Le Programme d'investissements publics (PIP), gestion 2017 a été objet de communication en conseil des ministres ce mercredi 20 juin 2018. Les difficultés administratives ayant entravé la bonne exécution des projets ont été mises en exergue.
Une communication en conseil des ministres sur le taux d'exécution du Programme investissements publics révèle quelques contre performances. Selon les informations, le faible niveau de réalisation des investissements serait lié aux difficultés administrations. « Au 31 décembre 2017, sur les 291 projets et programmes contenus dans le portefeuille d'investissements publics, 43 ont connu un taux d'exécution physique inférieur à 25% », révèle le relevé du conseil des ministres. Une contre-performance qui ne reflète pas la volonté du gouvernement et son engagement quotidien. Mais ce faible taux n'affecte qu'une petite partie des projets. La même source indique que « le nombre des projets affichant des taux d'exécution compris entre 25% et 50%, est de 77 ». Par ailleurs, on note « 149 autres projets connaissent des niveaux d'exécution variant entre 50% et 100% ». Ce qui montre une avancée notable de plus de la moitié des projets engagés. « Prenant acte de ce rapport, le conseil observe que la majorité des projets affiche des taux d'exécution globalement satisfaisants ». Mais le gouvernement estime que « les performances auraient pu être meilleures si des difficultés administratives ne persistaient ». Ce qui montre que les projets pouvaient être mieux exécutés si les contraintes administratives ne constituent pas une entorse à leur évolution. Pour remédier à cette situation déplorable, le conseil a « instruit tous les ministres aux fins de corriger les insuffisances persistantes, sources potentielles de contre-performance dans l'exécution des projets inscrits chaque année au programme d'investissement ». Le gouvernement s'emploie à régulariser la situation au plus tôt afin de rendre plus visible ses actions sur le terrain.
Giscard AMOUSSOU
C'est en conseil des ministre de ce mercredi 20 juin 2018 que le gouvernement a instruit les ministres à procéder au changement structurel du Plan départemental de développement intersectoriel (PDDI) en Plan départemental de coordination des actions de développement (PDCAD)
Précédemment plan départemental de développement intersectoriel, le cadre de coordination des activités déconcentrés de l'Etat laisse place au Plan départemental de coordination des actions de développement (PDCAD). Une nouvelle dénomination qui vise à répondre à une certaine exigence au regard de la nouvelle configuration des départements. Le compte rendu du conseil des ministres renseigne sur ce que, « le PDDI est l'un des outils essentiels de mise en œuvre du document de politique nationale de décentralisation et de déconcentration ». Il s'agit d'un « organe de coordination des activités des services déconcentrés de l'Etat dans les départements ». Cet organe comme l'avait prévu les autorités ne répond plus aux exigences actuelles. Selon le conseil des ministres, « sa configuration actuelle et son mode de fonctionnement ont besoin d'être revus, pour les mettre en conformité avec le cadre de dépense à moyen terme du niveau départemental, dans le cadre de l'exécution du budget général de l'Etat ». Ainsi cette nouvelle dénomination donne un champ plus large regroupant les réalités relatives à la configuration actuelle des départements. « Cette mise en conformité découle par ailleurs de l'opérationnalisation des douze préfectures de notre pays », souligne le conseil des ministres. Ce qui implique la nouvelle dénomination. C'est pourquoi, le PDDI est transformé en Plan départemental de coordination des actions de développement, précise le compte rendu du conseil des ministres.
Giscard AMOUSSOU
Le bureau de la collaboratrice du Chef service affaires financières ( C/Saf ) de la mairie d'Abomey a été cambriolé dans la nuit de lundi 18 à mardi 19 juin 2018. Selon les informations, les hors- la- loi ont emporté une somme d'environ 500.000 FCFA. C'est dans la journée de ce mercredi 20 juin 2018, que la dame a constaté la disparition des sous. L'argent volé renseigne-t-on, n'était pas rangé dans un coffre-fort.
Les éléments de la police en poste à Abomey se sont portés sur lieux pour le constat. Une enquête est ouverte.
