Un mois jour pour jour après son sacre à domicile lors de la 34e édition de la Coupe d'Afrique des Nations, la Côte d'Ivoire vient d'officialiser sa liste de joueurs convoqués pour les prochaines journées FIFA.
Durant les prochaines journées FIFA de ce mois de Mars 2024, la Côte d'Ivoire, championne d'Afrique en titre, jouera le Bénin et l'Uruguay en amical. Ce lundi 11 Mars, Emerse Faé, le sélectionneur qui a porté les Eléphants vers le triomphe continental, a dévoilé une liste qui ressemble très fortement à celle de la CAN.
"Comme vous pouvez le constater, on a pris la décision, avec le staff, de repartir avec les champions d'Afrique. A l'exception de Sébastien Haller, qui est blessé, de Christian Kouamé, qui revient d'un palu, et de Serge Aurier, qui revient de blessure aussi, tous les champions d'Afrique sont présents.", a déclaré Emerse Faé en conférence de presse.
La liste de la Côte d'Ivoire :
J.S
Le nouveau Code électoral adopté le 5 mars 2024 à l'Assemblée nationale autorise les partis à conclure un accord de gouvernance. Voici la lecture à faire de cette disposition.
Aucune alliance, aucun groupe de partis n'est habilité à se représenter aux élections au Bénin depuis la réforme du système partisan. La donne n'a pas changé malgré le nouveau code électoral adopté le 5 mars dernier par les députés de la 9è législature.
Le code autorise l'accord de gouvernance. Mais cette disposition ne permet aux partis de conclure des alliances.
La charte des partis interdit les alliances aux élections. Par contre, une fois que chacun présente sa liste, le code permet des accords de gouvernance ou de législature. Ce genre d'accord permet d'avoir de grands groupes parlementaires et favorise la cohérence des courants politiques.
Le Code permet aux partis en accord de sommer leurs suffrages dans certaines circonstances (quand par exemple aucun n'a les 20% dans une circonscription) et encore faudrait-il que chacun d'eux ait au moins 10% des suffrages au plan national.
M. M.
Une lettre ouverte a été adressée aux députés de la 9è législature. Le collectif des propriétaires et présumés propriétaires de parcelles dans la zone Togbin Daho Zone 4 côté Nord de la Route des pêches répond dans la lettre aux députés sur l'expropriation pour cause de l'utilité dans la zone Togbin Daho Zone 4.
L'INTEGRALITE DE LA LETTRE OUVERTE
Cotonou le 11/03/2024
Réf/005/COL/PR/BR/MAR/2024
Lettre ouverte aux honorables députés.
Objet : Eléments de réponses par le collectif des propriétaires et présumés propriétaires de parcelles dans la zone Togbin Daho Zone 4 côté Nord de la Route des pêches aux honorables députés suite à la plénière du 30 novembre 2023.
Chers honorables députés,
A la plénière du 30 novembre 2023 à l'Assemblée Nationale, un honorable député du parti Les Démocrates, a bien voulu en savoir plus et avoir des explications venant du Gouvernement du Bénin par rapport au dossier d'expropriation de ladite Zone 4 de Togbin. Ainsi, il a adressé au Gouvernement une série de questions sur ce drame que les propriétaires et présumés propriétaires constitués de Béninois vivants au pays et à l'extérieur vivent depuis la sortie du décret du 17 novembre 2021. Mais à la surprise générale, nous avons eu droit de la part des honorables députés de la mouvance des interventions qui montrent clairement qu'ils n'ont pas pris le temps nécessaire de prendre connaissance du dossier de Togbin avant de se prononcer, mieux au lieu de prendre défendre les intérêts du peuple qu'ils représentent, ils ont plutôt préféré défendre le gouvernement.
En effet, à la suite de l'intervention de l'honorable Gafari Adéchokan, le Ministre de la justice s'est contenté dans sa réponse, de rappeler les textes qui encadrent les occupations illégales du domaine public et a mis l'accent sur le déguerpissement et le droit d'exproprier le citoyen qui se trouve en situation d'occupation illégale du domaine public. Ces éléments de réponses ont suscité de vifs débats au sein de l'hémicycle.
Les députés de la Mouvance présidentielle sur la base de leurs interventions soutiennent cette procédure biaisée d'expropriation des populations de Togbin, et ont fait savoir que : « C'est une zone déclarée d'utilité publique depuis KEREKOU et sous Boni YAYI » sans même prendre la peine de s'assurer que leur déclaration est basée sur les documents juridiques. Il y a un seul député qui a eu la clairvoyance de reconnaitre qu'il y a eu une mauvaise évaluation de l'indemnisation qui n'a pas tenu compte des réels coûts d'investissements des propriétaires, et que certains députés sont victimes et d'autres encore, mais il a oublié de préciser que tous propriétaires n'ont pas les mêmes capacités financières pour faire dons à l'Etat comme il le recommande. Vous convenez avec nous que tout citoyen béninois sur la base du décret du 29 avril 2020 et du communiqué du DG de l'ANDF peut se permettre à partir de cet instant de réaliser des transactions foncières en toute légalité et en toute confiance. Nous avons consenti des efforts de toute une vie et des prêts auprès des institutions financières que nous continuons de payer jusqu'à ce jour pour acquérir nos parcelles et réaliser des investissements en faisant confiance au gouvernement. Nous avions même payé des redevances à l'Etat par des actes notariés. Nous voudrions préciser que presque tous les grands investissements ont été réalisés pendant cette période du 29 avril 2020 au 17 novembre 2021 soit 1 an 6 mois.
Il est surprenant qu'aucun député de la Mouvance présidentielle n'a abordé le dossier sur cet angle et n'ait fait mention de la décision DCC 23-219 du 27 juillet 2023 de la Cour Constitutionnelle ayant statué sur la question en renvoyant le dossier devant la cour spéciale des affaires foncières.
En effet, ce dossier de la Zone4 de Togbin a été introduit depuis septembre 2022 comme un recours en inconstitutionnalité par le collectif auprès de la Cour Constitutionnelle présidée par l'ancien président Mr Razaki Amouda ISSOUFOU que celui actuel M. Dorothé SOSSA. Il y a eu plusieurs audiences qui ont relevé les incongruités dans la démarche du gouvernement qui, pour des raisons de mise en œuvre du PAG 2, avait pris les mesures suivantes :
1. D'une part, lors du Conseil des ministres du 29 Avril 2020, il a été décidé de procéder : « … au dégel des titres fonciers des parcelles de la zone déclassée ». Voir le décret pris en Conseil des Ministres N° 16/2020/PR/SGG/CM/OJ/ORD et la sortie télévisée du DG de l'ANDF sur la chaine de Canal 3 Benin le 03 mai 2020.
2. D'autre part, le même gouvernement au Conseil des ministres du 17 novembre 2021, est revenu sur sa décision du 29 Avril 2020, soit 1an 6 mois après pendant laquelle des Béninois ont consenti de lourds investissements. Nouvelle sortie du DG/ ANDF « … il est apparu judicieux de réintégrer la portion comprise entre le carrefour dit Togbin Daho et ladite école de théâtre ».
