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24 Heures au Bénin

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Drame Une femme enceinte charcutée à Parakou...

Tue, 06/19/2018 - 16:58

Drame
Une femme enceinte charcutée à Parakou

Dans la nuit de jeudi à vendredi 15 juin 2018, une femme enceinte de 6 mois a été charcutée par son ex-mari au quartier Titirou, à Parakou. Selon les témoignages, après le mariage avec le monsieur en question, celui-ci ne faisait que la menacer de la poignarder un jour. Il va même jusqu'à la blesser parfois avec des objets tranchants. Dépassée, la dame a dû le quitter pour rejoindre son premier mari. Malgré la distance, le mari en question n'a jamais cessé ses menaces. Une fois, il est allé en l'absence du mari de la dame, la poignarder. Ce qui lui a valu 6 mois d'emprisonnement ferme. A sa sortie de prison, il a toujours continué ses menaces. Ainsi, dans la nuit du 14 au 15 juin dernier, il a joint l'acte à la parole en blessant gravement la dame en en lui amputant une main. Il est actuellement recherché par la police.
Malgré les blessures, la dame n'a pas rendu l'âme. Elle se trouve dans un état comateux. Par contre, l'enfant qu'elle porte n'a pas survécu. Une opération chirurgicale serait en cours pour l'en débarrasser.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Laurent Metongnon et autres retournent devant le juge 27 juin

Tue, 06/19/2018 - 16:07

L'actuel président du conseil d'administration de la caisse nationale de sécurité sociale, Eustache Kotigan, était à la barre, ce mardi 19 juin 2018 au tribunal de Cotonou dans l'affaire Cnss. Il a planché pendant plus de trois heures devant le juge. Il a soutenu comme le gouvernement que la banque internationale du Bénin était en difficulté au moment où la Cnss y plaçait 16 milliards. Au finish, le juge Rodolphe Azo a renvoyé la poursuite des débats au 27 juin 2018.

Categories: Afrique

Une loi sur les changements climatiques adoptée au parlement

Tue, 06/19/2018 - 15:28

Les députés ont adopté, ce lundi 18 juin 2018, à Porto-Novo, la loi n° 2018-18 portant règlementation des changements climatiques en République du Bénin. Initiée par Jean-Michel Abimbola et six de ses collègues, cette loi vise à prévenir, protéger et gérer les conséquences des changements climatiques dont pourrait être victime le peuple béninois à court, moyen, et long termes. Elle vise également la lutte contre la pollution de l'air, des sols, des eaux marines et continentales superficielles et souterraines, la gestion écologiquement rationnelle des ressources non renouvelables de tous les types de déchets et la réduction des risques de catastrophe.
A travers cette loi, le Bénin pourra prendre des mesures efficaces de riposte, d'adaptation et d'atténuation en fixant des objectifs précis de développement économique et social durable, de sécurité et d'efficacité énergétique, conformément aux dispositions spécifiques des instruments juridiques nationaux et internationaux relatifs aux changements climatiques auxquels il est partie.
Selon cette loi, on peut entendre par changements climatiques, « la variation attribuée directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l'atmosphère ». L'article 5 du texte fixe quelques objectifs environnementaux. Il s'agit entre autres de la protection des êtres et établissements humains, des animaux et des végétaux contre les menaces globales telles que les gaz à effet de serre, l'altération de la couche d'ozone, la perte de la diversité biologique, la gestion des espaces pastoraux et des conflits y associés, la déforestation, le déboisement, la désertification et la sécheresse.
Cette loi fait obligation à l'Etat, d'adopter les politiques stratégiques appropriées et celles en lien avec les collectivités locales, pour la prévention, la réduction, et la maîtrise des effets liés aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles. Dans ce cadre, elle prévoit que la mise en œuvre de toute politique, de toute stratégie, de tout plan, de tout programme et de tout projet de développement susceptible de nuire à l'environnement soit subordonnée à une étude d'impact environnemental et social qui intègre les changements climatiques. Une mesure clairement affichée en son article 24.
Le texte adopté est composé de 98 articles
organisés en 32 chapitres et répartis en dix titres. Son adoption exprime la volonté du Bénin à prendre toutes les mesures qui s'imposent pour prévenir, protéger et gérer les conséquences des changements climatiques auxquelles pourrait faire face le pays à court, moyen et long termes.

F. A. A.

Categories: Afrique

Mémoire du chaudron 92

Tue, 06/19/2018 - 10:24

Nous prîmes finalement la route du Mono vers 13 heures. Nous comptions, conformément au programme initial, faire les six communes du Mono à savoir Comé, Bopa, Grand-Popo, Athiémé, Houéyogbé et Lokossa, avant de remonter vers le Couffo. Sur papier, le maillage du département du Mono était excellent et pratiquement tout le personnel politique en vue s'était rangé en ordre de bataille derrière Yayi. Et cela pouvait se comprendre quand on sait que l'UPD-Gamexu de Jean-Claude Hounkponou fut l'un des partis politiques à l'avant-garde du yayisme, et que par ailleurs, l'IPD de Théophile Nata s'y sentait à domicile, avec des têtes de pont comme Moïse Mensah et Francis da Silva. Le landerneau politique du Mono était, il faut le remarquer, en pleine lutte d'affranchissement vis-à-vis de l'hégémonie du PSD de Bruno Amoussou. Ce délitement du PSD, derrière lequel beaucoup d'analystes politiques de l'époque voyaient la main du Général Mathieu Kérékou, n'avait pour autant pas encore donné à ce département un leader politique d'envergure capable de porter son étendard dans une bataille électorale présidentielle dont on connaît bien la rudesse.

N'empêche ! Le réflexe politique de l'électorat du Mono, qui vota massivement pour Kérékou en 2001, fut de remettre la table en 2006, pour un autre prétendant au fauteuil présidentiel, capable de les aider à consolider leur indépendance vis-à-vis de Bruno Amoussou dont le sobriquet politique, _"Renard de Djakotomey"_, est loin d'être usurpé. Le PSD se rétracta donc progressivement sur ses séants, c'est-à-dire sur son noyau dur qu'est le département du Couffo. Le soutien aux ambitions politiques de Yayi vint d'abord du Mono, avant d'irradier le reste du pays. Je pourrais dire autrement, et à votre grande surprise peut-être, que le Mono fut le vrai berceau du Yayisme. Je ne connais pas de cadres politiques d'envergure, originaire du département du Mono, et qui se soit dressé contre le candidat Yayi. Ma mémoire flanche peut-être, mais je ne m'en souviens pas.