F. A. A.
C'est en conseil des ministre de ce mercredi 20 juin 2018 que le gouvernement a instruit les ministres à procéder au changement structurel du Plan départemental de développement intersectoriel (PDDI) en Plan départemental de coordination des actions de développement (PDCAD)
Précédemment plan départemental de développement intersectoriel, le cadre de coordination des activités déconcentrés de l'Etat laisse place au Plan départemental de coordination des actions de développement (PDCAD). Une nouvelle dénomination qui vise à répondre à une certaine exigence au regard de la nouvelle configuration des départements. Le compte rendu du conseil des ministres renseigne sur ce que, « le PDDI est l'un des outils essentiels de mise en œuvre du document de politique nationale de décentralisation et de déconcentration ». Il s'agit d'un « organe de coordination des activités des services déconcentrés de l'Etat dans les départements ». Cet organe comme l'avait prévu les autorités ne répond plus aux exigences actuelles. Selon le conseil des ministres, « sa configuration actuelle et son mode de fonctionnement ont besoin d'être revus, pour les mettre en conformité avec le cadre de dépense à moyen terme du niveau départemental, dans le cadre de l'exécution du budget général de l'Etat ». Ainsi cette nouvelle dénomination donne un champ plus large regroupant les réalités relatives à la configuration actuelle des départements. « Cette mise en conformité découle par ailleurs de l'opérationnalisation des douze préfectures de notre pays », souligne le conseil des ministres. Ce qui implique la nouvelle dénomination. C'est pourquoi, le PDDI est transformé en Plan départemental de coordination des actions de développement, précise le compte rendu du conseil des ministres.
Giscard AMOUSSOU
« Il est porté à la connaissance de tous les usagers de l'école que pour compter de la rentrée scolaire 2018-2019, le port de la tenue Kaki, cousue selon les modèles officiels, est désormais obligatoire dans tous les établissements d'enseignement publics et privés du second degré en République du Bénin », a ordonné le ministre de l'enseignement secondaire dans une note en date du 20 juin 2018. Retour ligne automatique
Le Professeur Mahougnon Kakpo a précisé que « Les Chefs d'établissements du privé qui le souhaitent, peuvent faire identifier les élèves à travers un macaron apposé sur la tenue Kaki. Pour les filles, il est exigé que la robe descende jusqu'au niveau des genoux au moins ».Retour ligne automatique
Les différents acteurs impliqués sont appelés à veiller au respect strict de cette instruction.Retour ligne automatique
La note de service prend effet pour compter de sa date de signature.Retour ligne automatique
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Lire l'integralité de la note parvenue à notre rédaction.
13ème en Afrique et 69ème au plan mondial au titre des pays les plus pacifiques et les plus sûrs, le Bénin a gagné deux points avec un score de 1,973. C'est ce que révèle le 12ème rapport sur l'indice mondial de la paix " Global Peace Index " publié par l'Institute For Economics & Peace.
Vingt indicateurs dont le niveau et la qualité de vie des populations ainsi que la sécurité des personnes et des biens ont permis de déceler le classement des pays suivant l'indice mondial de la paix. Le Bénin s'est fait remarqué à travers ses performances au cours des deux dernières années. Une performance qui fait de lui, le deuxième pays dans l'espace Uemoa, après le Sénégal.
Dans l'espace CEDEAO, la Sierra Léone prend la 3ème place au plan africain. Elle occupe la première place des pays les plus pacifiques. Le Ghana occupe le 5è rang au plan africain. Quant au Sénégal, il décroche la 10e place, suivie du Libéria (11ème), de la Guinée (12ème) et du Bénin (13ème) au plan africain. Cette performance est le fruit de nombreuses réformes opérées ces derniers mois sur le plan sécuritaire.
Ce bond que le Bénin vient de faire dans le classement est le résultat de la stratégie de prévention du terrorisme, la sécurité des trafics et la mise en commun des forces avec les pays voisins de l'Est et de l'Ouest dans le cadre de la lutte contre la criminalité transfrontalière. Il faut reconnaître le dynamisme de la police Républicaine qui s'emploie au quotidien pour garantir aux populations le minimum en matière de sécurité. Cette action ne serait réalité sans la promptitude du gouvernement qui déjà s'est engagé avec réussite dans la fusion de l'ex police et l'ex gendarmerie. Ce révèle la performance de la nouvelle force. Les mauvais élèves dans ce classement sont les pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, en plus du Togo et de la République démocratique du Congo.
De ce classement mondial, c'est l'Île Maurice qui garde le flambeau d'un bon élève en matière de sécurité en Afrique. Il occupe la 20ème place sur le plan mondial et le premier en Afrique.
