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Nicolas Jean lance Stork Avocats, cabinet d'avocats d'affaires dédié à l'Afrique

Fri, 09/08/2023 - 20:51

L'avocat d'affaires Nicolas Jean lance Stork Avocats, cabinet spécialisé dans l'accompagnement des acteurs économiques du continent africain. L'ambition de cette nouvelle structure est de devenir une référence dans le conseil juridique dédié aux opérations stratégiques intégrant une dimension africaine.

Après plus de 15 ans passés chez Gide Loyrette Nouel, Nicolas Jean (ex-associé et membre du comité exécutif du cabinet) officialise en cette rentrée le lancement du cabinet
Stork Avocats, avec pour objectif d'offrir un conseil « sur-mesure » et ajusté aux besoins des décideurs africains, via une approche innovante du métier.

En effet, le cabinet a pensé sa stratégie en se plaçant au cœur d'un écosystème d'expertises différentes (juridiques, techniques, stratégiques et financières) lui permettant de constituer et de coordonner l'intervention, pour tous types d'opérations stratégiques, d'une équipe d'experts reconnus pour leurs compétences de premier plan sur le continent.

Fort de sa connaissance étendue des systèmes et régimes juridiques nationaux et régionaux africains (la CEDEAO, la CEMAC, l'UEMOA, la CDAA et l'OHADA) et de ses nombreux partenariats noués avec des cabinets d'avocats africains indépendants partageant le même socle de valeurs, Stork Avocats intervient sur tous types de dossiers à dimension nationale, transnationale ou continentale. Le cabinet accompagne ainsi ses clients (i) champions nationaux et panafricains, dans la définition et la mise en œuvre de leurs stratégies de croissance, dans leurs opérations complexes (structuration juridique et contractuelle de projets de développement, d'opérations d'acquisitions et de financements structurés), (ii) groupes internationaux soucieux de participer à l'essor du continent, dans la définition et la mise en œuvre de leurs stratégies de pénétration des marchés africains mais aussi (iii) Gouvernements africains dans la définition et la mise en œuvre de réformes sectorielles stratégiques.

Stork Avocats est composé d'avocats reconnus pour leur expertise en droit des affaires et leur connaissance de l'Afrique acquise sur le terrain. Pour encadrer ses équipes et l'accompagner dans le développement du cabinet, Nicolas Jean peut d'ores et déjà compter sur l'expérience de deux avocates spécialistes du continent : Perrine Delandre, counsel (10 ans chez Gide à Paris et Londres dont une année en mission au sein de la Primature de la République de Côte d'Ivoire) et de Constance Bennet (7 ans chez Gide à Paris et Casablanca).

Nicolas Jean, quant à lui, intervient depuis plus de 15 ans sur l'ensemble du continent africain. Il est Officier de l'Ordre du Mérite Ivoirien. En 2020, Nicolas Jean a créé le think tank A New ROAD (A New Round-Table On African Debts), consacré aux dettes publiques africaines et au développement des investissements étrangers sur le continent. Il figure systématiquement depuis 2020 dans le top 10 du classement Jeune Afrique des 100 avocats d'affaires les plus influents en Afrique francophone (1ère place en 2021) et le Financial Times l'a identifié comme l'un des 5 leaders pionniers du développement durable.

Pour Nicolas Jean : « C'est une grande fierté de pouvoir annoncer à nos clients, partenaires et amis africains le lancement de Stork Avocats. Notre ambition est claire : faire du cabinet une référence dans le conseil auprès des champions du continent. C'est grâce à notre savoir-faire dans le pilotage de projets complexes et à l'agrégation de compétences multiples que nous y parviendrons. Ces forces combinées nous permettront d'aller chercher, aux côtés de nos clients, toujours plus de croissance pour eux et pour les économies dans lesquelles ils évoluent. Avec Perrine et Constance, nous tenons à remercier nos clients pour leur confiance sans cesse renouvelée, comme nous remercions le cabinet Gide pour ces 32 années cumulées d'amitié ».

A propos de Stork Avocats : Stork Avocats est un cabinet d'avocats spécialisé dans l'accompagnement des acteurs économiques du continent africain. Stork Avocats peut intervenir, sans délai, sur tous types de dossiers à dimension nationale, transnationale ou continentale. Le cabinet est présent dans les secteurs générateurs de croissance pour le continent : agriculture, énergie, immobilier, infrastructures, ressources naturelles, économie numérique, tourisme ainsi que le secteur public. À travers son positionnement unique, Stork Avocats s'inscrit dans un nouvel écosystème composé de différents réseaux juridiques et interprofessionnels. https://www.stork-avocats.com/

Categories: Afrique

La monnaie ouest-africaine Eco d'ici 2027 reste d'actualité

Fri, 09/08/2023 - 20:23

L'objectif d'introduire une monnaie unique par les États de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) d'ici 2027 reste en vigueur, mais des étapes supplémentaires et un certain nombre de processus doivent être accélérés pour y parvenir. C'est ce qu'a déclaré le directeur général de l'Agence monétaire de l'Afrique de l'Ouest (AMAO) Momodou Bamba Saho, des réunions statutaires mi-annuelles de l'instance à Accra, au Ghana.

"Nous avons fait des progrès dans la préparation du lancement de la monnaie unique", a déclaré M. Saho, selon l'agence de presse Xinhua. "Toutefois, un certain nombre de dispositions doivent être clarifiées et davantage de réformes doivent être entreprises pour s'assurer que tous les États remplissent les critères macroéconomiques nécessaires. Ensemble, nous pouvons relever les défis et jeter les bases d'une Cédéao prospère", a-t-il indiqué.

M. Sako a souligné que les principaux efforts devraient être déployés pour la convergence des indicateurs financiers et économiques des pays de la zone monétaire ouest-africaine. Ainsi, selon lui, il est nécessaire d'atteindre un taux d'inflation uniforme pour tous les États et le même ratio du déficit budgétaire de l'État par rapport au PIB.

En décembre 2019, les dirigeants de la Cédéao ont décidé de remplacer le franc CFA ouest-africain par une monnaie unique appelée Eco. À l'été 2020, l'organisation sous-régionale a adopté une feuille de route pour lancer Eco d'ici 2027. Ce faisant, les dirigeants ont chargé les services financiers et les BCEAO de créer les conditions nécessaires à son lancement.

Categories: Afrique

En images la dernière séance d'entraînement des Guépards à Maputo

Fri, 09/08/2023 - 20:06

Après le repos place aux derniers réglages pour Gernot Rohr et ses poulains à Maputo avant le match décisif de ce samedi 09 septembre 2023 entre le Bénin et le Mozambique.

Les Guépards ont tenu comme programmé leur première session d'entraînement ce vendredi au Estadio Nacional Do Zimpeto.

Quelques images de la séance d'entraînement :

J.S

Categories: Afrique

Les rues de Parakou inscrites au projet asphaltage 2

Fri, 09/08/2023 - 19:03

Voici la liste de rues de la commune de Parakou qui présenteront un nouveau visage dans le cadre de la phase B du projet asphaltage. Lancée par le gouvernement dans les communes d'Abomey-Calavi, Cotonou, Djougou, Kandi, Parakou et Porto-Novo, la phase B prévoit l'aménagement de 181 km de voiries, de 300 km de caniveaux de drainage puis l'installation de 24 000 arbres et 12 000 lampadaires.