Et notre entrée dans le département en cet après-midi tint largement la promesse des fleurs. Nous fûmes agréablement surpris, dès l'entrée de Guézin, de retrouver cette même effervescence, pour ne pas dire plus, qui caractérisa notre tournée électorale dans le septentrion. Presque toutes les portes des habitations portaient une affichette à l'effigie de notre candidat. Je ne peux dire comment le travail fut organisé sur le terrain pour aboutir à ce résultat. Mais, les discussions auxquelles j'avais pu assister pendant la longue période de tractations politiques indiquaient clairement que le personnel politique du Mono ne votait pas plus pour Yayi que contre Amoussou.

Nos meetings s'enchaînèrent ce dimanche soir-là, plus euphoriques les uns que les autres. Jean-Claude Hounkponou, avec des lieutenants comme Mathurin Nago, un activiste émotif comme Expédit Houessou, des figures jouissant d'une respectabilité comme Aurélien Houessou, l'inusable Robert Dossou qui se signalait quelques fois dans le paysage politique avec son _"Baobab"_ de parti politique, le vieux Moïse Mensah qui se fit souffler le poste de directeur national de campagne, et j'en oublie, mirent le Mono aux couleurs du yayisme.

Je me rappelle avec amusement le meeting de Grand-Popo, avec ce ballet de serviettes au cou. Certains la portaient très court autour du cou. D'autres, moins discrets, la laissaient pendre sur toute la longueur de leur bedaine. Le marché de serviettes devait faire des fortunés ici, pensais-je cyniquement.

Je m'étais souvent rendu à Grand-Popo au cours de ma carrière de journaliste. Et quand plus tard, j'ai eu la grâce de découvrir la ville de Cannes en France, cité balnéaire concentrant yachts extravagants et milliardaires excentriques, je m'étais laissé à penser que si Dieu avait doté un de ces pays européens d'un décor aussi somptueux que Grand-Popo, nous en aurions tellement entendu parler. Notre problème, c'est que nous sommes tellement enfermés dans des cycles de stress ou dans d'interminables conflits négatifs, que nous ne savons plus dire la poésie de nos vies, la beauté de nos plages, le charme de nos monts et vaux, la féerie de nos couchers de soleil. Nous sommes parfois si absorbés par la prochaine méchanceté à faire à un voisin que nous mourons sans vivre.

La transcendance est obligatoire pour être heureux et rendre les autres heureux. GG Vickey, par ses odes éternelles, ne nous a pas fait aimer le lac Ahémé parce qu'il avait moins de problèmes que nous. Pierre Dassabouté, notre Francis Cabrel d'ici, n'a pas mis la mélancolie de sa voix et les notes sèches de sa guitare au service du message silencieux de la chaîne montagneuse de l'Atacora parce qu'il est moins préoccupé que les autres, par ses trois repas quotidiens. Sortons de notre cycle de négativité. Nous nous rendrons alors utiles à notre communauté.

Lokossa était notre dernière étape ce jour, dans le département du Mono. Le stade municipal, retenu pour le meeting, avait fait le plein. La ferveur y était identique à celle réservée au Général Mathieu Kérékou en 2001. À la différence près que le meeting du Général sur ce même stade en 2001, eut lieu dans la nuit. Avec le candidat Yayi, nous démarrâmes le meeting autour de 18 heures. Et ce fut son exigence personnel de boucler cette étape avant la tombée de la nuit. Lokossa, c'était déjà en effet la frontière du département du Couffo, et la paranoïa sécuritaire que suscitait Bruno Amoussou chez notre candidat ne permettait pas de se retrouver si proche du Couffo dans l'obscurité. Et c'était justement là un immense problème, parce que nos têtes de pont dans le Couffo espéraient dur comme fer que Yayi prendrait le chemin de Aplahoué après le meeting de Lokossa.

Bientôt, des coups de fil angoissés se multiplièrent entre Ahmed Akobi, Moïse Mensah et nos responsables départementaux de campagne du Couffo, notamment Daniel Fangbédji, Michel Sogbossi, Maouna Tchiwanou, Jean-Baptiste Dégbey, Barnabé Kpogbèzan. Les insistances, puis supplications des uns ne feront pas ployer les autres. Pour Ahmed Akobi, c'était clair, Yayi ne pouvait pas prendre le risque de s'aventurer sur le territoire de Bruno Amoussou sans toutes les cautions sécuritaires nécessaires. Et il n'avait pas tort. Certains signes d'hostilité flagrante avaient été captés par nos partisans du Couffo dans la matinée de ce dimanche, à Azovè où toutes nos affiches ont été publiquement vandalisées, devant des forces de l'ordre impuissantes.

Par ailleurs, après dix jours de campagne électorale officielle, aucun candidat sérieux n'avait encore pu mettre les pieds dans le Couffo en dehors de son leader, Bruno Amoussou qui avait encore tout son staff de lieutenants avec lui : Kowé Corentin, Bernard Lani Davo, Léandre Houaga, Essou Pascal, Adolphe Dindin, Valentin Agbo, David Gbahoungba, Emmanuel Golou.

Quoique triomphant, le cortège de Yayi s'imposa des limites ce soir-là. Il ne franchira pas les frontières du Couffo durant toute la campagne électorale.

Ah, Bruno Amoussou !...On en parle demain ?

(✋À demain)

*Tibo*

Categories: Afrique

Coupe Davis 2018, le Bénin affronte le Cameroun ce mardi

Tue, 06/19/2018 - 02:00

Neuf (09) Nations prennent part du 18 au 24 juin à la Coupe Davis 2018 en Nairobi au Kenya. Le Bénin évolue dans la pool A avec le Nigeria, le Rwanda et le Cameroun. Le pays hôte situé dans la pool "B", à côté de l'Ouganda, du Mozambique, de la Namibie et de l'Algérie.
Pour cette première journée, les joueurs kényans ont entamé brillamment le tournoi. Sheil Kotecha a affronté un adversaire familier, David Oringa, d'Ouganda. Le kenyan a remporté 6-4, 7-6 dans des circonstances difficiles. Boris Aguma a battu Boris Agü en 6-2-6-1 ...
Dans les autres matches simples, l'Algérien Nazim Makhlouf n'a pas fait le poids face à Jean Erasmus, de la Namibie. Il l'a battu deux fois 6-2.
Le Bénin entre en compétition ce mardi où il affrontera le Cameroun.
Au terme des tours préliminaires, les deux meilleures équipes de chaque pool se rencontreront en séries éliminatoires samedi. Les équipes gagnantes vont accéder à la Zone II Afrique.

