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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 23 hours 34 min ago

Des éditeurs réfléchissent sur la fabrication et la commercialisation du livre numérique

Tue, 07/10/2018 - 08:18

Le Labo numérique de l'Alliance internationale des éditeurs indépendants, avec le soutien de l'Organisation internationale de la Francophonie organise depuis, ce lundi 9 juillet 2018, à l'Hôtel Paradisia à Godomey, un atelier de formation sur la fabrication et la commercialisation du livre numérique en Afrique de l'Ouest. La rencontre est organisée dans le cadre des 20 ans des Editions Ruisseaux d'Afrique basées au Bénin.

15 participants venus de 10 pays prennent part à cet atelier de formation dont le thème central tourne autour de la fabrication et la commercialisation de livres numériques en Afrique de l'Ouest. Plusieurs communications vont meubler cinq jours de travaux. Il s'agit de sept modules de formation avec pour principal formateur Gilles Colleu des Editions Vents d'ailleurs. La Fondatrice des Editions Ruisseaux d'Afrique, Béatrice Lalinon Gbado, a précisé dans son allocution d'ouverture le caractère impératif qui impose le perfectionnement des acteurs de la fabrication du livre. Cette réalité leur permet de s'adapter aux besoins technologiques en vue de l'équitabilité de l'accès aux livres. Laurence Hugues, Directrice de l'Alliance, souligne que les éditions représentées ont toutes à cœur la préservation de la diversité du livre. « Notre collectif défend la bibliodiversité », souligne-t-il. Représentant le ministre à cette rencontre, le Directeur des arts et du livre, Koffi Attédé se dit heureux de cet atelier qui répond aux besoins actuels notamment la dématérialisation du livre. Il met surtout l'accent sur la gestion des droits d'auteur en ligne et invite les participants à en tenir compte.
Les pays représentés à cet atelier sont : Algérie, Bénin, Cameroun, Côte d'Ivoire, Guinée Conakry, Haïti, Madagascar, Togo et Sénégal.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

L'UNSEB et la FNEB en tête

Tue, 07/10/2018 - 08:16

Les campus universitaires ont abrité, ce lundi 9 juillet 2018, l'élection des organisations syndicales les plus représentatives. Au terme du scrutin, le résultat provisoire propulse deux organisations en tête.
L'Union Nationale des Scolaires et Etudiants du Bénin (UNSEB) vient en tête avec 49,5% des suffrages. La Fédération Nationale des Etudiants du Bénin (FNEB) s'offre la deuxième place avec 43,00%. Quant à l'Union Nationale des Etudiants du Bénin (UNEB), elle ferme la manche avec 7,4%. Ce scrutin qui s'est déroulé sur tous les campus universitaires vise à retenir les organisations estudiantines les plus représentatives. Selon les organisateurs, toute structure ayant réuni 30% au moins des suffrages est représentative et pourra discuter avec les autorités au nom des étudiants. Des résultats provisoires, il en ressort que l'UNSEB est l'organisation la plus représentative de l'UAC, suivie de la FNEB. Pour le moment, on peut dire que l'UNEB bien que reconnue, n'est plus habilitée à discuter au nom des étudiants auprès du gouvernement.
Si la proclamation définitive des résultats venait à confirmer l'UNSEB et la FNEB, ces deux organisations seront désormais les seules à porter la voix des étudiants auprès des autorités.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Le ministre sonne les chefs d'établissement de libérer les documents aux candidats

Tue, 07/10/2018 - 08:13

Par un communiqué signé de son directeur de cabinet, le ministre de l'enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle informe que malgré l'interdiction systématique de la confiscation des convocations et cartes d'identité devant permettre aux élèves de se présenter aux différents examens, des chefs d'établissement continuent de garder par devers eux, lesdits documents. Pour régler partiellement la situation en attendant de prendre des mesures à l'encontre de ces derniers, le ministre demande aux chefs centres de permettre aux candidats concernés de composer. M. Mahougnon Kakpo ordonne aux chefs d'établissement impliqués de libérer lesdits documents sous peine de sanctions. " Tout contrevenant au présent communiqué, s'exposerait à la rigueur de la loi", indique-t-il.
Cette décision est intervenue suite aux informations faisant état de la confiscation des convocations et cartes d'identité de certains candidats qui n'ont pas soldé les frais de scolarité.
G.A.

Categories: Afrique

Lokossa abrite la cérémonie officielle

Tue, 07/10/2018 - 04:30

La communauté internationale célèbre le mercredi 11 juillet 2018, la Journée Mondiale de la Population. Au Bénin, la commune de Lokossa arbrite la cérémonie officielle. En prélude à l'événement, le Ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané a accordé à la presse, un entretien au cours duquel, il a expliqué de long en large l'importance de cette journée.
(Lire l'intégralité de l'entretien du Ministre d'Etat Bio Tchané avec la presse )

Pourquoi une Journée Mondiale de la Population ?

La célébration de la Journée Mondiale de la Population remonte au 11 juillet 1987, date à laquelle la population mondiale a atteint cinq milliards : la « Journée des cinq milliards ». Deux ans après cette célébration, le Conseil d'Administration du Programme des Nations Unies pour le Développement a recommandé de faire de la date du 11 juillet de chaque année, la Journée Mondiale de la Population (JMP).
Ainsi, elle a été célébrée pour la 1ère fois en 1990 dans plus de 90 pays dont le Bénin. Dès lors, elle est commémorée chaque année sous la bannière d'une thématique pour impulser la réflexion sur les différents problèmes que posent la dynamique et l'état de la population sur les différents continents.

Quel est le thème retenu pour cette édition 2018 et quel est son intérêt pour le Bénin ?

La communauté internationale a choisi pour l'édition 2018 le thème intitulé : « Planification familiale est un droit humain ». Ce thème est un rappel à l'histoire de l'humanité que les efforts pour planifier et éviter les grossesses non désirées ont été une lutte privée endurée par les femmes et les filles.

La planification familiale, qui est l'ensemble des moyens concourant à la régulation des naissances, a pour but de réduire la mortalité maternelle et de permettre aux familles d'avoir des enfants quand elles veulent. La planification familiale présente beaucoup d'avantages :

 la mère et les enfants sont en meilleure santé lorsque les grossesses à risque sont évitées.
 les familles qui ont peu d'enfants ont plus d'argent et de nourriture pour chaque enfant.
 les parents ont plus de temps pour exercer une activité économique et échanger avec leur famille.
 les jeunes filles sont maintenues dans leur cycle scolaire et sont plus émancipées si elles retardent la première ou la deuxième grossesse.

Dans quelle ville Quelles sont les principales activités prévues au plan national pour marquer la Journée Mondiale de la Population ?

Cette année, nous avons retenu la ville de Lokossa dans le département du Mono, conformément au principe de rotation qui a cours depuis plusieurs années. En dehors des manifestations officielles, plusieurs autres activités seront menées dans la commune de Lokossa. Il s'agit par exemple des causeries sur le thème retenu, le dépistage volontaire du VIH/SIDA, des campagnes de dépistage gratuit du cancer des seins et bien d'autres activités socioculturelles et éducatives. Dans chacun des autres départements, des activités de même nature seront menées pour commémorer cette Journée Mondiale de la Population.

