Le Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Mahougnon Kakpo a adressé un message aux candidats et aux parents d'élèves à la veille du BEPC, Session de Juillet 2018. Lire le message.
Message du Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle aux candidats et aux parents d'élèves à la veille du BEPC, Session de Juillet 2018Béninoises, Béninois,
Chers Compatriotes,
Le lundi 09 juillet, sur toute l'étendue du territoire national, *186.399* de nos enfants des classes de 3ème composeront à l'examen du Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC), session de juillet 2018.
Cet effectif de 186.399 candidats se décompose en 83.930 filles, soit un pourcentage de 45,03% et 102.469 garçons, soit un pourcentage de 54,97%, contre un total de 224.995 candidats l'année dernière. On constate alors une baisse de 38.596 candidats, traduisant ainsi un taux de régression de 17,15 % par rapport à 2017, et qui s'explique par le taux de réussite relativement important de 50,56 % l'année dernière.
Cette année, les candidats composeront dans 265 centres contre 294 en 2017. Le plus jeune candidat a 11 ans et le plus âgé a 56 ans.
Je me réjouis particulièrement de la tenue de cet examen du BEPC, session de juillet 2018, car il représente le symbole de la capacité de notre Peuple à faire preuve de sursaut patriotique, quand tout semble perdu.
Au nom du gouvernement, j'exprime mes encouragements à nos partenaires sociaux pour leur sens élevé de sauvegarde des intérêts supérieurs de la nation.
Au nom du gouvernement, je remercie les enseignants pour les sacrifices consentis aux fins de transmettre à nos enfants les outils pédagogiques nécessaires pour passer l'examen dans de bonnes conditions.
Au nom du gouvernement, je rassure la nation toute entière que les remédiations nécessaires ont été correctement opérées par la Direction de l'Inspection Pédagogique, de l'Innovation et de la Qualité (DIPIQ) et les pools d'inspection déléguée pour porter les savoirs des candidats au niveau requis.
A tous les candidats, je souhaite une bonne chance et réaffirme que le BEPC est un examen et non pas un concours. Les épreuves auxquelles ils seront soumis sont forcément et assurément du niveau du candidat moyen.
Je voudrais particulièrement exhorter les parents d'élèves à davantage de bienveillance envers nos enfants candidats, surtout à cause de leur jeune âge. Prenez les dispositions nécessaires pour les prémunir des maladies en ces temps de pluie et, rassurez-vous surtout qu'ils sont effectivement en possession de leur carte d'identité scolaire en cours de validité et dûment signée du chef de l'établissement pour les candidats officiels, ou de la carte d'identité civile en cours de validité pour les candidats libres. Enfin, veillez à ce qu'ils soient dans le centre de composition au plus tard à 7 (sept) heures le matin.
Aux chefs de centres, surveillants de salles et autres personnes impliquées dans l'organisation de cet examen, j'en appelle à votre sens patriotique et à votre conscience professionnelle afin qu'il n'y ait aucun désagrément pouvant entacher la crédibilité de l'examen.
En tous les cas, toutes les dispositions sont prises sur le plan national pour mettre hors d'état de nuire tous ceux qui tenteraient de s'adonner à des pratiques prohibées dans l'organisation des examens.
A vous tous, je souhaite bon courage et plein succès à nos candidats.
Vive l'école Béninoise.
Vive le Bénin.
Je vous remercie.
Professeur Mahougnon KAKPO
Avec une prévision de croissance encourageante, mais des freins importants pour un réel décollage, le pays dirigé par l'homme d'affaires Patrice Talon est à la croisée des chemins.
PAR MARLÈNE PANARA
L'agence Standard & Poor's Global a rendu sa copie. Dans son rapport du 5 juillet, elle attribue la note B+/B au Bénin, ce qui le classe au 132e rang des pays audités par l'agence américaine. Une note portée par les différentes prévisions que les experts ont inscrites dans leur rapport et, en premier, celle qui concerne le dynamisme économique du Bénin. L'agence table en effet sur une croissance qui avoisinera les 6,3 % entre 2018 et 2021, portée par les investissements publics et privés.
Un taux qui, d'après elle, rendra possible « l'élaboration de davantage d'infrastructures, stimulera le secteur tertiaire et la production agricole », qui comptent respectivement pour 50 % et 20 % du PIB. Outre la croissance, S&P prévoit une dette globale de l'ensemble des administrations de 50 % du PIB d'ici à la fin de l'année 2021, couplée à un déficit budgétaire de 4 % du PIB.
Les moteurs et les freins à la croissance
Des chiffres plutôt optimistes, rendus possibles, selon les experts, grâce à l'activité du port de Cotonou et au dynamisme du secteur du coton, d'après eux « les deux piliers de l'économie béninoise ». La nomination du port belge d'Anvers International en tant que gérant du port béninois, sa modernisation en cours et sa future expansion sont autant de raisons de croire à une franche accélération de ses activités. Concernant le coton, son transfert du public au privé – opéré en 2016 – couplé à la hausse des prix du produit aura pour heureuse conséquence une nette augmentation des performances du secteur agricole. Mais, revers de la médaille souligné par les auditeurs, si le secteur est bien un moteur de l'économie du pays, il le rend également très vulnérable à la volatilité des prix, et aux conditions climatiques défavorables.
Une situation antagoniste qui se vérifie également dans le partenariat économique du Bénin avec son voisin à l'Est, le Nigeria. En effet, si le pays de Muhammadu Buhari est son plus gros partenaire commercial, l'État béninois reste donc très dépendant de l'économie nigériane. Son ralentissement, constaté par l'agence entre 2014 et 2016, a eu des conséquences négatives sur l'économie du Bénin, et sur ses revenus financiers extérieurs. Une situation qui devrait, en revanche, peu à peu se dissiper, portée par la reprise nigériane et la création, de la part des autorités béninoises, de nouvelles réformes. Des mesures qui établissent, par exemple, une nouvelle tarification destinée à réduire le commerce de réexportation.
Autre frein à la croissance mis en lumière dans le rapport, les pénuries d'énergies. Selon les experts, elles représentent une réelle menace pour le dynamisme du pays. Une inquiétude cependant balayée par d'autres conclusions qui notent des améliorations progressives dans ce secteur, grâce aux investissements qui ont été faits en matière d'infrastructures.