Au regard de ces éléments, les sages de la Cour Constitutionnelle ont dû se rendre compte de la façon dont le collectif a été victime d'une incohérence de décisions contradictoires de ceux qui sont appelés à nous gouverner sur la base des textes de la république.
Une question se pose. Est-il normal de remettre en cause les titres fonciers délivrés par l'ANDF ? Il convient de rappeler que l'ANDF ne saurait jamais délivrer des titres fonciers concernant des parcelles situées sur une zone préalablement déclarée d'utilité publique. Pourtant, c'est ce que l'on tente de nous faire croire. Nos honorables députés sont-ils en mesure de nous démontrer que l'expropriation des parcelles appartenant à des citoyens béninois porte sur des parcelles non enregistrées sous un titre foncier ? Lorsqu'il y a expropriation, n'y a-t-il pas des textes qui précisent comment l'expropriation peut ou doit s'opérer ? Sans avoir adressé aucun acte d'expropriation aux différents propriétaires, le gouvernement a-t-il le droit de dépêcher la société SOGEA SATOM de façon inopinée pour détruire les bornes et clôtures desdites parcelles ? Il s'agit bien là d'une destruction illégale et d'une violation de nos droits de propriété dont cette société s'est rendue coupable. Cette société après la destruction illégale et la violation de nos droits de propriété, a-t-elle emporté les fers à béton qui ont servi à construire les clôtures ? (Voir constat d'huissier).
Nos honorables ont oublié de dire, lors de cette séance d'échanges, que l'ANDF représentant le gouvernement a été invitée à présenter ses pièces à la Cour Constitutionnelle, ce qui veut dire que l'ANDF qui est une structure de l'Etat a reçu copie de la décision DCC 23-219. Nous invitons nos honorables à se rapprocher de l'ANDF afin qu'elle leur fournisse cette décision et confirme ce que nous écrivons.
La Constitution du Bénin dit en son Article 22. : « -Toute personne a droit à la propriété. Nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d'utilité publique et contre juste et préalable dédommagement. » Nous remercions tous les honorables députés qui ont eu l'honnêteté de reconnaître que cet article 22 n'a pas été respecté par le gouvernement.
La Constitution du Benin dit en son Article 26 (nouveau) : « -L'État assure à tous l'égalité devant la loi sans distinction d'origine, de race, de sexe, de religion, d'opinion politique ou de position sociale. L'homme et la femme sont égaux en droit. Toutefois, la loi peut fixer des dispositions spéciales d'amélioration de la représentation du peuple par les femmes. L'État protège la famille, particulièrement la mère et l'enfant. Il porte assistance aux personnes porteuses de handicap ainsi qu'aux personnes âgées ».
Cet article 26 lors des échanges de la plénière du 30 novembre 2023 par suite des questions de l'honorable du parti Les Démocrates, a été ignoré par les honorables députés de la mouvance. Et pour cause ! Ils ont tous félicité le gouvernement d'avoir déguerpi les populations occupant un domaine public à Xwlacodji et de les avoir indemnisés d'un montant de 5 millions de FCFA, d'une parcelle de 200m2 chacun, d'aménagement de la zone de 15 ha avec eau, électricité et école. Tous ont reconnu que c'est le travail de l'Etat de prendre soin de sa population.
Pour les propriétaires de la zone 4 de Togbin Daho, cet article 26 de la constitution ne s'applique pas car nous autres ne sont pas des Béninois. En interprétation, on porrait dire que le gouvernement dit aux Béninois : « Si vous occupez illégalement un domaine public, l'Etat vous relogera avec un titre de propriété et vous indemnisera. Mais si vous êtes propriétaire de terrain bâti ou non bâti même avec un titre foncier, l'Etat vous expropriera avec un dédommagement en dessous de la valeur de vos investissements et en dessous du prix au m². Voilà comment la Constitution et le citoyen béninois sont respectés au Benin.
Alors pour finir, nous aimerions demander à nos honorables qui se déclarent (Hommes d'Etat) de bien vouloir répondre à nos préoccupations et de nous aider à trouver des réponses :
1. Est-ce que dans le cas précis de la procédure d'expropriation de la Zone 4 de Togbin coté Nord les textes ont été respectés ?
2. La décision de la Cour Constitutionnelle n'est-elle pas clair que le dossier est encore ouvert et que le gouvernement n'a pas le droit de continuer les travaux ?
3. La Constitution s'applique-t-elle à tous les Béninois de façon équitable ?
4. Quelle est la valeur d'un titre foncier en République du Bénin ?
5. Est-ce un crime d'avoir acheté des parcelles loties et recasées en bordure de mer ?
6. La zone de Togbin est-elle uniquement destinée à certaines catégories de Béninois ?
7. Est-ce que les Béninois peuvent encore faire confiance à ce gouvernement ?
8. Quelles fautes nous avons commises en tant que Béninois de la diaspora et autochtone à investir dans notre propre pays ?
Comment peut-on exproprier avec un dédommagement de 1,5 million de FCFA et revendre après découpage en superficie de 2000 à 1200 m2 à d'autres Béninois ? (Le découpage et la cession ont été précisés par Moïse Achille HOUSSOU, DG de la société SIMAU, lors d'une conférence de presse. La vidéo étant disponible, si vous voulez nous vous en ferons copie). Dans le cas d'espèce, comme on le voit si bien, nos parcelles nous sont arrachées, non pas pour utilité publique mais pour utilité privée. Car, on a déshabillé Pierre pour habiller Paul. Ce ne sont pas des édifices publics qui y seront érigés, à en croire les explications du DG de la SIMAU. On a exproprié des privés pour revendre les parcelles à d'autres privés. Cela s'appelle du vol qui n'est nulle part autorisé par la Constitution de la République du Bénin. Pire, le taux de dédommagement qu'on tente de nous imposer ne correspond en rien au taux actuel de cession au mètre carré dans la zone.
Nous espérons que ces éclaircissements vont permettre à nos honorables députés d'avoir des éléments complémentaires qui peuvent être vérifiées à tout moment pour nous défendre auprès son Excellence Monsieur Patrice TALON, Président de la République du Benin, le père de la Nation a qui nous avons déjà adressé plusieurs courriers qui sont restés sans suite.
Nous remercions par ailleurs tous les députés qui ont pris nos défenses et en particulier ceux du groupe parlementaires Les Démocrates et spécialement à l'honorable député Gafari Adéchokan pour sa détermination et son engagement de la défense des populations et de la justice sociale.
Nous rendons grâce à Dieu et aux mânes de nos ancêtres qu'ils nous protègent dans ce combat noble.
Veuillez recevoir, chers honorables, nos sincères salutations.
Le collectif des propriétaires de Togbin Zone 4 de Togbin Coté Nord (du carrefour du feu Sonagnon jusqu'en face de l'école de théâtre Allogbin Dine.