Quelles sont les dispositions prises par le Bénin pour promouvoir la planification familiale ?

Le Bénin a pris des dispositions aux plans institutionnel et opérationnel pour promouvoir la planification familiale comme droit de l'homme et contribuer au développement harmonieux de nos concitoyens.

•la Politique Nationale de Population (PNP) du Bénin, couvrant la période 2013-2025, dont le but principal est l'amélioration du niveau et de la qualité de vie des populations.

•la Politique Holistique de Protection Sociale 2014-2024, assortie d'un plan d'action (2014-2018) et dont l'objectif général est de « réduire la vulnérabilité des populations face aux risques ».

•le PAG 2016-2021 dont le pilier 3 intitulé : « Amélioration des conditions de vie des populations » à travers l'axe 6 a consacré d'importantes actions et projets à l'emploi des jeunes, l'autonomisation des femmes et la santé maternelle et infantile.

•Le projet « Assurance pour le Renforcement du Capital Humain » (ARCH). A l'heure où nous parlons une équipe est déployée sur le terrain avec l'appui de la Banque Mondiale pour l'identification des ménages pauvres et pauvres extrêmes afin de mettre en œuvre à leur profit d'importants projets.

Notre pays continue, avec l'appui des Partenaires de consentir des efforts pour le renforcement des capacités de nos populations (les Préfets, les Maires, des Elus Communaux, les Etudiants des Universités d'Abomey Calavi, de Parakou et de Porto novo, des Leaders religieux) sur le concept de dividende démographique.
L'adhésion de notre pays avant la fin de cette année 2018 au Projet « Sahel Women Empowerment Demographic Dividend » (SWEDD) qui regroupe six (6) pays (la Côte d' Ivoire, le Burkina Faso, le Mali ; la Mauritanie, le Niger, le Tchad) dont l'objectif principal est de faire de l'autonomisation économique et sociale des femmes et des filles une passerelle pour la capture du dividende démographique, dénote de l'engagement de son Excellence le Président Patrice Talon à l'amélioration des conditions de vie de nos populations.

Je profite de cette occasion pour remercier particulièrement le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et l'Agence Française de Développement (AFD) ainsi que les autres partenaires au développement qui ne cessent d'appuyer notre pays dans toutes les activités en faveur de la Population et du Développement et particulièrement pour la Célébration de la Journée Mondiale de la Population.

Propos reccueillis et transcrits pour la rédaction

Categories: Afrique

Pour une meilleure exploitation des fréquences dans les zones frontalières Benin-Niger

Tue, 07/10/2018 - 01:48

La réunion de coordination des fréquences avec le Niger s'est officiellement ouverte ce lundi 9 juillet 2018 à Cotonou. L'objectif de cette rencontre est de réfléchir sur les mécanismes techniques à mettre en œuvre pour une meilleure exploitation des fréquences dans les zones frontalières.
Suite à l'accord tripartite signé en 2010 avec le Burkina Faso, ces assises entre pays transfrontaliers, permettront aux acteurs de la télécommunication d'opter pour la coordination des fréquences transfrontalières. Selon le conseiller technique de l'Arcep, Georges Yayi, « De nouvelles technologies sont apparues et les régulateurs que nous sommes ont la responsabilité de faire en sorte que l'utilisation de ces fréquences puisse permettre aux usagers d'avoir de bonnes qualités de services surtout dans les zones frontalières ». En procédant au lancement de cette rencontre, le conseiller technique appelle les participants à cette rencontre à unir leurs efforts afin de parvenir à aider les pays à coordonner leurs réseaux dans les zones frontalières.
A travers cette rencontre, les opérateurs de téléphonie mobile du Bénin et du Niger, feront une évaluation afin de s'adapter aux directives recommandées. Ahmed Jean-Boraud, chef département radiocommunications ARTP du Niger souligne cette rencontre est d'une importance capitale pour résoudre la problématique de la demande de fréquences. « Cela pose beaucoup de problèmes au niveau des régulateurs et cette pénurie se fait le plus sentir au niveau des frontières où le nombre d'utilisateurs se trouve démultiplié. Il faut trouver des mécanismes administratifs et techniques pour partager les ressources de façon à ce que la cohabitation puisse se faire dans de bonnes conditions », préconise-t-il.

Giscard AMOUSSOU

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Flash live

Mon, 07/09/2018 - 21:45
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La révocation de Germain Cadja Dodo officiellement prononcée

Mon, 07/09/2018 - 19:41

Le préfet de l'Atlantique, Jean-Claude Codjia, a tenu ce lundi 09 juillet 2018, une session extraordinaire du Conseil Départemental de Concertation et de Coordination (CDCC). L'objectif de cette session, est de statuer sur la révocation de Cadja Dodo Germain, ancien chef de l'arrondissement de Godomey, conformément aux dispositions de la loi N° 2013-05 du 27 mai 2013.
Lors de la session, les maires, leurs adjoints et autres participants ont soutenu à l'unanimité la décision de révocation de l'ex chef d'arrondissement de Godomey. Le préfet Jean-Claude Codjia a pris la décision de révoquer Cadja Dodo Germain, de son poste de chef d'arrondissement de Godomey.
Le CA Cadja Dodo Germain avait été suspendu par un arrêté en date du 2 juillet 2018, signée par le maire d'Abomey-Calavi, Georges Bada.
Le Chef d'Arrondissement de Godomey est accusé de malversations et de mauvaise gestion.
F. A. A.

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Les épreuves pratiques du BAC 2018 ont démarré

Mon, 07/09/2018 - 19:21

En prélude à l'examen du Baccalauréat session de juillet 2018, les candidats des séries techniques et professionnelles planchent depuis quelques jours pour le compte des épreuves pratiques. Le 27 juin dernier, les candidats de la série F3 ont composé dans les épreuves pratiques. Ceux des séries E, F1, F2, F4 et G1 composent depuis le lundi 2 juillet dernier, conformément aux directives du directeur de l'Office du Baccalauréat.
Pour ces épreuves pratiques, huit centres ont été retenus. Il s'agit du lycée technique de Natitingou, du lycée Mathieu Bouké de Parakou, du lycée technique de Bohicon, du Ceg1 de Lokossa, du lycée technique Coulibaly de Cotonou, du collège catholique Don Bosco de Cotonou, du lycée technique et professionnel de Kpondéhou de Cotonou et du
lycée commercial de Porto-Novo.
A une semaine du démarrage des épreuves écrites de l'examen du baccalauréat, le directeur de l'Office du Bac, Alphonse da Silva, rassure avoir pris toutes les dispositions pour que le déroulement du premier diplôme universitaire, ne souffre d'aucune faille.
F. A. A.