Un programme de réformes salué par S&P Global...
Autre geste salué par S&P, les récentes réformes mises en place par le gouvernement destinées à booster la croissance. Pour l'agence, l'agenda de réformes du gouvernement démontre d'ailleurs une « approche politique proactive », dont l'axe principal a été le renforcement de la gouvernance publique. D'autres nouvelles lois, dont la finalité est l'amélioration du climat des affaires et la création de tribunaux commerciaux, ainsi que l'adoption d'une série de décrets et de lois visant à accroître la transparence – notamment dans les marchés publics – soutiendront, si elles sont « rapidement appliquées », le PIB. Une prévision qui, pour l'agence, emmènera une redynamisation de la confiance des investisseurs étrangers, compte tenu surtout du solide bilan du Bénin en matière de stabilité démocratique
… mais encore insuffisantes
Des conclusions plutôt optimistes, ramenées cependant à la réalité des « exigences sociales élevées », du chômage et des grèves, qui « limiteront probablement la mise en œuvre de politiques plus controversées, telles que le transfert de la gestion des secteurs publics clés vers le secteur privé ». D'après les experts de l'agence, les niveaux de revenu du pays sont encore trop bas et les faiblesses structurelles, importantes. Leur espoir ? Que les investissements publics et privés conduisent à une réelle croissance du PIB dans les prochaines années.
Les auditeurs avouent en effet que leur note a été contrainte à cause du faible revenu par habitant (1 000 dollars), d'importants besoins budgétaires extérieurs et de la rapide augmentation de la dette publique. En outre, l'agence considère que la place du Bénin au sein de l'Union économique et monétaire de l'Ouest africain (UEMOA) limite sa marge de manœuvre en termes de politique monétaire, bien que cela réduise tout de même les risques extérieurs et ancre non sans succès une faible inflation.
Une note encore corrigible
Concernant sa note, l'agence stipule tout de même que celle-ci n'est pas immuable. Si ses perspectives se vérifient, que le déficit extérieur et la dette publique diminuent, alors elle pourra envisager de l'augmenter. À l'inverse, les auditeurs se réservent le droit de l'abaisser si les réformes économiques annoncées ralentissent, si la dette publique et les intérêts augmentent considérablement, ce qui conduirait notamment à une croissance plus lente du PIB, ou à un dérapage budgétaire.
Suite à l'échec de l'amendement de la constitution à l'Assemblée Nationale, la voix du peuple devient impérative. L'article 58 de la constitution stipule que « Le Président de la République, après consultation du Président de l'Assemblée nationale et du Président de la Cour Constitutionnelle peut prendre l'initiative du référendum sur toute question relative à la promotion et au renforcement des droits de l'Homme, à l'intégration sous-régionale ou régionale et à l'organisation des pouvoirs publics ».
Mais en se référant à la loi 2011-27 du 18 janvier 2011 portant conditions de recours au référendum, il est difficile de croire en l'organisation d'une consultation référendaire avant les prochaines élections législatives. L'article 11 de la loi référendaire dispose que « Les propositions de loi et la question à soumettre au référendum sont transmises au Gouvernement par le Président de l'Assemblée Nationale au cours de la première session ordinaire de l'Assemblée nationale ».
Or, l'Assemblée ne se réunit qu'en deux sessions ordinaires par an. La première session ordinaire de cette année a été ouverte le 06 avril puis clôturée le 6 juillet
2018.
Donc, il ne peut plus avoir de référendum en 2018. Il faut attendre l'ouverture de la prochaine session ordinaire d'avril 2019 pour permettre au président de l'Assemblée nationale d'user de cette disposition réglementaire.
Quand on se réfère à l'article 7 de la loi sur le référendum, « La convocation des électeurs en vue du référendum est faite par décret du Président de la République pris en Conseil des ministres, cent-vingt (120) jours avant la date du scrutin ». Il faut alors compter encore quelques mois après l'ouverture de la première session. Ainsi, entre la date de la convocation du corps électoral par le chef de l'Etat et la tenue du référendum, il faut compter 120 jours en plus du temps dont dispose le président de l'Assemblée pour adresser au chef de l'Etat la lettre et les motifs de la consultation nationale. Toutes ces dispositions contraignent L'Exécutif à ne pouvoir s'engager dans ce processus de si tôt. Tenant compte alors des dispositions réglementaires, il serait impossible pour le gouvernement d'avoir les propositions du président de l'Assemblée nationale avant le mois d'avril 2019.
L'article 5 de la loi sur le référendum dispose que « Ladite lettre doit être accompagnée du projet ou de la proposition de loi référendaire, de l'exposé des motifs, du texte de la question à soumettre au référendum et du projet de décret portant convocation du corps électoral ». Le président de l'Assemblée nationale disposera donc d'un temps supplémentaire pour élaborer le projet ou de la proposition de loi référendaire, de l'exposé des motifs, du texte de la question à soumettre au peuple.
Les élections législatives devant se tenir en avril 2019, il n'est pas possible d'organiser le référendum avant la nouvelle législature.
Giscard AMOUSSOU
En visite au Bénin, le Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Dr Kassi Jean-Claude Brou, a été reçu par le Président de la République, Patrice Talon. C'était le jeudi 5 juillet 2018 au Palais de la Marina.
Le développement, les infrastructures, l'actualité politique dans la sous-région et les prochaines réunions des instances statutaires de la CEDEAO qui auront lieu à la fin du mois de juillet, sont les aspects autour desquels ont lieu les échanges entre les deux personnalités. Le Président de la commission CEDEAO n'a pas manqué d'aborder le sujet relatif à l'évolution du projet du Corridor Abidjan – Lagos, un projet routier qui réunit la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigéria. La question de l'énergie était aussi une préoccupation entre les deux personnalités. Après la réunion des ministres de l'Energie de la CEDEAO, tenue à Cotonou, il a été procédé au lancement officiel du marché régional de l'électricité de la CEDEAO. Un important programme d'échanges énergétiques qui va permettre de développer les infrastructures en matière de production et de transport. Toute chose qui vise à faciliter les échanges de l'énergie électrique entre les différents pays de l'organisation sous-régionale. Sur cette question, le président Brou a faire au chef de l'État le point des activités en cours et celles en instance. Tout en saluant les sages consseils reçu du chef de l'État, le président Brou s'est si heureux de la dynamique d'intégration en cours dans notre pays. Il a par ailleurs souhaité que le chef de l'État horore de sa présence le prochain sommet conjoint CEDEAO-CEEAC qui se tiendra le 30 juillet 2018 à Lomé, au Togo.
