Depuis huit (08) ans déjà, le Cercle de Réflexion et d'Action des Jeunes de Porto-Novo organise au quartier Tokpota, précisément sur le terrain de sport de l'Ecole Primaire Publique de Tokpota-Davo, non loin du "carrefour Nouveau " Programme" dans le 5ème arrondissement de la ville-Capitale, un tournoi de football dénommé "petit camp à 4"
La particularité de l'édition 2018 dénommée "TOURNOI TALON-HOUNGBEDJI " est parrainée par Dona Jean Claude HOUSSOU, Ministre de l'Energie, qui convie la jeunesse de Porto et de Cotonou autour d'une activité saine. Sont attendues à cette messe de football, les équipes de Porto-Novo, Adjarra, Misserete, Avrankou, Adjohoun, Dangbo, sans oublier quelques unes de Cotonou .
Du 26 juillet au 2 septembre 2018, près d'une centaine de jeunes footballeurs iront à l'assaut de dame coupe et de nombreux autres trophées mis en jeux pour récompenser les talents individuels de Porto Novo et de Cotonou.
Par cet accompagnement, le Ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU, promeut le brassage inter-quartiers autour du football, et convie la jeunesse, autour d'une activité sportivement conviviale, fédératrice et saine.
Assainir son environnement tout en faisant du sport, c'est l'objectif de la marche et la course "Eco-Running" effectuées très tôt ce samedi 21 juillet 2017, par les populations dans les rues de Cotonou, tout en prenant soin de ramasser tous les déchets plastiques le long du parcours.
Cette initiative de l'activiste Sandra Idossou de "Sachet Héloué" soutenue par le promoteur de la salle de gym Flex Fitness Ridouane Machoudi est une campagne éco-citoyenne dont le but principal est de debarrasser d'une part, les grandes voies et artères de Cotonou des déchets plastiques et de sensibiliser d'autre part, les populations sur les méfaits du sachet plastiques sur notre environnement et la santé publique. « Ce concept Éco Running vise dans un premier temps à enlever les déchets plastiques et surtout les sachets qui sont d'ailleurs très nuisibles pour notre environnement, et dans un second temps à sensibiliser les populations sur la nécessité de rendre notre cadre de vie sein », a indiqué Mme Sandra Idossou.
Ce samedi, habillés de t-shirt blanc sur lequel est inscrit "Eco-Running", gant à la main et un sac poubelle dans l'autre pour y mettre les sachets plastiques ramassés, ils sont plus de trois cent participants à prendre le départ à 7 heures au centre commercial de Cotonou (Ganhi).
Repartis en trois groupes, ils ont pris d'assaut les grandes voies et artères de Cotonou pour les débarrasser de ses nombreux déchets plastiques qui jonchent le sol. Pendant que certains parcouraient l'axe Ganhi - carrefour Sobebra en aller retour, d'autres ont pris l'axe Ganhi - Avenue Steinmetz et le troisième groupe l'axe Ganhi - carrefour des trois banques.
Tous des volontaires, tout en faisant de la course pour certains et la marche pour d'autres ils débarrassaient les axes routiers de Cotonou des sachets plastiques avec pour slogan "sachet héééloué"...
Après environ 1 heure 30 de marathon où les trois groupes ont pacouru six (6) Kilomètres chacun, près de 823,45 kilo de sachets ont été collectés. « Je voudrais que vous regarder un peu ceci (les tas de sachets), on a mis 1 heure 30 minutes pour ramasser 823, 43 kilo de sachets plastiques. Je voudrais simplement que les béninois comprennent le danger qu'est le sachet plastique. Vous imaginez son impact sur notre environnement et notre santé. Et donc c'est notre responsabilité de nous réveiller. C'est bien de ramasser mais c'est mieux si on ne sali pas nos villes », a indiqué Mme Sandra Idossou.
Pour le promoteur de la salle de gym Flex Fitness, Ridouane Machoudi, le volet sport de cette initiative nous rassemble dans le thème santé, souligne t-il. « Qui parle de sport parle généralement de bien être et qui parle de bien être parle de santé et de propreté. Et c'est dans ce sens que "Sachet Héloué" et Flex Fitness ont décidé de se mettre ensemble pour rendre nos villes propres », a-t-il expliqué.
Il faut préciser que c'est la deuxième édition de Eco Running. La première édition qui s'est déroulée le samedi 09 juin 2018 a permis de ramasser 243 Kilo de sachets plastiques
Marcel HOUETO
Après les nombreux rappels à l'ordre du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le gouvernement vient de prendre officiellement le décret de régulation de la publicité dans les établissements d'enseignement supérieur.
En effet par décret N°2018-261 du 27 juin 2018 cosigné par le chef de l'État et les ministres impliqués, les établissements privés d'enseignement supérieur sont désormais interdites de publicités mensongères sur leurs formations.
Ainsi, l'émission, l'affichage, la diffusion des messages publicitaires non conformes aux autorisations sont punis d'une amende allant de 1 million à 5 millions de FCFA. Aussi seront désormais affichés 90 jours avant la rentrée, la liste des établissements privés d'enseignement supérieur agréé ou homologués. Les différentes formations autorisées dans ces établissements seront aussi indiquées. Cette nouvelle disposition du gouvernement permettra aux parents de savoir orienter leurs enfants dans des établissements responsables. Le gouvernement vient donc de prendre ses responsabilités à quelques mois des vacances en vue de permettre une meilleure réorganisation du système avant la prochaine rentrée académique.
G.A.
Par décret N°2018-262 du 28 juin 2018, cosigné du chef de l'État et des ministres impliqués, le gouvernement interdit formellement la publicité sur les professions médicales, les activités médicales, les médicaments et autres produits médicaux. Ainsi, les mesures administratives et sanctions pénales seront appliquées à des auteurs ou coauteurs ou complices qui enfreignent ces dispositions. Des amendes allant de 1 million à 5 millions seront appliquées à ces derniers. Il faut dire par ailleurs que ces dispositions ne portent aucun préjudice à l'émission, l'affichage et la diffusion des messages informatif et non commercial portant sur des activités médicaux et autres produits médicaux. Pour ce fait, le ministre de la santé, le ministre de l'intérieur et de la sécurité, les ministres de l'économie numérique et de la communication, le garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation sont chargés de prendre les dispositions nécessaires pour l'application de ce décret. C'est donc la fin des publicités à caractère commercial dans le secteur de la santé au Bénin.
