardi 8 juillet 2025, lors de l'audience de la première Chambre correctionnelle du tribunal de Cotonou. Parmi eux, un agent de sécurité. Il est allé consommer les produits prohibés chez son ami quand tous deux ont été interpellés par la police.
A la barre, les mis en cause n'ont pas nié les faits.
Le ministère public, requiert contre l'ami, une peine de 18 mois de prison dont 12 fermes. Une quantité de produits psychotropes a été découverte et saisie chez lui. A l'encontre de l'agent de sécurité, le magistrat requiert une peine de 18 mois de prison dont 8 fermes.
Du stupéfiant pour tenir dans le métier d'agent de sécurité
Dans ses plaidoiries, l'avocat de l'agent de sécurité indique que son client n'est pas un consommant de produits psychotropes, mais s'il le fait, c'est de façon occasionnelle afin de tenir dans son métier d'agent de sécurité. « La consommation de produits psychotropes est interdite », a reconnu l'homme de droit exhortant le tribunal à une condamnation qui permettra à son client de recouvrer sa liberté. Pour avoir fait la garde à vue et la prison, l'agent de sécurité, rassure son conseil, ne tombera plus dans le piège de cette infraction.
Le délibéré est renvoyé au 15 juillet prochain.
F. A. A.
La cinquième édition des activités de loisirs dans les centres de détention du Bénin a été officiellement lancée lundi 07 juillet 2025 à la prison civile de Cotonou.
Portées par le ministère des Sports, via la Direction de la jeunesse, des loisirs et de la vie associative (Djlva), en collaboration avec l'Agence pénitentiaire du Bénin (Apb), les activités de loisirs dans les centres de détention du Bénin visent à améliorer le bien-être des détenus.
La cinquième édition a été lancée le 07 juillet 2025 à la prison civile de Cotonou et concerne les onze établissements pénitentiaires du Bénin.
Au total, huit jeux ont été déployés : la Dame, le Ludo, l'Adjito, le Pique, la Belote, le Scrabble, le Sipa et le Jonglage. Ces activités, selon les autorités, ont pour but d'offrir aux pensionnaires un cadre de détente, de socialisation et de réinsertion.
« Ce programme renforce les moyens mis en place pour la réhabilitation et le bien-être des détenus », a déclaré Gaston Codjo Totohou, directeur par intérim de la Maison d'arrêt de Cotonou. Il a souligné les effets positifs sur la santé mentale, la créativité et l'apprentissage de la vie en société.
Roc Sossoukpè, représentant du directeur général de l'Agence pénitentiaire, a insisté sur l'impact de ces loisirs dans l'exécution des peines. Il a cité notamment la responsabilisation, la participation et la préparation à la réinsertion.
Judicaël Olouchègoun Biaou, représentant du ministre des Sports, a rappelé la volonté conjointe de son ministère et de celui de la Justice de rendre les conditions de détention plus humaines. Il a promis un renforcement du matériel sportif dans les établissements.
Le représentant des détenus a salué l'initiative, la qualifiant de « souffle de joie » dans un quotidien éprouvant. Il a invité ses codétenus à y participer avec engagement.
La 5ᵉ édition des activités de loisirs prendra fin le 14 juillet.
Un élève en classe de troisième a été placé en garde-à-vue à la suite du cambriolage de la salle informatique du Collège d'Enseignement Général (CEG) de Kountori, dans la commune de Cobly, département de l'Atacora.
L'enquête ouverte après le cambriolage de la salle informatique du Collège d'Enseignement Général (CEG) de Kountori, dans la commune de Cobly, a abouti. Les investigations ont permis de retrouver un ordinateur complet en possession d'un élève de la classe de 3è dans le même collège.
Selon les informations rapportées par la direction générale de la police républicaine, c'est le père du mineur lui-même qui a conduit son fils au commissariat. Il a remis à la police un écran d'ordinateur, un clavier, un casque et une souris.
