L'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) a organisé ce vendredi 8 mars 2024, à Abomey-Calavi, au profit de jeunes femmes, un atelier de discussion et de partage sur l'entrepreneuriat. C'est dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, édition 2024.
« Le challenge entrepreneurial en tant que femme : quels sont les dispositifs d'accompagnement ? » ; c'est sous ce thème que l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) a réuni, ce 8 mars, de jeunes entrepreneures et aspirantes à l'entrepreneuriat. Selon Fawaz Tairou, représentant de l'AUF au Bénin, il est notamment question de présenter à ces jeunes femmes, les opportunités liées au développement d'entreprise mais aussi les outils d'accompagnement en entrepreneuriat. « Nous avons mobilisé des femmes qui ont juste des idées et aussi celles qui sont déjà en train de travailler sur le développement de leur projet », a confié le représentant de l'AUF au Bénin.
Les participantes ont eu l'occasion d'écouter et de tirer des leçons du parcours inspirant de Magor Badoussi, directrice de Racines Group Sarl. « L'entrepreneuriat, nous permet d'atteindre nos objectifs, de grandir, mais il y a également beaucoup de défis », a-t-elle déclaré. A en croire la directrice de Racines Group, pour se lancer dans l'entrepreneuriat, il faut avoir un mental de fer. « La formation aussi est capitale. Aujourd'hui avec le numérique, tout va très vite. Il est donc très important pour elles (les entrepreneures, ndlr) d'avoir les informations sur ce qui se passe dans leur domaine d'activité et d'aller en quête de la formation et de l'information », a-t-elle confié.
Au cours de cet atelier, la consultante en accompagnement des PMEs, startups et en structuration pour du financement et les levées de fonds, Jessica Gaba a exposé aux participantes, les dispositifs d'accompagnement et de financement pour les femmes. « Il s'agit de clarifier les stades de maturité d'une entreprise, les différentes étapes d'une entreprise et quel type de financement est adapté à chaque étape », a expliqué Jessica Gaba. Au titre des instruments et mécanismes de financement, la Consultante a cité entre autres, le micro-crédit, les subventions, le crédit bancaire, le prêt d'honneur, le financement participatif, le financement de garantie etc. Les structures accordant le financement, informe Jessica Gaba, sont les structures de microfinance et les SFD ; les projets internationaux et les agences internationales de développement, les organismes étatiques et agences affiliées, les fondations et organismes philanthropes.
Elle a aussi outillé les participantes sur les différentes opportunités de subventions et donné des conseils pour avoir de meilleures chances d'être éligible à un financement. « Il y a énormément d'appel à projets de bailleurs, d'agences internationales qui veulent œuvrer pour aider les femmes à mieux entreprendre », a affirmé la Consultante.
Formation des jeunes entrepreneurs
L'AUF dispose d'un Centre d'Employabilité Francophone (CEF) à Cotonou. Ce Centre qui constitue un projet majeur de l'axe 2 de la stratégie de l'AUF pour 2021-2025 a été présenté aux participantes. « Le CEF est créé pour accompagner les étudiants en fin de cycle ou les jeunes diplômés afin de leur donner des outils nécessaires leur permettant de s'insérer sur le marché de l'emploi », a indiqué le responsable du Centre, Pascal Marcolino. Le Centre offre aussi l'opportunité de formation aux jeunes entrepreneurs. « Sans formation, vous ne pouvez pas mieux porter votre projet », a-t-il ajouté. L'offre de services du Centre est centrée sur les compétences opérationnelles et articulée autour de quatre (4) pôles à savoir : conseil, information et tutorat emploi, formations complémentaires en compétences transversales (soft skills), certifications professionnelles, et pré incubation entrepreneuriale.
Le coordonnateur du Centre pour l'Employabilité et l'Entrepreneuriat des Etudiants de l'Université d'Abomey-Calavi en abrégé « C3E », Arnaud Dangbenon a aussi présenté les dispositifs d'accompagnement du C3E. Les questions réponses ont permis aux participantes de connaitre les dispositifs d'accompagnement et de financement. Elles ont également eu l'occasion de présenter leur idée de projets. « J'ai des idées et la séance de l'AUF permet de mieux perfectionner ces idées pour un bon début », a confié Ida Chiquita Sohato, Styliste.
La participante Jeannette Ballo Guédé a partagé son domaine d'activité et remercié l'AUF pour l'organisation de l'atelier. Séduite par les conseils reçus et les outils partagés, elle est désormais dans la dynamique de développer son entreprise. « Nous pourrions y arriver et cela dépendra de nous-même, de la volonté, du courage, de la persévérance que nous mettons dans tout ce nous faisons », a confié la jeune entrepreneure. La chargée de projets à l'Agence Universitaire de la Francophonie Université d'Abomey-Calavi, Marylise Baba Odé n'a pas manqué de remercier toutes les jeunes femmes pour leur participation active à cet atelier axé sur le challenge entrepreneurial.
Akpédjé Ayosso
Les combattants ont attaqué un dortoir scolaire dans l'État de Sokoto, dans le nord-ouest du Nigeria. Au moins une quinzaine d'écoliers ont été kidnappés. C'est ce qu'annonce le journal Punch se référant à un représentant de l'établissement d'enseignement.
