M. Nicéphore Dieudonné Soglo ne sera pas aux manifestations officielles de la fête du 1er août 2018. Selon le communiqué rendu public ce 28 juillet par l'ancien président de la République, cette absence est due à la santé de son épouse l'Honorable Rosine Vieyra Soglo, hospitalisée en France depuis quelques semaines. " Nicéphore Dieudonné Soglo informe que pour les mêmes raisons, il ne pourra honorer de sa présence les festivités de la cérémonie officielle du 1er août 2018, marquant la commémoration de la cinquante huit année de l'accession du Bénin à la souveraineté internationale", indique le communiqué. Par le même canal, il souhaite au peuple béninois et à ses chers compatriotes, une bonne fête de l'indépendance.
Il se pourrait que l'ancien président Boni Yayi aussi soit absent à la cérémonie, compte tenu du fait qu'il est sollicité par l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) pour superviser la présidentielle au Mali. A la tête de la délégation des observateurs de l'Uemoa, son absence serait aussi très remarquée à la fête de l'indépendance.
L'ancien maire de Cotonou, Léhady Soglo ne sera pas non plus de la partie. Exilé en France après sa révocation de son poste, le fils de l'ancien président de la République est recherché pour malversations et mal gouvernance.
G.A.
Le secteur éducatif béninois souffre depuis quelques dizaines d'années des maux qui s'infectent de plus en plus. Alors que ces maux étaient imputables aux politiques, les acteurs même de l'éducation se révèlent incompétents.
Le système éducatif souffre de divers maux. Le plus connu est la baisse de niveau des apprenants. Une baisse imputée à la qualification des enseignants ayant à charge la formation des enfants. Si aujourd'hui l'ecole béninoise souffre de l'absence des anciens instituteurs, des cadres à compétences avérées, les politiques en sont les vrais auteurs.
Le manque criard d'instituteurs surtout dans les zones reculées a conduit les politiques à reverser sans condition dans le système éducatif près de 26 000 personnes sans qualification et sans formation de base en enseignement. Ce recrutement destiné à combler un grand déficit d'enseignants est la base même des problèmes du système éducatif national. Selon certaines indiscrétions, il fallait en réalité, un programme de reversement bien concu et pensé selon un échelonnement bien défini et qui devrait porter sur au plus 8 000 agents remplissant les conditions nécessaires pour la formation. Malheureusement, les politiques ont battu en brèche les propositions des spécialistes en optant pour la gouvernance de populisme et d'improvisation.
Résultat : 26.000 personnes dont la plupart sans qualification et sans vocation sont devenus enseignants par la force des choses.
Après des enquêtes sur le terrain, il s'est avéré que le reversement a été fait sur la base de copinage avec des frères, des sœurs, des beaux frères, des belles sœurs, des cousins, des tantes, des neveux, des oncles et d'autres parents qui n'ont pas le niveau et les qualifications requises pour former les enfants surtout au primaire. Autrefois quartier latin de l'Afrique, le Bénin fait partie aujourd'hui dans l'espace Uemoa, des pays ayant un système éducatif en défaillance.
Il est temps de repenser à cette situation qui n'honore guère l'école béninoise.
Une réalité
Les réformes en cours inscrites dans le programme d'actions du gouvernement tendent à corriger ce dysfonctionnement. Mais il est difficile d'y arriver sans la volonté des enseignants eux-mêmes. Il se remarque une fuite de responsabilité de la part de ces derniers, qui refusent de se faire évaluer pour bénéficier de diverses formations de qualification. Il est important de mettre les vacances à profit pour corriger certaines irrégularités du système qui handicapent la formation des enfants. Les apprenants ont droit à un enseignement de qualité et pour çà le gouvernement doit prendre ses responsabilités. Avec la situation que vit le Bénin avec le syndicalisme à outrance, il est difficile de mettre en exécution le plan de formation de mise à niveau des enseignants. Ce qui est sûr aujourd'hui, le problème de l'école ne relève plus seulement de la responsabilité des gouvernants mais aussi et surtout des enseignants qui sont devenus otages des syndicalistes.
G. A.
A l'heure où notre pays a engagé une transformation de son économie et s'apprête à fêter les 58 ans de son ascension à la souveraineté internationale, nous avons souhaité interroger Raymond ADJAKPA ABILE Coordonnateur du Mouvement Tous Acteurs qui nous livre ici à cœur ouvert ses réflexions.
Vous êtes le coordonnateur du mouvement Tous Acteurs, Qu'est-ce que c'est ?
Le mouvement Tous Acteurs est une association loi 1901 qui a pour objectif de mobiliser l'intelligence collective béninoise pour influencer l'action publique. Il s'agit de refonder le nouveau citoyen en promouvant l'action commune et in fine transformer le Bénin. Transformer le Bénin demande de penser, proposer et essayer de nouvelles idées et surtout de voir le verre à moitié plein. Chacun doit jouer pleinement son rôle pour le développement économique de notre beau pays le Bénin.
Le Bénin va fêter les 58 ans d'indépendance, quel regard portez-vous sur le développement du Bénin ?
Les efforts de tous nos Présidents depuis 1960 ont été remarquables pour nous permettre d'atteindre notre niveau actuel. Ils ont construit pierre après pierre dans la douleur quelquefois l'héritage Bénin que nous avons. Il est important de leur rendre hommage.
Les Présidents Hubert MAGA, Sourou Migan APITHY, Justin AHOMADEGBE qui ont travaillé pour permettre à notre pays d'accéder à la souveraineté internationale et de construire les premières infrastructures de bases comme l'hôpital CNHU, la Présidence de la République… et le développement de la filière palmier à huile. Le Président Emile Derlin ZINSOU qui a amorcé l'autonomisation de notre pays par la création des impôts pour financer le développement par nous-même. Le Président Matthieu KEREKOU nous a permis de mettre fin au cycle infernal des coups d'Etat et de vivre ce que nous appelons la stabilité politique puis la démocratie, l'exception béninoise qui nous a propulsé positivement dans le Guinness record du premier pays de l'Afrique à connaitre une conférence nationale et une alternance au sommet du pouvoir de façon apaisée.
Le Président Nicéphore SOGLO, premier Président de l'alternance démocratique qui a travaillé à la reconstruction de l'économie et de conduire la société béninoise dans la modernité. Le Président Boni YAYI qui n'a pas ménagé son énergie pour travailler à sortir le pays de la pauvreté et a renforcé les infrastructures routières de notre pays et reconcilié le Béninois avec la Politique. Le Président Talon qui accompagne la conciliation du rêve Béninois à celui du rêve mondial, afin que le Béninois se dise appartenir à un grand pays et à un grand peuple. Ça ne veut rien dire…
Aujourd'hui, notre pays a besoin que chacune des Béninoises et chacun des Béninois soldent les querelles de clocher, les divisions internes pour bâtir enfin une communauté d'intérêts pour les générations d'aujourd'hui et de demain. Nous devons créer ensemble les conditions de la renaissance, de la transformation de la nation Béninoise.