Lors de son audition, le jeune garçon a expliqué avoir reçu le matériel de deux autres élèves rencontrés lors d'une sortie nocturne. Il affirme que ces derniers étaient en train de voler dans la salle informatique. Pour éviter d'être dénoncés, ils auraient proposé une partie du butin aux randonneurs de passage, dont le mis en cause.
Mais leur tentative de dissimulation a échoué. Les jeunes ont été repérés alors qu'ils tentaient de revendre les équipements. Le collégien désormais en garde-à-vue est poursuivi pour recel de biens volés.
Le Procureur de la République près le tribunal de Natitingou a été saisi du dossier.
Les autres suspects sont identifiés et la Police poursuit son enquête pour les interpeller.
M. M.
Daniel EDAH, candidat déclaré à la présidentielle de 2026, a félicité le gouvernement du président Patrice Talon et les députés de la 9è législature à la suite de l'adoption de la loi instituant la vision nationale « Bénin 2060 Alafia, un monde de splendeur ». Le président du mouvement ‘'Nous le ferons'' appelle par la même occasion la classe politique béninoise à la responsabilité.
Dans un communiqué publié le 7 juillet, Daniel Edah félicite le gouvernement du président Patrice Talon pour la démarche structurante et remercie les députés pour leur consensus à la suite du vote le 4 juillet dernier de la loi portant la ‘'Vision Bénin 2060 Alafia, un monde de splendeur ''.
« Je félicite le gouvernement pour cette initiative et salue les députés pour le consensus réalisé autour de cet outil stratégique », écrit-il.
Daniel Edah lance un appel solennel à toute la classe politique. La vision seule ne suffit pas. Encore faut-il la traduire dans des engagements concrets, durables et partagés.
« Il est désormais indispensable que chacun, individuellement ou à travers son parti, développe une vision politique claire, en harmonie avec ‘'Bénin 2060'', pour éviter à cette ambition nationale le sort qu'a connu ‘'Bénin 2025 Alafia'' ».
La vision “Bénin 2025 Alafia”, lancée en 2000 sous le président Kérékou, n'a jamais pu guider durablement l'action publique, faute de cohérence politique, selon Daniel Edah. C'est dans cette perspective que le candidat se présente comme un homme de continuité, de clarté et de volonté politique.
« Il est temps d'en finir avec l'éternel recommencement dans la gouvernance de notre pays. Et cela exige une vision claire, portée par une volonté politique forte. Nous l'avons. Nous le ferons », a-t-il indiqué.
M. M.
Lire le communiqué
DE L'ADOPTION DE « BÉNIN 2025 ALAFIA” À CELLE DE “BÉNIN 2060 »
En 2000, sous la présidence du Général Mathieu KÉRÉKOU, à l'issue d'un processus participatif conduit de 1998 à 2000 avec l'appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), les études prospectives « Bénin 2025 Alafia » furent officiellement adoptées avec la vision : « Le Bénin, un pays phare, bien gouverné, uni et en paix, avec une économie compétitive et un développement humain durable » à l'horizon 2025.
Malgré l'existence du document « Bénin 2025 Alafia » comme référence nationale de planification stratégique à long terme censée orienter les politiques publiques en cohérence avec les aspirations profondes du peuple béninois, l'absence chez les acteurs politiques de visions politiques claires et alignées a conduit à une gouvernance marquée par la navigation à vue et un manque persistant de continuité dans l'action de l'État.
En 2025, sous le Président Patrice TALON et avec le soutien renouvelé du PNUD, le Bénin se dote d'une nouvelle vision stratégique baptisée Bénin 2060 avec le vote de la loi portant vision nationale de développement à l'horizon 2060 et déclinée dans le document intitulé ‘Bénin 2060 Alafia, un monde de splendeur.
Je félicite le gouvernement pour cette initiative et salue les députés pour le consensus réalisé autour de cet outil stratégique par leur vote à l'unanimité de la loi d'adoption de cette nouvelle référence nationale.
Toutefois, j'en appelle solennellement à tous les acteurs politiques : il est désormais indispensable que chacun, individuellement ou à travers son parti, développe une vision politique claire, en harmonie avec « Bénin 2060 », pour éviter à cette ambition nationale le sort qu'a connu « Bénin 2025 Alafia ».