Giscard AMOUSSOU
(Par Roger Gbégnonvi)
Une compilation d'Afize Adamon, réalisée à partir du Journal Officiel, établit que, de 1991 à 1994, la Cour Constitutionnelle s'est penchée 58 fois sur des articles de la Constitution du 11 décembre 1990 pour les relire et les réinterpréter ; 34 fois pour la seule année 1994. C'est la preuve que les Béninois tiennent à la liberté et à la sécurité que leur garantit cette Constitution démocratique, souvent relue à la carte pour la dégager de la lettre qui tue et mieux l'arrimer à l'esprit qui vivifie. Car la constitution la plus parfaite, si elle n'est pas constamment regardée à la lumière de l'esprit qui l'anime, deviendra obsolète, lettre morte, oubliée sur le rayon des textes-guides dépassés pour n'avoir pas été capables de guider, avec succès, les hommes et les femmes sur les chemins de la liberté et de la sécurité, voire du bonheur, quand il s'agit des textes dits sacrés. Voilà pourquoi les Béninois, Etat et citoyens lambda confondus, laissent peu de répit à leur Cour Constitutionnelle.
Leur Cour qui les surprend parfois, comme récemment autour de l'article 31 : ‘‘L'Etat reconnaît et garantit le droit de grève. Tout travailleur peut défendre, dans les conditions prévues par la loi, ses droits et ses intérêts, soit collectivement ou par l'action syndicale. Le droit de grève s'exerce dans les conditions prévues par la loi.'' En janvier 2018, la Cour avait jugé que le retrait du droit de grève à certains fonctionnaires de l'Etat n'était pas du ressort du Parlement, qui venait d'émettre un vote dans ce sens, qu'un tel retrait incombait au constituant, et que le législateur ne pouvait qu'encadrer l'application de l'article 31. Un peu entortillé, mais nous avions compris que le retrait partiel du droit de grève voté par les députés n'était pas conforme avec la Constitution. Or, six mois plus tard, en juin 2018, la Cour déclare ce même retrait conforme avec la Constitution. Avions-nous mal compris ? La Cour peut-elle dire le même et son contraire, nier le principe de jurisprudence ? Non !
Pouvons-nous donc continuer à parler de jurisprudence et de continuité ? Oui !- En nous plaçant d'abord sur le terrain de la psychologie :- En janvier 2018, nos esprits étaient si surchauffés par le vote des députés que leur donner raison eût pu mettre le feu aux poudres et fragiliser nos acquis précieux de liberté et de sécurité. La Cour pouvait-elle prendre ce risque ? Non ! Elle aura fait de la casuistique pour nous sauver de nous-mêmes. En juin 2018, nos esprits apaisés pouvaient accepter ce que dit par deux fois l'article 31, savoir que le droit de grève est encadré, soumis aux ‘‘conditions prévues par la loi''.- En nous plaçant ensuite sur le terrain de notre Constitution elle-même :- Presque parfaitement équidistant à l'article 31, l'article 15 énonce avec sobriété : ‘‘Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sécurité et à l'intégrité de sa personne.'' L'Etat béninois ne peut accomplir le devoir sacré que lui assigne l'article 15 qu'en s'appuyant sur des agents permanents et non intermittents. Car la démocratie béninoise, comme toute démocratie, ne fleurira en liberté et sécurité renforcées que si des citoyens assermentés respectent leur vœu de veiller pendant que nous tous dormons. Par ailleurs, sur les 160 articles de notre Constitution, le ‘‘respect'' est invoqué 17 fois, dont 10 fois au chapitre ‘‘Des droits et des devoirs de la personne humaine'', qui compte 34 articles. Notre Constitution fait donc du respect de l'autre un impératif.- En nous plaçant aussi sur le terrain du murissement des consciences :- Le permis devient l'interdit, et vice versa. L'esclavage était accepté ; ceux qui s'y adonnent aujourd'hui sont jugés comme des traîtres à l'humanité.- En nous plaçant enfin sur le terrain des nations civilisées et développées :- Chez elles, le droit de grève ne réduit ni la liberté ni la sécurité des citoyens.
Bref, avec sa Constitution démocratique du 11 décembre 1990 comportant les articles 15 et 31, le Bénin est sur la voie du progrès de l'homme et des peuples.
La Coalition pour la défense de la démocratie au Bénin (CDD) a organisé un point de presse, ce vendredi 6 juillet 2018, à la bourse du travail de Cotonou, pour se prononcer sur le rejet de la proposition d'amendement de la loi fondamentale. Dans sa déclaration, le
Porte-parole de la Coalition, Jean Kokou Zounon, a salué la victoire du peuple béninois à travers ce nouveau vote à l'Assemblée nationale.
" Le 4 avril 2017, les députés de la minorité parlementaire avaient déjà joué leur partition. Le 5 juillet 2018, ils ont récidivé et ce, malgré les pressions et chantages de toutes sortes : menace de levée de l'immunité parlementaire, redressements fiscaux, pressions psychologiques, menace de mort (...)", a déclaré le porte-parole de la CDD, au cours du point de presse.
La Coalition de la défense de la démocratie rend hommage à " tous les députés de la minorité parlementaire pour leur constance, leur unité d'action, leur audace, leur amour pour la patrie et leur fermeté face aux maîtres chanteurs de la Rupture. Le peuple béninois tout entier est fier de ces députés ". L'acte posé selon la CDD, par nos valeureux et dignes députés de l'opposition est héroïque.
La Coalition félicite les députés qui ont fait preuve de courage et de patriotisme en rejetant purement et simplement cette révision dans les conditions actuelles.