G.A.
(Par Roger Gbégnonvi)
Aurons-nous oublié Macron à cause de son éloignement des us de la Françafrique ? Car nous ne disons pas que c'est grâce à notre concours occulte et mystique par lui demandé et obtenu que la France a remporté le Mondial 2018. En 1998, selon nos dires et certitudes, Chirac, connaisseur de la Françafrique, nous avait sollicités. Nous lui avions dépêché quatre Béninois, maîtres en occultisme. Assis sur des ‘‘choses'' à des endroits astraux là où se jouait le match décisif, nos gens ont mâchouillé et murmuré tant et si bien que la France l'emporta. Billevesées ? Oui, billevesées ! Mais nous avons besoin de ces certitudes sans frais pour rester accrochés à nos gris-gris sans lesquels notre présence sur terre serait..., serait quoi ?
A la recherche de stupéfiants, dont on soupçonne nos valises, le douanier à Roissy-Charles-de-Gaulle détecte un curieux colis qu'il fait ouvrir. Cadavre de poussin. Deux rubans rouge et noir. Neuf graines de basilic. Traces de sang ou d'huile rouge. L'homme revisite le passeport et lance à la cantonade : ‘‘Vous venez du pays du Vaudou !'' Il nous laisse passer. Une autre fois, c'est un crâne humain. L'homme perd son sang-froid : ‘‘C'est quoi ça ?'' Et au lieu de la brigade des stupéfiants, il nous remet à la brigade anti-criminelle. Pauvre de lui ! Il ne sait donc pas que le Père-Lachaise à Paris et les Catacombes à Rome regorgent de très brillants crânes qui travailleraient volontiers à l'embellissement de nos destins de Béninois ?
Car nous aimons aussi les gris-gris-chrétiens. Scapulaire, Médaille Miraculeuse, saint Christophe les pieds dans l'eau et l'Enfant-Dieu sur les épaules, Agnus-Dei, Marie-qui-défait-les-nœuds, etc., plaqués autour du cou, de la taille, du poignet, et même là où il faut pour que soit boostée la fécondité. Sans oublier l'amulette confiée à l'ingénu enfant-de-chœur pour qu'il lui arrange un séjour de neuf messes sous le calice du prêtre. Et voici, aimés aussi, les gris-gris de la Mosquée. Talisman, image de la Ka'ba mecquoise et d'un grand Marabout de Kaolack, Sourates dans un petit carré de cuir, etc., plaqués sur le corps et dans la case.
Ces trois ordres de gris-gris, auxquels il faut ajouter, puisque nous sommes accro aux lointains gris-gris d'Orient, une pierre de Bénarès, une pierre de Bali, une scintillance octogonale d'Hokkaido, etc., tous les ordres de gris-gris nous ont rendus hommes et femmes les mieux aguerris du monde. Et le monde attend toujours notre première invention. En attendant, certains d'entre nous s'impatientent, au motif que chacun n'a qu'une vie et qu'on ne peut pas attendre et attendre… Alors Ils s'en vont. Par avion. Des gris-gris dans la valise. Vous les retrouvez outre-mer. Dans une initiale galère. Puis cuisiniers talentueux. Chauffeurs de taxi bons tchatcheurs. Baby-sitters recherchées. Jamais éboueurs. Plutôt enseignants, médecins, administrateurs. Compétents ailleurs, pas chez eux. Bluffés par ce succès mercenaire, des Béninois bon teint disent que le Béninois chez lui est un être vidé par son addiction aux gris-gris, un pantin lamentable abusé par des charlatans ignares, un être à l'intelligence molasse dans une mélasse de superstitions et d'enfumages entretenus. Ils disent que nous serons parmi les meilleurs, même chez nous, dès lors que, quittant les ancêtres, nous aurons libéré notre volonté pour enfin penser, agir et vivre sans gris-gris …
N'importe quoi ! Et n'était-ce les droits humains, voilà des Béninois à fesser avec férocité. Nos aïeux n'ayant pas écrit, leurs us se perdent. Or ils nous ont légué des gris-gris agissants par lesquels nous leur restons unis et puissants. Les scanners de Roissy détectent nos crânes et nos poussins occultes ? Et alors ? Ça prouve quoi ? L'Afrique fiasco, ankylosée par les gris-gris et autres obsessions chimériques ? Billevesées ! La vérité est la fable par nous forgée : Chirac soi-même a recouru aux gris-gris du Bénin pour que la France gagne en 1998. Et peut-être aussi Macron soi-même, discrètement, vingt ans plus tard. On est forts !
La maison des jeunes de Djègan-Kpèvi située dans le 4ème arrondissement de Porto-Novo a abrité la séance de compte rendu des autorités municipales de Porto-Novo aux populations. Un deuxième exercice de reddition de compte en l'espace d'environ six mois d'activités.
L'autorité municipale de la ville capitale a tenu à faire le point de ses activités au bout des six derniers mois d'exercice. Entre autres, il s'est agit pour le maire Emmanuel Zossou, d'informer les populations des différents travaux d'aménagement de rues, de faire le point des innovations par rapport aux feux tricolores, de présenter les travaux exécutés dans le domaine de l'éclairage publique, de préciser le nombre de mètres linéaires de rues aménagées, l'adressage et de sensibiliser les populations sur leurs contributions au développement de la ville.
Dans l'ensemble, la plupart des représentants des populations n'ont pas manqué de dire leur satisfecit au conseil municipal présidé par M. Zossou. Certaines préoccupations ont néanmoins été soulevées visant à corriger quelques imperfections sur le terrain. Des cas d'incivisme observés parfois dans certains quartiers malgré les efforts de salubrité ont été relevés. Le maire a souhaité que l'assistance puisse sensibiliser les populations à s'abonner aux ONG de précollecte des ordures.