LES RUES PRISES EN COMPTE DANS LA PHASE B DU PROJET ASPHALTAGE A PARAKOU

01 Rue 1-163 Rue Pharmacie Banikanni – fin poteaux Banikanni

02 Rue 1- 449 Rue Fin poteaux banikanni – Commissariat Banikanni

03 Rue 1- 322 Rue Fin clôture UP coté EST - fin poteaux Banikanni

04 Rue 1-157 Rue espace vert Banikanni

05 Rue 1-143 Rue marché ROSE-CROIX coté EST

06 Rue 1-135 Rue Pavé ENIB – Eglise protestante Banikanni

07 Rue 1-119 Rue derrière Eglise protestante de Banikanni

08 Rue 1- 449 Rue Fin poteaux banikanni – Commissariat Banikanni

09 Rue 1- 322 Rue Fin clôture UP coté EST - fin poteaux Banikanni

10 Rue 3-219B Rue lycée Mathieu Bouke – EPP KOMBE

11 Rue 2-262B Rue carrefour Papini – buvette étoile du NORD

12 Rue 2-231 Rue carrefour Al-houda - Séminaire Notre Dame de Fatima

13 Rue 2-168B Rue Derrière place IDI – maison conseiller DABARA

14 Rue 2-233A Rue RNIE2 carrefour Al-houda - Cloture séminaire (sanctuaire)

15 Rue 2-231 Rue carrefour Al-houda - Séminaire Notre Dame de Fatima

16 Rue 2-293B Rue fin goudron Yayi BONI – Buvette Christal Bar

17 Rue 3-219B Rue lycée Mathieu Bouke – EPP KOMBE

18 Rue 1-XX1 Rue de l'hopital Chinois

19 Rue 1-XX2 Rue Ahmadiya

20 Rue 1-XX3 Rue Ahmadiya vers Oroutokorou

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Le nouveau Répertoire des prix de référence dans l'administration

Fri, 09/08/2023 - 18:17

Le ministère chargé des finances à travers la Direction Nationale du Contrôle Financier a élaboré une nouvelle version du Répertoire des Prix de Référence (RPR).
Instauré depuis 2007 pour répondre au besoin d'encadrement des prix des commandes publiques en Ré- publique du Bénin, le Répertoire des Prix de Référence à l'usage de l'ad- ministration publique est un outil technique d'aide à la décision, d'éva- luation financière, un instrument de maîtrise des prévisions budgétaires et de leur fiabilité dans le domaine des commandes publiques.

Lire intégralité

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Un réseau de recharge de bouteilles de gaz démantelé

Fri, 09/08/2023 - 17:58

Un réseau de recharge de bouteilles de gaz domestique a été démantelé, jeudi 7 septembre 2023, à Owodé, une ville frontalière avec le Nigéria.

A la suite d'un contrôle de conformité des poids de bouteilles de gaz domestique menée par l'Agence Nationale de normalisation, de Métrologie et du contrôle qualité (ANM) sur instruction du Ministère de l'industrie et du commerce, un réseau illégal a été mis à nu.
L'opération a été menée, jeudi 7 septembre 2023 à Owodé, ville frontalière avec le Nigéria.
Les faussaires, sans équipement adéquat et aucune mesure de sécurité, procèdent à des recharges de bouteilles de gaz domestique des compagnies gazières du Bénin.
Les bouteilles sont remplies en deux ou trois minutes grâce à des raccords et de la glace. Le gaz utilisé pour recharger les bouteilles proviendrait du Nigéria.
A l'arrivée de l'équipe de l'ANM et d'agents de la Police républicaine, les faussaires ont pris la fuite. Mais ils ont été appréhendés.
Il a été procédé à la saisie des bouteilles de gaz domestique rechargées et non rechargées et des balances retrouvées sur les lieux.
M. M.

Categories: Afrique

Le parti BR en Congrès extraordinaire ce samedi

Fri, 09/08/2023 - 17:57

Le parti Bloc Républicain (BR) présidé par le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané, tiendra son Congrès extraordinaire ce samedi 09 septembre 2023.
Une relecture des textes fondamentaux et l'élection d'un nouveau Bureau politique sont les principales activités prévues au Congrès extraordinaire du Bloc Républicain (BR).
Un élargissement du nombre des membres des instances dirigeantes du parti du cheval cabré est également annoncé.
En prélude au Congrès, un comité préparatoire présidé par le député Barthélémy Kassa a été mis en place.
C'est le Secrétaire général national et président du BR, Abdoulaye Bio Tchané qui procédera à l'ouverture des travaux du congrès, samedi 09 septembre 2023.
M. M.

Categories: Afrique

"L'objectif, c'est la victoire" (Gernot Rohr)

Fri, 09/08/2023 - 17:53

Le franco-allemand Gernot Rohr était en conférence de presse d'avant match ce vendredi 08 septembre 2023 à l'hôtel VIP de Maputo. Le sélectionneur béninois s'est expliqué sur l'état d'esprit de ses joueurs à 24h du coup d'envoi de la rencontre décisive Mozambique vs Bénin.

Le sélectionneur des Guépards s'est prêté à l'exercice de tous les jours des entraîneurs ce vendredi. Il était bien évidemment face aux journalistes locaux mozambicains pour aborder le match choc de ce samedi qui va opposer sa formation à celle du Mozambique. Dans l'enceinte de l'hôtel VIP de Maputo, Rohr n'a pas de trop été titillé par les hommes des médias. Mais il avait à répondre à une question. Celle d'expliquer si son équipe est prête pour le match de demain.

"Je pense que oui. Le voyage a été relativement aisé parce qu'on a eu la chance d'avoir un vol direct. Nous sommes arrivés dans de bonnes conditions. L'équipe s'est reposée et elle sera aujourd'hui à l'entraînement. Tout le monde a l'air d'être disponible. Il y avait une petite contracture pour Rodrigue Kossi, mais je pense que c'est bon maintenant. On aura l'occasion de le tester tout à l'heure à l'entraînement.", a déclaré Gernot Rohr avant de dévoiler comment il compte aborder le match demain.

"On va attaquer ce match en conquérant. L'objectif, c'est la victoire. On sait que ça va pas être simple face à une bonne équipe du Mozambique, qui joue bien au football. A Cotonou, elle a mérité sa victoire et demain, c'est à nous de répondre et d'essayer de gagner ce match.", a-t-il ajouté.

Le coup d'envoi de la rencontre sera donné ce samedi à 15h, heure béninoise.

J.S

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L'exposition ‘'Monzonla'' de Sika Da Silveira ouverte au public

Fri, 09/08/2023 - 17:49

Le vernissage de l'exposition "Monzonla" de l'artiste plasticienne béninoise, Sika Da Silveira a eu lieu jeudi 7 septembre 2023 à l'Institut Français du Bénin.

Exposition ‘'Monzonla'' (pèlerin en langue Ewé) de l'artiste plasticienne béninoise Sika Da Silveira à l'Institut Français du Bénin. Elle propose une centaine d'œuvres peintes, des photographies etc. « Le pèlerin, c'est vous et moi. C'est nous tous qui marchons sur terre. Au-delà de tout ce qui se joue, il y a un but ; celui de nous retrouver, de nous reconnecter à notre source, de savoir qui nous sommes réellement et marcher ici en tant que tel », a confié l'artiste.

Sika da Silveira a pris la liberté de traduire à travers ses œuvres la prochaine évolution de l'espèce humaine. « Elle sera une espèce plus ancrée dans une conscience cosmique, d'où l'homo cosmic », a-t-elle expliqué.

L'artiste s'ouvre à la peinture, l'installation mais aussi à la photographie et la performance. « Je suis une exploratrice de médiums dans l'art », a indiqué l'artiste.

Présent au vernissage, le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts a félicité l'artiste pour l'évolution de sa pratique artistique. « On voit bien qu'elle commence à être absolument mature dans ses réalisations. Elle a pris le temps de travailler sa technique et ses inspirations », a souligné Jean-Michel Abimbola.

À travers ses œuvres, poursuit-il, elle transmet des messages relatifs à l'environnement, la nature, la place de l'homme dans l'univers, la communication entre l'humain et les esprits.

« Je pense que ce sont des messages très forts qu'elle exprime à travers une technique et des médiums qui lui sont propres », a ajouté le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts. Il rassure que le gouvernement sera toujours prêt à accompagner les artistes qui révèlent leur talent et le Bénin.

L'artiste plasticien Dominique Zinkpè a apprécié la singularité des œuvres de Sika da Silveira. « Elle réussit à faire un travail qui n'est pas standard. Elle a aussi une écriture particulière », a confié l'artiste. Pour lui, Sika da Silveira a encore beaucoup de choses à dire sur l'art contemporain béninois et dans le monde. « Je suis très heureux de remarquer que ma soeur Sika ait trouvé une voie merveilleuse », s'est-il réjoui. L'exposition "Monzonla" est ouverte au public du 8 au 30 septembre à l'Institut Français du Bénin.