Que pensez-vous de la gouvernance du Président Talon depuis le 6 avril 2016 ?
L'économie nationale héritée le 6 avril 2016 est paralysée par une double crise qui touche aux principales fondations de l'économie nationale. Le port de Cotonou l'épine dorsale de l'économie du Bénin avec comme enjeu principal la captation et l'acheminement du trafic de transit en provenance et vers les pays enclavés du Sahel : Niger, Burkina Faso et Mali n'était plus attractive. Le coton, l'autre secteur clé de l'économie, était lui-même paralysé par une crise profonde qui s'est manifestée par des contre-performances dans la production cotonnière. L'on sait par ailleurs l'importance socio-économique du coton dans le quartet des pays producteurs ouest-africains (Bénin, Burkina Faso, Mali, Tchad) où sont concernées plus de 4 millions de personnes. Au Bénin seul, cette culture a un impact sur la vie de plus d'un million de personnes.
Il faut être honnête et reconnaitre qu'au-delà des phénomènes liés à cette double crise, il y'a un aspect structurel et préoccupant qui demandait une réponse, celle de travailler à la construction de nouvelles fondations pour notre économie. Je pense que nous assistons au crépuscule d'un nouveau modèle économique dans notre pays.
Est-ce que selon vous ces actions seront salutaires pour notre pays ?
Vous savez notre pays caresse le rêve de devenir une économie performante de services, ce qui semble une option stratégique viable dans la continuité de nos atouts économiques actuels. Il suffit de regarder comment s'y sont pris ses précurseurs en la matière à savoir Hong Kong et la cité Etat Singapour. Dans ces deux cas, les facteurs essentiels sont : des investissements massifs dans le secteur éducatif pour disposer de ressources humaines de qualité considérées comme le premier support à toute économie de services. Ensuite viennent les avantages de la position géographique (proximité permettant la fonction de « relais » pour un grand marché) et ceux attendus des investissements dans les infrastructures (réseau routier, ports, aéroports, télécommunications performantes, etc.) et dans les hautes technologies et leurs nombreuses applications sectorielles. Cette comparaison avec les précurseurs asiatiques n'est pas inopportune d'autant que le Bénin partage avec eux l'un des préalables incontournables au succès d'une économie de services : la proximité avec un grand marché, confirmant encore le caractère déterminant de la position géographique dans les chances de réussite des stratégies économiques.
Que Pensez-vous de la lutte contre la corruption qui est aujourd'hui engagée ?
La corruption est un phénomène répandu dans le monde. Elle donne lieu à des préoccupations sérieuses d'ordre social, moral, politique et économique, qui entravent la bonne gouvernance, font obstacle au développement et faussent la concurrence. La corruption affaiblit la justice, interfère avec les droits de l'Homme et nuit à la lutte contre la pauvreté. Tous les gouvernements s'engagent à lutter contre la corruption en adhérant à des accords internationaux, tels que la Convention sur la lutte contre la corruption d'agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques et la Convention des Nations Unies contre la corruption, ou en adaptant leur législation locale. Cependant, la loi seule ne suffit pas pour résoudre ce problème. Il nous faut travailler ensemble la main dans la main pour résoudre ce fléau.
Que pensez-vous de la levée d'immunité de trois députés la semaine dernière ?
Nul n'est au-dessus de la loi et c'est mieux ainsi. La journée du 24 Juillet 2018 doit être inscrite d'une pierre blanche dans les annales de l'histoire parlementaire de notre pays. Depuis 1990, c'est la première fois que nous assistons à la levée effective de l'immunité de parlementaires. La raison importe peu, nous devons simplement nous réjouir du fait qu'aujourd'hui il est désormais possible de lever l'immunité d'un député. C'est un signal fort contre l'impunité, peu importe l'issue de cette triple levée.
Quel est votre mot de la fin ?
Après 58 ans, nous devons retenir comme Jean Monnet le dit : « Rien n'est possible sans les hommes, mais rien n'est durable sans les institutions ». Notre pays doit engager une profonde recomposition de sa classe politique. Le Bénin de 2018 est exposé à de nouvelles réalités et à de nouvelles vulnérabilités mais l'offre politique n'est plus adaptée à notre époque. La jeunesse béninoise doit construire avec nos dirigeants actuels une ambition qui s'appuie sur les réalités de notre temps et qui préparent demain pour nos enfants. Ce rendez-vous à ne pas manquer est celui de la cohésion de la jeunesse béninoise de l'intérieur comme de l'extérieur. Nous devons créer ensemble un contrat social entre les institutions de la République et la jeunesse béninoise. Travaillons ensemble à traduire le rêve de nos aînés et les pleurs de nos enfants en actes pour un mieux vivre dans notre cher et beau pays le Bénin. Soyons Tous Acteurs.
Propos recueillis par Paul Tonon
Télécharger le fichier ici
Ou cliquer sur le lien ci-après https://24haubenin.info/IMG/pdf/doc1.pdf
Lire l'avis
Le centre des jeunes et loisirs de Ouinhi a servi de cadre ce samedi 28 juillet 2018, à la conférence de la jeunesse de la localité. À cette occasion, les jeunes de Ouinhi, par la voix de Honoré Fawanou, ont réitéré leur soutien au président du Cds-Finagnon, l'honorable Aké Natondé. En présence des sages, dignitaires, chefs religieux et autorités politico administratives, les jeunes de Ouinhi ont dit "Non" à l'ingratitude des arrivistes ; faisant allusion à ceux qui prétendent être les avocats de la jeunesse de la localité, alors qu'ils ne le sont pas. « Cette conférence est une réponse au complot organisé par quelques jeunes de la diaspora contre la jeunesse à la base afin de continuer à grandir sur notre dos », a déclaré Honoré Fawanou. Pour lui, la goutte d'eau qui a débordé le vase est la création d'un prétendu mouvement politique au nom de la jeunesse sans faire recours à cette vraie jeunesse. « C'est pourquoi nous avons choisi de monter au créneau pour dire non à la trahison, non à l'ingratitude, non à la politique de la transhumance et non à la création d'un mouvement politique alimentaire à l'heure où le Cds-Finagnon, notre parti est engagé dans une logique de regroupement avec d'autres forces politiques », à souligné Honoré Fawanou. Il a réitéré le soutien des jeunes au député Aké Natondé au sein du Bloc progressiste. Honoré Fawanou et ses camarades rassure M. Natondé que la bague de l'alliance, signe de leur union est encore à leurs doigts.