Giscard AMOUSSOU
L'événement politique majeur dans la géopolitique nationale béninoise fut la naissance d'un quatrième bloc politique au sud-ouest. Ce fait consacrera l'apparition, sur la scène politique nationale, de Bruno Amoussou. Il avait jusque-là fait parler de lui à des postes essentiellement techniques, manquant déjà de peu, selon ses confidences dans son livre autobiographique _"L'Afrique est mon combat"_, d'être fait ministre du Plan dans le gouvernement du président Émile Derlin Zinsou. Sa vie privée ne fut pas un long fleuve tranquille sous le Gouvernement Militaire Révolutionnaire dont il fut très proche, étant un ami et un confident du capitaine Michel Aïkpé. La responsabilité technique qu'il assuma et dont les ondes négatives le suivront peut-être toute sa vie, fut la direction générale de la Banque commerciale du Bénin, BCB, qu'il occupa et dont des accusations constantes et persistantes lui feront porter la responsabilité de la banqueroute.
Aussi curieux que cela pourrait paraître, ces accusations s'estompaient après chaque élection présidentielle à laquelle il prenait part, pour renaître de manière plus vive à la veille de l'élection suivante. J'ai déjà vu, par exemple, certains de ses posters de campagne vandalisés avec son emblématique sourire, violemment barré du sigle _"BCB"_, écrit à la va-vite avec un pinceau dégoulinant sans doute d'huile à moteur usagée.
Le délitement progressif du socle spatial de son parti politique, le PSD, le conduira à se recroqueviller sur sa base ethnique adja. Ce qui, tout en étant une stratégie de grand réalisme politique, eut un impact plus réducteur sur la stature nationale qu'il s'employait. Et ceci, pour une raison bien simple : cette base ethnique n'est pas la consistance numérique qu'il faut pour le pousser au second tour d'une élection présidentielle.
Une lecture des résultats du scrutin présidentiel de 2001 le montre assez nettement. Le bloc _"popo-mina-xueda-xwla"_ s'étant largement éparpillé entre le Général Mathieu Kérékou et Nicéphore Soglo, il ne put récolter qu'un huit pour cent des suffrages qui, d'ailleurs, ne fut validé qu'après une vive contestation des quatre pour cent que lui attribua la Commission électorale nationale autonome, dans un premier temps. Dès lors, l'élection présidentielle de 2006 lui posait le défi d'une nécessaire large coalition autour de sa personne. Il ne l'aura pas. Et ce ne fut pas faute d'avoir essayé.
Le Général Mathieu Kérékou qui, en récompense du _"match amical"_ qu'il accepta ou eut le bonheur d'avoir livré contre lui pour sauver le scrutin présidentiel de 2001, le fit certes ministre d'Etat et numéro 2 de son régime. Mais, il s'employa de façon méthodique à lui limer les griffes en lui laissant la gestion du panier à crabes qu'était la grande alliance politique qu'était l'Union pour le Bénin du Futur, UBF. Il finira par l'éjecter sans ménagement du gouvernement au moment où celui-ci avait le plus besoin de signaux encourageants de sa part, pour paraître comme son dauphin aux yeux des électeurs du bloc nord. Déjà désavantagé par l'image de _"l'homme des adjas"_ qu'il véhiculait, Bruno Amoussou usera son énergie dans la gestion des intrigues permanentes au sein de l'UBF, et dans une guerre d'influence avec Adrien Houngbédji qu'il prenait à tort comme son principal challenger pour la succession du Général.
Bien entendu que c'était vrai, mais seulement sur papier. Avec le départ de Kérékou et de Soglo qui étaient les deux plus influentes personnalités politiques au plan national, la place devrait se libérer logiquement pour le troisième qu'était Adrien Houngbédji, et lui-même, Bruno Amoussou, quatrième homme. Mais, tout le monde sait, depuis 2006, que les algorithmes mathématiques ne sauraient s'appliquer avec certitude au champ politique qui demeure avant tout une science humaine. Je me suis toujours laissé convaincre qu'aussi fin qu'était son sens de l'observation politique, Bruno Amoussou n'a pas vu venir Yayi.