Paul Tonon

Categories: Afrique

La Cena veut harmoniser les budgets des institutions impliquées dans les élections

Tue, 06/19/2018 - 01:00

Bénin Royal hôtel sert de cadre dès, ce mardi 19 juin 2018, à l'atelier sur l'harmonisation des budgets des différentes institutions impliquées dans les élections au Bénin. Organisé par la Commission électorale nationale autonome (Cena), cet atelier qui s'étend sur trois jours permettra aux parties prenantes de discuter de long en large des différents budgets sectoriels.
La Cena n'entend pas rester en marge de la situation économique qui influence l'organisation des élections au Bénin. Ces assises sont initiées "en prélude au nouveau cycle électoral qui démarre en 2019 et aux débats en conférence budgétaire relativement à l'organisation des élections législatives en 2019'', précise un document émanant de la Cena.
L'objectif principal est d'harmoniser les budgets sectoriels des différents ministères et institutions intervenants dans le processus électoral "en vue de la maîtrise du coût des élections en République du Bénin''. Il s'agit des ministères concernés, l'Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle, la Cour suprême, la Haac, le Cos-Lépi, l'Observatoire national des processus électoraux et de la société civile et autres. Plusieurs communications permettront aux participants de comprendre les différentes étapes de l'élaboration des budgets pour les élections au Bénin. La communication inaugurale qui sera présentée par la Cena porte sur "Enjeux et défis de l'harmonisation des budgets des dépenses électorales pour la réduction des coûts des élections au Bénin ". D'autres communications suivront avec notamment celle du ministère des finances et de l'économie relative à "La mobilisation de ressources et financement des élections au Bénin ". Les autres institutions présenteront une communication sur "La méthodologie d'élaboration de leurs budgets respectifs et les rubriques prises en compte dans ces budgets''.
L'atelier se déroule du 19 au 21 juin 2018.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Le Directeur Général de l'OMS au cabinet du Président Patrice Talon

Mon, 06/18/2018 - 23:07

Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Patrice Talon, a reçu en audience en début d'après-midi de ce lundi 18 juin 2018 au Palais de la Marina, Monsieur Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il était accompagné de Dr Matshidiso R. Moeti, Directrice régionale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Afrique.

A Cotonou, dans le cadre de la deuxième édition de la Conférence Internationale des Ministres de la Santé et des Ministres de l'Economie Numérique sur la Sécurité des Soins en Afrique (CIMSA) qu'accueille la métropole béninoise, Monsieur Tedros Adhanom Ghebreyesus a souhaité rencontrer le Chef de l'Etat pour faire une revue des projets sur lesquels intervient l'OMS au Bénin et échanger sur l'accès à la couverture universelle sanitaire qui fait partie des réformes en cours dans notre pays. Les deux hommes ont donc saisi cette occasion pour discuter du programme Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH).

Au sortir de son audience avec le Chef de l'Etat, Monsieur Tedros Adhanom Ghebreyesus a réitéré la disponibilité de l'Organisation mondiale de la santé à accompagner le Bénin dans le processus pour l'atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) tout en restant coller à la vision du Chef de l'Etat.

https://www.presidence.bj/actualites/comptes-rendus/103/M.-Tedros-Adhanom-Ghebreyesus-Directeur-general-de-lOMS-au-cabinet-du-President-Patrice-Talon

Categories: Afrique

Lettre ouverte aux Directeurs des entreprises de Téléphonie Mobile au Bénin

Mon, 06/18/2018 - 20:59

Messieurs les Directeurs Généraux des entreprises de téléphonie mobile au Bénin

Depuis le début du mois de Juin, nous avons le plaisir d'assister à un panel d'actions de votre part notamment la plantation d'arbres et divers dons aux communautés. Ses actions relayées par certains médias comme relevant de votre Responsabilité Sociétale interpellent et appellent à des éclaircissements. Cette image d'entreprises citoyennes abondamment promue dans les médias, contraste pourtant avec le malaise général ressenti par vos abonnés. Les récentes campagnes de boycott organisées et suivies en disent long.
Messieurs les Directeurs Généraux,
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est basée sur le volontarisme et l'autorégulation des entreprises dans un environnement libéral qu'il leur revient de pérenniser pour, elles-mêmes continuer à en jouir. La RSE devrait surtout se traduire par la prise en compte dans votre management, des préoccupations d'ordres environnemental, social et économique. L'entreprise qui se veut citoyenne est une institution sociale et non une entité opérante sur le marché. A ce titre, vous dépendez de la société avec laquelle vous partagez désormais un destin commun. Il s'agit donc pour l'entreprise de se garantir une durabilité qui passe par celle de la société. Malheureusement la confusion règne et nous assistons à de grosses campagnes médiatiques sur chaque action sociale sans lendemain : du greenwashing autrement dit, du lavage écologique. Cela se justifie tant et si bien que vos chargés de communication sont également en charge de la RSE qui ne devrait pas se résoudre à une question de stratégies communicationnelles. Entre la communication et l'exercice de la RSE, que faites-vous ?
Non ! Vos fondations ne remplissent pas vos RSE.
Il est fort louable tout ce que vous accomplissez par le biais de vos fondations respectives. Mais Il est tout aussi juste de remettre les choses dans leurs contextes : ce n'est pas de la RSE. Ces actions de soutien aux couches défavorisées tiennent plus de la philanthropie et interviennent après que vous ayez fait du profit. Or la RSE est une démarche intégrée dans votre activité, vos chaînes d'approvisionnement, de sous-traitance… du début de la chaîne jusqu'à la fin. Les causes auxquelles s'intéressent vos actions philanthropiques ne sont pas le fait de vos activités. Si vous pensez aux pauvres, pensez également à pallier les conséquences liées à vos activités et surtout à les prévenir en participant à la stabilité du contexte social.
Comment vous pourriez agir
Votre engament sociétal est d'abord attendu sur les services que vous êtes censés livrer aux béninois. Cela conditionne votre rentabilité qui à son tour conditionne votre viabilité sans lesquelles l'avenir de vos employés et la qualité de vos services seraient compromis. Dans une approche de RSE structurée et sincère, il serait à titre indicatif salutaire et non exhaustif de votre part :
❖ d'améliorer la qualité de vos services ;
❖ de diligenter des études concernant les effets de l'exposition aux radiofréquences de vos installations sur la santé des populations et de les informer des risques sanitaires détectés ;
❖ d'alléger votre consommation de papiers pour protéger les arbres ;
❖ d'encourager le recyclage de téléphones usagers ;
❖ de vous acquitter régulièrement de vos redevances et obligations fiscales : les récents redressements fiscaux sont regrettables ;
❖ d'améliorer votre politique de recrutement en employant plus de femmes et des personnes handicapées qui sont discriminées afin de réduire les inégalités sociales ;
❖ d'améliorer le dialogue avec les parties prenantes ;
❖ d'éviter les ententes tacites sur les tarifications : l'immobilisme dans vos tarifs et la forte similarité des offres en disent long sur l'absence d'un jeu concurrentiel réel et ne relèvent pas de bonnes pratiques commerciales. Maintenant réduits à deux, la concurrence pourrait être compromise comme jamais ;
❖ d'augmenter votre intérêt pour l'écosystème : si vous proposez des services internet, il serait responsable de votre part de contribuer à faire rentrer vos consommateurs de plain-pied dans l'économie numérique. vous pouvez faire encore plus d'effort à l'endroit des start-up ;
❖ de mieux gérer les relations clients à travers une meilleure prise en comptes des plaintes dont les plus fréquentes (selon notre sondage) : disparition de crédits, communications parasitées, offres fallacieuses et intempestives… ;
❖ …