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Jean-Michel Abimbola mobilise la 21ème circonscription électorale pour Talon

Mon, 07/09/2018 - 17:57

‘'Le Rassemblement des bâtisseurs de l'unité et du développement'', c'est le nom du tout nouveau regroupement politique qui a vu le jour, ce samedi 07 juillet 2018, à l'école urbaine centre d'Ifangny. Selon le responsable aux affaires politiques, Raliou Arinloyé, ce regroupement qui est le rassemblement des partis RUP Mifon Assikoloto de l'ancien maire d'Ifangni, Raymon Fafoumi et du RND de l'honorable Jean Michel Abimbola, est né pour faire du quinquennat du président Patrice Talon, une parfaite réussite. Il s'agit également, selon ce dernier, de faire de la 21ème circonscription électorale et par ricochet du département du Plateau une citadelle acquise aux idéaux de la Rupture et du Nouveau départ. « Ici, non seulement nous nous battons pour la réussite des projets du gouvernement Talon dans l'intérêt des populations, mais nous nous mettons également en ordre de bataille pour l'aboutissement heureux de toutes ses ambitions politiques », a indiqué Raliou Arinloyé.
Les maires André Zannou d'Ifangni, Pierre Adéchi de Sakété et le président du parti Rup Mifon Assikoloto ne sont pas restés en marge de la nouvelle ère qui s'ouvre pour le Plateau. Se réjouissant de la naissance du nouveau regroupement, ils se sont réaffirment leur engagement à œuvrer aux côtés du président de la République pour gagner le combat politique.
« Il est temps pour le Plateau de former un grand bloc soudé pour soutenir et encourager le président Patrice Talon dans la mise en œuvre de son programme d'actions élaboré suite à des études et un diagnostic profond de tous les maux qui minent les différents secteurs de la vie socioéconomique nationale », a déclaré le président du Rassemblement national pour la démocratie (RND), Jean-Michel Abimbola. En créant ce regroupement politique, souligne-t-il, le Plateau entend donner de réelle chance de réalisation au Programme d'actions du gouvernement. Tous les Béninois désireux de léguer un pays meilleur à leur descendance se doivent de s'unir autour de cet idéal et aider à sa réalisation, a exhorté Jean-Michel Abimbola.
La cérémonie de création du mouvement a connu également la présence du ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou.
Ce dernier a invité les responsables, militantes et militants du regroupement à un soutien réel et effectif aux actions du président de la République et souhaité que ce regroupement soit un rassemblement de longue durée et celui d'hommes sincères et honnêtes pour la victoire.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les opérateurs économiques sommés de se mettre à jour vis-à-vis du fisc

Mon, 07/09/2018 - 17:26

Le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wdagni, dans un communiqué, en date de ce lundi 09 juillet 2018, demande aux opérateurs économiques de s'inscrire au fichier actif des contribuables. Romuald Wadagni somme les opérateurs économiques de payer leurs dettes vis-à-vis du fisc. Les opérateurs économiques qui ne vont pas s'acquitter de ce devoir, précise le communiqué du ministre des finances, ne pourront plus dédouaner leurs marchandises. Ils seront donc contraints de régulariser leur situation fiscale avant de faire des affaires au Bénin.

F. A. A.

Categories: Afrique

Altercation ce matin entre policiers et populations à Cococodji

Mon, 07/09/2018 - 17:18

Les populations du quartier Cococodji et les éléments de la police républicaine de Pahou se sont affrontés, ce lundi 09 juillet 2018, sur la voie inter-Etats Cotonou-Lomé. Motif de ce mouvement d'humeur, aucun conducteur de taxi-moto en provenance de Cotonou, ne doit traverser le carrefour Hêvié en direction de Ouidah en uniforme ‘'jaune''. C'est ce qui a constitué la pomme de discorde entre les conducteurs de Cococodji et les forces de l'ordre ce lundi matin. Plusieurs arrestations ont été opérées dans le rang des conducteurs de Zém.
La circulation a été bloquée sur la voie Cotonou-Lomé est bloquée avec des pneus enflammés.
F. A. A.

Categories: Afrique

« C'est une chance pour notre démocratie d'aller au référendum » (Bako Arifari)

Mon, 07/09/2018 - 17:00

Constitution du Bénin : une révision impossible ? Tel est le thème de l'entretien avec le député Nassirou Bako Arifari, l'un des porteurs du projet d'amendement de la loi fondamentale. Invité sur l'émission Zone Franche de ce dimanche 8 juillet 2018, l'honorable Bako Arifari s'est prononcé sur plusieurs sujets d'actualité dont le vote de l'Amendement de la constitution.

« On ne prend pas cette responsabilité sans mesurer tous les risques. Nous avons pris la mesure des propositions et nous avons analysé pour voir si elles rencontrent l'intérêt de la population » a déclaré l'honorable Nassirou Bako Arifari. Selon lui, « par rapport au 4 avril 2017, c'était un projet gouvernemental alors ici c'est une initiative parlementaire. Et là il y a une avancée ». Il soutient que c'est un atout pour le gouvernement d'avoir une majorité au parlement. « Lorsqu'un gouvernement a une majorité à l'Assemblée cela favorise le vote de ses lois. Cela aide aussi à porter les lois pour aider le gouvernement à avancer dans ses réformes », affirme-t-il. Le député estime que sur la question de la représentativité des femmes à l'Assemblée, « il y avait les années passées des initiatives pour aider à augmenter le nombre de femmes au parlement. Il y a eu plusieurs propositions de lois sur le parité mais rejetées par les députés ». Mais ajoute-t-il, « On se retrouve dans certaines situations surtout lorsque le Bénin participe à des rencontres internationales. Il arrive parfois que la délégation soit renvoyée, ou peut-être le Bénin est lésé à cause soit l'absence de femmes ou leur faible représentativité dans la délégation ». Aussi, explique-t-il qu'à l'internationale « il y a le protocole de Maputo qui prévoit de prendre des dispositions pour assurer la représentativité des femmes dans les instances politiques ». C'est au vue de ces réflexions dira-t-il « que nous avons réfléchi à la proposition››. Pour la proposition d'amendement relative à la peine de mort, « nous avons signé plusieurs protocoles et le code pénal a pris cela en compte. Et pour éviter qu'il y ait un délit un jour, il faut constitutionnaliser », précise-t-il. C'est pour préserver un retour en arrière que « nous avons voulu constitutionnaliser », assuré M. Bako.
Par rapport à la Cour des comptes, « il y a une disposition qui impose dans l'espace UEMOA la création de cette Cour et c'est le Bénin seul qui n'est pas en règle », fait remarquer le député. Il explique l'importance de cette institution par le fait que « lorsqu'on aura une Cour des comptes, c'est les juges qui procéderont systématiquement à la vérification des fonds gérés dans toutes les administrations. Là, s'il y a mauvaise gestion, il ne faut pas attendre les audits pour sanctionner. Ce sera systématique ». A en croire Bako Arifari, par rapport à la proposition relative au regroupement des élections, « Il y a deux ans, le ministre Komi Koutché avait déclaré que les élections législatives, municipales et présidentielle ont couté 57 milliards FCFA à la nation ». Pour lui, les dernières législatives ont couté environ 8 milliards FCFA et pour les municipales, environ 9 milliards FCFA et la présidentielle a couté 9 milliards FCFA. « On dépense au moins 10 milliards FCFA par élections », déplore-t-il. Il ajoute que « sur les dix prochaines années, il y aura élections presque chaque année. Cela pose un problème pour notre pays et nous avons pensé qu'il faut passer à un regroupement. Ainsi, tous les cinq ans, on fait les élections groupées ». Et pour cela, confie le député, « il y a un mandat qui évolue en solo et c'est la législative et il faut l'harmoniser pour arriver à cinq ans ». Le député estime que pour réussir l'harmonisation, il faut prendre des mesures. « On a donc proposé des dispositions transitoires pour y arriver. On fait une élection en 2019 pour 7 ans », affirme-t-il. Il confirme par ailleurs que « l'une des grandes motivations ayant poussé vers les amendements, c'est la participation des femmes en plus la Cour des comptes. Les autres sont des mises en conformité ».