Adrien Houngbédji, quant à lui, et après quelques plaisanteries banalisantes qu'il laissa échapper en privé sur les chances de l'intrus Yayi dans sa quête du fauteuil présidentiel, finit par prendre la mesure du danger lorsque du Général Mathieu Kérékou, il reçut quelques signaux sans appel, comme le limogeage surprise du patron des renseignements, le colonel Patrice Hounsou-Guèdè. Vous pourriez bien vous demander quel lien j'essaie d'établir entre le limogeage du patron de la Direction des Services de Liaison et de Documentation, DSLD, et la disparition des dernières illusions de Adrien Houngbédji.
Eh bien, il y a un lien. Il faut déjà noter qu'aucun candidat sérieux en 2006 n'envisageait la possibilité de prendre le pouvoir sans l'onction du Général Mathieu Kérékou. Il y a d'ailleurs, à ce propos, une anecdote brodée avec humour par Bruno Amoussou dans son ouvrage autobiographique _"L'Afrique est mon combat"_ et dans laquelle il relate tout ce qu'il déploya pour quérir, ne serait-ce que le regard du Général Mathieu Kérékou, dans cette cathédrale de Natitingou où se célébrait l'office religieux avant la mise en terre de l'une des filles du vieux caméléon. Il ne l'obtint pas, ce regard.
C'est vous dire l'état d'esprit des principaux challengers de 2006. Et d'ailleurs, avant le cas exceptionnel de Patrice Talon en 2016 qui fut élu en défiant publiquement son prédécesseur, aucune alternance, depuis la conférence nationale, ne s'est faite entre un chef d'Etat et quelqu'un qui l'aurait combattu ouvertement. En 1991, le premier ministre Nicéphore Soglo, porté par un courant d'air propice à l'alternance, en tout cas au niveau de l'élite, se garda de défier ouvertement le président Mathieu Kérékou qui restait encore une équation à mille et une inconnues. Il ne déclencha publiquement sa furie oratoire contre Kérékou qu'une fois assis dans le fauteuil présidentiel.
Et c'est justement cette mauvaise inspiration qui le conduira à sa perte en 1996. La même attitude belliqueuse en tant qu'opposant au président Mathieu Kérékou ne lui porta pas chance non plus en 2001. Pour remonter plus en arrière, combien de Béninois s'offusquèrent de l'absence à la conférence nationale des opposants endurcis au régime militaro-marxisant ? Et même dans le cas de 2016, Patrice Talon, en même temps qu'il défiait ouvertement son poulain d'hier, Yayi Boni, savait en même temps utiliser l'arme de la victimisation.
Je ne veux pas encore élaborer une théorie au sujet de ces observations empiriques, mais je sais que les Béninois, globalement pacifiques et peu enclins à consentir certains types de sacrifice, ont un rapport avec le chef, qui oscille entre le fatalisme et une sorte de superstition sacrée. Un président de la république, sous nos cieux, est si puissant, que lorsqu'il lui arrive de vous cibler personnellement, vous y laissez à coup sûr une partie de votre pelage.
Si Yayi avait été candidat en 2016, je ne crois pas qu'un candidat puisse le battre, malgré l'ambiance délétère dans le pays. De même, personne ne l'imaginait affronter avec succès le Général Mathieu Kérékou en 2006, malgré l'essoufflement général dans le pays.
Adrien Houngbédji fit certainement cette lecture, lorsque quelques mois seulement après son désistement en soutien au désistement de Nicéphore Soglo au second tour de l'élection présidentielle de 2001, il fit un spectaculaire numéro de girouette, en se reliant à la mouvance du Général. Il lança ainsi, dans la même position que Bruno Amoussou, la course au dauphinat. Une course dans laquelle il crut judicieux de s'aliéner le soutien du patron des renseignements.
Avouons que Patrice Hounsou-Guèdè était a priori une bonne prise pour Adrien Houngbédji. La démarche ne manquait donc pas de pertinence quand on sait le pouvoir de manipulation dont peuvent être capables les services de renseignement dans tous les pays du monde. Mais ici, Houngbédji traitait, en 2006, un sujet d'une rare complexité. Le sujet s'appelle Kérékou, capable de grimacer en suçant un cube de sucre, pour reprendre une expression de Bruno Amoussou.