Le représentant du président Aké Natondé, le coordonnateur communal Ouinhi du parti Cds-Finagnon a remercié les jeunes pour leur engagement et surtout pour leur message de soutien à l'endroit de leur leader. Henri Azonningbo leur a promis de transmettre fidèlement leurs messages au président Aké Natondé.
Cette activité politique intervient une semaine après la sortie du Bloc progressiste, qui soutient les actions du président de la République Patrice Talon, et dont est membre le parti Cds-Finagnon.
F. A. A.
Le Bénin, quartier latin de l'Afrique, a perdu depuis quelques décennies, les marques de compétence et d'excellence qui lui furent reconnues dans la sous-région, en Afrique et ailleurs dans le monde. Outre quelques exceptions près, les Béninois ne s'imposent plus de part leur compétence dans le monde. Une baisse drastique de niveau, qui trouve ses racines dans les systèmes éducatifs adoptés et la qualité des enseignants recrutés. Faute de formation adéquate, ces derniers n'ont pas réussi à inculquer le savoir aux jeunes générations, comme ce fut le cas dans un passé plus ou moins lointain. Il suffit d'un petit entretien ou de lire l'écrit d'un enseignant, pour se rendre compte de l'ampleur de la catastrophe. Là où la situation préoccupe le plus, c'est qu'il s'agit de la maternelle et du primaire. Le premier niveau du système éducatif où, les enfants sont censés avoir une base solide avant d'atteindre les cours secondaires et par la suite, le supérieur. Une situation qui inquiète et suscite plusieurs interrogations surtout quand on sait que l'avenir d'une nation dépend de l'éducation et de la formation de ses fils.
En vue de remédier à la situation et de prendre des dispositions pour redorer le blason de l'école béninoise, le gouvernement du président Patrice Talon a initié une évaluation en juin dernier. Cette évaluation vise à jauger le niveau d'études des enseignants de la maternelle et du primaire et à engager des actions pour les rendre plus professionnels. Une action salvatrice que les enseignants ont accueillie avec peur et réticence. Après les agitations de premières heures, ils se sont quand même rendus dans les centres de composition le 16 juin 2018, pour se faire évaluer.
Mais en raison de l'insuffisance des épreuves dans certains centres, de la mal compréhension dans la définition du groupe cible, de certains cas de maladie, des doublons sur les listes d'émargement et du retard dans la confection des codes anonymats, le gouvernement a décidé de la reprise de l'évaluation afin de garantir à tous, des critères équitables de composition ce samedi 28 juillet 2018. Un principe adopté par le pouvoir en place dans l'organisation des concours et divers examens.
Cette décision de reprise de l'évaluation n'a pas été du goût des enseignants qui, comme annoncé par certains de leurs syndicats, ont opté pour le boycott. Se pose alors une question : Pourquoi les enseignants ont boycotté l'évaluation ?
Un regard rétrospectif permet de se rendre compte, il y a quelques années, d'un manque criard d'enseignants pour encadrer les enfants. Ce déficit de maîtres a provoqué dans plusieurs écoles publiques du pays, la pratique de jumelage de classes. Un enseignant pouvait avoir l'encadrement soit, du CI et du CP, du CE1 et du CE2 ou du CM1 et du CM2. Dans certains établissements, des écoliers passaient toute une année à ne rien faire, faute d'enseignant. D'où le recrutement des contractuels locaux, titulaires pour la plupart du Brevet d'études du premier cycle (Bepc) et n'ayant aucune formation professionnelle. Le chômage allant grandissant, beaucoup de jeunes en quête d'emploi ont envahi le secteur de l'éducation afin de se garantir un revenu.
Les recrutements opérés dans le temps ont été faits par des directeurs d'écoles. Ceux-ci, selon les besoins, faisait appel à des jeunes du milieu pour pallier au déficit. Des enquêtes de terrain ont révélé que certains n'ont même pas le Bepc.
Appelés à constituer les dossiers pour être reversés, ils ont fait usage de faux diplômes. Des faits qui, révélés au grand jour, vont leur coûter chers au regard de la lutte engagée par le régime de la Rupture contre les détenteurs de faux diplômes dans l'administration publique.
Face à ce tableau très peu reluisant de l'école béninoise, et la volonté du gouvernement à évaluer les enseignants en vue de les rendre plus professionnels et le boycott qu'opposent ces derniers aux évaluations, se pose une question fondamentale. « De quoi les enseignants ont-ils peur ? ».
Le préfet du Littoral, Modeste S. Toboula, vient d'ordonner la fermeture de trois débits de boissons pour atteinte aux bonnes mœurs. Il s'agit de ‹‹L'Ambassade››, « Quartier Latin » et « Las Vegas ».
L'arrêté préfectoral en date du 24 juillet 2018 indique que les trois débits de boissons sont fermés pour ''les nombreuses atteintes aux mœurs''.
Les établissements épinglés sont fermés à compter du mercredi 25 juillet 2018 pour une durée de 15 jours pour mesures conservatoires.
Selon l'arrêté préfectoral, le Maire de la Commune de Cotonou, le Directeur Départemental de la Police Républicaine (DDPR) et le Directeur Départemental du Cadre de Vie et du Développement Durable (DDCVDD), et le commissaire Central de la ville de Cotonou sont chargés de l'application stricte et sans faille de ladite décision.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Invité sur l'émission Ma part de vérité, ce dimanche 29 juillet 2018, Dr Gilles Gohy, socio anthropologue a donné son point de vue sur la levée de l'immunité des députés Idrissou Bako, Valentin Djènontin-Agossou et Mohamed Atao Hinnouho. Il n'a pas manqué d'exposer la volonté du chef de l'Etat à assainir les finances publiques.
Immunité parlementaire : la fin d'un mythe ? C'est la question qui a permis au Dr Gohy de faire son appréciation sur la levée de l'immunité des députés visés par la mesure. Selon lui, « Certains députés ayant conscience du pouvoir de leur immunité parlementaire se cachent pour faire ce qu'ils veulent ». Le socio anthropologue n'a pas hésité à parler de l'existence de réseaux de solidarité collatérale entre les députés et le pouvoir politique. « Il viendra voler gaillardement sans qu'on ne puisse rien lui faire », souligne-t-il.