Une lettre ouverte a été adressée aux députés de la 9è législature. Le collectif des propriétaires et présumés propriétaires de parcelles dans la zone Togbin Daho Zone 4 côté Nord de la Route des pêches répond dans la lettre aux députés sur l'expropriation pour cause de l'utilité dans la zone Togbin Daho Zone 4.
L'INTEGRALITE DE LA LETTRE OUVERTE
Cotonou le 11/03/2024
Réf/005/COL/PR/BR/MAR/2024
Lettre ouverte aux honorables députés.
Objet : Eléments de réponses par le collectif des propriétaires et présumés propriétaires de parcelles dans la zone Togbin Daho Zone 4 côté Nord de la Route des pêches aux honorables députés suite à la plénière du 30 novembre 2023.
Chers honorables députés,
A la plénière du 30 novembre 2023 à l'Assemblée Nationale, un honorable député du parti Les Démocrates, a bien voulu en savoir plus et avoir des explications venant du Gouvernement du Bénin par rapport au dossier d'expropriation de ladite Zone 4 de Togbin. Ainsi, il a adressé au Gouvernement une série de questions sur ce drame que les propriétaires et présumés propriétaires constitués de Béninois vivants au pays et à l'extérieur vivent depuis la sortie du décret du 17 novembre 2021. Mais à la surprise générale, nous avons eu droit de la part des honorables députés de la mouvance des interventions qui montrent clairement qu'ils n'ont pas pris le temps nécessaire de prendre connaissance du dossier de Togbin avant de se prononcer, mieux au lieu de prendre défendre les intérêts du peuple qu'ils représentent, ils ont plutôt préféré défendre le gouvernement.
En effet, à la suite de l'intervention de l'honorable Gafari Adéchokan, le Ministre de la justice s'est contenté dans sa réponse, de rappeler les textes qui encadrent les occupations illégales du domaine public et a mis l'accent sur le déguerpissement et le droit d'exproprier le citoyen qui se trouve en situation d'occupation illégale du domaine public. Ces éléments de réponses ont suscité de vifs débats au sein de l'hémicycle.
Les députés de la Mouvance présidentielle sur la base de leurs interventions soutiennent cette procédure biaisée d'expropriation des populations de Togbin, et ont fait savoir que : « C'est une zone déclarée d'utilité publique depuis KEREKOU et sous Boni YAYI » sans même prendre la peine de s'assurer que leur déclaration est basée sur les documents juridiques. Il y a un seul député qui a eu la clairvoyance de reconnaitre qu'il y a eu une mauvaise évaluation de l'indemnisation qui n'a pas tenu compte des réels coûts d'investissements des propriétaires, et que certains députés sont victimes et d'autres encore, mais il a oublié de préciser que tous propriétaires n'ont pas les mêmes capacités financières pour faire dons à l'Etat comme il le recommande. Vous convenez avec nous que tout citoyen béninois sur la base du décret du 29 avril 2020 et du communiqué du DG de l'ANDF peut se permettre à partir de cet instant de réaliser des transactions foncières en toute légalité et en toute confiance. Nous avons consenti des efforts de toute une vie et des prêts auprès des institutions financières que nous continuons de payer jusqu'à ce jour pour acquérir nos parcelles et réaliser des investissements en faisant confiance au gouvernement. Nous avions même payé des redevances à l'Etat par des actes notariés. Nous voudrions préciser que presque tous les grands investissements ont été réalisés pendant cette période du 29 avril 2020 au 17 novembre 2021 soit 1 an 6 mois.
Il est surprenant qu'aucun député de la Mouvance présidentielle n'a abordé le dossier sur cet angle et n'ait fait mention de la décision DCC 23-219 du 27 juillet 2023 de la Cour Constitutionnelle ayant statué sur la question en renvoyant le dossier devant la cour spéciale des affaires foncières.
En effet, ce dossier de la Zone4 de Togbin a été introduit depuis septembre 2022 comme un recours en inconstitutionnalité par le collectif auprès de la Cour Constitutionnelle présidée par l'ancien président Mr Razaki Amouda ISSOUFOU que celui actuel M. Dorothé SOSSA. Il y a eu plusieurs audiences qui ont relevé les incongruités dans la démarche du gouvernement qui, pour des raisons de mise en œuvre du PAG 2, avait pris les mesures suivantes :
1. D'une part, lors du Conseil des ministres du 29 Avril 2020, il a été décidé de procéder : « … au dégel des titres fonciers des parcelles de la zone déclassée ». Voir le décret pris en Conseil des Ministres N° 16/2020/PR/SGG/CM/OJ/ORD et la sortie télévisée du DG de l'ANDF sur la chaine de Canal 3 Benin le 03 mai 2020.
2. D'autre part, le même gouvernement au Conseil des ministres du 17 novembre 2021, est revenu sur sa décision du 29 Avril 2020, soit 1an 6 mois après pendant laquelle des Béninois ont consenti de lourds investissements. Nouvelle sortie du DG/ ANDF « … il est apparu judicieux de réintégrer la portion comprise entre le carrefour dit Togbin Daho et ladite école de théâtre ».
Au regard de ces éléments, les sages de la Cour Constitutionnelle ont dû se rendre compte de la façon dont le collectif a été victime d'une incohérence de décisions contradictoires de ceux qui sont appelés à nous gouverner sur la base des textes de la république.
Une question se pose. Est-il normal de remettre en cause les titres fonciers délivrés par l'ANDF ? Il convient de rappeler que l'ANDF ne saurait jamais délivrer des titres fonciers concernant des parcelles situées sur une zone préalablement déclarée d'utilité publique. Pourtant, c'est ce que l'on tente de nous faire croire. Nos honorables députés sont-ils en mesure de nous démontrer que l'expropriation des parcelles appartenant à des citoyens béninois porte sur des parcelles non enregistrées sous un titre foncier ? Lorsqu'il y a expropriation, n'y a-t-il pas des textes qui précisent comment l'expropriation peut ou doit s'opérer ? Sans avoir adressé aucun acte d'expropriation aux différents propriétaires, le gouvernement a-t-il le droit de dépêcher la société SOGEA SATOM de façon inopinée pour détruire les bornes et clôtures desdites parcelles ? Il s'agit bien là d'une destruction illégale et d'une violation de nos droits de propriété dont cette société s'est rendue coupable. Cette société après la destruction illégale et la violation de nos droits de propriété, a-t-elle emporté les fers à béton qui ont servi à construire les clôtures ? (Voir constat d'huissier).
Nos honorables ont oublié de dire, lors de cette séance d'échanges, que l'ANDF représentant le gouvernement a été invitée à présenter ses pièces à la Cour Constitutionnelle, ce qui veut dire que l'ANDF qui est une structure de l'Etat a reçu copie de la décision DCC 23-219. Nous invitons nos honorables à se rapprocher de l'ANDF afin qu'elle leur fournisse cette décision et confirme ce que nous écrivons.