Akpédjé Ayosso

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Un réseau de fabricants de liqueurs et champagnes démantelé à Cotonou

Fri, 09/08/2023 - 14:52

Les éléments du commissariat du 6e arrondissement de Cotonou ont interpellé, vendredi 1er septembre 2923, 03 individus dont une femme. Ils appartiennent à un réseau de fabricants de champagnes et liqueurs frelatés.

Le commissariat du 6e arrondissement de Cotonou a démantelé un vaste réseau de fabricants de boissons frelatées. Le réseau est spécialisé dans la fabrication de liqueurs et champagnes frelatées. Trois individus dont une femme, membres de ce réseau ont été arrêtés vendredi 1er septembre 2023. Les perquisitions effectuées dans leurs domiciles et boutiques à Akogbato, Yénawa, Minonchou, et au marché Dantokpa selon la police, ont permis de saisir une cargaison importante de champagnes et liqueurs frelatés, des bouchons et des étiquettes de champagne, puis beaucoup d'autres produits et instruments pour la fabrication et le conditionnement des boissons indiquées.
Les mis en cause assure la police, seront présentés à la juridiction compétente pour répondre de leurs actes.

F. A. A.

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Canada FC vs Tonato FC pour la grande finale dimanche

Fri, 09/08/2023 - 14:04

Dernier virage pour cette première édition du tournoi de football de petit camp dénommé "Tous ensemble". Après les demi-finales des Plays Offs, la grande finale va opposer dimanche prochain Canada FC du 13e arrondissement à Tonato FC du 8e arrondissement.

Cette première édition du tournoi "Tous ensemble" va fermer ses portes définitivement dimanche prochain. Démarrés le weekend dernier, les Play Offs de la compétition ont livré leur verdict. Et ce sont Canada FC et Tonato FC qui ont pu tirer leur épingle du jeu. Mais il reste encore à prouver. Les deux équipes livreront bataille dimanche prochain lors de la Grande finale de la compétition.

En demi finales, Tonato FC s'était débarrassé de Nowa FC du 10e arrondissement sur le score de 2 buts à 1. De son côté, Canada FC s'est difficilement imposé devant Djomidjowamon FC 1-0.

J.S

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Report de la visite médicale du recrutement militaire

Fri, 09/08/2023 - 13:05

Initialement prévue pour le lundi 11 septembre 2023, la visite médicale au concours de recrutement militaire spécial au titre de l'année 2023 est reportée à une date ultérieure.

Les candidats déclarés admissibles de la première vague du concours de de recrutement militaire spécial au titre de l'année 2023 ne vont plus subir la visite médicale prévue pour le lundi 11 septembre prochain.
Le Chef d'État-Major Général des Forces armées béninoises, le Général de Brigade Fructueux Gbaguidi, informe les candidats que la visite médicale est reportée à une date ultérieure.
Le report est lié à l'indisponibilité des instructeurs qui sont engagés dans diverses formations dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, selon le communiqué en date du 7 septembre 2023.
M. M.

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L'Economiste du Bénin éveille sur la retraite paisible et épanouie

Fri, 09/08/2023 - 13:04

L'agence de communication Chez-vous, éditrice du quotidien L'Economiste du Bénin, a organisé, jeudi 07 septembre 2023, une conférence publique sur le thème « La vie après la retraite au Bénin : Opportunités, menaces ou mort sociale ? ». C'est en partenariat avec la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin).

Une retraite apaisée et épanouie. C'est l'idéal pour tout travailleur, qu'il soit du secteur public ou privé, entrepreneur, salarié, ouvriers, commerçant, et autres.
Les astuces et stratégies pour atteindre cet idéal ont été fournies aux travailleurs lors d'une conférence publique tenue, jeudi 07 septembre 2023, à la salle de conférence de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin).
La séance s'est déroulée en présence de plusieurs retraités et autres personnes du troisième âge.
Pour la représentante du Directeur général de L'Économiste du Bénin, Léonard Dossou, la conférence vise à éveiller les consciences sur une étape de la vie qui peut conduire au drame lorsqu'elle « n'est pas bien préparée, planifiée et gérée ».
« Souvent les retraités sont désœuvrés et confrontés aux difficultés relatives au souci financier, de santé, de manque de prise en charge sanitaire, de logement, de déplacement, d'alimentation, de vêtement décent pour ne citer que celles-là. Et face à ces problèmes, ils dépriment et beaucoup se livrent facilement à l'alcool, à la toxicomanie, à la mendicité pour ne citer que ceux-là. Ce qui souvent précipite leur mort subite », a peint Rigel Batcho, directrice commerciale de l'agence de communication Chez-vous, éditrice du quotidien L'Economiste du Bénin, représentant le Dg du journal.

Les panélistes ont fait des clarifications sur le concept de ‘'retraite''.
Pour Daniel Gouroubera, Représentant du Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), lorsqu'on quitte la vie active pour la retraite, on perçoit une pension qui vient remplacer le salaire. Selon lui, la pension ne doit pas être confondue avec le salaire. C'est une fraction du salaire et qui est déterminée en « fonction du temps d'activité passé et du taux de validation prévu par chaque régime de pension ».

« La retraite n'est qu'une transition aussi bien pour les salariés que les non professionnels », a indiqué Franck Togbe, Directeur commercial d'Atlantique Assurances Vie.
Ce n'est pas une fin de vie, dira Jibril Bouraïma, Directeur Général de Saphir Asset Management. « C'est plutôt une période de nouvelles expériences », a-t-il ajouté.
Cette période de transition doit être préparée, selon le panéliste Déo Gracias.
C'est dans cette perspective que l'Etat a prévu le régime de sécurité sociale. Au Bénin, le régime s'est progressivement mis en place notamment avec la Loi n° 98-019 du 21 mars 2003 portant Code de sécurité sociale.

On distingue ainsi 4 catégories de retraités au Bénin, selon Patrice Adjiwanou, chef département des Ressources Humaines de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin). Il s'agit de ceux du secteur public affiliés au Fonds National de Retraite ; des salariés du privé qui bénéficient des prestations de la CNSS ; des travailleurs indépendants et ceux du privé qui ne bénéficient d'aucune pension de retraite.

Si le système classique de retraite prévoit un accompagnement pour la période d'inactivité, tous les panélistes sont unanimes sur le fait qu'il est insuffisant. De plus, seule une catégorie de travailleurs est couverte par le régime de sécurité sociale.
Toutefois, le représentant du Dg CNSS indique qu'il y a des réformes visant l'extension du régime au profit des salariés et des indépendants.
Les nouveaux mécanismes
« Vous bénéficiez pendant la retraite, de ce que vous avez, vous-même, créée », a indiqué Jibril Bouraïma, Directeur Général de Saphir Asset Management. A l'en croire, le système a progressivement évolué vers la capitalisation en raison d'une population vieillissante et de l'entrée tardive des jeunes sur le marché du travail.
« Les Compagnies d'assurance, les SGI et SGO sont les nouveaux mécanismes aujourd'hui qui s'apparentent à des capitalisations et permettent à l'individu d'avoir un capital lorsqu'il est obligé de changer de statut », a expliqué le panéliste.

L'adhésion à une mutuelle de santé, est l'autre solution proposée par Antoine Prosper Zodjin, membre de l'Union Mondiale de la Santé et de l'Union Africaine de la Mutualité, 2eme Vice-président de l'Union Ouest-africaine de la Mutualité. Pour le promoteur de la 1ère mutuelle des agents retraités des banques et établissements financiers du Bénin, cela permet de bénéficier de prise en charge pour les soins et de suivi.

Franck Togbe, Directeur commercial d'Atlantique Assurances Vie invite à souscrire à une assurance ou à une micro-assurance pour compenser la période des retraites où l'on fait face à une baisse drastique des revenus. Les cotisations sont adaptées à toutes les bourses.

Les panélistes invitent également à avoir la culture de l'épargne et une rigueur financière.