Quelques actions
Parmi les activités réalisées, il y a les travaux de réhabilitation et d'entretien des feux tricolores de Catchi, de l'Ecole urbaine centre, de Kokoyè, de Adjarra-Docodji et de Agatha. Tout ceci dira le maire, sur fonds propres d'un montant d'environ neuf millions (9.000.000) FCFA. Il y a aussi les travaux d'installation des feux de signalisation solaire au carrefour Saint Pierre et Saint Paul sur fonds propres aussi estimés à plus de 35 millions FCFA. L'autre type de travaux, financés par les partenaires est relatif à l'installation de feux de signalisation de type solaire au carrefour Adjarra-Docodji.
Une autre rubrique concerne l'acquisition de matériels d'éclairage public pour plus de 48 millions FCFA, l'entretien de 228 lampadaires conventionnels et candélabres évalué à 8 millions FCFA, le tout sur fonds propres.
La municipalité a bénéficié du gouvernement de l'installation de 453 lampadaires solaires.
Quant aux travaux de pavage et de bétonnage de rues, ils sont financés par le FADEC à hauteur de 1,3 milliards FCFA, et sont en cours de finalisation.
Il faut noter aussi les travaux d'aménagement 95,60 Km de rues, en cours de réalisation sur fonds propres de la mairie de Porto-Novo.
La location de matériel et outillage, l'entretien régulier des voies urbaines, l'entretien et la réparation d'engins lourds, les contrats de prestation de service relatifs à l'aménagement des voies, le désensablement des rues et l'éclairage public et la signalisation, engagés par la municipalité sont évalués à près de 980 millions FCFA.
D'autres dépenses concernant l'adressage, les achats d'engins lourds, l'achat de matériel pour l'éclairage public, l'achat et l'installation de feux tricolores, l'assainissement et le pavage des voies au quartier Hounssouko, l'assainissement, le pavage et l'aménagement de voies de terre sont évalués à plus de 1,6 milliards FCFA.
Emmanuel Zossou a informé les populations sur les perspectives notamment l'asphaltage de 96 Km linéaires dont 22,300 Km à la première phase, l'ouverture de voies et d'autres travaux.
Les grandes difficultés dont l'approbation des marchés par le DCMP, le retard de l'adoption du budget municipal 2018, le non respect des clauses contractuelles par les prestataires et la faible mobilisation des ressources ont aussi été mise en exergue par l'autorité municipale.
La cérémonie de reddition de compte s'est déroulée en présence des autorités municipales, du représentant du Préfet de l'Ouémé, des chefs religieux et traditionnels et des têtes couronnées de la ville de Porto-Novo.
Giscard AMOUSSOU
La flotte de taxis jaunes est désormais en circulation dans les villes de Bohicon et d'Abomey.
Bénin-Taxi a été lancé ce vendredi 20 juillet à Bohicon par le Directeur de Cabinet du ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Rufino d'Almeida. La cérémonie s'est déroulée en présence du maire Luc Atrokpo et du Directeur général du Ceped, Assan Séibou.
La journée de ce vendredi a été florissante pour les populations de cette cité avec le lancement officiel des activités de Bénin-Taxi dans la commune de Bohicon. Une dizaine de véhicules a été mise en circulation pour desservir les villes de Bohicon et Abomey, ainsi que les localités environnantes.
Le directeur de cabinet du ministère d'État chargé du plan et du développement a exprimé sa joie de voir les populations de Bohicon et d'Abomey bénéficier de cette volonté du chef de l'État à travers la mise en circulation de la flotte automobile Bénin-Taxi. << Je voudrais avant tout (...) exprimer au nom du ministre d'État, ma gratitude au chef de l'État, Patrice Talon qui a eu l'initiative de ce projet >>, a déclaré Me Rufino d'Almeida. Le maire Luc Atrokpo a souligné que le transport est un secteur stratégique dans la chaîne de l'économie locale à Bohicon. ‹‹Je voudrais vous prier de transmettre au président Patrice Talon et à l'ensemble de son gouvernement, l'expression la plus profonde de notre reconnaissance à leur égard >>, a-t-il ajouté.
Le Directeur Général du Ceped, Assan Séibou, a précisé que la flotte automobile du projet Bénin-Taxi compte 300 véhicules et 300 artisans.
Pour cette première phase, la flotte automobile de Bohicon dispose provisoirement d'une dizaine de véhicules qui sera augmentée avec l'adhésion de la population.
La joie était sur les visages au cours du lancement de Bénin-Taxi à Bohicon.
Avec ce projet, le gouvernement contribue à moderniser le transport urbain et à faciliter la mobilité des usagers et surtout des touristes qui visitent ces deux localités historiques.
G. A.
La localité de Onklou, dans l'arrondissement central de Djougou, a été le théâtre, ce mercredi 18 juillet 2018, d'un affrontement entre peuhls et populations du village de Onklou. Le bilan de ces affrontements selon l'ABP, fait plusieurs morts et des blessés graves. Les affrontements se sont accentués, ce jeudi 19 juillet, lorsque deux peulhs ont été abattus au marché de Djougou par des manifestants révoltés. Selon la même source, ces violences ont éclaté suite à la présence dans les champs de mercenaires armés aux ordres des peulhs.
Afin de pouvoir contenir les élans des uns et des autres, le commissariat de police de Djougou a appelé en renfort la Compagnie républicaine de sécurité basée à Parakou.
Les populations en furie empêchent toute négociation des forces de l'ordre avec le roi de la localité de peur qu'il soit épinglé.
Le maire de la ville de Djougou, Abischaï Abraham Akpalla, est chargé de jouer à la médiation avec les populations pour le retour du calme.