Autorégulation ou contrainte : vous avez encore le choix !
L'échec du volontarisme initial de la RSE dans plusieurs pays s'est traduit par les stratagèmes d'évitement des entreprises et a conduit à l'adoption de lois qui aujourd'hui contraignent les entreprises à publier des rapports annuels sous d'autres cieux. Ces rapports qui doivent mentionner les impacts environnementaux, sociaux et économiques de leurs activités dans leur contexte géographique. En France par exemple, les entreprises du CAC 40 sont contraintes à produire ce rapport par les lois dites de Nouvelle Régulation Economique (NRE) et les lois Grenelle. Certes, aucune exigence n'est envisagée pour l'heure en termes d'actions de RSE, mais ces rapports ont le pouvoir de guider les consommateurs dans leurs choix. Ce cas pourrait faire école au Bénin. Mais vous avez encore le choix de vous réguler ou d'y être indirectement contraintes par une législation d'encouragement de la RSE.
Certes, vous n'êtes assurément pas les seules structures concernées par la RSE. Mais vous êtes dans le top 10 des contributeurs fiscaux au Bénin et offrez les services les plus sollicités au Bénin. L'une de vos sociétés serait même première contributrice fiscale au titre de l'année 2017. A ce titre, la diligence voudrait que l'on vous adressât cette lettre publique, ouverte, qui interpelle également les associations consommateurs sur les rôles qui sont les leurs et qu'elles doivent pleinement jouer.
Monsieur les Directeurs Généraux, prenez vos responsabilités ! À travers vous vos structures.

Il est encore temps.

Mauriac AHOUANGANSI
Project Manager
Consultant – Chercheur spécialiste RSE
mauriacmidas@gmail.com

Categories: Afrique

Les écosystèmes aquatiques souterrains au Bénin au cœur des échanges

Mon, 06/18/2018 - 19:51

« Permettre au grand public et aux parties prenantes de prendre conscience de l'importance des écosystèmes souterrains aquatiques et de la nécessité d'en tenir compte dans les projets de santé publique et d'aménagement du territoire ». Tel est l'objectif de l'atelier de sensibilisation qui s'ouvre, ce mardi 19 juin 2018, à l'Institut des sciences biomédicales et Appliquées (Isba) à Cotonou. Pendant deux jours, les participants auront droit à des conférences publiques, des exposés et des débats. Le thème central de cet atelier porte sur « les écosystèmes aquatiques souterrains au Bénin : état présent et perspectives ». Organisé par Cebios de la Faculté des Sciences et Techniques (FAST) en partenariat avec l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique (IRSNB), cet atelier permettra de faire connaître la recherche scientifique actuelle menée au Bénin sur les écosystèmes aquatiques souterrains. Il permettra aussi de créer un contexte favorable permettant des synergies et favoriser l'accès à d'autres sources de financement afin de renforcer le programme de recherche en cours par des moyens humains et matériels. Au nombre des thématiques à développer, il y a les aquifères du Bénin, la biodiversité des eaux souterraines, la qualité chimique des eaux souterraines au Bénin et les perspectives d'une gestion intégrée des eaux souterraines du Bénin.
Le présent atelier est destiné aux parties prenantes béninoises impliquées dans la connaissance et la gestion des eaux souterraines ainsi qu'à toute personne intéressée par ces domaines. Selon le comité d'organisation, « les eaux souterraines sont considérées comme un milieu fondamentalement abiotique dont la connaissance peut se réduire à la maîtrise de paramètres géologiques et physico-chimiques ». L'atelier « vise à sensibiliser les parties prenantes et le grand public au fait que les eaux souterraines sont également un écosystème majeur en termes de diversité biologique, d'endémisme et d'espèces reliques ». Il sera question pour les communicateurs « de démontrer la pertinence d'étudier les écosystèmes aquatiques souterrains car, outre un intérêt scientifique fondamental, cette approche offre des perspectives prometteuses d'applications qui devraient permettre la gestion et la surveillance qualitative des aquifères ». Cet atelier de deux jours sera couronné par une conférence publique à l'Université d'Abomey-Calavi.

G. A.

Categories: Afrique

Démarrage de la 2e CIMSA à Cotonou

Mon, 06/18/2018 - 19:06

Les travaux de la 2ème édition de la Conférence Internationale des ministres en charge de la santé et des ministres de l'économie numérique sur la sécurité des soins en Afrique (CIMSA), ont démarré ce dimanche 17 juin 2018, à Cotonou. En prélude à cette rencontre, de nombreux ministres en charge de la santé et de l'économie numérique ainsi que des experts en santé se sont réunis pour amender les documents élaborés à Cotonou lors de la première édition.
A cette occasion, le ministre béninois de la santé, Benjamin Hounkpatin, a évoqué la nécessité d'associer les ministres des technologies de l'information et de la communication à la CIMSA afin de relever de manière efficiente les défis qui attendent le secteur de la santé et de booster l'amélioration de la qualité des soins dans les hôpitaux. Les documents qui seront amendés, serviront selon lui, de résolutions fortes devant permettre une meilleure sécurité des soins dans chacun des pays en Afrique en tenant compte des progrès scientifiques dans le domaine du numérique.
Pour le représentant Résident de l'OMS, Dr. Jean-Pierre Baptiste, le défi qui s'impose aujourd'hui aux Etats est de garantir aux populations un accès équitable à des soins de santé de qualité. A cet effet, l'utilisation des technologies de l'information et de la communication est indispensable pour renforcer les systèmes sanitaires, a ajouté le représentant Résident.
Il a invité les experts à plus de professionnalisme afin de pouvoir produire des documents de qualité qui aideront les ministres à prendre de bonnes décisions dans le secteur de la santé.
Cette rencontre a connu la présence de la directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique, Dr Moeti Rebecca Matshidiso, élue lors de la première édition en 2012 à Cotonou. Les travaux s'achèvent ce lundi 18 juin 2018.
F. A. A.

Categories: Afrique

Le président Ramaphosa exprime sa gratitude à la communauté internationale

Mon, 06/18/2018 - 17:46

L'Afrique du Sud a été élue, le 8 juin dernier, par l'Assemblée Générale de l'Organisation des Nations-Unies (ONU), pour siéger au Conseil de Sécurité, en tant que membre non permanent pour le mandat 2019-2020. Fier de cette réélection, le président Cyril Ramaphosa a témoigné la gratitude de son pays à la Communauté de Développent de l'Afrique Australe (SADC) et à l'Union Africaine (UA), qui a nommé et approuvé la candidature sud-africaine.