Pour les membres de la Coalition de la défense de la démocratie, " il faut travailler à contraindre pas à pas le pouvoir de la ruse et de la rage à respecter la démocratie, les droits de l'Homme et l'Etat de droit ainsi que la tenue d'élections libres, transparentes et crédibles et de façon acharnée pour accumuler les conditions de la Réunion des Etas Généraux en vue de revoir la gouvernance actuelle de notre pays ".
La CDD appelle le peuple à la veille citoyenne pour la préservation des acquis démocratiques.
" Personne ne décidera plus jamais du sort de ce peuple en dehors de lui ", a martelé Jean Kokou Zounon.
G. A.
Quatre nouveaux ambassadeurs ont présenté leurs lettres de créances au président de la République, Patrice Talon, ce jeudi 05 juillet 2018. Il s'agit de son Excellence Monsieur Raphaël DEJON WEGA, Ambassadeur du Canada près le Bénin avec résidence à Ouagadougou, de son Excellence Monsieur Stefano PONTESILLI de l'Italie, de son Excellence Madame Shirley HO-VICARIO des Philippines et de son Excellence Monsieur Nelson OCHEGER de l'Ouganda.
F. A. A.
Dans la vague des réactions après le rejet par les députés de la 7ème législature de la proposition de loi portant révision de la constitution, le ministre de la justice et de la législation, Sévérin Quenum, considère ce vote comme un pas vers l'idéal démocratique auquel tout le monde aspire. Pour cela, souligne le Garde des sceaux, il faut se féliciter de ce résultat, même s'il apparaît en demi-teinte. « Les députés ont été un peu audacieux dans le travail qui est fait », a-t-il ajouté avant de préciser que le gouvernement n'était pas à la manœuvre. « Le gouvernement n'a pas pris l'initiative de cette loi et par conséquent, il en prend acte et s'il ouvre les portes d'un référendum, la décision sera prise en temps opportun », a déclaré Me Quenum sur Radio Hémicycle.
F. A. A.
« Travailler à la visibilité professionnelle de son talent/activité avec Mivasocial, le Réseau social africain ». C'est le thème de la seconde causerie de Café Médias Plus de ce vendredi 6 juillet 2018. Il était question pour les invités de cette causerie de présenter Mivasocial et ses visions.
Shérif Mensah, Directeur Réseau Togo a expliqué qu'il s'agit d'une plateforme web et réseau social mise sur pieds pour dispatcher toutes les informations sur l'Afrique. Il fait remarquer que Mivasocial œuvre pour la promotion de l'Afrique. « Nous avons longtemps utilisé les plateformes des d'autres, il faut que nous mêmes nous nous lançons dans notre propre plateforme pour la visibilité de l'Afrique d'où sortent des talents qui ne se font pas révéler ». Il ajoute qu'en Afrique, « Nous avons de la création mais la visibilité n'existe pas. Il faut repenser et donner la visibilité à l'Afrique ». Mivasocial est créé, selon son Co-fondateur Jean-Marc Kouevidjin, « en vue de faire connaître au monde les réalités en Afrique ». Pour lui, « il y a beaucoup de choses qui freinent le développement de la jeunesse ». C'est pour cela, qu'« il faut lui donner un outil permettant de l'aider ».
« Créé en 2003, au début, c'était Star 53. Nous avons Mivasocial qui réunit le réseau social de chaque pays africain », rappelle-t-il. « Il faut que nous comprenions que le développement vient de chaque personne ». Pour lui, « en se connectant sur la plateforme, il faut penser à soi et à ce qu'on peut apporter à soi-même et à son pays. On a pensé qu'on peut le faire si les politiques n'y arrivent pas ».
Plusieurs outils sont disponibles pour la cause. « Nous avons développé plus de 40 outils pour l'Afrique », a précisé le Co-fondateur avant d'ajouter : « L'Afrique se développe de façon objective et réelle. Il faut donc qu'on aille ensemble ». Car soutient-il « ensemble, on devient une force qui peut impacter le monde. Le talent africain doit se révéler pour une meilleure visibilité, pour l'avantage de tous ». Nasser Falana, Co-fondateur de Mivasocial, se réjouit de cette opportunité pour faire découvrir Mivasocial. « Avec les journalistes, on peut tout faire. Ensemble on peut mieux faire. Ensemble on peut aller très loin. Nous devons nous aider à y arriver », a-t-il déclaré.
Le Directeur Régional de Mivasocial, Désiré K. Agbanzoumè fait remarquer qu' « Aujourd'hui on ne peut pas véritablement travailler sans une visibilité sur le web ». Mais il ajoute que « avoir de visibilité, c'est avoir du succès grâce à la masse. Il faut du savoir-faire et il faut travailler à cela. C'est pour cela que nous avons développé Mivaweb ». Il ajoute qu' « avoir de la visibilité, c'est soigner son image. C'est de travailler à son référencement. C'est développer sa présence sur les réseaux sociaux. C'est travailler entre vos clients et vous ». Pour lui, « c'est plus d'une vingtaine de programmeurs qui ont réfléchi pour développer une plateforme d'identité pour faire la promotion de l'Afrique ». M. Agbanzoumè explique que « Mivasocial est une plateforme qui partage automatiquement ce qui est posté sur ça. Et plus de 3,5 millions reçoivent automatiquement ce qui est posté ».
Pour Jean-Marc Kouevidjin, « nous ne sommes par une compagnie qui est là pour donner seulement. Il y a certains outils qui sont à accès payants. C'est déjà des ressources ». Selon lui, « 90% sont gratuits mais 10% payants. Ce qui permet non seulement le développement mais aussi de maintenir le cap et gérer les serveurs ».
Jean-Marc Kouevidjin dira que l'autre chose important est que pour celui qui a son site hébergé par Miva, « il ne faut pas forcément qu'il attende un webmaster pour le travail. Nous mettons tout à sa disposition et lui montrons les choses élémentaires lui permettant de mettre à jour un certain nombre de choses. » Selon lui, Mivasocial a plus de 300 serveurs. « Notre objectif, c'est l'Afrique. Vous avez une place dans Miva. Nous avons créé des outils selon le besoin et la demande », précise-t-il. « Nous aimerons voir le logo de Mivasocial sur tous les réseaux partenaires. A long terme, que Miva soit l'Afrique. Simplement, ‘'Miva c'est toi'' », souhaite le Co-fondateur.