Il s'agit d'un deuxième cas de kidnapping dans le pays africain cette semaine. Le 7 mars, 232 écoliers ont été enlevés dans le village de Kuriga, dans l'État de Kaduna.
TASS
Aux États-Unis, les traditions du Ramadan sont aussi variées que les origines des musulmans américains. Beaucoup d'entre eux se souviennent avec nostalgie de leur premier Ramadan « à l'américaine », où ils ont découvert des coutumes différentes des leurs ou partagé des iftars avec des croyants d'autres confessions.
Rizwan Jaka est né à Chicago et est membre de la mosquée All Dulles Area Muslim Society (ADAMS), près de Washington. Beaucoup de fidèles qui fréquente sa mosquée sont immigrés ou bien, comme lui, des racines étrangères — les siennes sont indiennes, pakistanaises et mexicaines. Il n'est donc pas étonnant que le menu d'iftar à la mosquée change tous les jours, alternant les cuisines d'Asie du Sud, du Moyen-Orient, d'Afrique et des États-Unis, entre autres.
Comme les musulmans du monde entier, Rizwan Jaka commencera le 10 mars un mois de jeûne, de prière, de récitation du Coran, de charité, de bonnes actions et de réunion autour du repas d'iftar. Aux États-Unis, le Ramadan est une période de fraternité et de croissance spirituelle, explique-t-il.
De son côté, Samira Jaweed, qui a immigré du Pakistan aux États-Unis à l'âge de 29 ans, se souvient de son premier Ramadan américain : c'était « très différent de la façon dont on célébrait le Ramadan au Pakistan », dit-elle. Dans son pays d'origine, sa famille passait le Ramadan principalement à la maison. Mais au Centre islamique du Grand Cincinnati, elle s'est habituée à des Ramadans remplis d'activités en lien avec la mosquée. « C'est typiquement américain », souligne-t-elle.
Samira Jaweed admet qu'il a une chose, aux États-Unis, à laquelle elle a eu du mal à s'habituer : le passage à l'heure d'été. Chaque printemps, les Américains avancent leur montre d'une heure, si bien que le crépuscule tombe plus tard. « Selon l'année et l'endroit où l'on vit, le jeûne du Ramadan peut durer entre 8 et 18 heures, explique-t-elle. Les premiers Ramadans passés aux États-Unis ont eu lieu en hiver, quand le soleil se couche vers 17 h. Mais en été, le changement d'heure repousse le moment de la rupture du jeûne jusqu'après 21 h, ce qui le rend plus difficile.
Tariq Rasheed, arrivé d'Inde lorsqu'il était jeune adulte, apprécie le fait que les Américains organisent des activités pour toute la famille pendant le Ramadan. Aujourd'hui imam au Centre islamique d'Orlando, en Floride, il garde un souvenir « extraordinaire » de son premier Ramadan aux États-Unis.
La communauté musulmane locale se réunissait tous les soirs, raconte Tariq Rasheed. Les membres de sa famille « ont prié ensemble, rompu le jeûne ensemble, passé du temps ensemble et se sont fait de nouveaux amis chaque soir pendant le mois saint. » Le week-end, la mosquée a accueilli des manifestations sportives, auxquelles ont participé des hommes et des femmes. « C'était tout nouveau pour moi », déclare-t-il, ajoutant qu'en Inde, seuls les hommes vont à la mosquée, qui est « un lieu de prière, et c'est tout ».
Ce qu'il aime aux États-Unis, explique-t-il, c'est le fait que les mosquées sont souvent le point central d'activités sociales, religieuses et même sportives.
Aujourd'hui, l'imam organise des iftars interconfessionnels dans sa mosquée, avec la participation d'églises et de synagogues locales. « Ces iftars sont pour moi les temps forts du Ramadan, confie-t-il, parce qu'ils permettent de tisser des liens d'amitié très forts entre les différentes communautés. »
A la tête d'une délégation composée de son directeur de cabinet et du coordonnateur du projet PAVICC, le maire de la commune de Bohicion, Rufino d'ALMEIDA s'est rendu en fin de semaine à Todo, une localité de l'arrondissement de Sodohomey, et impactée par le projet. Le but visé est d'examiner les revendications des habitants.
La mise en œuvre du PAVICC expose les populations de Todo, dans l'arrondissement de Sodohomey à certaines difficultés. Une équipe communale conduite par le maire s'est rendue dans le village jeudi 07 mars dernier. Il s'agit selon Rufino d'ALMEIDA, de la difficulté d'accès à certaines habitations du fait de l'érection du collecteur de crête. A cela s'ajoute les problèmes liés au garde-corps, qui relèvent selon lui, des questions sécuritaires.
Face à ces difficultés, le coordonnateur du projet, Abraham AVAKOUDJO a apporté quelques clarifications. Il a évoqué les difficultés d'ordre administratives, que l'administration du projet gère au mieux avec les élus. D'autres par contre relèvent du plan de gestion sociale et environnementale pour lesquelles la pression est mise sur l'entreprise en charge de l'exécution.