« Nous sommes honorés par la confiance exprimée par la communauté internationale en ce qui concerne notre capacité à contribuer à trouver des solutions aux problèmes mondiaux », a déclaré le président sud-africain Cyril Ramaphosa.
Pour lui, le soutien inconditionnel que l'Afrique du Sud a reçu des membres des Nations-Unies est significatif, car cette année marque le centenaire de la naissance de leur icône mondiale et père fondateur de leur nation, le président Nelson Mandela.
Cette élection intervient après la résolution unanime des membres des Nations-Unies, à organiser un Sommet mondial de la paix en l'honneur du Président Mandela en septembre 2018, s'est réjoui Ramaphosa.
L'Afrique du Sud saisira l'occasion de sa nomination au Conseil de Sécurité au sein des Nations-Unies en 2019 et en 2020 pour faire avancer les intérêts de l'Afrique en général, et les priorités de l'Agenda 2063 de l'Union Africaine en particulier, a-t-il promis.
Le président sud-africain a aussi précisé que le mandat de l'Afrique du Sud sera guidé par son engagement à résoudre les conflits régionaux, mondiaux et internationaux et à promouvoir la croissance inclusive dans le cadre des efforts visant à assurer une meilleure Afrique dans un monde meilleur. « Nous sommes déterminés à pencher sur les causes véritables des conflits, y compris l'inégalité et le sous-développement, et à promouvoir un dialogue politique inclusif », a-t-il martelé.
Selon Ramaphosa, l'Afrique du Sud est très préoccupé par l'émergence de l'unilatéralisme et de sa menace pour le système international fondé sur des règles. Son pays réaffirme l'importance de la Charte des Nations-Unies et la supériorité du Conseil de Sécurité des Nations-Unies sur les questions de paix et de sécurité internationales », a-t-il souligné.
Il a également réaffirmé l'engagement sud-africain à renforcer la coopération entre l'Organisation des Nations-Unies (ONU) et les organisations régionales et sous-régionales dans les domaines liés au maintien de la paix et de la sécurité internationale.
Cela prendra en compte, le renforcement de partenariats efficaces entre le Conseil de Sécurité des Nations-Unies et le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine, a souligné Ramaphosa.
« Nous réaffirmons notre attachement à la résolution pacifique des conflits mondiaux et à la promotion du développement inclusif, conformément à la Charte des Nations Unies et au Droit International », a conclu le président de la nation arc-en-ciel.
C'est la troisième fois que l'Afrique du Sud siège au Conseil de sécurité des Nations-Unis depuis l'avènement de sa démocratie en 1994.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Mémoire du chaudron 91

Mon, 06/18/2018 - 13:38

Je repense à cette sensation indescriptible que l'on éprouve lorsque l'on rentre dans Cotonou après avoir parcouru, en si peu de jours, tout ce que le Bénin profond a de divers et variés. On se rend compte alors, en voyant cette circulation de plus en plus dense, à l'entrée de Calavi, en voyant ensuite Cotonou dans son train-train habituel, dans cette indifférence involontaire qu'il semble afficher vis-à-vis de vous, comme si vous aviez toujours été là, on se rend compte de cette étrange magie que peuvent offrir les différents tableaux de vie au sein de ce même pays. Nous avions roulé sans arrêt depuis Glazoué. Notre meeting n'avait pris fin qu'autour de cinq heures ou six heures du matin. Je me demande encore aujourd'hui, comment mon allié, Macaire Johnson a pu faire preuve d'une pareille endurance sans être chauffeur de profession. Car, j'avais, au bout de ma résistance physique, dormi tout le long du trajet, jusqu'à Cadjèhoun. De sorte que je n'entendis parler que plus tard, de cet accident qu'eut une des voitures de notre cortège dans la zone de Glazoué et qui fut fatal à un usager de la route.

J'aurais pourtant bien aimé être en éveil et contempler le décor sublime du paysage dans les encablures de Gobè, de Mondji Gangan. J'avais eu une expérience formidable de ces milieux géographiques, lorsque pendant l'une de mes vacances scolaires que je passai dans ma famille maternelle entre Kpingni et Vèdji. Je fis le parcours de Dassa jusqu'au petit village de Atchakpa où travaillait un de mes oncles maternels pour la Société Sucrière de Savè. Je fis ce trajet, assis sur le siège arrière d'un vélo que pédalait avec opiniâtreté mon cousin Elie à qui j'en avais pourtant à revendre au plan physique.

Je repense encore à ces véhicules que nous croisions à vive allure et qui projetaient dans nos visages de fines particules d'eau, mais qui, sous l'effet de la vitesse, nous picotaient comme s'il se fut agi de minuscules bouts d'aiguilles. Mais, ma récompense à l'arrière de ce vélo était le grandiose tableau que m'offrait ce lent défilement de collines, avec parfois des rochers si curieusement disposés que je me demandais comment tout cela tenait en équilibre depuis si longtemps. Élie qui était déjà très habitué à faire ainsi l'itinéraire à vélo, se transformait alors en guide, répondant aux innombrables questions dont je l'assommais. Il le faisait sans doute avec beaucoup de bonheur, parlant et pédalant à la fois. Je ne sais plus combien de temps dura ce voyage. Mais, nous arrivâmes à destination au crépuscule. Les fesses rendues momentanément insensibles par le siège arrière du vélo, je fus heureux de pouvoir enfin me dégourdir les jambes.

Atchakpa était un petit village essentiellement habité par les ouvriers de la Société Sucrière de Savè dont les plantations de canne à sucre s'étendaient à perte de vue. J'y passai un mois, dans une ambiance paysanne et champêtre. Mon oncle, comme d'ailleurs la plupart des ouvriers de la société, entretenait un champ sur les abords du périmètre planté. Mon cousin Élie et moi nous y rendions tôt le matin, à vélo, en longeant la ligne de chemin de fer. Nous passions alors toute la journée dans ce champ de manioc où poussaient également arachides et haricots. À vrai dire, je n'y faisais pas grand chose. Non pas que je n'en eusse pas le désir, mais mon oncle ne me le permettait pas. Il était si attentionné que, parfois, cela finissait par me mettre mal à l'aise. Mais, je ne m'ennuyais pas pour autant. Je profitais de ses longues absences, quand il était occupé par ses activités à la société, pour prendre la houe et essayer la concurrence avec Élie, sur le désherbage des pieds de manioc. Inutile de dire que la compétition tournait toujours en ma défaveur.