Le détour

Tout semble clair avant que les députés ne s'engagent dans le processus. Selon le député Nassirou Bako Arifari, « dans les débats parlementaires, la minorité reconnaît la pertinence des propositions. Ils ont estimé qu'il y peut y avoir anguille sous roche. Ils ont proposé qu'on attende encore ». Il ajoute par ailleurs que « nous ne pouvons pas leur dénier ce doute. La démocratie c'est une question de majorité et de minorité ». L'ancien ministre des Affaires étrangères de Boni Yayi explique que « pour le premier vote, nous avons eu les ¾. Il s'agit d'une très grande victoire. L'article 157 de la constitution prévoit que lorsque les ¾ sont acquis, il y a deux procédures. Soit on s'arrête là et on demande au chef de l'Etat puisque c'est lui qui peut avoir l'initiative de référendum de consulter le peuple. Nous avons poursuivi pour avoir les 4/5 mais nous ne l'avons pas. Il s'agit maintenant de donner l'opportunité au chef de l'Etat d'avancer ou de laisser ». Selon lui, le Bloc de la majorité parlementaire a toujours collaboré avec la minorité. « Chaque fois que nous proposons une loi nous envoyons après examen à la minorité. Nous l'avons fait plusieurs fois. Sur des questions d'intérêt national, il n'y a pas une affaire de majorité ni de minorité », déclare-t-il. Il dit être surpris de n'avoir pas été accompagné par leurs collègues de la minorité parce qu'ils craignent ce qu'il y a derrière. Il dit n'avoir pas de garantie pour celui qui, sur la base des suspicions, ne semble pas rassuré des arguments qui sous-tendent les propositions. Aussi, soutient-il que « nous ne pouvons pas parlé des élections groupées dans le code électoral, nous ne pouvons pas augmenter le nombre des 24 femmes sans la constitutionnalisation ».

La suite de la procédure

« Notre proposition au chef de l'Etat est qu'il aille au référendum. Lorsque le chef de l'Etat prendra les propositions, il peut décider qu'on y aille ou qu'on attende d'abord », estime-t-il. Pour lui, « nous n'étions pas dupe en engageant le deuxième vote. Nous avons voulu aussi confirmer les trois quarts. Et nous l'avons eu. C'était un test de confirmation et de renforcement des liens au sein du BMP ». Maintenant, le député pense que « si on va devant le peuple et il approuve par un « OUI » massif, le peuple aurait confirmé notre proposition. Mais si le peuple refuse par un « NON », c'est encore un message fort lancé aux politiques de la majorité ». Néanmoins, Nassirou Bako Arifari martèle, « nous allons nous engager correctement pour le référendum ». Puisque, « lorsqu'il y a la volonté d'avancer, il n'y a aucun obstacle ». Au regard des dispositions réglementaires existant, ne favorisant pas un référendum de si tôt, il pense que « si le chef de l'Etat prend la décision d'organiser les élections, il reviendra à l'Assemblée en son temps, de faire le débat et on appréciera les implications pour voir dans quelle mesure répondre aux attentes du peuple ». A l'en croire, « lorsqu'on s'engage en politique, on est prêt à prendre aussi des risques. Si le chef de l'Etat est convaincu de la proposition et de son importance pour le peuple, il n'est pas question de ne pas prendre des risques ». Il rappelle par ailleurs que, « Ce n'est pas de manière délibérée que nous nous sommes engagés dans ces amendements. C'est au regard de revoir le quota des femmes dans le code électoral. Et c'est parce que nous sommes confrontés à cette situation qu'on a pris l'option des amendements ». L'honorable Nassirou Bako Arifari estime que « c'est une chance pour notre démocratie d'aller au référendum et que le peuple nous accompagne de nouveau ».

G. A.

Categories: Afrique

Le Groupe de la Banque mondiale se dote d'un nouveau cadre de partenariat avec le Bénin

Mon, 07/09/2018 - 14:44

Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé aujourd'hui son nouveau cadre de partenariat avec le Bénin pour la période allant de juillet 2018 à juin 2023. Ce cadre présente la stratégie poursuivie par la Banque en vue d'aider le pays à atteindre les objectifs de développement définis dans le Programme d'action du gouvernement 2016-2021.

« Ce cadre de partenariat soutiendra les efforts du Bénin pour relever son niveau de développement économique et de bien-être social. Il cible des résultats à fort impact et aidera à exploiter les synergies au sein du Groupe de la Banque mondiale en utilisant au mieux les initiatives spéciales actuelles, en maximisant les financements au service du développement et en collaborant avec d'autres institutions internationales pour mettre à profit leurs avantages comparatifs respectifs », souligne Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin.

Le nouveau cadre de partenariat-pays s'articule autour de trois axes principaux : i) la transformation structurelle pour accroître la compétitivité et la productivité ; ii) le renforcement du capital humain et iii) l'amélioration de la résilience et la réduction de la vulnérabilité aux catastrophes et aux changements climatiques.

Il s'agit plus précisément de soutenir la croissance économique rapide du Bénin en favorisant la productivité agricole, en améliorant la pérennité des infrastructures (électricité, eau et assainissement, économie numérique), en renforçant la gouvernance en matière de gestion des finances publiques et en contribuant à l'instauration d'un environnement plus favorable aux investissements et à la compétitivité du secteur privé.

S'agissant des investissements dans le capital humain, la nouvelle stratégie s'attachera à améliorer la qualité et la pertinence du système éducatif et des formations professionnelles afin de renforcer l'emploi, à soutenir la mise en place de systèmes de santé et de retraite accessibles à tous et à consolider les systèmes de protection sociale. Enfin, elle permettra d'améliorer la résilience du pays aux chocs de nature économique ou climatique, à l'échelle locale et nationale.

Le nouveau cadre de partenariat avec le Bénin a été élaboré conjointement avec la Société financière internationale (IFC) et l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), deux entités du Groupe de la Banque mondiale qui se consacrent au développement du secteur privé et dont les activités respectives seront complémentaires de celle de la Banque mondiale. L'IFC cherchera en priorité à favoriser une croissance durable au bénéfice de tous, ainsi que la compétitivité et l'emploi, en ciblant principalement les secteurs de la finance, de l'énergie, des télécommunications et de l'agro-industrie. Quant à la MIGA, elle s'attachera à mobiliser des investissements étrangers durables au Bénin grâce à ses produits d'assurance contre le risque politique.

« Le programme d'activités prévues dans ce cadre de partenariat-pays est parfaitement en phase avec les priorités de l'Association internationale de développement (IDA-18), qui sont également des enjeux essentiels pour le Bénin, à savoir les questions de genre et d'égalité femmes-hommes, le changement climatique, l'emploi et la transformation économique, la gouvernance et les institutions, et la fragilité », ajoute Pierre Laporte.