Il est temps d'en finir avec l'éternel recommencement dans la gouvernance de notre pays. Et cela exige une vision claire, portée par une volonté politique forte.
Nous l'avons.
Nous le ferons.
Il fera beau !
Daniel EDAH
Candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2026
Porteur de la Vision d'un Bénin économiquement prospère et socialement stable dans une Afrique bien intégrée et en plein essor, depuis 2014.
Président du Mouvement NOUS LE FERONS
Le quartier Agla situé dans le 13e arrondissement de Cotonou sort progressivement de l'eau grâce au Programme d'assainissement pluvial de Cotonou (PAPC), un vaste projet gouvernemental destiné à lutter efficacement contre les inondations dans la ville de Cotonou, capitale économique du Bénin.
Agla en phase de tourner définitivement la page des inondations. Dans ce quartier situé dans le 13e arrondissement de Cotonou, c'est avec aisance que les populations circulent désormais conjuguant ainsi au passé, les années sombres des inondations dites « cycliques », et caractérisées par la présence permanente d'eaux stagnantes qui envahissaient des jours et des semaines durant, les rues et les habitations.
Pour pallier ce phénomène qui perturbe la quiétude et le bien-être des populations, le gouvernement a initié le Programme d'assainissement de Cotonou, qui a permis de réaliser plusieurs ouvrages d'assainissement.
D'un coût global estimé à plus de 23 milliards de francs CFA, financés par l'Agence française de développement (AFD), et 6 autres partenaires techniques et financiers, en plus de l'engagement du gouvernement béninois, le PAPC a permis la réalisation de 10 kilomètres linéaires de bassins de rétention en matelas Renos/gabions pour impacter les quartiers Kouhounou, Akplomey, Godomey et Ménontin. Les travaux incluent également l'aménagement de 5.124 mètres linéaires de voirie et la réalisation de 115 mètres linéaires de collecteurs qui garantissent un drainage efficace des eaux pluviales.
A l'occasion de la réception provisoire des ouvrages en décembre 2024, des responsables de la Société des infrastructures routières et de l'aménagement du territoire (SIRAT), ont souligné que les infrastructures créées ne se limitent pas à la fonctionnalité. Elles prennent également en compte la biodiversité locale, avec des enclaves préservées pour la reproduction de certaines espèces.
Quelques habitants rencontrés en cette période de grande saison de pluies n'ont pas caché leurs impressions.
Gontran, un matelassier exerçant à Agla-Akplomey note un changement significatif en ce qui concerne les inondations dans son quartier. Habitué à remblayer son domicile à chaque saison des pluies, il n'en a pas été obligé cette année 2025. Les récents ouvrages réalisés dans le quartier à l'en croire, ont eu un impact significatif sur le phénomène des inondations. « L'eau ne manque pas quand il pleut, mais deux heures environ après, ça disparait », a-t-il confié.
« Tout Cotonou est une zone marécageuse, et toute initiative de lutte contre les inondations devrait se faire avec expertise. La lutte contre les inondations ne date pas d'aujourd'hui. Qu'est-ce qui n'avait pas marché », s'est interrogé Renauld, jeune agronome remettant en cause le système de gouvernance sous les régimes précédents. « Aujourd'hui, nous ne sommes plus inondés parce qu'il y a un régime qui a su faire des études avant d'engager les projets. Quelques années auparavant, ce n'était pas le cas, et le résultat est que nous avons l'eau partout chaque fois qu'il pleut », a-t-il laissé entendre.
Bernardin, mécanicien vélomoteur est souvent inondé dans son atelier. Une situation qui provoque la baisse de ses revenus en saison de pluies, et parfois, à la fermeture temporaire de son lieu de travail. Mais cette année exceptionnellement, il n'a pas vécu cela. Sa prière selon ses déclarations, est qu'il en soit ainsi pour toujours.
Pour Roch, quand on dit Agla, tout le monde sait déjà à quoi cela ressemble quand il pleut. « De gros efforts ont été faits pour soulager les peines des populations face aux inondations », a-t-il témoigné.