Découvrir Café Médias Plus
Café Médias Plus est le tout premier club press du Bénin. Fondé en Mars 2014, il est le fruit de la collaboration entre l'Institut Médias et Développement (Imd) et Kauris d'Afrique, deux organisations des médias et de la culture. Il se veut un lieu d'échange et de partage, de défense de la profession, de réflexion sur l'évolution des métiers de la presse, et le meilleur relais d'information pour ses membres.
A la fois press club et plateforme de services pour les professionnels de l'information, Café Médias Plus est un lieu unique et neutre où chacun peut côtoyer l'autre dans le plus grand respect de son indépendance.
Aujourd'hui, il se révèle être une solide passerelle entre les professionnels de l'information et de la communication et les acteurs politiques, économiques, culturels et sociaux.
Au Bénin, l'information reste moins renseignée puisque chacun y va de son mieux. Dans ce cadre, nous avons trouvé important de fédérer les expériences afin de débattre entre nous des maux qui minent le secteur et les différentes formes de traitement d'informations. A cet effet, il a été mûri au sein d'un comité restreint de professionnels des médias afin de mettre sur pieds un creuset qui réunirait tous les journalistes et consommateurs des médias. Loin d'être un club de discussions entre quelques professionnels des médias, Café Médias Plus constitue une plateforme de diverses activités au profit de la presse béninoise. Le plus connu est la causerie initiée dans ce cadre qui reste l'un des cadres officiels de discussion entre et avec les médias.
Il s'agit d'une rencontre hebdomadaire réunissant des professionnelles des médias autour de deux causeries dont la première relative à la presse et les maux qui minent la corporation. La deuxième causerie reçoit diverses catégories de personnalités du monde politique, économique, culturel, sportif de la société civile ou non afin d'échanger avec la presse sur les questions d'actualité. Cette deuxième causerie permet aux professionnels des médias de mieux cerner le contour de la question et de traiter autrement et avec soin les faits d'actualité.
Café Médias Plus, c'est tous les vendredi à partir de 10h à la Maison des médias, à Cotonou.
Giscard AMOUSSOU
Par 62 voix pour, 19 contre et 01 abstention, les députés ont une fois encore rejeté le projet de révision de la constitution du 11 décembre 1990, un projet cher au gouvernement de la Rupture. Après le rejet de la proposition de loi portant amendement de la constitution, les députés Orden Alladatin et Jean-Michel Abimbola, tous du Bloc de la majorité parlementaire, ont exprimé leurs déceptions par rapport à cet échec.
Orden Alladatin, rappelant tous les reproches qui ont été faites à ce ‘'projet révolutionnaire'' pour le pays en avril dernier, estime que ses collègues de l'opposition sont animés d'une volonté de nuire au pays. Pour lui, la minorité parlementaire a inventé des arguments pour pouvoir bloquer la prise en considération du projet. « Il y a eu des questions majeures sur lesquelles nous avons été interpellés par le passé et avec grand acuité ces derniers moments », a-t-il déclaré sur la radio nationale. Il a ajouté que ces questions qui sont des questions majeures, tout le monde peut s'entendre.
Pour le moment, il a une proposition qui est venue et l'on peut faire l'effort de ne pas y ajouter d'autres questions même s'il y en a qui sont d'intérêt, a recommandé le député UN. « Nous n'avons pas compris l'argument que les adversaires de cette proposition ont trouvé pour pouvoir boycotter », se désole Orden Alladatin. Même en salle, poursuit-il, du point de vue du contenu, les gens ont dit qu'ils n'ont rien à reprocher au projet mais ils ont trouvé des arguments de ‘'ruse'' et de ‘'rage'' pour bloquer la proposition. Leur préoccupation selon lui, n'était pas le contenu, mais plutôt de bloquer et d'empêcher le projet d'évoluer.
L'honorable Jean-Michel Abimbola, lui aussi membre du Bmp, renseigne que la majorité parlementaire a essayé de dialoguer, d'échanger avec la minorité parlementaire afin que des points de convergence puissent être trouvés. « Nous sommes en politique et ce qui peut sembler blanc d'évidence à tous, peut sembler gris voire noir. Vous avez beau certifié que c'est blanc, en politique vous avez le droit de dire que c'est violet, noir ou rouge », a-t-il confié. Regrettant toutefois que l'ensemble des députés de la minorité n'aient été convaincus, Jean-Michel Abimbola, pense que le peuple souverain devrait maintenant arbitrer et prendre ses responsabilités de façon souveraine si le processus est poursuivi à travers un référendum.
F. A. A.
Hyppolite Natabou, précédemment suspendu par arrêté communal le 11 mai 2018 pour des faits de malversations financières, est révoqué de ses fonctions de Chef de l'arrondissement (CA) d'Azové. C'est ce qu'a annoncé, ce jeudi 05 juillet 2018, le Conseil départemental de coordination et de concertation (CDCC) du Couffo, lors d'une session extraordinaire, tenue à la salle de conférence de la préfecture d'Aplahoué.
Présidée par le préfet du Couffo, Christophe H. Mègbédji, le CDCC s'est conformé à l'article 32 de la loi 2013-05 du 27 mai 2013 portant création et organisation des unités administratives en République du Bénin pour valider la révocation du chef de l'arrondissement d'Azovè. A l'unanimité, le conseil a autorisé le préfet à prendre un arrêté qui révoque le mis en cause de son poste.
Selon l'arrêté communal de suspension, en date du 11 mai 2018, Hyppolite Natabou est impliqué et poursuivi dans des dossiers de malversations financières et foncières. Il est accusé d'avoir imprimé et placé sur la gare routière d'Azovè des tickets parallèles dont il en a tiré des recettes. Aussi, lui est-il reproché d'avoir initié une collecte de fonds auprès des femmes revendeuses de friperies dans le cadre de l'attribution des places dans le marché rénové d'Azovè. Or, ni le conseil communal ni le comité d'ouverture du marché n'en a décidé ainsi.
Selon les explications du secrétaire général du département du Couffo, Jean Comlan Houètognon, après l'enquête de l'inspection générale de l'Etat, le mis en cause a reconnu les faits et a reversé une partie des fonds au trésor public.