« Avec la SGI BENIN, vous avez la possibilité d'investir sur le marché des capitaux en acquérant les actions, les obligations en souscrivant aux Fonds Communs de Placement », a exhorté Emilie Sama Tiboute, Directrice Commerciale et Marketing de la SGI BENIN.
L'épargne en bourse offre des rendements intéressants, a ajouté Blaise Wletche, Directeur du marché des capitaux à la Société Africaine de Gestion et de l'Intermédiation (SGI-AGI).

La panéliste Salamath Adam Soulé, Directrice générale de KNMS, a mis l'accent sur la reconversion professionnelle. Elle a saisi l'occasion pour présenter la plateforme d'accompagnement des retraités mise en place.
La conférence publique est organisée en prélude au salon des Séniors qui se tiendra du 02 au 04 novembre 2023 au palais des Congrès de Cotonou
Marc MENSAH

Categories: Afrique

La vente des ordinateurs+ connexion internet à crédit bientôt lancée

Fri, 09/08/2023 - 13:04

Des dizaines de milliers d'étudiants béninois et d'artisans, et plus d'un million de travailleurs du secteur public comme du secteur privé auront la possibilité de s'offrir des ordinateurs de la marque As World Tech. Ceci, grâce au programme « Bénin Connecté » initié par le CEO, Richard Odjrado. L'offre exceptionnelle a été présentée au public dans l'après-midi de ce jeudi 07 septembre 2023 au cours d'une conférence de presse à l'hôtel Azalaï.

Le « Bénin Connecté », c'est le programme que le CEO de As World Tech entend développer pour soutenir le Programme d'action du gouvernement (PAG) dans le domaine du numérique. L'objectif selon Richard Odjrado, est de doter les étudiants, les travailleurs et les artisans d'équipements informatiques de la marque béninoise ‘'Asuka Spirit'' afin de faciliter les conditions de formation dans les universités publiques et privées, favoriser la productivité dans les entreprises, et booster le secteur de l'artisanat. Ledit programme est subdivisé en trois sous-programme à savoir ‘'Etudiants Asuka'' qui vise à doter 120.000 apprenants des universités publiques et privées des équipements informatiques ; ‘'Artisans Asuka'' destiné à 300.000 artisans, et enfin ; ‘'Travailleurs Asuka'' pour faciliter l'accès des équipements informatiques à plus d'un million de travailleurs du privé et du public. Pour bénéficier de ces différentes offres, As World Tech a défini un processus d'acquisition.

Processus d'acquisition
Toute personne intéressée par le programme « Bénin Connecté » de As World Tech devra :
Soumettre un dossier qui prend en compte le choix du pack après le lancement officiel ;
Voire son dossier validé, et procéder à la signature de contrat ;
Suivre une formation sur la gestion du crédit, et réceptionner le pack et le guide utilisateur, et enfin ;
Procéder au remboursement intégral du crédit et si possible, soumettre une nouvelle demande pour l'acquisition d'un nouveau pack.
A travers le programme « Bénin Connecté », As World Tech ambitionne d'accélérer la transformation digitale de plusieurs couches en favorisant l'accès indispensable au numérique. Pour le CEO, aucune transformation digitale n'est possible sans équipements informatiques et objets connectés. « Nous sommes […] fiers d'être la première marque d'équipements informatiques et d'objets connectés véritablement Africaine et surtout Béninoise. Ce que nous faisons est d'intérêt national et continental car nous accompagnons les promesses du numérique en démocratisant l'accès aux équipements informatiques », a laissé entendre Richard Odjrado. Chaque béninois, chaque africain assure-t-il, doit pouvoir être équipé et connecté quel que soit son rang social.
Les équipements que promeut As World Tech à l'en croire, sont des équipements durables, facilement réparables et à de meilleurs prix. Un service après-vente optimisé, une garantie de 02 ans, et plusieurs autres prestations sont offertes aux clients. Mieux, les équipements acquis chez As World Tech peuvent être échangés contre de nouveaux équipements après un certain nombre d'années d'utilisation, et selon les besoins du client a fait savoir Richard Odjrado avant d'annoncer le lancement officiel de « Bénin Connecté » avant fin décembre 2023.

F. A. A.

Categories: Afrique

''Ce G20 reflète la voix des pays du Sud'' (Premier ministre Narendra Modi)

Fri, 09/08/2023 - 12:10

La présidence indienne du G20 marque un moment décisif car le pays contribue à définir un certain nombre de questions mondiales. Parmi eux ,citons la réforme des banques multilatérales de développement, l'inclusion de l'Union africaine et l'accent mis sur l'action climatique. En tant que figure centrale du G20 cette année, le Premier ministre Narendra Modi a réussi à faire en sorte que l'Inde joue un rôle central dans la prise en compte des préoccupations des pays du Sud.

Lors d'un entretien exclusif de plus de 40 minutes avec Business Today dans son vaste bureau aménagé au 7, LokKalyan Marg, quelques jours avant le sommet des dirigeants du G20, M. Modi, vêtu de façon impeccable et l'air très détendu, parle avec passion de l'opportunité qu'a l'Inde de contribuer à résoudre les problèmes mondiaux, de plus comment l'infrastructure publique numérique du pays est devenue la coqueluche du monde ,vue que l'Inde est le centre potentiel du manufacturier , et tant d'autres.

Q : La présidence indienne du G20 intervient à un moment où les agences internationales sont optimistes quant au potentiel de croissance de l'économie indienne. Selon vous, comment le sommet du G20 contribuera-t-il à renforcer l'image de l'Inde en tant que puissance économique émergente et en tant que voix crédible sur les plates-formes économiques mondiales ?

R : Je ne pense pas que l'image d'un pays et son image de marque puissent être renforcées par un sommet. Le monde financier travaille sur des faits concrets. Il se base sur les performances et non sur la perception. Qu'il s'agisse de la manière dont l'Inde a combattu la pandémie de Covid-19 et aidé d'autres pays à le faire, ou de la manière dont nous avons géré notre économie pour en faire le pays à la croissance la plus rapide, ou encore de la manière dont nos systèmes financiers et bancaires se sont renforcés, aujourd'hui, le monde est conscient de la trajectoire de l'Inde. Par conséquent, voir un summit à travers le prisme de la construction d'une image nuit à l'histoire de la croissance de l'Inde.

Le summit du G20 doit être plus vue dans un contexte global. Pendant et après la pandémie du Covid-19, le monde a connu de nombreuses turbulences et le groupe des pays du G20 s'est naturellement senti concerné. Les pays du G20 ont également estimé qu'il ne suffisait pas de parler de milliards et de trillions pour avoir un impact et qu'il fallait se concentrer sur un développement centré sur l'homme. D'après mon expérience, les discussions se sont poursuivies dans ce sens au cours de notre présidence du G20.

Lors de nombreuses réunions et discussions, nous avons constaté que les anciennes positions ont cédé la place à de nouvelles perspectives. Les pays développés et les pays en développement se réuniront pour la première fois et trouveront des solutions aux problèmes mondiaux. Nous avons jeté les bases de l'inclusion en invitant l'Union africaine. L'ampleur de la participation à notre présidence du G20 a été sans précédent et l'ouverture des participants a été inégalée. Je suis convaincu que cela conduira au succès, grâce aux contributions de tous les pays. L'Inde et le G20 indien joueront un rôle de catalyseur pour le nouvel ordre mondial.

Q : Votre gouvernement a investi beaucoup d'énergie dans la préparation de la présidence indienne du G20. Quels sont les principaux résultats que vous espérez obtenir à la fin de la présidence indienne ?

R : Je vous remercie d'avoir reconnu les efforts de l'Inde. Aujourd'hui, en l'absence de réformes, les institutions multilatérales perdent leur crédibilité et leur confiance dans le monde entier. D'un autre côté, de nombreux petits groupes émergent. Le monde observe comment le G20 se profile pour combler le vide existant aujourd'hui en termes d'institutions multilatérales.

Le monde attend du G20 qu'il devienne une force motrice dans le monde et qu'il contribue à l'élaboration de politiques qui façonneront l'avenir de l'humanité. Le groupe G20 est considéré comme une lueur d'espoir par le monde et les bases en sont jetées pendant la présidence indienne du G20. Le travail accompli et les résultats attendus sont tous futuristes.