La Constitution du Bénin dit en son Article 22. : « -Toute personne a droit à la propriété. Nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d'utilité publique et contre juste et préalable dédommagement. » Nous remercions tous les honorables députés qui ont eu l'honnêteté de reconnaître que cet article 22 n'a pas été respecté par le gouvernement.
La Constitution du Benin dit en son Article 26 (nouveau) : « -L'État assure à tous l'égalité devant la loi sans distinction d'origine, de race, de sexe, de religion, d'opinion politique ou de position sociale. L'homme et la femme sont égaux en droit. Toutefois, la loi peut fixer des dispositions spéciales d'amélioration de la représentation du peuple par les femmes. L'État protège la famille, particulièrement la mère et l'enfant. Il porte assistance aux personnes porteuses de handicap ainsi qu'aux personnes âgées ».
Cet article 26 lors des échanges de la plénière du 30 novembre 2023 par suite des questions de l'honorable du parti Les Démocrates, a été ignoré par les honorables députés de la mouvance. Et pour cause ! Ils ont tous félicité le gouvernement d'avoir déguerpi les populations occupant un domaine public à Xwlacodji et de les avoir indemnisés d'un montant de 5 millions de FCFA, d'une parcelle de 200m2 chacun, d'aménagement de la zone de 15 ha avec eau, électricité et école. Tous ont reconnu que c'est le travail de l'Etat de prendre soin de sa population.
Pour les propriétaires de la zone 4 de Togbin Daho, cet article 26 de la constitution ne s'applique pas car nous autres ne sont pas des Béninois. En interprétation, on porrait dire que le gouvernement dit aux Béninois : « Si vous occupez illégalement un domaine public, l'Etat vous relogera avec un titre de propriété et vous indemnisera. Mais si vous êtes propriétaire de terrain bâti ou non bâti même avec un titre foncier, l'Etat vous expropriera avec un dédommagement en dessous de la valeur de vos investissements et en dessous du prix au m². Voilà comment la Constitution et le citoyen béninois sont respectés au Benin.
Alors pour finir, nous aimerions demander à nos honorables qui se déclarent (Hommes d'Etat) de bien vouloir répondre à nos préoccupations et de nous aider à trouver des réponses :
1. Est-ce que dans le cas précis de la procédure d'expropriation de la Zone 4 de Togbin coté Nord les textes ont été respectés ?
2. La décision de la Cour Constitutionnelle n'est-elle pas clair que le dossier est encore ouvert et que le gouvernement n'a pas le droit de continuer les travaux ?
3. La Constitution s'applique-t-elle à tous les Béninois de façon équitable ?
4. Quelle est la valeur d'un titre foncier en République du Bénin ?
5. Est-ce un crime d'avoir acheté des parcelles loties et recasées en bordure de mer ?
6. La zone de Togbin est-elle uniquement destinée à certaines catégories de Béninois ?
7. Est-ce que les Béninois peuvent encore faire confiance à ce gouvernement ?
8. Quelles fautes nous avons commises en tant que Béninois de la diaspora et autochtone à investir dans notre propre pays ?
Comment peut-on exproprier avec un dédommagement de 1,5 million de FCFA et revendre après découpage en superficie de 2000 à 1200 m2 à d'autres Béninois ? (Le découpage et la cession ont été précisés par Moïse Achille HOUSSOU, DG de la société SIMAU, lors d'une conférence de presse. La vidéo étant disponible, si vous voulez nous vous en ferons copie). Dans le cas d'espèce, comme on le voit si bien, nos parcelles nous sont arrachées, non pas pour utilité publique mais pour utilité privée. Car, on a déshabillé Pierre pour habiller Paul. Ce ne sont pas des édifices publics qui y seront érigés, à en croire les explications du DG de la SIMAU. On a exproprié des privés pour revendre les parcelles à d'autres privés. Cela s'appelle du vol qui n'est nulle part autorisé par la Constitution de la République du Bénin. Pire, le taux de dédommagement qu'on tente de nous imposer ne correspond en rien au taux actuel de cession au mètre carré dans la zone.
Nous espérons que ces éclaircissements vont permettre à nos honorables députés d'avoir des éléments complémentaires qui peuvent être vérifiées à tout moment pour nous défendre auprès son Excellence Monsieur Patrice TALON, Président de la République du Benin, le père de la Nation a qui nous avons déjà adressé plusieurs courriers qui sont restés sans suite.
Nous remercions par ailleurs tous les députés qui ont pris nos défenses et en particulier ceux du groupe parlementaires Les Démocrates et spécialement à l'honorable député Gafari Adéchokan pour sa détermination et son engagement de la défense des populations et de la justice sociale.
Nous rendons grâce à Dieu et aux mânes de nos ancêtres qu'ils nous protègent dans ce combat noble.
Veuillez recevoir, chers honorables, nos sincères salutations.
Le collectif des propriétaires de Togbin Zone 4 de Togbin Coté Nord (du carrefour du feu Sonagnon jusqu'en face de l'école de théâtre Allogbin Dine.
Le président de la République du Sénégal est en fin de mandat. Macky Sall quitte le pouvoir après deux mandats. Son successeur sera connu le 2 avril prochain. Quel bilan pour le chef de l'Etat sortant.
La fin de mandat du président Macky Sall a été quelque peu mouvementé dans un contexte où il était soupçonné de vouloir briguer un troisième mandat.
Mais le système démocratique sénégalais avec ses institutions fortes a su calmer les ardeurs des uns et des autres pour relancer le processus devant conduire à une élection pacifique, transparente et inclusive.
Mais en attendant de connaître le successeur de Macky Sall, quel bilan peut-on faire de la gestion du président sortant.
Dans son dernier message à la Nation à la fin de l'année dernière, le président Macky Sall a dressé un bilan de ses mandats à la tête du pays. Il a d'abord exprimé ses regrets pour les scènes de violences qui ont secoué le pays avec des pertes en vies humaines, des blessés et de nombreux dégâts matériels.
Malgré les défis, le président de la République a mis l'accent sur « les progrès tangibles réalisés » par le Sénégal.
Sur le plan économique, les réformes engagéses par le Président Macky Sall ont permis de relancer le développement du Sénégal dans plusieurs secteurs. Ainsi le niveau de la croissance économique a permis d'améliorer les conditions de vie des populations.
Un budget de l'Etat en constante augmentation, est passé de 2344 milliards FCFA en 2012 à 7003 milliards FCFA en 2024.
Le pays a attiré de nombreux investissements dans divers secteurs productifs pour le Sénégal émergent.
D'importants progrès ont été réalisés notamment dans les domaines de l'énergie, de l'éducation, des infrastructures, de la santé et l'emploi.
Dans le domaine de la sécurité alimentaire, d'importants fonds ont été investis dans l'agriculture, l'élevage et la pêche. Il en est de même pour l'artisanat et la culture.
Des progrès remarquables ont été notés dans le secteur de l'énergie. Avec 500 MW et un réseau vétuste de 501 km de lignes électriques avant 2012, le pays a aujourd'hui plus que triplé ses capacités électriques, avec 1787 MW, et un réseau de lignes porté à 1552 km.