Hyppolite Natabou, déjà suspendu pour deux mois, est révoqué de ses fonctions. Pour le reste de la mandature, il demeure un simple conseiller de la commune.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La hausse des tarifs au niveau des postes de péage/pesage depuis le 1er juillet suscite de diverses réactions. Lors d'une visite sur le terrain, le ministre des infrastructures et des transports a tenté de clarifier la situation.
Les polémiques autour de la nouvelle grille tarifaire au niveau des postes de péage/pesage du Bénin ne laissent pas indifférents les autorités. Le ministre Alassane Séidou était au niveau du poste de péage d'Ekpè pour rencontrer les usagers. " Désormais, tous le monde est logé au même enseigne. Même avec un ordre de mission, on doit payer. Le ministre des transports aussi paye. Ceux qui peuvent passer sans payer sont les ambulances, les sapeurs pompiers (avec sirène et ou gyrophare), les véhicules de la police en patrouille, le cortège du président de la République et celui du président de l'Assemblée nationale, les véhicules de la sécurité publique et des militaires ", a-t-il déclaré. Le ministre souligne que le seul moyen permettant de régler l'état des routes est celui des péages/pesages. Alassane Séidou confie que " Dans notre pays le transport aérien est très faible, le transport ferroviaire n'existe presque pas. Le seul transport qui permet la mobilité des hommes et des biens est celui terrestre. Quand on parle de transport terrestre, on parle de route, on parle de réseau routier. Nous devons donc être très attentif sur l'entretien de nos routes." Pour lui, " Il faut beaucoup de ressources et la participation des populations est essentielle". Il tient à apporter lesdites clarifications afin d'aider la population à avoir une idée sur le mobile de l'augmentation des coûts au niveau des péages et péages/pesages. La hausse des prix permettra d'entretenir les routes. Il rappelle que c'est une étude menée par les cadres, sur les efforts citoyens à l'entretien des routes qu'il s'est avéré qu'on peut augmenter les tarifs jusqu'au quadruple. Ce qui n'a pas eu l'accord du chef de l'État puisqu'il a estimé qu'on ne peut passer du simple au quadruple. Par rapport au double, le consensus a été obtenu puisqu'on a eu une séance de travail en amont avec les responsables des syndicats des transporteurs. " Nous nous sommes entendus et ils sont d'accord qu'on peut passer au double parce que c'est une nécessité ", a précisé le ministre.
Giscard AMOUSSOU
Le Ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio-Tchané, a procédé ce jeudi 05 juillet 2018, à l'installation du Groupe de Recherche et d'Etudes sur le Développement Durable (GRED). La cérémonie a eu lieu dans l'amphithéâtre de l''Institut des Sciences Biomédicales Appliquées (ISBA), à Cotonou, en présence des membres du gouvernement, des présidents des institutions et des partenaires techniques et financiers.
Placée sous le thème « La recherche au service d'un environnement sain et durable », le GRED a été créé en collaboration avec la direction générale de la coordination et du suivi des Objectifs de développement durable (ODD) et le Centre de Partenariat et d'Expertises pour le Développement Durable(CePED) avec l'appui financier du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD).
Selon le directeur général du CePED, Assan Seïbou, dans tous les pays, il existe des cercles de réflexions qui produisent des études permettant à leur politique d'anticiper et d'initier des actions dont les résultats sont attendus après des décennies mettant ainsi leur génération future à l'abri des catastrophes. « Nous croyons profondément en la capacité de nos universitaires et de nos chercheurs qui ont souvent été les meilleurs de leurs universités à l'étranger. Il n'est pas impossible de le faire chez nous », a-t-il déclaré.
La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie Odile Attanasso, a déclaré que la recherche occupe une place importante dans le développement des nations. Elle déplore le fait qu'au Bénin malgré les mutations de la société, les structures de recherches et les universités peinent encore à conférer à la recherche son rôle de moteur de développement. C'est pourquoi, « il est impérieux de les mettre devant leur responsabilité afin qu'ils proposent aux acteurs politiques des solutions pour un mieux-être des citoyens », a-t-elle souligné. Dans le but de dynamiser le secteur de la recherche, le gouvernement explique-t-elle a inscrit dans ses actions, un ambitieux programme de réforme qui devrait conduire à la création de l'Agence béninoise pour la recherche et l'innovation (ABRI). Cette agence permettra d'apporter de meilleures réponses aux problèmes du siècle liés à la dégradation de l'environnement, les conséquences des gaz à effet de serre et autres. Marie Odile Attanasso souhaite que « le GRED puisse proposer des solutions efficaces afin de contribuer à la réduction au Bénin, des effets néfastes des changements climatiques. Elle rassure les chercheurs de son engagement à faire en sorte que le ministère apporte son soutien au Groupe et les invite à se mettre à l'œuvre.
Le ministre du Cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato, a affirmé que « Les défis qui concernent les changements climatiques font partie intégrante des ODD 11, 12, 13, 14 et 15 qui sont les ODD de dimensions environnementales dans l'Agenda 2030 ». C'est un réel plaisir pour lui de savoir que le groupe de recherche qui est lancé aborde principalement les objectifs de développement durable. Il sollicite le soutien de chacun et de tous au GRED pour que les populations puissent vivre dans les meilleures conditions environnementales. Le ministre d'Etat a loué cette noble initiative qui s'inscrit dans la vision du Programme d'actions du gouvernement, celle de promouvoir l'innovation technologique et la recherche scientifique. « Le gouvernement du Bénin attend donc du GRED, un groupe ouvert, participatif, inclusive, pluridisciplinaire qui mobilise l'expertise afin de fournir aux politiques et publiques, les instruments et base de décisions pertinentes, fiables, opposables et exportables. Le GRED se doit de devenir une référence nationale, régionale et internationale », a-t-il affirmé. Abdoulaye Bio-Tchané invite le GRED à s'inspirer des expériences des grands groupes scientifiques au niveau international qui opèrent dans l'aspect des objectifs de développement durable. Il a remercié et félicité les acteurs et les facilitateurs de ce groupe. En déclarant formellement installé le GRED, le ministre d'Etat a encouragé les chercheurs et les universitaires à mener convenablement leur mission.