Le coordonnateur a par ailleurs rassuré les populations que les doléances qui nécessitent un réajustement du projet seront étudiées. Une grosse partie d'entre elles trouveront leur réponse sur le projet qui n'a pas encore démarré, a fait savoir Abraham AVAKOUDJO exhortant celles-ci à la patience en attendant que le gouvernement boucle le financement pour que d'ici là, la partie qui n'est pas revêtue soit revêtue sur le collecteur et que les soucis et les appréhensions soient traités.
Le message de la délégation du maire selon le chef de l'arrondissement de Sodohomey, est compris. Dans les jours à venir, ce qui est possible sera fait à la satisfaction de toute la population, a confié Patrice AGONHESSOU.
Le Directeur Général des eaux, forêts et chasse a donné un ultimatum à deux fonctionnaires des eaux, forêts et chasse qui ont abandonné leur poste.
Le Contrôleur adjoint de 1ère classe HOUNGBO Laz, Matricule EF00067791 et le Conservateur de 2è classe NOUHOHEFLIN Benoît numéro Matricule EF0075309 qui ont abandonné leur poste depuis plusieurs jours sont invités à reprendre service.
Les agents concernés sont priés de le faire au plus tard le jeudi 14 mars 2024 au risque de subir des sanctions disciplinaires, a mis en garde le Directeur Général des Eaux, Forêt et Chasse, Rémi Hefoumê.
M. M.
Cette nuit a été un véritable calvaire pour Francis Ngannou. Il a été mis au KO par Anthony Joshua dès le deuxième round. Le Camerounais a quand même reçu une grosse enveloppe après cette lourde défaite.
Après avoir fait vaciller Tyson Fury, la star du MMA Francis Ngannou a été largement surclassée par le poids lourd Anthony Joshua, dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 mars. En Arabie saoudite, le Britannique n'a eu besoin que de deux rounds pour mettre K.-O. le Camerounais, éteint sur une droite surpuissante de son adversaire.
Joshua espère désormais affronter pour son prochain combat le vainqueur du choc entre Tyson Fury et Oleksandr Usyk qui s'affrontent en mai pour le titre unifié des lourds.
Malgré son succès expéditif, Anthony Joshua a eu des mots d'encouragements pour Francis Ngannou. « Tu es une inspiration, ne quitte pas la boxe. Si tu as besoin de quoi que ce soit, on en parle après », lui a glissé le Britannique à l'oreille dès la fin du match.
De son côté, Ngannou a réagi quelques heures plus tard. Sur X, il a écrit : “Désolé les gars, je vous ai tous laissé tomber. Aujourd'hui, c'était une mauvaise journée au bureau mais demain sera un autre jour. Merci à tous pour l'amour”
Malgré cette lourde défaite, Francis Ngannou va empocher une cagnotte de 20 millions de dollars soit environ 11 milliards de francs CFA.
J.S
Quatre présumés trafiquants arrêtés en flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de deux grosses défenses d'éléphant le 27 février 2024 à Lomé, ont été déférés à la prison civile de Lomé, le 6 mars 2024. L'arrestation a été possible grâce aux agents de l'Office Central de Répression du Trafic de Drogue et du Blanchiment (OCRTIDB), et du Ministère de l'Environnement et des Ressources Forestières (MERF) en collaboration avec EAGLE-Togo.
Ces présumés trafiquants qui ont été interpellés au moment où ils s'apprêtaient à écouler les deux grosses défenses d'éléphant, une espèce intégralement protégée par les lois nationales et la convention CITES, ont tous reconnu que la vente ou la commercialisation de l'ivoire est interdite.
Une fois arrêtés, les quatre présumés trafiquants sont d'abord mis en garde à vue à l'OCRTIDB, avant d'être déférés à la prison civile de Lomé, après avoir reconnu les faits à eux reprochés devant le procureur. Ils encourent une peine de prison allant d'un à cinq ans et d'une amende d'un (01) million à cinquante (50) millions de Francs CFA.
Les présumés trafiquants, sachant que leur activité de commercialisation d'ivoire est délictuelle, ont minutieusement emballées les deux grosses défenses d'éléphant dans un sac à céréales puis dans un carton. Des perquisitions aux domiciles des quatre prévenus n'ont permis d'avoir une autre pointe d'ivoire ; par contre, la fouille du magasin servant d'étalage de l'un des présumés trafiquants, a permis de saisir trois-cent quatre-vingt-dix-sept petits morceaux d'ivoire. Ce qui veut dire clairement qu'il a utilisé l'ivoire pour ses activités et que ce sont les restes qui sont dans son étalage.
La lutte contre le braconnage des éléphants fait généralement partie des compétences des autorités qui ont d'une part, ratifié des textes nationaux et internationaux sur la protection des espèces protégées, et ont ensuite, mis en place des services en charge de la protection de la faune et de la flore sauvages, afin de lutter efficacement contre le commerce international d'ivoire.