La présidence indienne du G20 contribuera à la réalisation d'un avenir unique en reflétant la voix et les préoccupations des pays du Sud et en réalisant des progrès considérables en matière de coopération dans le domaine de la technologie, sous la forme de l'intelligence artificielle et de l'innovation numérique.

“Ce G20 reflète la voix et les préoccupations des pays du Sud. Ce G20 donne un élan au développement mené par les femmes. Alors que la technologie est appelée à jouer un rôle important à l'avenir, ce G20 fait des pas de géant dans les domaines de l'IA et de l'IAP [infrastructure publique numérique]”

Q : Alors que les phénomènes météorologiques extrêmes et la nécessité de lutter contre le changement climatique deviennent un problème mondial urgent, quels sont les progrès que vous espérez réaliser au sein du G20 ?

R : Les humains doivent accepter que nous sommes à l'origine de ce problème. Oui, il y a des nuances : certains sont plus responsables que d'autres de la situation actuelle. Mais nous devons accepter la réalité de l'impact humain sur la planète. Le jour où nous l'accepterons pleinement, la question n'apparaîtra plus comme un défi ou un problème. Nous chercherons automatiquement des solutions, que ce soit par le biais de la technologie, du mode de vie, etc.

Aujourd'hui, le monde a une attitude restrictive à l'égard de cette question. On parle de limitations et les actions en faveur du climat sont critiquées. C'est pourquoi il y a des frictions entre les pays en ce qui concerne l'action climatique. Si toute l'énergie est dépensée à se concentrer sur ce qu'il ne faut pas faire plutôt que sur ce qu'il faut faire, une telle approche ne peut pas mener à l'action.

En outre, un monde divisé ne peut pas relever un défi commun. C'est pourquoi notre approche, au cours de notre présidence du G20 et dans d'autres domaines, a consisté à unifier le monde sur cette question et sur ce qu'il est possible de faire.

Il faut aider à la fois les pauvres et la planète. L'Inde va de l'avant dans ce domaine en adoptant non seulement une attitude positive, mais aussi un état d'esprit propice à la recherche de solutions. Notre initiative "Un monde, un soleil, un réseau" était une initiative positive similaire.

Il faut que la pensée soit orientée vers l'action. S'il n'y a pas de transfert de technologie, comment les pays pauvres peuvent-ils travailler à l'atténuation du changement climatique ? Si le financement de la lutte contre le changement climatique est inadéquat, les pays pauvres peuvent-ils s'atteler à l'atténuation du changement climatique ?

Notre présidence donne la prioritéà la mobilisation des ressources pour le financement de la lutte contre le changement climatique, en adaptant le soutien aux transitions aux besoins de chaque pays. Reconnaissant le besoin de technologies vertes innovantes, nous mettons l'accent sur les solutions financières, les politiques et les incitations pour stimuler l'investissement privé dans le développement et le déploiement de solutions à faible teneur en carbone.

Dans le cadre de sa présidence du G20, l'Inde plaide en faveur d'une palette de politiques mondiales diversifiées en matière de transition, permettant aux pays de choisir entre différentes stratégies de tarification et de non tarification, allant des taxes sur le carbone aux normes en matière de technologies vertes, en fonction de leur situation particulière.

En outre, l'expérience indienne a montré qu'une véritable transformation ne peut résulter que de mouvements de masse, de la participation de la population. Notre mission LiFE cherche à faire de la lutte contre le changement climatique un mouvement de masse en se concentrant sur la transformation du mode de vie. Lorsque chaque individu saura qu'il peut faire une différence directe pour le bien-être de la planète, les résultats seront beaucoup plus larges.

“Notre présidence donne la priorité à la mobilisation des ressources pour le financement de la lutte contre le changement climatique, en adaptant le soutien aux transitions aux besoins de chaque pays”

Q : D'autres questions financières importantes font également partie du programme de l'Inde pour le G20, notamment la restructuration de la dette pour les pays confrontés à des niveaux élevés de dette souveraine. Quels ont été les progrès réalisés dans ce domaine et dans quelle mesure espérez-vous un consensus sur ces questions pendant la présidence Indienne ?

R : La discipline financière est très importante pour tous les pays. Il est du devoir de chaque pays de se prémunir contre l'indiscipline financière, mais en même temps, certaines forces ont cherché à tirer des avantages indus en catalysant des crises de la dette. Ces forces ont profité de l'impuissance d'autres pays et les ont entraînés dans le piège de la dette.

Depuis 2021, le G20 s'est fixé comme priorité de remédier aux vulnérabilités de la dette dans les pays à revenu faible et intermédiaire. La réalisation de l'agenda 2030 des ODD dépend des progrès de ces pays, mais le service de la dette entrave leurs efforts, limitant la marge de manœuvre budgétaire pour les investissements dans les ODD ( objectifs de deleloppement durable).

En 2023, sous la présidence de l'Inde, le G20 a donné une impulsion significative à la restructuration de la dette par le biais du cadre commun. Avant l'initiative de l'Inde, seul le Tchad avait fait l'objet d'une restructuration de sa dette au titre de ce cadre. Sous l'impulsion de l'Inde, la Zambie, l'Éthiopie et le Ghana ont fait des progrès notables. L'Inde a joué un rôle central en tant que créancier principal.

En dehors du cadre commun, les forums du G20 ont facilité la coordination de la restructuration de la dette du Sri Lanka, avec un comité coprésidé par l'Inde, le Japon et la France.

La présidence indienne a également vu la création de la table ronde mondiale sur la dette souveraine, coprésidée par le FMI, la Banque mondiale et la présidence du G20. Cette table ronde vise à renforcer la communication et à favoriser une compréhension commune entre les principales parties prenantes, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du cadre commun, afin de faciliter un traitement efficace de la dette.

Q : Il a été question d'un cadre mondial pour la réglementation des crypto-monnaies. Quels sont les progrès réalisés dans ce domaine ?

R : Le rythme rapide de l'évolution des technologies est une réalité - il ne sert à rien de l'ignorer ou de souhaiter qu'elle disparaisse. Il faut plutôt se concentrer sur l'adoption, la démocratisation et une approche unifiée. Dans le même temps, les règles, les réglementations et le cadre qui l'entourent ne devraient pas appartenir à un pays ou à un groupe de pays.

Ainsi, non seulement les crypto-monnaies, mais aussi toutes les technologies émergentes ont besoin d'un cadre et de réglementations à l'échelle mondiale.

Un modèle mondial fondé sur le consensus est nécessaire, en particulier un modèle qui prenne en compte les préoccupations des pays du Sud. Nous pouvons nous inspirer du domaine de l'aviation. Qu'il s'agisse du contrôle du trafic aérien ou de la sécurité aérienne, il existe des règles et des réglementations mondiales communes qui régissent le secteur.

Au cours des neuf derniers mois, des efforts et une énergie considérables ont été consacrés à l'endettement et aux crypto-monnaies. La présidence indienne du G20 a élargi le débat sur les crypto-monnaies au-delà de la stabilité financière pour prendre en compte ses implications macroéconomiques plus larges, en particulier pour les marchés émergents et les économies en développement.

Le G20 est parvenu à un consensus sur ces questions, guidant les organismes de normalisation en conséquence. Notre présidence a également organisé des séminaires et des débats enrichissants, qui ont permis d'approfondir les connaissances sur les crypto-actifs. Nous ne nous sommes pas contentés de réfléchir à la manière dont nous devrions aller de l'avant. Nous avons également fourni des détails tangibles sur la voie à suivre et sur la rapidité avec laquelle nous devons agir. Notre feuille de route est donc détaillée et orientée vers l'action.

“Le groupe G20 est considéré comme une lueur d'espoir par le monde et les bases en sont jetées pendant la présidence indienne du G20”

Q : L'Inde s'est attelée à l'important programme de réforme de la structure des banques multilatérales de développement (BMD). Les efforts précédents n'ont pas eu beaucoup d'impact. Dans quelle mesure espérez-vous que la présidence indienne fera avancer ce dossier clé ?
R : En ce qui concerne les BMD, les efforts du G20, jusqu'à récemment, se sont principalement concentrés sur la manière d'optimiser leurs bilans afin qu'elles puissent utiliser leurs ressources existantes de la manière la plus efficace possible.