Dans le domaine du transport, de 1500 km de routes en 2012, le Sénégal est passé à 2900 km de routes avec la construction d'autoroutes, qui vont passant de 32 km à 189 km voire 500 km. La flotte de bus électriques et de trains a été aussi renforcée.
En matière d'hydraulique, le taux d'accès à l'eau potable est passé à 98% en milieu urbain et périurbain et à 96% en milieu rural.
Sur le plan de diplomatique, le Sénégal a renforcé son influence sur le continent africain et au plan international. Les médiations du président Sall pour la paix et de la stabilité dans la région ouest-africaine sont appréciées.
Sur le plan politique, le chef de l'Etat a œuvré pour le renforcement des institutions démocratiques, la stabilité et la promotion les droits de l'Homme. Sans oublier l'organisation régulière des élections présidentielle, législatives, communales et locales.
Dans le secteur de l'éducation, de nombreuses universités ont été créées en dehors des deux qui existent en 52 ans d'indépendance.
Concernant le développement durable, des initiatives ont été prises pour protéger l'environnement et garantir une économique durable pour les générations actuelles et futures.
En matière de bonne gouvernance, le président sénégalais s'est illustré aussi dans la lutte contre la corruption, renforçant ainsi la confiance des citoyens dans les institutions de la République.
Il est prévu de lancer le chantier du Mémorial de Gorée et de créer de nouveaux villages artisanaux dans plusieurs régions du pays. Sans oublier la Zone d'activités des mécaniciens et professionnels de l'automobile qui vont générer des milliers d'emplois.
Le Sénégal s'apprête à vivre une nouvelle alternance au pouvoir conformément à sa tradition démocratique. Le président sortant après deux mandats consécutifs (2012-2019 et 2019-2024) renonce à un troisième mandat.
Par cette décision, le président Macky Sall confirme son respect pour les institutions de la République et son engagement à garantir des élections inclusives, libres, transparentes et pacifiques au Sénégal.
La décision de Macky Sall de quitter le pouvoir en avril prochain témoigne de son souci de la stabilité politique et sociale du Sénégal.
Le bon déroulement de la prochaine présidentielle permettra de renforcer la stabilité du pays pour un développement économique et social. Ainsi, les Sénégalais pourront garder de Macky Sall, l'image d'un grand homme d'Etat, qui a su passer le témoin dans la paix et la stabilité et la cohésion nationale.
Les barrières sont en place du côté du Niger malgré la levée des sanctions de la CEDEAO.
La frontière reste fermée du côté de Gaya (Niger) à avec le Bénin. Contrairement à ce qui a été annoncé les barrières sont toujours en place malgré la levée des sanctions imposées par la CEDEAO au Niger à la suite du coup d'État du 26 juillet 2023.
Le préfet de Gaya, le capitaine Boureima Seiny, était, mardi 5 mars dernier, au Poste juxtaposé de contrôle à Malanville. Une délégation du Niger était aussi attendue à Malanville à la suite du préfet. Mais la visite a été annulée.
Les pourparlers sont toujours en cours entre les autorités des deux pays pour un dénouement heureux de la situation.
M. M.
Les matchs de la 6e journée de Super Ligue Pro ont livré leur verdict. Encore une fois, Coton FC, champion en titre, s'est fait surprendre. Le club a perdu 1-0 devant l'AS Takunnin.
Décidément, rien ne va pour le Coton FC après six journées de championnat. Le club de Lionel Talon a encore perdu ce dimanche 10 Mars sur la pelouse de l'AS Takunnin. Et ceci, au même moment que Loto-Popo se faisait accroché à domicile par les Dragons (0-0).
Voici tous les résultats de la 6e journée de Ligue Pro :
AYEMA FC 3-0 ESPOIR FC
DAMISSA FC 3-1 AS COTONOU
DYNAMO D'ABOMEY 1-1 JSP
REQUINS FC 0-0 BANI GANSÉ
ASPAC 1-1 CAVALIERS FC
SOBEMAP 0-1 DADJÈ FC
LOTO-POPO 0-0 DRAGONS FC
TAKUNNIN FC 1-0 COTON FC
J.S
L'Amicale des femmes de la Caisse nationale de sécurité sociale (AF CNSS) a procédé au lancement de deux initiatives majeures à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme (JIF) vendredi 08 mars 2024 à la salle Majestic de Cadjèhoun. Il s'agit de la Solidarité de l'AF CNSS et du mois de l'empreinte CNSS à travers laquelle, les femmes de la caisse entendent effectuer chaque semaine, et pendant tout le mois de mars, deux heures de service supplémentaire gratuit. L'annonce a été faite par la présidente de l'AF CNSS, Raïssatou AMI-TOURE en présence de Apollinaire TCHINTCHIN, directeur général de la CNSS, et de plusieurs autres responsables de la caisse.
L'AF CNSS a célébré la 2e édition de la journée de la femme. Les activités prévues dans le cadre de cette édition se sont achevées vendredi 08 mars 2024 par une grande cérémonie riche en couleurs, et à laquelle ont pris part les femmes venues des agences régionales, et plusieurs responsables de la CNSS.
En début de cérémonie, le directeur des ressources humaines, Roger ABALLO a invité, les femmes de la CNSS, 50% du personnel toutes catégories confondues selon les statistiques, à faire un effort pour contribuer fortement à la production, car souligne-t-il, c'est de la production que l'administration tirera les fruits afin de trouver les moyens à mettre à leur disposition pour les réjouissances du 08 mars, seule occasion de l'année pour réfléchir à la condition de la femme.
Promouvoir l'égalité des sexes et le bien-être des femmes
Julien FADONOUGBO, secrétaire général du SYNASS, a félicité les femmes de la CNSS qui, grâce à leur amicale, donnent un cachet spécial à la journée du 08 mars. Au-delà des festivités, des actions sociales sont entreprises pour impacter la communauté, s'est-il réjoui. Selon le secrétaire général, la journée du 08 mars dédiée à la femme, est un créneau idéal pour poser les jalons nécessaires qui encourageront toutes les initiatives novatrices de la femme. Le thème choisi cette année selon lui, appelle plus que jamais à parvenir à l'égalité des sexes et au bien-être social des femmes dans tous les aspects de la vie […] car, poursuit-il, lorsque la femme prospère, c'est la société qui prospère. « Investir dans le capital femme, c'est investir dans son éducation, dans sa santé et dans son autonomisation », a fait savoir Julien FADONOUGBO.
Pour Francine C. AISSI, marraine de l'édition, le 08 mars est une occasion pour réfléchir sur la condition de femme afin de prendre des résolutions fermes pour son épanouissement. Le thème de cette édition pour elle, plante le décor de « la stratégie de développement de la femme ». Cette thématique selon la marraine, souligne « l'importance cruciale d'investir dans l'égalité des sexes et le bien-être des femmes dans tous les aspects de la vie ». « Pour créer des économies prospères, et une planète saine, il est essentiel de parvenir à cette égalité des sexes. Chaque journée internationale de la femme représente une opportunité d'informer sur des thèmes liés à des enjeux majeurs. C'est une occasion pour les femmes d'organiser des activités de sensibilisation et de mobilisation de ressources », a expliqué la secrétaire générale du patronat avant d'invité les femmes de l'amicale à suivre avec attention, les différentes communications afin de les enrichir de leurs précieuses contributions.