A l'instar de ces citoyens, nombreux sont ceux qui ont salué le projet innovant du PAPC destiné à lutter efficacement contre les inondations à Cotonou à travers la construction de collecteurs d'assainissement pluvial et d'aménagement de voies connexes. Outre les quartiers Kouhounou, Akplomey, Godomey et Ménontin, plusieurs autres quartiers sont déjà impactés.
F. A. A.
Une vingtaine d'agents publics et acteurs de la société civile prennent part du 7 au 11 juillet 2025, au siège de l'ADAC (Agence de Développement des Arts et de la Culture), à une session de formation axée sur les politiques culturelles et la régulation du secteur des Industries Culturelles et Créatives (ICCs). Le lancement de cette formation en gouvernance culturelle a été fait par le directeur général de l'ADAC, William Codjo.
En partenariat avec la Fondation Marcel Hicter et le soutien de Wallonie-Bruxelles International, l'Agence de Développement des Arts et de la Culture met en œuvre le Programme Intégré pour le renforcement de l'écosystème des Industries Culturelles et Créatives (PIICC) au Bénin. Suite à un appel à candidatures, l'ADAC a retenu une vingtaine de personnes pour participer à une formation en gouvernance culturelle (politique culturelle et régulation du secteur ICCs). Selon le directeur général de l'ADAC, William Codjo, « le programme vise non seulement à développer tout l'écosystème de promotion et de soutien aux initiatives d'industries culturelles et créatives, mais également à mettre en place un dispositif devant soutenir l'économie de la culture ».
« L'ADAC a pour mission de développer l'économie de la culture. La première fonction de la culture, c'est d'assurer la cohésion sociale, de favoriser l'identité des peuples et de donner un contenu aux peuples. Mais en faisant cela, la culture génère des biens et des services qui sont vendables sur un marché solvable et donc génère une économie », a-t-il expliqué.
William Codjo a relevé la nécessité d'investir dans les compétences humaines pour accompagner les nombreuses réalisations en cours au Bénin. « Nous n'allons pas investir uniquement dans les infrastructures parce qu'il faut des êtres humains, des expertises, des ressources humaines pour faire fonctionner toutes ces infrastructures qui sont en train d'être mises en place au Bénin. Cette phase que nous ouvrons aujourd'hui va nous permettre d'investir de plus en plus dans l'expertise et dans les ressources humaines », a-t-il déclaré.
La formation assurée par la Fondation Marcel Hicter mobilise des intervenants venus d'Europe et d'Afrique de l'Ouest. Elle réunit des agents publics centraux en charge de la culture, des agents publics territoriaux et des acteurs de la société civile de différents départements du Bénin. Selon Frédéric Jacquemin, directeur de la Fondation Marcel Hicter, l'objectif du programme est de renforcer les capacités des participants afin qu'ils aient une meilleure compréhension de la gouvernance culturelle, des politiques publiques et de piloter des programmes de gouvernance. « Nous allons passer cinq (5) jours de réflexion collective, de partages d'expériences, d'analyses critiques, mais aussi de construction d'outils qui vous permettront de mieux concevoir vos programmes d'actions culturelles à votre échelle et aussi espérons-le à l'échelle de la coopération internationale », a indiqué Frédéric Jacquemin.
Le programme, informe-t-il, repose sur une pédagogie active mêlant apport théorique et expérience pratique. « La formation ne va pas s'arrêter lorsque vous recevrez vos certificats de participation. Elle va continuer avec un programme d'accompagnement pour vous permettre d'avoir un suivi et un accès au réseau d'expertise de la Fondation Marcel Hicter », a ajouté le directeur de la Fondation Marcel Hicter.
En renforçant les compétences de ces acteurs-clés, le Bénin pose un jalon essentiel pour bâtir une gouvernance culturelle forte, inclusive et durable, capable d'asseoir la culture comme levier de développement humain et économique.