Toutefois, depuis la pandémie, on s'est rendu compte que les BMD devaient intégrer les défis mondiaux tels que le changement climatique, les pandémies, etc. dans leur mandat principal de développement. Cela nécessiterait une réforme des cadres existants des fonctions des BMD et une augmentation de leurs ressources financières. Ce besoin est ressenti par l'ensemble des pays du Sud.

Au cours de notre présidence, nous avons été en mesure d'orienter efficacement cette question. Contrairement à ce qui se passait auparavant, l'appel à la réforme des BMD émane désormais des actionnaires des BMD eux-mêmes, ce qui a permis de renforcer l'influence de l'ordre du jour de la présidence indienne sur les BMD. Les actionnaires des BMD sont désormais conscients de l'importance de la question. La présidence a créé le groupe d'experts indépendants du G20 sur le renforcement des banques multilatérales de développement. Ce groupe est composé de quelques-uns des meilleurs spécialistes mondiaux de l'architecture financière internationale. Le groupe a présenté le volume 1 de son rapport et le volume 2 sera présenté en octobre.

Les recommandations du groupe d'experts font largement écho aux réflexions de l'Inde sur le renforcement de la solidité financière des BMD, l'augmentation des niveaux de prêt pour répondre aux mandats fondamentaux d'élimination de la pauvreté et de promotion d'une prospérité partagée, tout en relevant les défis mondiaux émergents. Grâce à ce rapport et aux dialogues visant à dégager un consensus, l'Inde a efficacement intégré les priorités des pays du Sud dans le débat mondial sur les réformes des BMD.

“Il faut aider à la fois les pauvres et la planète. L'Inde va de l'avant dans ce domaine en adoptant non seulement une attitude positive, mais aussi un état d'esprit propice à la recherche de solutions”.

Q : L'infrastructure publique numérique de l'Inde, l'India Stack et les services tels que Aadhaar, UPI, Co-WIN et Pradhan Mantri Jan DhanYojana ont connu un immense succès en fournissant des services directement aux bénéficiaires. Dans quelle mesure l'Inde a-t-elle pu présenter ces services comme un modèle viable de développement au G20 et aider d'autres pays à les utiliser avec succès ?
R : La croissance inclusive est la première condition de la justice sociale et la croissance inclusive a besoin d'une livraison du dernier kilomètre. L'Inde a montré que la technologie peut être un outil important pour assurer la livraison du dernier kilomètre. La technologie a aidé l'Inde à cibler les prestations sociales. Notre utilisation de la technologie a été axée sur la croissance inclusive et la formalisation. L'utilisation de la technologie dans les districts ambitieux a conduit à une amélioration significative de divers indicateurs. Elle a permis non seulement d'améliorer la formalisation, mais aussi d'offrir aux pauvres des crédits abordables et d'autres facilités.

Aujourd'hui, le monde entier reconnaît le succès de l'Inde dans la promotion et l'utilisation de l'infrastructure publique numérique pour le développement socio-économique de sa population. Le fait que 46 % des transactions mondiales de paiement numérique soient désormais effectuées en Inde est un exemple éclatant de la réussite de nos politiques. Le monde entier considère aujourd'hui l'Inde comme un incubateur d'innovation. Non seulement les experts mondiaux ont apprécié l'utilisation par l'Inde de l'infrastructure publique numérique, mais je ressens également beaucoup d'intérêt pour ces infrastructures lors de mes rencontres avec les dirigeants du monde entier.

L'infrastructure publique numérique de l'Inde offre une gamme variée de produits qui trouvent leur utilitéà la fois dans les pays du Sud et dans les pays développés. De nombreux pays souhaitent bénéficier de notre expérience, et nous avons réussi à initier une coopération avec au moins une douzaine de pays.

Nous travaillons avec les pays du G20 pour accélérer le développement mondial en tirant parti de la technologie, notamment en promouvant le concept de biens publics numériques par le biais d'une approche commune de l'infrastructure publique numérique. Cette démarche a été très appréciée par l'ensemble des membres du G20.

Nous sommes convaincus que la popularité croissante de l'infrastructure publique numérique de l'Inde contribuera grandement à accélérer l'inclusion financière et la facilité de vie à l'échelle mondiale.

“ Forte de son succès et consciente de l'importance des start-ups au niveau mondial, l'Inde a pris une initiative importante en créant le groupe d'engagement Startup20, dans le cadre de sa présidence du G20. Il s'agit de la première initiative de ce type dans le cadre du G20”

Q : Il a été question d'utiliser la plateforme du G20 pour contribuer à la création d'un écosystème mondial de start-up. Comment votre gouvernement espère-t-il aller de l'avant à cet égard ?
R : Si l'on regarde l'histoire, on constate qu'il y a eu une ère de croissance progressive pendant un certain temps. Mais aujourd'hui, les choses ont changé. D'une ère de changements progressifs, nous sommes passés à l'ère des innovations perturbatrices. L'ampleur du changement que l'on observait il y a 100 ans se produit aujourd'hui en seulement 10 ans ! Cela signifie que les gouvernements et la société doivent être prêts à rattraper les changements rapides.Si nous regardons l'expérience de l'Inde, nous avons non seulement compris le potentiel des start-ups, mais nous leur avons aussi fourni une rampe de lancement.

Nous avons offert aux jeunes de multiples possibilités. Nous avons lancé la mission d'innovation Atal et les laboratoires de bricolage Atal. Aujourd'hui, il existe 10 000 Atal Tinkering Labs dans lesquels 75 lakhs d'étudiants ont travaillé sur des milliers de projets d'innovation. Nous avons mis en place des centres d'inc ubation et organisé un grand nombre de hackathons. Nous avons également organisé des hackathons en partenariat avec différents pays. Cela a permis de développer un état d'esprit de "résolution de problèmes".

Toutes ces interventions ont conduit à l'émergence exponentielle de start-ups, qui sont à l'origine de changements perturbateurs.

Aujourd'hui, l'Inde compte une centaine de milliers de start-ups et une centaine de licornes. De nombreux experts considèrent l'Inde comme la plaque tournante des start-ups. Lorsqu'il s'agit de notre philosophie de base en matière de gouvernance, il est naturel que nous souhaitions porter cette dynamique à l'échelle mondiale. Forte de son succès et consciente de l'importance des start-ups au niveau mondial, l'Inde a pris une initiative importante en créant le groupe d'engagement Startup20, dans le cadre de sa présidence du G20. Il s'agit de la première initiative de ce type dans le cadre du G20. Ce groupe agit comme la voix de l'écosystème mondial des start-ups en rassemblant diverses parties prenantes sur une plateforme commune.

Il aspire à créer un discours global pour soutenir les start-ups et permettre des synergies entre les start-ups, les entreprises, les investisseurs, les agences d'innovation et d'autres acteurs clés de l'écosystème. Nous sommes convaincus qu'ils seront en mesure de prendre des mesures concrètes dans des domaines tels que le renforcement des capacités, l'identification des lacunes en matière de financement, l'amélioration des possibilités d'emploi, la réalisation des objectifs des ODD et la croissance d'un écosystème inclusif. Les réunions de ce nouveau groupe d'engagement ont suscité un vif intérêt et nous espérons qu'il s'imposera comme un pilier essentiel du processus du G20.

“L'Inde a montré que la technologie peut être un outil important pour assurer la livraison du dernier kilomètre. La technologie a aidé l'Inde à cibler les prestations sociales”

Q : Le FMI a déclaré que l'Inde est l'économie qui connaît la croissance la plus rapide au monde, avec une croissance attendue de 6,1 % pour l'exercice en cours. Pensez-vous que l'économie fera mieux que prévu au cours de cette année fiscale, étant donné que la plupart des indicateurs macroéconomiques restent robustes et indiquent une reprise de la demande ?
R : L'expérience de ces dernières années montre que l'Inde a obtenu de meilleurs résultats que prévu. C'est ce qui ressort de nos antécédents.