Et le plus redoutable pour moi, c'était lorsque nous tombions sur l'une de ces nombreuses vipères qui se recroquevillaient sous les amas de feuilles sèches. La proximité des plantations de la société sucrière expliquait sans doute la prolifération dans les champs alentours de ces reptiles attirés par les petits rongeurs. J'avais la phobie des reptiles. Mais, j'en voyais tellement tous les jours dans le champ que je finis par guérir de ma phobie. Mon oncle me laissa des bottes que je chaussais. Eux n'en avaient visiblement pas besoin, car ils savaient apercevoir là où moi je ne voyais rien. Les moments que j'affectionnais dans cette vie champêtre, c'était lorsque, tôt le matin, nous faisions le tour de pièges que nous avions tendus la veille au soir.

La moisson était généralement bonne et j'aimais cette senteur de poils brûlés qui envahissait l'air lorsque nous nous mettions à griller sous un feu improvisé, lièvres et gros rats. Les journées à Atchakpa étaient rythmées par les nombreux passages de train. Je me souviens de la vibration qui parcourait toute notre petite chambre, lorsque le train de marchandises passait au milieu de la nuit. À ma grande surprise, j'étais le seul que ce passage fort indiscret de l'autorail tirait du sommeil. Certainement sous l'effet de l'accoutumance, les autres dormaient les poings fermés.

Je repense à cet épisode de ma vie quand il m'arrive de disserter, seul, sur des notions abstraites telles que le bonheur et l'épanouissement. Car, je crois bien avoir été très heureux dans cette ambiance de simplicité et même de dénuement. Les repas étaient sommaires, mais d'une saveur que je n'expérimente plus aujourd'hui. Il n'y avait ni poste téléviseur, ni Internet. J'étais allé à Atchakpa sans le moindre livre dans mes bagages. Je fis pourtant, là, une expérience presque mystique de l'épanouissement.

Les années sont passées et j'ai donc franchi ce pont qui enjambe le fleuve Ouémé. Au milieu de la nuit, j'ai parcouru d'un trait toute cette zone, sans plus ressentir la poésie de mes années d'insouciance. J'étais embarqué dans la course au pouvoir. Et je perdais progressivement certains de mes sens. Je perdais sans le savoir et sans le vouloir, mon aptitude au bonheur.

Ce dimanche matin à Cadjèhoun, dixième jour de campagne électorale, je prenais progressivement conscience de ce qui m'arrivait. L'homme avec qui j'avais passé tant de mois à discuter, analyser, deviser, cet homme avec qui j'avais partagé tant de confidences, deviendrait, dans quelques jours, Président de la République. Quel était le sens profond de mon implication dans cette aventure que je n'avais ni planifiée ni calculée ? Et que nous réserve d'ailleurs tout ce tourbillon ? De quoi sera fait demain, après ce sacre qui était désormais imparable ? Notre vie est comme un bateau ivre à bord duquel nous avons la satisfaction de tenir un gouvernail qui, en réalité, n'influe que très peu sur la direction et l'itinéraire.

Dimanche, dixième jour de campagne. Dans la rue, devant le domicile de Yayi à Cadjèhoun, notre cortège, à peine rentré du nord, se repositionne déjà pour l'étape du jour : le Mono et le Couffo.

Agglutinés sur la petite véranda, nous parlons bruyamment de tout et de rien. Yayi était monté à l'étage. Cela faisait bien 24 heures qu'il n'avait pas fermé l'œil. Sa voix s'éteignait peu à peu. Je me demande, pensif, comment il réussira à enchaîner les meetings de la journée. Surtout qu'il s'agira, entre autres, de mettre pieds dans le Couffo, zone fortifiée d'un certain Bruno Amoussou. Un leader politique qui inspirait crainte et terreur à Yayi. Un tout autre volet de notre campagne s'ouvre.

(✋À demain)

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Le général Robert Sèwadé inhumé le 30 juin prochain

Mon, 06/18/2018 - 13:34

Le général de brigade à la retraite, Robert Sèwdé, sera conduit en sa dernière demeure, le samedi 30 juin 2018, à Ekiohoué, son village natal sis à Bétoumey, dans la commune de Djakotomey. Suivant le programme des obsèques, les honneurs militaires sont prévus pour le vendredi 29 juin 2018 à Cotonou. Une veillée de prières sera organisée le même jour, à la salle St Charbel à Akpakpa Dodomey.
La messe d'enterrement et l'inhumation dans l'intimité familiale auront lieu le 30 juin dans son village natal.
L'ancien directeur général de l'ex-Gendarmerie nationale du Bénin a ‘'passé l'arme à gauche'', le 19 mai 2018, à l'âge de 65 ans.
F. A. A.

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La soutenance des thèses de doctorat suspendue provisoirement

Mon, 06/18/2018 - 09:39

Le président de l'Université de Lomé, Dodzi Kokoroko a, dans une correspondance, annoncé la suspension provisoire des soutenances. Cette décision est relative aux contraintes budgétaires.
Au regard de l'accroissement spontané de doctorants et la floraison des thèses, la situation actuelle ne favorise pas les autorités universitaires. Ainsi, l'Université de Lomé met provisoirement un terme à la soutenance des thèses. Cette mesure fait suite à la décision N° 014 du 16 février 2017 fixant les modalités d'encadrement des doctorants par les directeurs de thèse admis à faire valoir leurs droits à la retraite, et à la note de service N° 012 du 28 février 2017 à l'attention des étudiants inscrits en thèse de doctorat depuis plus de 05 ans. Les autorités s'emploient à vite résoudre la situation afin d'empêcher les interprétations erronées qui prétendent que les doctorants prendront en charge les incidences financières relatives à leur soutenance. À cet effet, les discussions sont en cours entre la présidence de l'institution et la Direction des Affaires Académiques et de la Scolarité (DAAS) afin de régulariser au plus tôt la situation.
L'application stricte de l'arrêté du 16 février 2017 permettra à la présidence de préciser les modalités afférentes à l'organisation de chaque soutenance de thèse de doctorat à l'Université de Lomé. La DAAS est tenue de communiquer au plus tôt le logement des membres de jury externes. La prise en charge des frais de voyage dans les conditions les plus favorables et les indemnités des membres du jury, selon les modalités en vigueur à l'Université de Lomé s'y ajouteront. D'après les autorités universitaires, lesdits frais entièrement pris en charge par l'Université de Lomé, exigent une anticipation et une organisation strictes.
Les autorités académiques signalent à cet effet que " l'Université de Lomé se réserve donc le droit de ne plus rembourser des frais inhérents à une quelconque soutenance de thèse." Elles entendent procéder au réajustement des frais de thèse en vue de régler définitivement la question.
G. A.