Au terme de ce lancement, le Représentant résident du PNUD au Bénin, Siaka Coulibaly, a présenté une communication sur le thème : « Agenda 2030, accords multilatéraux sur l'environnement et rôle avant-gardiste du monde scientifique››.
Dans son exposé, il a souligné que malgré les actions menées par le gouvernement du Bénin, il reste d'autres défis qui concernent la lutte contre les changements climatiques, la sauvegarde des écosystèmes et de la biodiversité, les systèmes de production et de développement durable. Pour Siaka Coulibaly, le monde scientifique grâce au GRED pourrait apporter des solutions à ces problèmes en intégrant des réflexions dans la mise en œuvre des objectifs prioritaires pour atteindre les ODD.
D'autres communications ont été présentées sur des thématiques liées aux ODD, accompagnées de commentaires des scientifiques de haut niveau.
Les missions du GRED
Le directeur général du Centre Béninois de Recherche Scientifique et l'Innovation (CBRSI), Pr Marc Kpodékon, a présenté le processus de création du GRED. Selon ses explications, le Groupe compte une cinquantaine d'universitaires d'enseignants chercheurs et chercheurs qui mènent des travaux portant sur les thématiques liées à l'environnement des ODD. C'est un groupe explique-t-il multidisciplinaire composé de mathématiciens, de chimistes, de vétérinaires, d'agronomes, de médecins, d'économistes et de juristes, de sociologues, de géographes. Ce qui permettra selon lui de cerner tous les contours des problèmes engendrés par le changement climatique. Ce groupe poursuit-il est articulé autour de quatre thématiques : durabilité et bien-être, agriculture durable et sécurité alimentaire, résilience aux changements climatiques et gestion durable des ressources naturelles dont l'eau, cadre juridique et institutionnel de lutte contre les effets néfastes des changements climatiques. L'objectif du GRED est « d'organiser des journées scientifiques sur les ODD, répertorier les chercheurs intervenants dans les cibles prioritaires des ODD pour le Bénin, identifier et promouvoir les bonnes pratiques des principes de l'agenda en cours avec les chercheurs, élaborer un document sur les recherches effectuées dans le cadre de la mise en œuvre des ODD et enfin élaborer des programmes d'appropriation, d'éducation et de renforcement des capacités sur le développement durable et la mise en œuvre des ODD.
Le Pr Marc Kpodékon remercie le président Patrice Talon, pour sa confiance sans cesse renouveler au secteur et tous les partenaires financiers pour leur accompagnement. Il les exhorte à soutenir encore davantage le secteur de la recherche scientifique et de l'innovation qui a besoin d'appui encore plus important pour mettre en œuvre les programmes de recherches utiles à la population.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La publication des offres relatives au projet d'amenagement et de bitumage des rues de plusieurs villes du Bénin est officielle. Au terme du dépouillement des offres, la personne responsable des marchés publics du Ministère du cadre de vie a retenu cinq attributaires provisoires . Il s'agit des entreprises ci-après : Sinohydro, HNRB, NSR-CI, ADEOTI, OFMAS-SBT
Le projet asphaltage des rues de Cotonou, Abomey-Calavi, Sème Podji etc entre dans sa phase active.
L'IRGIB Africa University et l'Institut International d'Agriculture Tropicale (IITA), ont procédé à la signature, ce jeudi 05 juillet 2018, d'un protocole de partenariat stratégique pour la recherche et l'innovation.
Le partenariat entre IRGIB Africa et l'IITA vise à fournir une base juridique aux deux institutions pour développer la coopération scientifique et promouvoir la compréhension des activités de recherche et de formation d'intérêt mutuel.
Il s'agit également dans le cadre de ce partenariat, de la mise en place d'un programme de développement et l'amélioration des performances de la biotechnologie végétale et spécifiquement de la démocratisation de la production ‘'in vitro'' pour remédier aux ruptures hors saison de certains produits vivriers.
« C'est avec beaucoup d'honneur que nous recevons cette attestation de partenariat », s'est réjoui Virgile Ahyi, Vice-président chargé de la recherche et de l'innovation de l'IRGIB Africa. Pour lui, le Bénin est un pays à fort potentiel agricole dont les produits sont mal utilisés. Il va falloir donc réinventer l'objet, ou du moins emprunter les nouvelles voies, a-t-il indiqué. Ces nouvelles voies, poursuit Virgile Ahyi, l'IITA en a l'expérience. « Nous avons une équipe, nous avons les jeunes volontaristes, nous avons les ambitions, nous avons un gouvernement et des autorités réglementaires qui nous poussent à cela », a informé le Vice-président chargé de la recherche et de l'innovation.
Ce fut l'occasion pour lui, de lancer un vibrant appel aux élèves ingénieurs, ingénieurs, doctorants et docteurs, assistants et chercheurs de l'IRGIB Africa et des universités locales, pour dire qu' avec l'innovation, l'audace, le courage, l'intelligence et le travail bien fait, le problème de chômage peut être résolu. « 8 000 000 de chômeurs, même s'ils existaient au Bénin, ne pourront plus jamais parler de chômage. Les pistes sont là, les réalités sont là, tangibles et irréfutables, mais inaccessibles à nos intelligences humaines », a-t-il déploré.
Le représentant résident de l'IITA, Manuelle Tamo, après avoir remercié les responsables de l'IRGIB Africa pour l'initiative, a rassuré de l'engagement de son institution pour cette coopération scientifique pour ensemble, promouvoir la compréhension des activités de recherche et de formation d'intérêt mutuel.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La cérémonie de signature en images
Alors que le débat au sujet de la révision de la Constitution fait des vagues, le mouvement Cercle éclectique de Réflexion et de Concertation des leaders engagés pour le développement du Bénin (CERCLE-Bénin perspectives et développement) joue à la carte de l'apaisement, et soutient le gouvernement dans cette réforme dont la réussite permettra de résoudre tant d'entraves liées au développement du pays.