Le coordinateur national du Projet EAGLE-Togo a souligné que son organisation travaille avec les autorités togolaises depuis plus de six ans et que la collaboration est fructueuse. « Après le suivi intensif du grand cas de trafic des tamarins-lions dorés et perroquets araras, EAGLE-Togo ne s'est pas du tout reposé ; il s'en est enchaîné de ce résultat d'arrestations des trafiquants majeurs de faune qui tentent toujours de défier la vigilance des acteurs de la répression. », a-t-il révélé, sans oublier de magnifier la bonne collaboration avec les autorités.
« C'est le lieu de saluer la régularité de nos partenaires notamment, les services techniques du Ministère de l'environnement et des ressources forestières que sont la Direction des Ressources Forestières (DRF) et l'Inspection des Ressources Forestières (IRF) ; et surtout l'Office Central de Répression du Trafic Illicite de Drogue et du Blanchiment (OCRTIDB) », a indiqué-t-il avant d'ajouter que faire plus d'arrestations créera de l'incertitude chez les trafiquants et réduira le rythme du trafic.
Le Togo a aussi adopté un code forestier, sans oublier les efforts de saisies d'ivoire en provenance des autres pays. Et, le nouveau code pénal dans son volet environnement renforce la protection de la faune et la flore dans son article 761 qui réprime d'un maximum de cinq ans de prison et de cinquante millions d'amende, toute personne qui directement ou indirectement commercialisé sans droit, une espèce animale protégée.
Rappelons que cette arrestation concernant le trafic de l'ivoire réalisée par l'OCRTIDB fait suite à une autre où, des trafiquants d'espèces protégées ont été arrêtés au large du Togo, le 9 février dernier, avec 17 Tamarins-Lions dorés et 12 perroquets aras, espèces endémiques venant du Brésil. Quatre personnes dont un intermédiaire togolais, ont été aussi déposées à la prison civile de Lomé, car ils ont non seulement traversé la frontière maritime illégalement, mais sont aussi en possession des espèces en voie d'extinction et entièrement protégées, sans autorisation légale. (EAGLE-Togo/mars/2024)
Dans la discipline Football de ces 13es Jeux Africains à Accra, le Bénin lançait dans la soirée de ce vendredi 08 Mars 2024 sa compétition face à la Gambie. Les U20 béninois n'ont fait qu'un simple nul (0-0) lors de ce match comptant pour la première journée.
Les équipes du A catégorie Football dans ces 13es Jeux Africains ont démarré les hostilités dans la discipline ce vendredi soir. La rencontre à Accra entre le Bénin U20 et la Gambie U20 s'est soldée par un match nul 0-0. Avec un point, les Guépards U20 devront montrer un visage plus sérieux lors de la deuxième face au Congo.
Les résultats de la première journée dans la Poule A, catégorie Football :
Ghana 0-0 Congo
Gambie 0-0 Bénin
J.S
Les députés à l'Assemblée nationale ont adopté, mardi 5 mars 2024, un nouveau code électoral. La promulgation de cette loi électorale permettra de reléguer au passé une pratique à la peau dure dans l'arène politique au Bénin.
Adoptée par 79 voix pour, 28 contre et 01 abstention, le 5 mars 2024, à l'Assemblée nationale, la loi n°2024-13 portant modification et complément de la loi n°2019-43 du code électoral en République du Bénin apporte des innovations.
L'article 132 nouveau stipule que « nul ne peut être candidat aux fonctions de président de la République ou de vice-président de la République s'il n'est dûment parrainé par un nombre de députés et/ou de maires correspondant à au moins 15% de l'ensemble des députés et des maires et provenant d'au moins 3/5 des circonscriptions électorales législatives ». Le seuil d'éligibilité porté ainsi de 10 à 15% contribue à l'enracinement de grands partis politiques au Bénin, l'idéal selon les nouvelles lois sur le système partisan.
La mise en application des dispositions du nouveau Code contribuera à conjuguer au passé une pratique à la peau dure : la transhumance sans scrupule des acteurs politiques. « Un député ou un maire ne peut parrainer qu'un candidat membre ou désigné du parti l'ayant présenté pour son élection », stipulé à l'alinéa 2 de l'article 132 nouveau signifie, en français facile, que les députés et les maires ne peuvent donner leur parrainage qu'aux candidats qui sont du même bord politique qu'eux.
Autrement dit, les élus ne peuvent soutenir un candidat autre que celui du parti. Si un élu n' est pas d'accord avec le choix de son parti, il ne peut parrainer qu'un candidat de la même obédience politique que son parti. Un élu de l'opposition ne peut donner son parrainage qu'à un candidat de l'opposition même et celui de la mouvance peut faire la même chose pour un candidat membre de la majorité présidentielle.
Finis les débauchages de parrains dans les camps adverses ! D'ailleurs, la pratique est décriée aussi bien par les populations que les acteurs politiques eux-mêmes.
Lors des débats sur la révision à l'Assemblée nationale, le parti d'opposition Les Démocrates a soulevé des inquiétudes liées au débauchage de ses élus.
C'est la fidélité des élus à leur parti qui se trouve être renforcée avec la retouche apportée au Code électoral.