Le limogeage spectaculaire de Patrice Hounsou-Guèdè apporta à Houngbédji la certitude que Kérékou ne voulait rouler pour personne. En tout cas, pas pour lui. Il ne lui restait donc qu'à faire face, seul, à son destin. Et surtout à prendre désormais au sérieux les intrigues du rancunier Albert Tévoédjrè, mais aussi l'activisme débridé de l'ex-flamboyant directeur général du port autonome de Cotonou, Issa Badarou-Soulé. L'une des têtes de turcs du tourbillon yayiste à Porto-Novo, et surtout principal organisateur du grand meeting prévu en ce onzième jour de campagne électorale, dans la cité de Tê-Angbanlin.
(✋À demain)
*Tibo*
Le Programme d'investissements publics (PIP), gestion 2017 a été objet de communication en conseil des ministres ce mercredi 20 juin 2018. Les difficultés administratives ayant entravé la bonne exécution des projets ont été mises en exergue.
Une communication en conseil des ministres sur le taux d'exécution du Programme investissements publics révèle quelques contre performances. Selon les informations, le faible niveau de réalisation des investissements serait lié aux difficultés administrations. « Au 31 décembre 2017, sur les 291 projets et programmes contenus dans le portefeuille d'investissements publics, 43 ont connu un taux d'exécution physique inférieur à 25% », révèle le relevé du conseil des ministres. Une contre-performance qui ne reflète pas la volonté du gouvernement et son engagement quotidien. Mais ce faible taux n'affecte qu'une petite partie des projets. La même source indique que « le nombre des projets affichant des taux d'exécution compris entre 25% et 50%, est de 77 ». Par ailleurs, on note « 149 autres projets connaissent des niveaux d'exécution variant entre 50% et 100% ». Ce qui montre une avancée notable de plus de la moitié des projets engagés. « Prenant acte de ce rapport, le conseil observe que la majorité des projets affiche des taux d'exécution globalement satisfaisants ». Mais le gouvernement estime que « les performances auraient pu être meilleures si des difficultés administratives ne persistaient ». Ce qui montre que les projets pouvaient être mieux exécutés si les contraintes administratives ne constituent pas une entorse à leur évolution. Pour remédier à cette situation déplorable, le conseil a « instruit tous les ministres aux fins de corriger les insuffisances persistantes, sources potentielles de contre-performance dans l'exécution des projets inscrits chaque année au programme d'investissement ». Le gouvernement s'emploie à régulariser la situation au plus tôt afin de rendre plus visible ses actions sur le terrain.
Giscard AMOUSSOU
Les représentants de neuf pays africains se réunissent pendant deux jours à Cotonou dès ce jeudi 21 juin 2018. L'objectif de cette rencontre est la mise sur pied d'un creuset d'appui aux efforts de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'ouest (BCEAO). " Afin de créer un encrage institutionnel pour appuyer les efforts de la BCEAO dans la mise en pratique de la Finance Islamique en Afrique, il sera mis sur les fonts baptismaux du 21 au 22 juin 2018 à Cotonou, le Réseau Africain pour la Promotion de la Finance Islamique (RAPFI) ", d'après un communiqué de presse. Ce réseau réunira les neuf (09) pays africains présent à savoir : Bénin, Burkina-Faso, Niger, Côte d'Ivoire, Maroc, Tunisie, Cameroun, Sénégal et Togo. Il s'agit d'un nouveau défi que se lancent les acteurs de ces États pour une gestion saine et efficace de la finance Islamique en Afrique. Selon le communiqué, d'autres activités sont prévues en dehors de cette rencontre internationale. " Il sera organisé le samedi 23 Juin 2018, un Side Event qui vise à créer un creuset de concrétisation de partenariats en matière de la Finance Islamique ", précise le communiqué.
Plusieurs personnalités politico-administratives et religieuses ainsi que diverses institutions financières seront témoins de l'événement. L'Association Béninoise pour la Promotion de la Finance Islamique (ABEFI) s'engage ainsi aux côtés de ses pairs d'autres nations, dans des partenariats innovants et féconds.
Giscard AMOUSSOU
Le journaliste Francis Kpatindé a démissionné de son poste de rédacteur en chef du Monde Afrique. La démission est intervenue vers fin mai dernier après six mois d'exercice à ce poste.