L'Assemblée nationale a officiellement mis en place une commission d'enquête parlementaire pour contrôler la gestion des fonds publics alloués à la fourniture en eau potable et en électricité dans la commune de Parakou et ses environs.
Une Commission d'enquête parlementaire a été mise en place à l'issue de la plénière du lundi 7 juillet 2025. La décision est intervenue suite à des propos controversés de l'ex ministre de l'énergie, de l'eau et des mines, Paulin Akponnna, laissant croire à des détournements de fonds publics alloués à la fourniture en eau potable et en électricité dans la commune de Parakou et ses environs.
La commission a pour mandat de vérifier la gestion des ressources publiques destinées aux secteurs de l'eau et de l'énergie sur la période de 2016 à 2025. Elle est habilitée à : contrôler la légalité des appels d'offres ayant conduit à l'attribution des marchés ; vérifier les avenants aux contrats initiaux ; expertiser techniquement et financièrement les ouvrages réalisés ou en cours ; proposer des solutions pour améliorer la gouvernance des deux secteurs.
Composée de 10 membres, la commission respecte l'équilibre majorité/minorité parlementaire. Le Groupe Union progressiste le Renouveau détient quatre sièges. Les groupes Les Démocrates et Bloc Républicain en comptent chacun trois.
Un bureau de cinq membres sera élu au sein de la commission. Il comprendra un président, deux vice-présidents et deux rapporteurs. Pour accomplir sa mission, la commission pourra recourir à des experts extérieurs.
Le Président de l'Assemblée, Louis Gbèhounou Vlavonou, a dirigé les travaux de la plénière qui a conduit à la mise en place de la Commission d'enquête. Il a salué la mise en place de cette commission et insisté sur l'importance de la rigueur et du professionnalisme dans sa mission.
M. M.
Liste des membres de la Commission d'enquête
Groupe Union progressiste le Renouveau :
Adomahoun Jérémie
Nouémou Domitien
Dégbédji Denise
Dossou Louis
Groupe Bloc Républicain :
Gansè Armand
Seibou Abdul Malick
Sossou Casimir
Groupe Les Démocrates :
Atchadé Nouréinou
Woroukoubou Abibou
Houssou Nounagnon Célestin
La Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Bénin a lancé une plateforme numérique dédiée à la gestion des cartes de presse. Accessible à l'adresse https://cartedepresse.haac.bj, elle permet aux professionnels des médias de faire leur première demande, de renouveler une carte expirée ou de demander un duplicata, sans se déplacer.
Au Bénin, pour soumettre une première demande, renouveler une carte de presse expirée ou obtenir un duplicata, il suffit désormais de se rendre sur le site https://cartedepresse.haac.bj/
Cette plateforme a été mise en place par la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC)
Le processus est entièrement en ligne. Il se déroule en trois étapes : création d'un compte personnel, complétion du profil, puis envoi de la demande.
L'utilisateur doit fournir des informations exactes et une adresse email fonctionnelle, qui servira pour la connexion et la validation de la demande.
La plateforme propose aussi un espace pour suivre l'évolution de sa demande en temps réel. Le journaliste peut y entrer son numéro de dossier et l'adresse email utilisée lors de l'enregistrement pour vérifier l'état de traitement.
Les conditions d'attribution sont également consultables en ligne. Les critères à remplir pour obtenir ce document officiel, indispensable pour exercer légalement en tant que journaliste au Bénin y sont également rappelés. Au nombre des conditions, figure le numéro d'enregistrement à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS).
M. M.
A Abomey-Calavi, une veuve a assigné sa belle-famille et l'ami de son défunt mari en justice pour vol présumé d'une somme de 18 millions de francs CFA, disparus après le décès de son époux.
Une veuve et sa belle-famille devant le tribunal pour une affaire de vol de numéraire. Selon les faits rapportés par Bip radio, tout a commencé le 11 juin 2025, jour du décès du mari de la veuve à Lomé au Togo. Dans la précipitation de rapatrier le corps au Bénin, la veuve dit avoir oublié une importante somme d'argent (18 millions de francs CFA), cachée dans deux sacs à l'intérieur de leur chambre commune, dont elle dit être la seule détentrice des clés. Selon ses déclarations, l'ami de son mari et des membres de sa belle-famille se seraient introduits dans la chambre et auraient emporté les sacs à son insu.