Categories: Afrique

Bénin-Taxi opérationnel à Parakou

Mon, 07/09/2018 - 14:31

Le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, a procédé au lancement officiel de la flotte Bénin-Taxi, ce samedi 07 juillet 2018, à Parakou. La couverture du département du Borgou et des autres localités du Bénin est une priorité au gouvernement qui prend ainsi corps à travers l'opérationnalisation de la flotte dans la ville de Parakou.
Selon le ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement, l'extension de la flotte Bénin-Taxi à Parakou s'inscrit dans la droite ligne du combat pour la modernisation des villes béninoises et l'amélioration des conditions de leurs populations. Après l'étape de Parakou, le projet sera bientôt étendu dans les villes de Porto-Novo, Abomey, Bohicon, Ouidah, Allada, Abomey-Calavi et Natitingou, a annoncé Bio Tchané. Pour lui, le souci majeur du gouvernement est de doter toutes les grandes villes de moyens de transport urbain modernes et infrastructures adéquates.
Le maire de la ville de Parakou, Charles Toko, s'est réjoui du choix porté sur Parakou dans le cadre de l'extension du projet.
Pour le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, le démarrage des activités de la flotte automobile Bénin-Taxi à Parakou intervient dans un contexte de besoin croissant et manifeste de mobilité. Il invite la population à soutenir l'initiative, en empruntant quotidiennement les véhicules mis à sa disposition pour ses courses.
Le projet Bénin-Taxi est une idée du chef de l'Etat, Patrice Talon, a rappelé le directeur général du Centre de partenariat et d'expertise pour le développement durable (Ceped), Seïbou Assan. Ce projet explique-t-il, a démarré le 3 juillet 2017 à Cotonou, avec un total de 300 véhicules acquis par l'Etat béninois. Les véhicules acquis ont été confiés à des artisans, en vue d'améliorer la mobilité urbaine. « L'objectif est d'offrir aux populations des grandes villes et aux visiteurs du pays, un mode de transport urbain sécurisé, confortable et à un prix abordable », a précisé le directeur général du Ceped.
Après une année d'activité, le projet Bénin-Taxi a déjà impulsé un changement dans les habitudes locales de consommation en matière de transport urbain, à souligné Séïbou Assan. Outre les emplois directs et indirects créés, qu'il a générés, le projet a également contribué à accroître l'attractivité touristique. Le directeur du Ceped a exprimé sa gratitude au préfet du Borgou et au maire de Parakou, pour leur implication dans le plaidoyer qui a abouti à l'extension de la flotte Bénin-Taxi à la ville.
Cette cérémonie de lancement de Bénin-Taxi à Parakou, a également connu la présence de Aurélie Soulé Adam Zoumarou, ministre de l'économie numérique et de la communication.
F. A. A.

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L'honorable Issa SALIFOU réagit aux déclarations de son collègue Guy MITOKPE

Mon, 07/09/2018 - 13:23

Après la sortie du député Guy MITOKPE sur la radio Soleil Fm, où il a montré du doigt son collègue Atao Mohamed Hinnouho, le député élu de l'Alliance Soleil (Issa Salifou) a réagi au micro de la chaîne Canal 3 Bénin pour rétablir ce qu'il estime être la vérité. Pour lui, son collègue a fait économie de beaucoup de vérités précise-t-il. Il promet lui répondre pour rétablir la vérité par le même canal.

<< Je suis actuellement à Kandi car j'ai perdu un camarade qui plus est coordonnateur de UPR dans la commune.Je dois assister ce matin à la cérémonie du troisième jour. Revenant au sujet, je ne réagis pas par rapport au vote mais aux déclarations de l'honorable Guy MITOKPE que j'ai suivies sur Soleil FM hier( dimanche 8 juillet 2018).

Mais il faut dire que j'ai été un peu choqué par les propos tenus par Guy MITOKPE, qui a fait économie de beaucoup de vérités. Je préfère aller lui répondre dans les mêmes conditions sur Soleil FM .J'ai pas trouvé bien ce qui a été dit sur l'honorable ATAO et ma personne et dès mon retour à Cotonou je vais leur écrire pour aller répondre à Guy MITOKPE. Pour la petite histoire, de tous les leaders de l'opposition, la seule personne qui m'a appelé et à qui j'ai répondue c'est le Président Candide AZANAÏ. Il m'a reçu chez lui et pendant trois heures d'horloge, je lui ai expliqué que moi je pourrai pas voter contre la révision de la constitution. C'est le président AZANAÏ qui m'a informé de ce que ATAO n'a pas remis sa procuration et qu'il souhaiterait que lui AZANAÏ et moi viennent le voir en prison.J'ai dit au président AZANAÏ que je n'ai pas été voir le président ATAO depuis qu'il est détenu parce que nous étions ensemble à Paris,que tout le temps j'étais avec lui et qu'il m'a rien dit avant de rentrer à Cotonou. Je suis pas fâché contre lui mais je suis en colère contre lui. C'est donc à la demande du président AZANAÏ que ce soir là je me suis porté en prison pour rencontrer le président ATAO. Mais ce que Guy MITOKPE a dit m'a franchement choqué. Ça m'a choqué et je trouve pas qu'il ait dit la vérité car cette année je n'ai même pas vu Guy MITOKPE et je l'ai pas eu au téléphone. Donc où je peux jurer sur le coran ? Où je peux parler avec lui ? La seule personne avec qui j'ai discuté au niveau de la minorité parlementaire concernant la révision de la constitution est bien sûr le président AZANAÏ.

Et puis à ma connaissance, le député ATAO a refusé de remettre sa procuration à Guy MITOKPE et a voulu que le président AZANAÏ et moi viennent le voir d'abord. Le président AZANAÏ m'a dit que voilà que lui ne peut pas aller rendre visite à ATAO en prison. J'ai dit bon, écoute moi je vais y aller et qu'il avait raison parce que sa présence pourrait créer un incident. Mais moi je me suis porté la nuit là même chez l'honorable ATAO. Et quand j'ai su que l'honorable ATAO a remis sa procuration au PRD, j'ai rappelé le président AZANAÏ le lendemain avant le vote pour lui confirmer la nouvelle. Que Guy MITOKPE vienne dire que les gens ont juré au nom de Allah et tout, franchement je réserve ma déclaration une fois rentré à Cotonou parce que j'ai été choqué. J'ai été aussi choqué par les journalistes de Soleil FM et je leur ai dit que ce qu'ils font n'est pas bien.Je suis aussi un homme de la presse. Même ce qu'ils ont fait la dernière fois par rapport aux déclarations de l'honorable ATAO depuis son lit d'hôpital ou montées de toutes pièces ne sont pas bien pour la situation de ATAO. Quand j'ai été voir ce dernier en prison, ça m'a vraiment touché.

En politique, quand vous ne savez pas où vous allez, il faut savoir d'où vous venez. Je suis un élu de l'Alliance Soleil. Je n'ai pas changé de camp. Je suis resté député de l'Alliance Soleil et mon président est Sacca LAFIA. Nous sommes en fin de mandat et je dois retrouver ma famille politique pour discuter de comment je dois revenir au parlement. Aujourd'hui il est question de retourner devant le peuple pour un bilan et puis de retourner peut être encore demander leur confiance pour revenir au parlement. Donc c'est tout à fait normal que je reprenne langue avec le président Sacca LAFIA pour qu'on voit les voies et moyens de notre prochaine coopération sur le terrain. Je suis toujours de la minorité parlementaire. Mieux, je suis encore président de groupe parlementaire.