F. A. A.
Le conseil communal de la mairie de Sèmè-Podji a tenu ce vendredi 20 juillet 2018, sa troisième session extraordinaire de l'année 2018. A l'ordre du jour de cette session, l'amendement et l'adoption de la communication N°15/ SG-SAD du 17 juillet 2018 relative à la demande de mise à la disposition de la mairie de Sèmé-Podji d'un domaine de cinq (05) hectares issu du morcellement du domaine des trente-cinq (35) hectares affecté à la commune par l'Etat béninois ; de la communication N°16/SG-SDCD-SEM du 17 juillet 2018 relative à la demande d'autorisation de signature de l'accord de collaboration entre DMI ASSOCIATES et la mairie de Sèmé-Podji et de la communication N°17/SG-SAF du 17 juillet 2018 relative à l'octroi d'une indemnité pour les frais de représentation au maire de la commune.
Au sujet du premier point, après l'explication du maire et le débat général, les conseillers ayant perçu la pertinence de la communication de l'autorité communale dans une vision futuriste du développement des services de la mairie, ont décidé de porter à huit voire dix hectares, le domaine devant abriter les services annexes de la mairie. Après le vote, 22 conseillers sur les 25 ont donné leur accord. Seuls les conseillers Lavenir Sagbohan, Alfred Toyétomé et Ambroise Houessou se sont abstenus.
Pour le second point, le maire Charlemagne Honfo, a remercié l'association Humanis Afrique pour son assistance à aider les communes à identifier des partenaires stratégiques tels que DMI ASSOCIATES. Au regard de la compétence multidimensionnelle de cette structure, les conseillers dans leur ensemble ont autorisé le maire à procéder à la signature de cet accord.
DMI ASSOCIATES est une structure spécialisée dans l'acquisition et la mise en œuvre des projets de coopération au développement, l'assistance en maîtrise d'ouvrage, la recherche de financement par les principaux bailleurs de projets et qui exerce depuis plus de 20 ans.
La troisième et la dernière communication, relative à l'octroi d'une indemnité pour les frais de représentation au maire de la commune, doit être d'abord autorisée par un vote en session.
Le conseil communal a remercié son président pour le sacrifice jusque-là consenti de n'avoir pas touché indûment à cet émolument.
F. A. A.
Le chef de l'Etat, Patrice Talon, a décidé d'accorder quelques jours de repos aux membres de son gouvernement. Les congés des membres du gouvernement vont commencer après la célébration de la fête du 1er août 2018. Certains ministres seront en congés de deux semaines, pendant que leurs collègues devront rester à leurs postes pour gérer les affaires courantes de la République. Dès que les ministres en congés vont reprendre service, les autres prendront la relève pour une durée de deux semaines également. Le gouvernement au complet va reprendre les affaires à la fin du mois d'août.
Pendant la période de vacances gouvernementales, il n'y aura pas de conseil des ministres et cette situation ne saurait bloquer le fonctionnement de l'appareil d'Etat.
C'est la troisième fois que le président Talon met son gouvernement en congés, depuis son accession au pouvoir en avril 2016.
F. A. A.
Le président de la Cour constitutionnelle, Joseph Djogbénou, a reçu à son cabinet, dans la matinée de ce vendredi 20 juillet 2018, le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation chargé des relations avec les institutions, Séverin Quenum, et une délégation du bureau de l'Académie des sciences constitutionnelles, administratives et politiques (Ascap), conduite par les professeurs Ibrahim Salami et Dandi Gnamou.
En sa qualité de ministre en charge des relations avec les institutions, Séverin Quenum, est allé saluer le président de la Cour constitutionnelle. Selon le ministre, le gouvernement entend entretenir des relations assez harmonieuses avec toutes les institutions constitutionnelles. Dans ce cadre, en tant que ministre en charge de la coordination de ces relations au sommet, le Garde des sceaux a entrepris des visites auprès des responsables d'institutions. « J'ai vu par le passé le président de l'Assemblée nationale, le président de la Cour suprême et l'agenda du président de la Cour constitutionnelle m'a permis de lui rendre visite ce matin », a-t-il informé.
Avec le président de la Cour constitutionnelle, Séverin Quenum a fait le tour d'horizon du travail qui se fait au niveau de la haute juridiction. La légitimité de la Cour constitutionnelle, selon lui, ne réside pas uniquement dans la constitution qui l'institue mais plutôt dans la qualité de ses décisions ainsi que dans la qualité du service qu'elle rend à la nation par le truchement de la régulation du bon fonctionnement des institutions. « Le gouvernement a pris acte des décisions qui ont été rendues à la dernière date dont elle salue la clarté et la qualité parce qu'il est procédé en ce moment à une clarification qui permet une meilleure lisibilité de la constitution et de ce en quoi doit constituer l'action de la Cour constitutionnelle », a renseigné le ministre de la justice.
Le successeur de Joseph Djogbénou dit avoir hérité d'un ministère dynamique qui est en mouvement avec des cadres assez compétents du fait du travail abattu et comme un champ balisé. « Je m'emploie pour cela justement à faire moderniser et puis à réinvestir la justice de la confiance de ses usagers et des citoyens », a déclaré Séverin Quenum. Avec le président de la Cour constitutionnelle, il a eu des échanges pour voir ce qui peut être entrepris au niveau du gouvernement pour améliorer la qualité des actions et également satisfaire les attentes et le regard des citoyens sur ce qui se fait.
Pour lui, la Cour constitutionnelle se trouve dans la chaîne de la production législative en ce que lorsque le président de la République ou le parlement avec lequel il partage l'initiative de la loi fait prendre un texte législatif, quelques fois ça demande, non pas l'onction, mais la conformité avec la constitution. Pour cela, il faut selon le Garde des sceaux, s'assurer que nous sommes en phase avec les urgences politiques que la Cour constitutionnelle doit pouvoir concilier avec le respect des droits de l'Homme, des droits du citoyens, le respect de la constitution d'une manière générale.
Séverin Quenum a souligné que la Cour constitutionnelle doit rester pour nous tous, cette institution-là qui rassure, qui rassure le citoyen, qui rassure également le gouvernement, pas simplement parce qu'elle sanctionne ni parce qu'elle censure, mais parce qu'elle est animée par des hommes et des femmes de bonne volonté.
A la suite du ministre de la justice, le président de la Cour constitutionnelle a reçu une délégation de l'Ascap conduite par les professeurs Ibrahim Salami et Dandi Gnamou.