M. M.
Un kiosque de transfert d'argent et de vente de produits des réseaux GSM a été braqué par deux individus ce vendredi 8 mars à Abomey-Calavi.
Deux braqueurs sont entrés dans un kiosque de transfert d'argent et de vente de produits des réseaux GSM sis à quelques encablures du carrefour Aïcthédji dans la commune d'Abomey-Calavi ce vendredi 8 mars 2024. Les délinquants munis d'armes de fabrication artisanale ont pris des objets dans le kiosque avant de prendre la fuite.
Mais l'un des deux braqueurs a été rattrapé à l'issue d'une course-poursuite. Celui-ci a été conduit au commissariat où des objets volés dans le kiosque ont été récupérés.
Une enquête a été ouverte pour rattraper le deuxième braqueur
M. M.
Le MED'IA BENIN, un programme de formation du Regroupement des Promoteurs et Professionnels des Médias Digitaux du Bénin (REPROMED-Bénin) à l'endroit des promoteurs et professionnels des médias digitaux sur l'intelligence artificielle (IA), a démarré samedi 02 mars 2024. Le lancement officiel a lieu à la maison des médias de Cotonou en présence de Gamaï Léonce Davodoun, président du REPROMED-Bénin, et Zakiath Latoundji, présidente l'Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB).
Dans un contexte marqué par le numérique et le digital, aucun secteur d'activités n'échappe à l'intelligence artificielle. Dans le secteur des médias, l'IA apparaît à la fois comme une opportunité et une menace, exposant la profession du journalisme en ligne à des enjeux et à des défis. Pour relever ces défis, le REPROMED-Bénin a initié MED'IA BENIN. L'atelier inaugural a lieu samedi 02 mars 2024 à la Maison des Médias de Cotonou sur le thème « L'Intelligence artificielle dans le journalisme : implications et innovations ». Une vingtaine de professionnels des médias en ligne (Web Tv, Web radio et Web journaux) ont pris part à la formation animée par Paul Arnaud Deguenon, Directeur Général de Benin Web TV. Occasion pour eux, de comprendre l'écosystème de l'IA et d'en apprendre sur quelques usages possibles dans le travail journalistique.
Le but visé à travers le MED'IA BENIN selon Gamaï Léonce Davodoun, est de « créer des creusets de réflexions et d'échanges entre acteurs des médias sur les problématiques, enjeux et défis liés à l'IA dans le journalisme, d'une part, et à renforcer les capacités des professionnels des médias sur les usages de l'IA dans le journalisme, d'autre part ».
Pour la présidente de l'UPMB, « l'IA est une innovation ». Elle a exhorté les professionnels de la presse en ligne à chercher à dénicher les opportunités qu'elle cache pour le métier, afin de s'adapter et devenir des journalistes de type nouveau.
Le REPROMED-Bénin après cette formation inaugurale, prévoit une série d'ateliers, de séminaires et de webinaires pour faciliter une meilleure maîtrise de l'IA dans le journalisme.
Un militaire béninois du service de renseignements a comparu jeudi 07 mars 2024 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). On reproche à l'homme en uniforme d'avoir protégé un présumé terroriste à Karimama, dans le département de l'Alibori, contre de l'argent.
Un militaire en service à Karimama dans le cadre de sa mission de renseignements est accusé d'avoir demandé la somme de 01 million de francs CFA à un éleveur, présumé terroriste afin de le protéger. La CRIET a examiné le dossier ce jeudi 07 mars 2024. Un chef de village et un éleveur sont également poursuivis pour « dénonciation calomnieuse ». L'agent de renseignement quant à lui est poursuivi pour abus de fonction.
A la barre ce jeudi 7 mars, l'homme en uniforme a rejeté les accusations portées sur sa personne. Il déclare n'avoir pas pris de l'argent pour quoi que ce soit ; et se serait juste consacré à sa mission. Celle de se renseigner sur la présence des terroristes dans la localité. Mais il sera confondu dans ses déclarations par le chef du village. Ce dernier a déclaré devant la Cour que l'éleveur en cause dans l'affaire l'aurait informé de ce que le militaire lui a pris une somme de 400.000 francs CFA.
Le juge après cette audience, a renvoyé le dossier au 21 mars 2024 pour les réquisitions et les plaidoiries.
Le Conseil des Investisseurs du Bénin (CIPB) a édité un livre sur ‘'La motivation et l'engagement des personnels dans l'administration publique et les entreprises privées au Bénin''. Le livre a été officiellement lancé, jeudi 7 mars 2024 à Cotonou, en présence du Ministre du travail et de la fonction publique ainsi que de plusieurs autres personnalités.
‘'La motivation et l'engagement des personnels dans l'administration publique et les entreprises privées au Bénin''. C'est le titre de l'ouvrage de 180 pages rédigé sous la direction du professeur Dodji Amouzouvi et Dr Comlan Fagnibo.
Le livre, une étude commissionnée par le Conseil des Investisseurs du Bénin (CIPB), présente le « diagnostic de nos mentalités pour en tirer des pistes visant à corriger les attitudes les plus contre-productives ». L'objectif est d'adapter le mental des Béninois aux défis qui les attendent car le capital ne peut être investi intelligemment sans le ‘'mental''.