Je vous remercie beaucoup car ceci m'a permis de répondre à chaud aux allégations de l'honorable Guy MITOKPE avec qui je n'ai vraiment pas de problèmes particuliers. Mais ce qu'il a dit est grave et tel qu'il a présenté les choses en parlant de Allah et du coran, c'est une moquerie pour la religion musulmane.>>

Transcription Roméo AKLOZO (Coll)

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Me Rufino d'Almeida présente le dispositif de lutte contre la traite humaine

Mon, 07/09/2018 - 12:23

Le Bénin ne fait plus partie des pays sous surveillance. C'est ce qu'a indiqué le rapport 2018 sur la traite des personnes, rendu public à travers un communiqué de l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique. Me Rufino d'Almeida, invité sur l'émission « Ma part de Vérité » de Golfe TV, ce dimanche 08 juillet, a fait part des actions menées par le gouvernement pour aboutir à ce résultat.
Selon le directeur de cabinet du ministre d'État chargé du plan et du développement, le gouvernement béninois a enclenché en 2017 de nombreuses actions pour lutter contre la traite humaine. Ce qui explique le retrait du Bénin de la liste des pays sous surveillance. Le président Patrice Talon et son gouvernement explique-t-il, ont adopté des plans et documents stratégiques clés, établi de procédures facilitant l'identification des victimes de traite et ont pris des mesures pour empêcher les migrants de devenir des victimes. Le gouvernement a aussi pris la résolution de mettre à la disposition de la justice, les auteurs de traite. Par ailleurs, un comité interministériel « ad hoc » a été mis en place. Ce comité a pour mission de coordonner les efforts de lutte contre la traite des personnes et renforcer la formation des forces de l'ordre. Ainsi, avec l'appui financier de l'Union Européenne, la Direction de l'Emigration et de l'Immigration (DEI) à travers le Programme ACP UE Migration Action mis en œuvre par l'Oganisation Internationale pour les Migrations (OIM), a lancé une formation le 2 juillet dernier. Cette formation qui prendra fin le 13 juillet, permet de renforcer la capacité des officiers en charge des questions de frontières sur deux thématiques migratoires majeures. Ceci dans le but de les doter de plus d'aptitudes et de les placer au cœur des défis actuels du phénomène planétaire qu'est la migration.
« En outre, le nouveau code pénal béninois contient des dispositions qui aujourd'hui sanctionnent les auteurs de la traite des personnes et leurs complices. Je crois que tout ceci a participé à ce classement », a affirmé Me Rufino d'Almeida. De nombreuses actions qui selon lui ont contribué à améliorer l'image du Bénin en ce qui concerne le phénomène de la traite humaine. « Cependant, le gouvernement ne s'arrêtera pas en si bon chemin. Le rapport de l'année prochaine sera meilleur d'autant puisque le gouvernement béninois ne fléchira pas dans sa politique de lutte contre la traite de la personne humaine », a-t-il déclaré. Il exhorte les populations à aider l'État dans l'accomplissement de cette noble mission.
Le rapport des Etats-Unis sur la traite des personnes est un document annuel qui couvre 187 pays dans le monde. Il évalue les efforts des gouvernements dans la lutte contre la traite des personnes sur les plans de la poursuite des trafiquants, de la protection des victimes et de la prévention de la traite. L'objectif des Etats-Unis est d'inciter les gouvernants à l'action et de forger des partenariats de par le monde en faveur de la lutte contre les formes modernes d'esclavage.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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186.399 candidats composent dès ce jour

Mon, 07/09/2018 - 11:39

L'examen du Brevet d'études du premier cycle (Bepc) session de 2018 s'ouvre ce lundi 9 juillet. Au total, 186 399 candidats sont inscrits pour prendre part à la phase écrite de l'examen sur toute l'étendue du territoire national.

Ils sont 83.930 filles et 102.460 garçons répartis, dans 265 centres d'examen à composer dès ce matin pour l'examen du Brevet d'études du premier cycle. Pour un effectif total de 186.399, on note une baisse de 38 596 candidats par rapport à 2017. Le plus grand effectif est enregistré dans le département de l'Atlantique avec 44.854 candidats alors que le plus faible est enregistré dans le département de la Donga pour un effectif de 7.277 candidats.
Le plus jeune candidat à cet examen est âgé de 11 ans et le plus âgé a 56 ans.
C'est le lycée Houffon d'Abomey qui a abrité la cérémonie officielle de lancement du BEPC par le ministre chargé de l'Enseignement secondaire, Mahougnon Kakpo. Il était en compagnie d'une délégation composée du directeur des Examens et Concours de son ministère, Roger Koudoadinou et des autorités locales.
Il faut noter que cet examens survient dans un environnement calme, après la multitude de mouvements de grève au cours de l'année.
Après le réajustement du calendrier scolaire, et le suivi rigoureux des programmes d'études, les examens se déroulent enfin dans de bonnes conditions.
Mais il faut attendre les résultats pour apprécier de la positivité ou non de l'année scolaire 2017-2018.

Giscard AMOUSSOU

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Afrik tourisme engagée pour la révélation de la beauté de Savalou

Sun, 07/08/2018 - 23:52

Elles étaient 12 ravissantes beautés à obtenir leur billet pour l'apothéose. C'était vendredi dernier à la salle Fitheb de Cotonou, où s'est déroulée la phase de présélection de Miss 15 2018. C'est sous l'égide de l'Association Afrik tourisme.

Valoriser la culture béninoise notamment celle de Savalou. Telle est l'ambition des 16 jeunes filles ayant participé à la première phase de l'élection Miss 15 Août. C'est en prélude à l'élection " Miss 15 août Bénin" qui se tiendra dans la période de la fête patronale annuelle à Savalou que le comité d'organisation a procédé, au cours d'une prestigieuse soirée, à la présélection des douze lauréates. L'ambassadrice de la beauté savaloise sera élue au cours de la phase finale le 15 Août prochain.
La commune de Savalou étant la capitale nationale de célébration de la fête de l'igname qui a lieu tous les 15 Août de l'année, l'Association Afrik tourisme s'engage dans la valorisation de la beauté féminine. Cette valorisation vient donner un nouvel éclat à la fête identitaire de la région. Pour le président du comité d'organisation, Prudent Adahou, l'ambition de cette célébration de la beauté réside dans la mise en valeur de la richesse traditionnelle de Savalou. Pour lui, Miss 15 Août n'est pas qu'une élection. C'est aussi une vision. Et cette vision est d'accompagner les filles à initier des projets pour plusieurs couches défavorisées tant à Savalou, dans les Collines que dans d'autres régions du pays. Depuis une dizaine d'années, le concours est devenu l'une des plus grandes célébrations de la fête identitaire à Savalou.
Miss 15 août, c'est la beauté au service du développement.
Ayant défilé en tenue traditionnelle, chacune des filles a révélé, à travers des pas de danse, la diversité de la culture béninoise. Que cela soit du Mono-Couffo, de l'Ouémé-Plateau, du Zou-Collines, de l'Atlantique-Littoral, du Borgou-Alibori et de l'Atacora-Donga, les danses révélaient bien des traditions. Aussi, le passage des filles en tenue de soirée avec les questions de culture générale a-t-il permis de jauger la capacité intellectuelle de chaque candidate.
Le prochain rendez-vous est pris à savalou pour la phase finale de cette compétition. Cet événement organisé par Afrik tourisme entre dans le cadre de la promotion touristique et la valorisation de la beauté féminine.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

« Sur des questions d'intérêt national, il n'y a pas une affaire de majorité ni de minorité »

Sun, 07/08/2018 - 17:52

Constitution du Bénin : une révision impossible ? Tel est le thème de l'entretien avec le député Bako Arifari, l'un des porteurs du projet d'amendement. Invité sur l'émission Zone Franche de ce dimanche 8 juillet 2018, l'honorable Arifari Bako s'est prononcé sur plusieurs faits dont la dernière situation à l'Assemblée nationale relative au vote de l'Amendement de la constitution.