L'information a été confirmée par Jeune Afrique. Le directeur du magazine Monde Afrique, Jérôme Fenoglio, a annoncé la décision de Francis Kpatindé à ses collaborateurs dans un message adressé à toute la rédaction. Il n'a pas fait objection à la volonté de son collaborateur. Il a juste pris acte du départ d'un « excellent connaisseur du continent ». Pour le moment, c'est Maryline Baumard, actuellement chargée des questions migratoires au sein du service société du quotidien, qui occupe le poste laissé vacant par le journaliste béninois. Cette démission est, selon l'intéressé, de convenance personnelle et ne l'empêche pas de collaborer avec l'organe. Francis Kpatindé entend contribuer à l'animation de la version digitale du Monde Afrique.
G. A.
Le chef du service de la Clinique universitaire de gynécologie et d'obstétrique (CUGO) du CNHU de Cotonou a été reçu en audience au cabinet du Président de l'Assemblée nationale, ce mercredi 20 juin 2018, à Porto-Novo.
Gynécologue obstétricien, le professeur Justin Lewis Denakpo, confiant de la situation des malades du CNHU, a demandé la médiation du président de l'Assemblée nationale pour plaider auprès du gouvernement pour la reconstruction et l'équipement de la CUGO. Un centre qui aujourd'hui végète dans un état de dégradation avancé. Justin Dénakpo entend nouer avec l'institution, un partenariat pour des soins préventifs et curatifs contre le cancer du sein et du col de l'utérus au profit du personnel parlementaire féminin. " Nous avons rencontré le Président de l'Assemblée nationale pour lui faire part de notre ambition de développer avec son institution un partenariat dans le but de proposer au personnel féminin de l'Assemblée nationale des offres de soins préventifs et curatifs", a déclaré le Chef du Service de la CUGO, à sa sortie de l'audience . Une rencontre qui selon Justin Dénakpo a été prompte. " Il nous a reçus avec beaucoup de bonheur et nous lui avons expliqué aussi les difficultés qui sont les nôtres au niveau de la Clinique Universitaire et d'Obstétrique (CUGO), notamment par rapport à la dégradation des infrastructures et le manque criard de matériels et d'équipements médicaux", a-t-il expliqué. "Nous avons initié un projet de reconstruction et d'équipement de la CUGO. Et l'objet de la visite était aussi de faire le plaidoyer à son niveau pour que lorsque l'occasion va se présenter qu'il soit notre porte-parole auprès du gouvernement ", a précisé le chef service du Centre. Il a profité de l'occasion pour présenter la situation qu'ils traversent au quotidien. "On est à l'hôpital et puis on est témoin des drames et quand vous vous rendez compte qu'il y a une patiente, si vous l'aviez reçue ou vous l'avez vue un an ou deux ans plutôt, elle ne serait pas dans un état où, vous n'avez aucune possibilité de soins à lui offrir ", a-t-il raconté avec désolation. Puis il ajoute : "Je parle notamment des cancers du sein et le cancer du col de l'utérus. Ce sont quand même des drames chez nous". Selon lui, " ailleurs les gens survivent au cancer du sein pendant trente ans, ici le pronostic est sévère simplement parce que la découverte est tardive". Il confie que " ce n'est pas que l'Assemblée nationale seule, c'est toutes les institutions de la République que nous prenons en compte dans notre démarche pour leur offrir les soins de prévention notamment pour les cancers qui constituent un véritable fléau dans notre pays."
Giscard AMOUSSOU
L'élection du nouveau président de la haute Cour de justice n'a pas eu lieu ce mercredi 20 juin 2018 comme prévu. Elle a été reportée au lundi 25 juin prochain pour faute de quorum. Les députés René Bagoudou et Valentin Djènontin, tous juges à la Haute Cour de justice étaient absents à la session administrative élective de ce jour. Suivant le règlement intérieur de l'institution, l'élection a obligatoirement lieu après un premier report quel que soit le nombre des juges présents. Le successeur de Mme Gbèha Afouda sera connu le 25 juin prochain.
La session administrative élective de ce mercredi été dirigée par le doyen d'âge des juges, Ousmane Batoko, président de la Cour suprême.
F. A. A.
Plusieurs nominations ont été prononcées au ministère de l'économie numérique et de la communication, lors du conseil des ministres ce mercredi 20 juin 2018. Il s'agit de :
Directeur de cabinet : Monsieur Ahmed SACCA YAROU
Conseiller technique à la formation et à la coopération : Monsieur Michel OKAN
Conseiller technique au genre et à l'entreprenariat numérique : Madame Barkatou ADAMOU SABI BOUN
Directeur général de l'économie numérique et de la poste : Monsieur Geoffroy BONOU
Directeur du fonds d'appui à la production audiovisuelle : Monsieur Habib Boubacar SOUMANOU
F. A. A.
Le Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 20 juin 2018, sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice TALON. Plusieurs décisions aussi importantes les unes que les autres ont été prises. Lire l'intégralité du compte rendu.