« C'est comme ça qu'ils ont fonctionné pendant longtemps. Ils vont se réfugier comme des filous, des renégats, des voleurs », soutient Dr Gohy. La levée de l'immunité des députés selon lui est une très bonne leçon. « La finalité est de montrer aux députés que c'est le peuple qui les a envoyés. Quel que soit ce qu'ils font là-bas, le peuple a un regard sur eux et il demandera compte », dira-t-il.
« La récréation est terminée, plus rien ne sera comme avant », martèle Gilles Gohy.
La levée d'immunité est pour lui « un fait zygomatique, un fait qui va rester ancrer dans les mémoires. C'est la vitalité de notre démocratie. Cette levée d'immunité est à saluer. Il ne s'agit pas d'un harcèlement politique ».
Le député est dans une dynamique qui ne lui permet pas d'être traité comme tout le monde. Pour lui, « le député a des droits et des devoirs. Il y a des choses qu'il n'a pas le droit de faire. S'il commet une bévue et bien, il faut l'interpeller››.
Un coup salutaire
« La demande de levée de l'immunité parlementaire n'est qu'un processus qui permet d'écouter un député. Il n'y a aucun problème de faire une telle demande. Les députés vont analyser les faits en commission et un rapport est envoyé au président de l'Assemblée et celui-ci convoque une plénière pour l'appréciation aux fins d'une décision. Si la plénière estime qu'il y a des faits avérés qui nécessitent qu'on l'écoute, alors ils votent pour accepter. Si devant la commission d'enquête il donne des arguments clairs qui montrent qu'il n'y a rien à lui reprocher, la justice va le blanchir et il sera beaucoup plus libre », explique Dr Gilles Gohy. Les députés dont l'immunité a été levée ont selon lui la possibilité de se défendre. C'est de leur plein droit
« On les voit beaucoup crier. C'est l'occasion d'aller convaincre les gens devant la justice pour être libre. S'il n'y a rien de bon, il sera laissé libre mais si quelque chose est coincée dans ses mains, on va le lui arracher et il sera traité comme un citoyen ordinaire », indique-t-il.
Comme exemple, il évoque le cas de l'affaire PPEA II où la plénière a estimé qu'il n'y a pas de preuves suffisantes pour lever l'immunité du député Kassa. « La démocratie a quelque chose de fascinante et rien n'est acquis à l'avance. Les mêmes causes ne produisent pas toujours les mêmes effets ici », explique le socio-antropologue. Gilles Gohy avance qu' « avec l'arrivée de Patrice Talon, c'est maintenant la lutte contre la corruption a commencé. Vous voyez comment il envoie les délinquants devant la justice ? »
Une occasion favorable
A propos des députés dont l'immunité a été levée, il apprécie selon le cas. « Le cas Djènontin, je n'en connais que ce qu'on a dit de lui. Ce qu'on a dit de lui est qu'il était un peu enrouler dans le coton. Il y a des traces constatées qu'il faille qu'il justifie », affirme M. Gohy. Il ajoute néanmoins que « C'est un monsieur qui parle bien, qui sait défendre ses intérêts. C'est une occasion qu'il aille montrer qu'il n'a rien à se reprocher ». Quant à Idrissou Bako, il dit n'en savoir rien que ce qu'on lui reproche. « Je ne l'ai connu qu'à travers ses déclarations tonitruantes, il parle sans nuance. C'est la preuve qu'il aille se défendre sur tous ces milliards détournés du fait de leur gestion. Le cas Bako me paraît comme celui de Djènontin mais la nuance est que ce dernier était ministre alors que l'autre était directeur général tout-puissant », relève-t-il.
Gilles Gohy pense qu'ils se sont retrouvés dans un cas de député en situation d'indélicatesse et qu'ils peuvent aller se défendre sans toutefois chercher à dire que c'est une chasse aux sorcières.
Concernant Atao, « tout le monde le connaît comme patron de ''Adjégounlè'' (faux médicaments, ndlr). On a même dit qu'il est docteur en produits pharmaceutiques ». Pour lui, « S'il avait eu toutes les autorisations pour faire ce commerce, le problème ne se pose pas. Il aurait payé toutes ses taxes douanières ». Autrement confie-t-il, « il est donc un indélicat et il est allé se réfugier à l'Assemblée. Il a pensé que le passé devait être tel quel. Il a la malchance que la dynamique sociale a changé face au nouveau président. Il doit aller se justifier aux indélicatesses qu'on leur reproche ». Selon le socioanhropologue, « la levée d'immunité est un fait sociopolitique. Ça traduit la mise en œuvre d'une sanction qui survient à un moment donné et cette dynamique est mise en œuvre par la société pour s'autoréguler ». Il justifie ces agitations par le fait que les députés ont toujours considéré le parlement comme une protection. Mais il estime que si « Vous avez volé ou vous êtes soupçonnés d'avoir volé, il est important que vous allez vous justifier. Si vos arguments ne sont pas soutenables alors vous êtes un poux et là on vous traite comme vous le méritez ». M. Gohy dit ne pas comprendre comment un groupuscule s'accapare de ce qui est à tous pour leur compte ou leur famille. « La perception du parlement comme refuge de grand banditisme va changer », affirme-t-il. « Le comportement du député comme un arrogant va changer. Ils vont comprendre qu'ils ne sont que des citoyens ordinaires traitables autrement. C'est bien salutaire cette option. Quiconque trimbale une casserole, on va lui demander des comptes », insiste l'invité.
L'expert met au défi les agitations des députés qui traînent des casseroles et constituent un problème pour le développement du pays. Même s'il pense ne jamais supporter l'injustice et ne peut approuver la levée de l'immunité parlementaire à géographie variable, il reste confiant que « le président va continuer dans cette même lancée, la lutte contre la corruption ». Gilles Gohy estime que « l'arrogance va disparaître et ils sauront que quoi qu'il fassent la justice est là. Il faut qu'ils soient les dignes représentants de ce peuple ».
Le socioantropologue appelle tous les citoyens soucieux du développement du pays àœoeuvrer pour l'atteinte du PAG, et aider le chef de l'État à atteindre ses objectifs.
Dans le cadre de la célébration du 58e anniversaire de l'indépendance du Bénin, il a été prévu officiellement 4 grandes activités.
Plusieurs activités sont programmées pour marquer, mercredi prochain, la célébration de la fête de l'indépendance du Bénin. Ces manifestations officielles démarrent par « La nuit de la mode béninoise », qui aura lieu le mardi 31 juillet 2018 à 20h au Bénin Marina Hôtel. Le défilé militaire et paramilitaire est prévu pour le mercredi 1er août 2018 à partir de 9h sur le boulevard des armées, place de l'Etoile Rouge Cotonou.