« On ne prend pas cette responsabilité sans mesurer tous les risques. Nous avons pris la mesure des propositions et nous avons analysé pour voir si elles rencontrent l'intérêt de la population », laisse croire, l'honorable Nassirou Bako Arifari. Selon lui, « par rapport au 4 avril 2017, c'était un projet gouvernemental alors ici c'est une initiative parlementaire. Et là il y a une avancée ». Il pense que c'est un atout pour le gouvernement d'avoir une majorité au parlement. « Lorsqu'un gouvernement a une majorité à l'Assemblée cela favorise le vote de ses lois. Cela aide aussi à porter les lois pour aider le gouvernement à avancer dans ses réformes », affirme-t-il. Parlant des propositions, il estime que sur la question de la représentativité des femmes à l'Assemblée, « il y avait les années passées des initiatives pour aider à augmenter le nombre de femmes au parlement. Il y a eu plusieurs propositions de lois notamment la loi sur le parité mais rejetée par les députés ». Mais ajoute-t-il, « On se retrouve dans certaines situations surtout lorsque le Bénin participe à des rencontres internationales. Il arrive parfois que la délégation soit renvoyée, ou peut-être le Bénin est lésé à cause de l'absence de femmes ou leur faible représentativité dans la délégation ». Aussi, laisse-t-il croire qu'à l'international « il y a le protocole de Maputo qui prévoit de prendre des dispositions pour assurer la représentativité des femmes dans les instances politiques. » C'est au vue de ces réflexions dira-t-il « que nous avons réfléchi à la proposition ».
Sur la deuxième proposition d'amendement relative à la peine de mort, « nous avons signé plusieurs protocoles et le code pénal a pris cela en compte. Et pour éviter qu'il y ait un délit un jour, il faut constitutionnaliser ». C'est pour préserver un retour en arrière « nous avons voulu constitutionnaliser ». En ce qui concerne la cour des comptes, « il y a une disposition qui impose dans l'espace UEMOA la création de cette cour et c'est le Bénin seul qui n'est pas en règle ». Il explique l'importance de cette cour par le fait que « lorsqu'on aura une cour des comptes ce sont les juges qui procéderont systématiquement à la vérification des fonds gérés dans toutes les administrations. Là, s'il y a mauvaise gestion, il ne faut pas attendre les audits pour sanctionner. Ce sera systématique ».
A en croire Arifari Bako, par rapport à la proposition relative au regroupement des élections, « Il y a deux ans, le ministre Komi Koutché avait déclaré que les élections législatives, municipales et présidentielles ont couté 57 milliards à la nation ». Pour lui, les législatives dernières ont couté environ 8 milliards et pour les municipales, environ 9 milliards et la présidentielle a couté 9 milliards. « On dépense au moins 10 milliards par élections », déplore-t-il. Il fait savoir que « sur les dix prochaines années, il y aura élections presque chaque année. Cela pose un problème pour notre pays et nous avons pensé qu'il faut passer à un regroupement. Ainsi, tous les cinq ans, on fait les élections groupées ». Et pour cela, confie le député, « il y a un mandat qui évolue en solo et c'est la législative et il faut l'harmoniser pour arriver à cinq ans ». Ainsi donc, il estime que pour réussir l'harmonisation, il faut prendre des mesures. « On a donc proposé des dispositions transitoires pour y arriver. On fait une élection en 2019 pour 7 ans », affirme-t-il. Il confirme par ailleurs que « l'une des grandes motivations ayant poussé vers les amendements, c'est la participation des femmes en plus la cour des comptes. Les autres sont des mises en conformité ».

Le détour

Tout semble clair avant que les députés ne s'engagent dans le processus. Selon le député Nassirou Bako Arifari, « dans les débats parlementaires, la minorité reconnaît la pertinence des propositions. Ils ont estimé qu'il y peut y avoir en guise sous roche. Ils ont proposé qu'on attende encore ». Il ajoute par ailleurs que « nous ne pouvons pas leur dénier ce doute. La démocratie c'est une question de majorité et de minorité ». L'ancien ministre des affaires étrangères de Boni Yayi explique que « pour le premier vote, nous avons eu les ¾. Il s'agit d'une très grande victoire. L'article 157 de la constitution prévoit que lorsque les ¾ sont acquis, il y a deux procédures. Soit on s'arrête là et on demande au chef de l'Etat puisque c'est lui qui peut avoir l'initiative de référendum de consulter le peuple. Nous avons poursuivi pour avoir les 4/5 mais nous ne l'avons pas. Il s'agit maintenant de donner l'opportunité au chef de l'Etat d'avancer ou de laisser ».
Il fait comprend par ailleurs que le Bloc de la majorité parlementaire a toujours collaboré avec la minorité. « Chaque fois que nous proposons une loi nous envoyons après examen à la minorité. Nous l'avons fait plusieurs fois. Sur des questions d'intérêt national, il n'y a pas une affaire de majorité ni de minorité », déclare-t-il. Il dit être surpris de n'avoir pas été accompagné par leurs collègues de la minorité parce qu'ils craignent ce qu'il a derrière. Il dit n'avoir pas de garanti pour celui qui sur la base des suspicions, ne semble pas rassurer des arguments qui sous-tendent les propositions. Aussi soutient-il que « nous ne pouvons pas parlé des élections groupées dans le code électoral, nous ne pouvons pas augmenter le nombre des 24 femmes sans la constitutionnalisation ».

La suite de la procédure

« Notre proposition au chef de l'Etat est qu'il aille au référendum. Lorsque le chef de l'Etat prendra les propositions, il peut décider qu'on y aille ou qu'on attende d'abord », estime-t-il. Pour lui, « nous n'étions pas dupe en engageant le deuxième vote. Nous avons voulu aussi confirmer les trois quarts. Et nous l'avons eu. C'était un test de confirmation et de renforcement des liens au sein du BMP ». Maintenant, le député pense que « si on va devant le peuple et il approuve par un « OUI » massif, le peuple aurait confirmé notre proposition. Mais si le peuple refuse par un « NON », c'est encore un message fort lancé aux politiquex de la majorité ». Néanmoins, Nassirou Bako Arifari martèle, « nous allons nous engager correctement pour le référendum ». Puisque, « lorsqu'il y a la volonté d'avancer, il n'y a aucun obstacle ». Au regard des dispositions réglementaires existant, ne favorisant pas un référendum de si tôt, il pense que « si le chef de l'Etat prend la décision d'organiser les élections, il reviendra à l'Assemblée en son temps, de faire le débat et on appréciera les implications pour voir dans quelle mesure répondre aux attentes du peuple ». A l'en croire, « lorsqu'on s'engage en politique, on est prêt à prendre aussi des risques. Si le chef de l'Etat est convaincu de la proposition et de son importance pour le peuple, il n'est pas question de ne pas prendre des risques ». Il rappelle par ailleurs que, « Ce n'est pas de manière délibérée que nous nous sommes engagés dans ces amendements. C'est au regard de revoir le quota des femmes dans le code électoral. Et c'est parce que nous sommes confrontés à cette situation qu'on a pris l'option des amendements ». L'honorable Nassirou Bako Arifari martèle que « c'est une chance pour notre démocratie d'aller au référendum et que le peuple nous accompagne de nouveau ».