Selon le professeur Dandi Gnamou, la visite avec le président de la Cour constitutionnelle se justifie pour deux motifs principaux. Premièrement, il s'agit de rendre une visite de courtoisie à leur collègue de l'Université d'Abomey-Calavi et surtout de la Faculté de droit et de science politique, porté à la tête de la haute juridiction du pays et ; deuxièmement, présenter l'Ascap (Académie des sciences constitutionnelles administratives et politiques), qui a pour objectif principal de travailler à l'amélioration et l'approfondissement de la connaissance du droit public interne.
Pour le professeur Ibrahim Salami, l'Ascap est une académie qui a vocation à rassembler les meilleures compétences universitaires au Bénin en ces trois matières et proposer un accompagnement institutionnel académique et scientifique aux institutions de la République par le biais de formations, de séminaires mais aussi des colloques pour évaluer l'activité de ces institutions. Il a cité en exemple un colloque sur le bilan de l'activité de la Cour constitutionnelle.
Dandi Gnamou, nouvellement promue professeur titulaire, a livré quelques impressions sur sa promotion intellectuelle. Pour elle, l'obtention de ce grade n'est pas en soi quelque chose d'extraordinaire. Cette promotion intervient 5 ans après sa réussite au concours d'agrégation en 2013. Elle se dit quand même particulièrement heureuse d'être professeur titulaire dans un contexte des sciences juridiques et politiques, où il y a très peu de ‘'Collègues de rang A'' et aussi très peu de professeurs titulaires.
F. Aubin AHEHEHINNOU & Akpédjé AYOSSO
Sikirath AGUÊMON, Michel DASSI et Félix Dansou DOSSA sont nommés en tant que personnalité extérieure au Conseil Supérieur de la Magistrature pour une durée de quatre (04) ans renouvelable.
Voici le décret
RÉPUBLIQUE DU BÉNIN
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIOUE
DÉCRET N.2018-323 DU 19 JUILLET 2018 portant nomination de personnalités extérieures à la magistrature, membres du Conseil Supérieur de la Magistrature.
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, CHEF DE L'ÉTAT,
CHEF DU GOUVERNEMENT,
Vu la loi n' 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin ;
vr.r la loi n "2018-02 du 02 juillet 2018 modifiant et complétant la loi organique n" 94-027 du 15 juin 1999 relative au Conseil supérieur de la Magistrature ;
vu la loi n" 2001-35 du 2'l février 2003 portant statut de la magistrature ;
vu la décision portant proclamation, le 30 mars 2016 par la Cour constitutionnelle, des résultats définitifs de l'élection présidentielle du 20 mars 2016 ;
vu le décret n" 2018-1 98 du 05 juin 201 B portant composition du Gouvernement ;
vu Ie décret n' 2016-423 du 20 juillet 2016 portant attributions, organisation et fonctionnement du Ministère de la Justice et de la Législation ;
vu la lettre n"052/AN/PT/SP-C du 19 juillet 2018, oÉcnÈre :
Article premier
En application des dispositions de l'article 2 de la loi n'2018-02 du 02 juillet 2018 modifiant et complétant la toi organique n" 94-027 du 15 juin 1999 relative au Conseil Supérieur de Ia Magistrature, sont nommées, au Conseil Supérieur de la Magistrature, en qualité de personnalités extérieures à la magistrature, les personnes dont les noms suivent, aux postes ci-après :
Titulaire : monsieur Félix Dansou DOSSA ; Suppléant : monsieur lmorou SALEY ;
Titulaire : monsieur Michel DASSI ;
Suppléant : monsieur Christophe Cossi GNIMAVO ;
Titulaire : monsieur Prosper R. MORETI ; Suppléant : monsieur Adam Boké BAGUIDI ;
Titulaire : madame Sikirath AGUÊMON ; Suppléant : monsieur Joseph AGUESSY.
Article 2
La durée des fonctions des personnes nommées à I'article 1er du présent décret est de quatre (04) ans renouvelable une (01) fois.
Article 3
Le présent décret, qui prend effet pour compter de la date de sa signature, abroge toutes dispositions antérieures contraires.
llsera publié au Journal officiel.
Par le Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement,
Le Ministre de l'Economie et des FNinances,
Marie Odile ATTANASSO
Fait à Cotonou, le 19 juillet 2018
AMPLIATIONS : PR 6 AN 4 CS 2 CC 2 HAAC 2HC) 2 MESGPR 2 GS/MJL zMEF 2 AUTRES MINISTERES 20 SGG 4 INTERESSES B JORB 1
Patrice TALON
Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation,
Séverin
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Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire catholique La Croix, Célestine Zanou, leader politique et présidente de la Dynamique du Changement pour un Bénin Debout (Dcbd), s'est prononcée sur la question de révision de la Constitution. Cette démarche est inopportune selon elle et l'urgence actuelle est de penser à l'amélioration des conditions de vie des populations.
Selon Célestine Zanou, la démarche par voie de référendum engagée pour procéder à l'amendement de la Constitution est inopportune. « Le référendum est une procédure de collaboration avec le peuple pour l'élaboration d'une loi qui ne devient parfaite qu'avec son consentement », soutient Mme Zanou. La présidente de la Dcbd met l'accent sur l'aspect consentement qui ne peut aboutir sans le dialogue. Il faut donc dialoguer avec le peuple ou le persuader afin d'éviter le doute ou la suspicion. « Notre pays a des sensibilités qui sont le reflet du peuple et qui doivent forcément se mettre ensemble pour proposer en matière de loi fondamentale quelque chose qui nous ressemble et qui nous rassemble. Lorsque cette démarche consensuelle n'est pas de mise, tout ce qui sera fait aura tout l'air d'un forcing face auquel chacun ira exprimer son ressenti si ce n'est sa douleur puisqu'il ne répondra pas à la question posée », explique-t-elle. Les raisons évoquées manquent de pertinence, c'est pourquoi elle propose « de revoir la démarche actuelle qui a tout l'air d'une précipitation porteuse de suspicions ».