A la barre, les mis en cause ont rejeté les accusations dont ils font l'objet. Ils soutiennent que la veuve est repartie avec tous ses effets personnels, le jour même où son mari est décédé.
Le juge fait remarquer qu'aucune trace de l'argent présumé volé, n'apparaît ni dans les procès-verbaux de police, ni dans les dépositions au parquet. Le dossier est renvoyé au 24 juillet 2025, pour réquisitions et plaidoiries.
F. A. A.
Un couple a été victime d'un violent braquage dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 juillet 2025, à Kassarou, un quartier de la commune de Bembèrèkè dans le département du Borgou.
Sept (07) individus armés et cagoulés ont fait irruption au domicile d'un couple peu après 1h du matin dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 juillet 2025 à Kassarou.
Les hors-la-loi ont tiré plusieurs coups de feu en l'air pour semer la panique. Ils ont forcé les occupants à leur remettre une importante somme, selon la radio locale Nonsina FM.
Le butin s'élève à 15,5 millions de francs CFA, selon la même source.
Aucun blessé n'est à déplorer.
Les braqueurs ont pris la fuite avant l'arrivée des forces de l'ordre.
Une enquête a été ouverte.
M. M.
Par un communiqué en date du 3 juillet 2025, le Ministre de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche interdit aux structures techniques publiques d'offrir, moyennant paiement, des prestations phytosanitaires telles que la désinsectisation, la dératisation, la démoustication, la fumigation, le désherbage chimique ou encore la gestion des nuisibles de cultures et de stocks.
La Société de Radio et de Télévision du Bénin (SRTB S.A.), en charge des médias publics, recrute des journalistes-correspondants en langue locale. Les postes sont répartis dans 17 langues nationales et dans plusieurs départements du Bénin.
Les langues concernées pour le recrutement de journaliste-correspondant à la SRTB sont : Fon, Dendi, Baatonum, Adja, Goun, Mina, Fulfuldé, Ditammari, Tem, Yom, Boo, Anii, Lokpa, Sahouè, Waama, Biali et Naténi.
Les candidats doivent avoir au moins le BAC, une expérience confirmée en journalisme dans la langue visée, ainsi qu'une bonne culture générale. La possession d'un enregistreur et d'un ordinateur constitue un atout.
Les dossiers de candidature doivent être envoyés au plus tard le mardi 15 juillet 2025 à minuit, uniquement par courrier électronique à l'adresse recrutement@srtb.bj, sous forme d'un fichier PDF unique.
Ils doivent inclure : une lettre de motivation (adressée à la Directrice Générale de la SRTB et mentionnant clairement la langue et la localité), un CV à jour, une copie du diplôme, une preuve d'exercice du métier de journaliste en langue nationale, et une copie d'une pièce d'identité valide.
M. M.
LIRE L'AVIS DE RECRUTEMENT DE LA SRTB
L'Exposition Universelle 2025 se déroule à Osaka au Japon. Le Bénin y est présent, et son pavillon ne passe pas inaperçu. Ce week-end, Flora Coquerel, miss France 2014, s'y est rendue.
Française d'origine béninoise et miss France 2014, Flora Coquerel a visité le pavillon du Bénin à l'Exposition Universelle à Osaka. Elle a salué la qualité de la mise en scène. « Ici se mêlent tradition, héritage, culture et mise en valeur de nos innovations et ouverture au monde. Quel bonheur de voir un morceau du Bénin à Osaka », a-t-elle partagé sur Instagram.
Le pavillon béninois propose un voyage à travers les racines, les savoir-faire et les aspirations du pays. Il met en avant l'histoire, l'art, la musique, mais aussi les dynamiques de transformation économique et technologique. Le slogan « Un Monde de Splendeurs » prend tout son sens.