« L'égalité des sexes est le principal mobilisateur qui rend possible la réalisation de tous les autres objectifs de développement, qu'il s'agisse de la santé, de la nutrition, de l'éducation ou du climat. Les preuves sont là et les solutions sont connues. Ce qui nous a manqué, c'est l'action collective nécessaire », a souligné la présidente de l'AF CNSS. Après avoir rappelé quelques efforts de promotion de la femme et des obstacles à son plein épanouissement, elle a invité les femmes de l'amicale qu'elle préside, à « accélérer le rythme » « C'est l'occasion pour nous de nous investir autrement », a-t-elle indiqué.
Le 08 mars selon le directeur général de la CNSS, est une journée de réflexion sur la condition de la femme. « Il ne s'agit pas d'une récréation officielle, ni un folklore », a souligné Apollinaire TCHINTCHIN rassurant de l'engagement constant de sa direction à l'amplifier. « Jamais à la CNSS, la femme n'aura le statut d'une personne qui ne compte, que lorsqu'on aura fini de compter les choses », a-t-il rassuré.
Renforcement des capacités de la femme au 3e âge, don de matériels aux groupements villageois, et une opération de don de sang au profit du CHU-MEL sont entre autres, les activités organisées dans le cadre de l'édition 2024 de la journée de la femme, soutenue par World Association for Development.
« Investir dans les femmes, accélérer les rythmes », c'est le thème retenu cette année pour la Journée internationale de la femme. Des thématiques relatives aux droits politiques, aux droits du travail, le droit à la santé, etc, ont été développées lors de la célébration à la CNSS.
F. A. A.
Les femmes de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) et celles du ministère de l'industrie et du commerce ont célébré vendredi 08 mars 2024, la Journée internationale de la femme(JIF). C'est au cours d'une cérémonie riche en couleurs qui a eu pour cadre, la salle des fêtes Les Roses de la Fleur de Fidjrossè, dans le 12e arrondissement de Cotonou.
« Leadership féminin au cœur de la promotion du commerce et de l'industrie », c'est le thème développé à l'occasion de l'édition 2024 de la Journée internationale de la femme, conjointement célébrée entre les femmes de la GDIZ et celles du ministère de l'industrie.
En début de cérémonie, la présidente du comité d'organisation a salué les avancées notoires en matière des droits de la femme. En dehors des efforts réalisés jusque-là, les droits de la femme sont encore mis à mal par endroit, a fait observer Carmen CHADARE rassurant des qualités exceptionnelles dont elle fait preuve dans plusieurs domaines de la vie. « Elle a un rôle crucial à jouer dans le développement durable », a souligné la présidente du comité d'organisation exhortant les autorités à veiller à la préservation des droits et à la promotion de la femme à divers niveau de responsabilité.
Se référant au thème, la directrice adjointe de cabinet du ministère de l'industrie observe que lorsqu'il s'agit du commerce, il y a la vente, et quand on parle de l'industrie, il y a également la transformation ; et les femmes sont au cœur aussi bien du commerce que de l'industrie. L'ambition des organisateurs de l'édition 2024 de la JIF à l'en croire, est de montrer que les femmes ne veulent plus être reléguées au second rang. « Elles veulent être les patronnes des industries », a souligné Emilie T. SAMA fière de ce que « l'industrie se féminise » à la Zone industrielle de Glo-Djigbé.
Pour ce qui concerne le commerce, il est question selon la directrice adjointe de cabinet, de montrer qu'en intégrant les normes de qualité, on augmente la productivité. « Tout ce qui est fait aujourd'hui en terme de bilan, est de faire en sorte que la femme soit autonome financièrement. Quand la femme gagne de l'argent, quand la femme est autonome financièrement, elle investit près de 80% dans l'éducation, la santé et le bien-être de sa famille », a-t-elle expliqué avant de rappeler le but de la communication ; celui de montrer les piliers, les outils sur lesquels les femmes peuvent s'appuyer pour développer davantage leur leadership.
Pour la ministre de l'industrie, au-delà des renforcements de capacité, il faut que les femmes commencent à diversifier leur formation, et s'affirment à travers son éducation. Elles ne devront plus être réduites à leur simple statut de femme, a conseillé Shadya ASSOUMAN. A la GDIZ, on dénombre encore très peu d'investisseurs, et le souhait selon la ministre, est d'avoir des investissements qui proviennent des femmes. Le résultat à la GDIZ est la preuve qu'il y a encore du chemin, et dénote de ce que les institutions financières considèrent encore les femmes comme « des risques ». Il faudra donc travailler selon la ministre, afin que l'investissement en faveur des femmes ne soit plus considéré comme un risque.
En célébrant aux côtés des femmes du ministère de l'industrie et du commerce la journée du 08 mars, les femmes de la Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), structure en charge de l'aménagement et du développement de la GDIZ, entendent renforcer les liens au sein du secteur industriel qu'elles ont en commun, et de promouvoir une collaboration plus étroite. « En unissant nos forces, nous aspirons à créer un environnement où les femmes de différentes entités peuvent partager leurs expériences, s'inspirer mutuellement et travailler ensemble pour renforcer l'autonomisation féminine dans le domaine industriel. Cette célébration reflète notre engagement commun envers l'égalité, la diversité et la croissance collective de notre communauté industrielle », renseigne le service de communication de la GDIZ.
F. A. A.
Un jeune commerçant a été braqué et brûlé vif, dans la nuit du vendredi au samedi 9 mars 2024, à Bouanri, commune de Bembèrèkè.
Assassinat d'un jeune commerçant à Bouanri. Il a été braqué et brûlé vif par des individus. Selon les informations, la victime aurait été invitée par ces individus pour une opération d'achat de noix de cajou dans une ferme. Ils ont convaincu le jeune de venir avec une grosse somme d'argent. Une fois sur les lieux, les présumés malfrats ont braqué leur victime. Le jeune a été ensuite brûlé vif.
L'enquête ouverte a conduit à l'arrestation de trois suspects. Ce dimanche 10 mars, des habitants se sont rendus au commissarriat de police de Bouanri dans l'intention d'en finir avec les présumés auteurs du meurtre. La police poursuit les investigations.
A.A.A
ppp
Voir en ligne : https://www.ubabenin.com/retrait-mo...Une personne adulte et 8 enfants sont morts, 78 autres personnes ont été hospitalisées après avoir mangé de la viande de tortue de mer sur l'île de Pemba, près de Zanzibar, en Tanzanie. C'est ce qu'a fait savoir l'agence Associated Press, se référant aux autorités locales.