Pour Célestine Zanou, il y a des craintes en ce qui concerne la création de la Cour des comptes ; une Cour dont la mission est de donner quitus en matière de gouvernance financière économique dans la mesure où le fonctionnement actuel de la Cour constitutionnelle est présidé par Me Joseph Djogbénou.
Par rapport à la question de la représentativité des femmes dans les instances de décision, la leader politique affirme qu' « On veut nous faire croire qu'un wagonnet de 24 femmes à l'Assemblée Nationale sera la preuve de promotion des femmes. C'est à la limite du ridicule que nous ne saurions laisser aller plus loin ». Si les femmes veulent aller à l'Assemblée Nationale soutient-elle, elles doivent s'engager dans les partis politiques pour développer un leadership et s'assurer une représentation de qualité. Célestine Zanou demande à tous les promoteurs de cette idée de céder tout simplement sur leurs listes aux prochaines législatives, la place aux braves femmes de leurs partis.
S'agissant du couplage des élections, elle a fait une caricature avec les différents examens. Pour la présidente de la Dcbd, ce n'est pas parce que les examens coûtent chers, qu'il faut coupler Bac, Bepc et Cep comme si chaque examen n'avait pas ses spécificités. Si l'on prend les 4 élections dont il est question explique-t-elle deux sont déjà couplées à savoir les locales et les communales. Ces dernières présentent des difficultés et à ce niveau, il est question d'un dispositif qui encadre le développement à la base et conforte la décentralisation. Les législatives renseigne-t-elle ont un cadre d'exercice qui relève de la circonscription électorale et le bulletin utilisé n'est pas le même que celui des élections communales et locales. Célestine Zanou perçoit l'élection présidentielle comme la plus facile puisque la circonscription du candidat regroupe les 5297 villages et quartiers de villes, c'est-à-dire tout le territoire national. Ce qui n'est pas le cas pour le député élu avec les voix des populations de sa circonscription électorale.
La présidentielle, pour elle irait à la limite avec les locales et communales. Toutefois, elle mentionne que c'est risqué de coupler la présidentielle qui est une élection simple avec les élections locales et communales qui sont déjà plus complexes.
« Quoi qu'il en soit, même si l'idée est de faire des économies, il n'en sera rien puisqu'il demeure que chaque élection a ses particularités », a clarifié Célestine Zanou. Cette dernière, estime que la démocratie a un coût car ajoute-t-elle « ce qu'on pense gagner pourrait bien se révéler conflit et spirale de violences dont le coût reste incalculable ».
Au sujet de la peine de mort, la leader politique estime que c'est une peine instituée par ordonnance dont la question a été déjà réglée par le code pénal.
Face à ces questions, il n'y a donc aucune urgence pour Célestine Zanou à vouloir toucher à la Constitution. Cette révision « reste beaucoup plus un choix cohérent qui pourrait manquer d'être autant pertinent que des réponses adaptées aux appels sociaux qui fusent de toutes parts », déclare-t-elle. Il faut penser à l'amélioration des conditions de vie des populations. « Dépenser des milliards pour un référendum dans le contexte actuel n'est pas à mon avis opportun. Cet argent pourrait bien servir pour des bourses d'études aux jeunes filles et à la jeunesse en particulier, faciliter l'accès des femmes aux crédits, améliorer leurs conditions de vie et de travail, etc », a-t-elle martelé. L'idéal selon elle serait « de suivre une démarche qui permet de rédiger une Constitution de bonne qualité et surtout acceptée par tous pour durer dans le temps et nous garantir quiétude et paix comme celle de 1990 ».
Pour conclure, l'ancienne directrice de cabinet du président Kérékou soutient que le Bénin n'a pas un problème de textes. ‹‹ Travaillons à ne pas redevenir l'enfant malade de l'Afrique (...) ››, recommande-t-elle.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Ouverte ce jeudi 19 juillet 2018, à l'Assemblée nationale, la session extraordinaire demandée par quarante-sept députés suit son cours. Après celle-ci, les députés vont revenir pour une nouvelle session, cette fois-ci à la demande du gouvernement pour l'examen de trois dossiers urgents dont la proposition de loi portant enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil et deux ratifications.
Trois dossiers sont introduits par le gouvernement pour examen au cours d'une nouvelle session extraordinaire qui doit s'ouvrir incessamment. Le projet de loi portant autorisation de ratification de l'accord de financement signé le 19 avril dernier, entre la République du Bénin et le Fonds nordique de développement (Ndf) dans le cadre du Projet d'investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l'Ouest (Waka-Resip) et le projet de loi portant autorisation de ratification de l'accord de financement, signé à Washington, le 21 avril 2018, entre la République du Bénin et l'Association internationale de développement (Aid). Aussi, sera-t-il question de l'étude de la proposition de loi portant enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil.
L'ouverture d'une session extraordinaire au Parlement pour l'examen de ces trois points est sollicitée par le gouvernement conformément à l'article 88 de la Constitution et l'article 5 du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale. Cette demande a été lue à l'ouverture de la séance plénière inaugurale sur l'examen de la proposition de loi portant Charte des partis politiques au Bénin, de la première session extraordinaire de l'année 2018 ouverte, le 19 juillet 2018. Les trois dossiers ont été affectés aux différentes commissions techniques pour étude. Les deux accords de ratification sont affectés à la commission des Finances et des Echanges, et la proposition de loi portant enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil a été confiée à la commission des Lois.
La proposition de loi portant enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil a été déjà initiée en mai dernier par le député Gérard Gbénontchi et quatorze autres élus du Bloc de la majorité parlementaire (Bmp). Ladite loi est composée de 20 articles et vise 2.277.795 citoyens déclarés sans jugement.
L'adoption de cette loi permettra de corriger les irrégularités afin de délivrer des actes de naissance aux citoyens qui en sont dépourvus.
Ces personnes ont été décelés au terme du Recensement administratif à vocation d'identification de la population (Ravip), qui a pris fin le 30 avril. Ceux-ci ont été enregistrés sur la base des témoignages ou avec la carte de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi).
Si les travaux des commissions finissent avant les quinze jours que durera la session en cours, la plénière des députés a retenu de faire une suspension et d'ouvrir la session extraordinaire sollicitée par le gouvernement pour examiner les deux dossiers d'autorisation de ratification d'accords et la proposition de loi portant enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil.