Un match de gala va opposer l'équipe des autorités à celle des acteurs culturels le 1er août à partir de 16h au stade général Mathieu Kérékou de Cotonou.
Quant aux concerts de l'indépendance, ils se dérouleront à partir de 18h, le 1er août 2018 au stade général Mathieu Kérékou et à Parakou le samedi 4 août 2018, au stade municipal.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Réso Atao est désormais dans la mouvance présidentielle. C'est ce qui ressort du congrès ordinaire du parti tenu, ce samedi 28 juillet 2018, à Porto-Novo, en présence de nombreux militants et autres personnalités.
Placé sous le thème « Nouvelle Métamorphose, Nouvelle ambition », ce congrès a été l'occasion pour Réso Atao d'affirmer son soutien au président Patrice Talon et son gouvernement.
« Le Réso Atao a la chance d'avoir à sa tête un président jeune, un président qui nous impulse son dynamisme, un président qui nous as permis de démontrer que nous sommes capables d'être une force de propositions et d'actions », a déclaré Ambroise Padonou, représentant des jeunes.
Félix Tohoyessou, représentant du président du Réso Atao s'est penché sur les forces de ce mouvement. « Notre parti Réso Atao est une formation politique qui milite pour un modèle socio-démocrate. Dire ce qui vrai, utile et juste, faire ce qui est attendu par notre peuple, même si les modes ou les rapports de forces conjoncturels appellent à d'autres slogans, d'autres illusions, ou d'autres chimères », a-t-il affirmé.
Les grandes décisions du congrès
De grandes résolutions ont été prises au cours du congrès. Il a été décidé le renouvellement de tous les organes sur la base du principe de la gestion axée sur les résultats. A ce titre, le nouveau bureau exécutif national est composé de 31 membres dont le président est l'honorable Mohamed Hinnouho Atao. Par cette adhésion à la mouvance présidentielle, le parti Reso Atao montre son soutien aux idéaux de développement du Président Patrice Talon. « Nous demeurons dans la mouvance présidentielle. Nous avons compris la leçon ; quand ce ne serait pas bon, on va discuter et proposer des voies de solutions au président Patrice Talon », ont déclaré les responsables du parti.
L'adhésion du Réso Atao vient agrandir la famille de la mouvance présidentielle.
Réso Atao, lors de la présidentielle de 2016, avait soutenu le candidat Patrice Talon. Après l'élection du Chef de l'Etat à la tête du Bénin, le parti est devenu un opposant du régime en place. De nouveau dans la mouvance présidentielle, les responsables du Réso Atao sont convaincus que les réformes qu'opèrent Patrice Talon s'inscrivent dans la dynamique de faire développer le pays.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La reprise des évaluations, test de compétence des instituteurs est boycottée par certains enseignants du primaire. Une attitude qui révèle leur manque de courage à révéler leur niveau de médiocrité au public.
La baisse de niveau des élèves aujourd'hui est décriée sur tous les toits. Le faible ou l'insuffisance de niveau des enseignants surtout à la base constitue prioritairement la cause soupçonnée de ce dysfonctionnement. C'est donc pour combler le déficit intellectuel de ces enseignants de la maternelle et du primaire que le gouvernement a décidé d'évaluer le niveau de ceux-ci en vue de combler le manque par des formations ciblées. Malheureusement, les enseignants du primaire boycottent la deuxième évaluation organisée à leur intention pour la cause. La volonté du gouvernement étant de mettre en place au titre de la formation continue des enseignants, des programmes de renforcement de capacités pertinentes répondant à leurs besoins. Pour ce faire, il fallait trouver le juste milieu pour jauger la compétence des uns et des autres. C'est dans cet objectif que le gouvernement a entrepris de réaliser un diagnostic de leurs capacités pédagogiques. L'enjeu de cette évaluation et pour l'avenir de l'école béninoise impose à ce que les enseignants reprennent l'évaluation de nouveau. Ce qui permettra d'assurer la participation de tous, dans des conditions d'organisation et de crédibilité requises.
La décision de boycott prise par certains enseignants du primaire montre leur mauvaise foi et témoigne de leur incompétence sur le terrain.
Il faut dire que le gouvernement avait l'ambition au départ de sortir de l'école, les enseignants politiquement recrutés sans aucun niveau pédagogique, ni intellectuel. Certains sont mêmes détenteurs de faux diplômes ou ne remplissent pas les conditions pour l'exercice du métier d'enseignant. Aujourd'hui, les faits donnent raison au gouvernement, au regard de la volonté délibérée de certains à bloquer le processus.
Selon les informations issues de la dernière évaluation émaillée d'irrégularités, il s'est avéré des cas de tricherie dans le rang de ces éducateurs recrutés pour accompagner les enfants dans la bonne conduite et leur offrir l'opportunité de développer leurs aptitudes.
Les comportements antisociaux développés par ces enseignants montrent la perte des valeurs dans le secteur éducatif béninois.
Les mesures prises cette fois-ci par les autorités pour mieux suivre les examens font aussi peur à certains qui ne peuvent rien donner que de jeter quelques coups d'œil sur les copies de leurs collègues. Ce qui est déplorable pour l'avenir des apprenants.
Le boycott des évaluations par les enseignants du primaire permet au gouvernement de revenir sur sa décision. Celle de sortir de la fonction, les enseignants politiques recrutés et ceux sans un niveau intellectuel moyen. Aujourd'hui, il est clair que la baisse de niveau des écoliers et élèves est imputée à l'incompétence de ces instituteurs qui ont intégré la profession ''par accident''.
Giscard AMOUSSOU
Les populations de la ville de Calavi bénéficient désormais du projet « Bénin Taxi ». La cérémonie officielle de lancement, présidée par M. Rufino d'ALMEIDA, Directeur de cabinet du Ministre du Plan et du développement s'est déroulée vendredi 27 juillet 2018, à la Mairie d'Abomey-Calavi en présence du Préfet de l'Atlantique, du maire de la ville, les autorités locales, royales et religieuses, ainsi que des populations massivement mobilisées.
Lancé en 2017 à Cotonou, le projet « Bénin Taxi » s'étend progressivement dans les villes du Bénin.
« Ce projet est une preuve palpable de la traduction dans le concret des décisions du Gouvernement TALON dans son ambition de moderniser notre pays. » a fait savoir le maire Géorge Bada de la ville d'Abomey-calavi. Pour lui, la ville d'Abomey-Calavi, regorge de sérieux atouts économiques et touristiques qui laissent présager que Bénin Taxis connaîtra un succès.