M. M.
Suite aux perturbations observées sur les numéros d'urgence de la police, à savoir 166 et le 117, des dispositions ont été prises pour faciliter le contact avec les populations. La hiérarchie policière informe le public à travers un communiqué ce dimanche 06 juillet 2025.
En cas de difficulté pour appeler les numéros d'urgence 166 et 117, le citoyen peut composer les deux numéros que sont : 01 21 31 45 82 et le 01 96 94 43 00. Ces deux lignes ont été ouvertes pour pallier les dysfonctionnements observés sur les numéros d'urgence sus indiqués, et respectivement logés au ministère de l'intérieur et de la sécurité publique, et à la direction générale de la police républicaine. Selon un communiqué de la police, ces deux lignes sont spécialement ouvertes pour recevoir tous types de signalements, requêtes ou demandes d'assistance, afin d'assurer la continuité du service et la sécurité des citoyens. La Police républicaine, tout en appelant à la compréhension du public face à cette situation exceptionnelle, réaffirme sa détermination à garantir la sécurité de tous. Elle rassure par ailleurs que tout est mis en œuvre pour rétablir dans les meilleurs délais, les services d'urgence 166 et 117.
F. A. A.
Le 2 juillet 2025, les États et gouvernements membres de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se sont réunis à Paris pour la 131e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), présidée par la Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Louise Mushikiwabo.
Dans un contexte mondial marqué parune simultanéité de conflits graves, Madame Mushikiwabo a exprimé sa vive préoccupation quant à la dégradation de la situation politique et sécuritaire dans certaines régions de l'espace francophone. Elle a appelé les membres à incarner, avec plus de détermination que jamais, les valeurs fondatrices de l'OIF : solidarité, dialogue et respect de la diversité.
Dans ce contexte, l'Ambassadrice Muriel Berset Kohen, Représentante personnelle de la Présidente de la
Confédération suisse auprès du CPF, a rendu compte de la mission d'information de la Francophonie déployée àKinshasa, Kigali et Lomé du 2 au 19 juin 2025. Cette mission, conduite par la Suisse et composée de représentants de la Côte d'Ivoire, du Maroc et du Togo, a été déployée en réponse à l'appel de la République démocratique du Congo (RDC) pour une action de solidarité de la Francophonie dans le contexte de la crise de l'Est du pays. Cette mission avait pour objectifs d'écouter toutes les parties prenantes et d'identifier des pistes concrètes de contribution de l'OIF aux efforts de médiation régionaux en faveur d'un retour de la paix.
Le rapport de cette mission sera communiqué à l'ensemble des Etats et gouvernements membres et discuté lors de la prochaine commission politique. Plusieurs délégations ont saisi cette occasion pour saluer l'accord de paix signé entre la RDC et le Rwanda à Washington le 28 juin dernier.
La Secrétaire générale a également salué la montée en puissance de l'action économique de l'OIF. Elle s'est
félicitée du succès de la 6e Mission économique de la Francophonie, organisée à Cotonou du 17 au 19 juin
derniers, qui a rassemblé 286 entreprises issues de tout l'espace francophone. Pour rappel, l'événement a permis la conclusion de plusieurs accords commerciaux, dont un partenariat de 30 millions d'euros entre des entreprises belge et béninoise. Concernant les questions administratives, le Conseil a salué les résultats des projets de l'Organisation mis en œuvre dans le suivi du Sommet de Villers-Cotterêts ainsi que les avancées de l'Organisation en matière de bonne gestion administrative et financière.
Enfin, le Conseil permanent a fixé la date de sa prochaine session, qui se tiendra en amont de la 46e Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF), prévue à Kigali les 20 et 21 novembre 2025. Le Rwanda a présenté un point d'étape sur les préparatifs de cet événement, qui portera sur le thème : « Trente ans après la Conférence de Beijing : le rôle de la femme dans l'espace francophone ».
A partir du lundi 7 juillet 2025, les téléspectateurs abonnés à CANAL+ en Afrique pourront retrouver leurs programmes favoris de TV5MONDE sur le Canal 213.