La commission chargée des Lois présidée par le député Alexis Agbélessessi a jusqu'au lundi 23 juillet pour finaliser ses travaux. Déjà, le mardi 24 juillet, les députés se retrouvent pour examiner la proposition de loi portant Charte des partis politiques au Bénin.
Giscard AMOUSSOU
L'engagement politique des alliés de la Rupture se concrétise peu à peu. La création de grands blocs commence par faire surface. Le président d'honneur de l'Union fait la nation (UN), Bruno Amoussou sort le grand jeu. Après les nombreuses concertations et travaux préparatoires successifs depuis plusieurs mois, le bébé est à quelques heures de sa naissance. De sources proches de la coordination nationale de l'UN, ce grand bloc fera sa sortie officielle dimanche 22 juillet, à Bénin Marina Hôtel. Cette grande formation politique appelée « Le Bloc Progressiste » sera la seconde création sous la Rupture avant même le vote à l'Assemblée nationale de la charte des partis politiques. Plusieurs personnalités sont attendues à cette rencontre décisive des partis alliés avec pour guide l'Union fait la Nation.
La réforme du système partisan prend ainsi corps dans le rang des acteurs politiques en attendant l'adoption des nouveaux textes en étude à l'Assemblée Nationale.
« Le Bloc Progressiste » vient s'ajouter à la « Dynamique Unitaire », constituée d'un grand nombre de partis et mouvements politiques.
Les grands blocs commencent ainsi par faire surface. Fini donc les partis de rue en attendant l'étude de la charte devant régir les partis politiques.
G.A.
Le chef de la délégation béninoise au Forum politique de haut niveau sur les Objectifs de développement durable (ODD), le Ministre d'Etat, Abdoulaye Bio Tchané, a rencontré le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
Le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané a rencontré le Secrétaire général de l'ONU, en marge du Forum politique de haut niveau qui s'est tenu à New-York, aux Etats Unis. Au cours de leur entretien, Antonio Guterres a salué les efforts du gouvernement Talon. Le Secrétaire général de l'ONU invite le gouvernement à poursuivre son combat dans l'atteinte des ODD. En présence ministre du Cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato, et de l'ambassadeur Jean-Claude F. do Rego, Représentant permanent du Bénin près des Nations-Unies, Abdoulaye Bio Tchané a aussi eu une audience avec Fekitamoeloa Utoikamanu, Secrétaire Générale adjointe de l'ONU et Haut-Représentant pour les Pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral, et les Petits États insulaires. Pour le chef de la délégation béninoise, « Madame Fekitamoeloa Utoikamanu a chaleureusement félicité le Bénin pour les efforts réalisés dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD) ». Au cours de cette rencontre de haut niveau, le ministre d'État a fait une présentation sur la Gestion durable des terres pour la sécurité alimentaire et l'adaptation au changement climatique au Bénin.
Cette rencontre internationale qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des ODD, placée sous le thème « Transformation vers des sociétés durables et résilientes » vise à fournir un leadership politique et des recommandations pour le développement durable, de suivre et examiner les progrès dans la mise en œuvre des ODD, d'améliorer l'intégration des dimensions économiques, sociales et environnementales du développement durable.
G.A.
Pour plus de femmes en politique au Bénin et au Maroc, c'est le but visé à travers le lancement du projet « Get Involved », ce jeudi 19 juillet 2019, à Cotonou.
La représentativité des femmes dans les instances politique devient de plus en plus une nécessité. Les débats aujourd'hui se mènent en direction des femmes qui sont longtemps considérées comme une couche faible. C'est aussi la vision de « Get Involved » qui entend révolutionner au Bénin et au Maroc, cette norme. « Si le nombre de femmes parlementaires élues dans le monde entier est plus élevé que jamais, il n'en demeure pas moins que l'égalité reste un objectif lointain. Les femmes qui peuvent se présenter aux élections rencontrent de nombreux problèmes, vu que la société leur octroie souvent un rôle limité et qu'elles font face à de nombreuses discriminations et stéréotypes », souligne la représentante de l'Union Européenne à la cérémonie de lancement du projet « Get Involved ».
Mise en œuvre au Bénin et au Maroc, le projet est financé à 50% par l'Union Européenne. Pendant trois ans, le projet « ‘'Engageons-nous'' pour plus de femmes en politique au Maroc et au Bénin » optera à la création d'un environnement propice pour les femmes. Il s'agira aussi à travers ce projet de mettre en place le cadre juridique et un environnement plus favorable permettant aux femmes de s'engager réellement dans les instances de décision notamment en politique. Pour le Chargé d'exécution du projet, le professeur Joël Aïvo, « le projet n'est pas seulement au service des femmes. Il est surtout au service de la démocratie ».
Dans sa phase pratique, le projet prendra corps avec des études de base sur la situation des femmes en politique au Bénin et au Maroc. C'est à la suite des résultats que « Get Involved » entame la phase réelle de son exécution à travers des activités diversifiées. Il s'agira des renforcements de capacités, des ateliers de formation, des consultations bilatérales, d'assistance, programmes de monitorat et bien d'autres.
Le projet vise à amener les partis politiques à faciliter l'intégration réelle des femmes dans les instances de décision.
1500 jeunes femmes membres de partis politiques en constituent les bénéficiaires directes.
Les statistiques sont faibles en matière de représentativité des femmes. Au niveau du gouvernement par exemple, elles sont 4 sur 23 ministres. A l'Assemblée nationale, c'est 7 femmes contre 76 hommes. Au niveau des municipalités, il y a seulement 3 femmes maires sur les 77 dont dispose le Bénin. La représentativité des femmes dans les instances faîtières surtout au niveau des partis politiques pourra être améliorée avec l'exécution de ce nouveau projet.