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Noélie Yarigo décroche les 800 m en France

Mon, 06/18/2018 - 09:15

Encore un nouveau coup de l'athlète internationale béninoise Noélie Yarigo. Spécialiste du 800 m, Noélie Yarigo vient de remporter le Meeting international de Marseille avec un chrono de 2'01''68. Un record qui lui donne une avance sur l'Ougandaise Docus Ajok et la Française Leila Boufaarirane. L'athlète décroche ainsi la médaille devant ses challengers. Cette médaille vient s'ajouter à celle reçue à la deuxième place au Meeting international d'athlétisme Ostrava Golden Spike en République tchèque, le 13 juin 2018 et à celle de Seiko Golden Grand Prix au Japon, le 20 mai dernier. Noélie Yarigo fait la fierté du peuple béninois dans les grandes compétitions à l'international.
G.A

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Nouvelle vision autour des actions du Gouvernement

Mon, 06/18/2018 - 09:00

Le gouvernement décide enfin de libérer l'information. C'est du moins ce qu'on est tenté de croire à la suite du message porté, ce week-end, aux responsables de l'administration en poste dans les 12 départements du pays.
La nouvelle a été annoncée par le Responsable médias et Chargé de mission du Chef de l'État. Edouard Loko les a informé qu'ils peuvent désormais communiquer à loisir sur les actions du gouvernement. Ce qui n'était pas le cas depuis l'arrivée de Patrice Talon au pouvoir, où la communication est centralisée au niveau de la Présidence.
À la tête d'une équipe de la direction de communication de la Présidence, Édouard Loko a notifié aux points focaux du gouvernement que « Plus rien ne sera comme avant » en ce qui concerne la gestion de la communication autour des actions du Gouvernement. Un message clair qui donne l'assurance de ce que le chef de l'État est au parfum des nombreuses critiques à l'endroit de sa direction de communication.
« Le chef de l'Etat nous a instruits pour vous dire que désormais la parole est libérée. Vous avez l'obligation de communiquer autour de vos actions respectives », a déclaré le porte-parole des envoyés spéciaux de Patrice Talon. Le président de la République invite les responsables de l'administration à communiquer autour des actions du gouvernement en vue d'éclairer la lanterne des populations.
Selon les informations reçues par le Chef de l'État, ses représentants s'abstiennent de toutes communication avec les médias, craignant des sanctions administratives. Ce qui dessert le gouvernement dans ses actions salvatrices pour le bien des populations.
La réserve observée jusque-là à l'avènement du Gouvernement de la Rupture avec le système de la normo-communication, a plombé le droit du citoyen à disposer d'informations crédibles. Une situation qui offre le champ libre à l'intoxication et aux mensonges nuisibles au pouvoir. Il n'est plus question selon Édouard Loko de faire obstruction à l'information. Il appelle donc tous les responsables en poste au niveau des départements à s'ouvrir aux médias afin que l'information vraie relative aux actions du gouvernement atteigne toutes les populations.
Giscard AMOUSSOU

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Des avancées notables sur le Code électoral

Mon, 06/18/2018 - 01:50

Du 14 juin 2018 à Azalai Hôtel de la Plage à Cotonou a lieu un séminaire parlementaire sur la réforme du Code électoral.
Au terme des travaux en ateliers, plusieurs points ont retenus les attentions. Il s'agit d'abord de la nécessité de la recherche d'un consensus autour du nouveau code électoral. L'autre question importante est relative à l'urgence des mesures idoines pour une meilleure représentativité des femmes dans les instances de décisions dès les prochaines.
Au terme des assises, il est à souligner le vœu à revoir en hausse, le nombre de sièges des députés pour tenir compte de l'évolution démographique du pays. Aussi, trouvent-ils nécessaire de choisir un mode de scrutin pour plus de sincérité dans le vote des électeurs et pour favoriser le regroupement des partis politiques. La question de la nécessité à prévoir de nouvelles modalités pour l'élection des maires et des mécanismes pour éviter leurs destitutions récurrentes est passée au peigne fin. Les participants ont reconnu les dépenses énormes que créent les élections au Bénin. Et pour cela, ils ont jugé bon d'opter pour des élections générales ; ce qui fera de l'économie pour le pays et évitera que l'on ne soit en campagne permanente. Ils n'ont pas manqué de faire des recommandations au renforcement des attributions de la CENA en lui confiant la gestion du fichier électoral et la gestion du financement public des partis politiques. Ceci passe par des mesures qui garantissent sa plus grande professionnalisation. L'introduction dans le nouveau code électoral des dispositions pour décourager la transhumance politique tient à cœur aux acteurs politiques. Ce qui a été unanimement approuvé. Reste alors à comment s'y mettre pour éviter les dérapages. Pour les points de convenance, il faut aussi relever la nécessité de procéder à une révision ciblée de la constitution pour rendre possible certaines des améliorations souhaitées. Il faut remarquer que les questions du quitus fiscal, de la résidence et du seuil électoral pour l'attribution des sièges ont fait l'objet de vifs débats et méritent d'être vidées.
Les travaux du séminaire ont été placés sous la présidence de Me Adrien Houngbédji, Président de l'Assemblée Nationale. Ont participé aux travaux, des présentants du gouvernement, du corps diplomatique, des députés, des chefs de partis politiques, des représentants de la société civile, des centrales syndicales, des autorités religieuses et confessionnelles, des personnalités politiques, du monde universitaire et autres.

G. A.

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Le Bénin entre en compétition ce lundi

Mon, 06/18/2018 - 01:31

Envoyée à Naïrobi pour défendre les couleurs nationales, les tennismen béninois entrent en compétition ce lundi
L'équipe béninoise de tennis qui séjourne dans la capitale kényane, dans le cadre de l'édition 2018 de la Coupe Davis de tennis, entre officiellement en compétition demain. Logé dans la poule A, le Bénin rencontrera pour le premier tour des talents de taille. Il sera face au Nigéria, au Rwanda et au Cameroun.
La performance des joueurs n'étant plus à douter, le Bénin à plus des chances de sortir sa tête du lot. Au nombre de 4 joueurs en plus du capitaine de l'équipe, ils n'entendent pas faire piètre figure. L'équipe constituée d'Alexis Klégou, de Magloire Yakpa, de Felix Hounkpevi et de Delmas N'tcha entendent offrir cette chance au Bénin pour entrer dans le groupe II zone Afrique. Ils sont les portes flambeaux du drapeau béninois à Naïrobi. La compétition se tient du 18 au 24 juin 2018.