Sylvanus AYIMAVO
Aux yeux des partisans du régime en place, la révision de la Constitution est une réforme majeure pour le Bénin qui aspire à un développement réel les prochaines années. C'est aussi la foi que professe le mouvement Cercle éclectique de Réflexion et de Concertation des leaders engagés pour le développement du Bénin (CERCLE-Bénin perspectives et développement). Pour ce mouvement politique, il est temps de réviser la loi fondamentale du pays, vieille de 28 ans. Et pour la cause, CERCLE-Bénin perspectives et développement est convaincu que les quatre points essentiels que sont : l'abolition de la peine de mort, l' instauration la cour des comptes, la promotion des femmes et l' alignement des mandants, qui feront objet d'amendement de la Constitution sont pertinents et méritent que l'ensemble des parlementaires y accordent leurs violons. Le mouvement estime que ces quatre prétextes sont pertinents et indispensables pour un pays comme le Bénin soucieux du développement, du bien-être social et d'une justice équitable pour tous. En outre, CERCLE-Bénin perspectives et développement croit dur comme fer que la révision constitutionnelle conduira le Bénin sur le chantier du développement durable. Car, c'est le déclic nécessaire qu'il faut pour aller à un Bénin nouveau, un Bénin révélé dont ses filles et fils sont fiers.
D'ailleurs, cette formation politique fait observer qu'il n'échappe à personne que le développement du Bénin passera indubitablement par la résolution de certains problèmes substantiels. Au regard de toute l'importance de la révision de la Constitution, CERCLE-Bénin perspectives et développement donne carte blanche au gouvernement Talon. Au surplus, le mouvement appelle à une mobilisation de la classe politique tous bords confondus pour la matérialisation de cette réforme dans un esprit critique pour l'intérêt supérieur de la nation.
D'ores et déjà, le mouvement CERCLE-Bénin perspectives et développement remercie et félicite les députés pour avoir accepté l'étude de l'amendement constitutionnel -62 pour, 19 contre et 01 abstention. Même si le vote d'adoption de la proposition d'amendement de la Constitution n'est pas effectif, et ouvre de facto la voix à un référendum, CERCLE-Bénin perspectives et développement espère que le peuple donnera son quitus au moment opportun.
Une table ronde a été organisée ce jeudi 5 juillet 2018 sur la mobilisation des ressources complémentaires au profit du Programme des Cantines Scolaires (ProCaS). Il s'agira de mobiliser 28 milliards de francs CFA complémentaires pour le financement du programme, les quatre prochaines années scolaires.
Porter à 51%, le taux de couverture des écoles des zones rurales contre 31% actuellement. C'est la vision du gouvernement à travers la table ronde qui a eu un écho favorable auprès des partenaires. La mobilisation des ressources supplémentaires nécessaires à l'extension de la couverture des cantines scolaires à hauteur de 51% sur le territoire national, reste pour le gouvernement un défi qui nécessite l'apport des partenaires financiers. Ainsi, plusieurs partenaires ont répondu favorables à l'appel du Gouvernement. Il s'agit notamment de la Chine, des Etats Unis, du Japon, de la Banque Mondiale et de la Banque Islamique de Développement (BID). Pour le ministre du développement Abdoulaye Bio Tchané, 28 milliards FCFA seront mobilisés les prochaines années scolaires, à compter de celle de 2018-2019. A l'en croire, « Grâce à ces ressources additionnelles, le programme va connaitre une extension significative. Il couvrait à ce jour 2.566 écoles, 31% du nombre total d'écoles primaires dans notre pays. Il s'agissait d'un enfant sur trois qui pouvait manger un repas à l'école ». Cette mobilisation, selon le ministre d'Etat, permettra à 1.600 écoles supplémentaires de bénéficier du programme. Il fait savoir qu'il s'agit donc « d'une mesure sociale forte, mais aussi d'un programme intégré car il prend en compte un volet santé en ce sens que les écoliers bénéficiaires sont sensibilisés sur l'hygiène à travers entre autres, le lavage des mains ». Il souligne que « plus d'un écolier sur deux bénéficieront d'un repas par jour ». Toute chose qui participe au renforcement et au maintien des élèves à l'école.
Giscard AMOUSSOU
62 pour, 1 abstention et 19 contre. C'est le verdict final après le vote sur la proposition de loi portant amendement de la constitution du 11 décembre 1990. La révision de la constitution n'est donc pas adoptée par l'Assemblée nationale. Malgré les négociations entre les parties, les 66 députés nécessaires pour l'adoption de la proposition n'ont pas été réunis .
Le peuple doit donc s'apprêter pour donner son quitus à la validation ou non de la nouvelle constitution. Soulignons qu'après le rejet en avril 2018 du projet envoyé par le gouvernement, les députés viennent une fois de plus de laisser le choix au peuple souverain. Cette nouvelle attitude des députés témoigne de ce que la voix du peuple aussi porte dans la révision de la loi fondamentale du Bénin.
Depuis 1990, c'est pour la première fois que la révision de la constitution a franchi une si grande étape. Une étape décisive qui témoigne de la vitalité de la démocratie béninoise.
Les yeux sont désormais tournés vers la cour constitutionnelle avant la suite du processus. Même si les voix s'élèvent déjà pour crier victoire par rapport à la voix référendaire, il faut dire que rien n'est gagné d'avance.
Giscard AMOUSSOU
Le président à la Commission de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Kassi Jean-Claude Brou, en visite au Bénin, a été reçu par le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, ce jeudi 05 juillet 2018, dans les locaux du ministère à Cotonou. Le président à la Commission n'a fait aucune déclaration à sa sortie d'audience. Avant la rencontre avec le ministre d'Etat, Kassi Jean-Claude Brou, a été reçu par le chef de l'Etat, Patrice Talon, à la présidence de la République.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Ils sont 62 deputés à valider l'accord d'amendement de la constitution. Introduit par huit deputés du bloc de la majorité parlementaire, les députés étaient ce jour en plénière pour discuter de la suite à donner à la proposition. Après l'étape de la commission des lois, il faut pour la première phase obtenir les 3/4 de vote favorable pour continuer la procédure. Après de moults débats, les députés ont accepté l'amendement de la constitution par 62 pour 01 abstention et 19 rejets. Il faut rappeler que la constitution a prévu deux votes. Après le premier vote, c'est à dire celui de la prise en considération de l'amendement, il y a ensuite le vote de l'adoption qui requiert 4/5 des députés c'est à dire 66. En cas d'echec après le second vote, le texte peut-être soumis au référendum.