Giscard AMOUSSOU
Dans notre publication de la semaine dernière, nous titrions : « Prions pour notre pays ! ». Ce qui a certainement fait réfléchir et réagir plus d'un de nos compatriotes, surtout les chrétiens et tous les croyants qui connaissent l'importance et le sens de la prière. Mais sans être forcément chrétien catholique, il y a eu également des lecteurs assidus de votre journal dont des frères musulmans qui nous ont interpellé par rapport à ce qui a l'air d'une exhortation que nous a inspirée le 20e anniversaire du départ pour l'Eucharistie éternelle de Mgr Christophe Adimou ancien Archevêque de Cotonou. Ainsi, comment ne pas saisir l'occasion que nous offre le présent éditorial pour répondre à nombre de nos lecteurs qui ont certainement les mêmes préoccupations que celles de nos fidèles lecteurs et lectrices qui voulaient en savoir davantage !
« Prions pour notre pays ! », comme vous devez vous en douter, n'est pas si anodin que cela ! C'est bel et bien suite à un certain nombre de constats, de faits, d'événements et de situations, que nous sommes parvenus à ce titre très évocateur. Évocateur, quand on sait que nous sommes un peuple fondamentalement croyant, qui croit au Dieu Tout-Puissant qui le protège. Sans donner forcément raison sur toute la ligne à ceux et celles qui disent que « les gens ont faim », « les gens sont harcelés », « le peuple est méprisé et traumatisé », « les concitoyens ne sont pas écoutés »,« des injustices et des iniquités sociales persistent », « les lois de la République sont appliquées à la tête du client », « sur le plan socio économique, c'est la misère », « il y a une intention cachée derrière la révision coûte que coûte de la Constitution béninoise du 11décembre 1990 » ; il faut tout de même relativiser ces cris de détresse, de désolation et d'appel au secours. Ce faisant, n'ayant pas pour le moment les recettes et les solutions judicieuses aux différents problèmes et difficultés de l'heure qui nous interpellent tous, il nous faut adopter des attitudes qui rassurent et apaisent. Et pour tout chrétien, ou simplement tout croyant, quelleque soit sa religion, le premier recours dans un tel contexte, c'est bel et bien la prière. N'est-ce pas le lieu d'emprunter à un illustre prêtre béninois, quelques unes de ces paroles fortes non moins chargées de sens :« Quel recours avons-nous ? Les citoyens sont croyants ! Le pays est protégé et verrouillé ! Le culte est public, c'est l'État qui est laïc. Les musulmans, les protestants, les catholiques et toutes les églises et les confessions religieuses sont appelés à la mobilisation spirituelle et à la prière, confiants que notre pays le Bénin est sous le sceau divin.
(...) Lire l'intégralité sur https://croixdubenin.com/articles/editoriaux/833-sous-le-sceau-divin
Abbé Crépin M. Acapovi, directeur de publication La Croix du Bénin
La Plateforme électorale des organisations de la société civile du Bénin était face à la presse, ce jeudi 19 juillet 2018, pour montrer sa position par rapport au processus de révision de la constitution.
Initié par huit députés du Bloc de la majorité parlementaire, le processus d'amendement de la constitution attire l'attention des organisations de la société civile. Dans une déclaration à la presse, la Plateforme électorale des organisations de la société civile du Bénin donne sa position. Une position qui se démarque clairement des autres acteurs partisans. « La Plateforme électorale des organisations de la société civile du Bénin se dissocie entièrement de la proposition d'amendement de la constitution engagée par voie parlementaire », a déclaré la présidente de cette plateforme, Fatoumatou Batoko Zossou. Selon elle, il est vrai qu'une coalition des organisations de la société civile dénommée : ‘'Maintenant la Cour de compte'' a démarré un plaidoyer pour une révision ciblée de la constitution en vue de l'institutionnalisation de la Cour des comptes. Cependant, les OSC coalisées pour le plaidoyer pour la Cour des comptes n'ont retenu que ce seul point et n'ont pas du tout été associées à la proposition d'amendement déposée par les huit députés le 28 juin 2018 ».
La Plateforme déplore la conduite exclusivement parlementaire, sous fond de précipitation caractérisée par la célérité d'instruction du dossier et la procédure d'urgence choisie à l'issue du vote pour la prise en considération, empruntée par les députés sans association des autres acteurs, sans mise à disposition et mise en débat public du texte d'amendement. Une telle démarche est d'autant plus déplorée que les amendements proposés ne sont pas sans conséquences sur le dispositif électoral et démocratique hérité de la Conférence des Forces Vives de la Nation ». La présidente de la Plateforme dit sa désolation pour « Cette attitude des hommes politiques à mélanger aux préoccupations techniques consolidantes qui font l'unanimité des préoccupations politiciennes fortement discutables ». Elle ne partage pas « Le choix, chaque fois d'un passage en force pour conduire les processus de révision de notre constitution ». Toutes ces situations créent des tensions et des agitations inutiles dans le rang des populations.
« Cet état de choses érode le crédit de bonne foi accordée aux dirigeants actuels, renforce la suspicion des populations et fait perdre au pays des occasions de révisions techniques de la constitution qui permettront des avancées qui consolident de la démocratie et le progrès », dénonce la Plateforme des OSC.
Giscard AMOUSSOU
Le nouveau Chef d'arrondissement de Godomey sera élu lundi prochain. C'est ce qui ressort du communiqué du maire de la commune d'Abomey-Calavi Georges Bada.
Selon le communiqué signé du maire de la commune d'Abomey-Calavi, ce jeudi 19 juillet 2018, les membres du conseil communal sont convoqués pour une session extraordinaire le lundi 23 juillet 2018. Cette session dont le seul ordre du jour porte sur l'élection du nouveau Chef d'arrondissement de Godomey permettra de tourner définitivement la page Germain Cadja Dodo au sein du conseil communal d'Abomey-Calavi.
C'est suite à une affaire relative à la perception illégale de fonds au niveau du pont de Womey dans l'arrondissement de Godomey, que le Chef d'arrondissement de Godomey, Germain Cadja Dodo a été révoqué puis déposé à la prison civile d'Abomey-Calavi. Il lui est aussi reproché d'autres fautes lourdes liées à des malversations et mauvaise gouvernance.
Le conseil communal s'engage pour l'élection de son remplaçant le lundi prochain.
G.A.