Le projet « Bénin Taxi » est d'abord une initiative à caractère social qui offre de l'emploi béninois sélectionés et formés pour servir dans le secteur du transport. L'élargissement de la flotte « Bénin Taxi » à la commune d'Abomey-calavi permet à plusieurs jeunes de sortir de la précarité.
Le Directeur Général du Centre de Partenariat et d'Expertise pour le Développement Durable (CePED), Assan Séibou, coordonnateur de « Bénin Taxi » a exliqué que la taille, la qualité de la population et les atouts touristiques ont convaincus, dès le départ, à couvrir la ville de d'Abomey-Calavi. « C'est d'ailleurs la raison pour laquelle après Cotonou, Abomey-Calavi reçoit la plus grande partie de la flotte de Bénin-Taxis », a-t-il soutenu.
« Après une année d'existence, je peux vous certifier qu'en plus du service de qualité qu'il a apporté, l'impact social recherché également par le Président Patrice TALON, est un point sur lequel Bénin-Taxis a eu un succès indéniable ; car autour de ce projet, plus de mille (1 000) emplois directs et indirects sont créés avec l'effet sur les familles que vous devinez bien », s'est-il réjoui.
Convaincu que les travaux de construction qui s'accélèrent dans Abomey-Calavi, et la modernisation annoncée des rues de cette vaste ville, constituent des paramètres qui fondent la nécessité d'avoir un service taxi, pour faire face à l'inévitable besoin qui va s'exprimer, M. Séibou estime qu'il faut ce type de transport pour Abomey-Calavi d'aujourd'hui et de demain.
soulignons qu'il est prévu de mettre à Abomey-Calavi 60 voitures pour la première phase, pour tenir compte du challenge de rentabilité pour les artisans qui sont des opérateurs économiques astreints à un versement journalier, dans cette activité dont ils doivent en vivre.
Le Préfet de l'Atlantique, Jean-Claude Codjia a rassuré les autorités quant à son soutien et celui de ses collaborateurs « Je tiens à rassurer le Gouvernement, le CePED et les artisans de Bénin Taxis ma disponibilité, de celle de mes collaborateurs ainsi que de toute la conférence administrative départementale de l'Atlantique, à apporter le soutien requis pour faire du projet Bénin Taxis un succès »
Le Directeur du Cabinet du Ministre d'Etat Chargé du Plan et du Développement M. Ruffino d'Almeida qui a présidé la cérémonie, a exhorté les populations d'Abomey-Calavi à prendre les véhicules de la flotte « Bénin taxi ».
Pour lui, ce projet que le ministre d'Etat abdoulaye Bio Tchané conduit sans relache avec abnégation et professionnalisme depuis un an, rencontre un succès indéniable. « C'est ce qui nous a amené à accélérer le déployement dans tout le Bénin », a-t-il expliqué. Il a ajouté qu'après Cotonou, Abomey-calavi a la flotte la plus dense suivi de la capitale Porto-Novo. Il a rassuré que le projet « Bénin taxi » ne vient se substituer au projet de taxi privé notamment « Zémidjan ».
« (...) Le projet « Bénin taxi » vient susciter l'offre en offrant la qualité et la norme souhaité pour cette activité. Le projet « Bénin taxi » est un projet complémentaire », a-t-il prévenu.
Marcel HOUETO
La barque de l'Alliance pour la Démocratie et l'esprit Citoyen ( ADEC) de l'honorable Eustache Akpovi vient d'accoster au large de la coalition Bénin en Route. C'est à travers une messe politique, ce samedi 28 juillet 2018, dans la 9ème circonscription électorale. Tout se passe à l'espace plein air à Savalou.
Le bateau est arrivé à bon port. C'est ce qu'on peut dire du choix fait par Eustache Akpovi ce samedi devant les populations de la 9ème circonscription électorale.
Le combat de la jeunesse pour le chef de l'État est donc acquis. La coalition portant la voix de la jeunesse se montre de plus en plus convaincante. Présente dans toutes les 24 circonscriptions électorales du pays, elle reçoit des adhésions de taille. Des jeunes courageux capables d'être le porte flambeau de leur pairs. Tel un envoyé, Eutache Akpovi vient de poser ses pieds dans ce cercle " taloniste".
Le maire de Ouèssè Ibidon Firmin Akpo a dit toute son admiration pour ce pas que vient de poser Eustache Akpovi. Il s'agit d' ''un jeune dynamique soucieux du développement de sa localité '', a-t-il reconnu. Ce qui l'amène à dire que Eustache Akpovi a fait le choix de la jeunesse. Une jeunesse dynamique et consciente de son avenir et celui du pays ayant à sa tête le Président Patrice Talon.
Le maire de la commune de Glazoué, Jacques Dagoué, n'a pas manqué de faire un témoignage sur ce que représente son jeune frère dans la commune. Il a dévoilé que c'est par le biais de Eustache Akpovi que l'étendard du candidat Patrice Talon fut porté à Savalou en 2016. Ce choix de Eustache Akpovi entre dans la logique des choses depuis 2016, a-t-il ajouté. Il faut donc le soutenir dans son combat, dira-t-il.
Venu aussi manifester sa joie au choix de M. Akpovi, le maire de la commune de Dassa, Nicaise Fagnon affirme : '' Je suis ici pour partager la joie de mon frère Akpovi aux côtés du Président de la Coalition Bénin En Route Jean-Baptiste Hounguè".
Un acte qui révèle la portée de ce mouvement. Acquis pour la cause du la Rupture, le maire de Dassa n'a pas manqué de saluer ce que fait cette coalition pour vulgariser les œuvres nobles de Patrice Talon.
Selon Nicaise Gagnon, "on entend parler des blocs mais en réalité, nos problèmes sont connus et nous n'avons pas besoin de perdre de chemin ''.
Une déclaration qui interpelle la jeunesse.
Giscard AMOUSSOU
Les enseignants ont boycotté ce samedi, la reprise de l'évaluation diagnostique organisée à leur intention dans le département du Mono. Au centre de Ceg1 de Lokossa, seulement 03 candidats ont répondu présents sur près de 500 inscrits.
L'invalidation de l'évaluation diagnostique organisée en juin dernier au profit des enseignants du primaire et de la maternelle n'est pas du goût de ces derniers, malgré les arguments avancés par les autorités en charge de ce secteur.
C'est à une scène peu ordinaire qu'on a assisté ce samedi au Ceg1 Lokossa. Déjà à 6h30, des candidats supposés être dans le centre de composition étaient bien présents mais devant le portail central du collège. Une ligne rouge a été tracée à l'entrée avec un mélange fait de la farine de maïs et de l'huile rouge. Et aucun des enseignants n'a eu le courage de la franchir. Sur près de 501 candidats attendus seuls 03 sont entrés pour composer.