Compte rendu du Conseil des MinistresLe Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 20 juin 2018, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement.
Les dossiers examinés au cours de la séance se présentent comme suit :
I. Au titre des mesures normatives.
Ont été adoptés, les décrets portant respectivement :
1- approbation des statuts du Centre de Documentation et d'Information Juridique (CDIJ) ;
2- approbation du Plan national de fréquences radioélectriques en République du Bénin ;
3- transmission à l'Assemblée Nationale, pour autorisation de ratification, du traité révisé de la Conférence Internationale de la Prévoyance Sociale (CIPRES).
II- Au titre des communications
Sous cette rubrique, les dossiers ci-après ont été approuvés :
II-1. Rapport annuel d'exécution du Programme d'investissements publics, gestion 2017.
Au 31 décembre 2017, sur les 291 projets et programmes contenus dans le portefeuille d'investissements publics, 43 ont connu un taux d'exécution physique inférieur à 25%. Le nombre des projets affichant des taux d'exécution compris entre 25% et 50%, est de 77 tandis que 149 autres projets connaissent des niveaux d'exécution variant entre 50% et 100%.
Prenant acte de ce rapport, le Conseil observe que la majorité des projets affiche des taux d'exécution globalement satisfaisants mais que les performances auraient pu être meilleures si des difficultés administratives ne persistaient.
Aussi a-t-il instruit tous les Ministres aux fins de corriger les insuffisances persistantes, source potentielle de contre-performance dans l'exécution des projets inscrits chaque année au programme d'investissements publics.
II-2. Transformation structurelle du Plan Départemental de Développement Intersectoriel (PDDI).
Le PDDI est l'un des outils essentiels de mise en oeuvre du document de Politique Nationale de Décentralisation et de Déconcentration. C'est un organe de coordination des activités des Services déconcentrés de l'Etat dans les départements.
Mais sa configuration actuelle et son mode de fonctionnement ont besoin d'être revus, pour les mettre en conformité avec le Cadre de Dépense à Moyen terme du niveau départemental, dans le cadre de l'exécution du budget général de l'Etat.
Cette mise en conformité découle par ailleurs de l'opérationnalisation des douze préfectures de notre pays.
C'est pourquoi, le POOl est transformé en Plan Départemental de Coordination des Actions de Développement (PDCAD).
Le Conseil a marqué son accord pour ce changement structurel et a instruit les Ministres concernés de veiller à l'application diligente de cette mesure.
III- Rencontres et manifestations internationales.
Le Conseil a autorisé :
l'organisation à Cotonou, du 27 au 29 juin 2018, de la 21ème session du Comité international des Experts des pays de l'Afrique de l'Ouest (Commission Economique des Nations Unies pourl'Afrique) ;
J'organisation à Cotonou, du 12 au 14 juillet 2018, de la première édition du Salon international des Mines, Carrières et Pétrole du Bénin (SEMICA-Bénin 2018) ;
l'organisation à Cotonou, du 11 au 16 novembre 2018, de la 14ème réunion annuelle des Académies Africaines de Sciences (AMASA).
IV- Au titre des mesures individuelles.
Les nominations suivantes ont été prononcées au ministère de l'Economie
Numérique et de la Communication.
Sur proposition du Ministre :
Directeur de Cabinet :
Monsieur Ahmed SACCA YAROU.
Conseiller technique à la Formation et à la Coopération :
Monsieur Michel OKA .
Conseiller Technique au Genre et à l'Entreprenariat Numérique :
Madame Barkatou ADAMOU SABI BOUN.
Directeur général de l'Economie Numérique et de la Poste :
Monsieur Geoffroy BONOU.
Directeur du Fonds d'Appui à la Production Audiovisuelle :
Monsieur Habib Boubacar SOUMANOU.
Fait à Cotonou, le 20 juin 2018.