Categories: Afrique

« La démocratie ne doit pas être un système de machiavélique », dixit Guy Mitokpè

Sun, 07/08/2018 - 17:29

Dimanche aux couleurs politiques a reçu, ce 18 juillet 2018, le député Guy Mitokpè, Membre de la minorité parlementaire. Il a été question pour lui de se prononcer sur les coulisses du vote de l'amendement constitutionnel survenu, jeudi dernier, à l'Assemblée Nationale.

Tout en ayant, une pensée spéciale aux 19 plus 01 députés qui n'ont pas approuvé le vote, Guy Mitokpè estime que leur combat contre la proposition « est que notre constitution n'a pas prévu d'amendement mais de révision (...) ». Selon lui, « lorsque les amis de la majorité ont pensé qu'il faut amender et c'est sur quatre points, je dis non. Il faut travailler au respect de la constitution (...)››. « Nous ne voulons pas être une caution pour qui que ce soit. La raison fondamentale est qu'ils sont à la recherche d'une caution politique auprès du chef de l'Etat », dévoile-t-il. Guy Mitokpè fait remarquer qu'il aurait été dit au chef de l'Etat que c'est parce que le ministre Djogbénou s'était accaparé du projet que cela a échoué en 2017. « Ils disent qu'il s'est fait passer comme le porteur et le détenteur du projet et c'est pourquoi, il a échoué et il lui a été montré comment cela peut se passer facilement ». Le député déclare que la dernière sortie de Bruno Amoussou pour montrer et vilipender ce qu'ils ont proposé n'est pas un hasard. « La raison politique qu'ils ont avancé pour prouver au chef de l'Etat qu'ils ont la force de réviser la constitution ne convainc pas. Ils ne doivent pas se constituer comme des députés mécaniques », souligne-t-il.

Les amendements en question

Sur la question de l'amélioration de la représentativité des femmes, le député se demande « depuis quand les membres du BMP deviennent avocats de la cause des femmes ? Combien de femmes il y a-t-il dans le gouvernement ? Combien de femmes ont-ils dans leur cabinet autant qu'ils sont ? Combien de femmes occupent des postes de prestige au Bénin ? Pour envoyer les membres à la Cour, combien ont-ils envoyé ? La seule qui y figure, c'est une récompense politique ».
Le député pense qu'au regard de tout cela, ils veulent se faire passer aujourd'hui comme des laudateurs de la cause des femmes. « C'est une aberration. Il ne faut pas prendre le peuple comme dupe. Il faut prendre désormais le peuple au sérieux », indique-t-il. M. Mitokpè se demande « pourquoi présenter les femmes comme un instrument de chantage politique ? ». Autant d'inquiétudes qui mettent en doute la franchise de ses collègues du BMP à travers de telles propositions.
Concernant l'instauration de la Cour des comptes, « nous avons des moyens juridiques pour lutter contre la corruption », soutient Guy Mitokpè. Il ajoute que « même si c'est une urgence, nous avons des textes pour régler cette situation de corruption. Nous continuons de croire que c'est une mauvaise foi ».
Quant à la Constitutionnalisation de la peine de mort, il affirme que « nous avons ratifié plusieurs textes internationaux et la constitution même n'est pas pour la peine des mort. La constitution dit que la vie humaine est sacrée. Lorsqu'une constitution dit que la vie est sacrée, elle balaie déjà la peine de mort ». Le député pense que la constitutionnalisation de la peine de mort et l'instauration de la Cour des comptes, sont des formalisations mais ce sont les arguments avancés qui ne tiennent pas.
Pour ce qui concerne l'alignement des mandats, il soutient que « c'est l'une des raisons de l'existence du BMP ». Il ne voit pas la pertinence de la proposition puisque selon lui, « lorsque les députés sont conscients qu'ils ont dupé le peuple, ils ont été contre le peuple, ils veulent se refugier au parlement pendant sept ans pour s'échapper au peuple », dénonce-t-il. « C'est quoi cette affaire de période transitoire de sept ans ? », se demande-t-il. Pour lui, « la question de coût des élections pour justifier de l'alignement des élections est une malhonnêteté intellectuelle ». Il estime que « quand on a le pouvoir, on rêve peu et on réagit beaucoup et il y a d'autres priorités qui sont là ». Guy Mitokpè précise que « sur la base cartésienne, les raisons avancées sont très faibles ».

Une méthode qui déplaît

Le député de la minorité parlementaire pense que la méthode utilisée par les membres du BMP n'est pas saine. Il confie que « le BMP a déployé une méthode machiavélique. Ils ont ciblé ceux avec qui ils ont des problèmes. Ils ont fait des chantages aux députés. Ils voudraient se rassurer des 62 puis après des 66 ». Il confirme que les initiateurs de l'amendement avaient décidé de réviser la constitution au parlement. Et pour lui, la question ne se pose pas. Guy Mitokpè pense qu'il faut le faire avec honnêteté. « Ils ont fait des chantages à Djènontin, à Idrissou Bako, Issa Salifou et Atao Hinnouho parce qu'ils ont des dossiers contre eux. Les collègues étaient fragilisés mentalement et physiquement ». L'honorable Guy Mitokpè affirme avec fermeté que « ce qui s'est passé dans les coulisses, c'est parce que les membres du BMP ont fait du chantage sur les députés de la minorité que certains ont cédé contre leur gré. La démocratie ne doit pas être un système de machiavélique ». Il est revenu par ailleurs sur les questions relatives à la trahison au sein du bloc de la minorité mais il rassure qu'il s'est agit d'user de chantage pour avoir gain de cause. En ce qui concerne le référendum, le député n'a pas manqué de dire son mot. « Une fois que la révision a échoué, le parlement devrait dire au peuple qu'il ira au référendum. C'est une initiative parlementaire. Ils vont constituer la loi référendaire et la proposition sera soumise à la commission des lois. Tout cela pendant la première session ordinaire de l'année. Techniquement et juridiquement, ils n'ont plus les moyens d'aller au référendum cette année ». Il ne dénie par le droit à la majorité de modifier la loi référendaire puisqu'ils ont dit-il, « un magicien à la Cour ». M. Mitokpè pense que raisonnablement « il ne peut plus avoir de référendum initié par le parlement au cours de l'année 2018 ». Guy Mitokpè affirme qu' « ils ont la majorité à la Cour constitutionnelle et là la magie peut être faite ». Pour sa part l'honorable confie que « nous continuons de dire la vérité au peuple. Nous allons montrer qu'on peut être en politique et être crédible et être attaché à des valeurs ».
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

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