Les autorités de Zanzibar ont envoyé sur l'île une équipe de secours. Des tests en laboratoire ont permis de déterminer que la viande était à l'origine des décès. Les autorités ont demandé à la population d'éviter de manger des tortues.
La viande de tortue est considérée comme un mets délicat, mais elle entraîne parfois des décès dus à un type d'intoxication alimentaire appelé chélonitoxisme.
Une personne adulte et 8 enfants sont morts, 78 autres personnes ont été hospitalisées après avoir mangé de la viande de tortue de mer sur l'île de Pemba, près de Zanzibar, en Tanzanie. C'est ce qu'a fait savoir l'agence Associated Press, se référant aux autorités locales.
Les autorités de Zanzibar ont envoyé sur l'île une équipe de secours. Des tests en laboratoire ont permis de déterminer que la viande était à l'origine des décès. Les autorités ont demandé à la population d'éviter de manger des tortues.
La viande de tortue est considérée comme un mets délicat, mais elle entraîne parfois des décès dus à un type d'intoxication alimentaire appelé chélonitoxisme.
Les fidèles musulmans entament le Ramadan, mois de jeûne, ce lundi 11 mars 2024.
« Le 1er jour du mois de Ramadan de l'année 1445 de l'hégire est le Lundi 11 mars ; conformément à la parole du prohète Mouhammad (SAW) qui dit : ‘' entamez le jeûne à la vue du croissant lunaire et rompez-le à sa vue », a indiqué l'Union Islamique du Bénin (UIB).
Le Ramadan est un mois (9è du calendrier islamique) au cours duquel les musulmans sont appelés à purifier leur âme pour se rapprocher de Dieu. Les fidèles musulmans pratiquent le jeûne (saoum), observé du lever au coucher du soleil, durant le Ramadan.
Le jeûne fait partie des cinq piliers de la religion musulmane.
M. M.
Après plusieurs années au siège de l'ex-Inspection générale de l'Etat à Porto-Novo, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) s'est installée à Cotonou. La juridiction spéciale occupe depuis le 1er mars 2024, l'ancien bâtiment central de la Cour suprême et ses annexes, tous rénovés, sis dans la zone de Ganhi.
Le déménagement de la CRIET de Porto-Novo pour Cotonou est effectif. La juridiction spéciale occupe depuis le 1er mars 2024, l'ancien bâtiment central de la Cour suprême et ses annexes. Le bâtiment central selon nos sources, abrite la chambre des appels, les chambres de jugement et le greffe de la CRIET. Le Parquet spécial, la commission de l'instruction et la chambre des libertés et de la détention, quant à eux, vont occuper les annexes. Ces anciens immeubles de la Cour suprême à Cotonou sont tous réfectionnés pour accueillir les juges de la CRIET autrefois confinés dans les locaux de l'ex-Inspection générale de l'Etat à Porto-Novo ; lequel, va abriter l'Inspection des services judiciaires qui partageait le même cadre avec la CRIET.
Ce déménagement de la CRIET est un soulagement pour la majorité des personnels magistrat et non magistrat qui quittent Cotonou, Abomey-Calavi et environs à leurs propres frais pour se rendre à Porto-Novo.
F. A. A.
Le système partisan au Bénin se renforce avec l'adoption, mardi 5 mars 2024, par les députés de la 9e législature de la loi n°2024-13 modifiant et complétant la loi n°2019-43 portant Code électoral. À travers ce nouveau code électoral, tous ceux qui veulent briguer la magistrature suprême sont appelés à avoir des appuis politiques sur tout le territoire national.
Il n'est plus question de sortir de nulle part pour être président de la République Bénin. Les conditions de participation à la présidentielle ont été renforcées notamment à travers une disposition du code électoral qui oblige désormais les candidats au poste du président à avoir un leadership et des appuis politiques dans tout le pays. L'article 132 du Code électoral prévoit que nul ne peut être candidat aux fonctions de président de la République ou de vice-président de la République s'il n'est dûment parrainé par un nombre de députés et/ou de maires correspondant à au moins 15 % de l'ensemble des députés et des maires et provenant d'au moins 3/5 des circonscriptions électorales législatives soit, par excès, 15 circonscriptions sur les 24. En bref, le quota de parrainage passe de 10 à 15 %, pour les candidats à l'élection présidentielle. Il faut désormais 28 députés et mairies pour parrainer un candidat. C'est une disposition à saluer puisque le prochain président à la tête du Bénin doit être représentatif et donc porté par un parti d'envergure nationale. Il ne s'agit plus d'appartenir à un parti politique présent uniquement dans telle ville ou telle région. Avec le nouveau code électoral « seules seront éligibles à l'attribution des sièges, les listes ayant recueilli au moins 20% des suffrages valablement exprimés dans chacune des circonscriptions électorales législatives »
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Les partis politiques doivent donc poursuivre leur enracinement afin d'être des partis plus forts et présents dans toutes les régions du Bénin comme c'est le cas dans les grands pays d'Afrique, d'Europe ou d'Amérique. Dans la sous-région, le Ghana et le Nigéria disposent de grandes formations qui animent depuis des décennies la vie politique.
Les élections étant dans deux ans, les partis politiques sont appelés à travailler davantage pour avoir une envergure nationale. Les nouvelles dispositions du Code électoral ne font que renforcer le système partisan tout en promouvant le développement équilibré du Bénin ainsi que l'unité nationale.
La loi 2024-13 modifiant et complétant la loi 2019-43 du 15 novembre 2019 portant Code électoral en République du Bénin a été voté 79 voix pour, 28 contre et une abstention. Ce, après les débats en présence des formations politiques actuelles à l'Assemblée nationale à savoir l'Union progressiste le Renouveau (Up-R), le Bloc Républicain de la mouvance et Les Démocrates de l'Opposition.
D'une longueur de 177,20 Km, les travaux de réhabilitation et de renforcement de la route Béroubouay- Kandi-Malanville suivent leur cours. L'objectif du projet est de promouvoir l'intégration régionale et d'accroître les échanges commerciaux entre le Bénin et les pays voisins (Niger, Burkina-Faso, Togo et Nigéria), à travers l'amélioration des conditions de transport sur le Corridor Cotonou-Malanville-Niamey.
Ces travaux sont subdivisés en deux lots. Le premier lot concerne les travaux de réhabilitation du tronçon Beroubouay-Kandi-Pont rivière Goufari long de 148,6 kilomètres confiée à l'entreprise SOGEA-SATOM. Les travaux sont prévus pour durer 36 mois. Le lot 2 est le tronçon rivière Goufari-Malanville long de 20,8 kilomètres confié à l'entreprise SOROUBAT. Voir en vidéo l'avancée des travaux à la grande satisfaction des populations.
La Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin (CDC Bénin) a organisé ce vendredi 8 mars 2024, à la salle de conférence de la CCI Bénin, un "Talk", en marge de la célébration de la journée internationale des droits de la femme. Cette rencontre a permis de partager les parcours de femmes inspirantes, les défis auxquels sont confrontés les femmes entrepreneures et aussi d'échanger sur les actions de la CDC Bénin en faveur du financement des entreprises.