Dans tout le département du Mono, seule une vingtaine de candidats a été dénombrée dans les 6 centres de composition.
Le boycott a été presque total mais n'a pas empêché le déroulement de l'évaluation.
Les regards sont donc tournés vers les autorités pour la suite à donner à cette évaluation.
L'invalidation de l'évaluation diagnostique organisée en juin dernier au profit des enseignants du primaire et de la maternelle n'est pas du goût de ces derniers, malgré les arguments avancés par les autorités en charge de ce secteur.
Cokou Romain COKOU
C'est par deux notes de service en date du 26 juillet 2018 que le ministre de l'enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle met fin aux activités professionnelles de neuf de ses collaborateurs, inspecteurs dans les régions du Mono, Couffo, Ouémé et Plateau.
Le ministre de l'enseignement secondaire a encore tapé du poing sur la table. Après plusieurs irrégularités observées dans la gestion des examens blancs dans les départements du Mono-Couffo et de l'Ouémé-Plateau, les sanctions ont été promptes. Par deux notes de services signées de l'inspecteur général pédagogique du ministère, Bertin Toliton, trois inspecteurs pédagogiques délégués et sept inspecteurs de pool ont été suspendus de toute activité professionnelle. Il leur est reproché la légèreté dans l'organisation des examens blancs du brevet d'études du premier cycle dans les régions du Mono-Couffo et Ouémé-Plateau. Ce qui a conduit à la reprise de l'épreuve de mathématiques dans ces départements. Les nouvelles mesures à l'encontre des mis en cause montrent combien de fois la gestion de la chose publique doit être faite avec rigueur et professionnalisme. Comme l'avait su bien martelé le ministre lui-même, « plus rien ne sera comme avant ». Les sanctions doivent désormais tombées suivant les faits. Pour régler le déficit créer par cette suspension, une nouvelle note de service a permis de nommer trois autres inspecteurs délégués par intérim. C'est donc pour dire que le personnel disponible pour le travail ne manque pas totalement. Il y en a toujours de disponible pour accompagner les réformes en cours dans le secteur de l'enseignement.
Les sanctions qui viennent de tombées avaient été annoncées par le Directeur de cabinet du ministère de l'enseignement secondaire et de la formation professionnelle Benoît Alokpon, une fois que les irrégularités ont été constatées dans l'organisation et le déroulement de ces examens blancs. Ce ne serait donc pas une surprise pour les mis en causes.
G.A.
Liste des inspecteurs suspendus de leurs fonctions :Le chef de l'Etat, le président Patrice Talon a au cours du conseil des ministre du mercredi 25 juillet 2018, fait la promotion de plusieurs compétences au sein des forces de défense et de sécurité. Ce qui témoigne du sens élevé de l'homme qui a en charge la destinée du pays pour le quinquennat 2016-2021.
La compétence a été promue notamment avec la nomination de l'Inspecteur Général de Brigade Louis Philippe Houndégnon comme Secrétaire Permanent de la Commission Nationale de Lutte contre la Radicalisation l'Extrémisme violent et le Terrorisme. Il faut dire que ce cadre de la police dont les Béninois connaissent la carrure et la compétence est désormais aux côtés du chef de l'Etat. Or, dans un passé récent, les relations entre l'ex homme d'affaires et ce jeune, qui était le plus gradé au sein des forces de défense et de sécurité, n'étaient pas des plus amicales.
Aussi, remarque-t-on la nomination de l'ancien Directeur du Groupement National des Sapeurs Pompiers, Colonel Armand Houénou, précédemment en mission en RDC, où il a commandé les troupes béninoises, au poste de Directeur Adjoint de l'Institut des Relations Internationales et Études Stratégiques du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération. Cette nomination qui témoigne de son palmarès donne à nouveau raison au chef de l'Etat de collaborer avec les hommes qui sont capables de porter haut sa vison du Bénin pour les prochaines années.
C'est aussi le cas du Général Cocouvi Amoussou, précédemment Directeur de Cabinet Militaire de l'ex Président Boni Yayi et aussi ancien Attaché de Défense près l'ambassade du Bénin à Washington. Il est promu au poste d'Inspecteur Général de le Police Républicaine.
Le Contre Amiral Patrice Aho, précédemment Attaché de Défense près la Mission Diplomatique du Bénin aux Nations-Unies, hérite du poste de Conseiller Technique aux Affaires Maritimes du Ministre délégué à la Défense Nationale.
À travers ces différentes nominations, le chef de l'État montre que, sans parti pris, il fait la promotion des compétences aux postes stratégiques de défense et de sécurité.
Le président de la République s'est mis au-dessus de la mêlée et des querelles internes pour prioriser l'intérêt supérieur de la nation. Ce qui mérite d'être salué à juste titre. Les compétences promues montrent aux yeux du peuple la vision réelle du chef de l'Etat à promouvoir à tout prix l'excellence.
Giscard AMOUSSOU
La levée de l'immunité de trois députés de la minorité parlementaires continue de susciter des commentaires. Pour répondre à quelques interrogations, le press club Café Médias a reçu, ce vendredi 27 juillet 2018, le député Gérard Gbénontchi, membre du Bloc de la majorité parlementaire.
« Levée de l'immunité parlementaire de trois députés : acharnement ou lutte contre la corruption ? ». Tel est l'intitulé du thème sur lequel s'est prononcé l'honorable Gbénontchi. Selon lui, « tout est parti des rapports d'audit pour deux de nos collègues ». Il explique que pendant longtemps, les populations se désolent de la manière dont les gens gèrent les ressources de l'Etat sans être inquiétés. Parfois pour certains, l'Etat devient complice. Et c'est se qui se distille dans les populations. « Dans notre pays, on crie chaque fois pour demander aux présidents de lutter contre la corruption. Nous avons vu le chef de l'État d'alors qui a fait de la lutte son cheval de bataille. Mais au finish, rien de concret », déplore l'élu du peuple. « Nous avons vu les gens, une fois promu à des postes politiques, dilapider les ressources », ajoute-t-il. Ce comportement n'est pas profitable pour le pays. Plusieurs sont ceux qui crient chaque jour que l'Assemblée nationale est le refuge des délinquants financiers.
« Le président Talon a fait campagne sur le lutte contre la corruption », confie-t-il. Selon M. Gbénontchi, le chef de l'Etat s'est engagé comme il l'a promis à assainir le milieu financier. Et pour cela, « Patrice Talon a, au regard des rapports d'audit, commencé par les transmettre à la justice. Et là, on a compris qu'il y a un pas qui est franchi », souligne-t-il.