G. A.

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He Abdoulaye Gounou parle des innovations du code pénal

Mon, 06/18/2018 - 01:14

Code pénal du Bénin : de la modernisation à la répression. C'est le thème de l'émission « Ma part de Vérité », de ce dimanche 17 juin, sur Golfe TV. Rachidi Odjo a reçu comme invité le député Abdoulaye Gounou, Vice-président de la commission des lois et des droits de l'Homme de l'Assemblée nationale

Après le vote survenu, dans la nuit de mardi 12 juin dernier, le nouveau code pénal continue de susciter des réactions diverses. Chacun y vas selon sa compréhension et son tempérament. Le vice-président de la commission des lois du parlement, He Abdoulaye Gounou, s'est prêté aux questions du journaliste sur le plateau de l'émission « Ma part de Vérité››.
Le député a d'abord clarifié le contexte et montré que le code n'est dirigé contre personne. "Un code, c'est un texte unifié qui porte sur un domaine donné. Un code pénal, c'est un code qui sert à réprimer. Il réprime des personnes qui sont dans une situation autre que prescrit par la loi", a expliqué Abdoulaye Gounou. Il confie que " Ça fait 17 ans que ce code traînait dans le circuit de l'hémicycle". L'absence d'un code fait qu'on appliquait un texte hérité de la colonisation. " C'est un texte français. Il y a des choses qui ont disparu et ne sont plus d'actualité " affirme le député. " Le cas de la peine de mort, le travail forcé. Dans le même temps, il y a beaucoup d'autres infractions qui ne sont pas prêtes dans ce code. Le code voté est dans un élan de modernisation ", soutient-il. M. Gounou explique par ailleurs que le code n'a pas été voté dans la précipitation, contrairement à ce que disaient certains. "Ce code a fait l'objet de six plénières. En commission, nous avons mis plus de deux mois à lire ce code'', a souligné le parlementaire.
L'honorable Abdoulaye Gounou a précisé que c'est au moment où Joseph Djogbénou était président de la commission des lois qu'il a fait sortir beaucoup de lois laissées en suspens. C'est le cas de ce code et bien d'autres notamment celui relatif numérique et la loi sur le statut des magistrats.
Le vice-président de la commission de lois dira que ce code a été envoyé au gouvernement pour la mise à jour. ''Ce code tel que nous l'avons a été l'émanation du gouvernement puisque, c'est lui qui a les moyens", a-t-il ajouté . "Nous avons été en séminaire pour l'appropriation du code. On est revenu 10 fois en commission pour cela. Il fallait en finir avec, c'est pour cela qu'on a dû aller jusqu'au bout pour voter ledit texte ", a confié Abdoulaye Gounou. Il se désole des critiques faites par certains de ses collègues deputés qui estiment qu'il s'agit d'une loi pour faire plaire au gouvernement. Il a avoué que, "Ce n'est pas pour la première fois qu'un texte a été adopté de la sorte''. Selon lui, il y a "une procédure parlementaire réglementée par le règlement intérieur de l'Assemblée nationale. Lorsque le président suspend la séance, celle qui suit même avec une personne, le séance suit son cours. Si la séance est levée, il faut le quorum pour la séance qui suit pour qu'elle soit ouverte. Pour ce code, on a jamais levée la séance jusqu'à la fin". Il martèle que " pour ce texte nous avons trop traîné".

Le code en question

"Rien n'a été inventé dans ce code", estime-t-il. Le député confie que "pour l'aspect de la répression en matière d'attroupement, il y en a partout dans tous les pays''. ''Il faut réglementer les regroupements", soutient-il. Dans le cas où " dans le groupe quelqu'un tient une arme, tout le monde est impliqué et il appartient aux organisateurs d'être extrêmement vigilants", conseille le député avant d'ajouter : " Ne voyez pas que la répression". Car explique l'honorable Gounou, " le code pénal est appliqué par le juge (...). Et le juge fait ses enquêtes et apprécie au cas par cas avant que la décision ne soit prise". Dans le cas de l'essence Kpayo, le député rassure que le gouvernement ne va pas se lancer dans la lutte sans réflexions. Il fait comprendre qu' " il y a avait des luttes contre ce commerce pendant longtemps. Et ce que cela crée comme dégâts est énorme". En plus rappelle-t-il, " il y a le code de la douane qui interdisait ce commerce. Le code est venu préciser les peines''. L'élu du peuple reconnaît que " des centaines de milliers de Béninois se nourrissent de ce commerce. On ne peut pas y mettre un terme précipitamment". Cette observation a été faite au ministre de la justice, au moment de l'étude du texte. " On l'a dit au Garde des sceaux qu'avant de commencer la répression, le gouvernement pense à la mesure d'accompagnement", soutient-il. Pour lui, " c'est vrai, il fait du mal à l'économie mais il faut le prendre avec précaution". Il ajoute que " Tout se fera dans la pédagogie, dans le dialogue, dans l'accompagnement, de sorte à opérer une mutation en douceur. Il faut une débat, une assise avec les acteurs pour s'en sortir". Le député déclare que " personne n'ira violenté personne". ''C'est un code qui vient actualiser les concepts. On a inscrit des infractions contre l'environnement, la cybercriminalité, le terrorisme, il y a des aspects qui ont trait aux gouvernants ; nous avons pénalisé des infractions contre le code des marchés publics", informe-t-il.
Giscard AMOUSSOU

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'Minadjangodo'' soutient les actions du chef de l'Etat

Sun, 06/17/2018 - 20:50

Les leaders du mouvement politique ‘'Minadjangodo'' ont tenu, ce samedi 16 juin 2018, une séance d'échanges avec les populations de Cotonou. L'objectif de cette rencontre est d'expliquer les actions menées par le président Talon depuis son accession au pouvoir. Ainsi, sept leaders du mouvement ont exposé aux populations les actions menées dans divers secteurs. ‘'Ensemble pour relever le défi du Bénin révélé'', c'est le sens de l'engagement des partisans du mouvement.
Selon Ezéchiel Lissassi, organisateur général de la rencontre, comme projet avant la campagne qui vient de commencer, le Bénin entier est en chantiers, chantiers de routes, car sans route, il n'y a pas de développement. En dehors des routes, le projet Arch déjà en cours d'exécution sera expliqué aux populations, a-t-il précisé. Il en est de même des microcrédits aux plus pauvres. Jusque là, poursuit l'organisateur général, certaines personnes continuent de se plaindre pour dire que les microcrédits n'ont pas encore commencé. « Talon ne fera pas les microcrédits comme ça se faisait. Il faut identifier qui a pris l'argent et comment arriver surtout à rembourser », a-t-il souligné.
Dans un contexte où l'intoxication s'intensifie, le mouvement ‘'Minadjangodo'' s'est aussi engagé à soigner l'image du président Talon. Selon le chargé de communication du mouvement, Rodrigue David Gnanhoui, il y a de l'opprobre qui est jeté sur le gouvernement. L'un des plus récents est l'interdiction de la vente de l'essence frelatée. Faux !, a-t-il rétorqué avant d'ajouter qu'il est vrai que le code pénal en parle, mais la lutte ne se mènera pas comme les gens le pensent.
Le mouvement ‘'Minadjangodo'' mène ses activités politiques depuis 2014. Il est présidé par Irène Béhanzin.
F. A. A.

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