Le genre est au cœur des activités de la CDC Bénin. L'institution publique financière a marqué l'édition 2024 de la Journée internationale des droits de la femme dont le thème est ‘'Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme'', à travers un talk. L'objectif est de présenter entre autres aux participants, les actions de la CDC Bénin en faveur du financement des PME / PMI et celles en faveur des femmes ainsi que les prérequis nécessaires pour accéder aux financements.
Selon la directrice générale de la CDC Bénin, « les femmes qui représentent plus de 50 % de la population ont toujours joué un rôle crucial et historique dans le tissu économique et social de notre pays ». « De la gestion des foyers aux activités commerciales sur nos marchés animés, en passant par la représentativité dans les hautes instances politiques, administratives et financières, les femmes béninoises ont montré leur courage, leur créativité et leur détermination inébranlable », a relevé Maryse Lokossou. À l'en croire, la CDC Bénin se mobilise pleinement pour jouer sa partition dans le combat en faveur de l'autonomisation de la femme. Dans les projets que nous accompagnons, informe-t-elle, nous accordons une attention toute particulière au pilotage du taux d'emploi des femmes.
Présente au Talk de la CDC Bénin, la ministre de l'Industrie et du Commerce, a salué l'initiative de l'institution. Dans son discours, Shadiya Alimatou Assouman, a rendu un hommage au Chef de l'Etat, Patrice Talon qui a toujours placé au centre de ses préoccupations la condition féminine. Pour la ministre, « investir dans les femmes ne constitue pas seulement un impératif moral, mais aussi une stratégie économique intelligente ». « Les données et les études montrent de manière évidente que lorsque les femmes prospèrent, les économies prospèrent. En investissant dans l'éducation, la formation professionnelle, l'accès aux financements et aux opportunités entrepreneuriales pour les femmes, nous créons des sociétés plus inclusives, dynamiques et résilientes », a déclaré la ministre Shadiya Assouman.
Des parcours inspirants
Le CDC Bénin Talk a été l'occasion pour Ismène Ahamidé Zoumenou, gérante de ISMART Énergie et membre du réseau AWEP Bénin et Nadia Adanlé, promotrice de Couleur Indigo de partager leurs expériences respectives de femmes entrepreneures mais aussi, des clés pour permettre aux jeunes femmes entrepreneures de booster leur entreprise. La présidente du réseau AWEP Bénin a relevé la nécessité pour les jeunes femmes d'avoir un mentor afin de mieux structurer leurs entreprises. À la tête d'une entreprise dynamique, la promotrice de Couleur Indigo impacte et contribue au développement de sa communauté tout en relevant les défis. Nadia Adanlé a insisté sur l'emploi des personnes en situation de handicap notamment des femmes dans les entreprises. Le management féministe, la conciliation de la vie familiale et celle entrepreneuriale et les obstacles pour accéder au financement ont aussi fait objet de discussions.
Accès au financement
L'équipe du département investissement d'intérêt général de la CDC Bénin a partagé avec les jeunes femmes entrepreneures, les prérequis nécessaires pour accéder aux financements. Selon Aréta Sacramento, ingénieur industriel au département investissement d'intérêt général de la CDC Bénin, 1/3 des PME sont portées par des femmes. Ces dernières sont encore limitées dans l'accès au financement pour diverses raisons (pas de biens pour mettre en garantie ; non scolarisées ; pas assez de réseau, manque d'information sur les financements etc).
L'accès au financement est aussi conditionné à une bonne structuration de son projet. « Il faut bien structurer son projet d'entreprise afin de réussir une levée de fonds », a indiqué Aréta Sacramento. La structuration du projet prend en compte le profil du ou des dirigeants, le marché, le modèle économique, la rentabilité, les risques et la durabilité.
Après la structuration de son projet, il faut savoir quel est l'investisseur approprié vers lequel il faut se tourner. « Suivant le cycle de vie de l'entreprise pour nos PME qui font 90 % du tissu économique au Bénin (et qui sont pour la plupart en phase d'amorçage), il est intéressant de savoir quels sont les investisseurs vers lesquels, il faut se tourner prioritairement », a relevé l'Analyste financier Monel Béhanzin du département investissement d'intérêt général de la CDC Bénin. Il y a entre autres les fondations et les agences qui accordent des subventions permettant aux entreprises d'amorcer leur activité. « La CDC Bénin peut intervenir non seulement en capital mais également en dette », a ajouté l'analyste financier.
Selon le directeur du département investissement d'intérêt général, Guy Dossou Sognon, la CDC Bénin est un ‘'investisseur socialement responsable'' et un ‘'investisseur d'impact''. Elle œuvre pour la promotion des femmes dans ses instances de gouvernance et porte aussi une attention particulière aux projets employant fortement du personnel féminin.
Un panel sur ‘'Innovation et partenariats stratégiques pour l'autonomisation des entrepreneures'' a permis à la directrice de la Société Générale du Bénin Aïssatou Soumaré ; à la Cheffe de mission résidente de la BOAD Sandra Amichia de Souza, au responsable de l'Unité de gestion du PAEB à l'ADPME, Léopold Toton et à la présidente de WIFUND Christiane Tossou, d'exposer les dispositifs de financement de leurs structures et institutions. Il est désormais question pour ces acteurs de voir dans quelle mesure s'unir afin de réussir le pari de l'accès au financement des PME/PMI.
À l'issue du Talk, la directrice générale de la CDC Bénin a invité les femmes à monter des projets audacieux et structurels. « Ensemble, nous pouvons créer un Bénin où chaque femme à l'opportunité de réaliser son plein potentiel, un Bénin où l'égalité des genres n'est pas seulement un objectif lointain mais une réalité tangible », a conclu Maryse Lokossou.
Akpédjé Ayosso
Quelques photos du Talk
L'historien béninois, Professeur Dieudonné Gnammankou a reçu le Trophée de l'Académie Royale du Maroc lors d'un colloque scientifique à Rabat.
L'historien, auteur, conférencier et éditeur béninois honoré. Prof Dieudonné Gnammankou a reçu le "Trophée de l'Académie Royale du Maroc" lors d'un colloque international sur le récit des origines et les grandes dates de l'histoire des littératures africaines et diasporiques, qui s'est tenu du 6 au 7 mars 2024 à Rabat au Maroc.
Le chercheur béninois a reçu cette distinction en reconnaissance de ses 32 ans de travaux et publications scientifiques. Ces œuvres ont révélé l'origine kotoko (Cameroun) de Pouchkine et l'importance de l'Afrique dans la vie et la création littéraire du fondateur de la littérature russe moderne.
Les œuvres principales du Professeur sont entre autres, Abraham Hanibal, l'aïeul noir de Pouchkine (1996) ; Pouchkine et le monde noir (2000) ; Les Africains et leurs descendants en Europe avant le XXe siècle (et Yao Modzinou 2008) ; Abraham Hanibal : Prince of Logone, Pushkin's african ancestor (et Edyth Watt 2015).
A.A.A