Pour cela, le peuple doit comprendre qu'il ne s'agit pas de vains bavardages. Maintenant, une fois le dossier dans les mains de la justice, elle étudie de fond en comble pour voir la culpabilité des gens. C'est à partir de là, que la justice instruit l'Assemblée nationale pour la suite des procédures pour pouvoir les écouter. « Si c'est des individus, on les prend pour pouvoir les écouter. Si ce sont les députés, la loi a prévu qu'avant de les écouter, on lève leur immunité. Ce qui les protège dans leur fonction », affirme l'honorable Gbénontchi. Pour cela, le procureur saisit l'Assemblée nationale mais il le fait en passant par le Garde des sceaux.
Le député rappelle que « le procureur envoie seulement une lettre et les chefs d'accusation ». « Si les gens disent que le gouvernement demande la levée d'immunité des députés, c'est de l'amalgame. Le rôle du gouvernement est de faire les audits et de transmettre le rapport à la justice », précise-t-il. Pour le député, « nous devons continuer à croire à l'indépendance de notre justice ». C'est ainsi dira M. Gérard Gbénontchi, « une fois la lettre envoyée au président de l'Assemblée nationale, il le fait savoir en plénière et la présidence de l'Assemblée et le bureau des présidents met en place une commission qui écoute les mis en cause assortie d'un rapport ». Ce rapport reste selon lui, confidentiel puisque personne n'a le droit d'être informé du contenu que le bureau et la conférence des présidents.
« Le rapport de la commission spéciale est confidentiel et en plénière, c'est seulement la conclusion qui est lue », informe-t-il. Selon le député de la majorité parlementaire, « la commission n'a d'autres documentations que les faits énumérés par le procureur pour travailler. La commission voit si les faits sont susceptibles de la levée de l'immunité. Le deuxième cas est de voir si les faits sont sanctionnés par la prison ». Il met l'accent sur ce que la commission n'est pas là pour juger de leur culpabilité. D'ailleurs, il se dit surpris que « tout le rapport a été mis sur les réseaux sociaux ». Gérard Gbénontchi demande que le président de l'Assemblée fasse tout pour connaître l'auteur de ce comportement pour le punir.
« Ne pas lever l'immunité parlementaire, c'est bloquer la justice », affirme le député.
Selon lui, les députés bénéficient de la présomption d'innocence et continuent d'exercer. Seulement que le juge peut les convoquer à tout moment. Il explique que « Pour celui qui n'est pas ministre au moment des faits. Si les faits sont avérés, il confie à un juge pour qu'il soit jugé. Pour celui qui est ministre lors des faits, si les faits sont avérés, le procureur renvoie le dossier à l'Assemblée et on vote une fois pour permettre qu'il soit poursuivi ». « Nous sommes dans une logique et il faut que nous allons jusqu'au bout », martèle-t-il.
En saluant la levée de l'immunité des députés impliqués dans des dossiers, Gérard Gbénontchi conclut qu'il faut montrer au peuple que l'Assemblée est déterminée à assainir son milieu.
G. A.
L'évaluation des enseignants du primaire, prévue pour ce samedi 28 juillet 2018, a été boycottée par ces derniers. Dans toutes les écoles primaires publiques, le mot d'ordre de boycott a été suivi.
Le test organisé par le gouvernement pour évaluer le niveau des enseignants du primaire n'a pu se dérouler dans les normes. Devant les centres de composition, on note une forte mobilisation des enseignants. Ceux-ci protestent contre l'annulation de la première évaluation et sa reprise. Dans les villes de Cotonou, Parakou, Dassa-Zoumè, Avrankou et dans d'autres localités, le constat est le même. Les enseignants ont suivi à l'unanimité les consignes données par leurs différents syndicats.
Informé de la situation, le ministre Karimou Salimane a ordonné aux chefs centre l'arrêt de la composition et le retrait des épreuves chez ceux qui composent.
Les enseignants du primaire étaient soumis à un test, le 16 juin dernier. Cette première évaluation a été invalidée par le gouvernement pour certaines raisons. Il s'agit entre autres d'insuffisance d'épreuves dans certains centre, la mal compréhension dans la définition du groupe cible, les cas de maladie, les doublons sur les listes d'émargement et le retard dans la confection des codes anonymat.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Mme Lucie Sessinou est la nouvelle présidente du Réseau des Femmes Elues Conseillères du Bénin (RéFEC)
Le nouveau bureau a été élu au terme de l'Assemblée générale, le vendredi 27 juillet 2018, à Bohicon.
La conseillère communale de Kétou est élue à la tête d'un bureau de 15 membres pour un mandat de 07 ans.
Les membres du nouveau bureau du RéFEC ont été présentés au président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), au cours d'une soirée dînatoire, à la mairie de Bohicon.
Le maire Luc Atrokpo a félicité les membres du réseau pour leur sérénité et leur sens de responsabilité. « Cela montre que quand les femmes s'enferment, elles font du bon boulot », a déclaré le président de l'ANCB.
Encadré
Les membres du nouveau bureau du RéFEC
Présidente d'honneur : Urbaine Degbehounde (Toffo)
Présidente : Lucie Sessinou (Kétou)
Première Vice-présidente : Viviane Orou Tama (Parakou)
Deuxième Vice-présidente : Monique Kanhonou (Cotonou)
Troisième Vice-présidente : Suzanne Tchede (Sèmè-Podji)
Secrétaire Générale : Peace Amalin (Cotonou)
Secrétaire Générale Adjointe : Alice Maxwali (Ouaké)
Trésorière Générale : Léonie Olympio (Bohicon)
Trésorière Générale Adjointe : Christine Oussou (Porto-Novo)
Secrétaire Chargée de l'Information et de la Communication : Justine Koukponou (Dassa-Zoumè)
Secrétaire Chargée de la Formation et du Renforcement des Capacités : Victorine Dato (Djakotomey)
Secrétaire Chargée de la Promotion du Développement Durable : Marguerite Darate (Natitingou)
Secrétaire Chargée de la Promotion de l'Economie et des Finances Locales : Edith Assogba (Allada)
Secrétaire Chargée de la Promotion de la Participation Citoyenne et de la Bonne Gouvernance : Zénabou Sangare (Bembèrèkè)
Secrétaire Chargée de la Planification et du Suivi-Evaluation : Charlotte Hounwanou (Lokossa)
Secrétaire Chargée de la Coopération Décentralisée et des Partenariats : Salamatou Sare (Gogounou).
Akpédjé AYOSSO (Stag.)