« C'est le mental du Japonais ; du Sud-coréen ; du Chinois de Malaisie et de Thaïlande qui explique l'extraordinaire croissance de leur pays respectif », a expliqué Roland Riboux, le président du Conseil des Investisseurs du Bénin (CIPB), au lancement de l'ouvrage le jeudi 7 mars 2024.
L'état des lieux présente plusieurs facteurs qui structurent le corpus des valeurs béninoises. « Ces facteurs incluent le modèle familial, l'éducation, la traite négrière, le ressenti de la colonisation, le choc de la période marxiste et la persistance du laxisme dans l'administration malgré les différentes réformes ». Une proposition de solution à trois composantes a été faite par les auteurs du livre pour inverser la tendance. Il s'agit de la création d'un cadre institutionnel, la promotion de valeurs éthiques, la mise en place d'espace de communication.
Le professeur Dodji Amouzouvi propose d'agir sur le long terme pour changer les attitudes. Il suggère de diffuser de « nouvelles façons d'être béninois ».
Un livre d' « actualité » dont le contenu « pertinent » laisse voir à travers un grand miroir des réalités, a commenté Thanguy Agoï dans sa présentation sur ‘'La motivation et l'engagement des personnels dans l'administration publique et les entreprises privées au Bénin''.
Contribution au développement socio-économique
Le ministre du travail et de la fonction publique a estimé pertinentes les conclusions du livre selon lesquelles « le développement d'un pays ne dépend pas vraiment de l'abondance de ses ressources en matière première, mais plutôt du mental de son peuple ».
« (…) Nous voulons saluer l'initiative de l'édition de cet ouvrage qui a mis en lumière l'épineuse question de la motivation et de l'engagement du personnel au travail tant dans l'administration publique et dans le secteur privé », a ajouté le ministre.
Adidjatou Mathys a félicité le CIPB et son président Roland Riboux pour leur « riche et exaltante contribution au développement socio-économique de notre pays, le bénin depuis 1996 jusqu'à ce jour ».
M. M.
Binance, la plus grande plateforme d'échange de cryptomonnaies au monde en termes de volume de transactions, a annoncé l'arrêt de tous les services utilisant le naira, la monnaie nigériane. C'est ce que rapporte le portail Crypto News.
À partir du 5 mars, tous les soldes en naira restants sur les comptes des utilisateurs de Binance seront automatiquement convertis en stablecoin USDT, a indiqué la plateforme dans un communiqué. En outre, Binance cessera complètement de soutenir le naira dans les opérations au comptant, P2P, Auto Invest et Binance Pay.
En février, les autorités nigérianes se sont inquiétées de l'impact négatif des échanges de cryptomonnaies sur la monnaie nationale et l'économie du pays dans son ensemble. Le gouvernement a ordonné aux entreprises de télécommunications de bloquer l'accès à plusieurs plateformes, dont Binance, Coinbase et Kraken.
Deux responsables de Binance, qui se sont rendus au Nigeria pour tenter de résoudre les problèmes, ont été détenus par des agents de sécurité pour un interrogatoire sur la réglementation du marché des devises, note la publication. Les autorités nigérianes ont par ailleurs exigé de Binance une compensation de 10 milliards de dollars pour avoir manipulé le taux de change du naira. De son côté, la commission parlementaire contre les délits économiques et financiers a exigé que le PDG de Binance, Richard Teng, se présente devant elle au plus tard le 4 mars pour témoigner sur des allégations de financement du terrorisme et de blanchiment d'argent.
TASS
Ils sont 24 Guépards qui répondront à l'appel lors du prochain rassemblement pour les amicaux de Mars 2024 contre la Côte d'Ivoire et le Sénégal. Gernot Rohr a en effet dévoilé sa liste de joueurs convoqués il y a quelques instants.
Après l'annonce de la liste, le sélectionneur du onze national a justifié ses choix. Voici ses propos transcrits par nos confrères de Bénin Football :
"Lerry Pirringuel ? Ça fait un an et demi que j'ai contacté le père du joueur. Il n'a pas voulu au début mais j'ai pu le convaincre. Il va voir comment ça se passe avec nous. Le fait de jouer contre la Côte d'Ivoire et le Sénégal a séduit ces jeunes joueurs. C'est un petit gabari vif, peut-être le futur Stéphane Sessegnon.
Jodel Dossou ? Il est envoyé en réserve parce qu'il n'a pas trouvé un accord sur une diminution de salaire avec son club. Mais avec lui, la bonne nouvelle est qu'il joue. Et il va changer de club au mois de juin. C'est l'occasion pour lui de montrer de belles choses.
Junior Olaitan ? Il manque un peu de compétition et je ne comprends pas. Parce que pour moi c'est un joueur très talentueux. Il joue un peu mais pas assez à mon goût. C'est un joueur très important pour nous mais qui n'arrive pas à se faire sa place dans cette équipe de Troyes.