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO
Veuillez cliquer sur le lien ci-après pour lire le compte rendu des travaux.
https://sgg.gouv.bj/cm/2018-06-20/download
Dans la suite de la communication du gouvernement sur les questions orales avec débats, plusieurs autres questions seront abordées par le gouvernement en face de la représentation nationale. Il s'agit entre autres, de la gestion de la Société des industries textiles (Sitex) et de la Compagnie béninoise des textiles (CBT). Ces questions concernent aussi les indicateurs servant d'appréciation des performances économiques et financières des Etats dans le cadre des objectifs d'intégration. Le gouvernement va aussi répondre aux sujets concernant la réinstallation des sinistrés du marché Dantokpa après l'incendie du 31 octobre 2015 ; le sort du programme de développement agricole des Collines, l'état des lieux de la mise en œuvre du code foncier et domanial, et enfin, à la promotion de la production et de la commercialisation du riz local. Cette communication sera suivie des questions d'actualité.
F. A. A.
Mathurin Tomtokoum, élu le 1er juin 2018, a pris service, ce mercredi 20 juin 2018, à la mairie de Ouaké. La cérémonie de passation de charges a été présidée par Ibrahim Bamisso, secrétaire général de la mairie de Ouaké en présence des autorités à divers niveaux. Le préfet de la Donga s'est fait représenter par son chargé de mission.
Après sa prise de fonction, Mathurin Tomtokoum dit être disponible et attentif à toutes les plaintes de la population.
Une visite des locaux de la mairie et de la résidence du maire a mis fin à la cérémonie de passation de service.
Mathurin Tomtokoum succède ainsi à Alassane Alimiyao Titchale, destitué le 17 mai dernier par 10 conseillers pour et une abstention. Il lui était reproché une gestion discriminatoire sur fond de favoritisme.
F. A. A.
A l'occasion de la célébration en différé de la 28e édition de la journée de l'enfant africain, Plan international Bénin, a doté 1171 enfants des neuf communes du département de l'Atacora, d'actes de naissance. La cérémonie de remise des actes a eu lieu, ce mercredi 20 juin 2018, à Peporiyakou, un arrondissement de Natitingou.
Le maire de Natitingou, Antoine N'da, représentant les maires de l'Atacora, a eu une pensée à ces nombreux enfants du département qui, faute d'acte de naissance, ne se présentent pas aux examens de fin d'année. Il a appelé tous les partenaires techniques et financiers engagés dans la promotion et la protection des droits de l'enfant, à faire davantage pour qu'aucun enfant ne soit laissé pour compte pour le développement de l'Afrique, tel que recommandé par le thème de cette 28è journée de l'enfant africain.
F. A. A.
Le maire de la ville d'Abomey-Calavi, Georges Bada, suite au constat lié à la vente frauduleuse de tombes au cimetière d'Adjagbo, envisage de lancer très prochainement, un audit pour voir clair dans la gestion du cimetière. Selon certaines indiscrétions, des centaines de tombes auraient été vendues sans que les recettes ne soient versées dans les caisses de la mairie. Le maire vient de faire appel à un cabinet d'audit afin d'évaluer les pertes enregistrées par cette mafia. Les géomètres sollicités pour cet audit devront également répertorier le nombre exact de tombes dans le cimetière et dégager le reste de l'espace.
Des sources proches de la mairie révèlent que des sanctions seront prises à l'endroit des personnes impliquées dans la vente frauduleuse des tombes. D'après les mêmes sources, la tombe se vend à 120 000 FCFA.
F. A. A.
Les populations de Natitingou ont découvert, ce lundi 18 juin 2018, le corps sans vie d'un conducteur de taxi-moto au quartier Sossouna. Selon les témoignages, Mathieu Kouagou a transporté dans la nuit de vendredi dernier deux clients sur l'axe Natitingou-Kouarfa et n'aurait plus fait signe de vie depuis ce jour. A la vue du corps en décomposition, les populations ont su qu'il avait été abattu à coup de bâton par des assaillants qui lui ont coupé la langue et emporté sa moto. Après les constat de la police, le corps a été remis aux parents pour inhumation dans son village à Boukoumbé sur instruction du procureur de la République.
Ce drame a suscité une vague d'indignation dans le rang des zémidjans de la ville de Natitingou qui ont investi la cour de la mairie pour dénoncer les cas d'agressions et d'assassinats sur l'axe incriminé et réclamer plus de sécurité pour les usagers.
F. A. A.