Aujourd'hui, notre croissance est plus rapide que celle de la plupart des pays et c'est à notre peuple qu'il faut en attribuer le mérite. Aujourd'hui, alors que nous aspirons à une croissance encore plus rapide, notre peuple a une grande responsabilité. Notre caractère national jouera un rôle important lorsque nous ferons le prochain saut de croissance. Tout comme le SwadeshiAndolan a donné une grande force à notre mouvement pour la liberté, les mouvements de masse d'aujourd'hui alimenteront la prochaine vague de croissance.

Cela se produira grâce aux mantras suivants : Vocal for Local, Aatmanirbhar Bharat, Zero Defect & Zero Effect dans le secteur manufacturier, Zero Import, Maximum Export dans le secteur agricole et Autosuffisance en matière de besoins énergétiques. Au fur et à mesure que nos citoyens mettent en œuvre ces principes, nous nous rapprochons de nos objectifs. Les fabricants mondiaux viennent en Inde et une ère de création d'emplois sans précédent est en train de s'ouvrir. Et quand je dis "Vocal pour le local", pour moi, tout ce qui est fabriqué en Inde à la sueur et au labeur des Indiens est local. Il y a une dizaine d'années, l'Inde figurait parmi les cinq pays les plus fragiles. L'Inde était considérée comme un pays qui n'atteignait pas son plein potentiel.

En dix ans, l'Inde est passée de la dixième à la cinquième place des économies mondiales. En dix ans, l'Inde est désormais considérée comme un pays doté d'un immense potentiel qui s'appuie sur des performances impressionnantes.

L'impulsion donnée par le gouvernement en matière d'infrastructures ces dernières années contribue également à attirer les investissements privés. La formation brute de capital fixe en Inde, en pourcentage du PIB, s'élève à 34 %, son niveau le plus élevé depuis 2013-14. La croissance du crédit en 2022-23 a bondi à près de 15 %, la plus forte depuis près d'une décennie. Ces indicateurs indiquent le début d'un nouveau cycle d'investissement privé.

La consommation intérieure, tant rurale qu'urbaine, reste forte. L'inflation est en baisse et les flux de devises ont été importants cette année. Tous les indicateurs étant à la hausse, la croissance ne peut qu'être forte. Au cours des neuf dernières années, les entrées d'IDE ont doublé, les réserves de devises ont doublé, les dépenses d'investissement du gouvernement central ont été multipliées par plus de cinq, les bilans des banques ont été assainis et elles réalisent des bénéfices. Je suis convaincu que l'économie indienne continuera à bien fonctionner et à offrir des opportunités et une prospérité sans précédent à notre peuple.

“Si nous n'incluons pas les pays en développement, comment pouvons-nous réaliser VasudhaivaKutumbakam ? Comment pouvons-nous avoir une seule Terre, une seule famille, un seul avenir ?”

Q : Alors que des entreprises comme Apple et Tesla manifestent leur intérêt pour le développement de centres de production en Inde, dans quelle mesure, selon vous, le pays a-t-il progressé dans sa transformation en un centre de production mondial viable et alternatif à la Chine ? Comment évaluez-vous l'exécution du programme "Make in India" et que faut-il encore faire, selon vous, pour que l'Inde profite du pivot Chine+1 dans les chaînes d'approvisionnement mondiales ?
R : Votre question me surprend. Si quelqu'un fait de l'exercice pour améliorer sa propre santé, doit-on considérer qu'il se prépare à combattre quelqu'un d'autre ? Nous avons l'une des jeunesses les plus jeunes et les plus talentueuses du monde. Ne devrait-elle pas avoir la liberté de rêver de progrès ?

Si l'Inde dispose d'un marché aussi vaste, ne devrait-elle pas rêver de devenir également une puissance manufacturière ? Je veux que mes concitoyens aient accès à des équipements aussi performants que ceux des pays développés. Le monde reconnaît aujourd'hui la force de l'Inde. Ils viennent ici parce que c'est bon pour leur entreprise, leur produit et leurs profits.

Les efforts que nous faisons depuis 2014 auraient dû être faits il y a 40-45 ans. À l'époque, le pays savait quelles étaient les bonnes choses à faire, mais les décideurs ont pris les mauvaises décisions. Depuis 2014, nous mettons l'accent sur le développement de l'industrie manufacturière et sur l'amélioration de la facilité de faire des affaires. En mettant l'accent sur des infrastructures de classe mondiale, le développement des compétences de notre main-d'œuvre, des politiques de soutien et des incitations fiscales attrayantes, nous transformons notre secteur manufacturier. La croissance de l'empreinte manufacturière d'Apple en Inde, la décision de Micron d'installer l'assemblage de semi-conducteurs en Inde, tout cela montre l'attrait croissant de l'Inde en tant que destination manufacturière. Il est essentiel de développer l'échelle et le volume pour que l'Inde devienne un centre de production mondial alternatif et compétitif. C'est pourquoi il est essentiel d'attirer les investissements et de créer des capacités de production pour développer la chaîne d'approvisionnement. Nos programmes PLI sont conçus pour inciter les entreprises à accroître leurs capacités de production et la valeur ajoutée locale d'année en année.

Q : Les vents contraires géopolitiques, en particulier la guerre entre la Russie et l'Ukraine, compliquent la recherche d'un consensus mondial. Pendant la présidence indienne, comment espérez-vous traiter les questions sur lesquelles il s'est avéré difficile de trouver un consensus mondial ? Nous voyons différents pays essayer de trouver un moyen de forger la paix entre la Russie et l'Ukraine. En tant que président du G20, avez-vous un plan qui, selon vous, pourrait aider à trouver une issue à la guerre entre la Russie et l'Ukraine ?

R : Conformément à votre stratégie commerciale, vous allez publier un numéro spécial sur le G20. Cependant, votre question relève davantage d'un débat politique. Par conséquent, vous devriez évaluer s'il est souhaitable de lier le G20 ou notre présidence du G20 à cette question. Je voudrais vous demander pourquoi il vous est venu à l'esprit de poser une question sur cette seule question, comme s'il n'y avait qu'un seul problème dans le monde ? Pourquoi ne vous est-il pas venu à l'esprit qu'il y a des problèmes dans d'autres parties du monde, comme en Syrie, dans certains pays d'Afrique, d'Asie de l'Est, d'Amérique latine ? En tant que magazine économique, pourquoi ne vous est-il pas venu à l'esprit de vous concentrer sur les réunions du G20 qui se sont tenues jusqu'à présent plutôt que de vous focaliser sur des débats politiques ? Il existe des organisations internationales telles que les Nations unies qui se concentrent sur toutes ces questions. Mon objectif est de faire en sorte que notre présidence du G20 permette de définir des positions communes sur les questions de développement qui sont importantes pour les pays du Sud.

Q : Vous avez vigoureusement plaidé pour que l'Union africaine devienne membre du G20. Quel rôle voyez-vous l'Union africaine jouer au sein du G20 et pourriez-vous nous faire part de votre vision du rôle que jouera le continent africain dans l'élaboration du nouvel ordre mondial émergent ?
R : En octobre 2015, nous avons organisé un grand sommet Inde-Afrique à New Delhi. Il s'agissait d'un effort massif qui a permis aux dirigeants de 54 pays du continent africain de venir en Inde. C'était l'occasion rêvée de publier un numéro spécial. Malheureusement, les médias de notre pays n'ont pas compris l'importance et le caractère unique de cet événement. En fait, vous devriez également vous pencher sur la couverture que votre magazine a accordée à ce sommet. Je suis heureux qu'au moins maintenant vous ayez penséà l'Union africaine et que vous m'ayez posé cette question.

Je me sens profondément concerné par les pays du Sud. Je suis fermement convaincu que nous devons accorder de l'importance au monde en développement si nous voulons progresser dans l'agenda mondial du développement. Si nous leur accordons une place de choix, si nous les écoutons, si nous comprenons leurs priorités, ils ont la capacité de contribuer au bien commun.

Lorsque j'étais ministre en chef du Gujarat, j'ai accueilli pour la première fois le sommet de la Banque africaine de développement à Ahmedabad. C'était également la première fois que la Banque tenait sa réunion en dehors de l'Afrique. Ce fut un grand succès.