Prince Dossou ? C'est vrai que ces problèmes de papiers dérangent beaucoup. J'en ai parlé avec Mathias Déguénon. Il est avec les U20 pour le moment. Nous souhaitons qu'ils remportent cette compétition. S'ils vont jusqu'en finale, Prince Dossou ne nous rejoindra que pour le deuxième match face au Sénégal.
Rachidi Moumini ? Il va signer dans un club professionnel en Europe. C'est sur à 90%.
Absence de Soukou et Doremus ? Leurs performances ne sont pas suffisantes pour figurer sur la liste. Soukou on l'a vu en Afrique du Sud et on a pas été satisfait.
Warren Traoré ? Il joue une minute par ci, une minute par là. Il n'est plus titulaire dans son club en Bulgarie. Il est sur la liste des pré-convoqués mais je n'ai finalement que 24 places.
Absence David Tchetchao ? Il n'est pas en compétition. Il avait convaincu en test de Lugano en Suisse mais le club a déjà atteint son quota d'extra-communautaire. Finalement il devrait signer aux États-Unis à Chicago.
Halid Djankpata ? Ce jeune là nous a dit qu'il voulait aussi voir ailleurs. Laissez-le faire la comparaison avec l'Italie. Peut-être que pour finir il choisira le Bénin. On verra.
Arthur Atta ? Nous sommes entrés en contact avec Atta le père. Ce n'est pas le moment de lui mettre la pression. Il a un deuil familial et on a formulé nos condoléances. Comme Pirringuel j'ai pensé que c'était le moment parfait pour lui comme on joue en France. Mais il n'a pas répondu par l'affirmatif. Il n'a pas dit non aussi. Mais il ne faut pas trop insister. Plus vous dérangez, plus vous avez des chances d'avoir un non. C'est comme avec les femmes. On va y aller doucement. C'est un joueur qui nous intéresse énormément."
J.S
La conférence de presse de Gernot Rohr, sélectionneur des Guépards du Bénin a pris fin il y a quelques minutes après le dévoilement de la liste 24 joueurs sélectionnés. Face aux médias locaux, le technicien a abordé plusieurs sujets.
Les mots de Gernot Rohr en conférence de presse bien avant de dévoiler la liste des Guépards. Ils sont transcrits par nos confrères de Bénin Football.
« Ça me fait plaisir de vous retrouver. Ça fait un petit moment. Il n'y pas eu de matchs depuis novembre. Ça fait long. Je suis là depuis un an. On eu 6 matchs officiels et 2 matchs amicaux. Pour une année de compétition c'est peu ».
« On est très heureux d'avoir ces matchs contre les deux derniers champions d'Afrique. C'est mieux que d'aller au Maroc encore et de jouer devant personne. Si jamais on fait des résultats contre ces adversaires, on aura des chances de gagner plus de places au ranking FIFA.
« A la base je voulais qu'on joue nos deux matchs du mois de mars à domicile ici à Cotonou. J'ai vu le ministre qui m'a dit qu'il allait tout faire pour. Mais finalement ça n'a pas été possible. J'ai vu la pelouse qu'il est dans un état qu'on a tous vu. On craint de ne pas pouvoir jouer nos deux matchs du mois de juin à domicile »
« Le Bénin c'est mon lieu de travail. J'essaie de tout faire pour être vraiment présent ici. Je suis les matchs du championnat. J'en ai déjà vu et j'en verrai d'autres encore »
« Ce qui fait partie de nos stratégies, c'est d'avoir une défense solide. Le temps va aider cette jeune équipe à progresser »
« Est ce que mes salaires sont régulièrement payées ? C'est une question à laquelle je m'attendais. On me l'a déjà posée ailleurs. Il faut parfois être parfois patient. Ma situation personnelle n'est pas importante. Heureusement que j'ai fait une longue carrière avec quelques économies donc ça peut aller. Je ne dénoncerai jamais un patron même si je ne suis pas payé depuis plusieurs mois. Par contre j'aimerais que la situation de mon assistant Moussa Latoundji soit régularisée avec un contrat comme promis. Moi je patienterai, il n'y a aucun problème. »
« Difficile d'entraîner le Bénin ? Je savais que la tâche allait être dure quand j'ai vu l'équipe. Je savais qu'il nous fallait aller chercher des jeunes joueurs et c'est ce qu'on a fait ».
« J'ai appelé Stéphane Sessegnon. Ce n'est parce qu'il n'est plus dans l'équipe que nous devons l'oublier. C'est lui qui va donner le coup d'envoi du match contre la Côte d'Ivoire. Ça ne sera pas un jubilé mais il repartira avec les applaudissements et les reconnaissances du public. »
« Trop ambitieux de jouer le Sénégal et la Côte d'Ivoire ? Je comprends votre position mais moi je vois les choses autrement. Si on fait un nul contre ces équipes, on rebondira au classement FIFA. Et ça va plus loin encore. Pour moi ce sont des matchs de préparation. Si on ne joue pas contre ces équipes, on le fera quand ? À l'entraînement ? C'est mieux de jouer contre meilleur que soit. Pour moi, c'est une meilleure option ».