Le Groupe CANAL+ a décidé de modifier la numérotation de son bouquet de chaînes en Afrique subsaharienne à partir du lundi 7 juillet 2025. TV5MONDE sera donc désormais accessible dans cette région sur le Canal 213 du bouquet CANAL+.
Quant à la chaîne jeunesse TiVi5MONDE elle sera disponible en Afrique subsaharienne sur le Canal 143 du bouquet CANAL+. Les zones géographiques hors Afrique subsaharienne ne sont pas concernées par ce changement.
Le gouvernement béninois a lancé ce vendredi 4 juillet la plateforme www.myafroorigins.bj, dédiée aux demandes de reconnaissance de la nationalité béninoise par les Afro-descendants.
Le site www.myafroorigins.bj est désormais le portail officiel pour toutes les personnes afro-descendantes intéressées par la nationalité béninoise. Cette initiative découle de la loi n°2024-31 du 2 septembre 2024, qui consacre pour la première fois le droit au retour au Bénin pour les descendants d'Africains déportés lors de la traite négrière. Un geste fort, à la fois symbolique et concret, salué par de nombreux acteurs de la diaspora africaine.
Une procédure 100 % en ligne
Disponible en français, anglais, portugais et espagnol, la plateforme permet aux demandeurs de s'informer, déposer leur dossier, payer les frais de traitement (100 USD) et suivre l'état de leur demande.
Tout le processus est dématérialisé et sécurisé, en conformité avec les normes internationales de protection des données. Une fois le dossier jugé complet et éligible, une attestation officielle est délivrée par l'administration béninoise. Elle marque une première étape vers l'acquisition de la nationalité et l'inscription dans le registre national des personnes physiques.
Le lancement de cette plateforme va au-delà de la technologie. Il s'agit d'un acte politique et mémoriel, comme l'a souligné le Garde des Sceaux, Yvon Detchénou. « Ce dispositif donne corps à une loi de justice et de reconnaissance. En ouvrant le chemin de la nationalité béninoise aux Afro-descendants, nous honorons un principe fondamental : celui du droit au retour ».
Par cette initiative, le Bénin entend reconnecter avec ses fils et filles de la diaspora, et faire de son territoire une terre d'accueil, de mémoire et d'avenir.
Le gouvernement invite les candidats à consulter les conditions d'éligibilité, les pièces à fournir et les étapes du processus.
M. M.
L'armée béninoise viendra à bout de la menace terroriste. Le secrétaire général adjoint, et porte-parole du gouvernement a réitéré l'engagement de l'Exécutif à œuvrer à l'éradication totale de groupes d'assaillants qui perturbent la quiétude des paisibles populations depuis quelques années dans la partie septentrionale du pays.
Les 24 et 28 juin 2025, les Forces spéciales de l'armée béninoise ont lancé une double offensive qui a permis de neutraliser quelques terroristes, et de démanteler leur base. Se prononçant sur la question de la lutte contre la menace terroriste dans le pays lors d'une rencontre avec la presse ce vendredi 04 juillet 2025, le porte-parole du gouvernement a souligné qu'il s'agit de coups de force qui ne sont qu'à leur début. Il a réitéré à l'occasion, l'engagement de l'armée, et par-delà, du gouvernement, à venir à bout de la menace djihadiste. Booster la menace terroriste hors du territoire national selon Wilfried L. Houngbédji, relève d'une « certitude ». A défaut de pouvoir fixer une échéance pour mettre définitivement fin au terrorisme, il a rassuré de la détermination des Forces spéciales à venir à bout de la menace djihadiste.
« La logique est que l'armée républicaine, que l'État l'emporte sur les délinquants. On va y arriver, et on a commencé. Il faut souhaiter donc que ce rythme-là soit maintenu et s'amplifie pour que nos enfants qui sont au front nous garantir la sécurité et l'intégrité de notre territoire nous deviennent toujours vivants », a laissé entendre le porte-parole du gouvernement.
Des armes de guerre, des motocyclettes ont été saisies lors des opérations menées au point triple entre le Bénin, le Niger, et le Burkina Faso.
F. A. A.