Cette fois, nous avons décidé de garder VasudhaivaKutumbakam comme devise de notre présidence du G20. Elle est basée sur notre croyance fondamentale et notre éthique.

Si nous n'incluons pas les pays en développement, comment pouvons-nous réaliser VasudhaivaKutumbakam ? Comment pouvons-nous avoir une seule Terre, une seule famille, un seul avenir ?

C'est pourquoi, après avoir pris la présidence du G20, le premier événement que j'ai organisé a été le sommet "Voice of Global South" en janvier de cette année. Après les avoir écoutés et avoir compris leurs priorités et leurs préoccupations, nous avons établi l'ordre du jour de notre présidence du G20. Nous avons inscrit les priorités des pays du Sud à l'ordre du jour du G20 et nous avons fait des progress.

C'est dans cet esprit que j'ai pris l'initiative de faire de l'Union africaine un membre permanent du G20 pendant notre présidence. Je suis persuadé que nous recevrons le soutien nécessaire à cette fin. Cela rendra le G20 plus représentatif et permettra aux pays du Sud de mieux se faire entendre.

Une grande menace pèse sur l'ordre mondial lorsque les pays ont le sentiment que leurs points de vue, leurs préoccupations et leurs problèmes ne sont pas pris en considération dans la prise de décision. Nous sommes convaincus que sans la voix et la participation du monde en développement, il est impossible de trouver des solutions durables aux défis mondiaux.

L'Afrique, en particulier, n'a pas reçu la reconnaissance et la place qui lui reviennent dans les institutions de la gouvernance mondiale. L'Inde et l'Afrique entretiennent des relations très spéciales et l'Inde a toujours plaidé en faveur d'un rôle plus important de l'Afrique dans les affaires mondiales.

Au cours de notre présidence du G20, nous avons pris l'initiative de demander un siège permanent pour l'Union africaine au sein du G20, et nous pensons que notre proposition bénéficiera du soutien des autres membres du G20.

Nous pensons que cette mesure permettra au continent africain de mieux exprimer ses préoccupations et ses points de vue sur la scène internationale et de jouer un rôle important dans l'élaboration de l'ordre mondial.

Credits

Producer : Arnav Das Sharma
UI Developer : Pankaj Negi
Creative Producer : Raj Verma

Source : https://www.businesstoday.in/interactive/photo-essay/exclusivit-bt-ce-g20-reflte-la-voix-des-pays-du-sud-d%C3%A9clare-le-premier-ministre-narendra-modi-90-06-09-2023

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Bruno Fangnigbé, maire de Djakotomey décédé

Fri, 09/08/2023 - 12:05

Deuil à la mairie de Djakotomey. Le maire Bruno Fangnigbé n'est plus. Il a rendu l'âme ce vendredi 08 septembre 2023.

Bruno Fangnigbé, maire de la commune de Djakotomey, département du Couffo n'est plus. Il est décédé ce vendredi 08 septembre 2023 des suites d'une maladie. C'est un militant du parti Union Progressiste le Renouveau (UPR). Bruno Fangnigbé a été porté à la tête de l'hôtel de ville de Djakotomey aux dernières élections communales et municipales.
L'octogenaire était le doyen d'âge des maires du Bénin.

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Les Guépards installés à l'AFRIN Prestige Hôtel

Fri, 09/08/2023 - 08:26

Partis de Cotonou dans la matinée de ce jeudi 07 septembre 2023 vers 10h40 minutes, la délégation béninoise a foulé le sol mozambicain vers 18h25 heure mozambicaine, soit 19h25 au Bénin.

Les Guépards sont bien arrivés à Maputo après 6 heures 20 minutes de vol ce jeudi. Chaleureusement accueillis et conduits par le DAC du ministère des sports Wilfred ADJANONHOUN, Gernot Rohr et son équipe ont été installés à l'AFRIN Prestige Hôtel.

Après le repos, les Guépards tiendront leur première session d'entraînement ce vendredi au Estadio Nacional Do Zimpeto à 14h, heure de Cotonou.

Quelques images des Guépards à l'atterrissage à Maputo :

J.S

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Le Ghana obtient son ticket pour la Côte d'Ivoire

Fri, 09/08/2023 - 08:25

La 6e journée des éliminatoires de la CAN 2023 a ouvert ses portes mercredi dernier. Déjà, deux sélections se sont ajoutées aux équipes qualifiées dont les Blacks Stars du Ghana.

Le Ghana recevait dans la soirée de ce jeudi 07 septembre, la République Centrafricaine. Les coéquipiers de André Ayew se sont miraculeusement imposés 2-1. Une victoire qui leur ouvre la porte pour la Côte d'Ivoire. Toujours dans le Groupe E du Ghana, l'Angola a lui également validé sa qualification grâce à un nul avec Madagascar (0-0).

Au total, ce sont pour le moment 17 pays qui sont qualifiés pour la CAN qui se jouera du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d'Ivoire. Il s'agit de la Côte d'Ivoire pays organisateur, le Maroc, l'Algérie, le Sénégal, l'Afrique du Sud, le Burkina Faso, la Tunisie, l'Egypte, la Zambie, la Guinée Equatoriale, le Nigeria, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mali, la Guinée, le Ghana et l'Angola.

Les éliminatoires ferment prennent fin mardi prochain date à laquelle on connaîtra tous les 24 équipes qui joueront la 34e édition de la plus prestigieuse des compétitions africaines.

J.S

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Le ministre conseiller Dangnihin inhumé ce samedi

Fri, 09/08/2023 - 08:19

L'ex-ministre Conseiller à l'Ambassade du Bénin au Maroc Christophe Dangnihin sera inhumé samedi 9 septembre 2023 à Abomey-Calavi.

Inhumation de l'ex- Ministre Conseiller à l'Ambassade du Bénin au Maroc, Christophe Dangnihin. Il sera conduit à sa dernière demeure au cimetière d'Adjagbo à Abomey-Calavi.

Le diplomate a rendu l'âme, lundi 21 août 2023, à Rabat au Maroc. Il est natif d'Aklampa, localité de la commune de Glazoué, département des Collines.

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Les Etats-Unis offrent un nouveau terrain de foot à Akassato

Fri, 09/08/2023 - 08:18

Depuis le vendredi 25 Août dernier, Akassato jouit d'une pelouse flambant neuve construite grâce à un financement des États-Unis d'Amérique.

Voici le communiqué des États-Unis qui expose tous les détails du don :

Le vendredi 25 août 2023, le nouveau terrain de football d'Akassato, construit grâce à un financement des Etats-Unis d'Amérique, a été officiellement transféré à la mairie d'Abomey-Calavi pour en assurer la gestion. Cette cérémonie s'est déroulée en présence de joueurs qui ont livré un match-test amical soldé par la satisfaction de toutes les parties prenantes.

Ce terrain de football a été construit dans le cadre de la mise en œuvre de l'accord de don (compact énergétique) d'un montant total de 391 millions de dollars américains (237 milliards de FCFA) entre les Etats-Unis d'Amérique et le Bénin sur l'amélioration des performances du secteur de l'Energie.

En plus des infrastructures énergétiques de dernière génération financées sous le compact, les Etats-Unis ont financé la construction d'infrastructures sociocommunautaires en guise de mesures de compensation au profit des communautés ou personnes affectées par les projets. A ce titre, l'ancien terrain de football d'Akassato qui faisait partie du périmètre du centre national de contrôle de la distribution qui était utilisé par les jeunes sportifs d'Abomey-Calavi, a été entièrement construit avec une nouvelle aire de jeu moderne en gazon synthétique de classement FIFA (105 mètres sur 68 mètres).

Le nouveau complexe sportif est également doté d'un bâtiment polyvalent comprenant les vestiaires pour hommes et dames ainsi qu'un magasin. Il comprend aussi un forage d'eau avec un système de pompage solaire, un réservoir d'eau d'une capacité de 2.000 litres. Le terrain est sécurisé avec une clôture semi dure/semi-grillagée d'une hauteur de 3 mètres, un système solaire d'éclairage public et deux bancs de touche.

J.S

Categories: Afrique

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