« Tout est noir ? On est invaincu à domicile pourtant. Toutes les autres matchs étaient loins de nos bases. Ce n'est pas facile pour un groupe de jeunes joueurs. On a vu des joueurs qui se sont battus ici face au Sénégal. Non, tout n'est pas noir, je suis désolé. Il y a de bonnes choses. Il y a eu des jeunes joueurs qui ont montré leurs qualités. C'est un tableau qui est encore gris et qui peut aller vite au vert ».
« L'histoire du gris gris ? Ce n'est que de l'humour. Le monde est triste. Il y a des guerres partout et si on ne peut pas rigoler un peu, excusez-moi (rires). C'est une plaisanterie et pas un aveu d'impuissance »
« Ce qu'il faut au football béninois ? Le travail. Il faut travailler, il faut de la combativité. Et il faut aussi chercher des joueurs. On les a trouvé. Mais il sont encore jeune. Soyons patients »
« Objectif Coupe du Monde 2026 ? Quand on avait dit ça, c'était parce que la prochaine compétition était le mondial et qu'on avait mal débuté les éliminatoires. On était réaliste. Pour nous l'objectif c'est toujours la compétition suivante »
« Mathias Déguénon (sélectionneur U20) est presque dans mon staff technique. On s'appelle presque quotidiennement. Même s'il n'est pas officiellement là, il nous aide énormément. »
J.S
Le parlement béninois a adopté, mardi 05 mars 2024, un nouveau Code électoral. Les dispositions contenues dans la nouvelle loi qui régit le jeu électoral au Bénin, favorise la participation des partis politiques, toutes tendances confondues, aux différentes élections, notamment celles de 2026 qui retiennent les attentions.
La réforme du système partisan telle que souhaitée par la classe politique, et mise en œuvre par le chef de l'Etat Patrice TALON s'est matérialisée une fois encore au parlement, par l'adoption, mardi 05 mars 2024, d'un nouveau Code électoral. La nouvelle loi a été votée en présence des élus des grands partis politiques représentés à l'Assemblée nationale, notamment le Bloc Républicain (BR), l'Union Progressiste le Renouveau (UPR), et Les Démocrates (LD), principale formation politique opposée au régime du président Patrice TALON.
Selon le nouveau Code électoral, ces trois grandes formations politiques disposent du nombre de parrains nécessaires pour participer à la présidentielle de 2026. Aucune disposition du code n'empêche un parti, fut-il Les Démocrates, la Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE), ou d'autres, de participer aux élections législatives et communales de 2026. Mieux, le fait que leurs élus ne puissent être débauchés, les stabilisent. Un parti comme la FCBE qui n'est représenté au parlement, mais qui dispose de maires, pourra valablement participer aux élections. Par ailleurs, le seuil de 20% des suffrages défini pour lever des sièges, ne constitue pas une entrave à leur participation aux élections. Toutefois, les grands ensembles qui s'estiment les plus forts, et assez représentatifs, doivent s'en féliciter.
A deux ans des élections générales de 2026, les partis qui s'estiment moins forts, et faiblement représentés à travers le territoire national, ont encore la possibilité de mieux s'enraciner.
En optant pour l'alignement du nombre de parrains nécessaires pour être candidat à la présidentielle, au seuil de représentativité dans les circonscriptions électorales par exemple, certains partis ne pourraient pas disposer des parrains nécessaires. D'où l'option retenue par le parlement, et qui permet à tous les partis politiques représentés à l'Assemblée nationale, de participer valablement à la présidentielle de 2026.
Comme attendu, Gernot Rohr, le sélectionneur des Guépards du Bénin a dévoilé ce vendredi 08 Mars 2024, sa liste de joueurs convoqués pour le compte des prochaines journées FIFA. Un groupe de 24 joueurs avec deux premières et des retours.
En conférence de presse ce vendredi dans la salle dédiée à l'occasion au stade Mathieu Kérékou de Cotonou, Gernot Rohr vient d'annoncer sa liste de Guépards retenus pour les amicaux contre la Côte d'Ivoire (le 23 Mars) et le Sénégal (le 26 Mars). Cités sur la liste, Mariano Ahouangbo et Lenny Perringuel sont tous deux à leur première apparition en équipe nationale. Sans surprise, Saturnin Allagbe, Chabel Gomez et Jodel Dossou, tous en manque de temps de jeu en club, sont toujours présents.
Aiyegun Tosin et l'arrière droit Youssouf Assogba qui étaient absents lors des derniers rassemblements, sont de retour.
Voici la liste des 24 Guépards convoqués :
Gardiens : Saturnin Allagbe, Marcel Dandjinou, Serge Obassa
Défenseurs : Youssouf Assogba, Cédric Hountondji, David Kiki, Rachid Moumini, Tamimou Ouorou, Yohan Roche, Mohamed Tojani, Olivier Verdon
Milieux de terrain : Matteo Ahlinvi, Mariano Ahouangbo, Sessi d'Almeida, Dodo Dokou, Imourane Hassan, Lenny Perringuel
Attaquants : Jodel Dossou, Ricardo Prince Dossou, Chabel Gomez, Andréas Hountondji, Steve Mounie, Junior Olaïtan, Aiyegun Tosin
J.S