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24 Heures au Bénin

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Eustache Akpovi officiellement dans Bénin en Route

Sat, 07/28/2018 - 18:45

La barque de l'Alliance pour la Démocratie et l'esprit Citoyen ( ADEC) de l'honorable Eustache Akpovi vient d'accoster au large de la coalition Bénin en Route. C'est à travers une messe politique, ce samedi 28 juillet 2018, dans la 9ème circonscription électorale. Tout se passe à l'espace plein air à Savalou.

Le bateau est arrivé à bon port. C'est ce qu'on peut dire du choix fait par Eustache Akpovi ce samedi devant les populations de la 9ème circonscription électorale.
Le combat de la jeunesse pour le chef de l'État est donc acquis. La coalition portant la voix de la jeunesse se montre de plus en plus convaincante. Présente dans toutes les 24 circonscriptions électorales du pays, elle reçoit des adhésions de taille. Des jeunes courageux capables d'être le porte flambeau de leur pairs. Tel un envoyé, Eutache Akpovi vient de poser ses pieds dans ce cercle " taloniste".
Le maire de Ouèssè Ibidon Firmin Akpo a dit toute son admiration pour ce pas que vient de poser Eustache Akpovi. Il s'agit d' ''un jeune dynamique soucieux du développement de sa localité '', a-t-il reconnu. Ce qui l'amène à dire que Eustache Akpovi a fait le choix de la jeunesse. Une jeunesse dynamique et consciente de son avenir et celui du pays ayant à sa tête le Président Patrice Talon.
Le maire de la commune de Glazoué, Jacques Dagoué, n'a pas manqué de faire un témoignage sur ce que représente son jeune frère dans la commune. Il a dévoilé que c'est par le biais de Eustache Akpovi que l'étendard du candidat Patrice Talon fut porté à Savalou en 2016. Ce choix de Eustache Akpovi entre dans la logique des choses depuis 2016, a-t-il ajouté. Il faut donc le soutenir dans son combat, dira-t-il.
Venu aussi manifester sa joie au choix de M. Akpovi, le maire de la commune de Dassa, Nicaise Fagnon affirme : '' Je suis ici pour partager la joie de mon frère Akpovi aux côtés du Président de la Coalition Bénin En Route Jean-Baptiste Hounguè".
Un acte qui révèle la portée de ce mouvement. Acquis pour la cause du la Rupture, le maire de Dassa n'a pas manqué de saluer ce que fait cette coalition pour vulgariser les œuvres nobles de Patrice Talon.
Selon Nicaise Gagnon, "on entend parler des blocs mais en réalité, nos problèmes sont connus et nous n'avons pas besoin de perdre de chemin ''.
Une déclaration qui interpelle la jeunesse.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

03 candidats composent sur près de 500 au Ceg1 Lokossa

Sat, 07/28/2018 - 15:50

Les enseignants ont boycotté ce samedi, la reprise de l'évaluation diagnostique organisée à leur intention dans le département du Mono. Au centre de Ceg1 de Lokossa, seulement 03 candidats ont répondu présents sur près de 500 inscrits.
L'invalidation de l'évaluation diagnostique organisée en juin dernier au profit des enseignants du primaire et de la maternelle n'est pas du goût de ces derniers, malgré les arguments avancés par les autorités en charge de ce secteur.

C'est à une scène peu ordinaire qu'on a assisté ce samedi au Ceg1 Lokossa. Déjà à 6h30, des candidats supposés être dans le centre de composition étaient bien présents mais devant le portail central du collège. Une ligne rouge a été tracée à l'entrée avec un mélange fait de la farine de maïs et de l'huile rouge. Et aucun des enseignants n'a eu le courage de la franchir. Sur près de 501 candidats attendus seuls 03 sont entrés pour composer.
Dans tout le département du Mono, seule une vingtaine de candidats a été dénombrée dans les 6 centres de composition.
Le boycott a été presque total mais n'a pas empêché le déroulement de l'évaluation.
Les regards sont donc tournés vers les autorités pour la suite à donner à cette évaluation.
L'invalidation de l'évaluation diagnostique organisée en juin dernier au profit des enseignants du primaire et de la maternelle n'est pas du goût de ces derniers, malgré les arguments avancés par les autorités en charge de ce secteur.

Cokou Romain COKOU

Categories: Afrique

9 inspecteurs pédagogiques suspendus de toutes activités professionnelles

Sat, 07/28/2018 - 13:22

C'est par deux notes de service en date du 26 juillet 2018 que le ministre de l'enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle met fin aux activités professionnelles de neuf de ses collaborateurs, inspecteurs dans les régions du Mono, Couffo, Ouémé et Plateau.

Le ministre de l'enseignement secondaire a encore tapé du poing sur la table. Après plusieurs irrégularités observées dans la gestion des examens blancs dans les départements du Mono-Couffo et de l'Ouémé-Plateau, les sanctions ont été promptes. Par deux notes de services signées de l'inspecteur général pédagogique du ministère, Bertin Toliton, trois inspecteurs pédagogiques délégués et sept inspecteurs de pool ont été suspendus de toute activité professionnelle. Il leur est reproché la légèreté dans l'organisation des examens blancs du brevet d'études du premier cycle dans les régions du Mono-Couffo et Ouémé-Plateau. Ce qui a conduit à la reprise de l'épreuve de mathématiques dans ces départements. Les nouvelles mesures à l'encontre des mis en cause montrent combien de fois la gestion de la chose publique doit être faite avec rigueur et professionnalisme. Comme l'avait su bien martelé le ministre lui-même, « plus rien ne sera comme avant ». Les sanctions doivent désormais tombées suivant les faits. Pour régler le déficit créer par cette suspension, une nouvelle note de service a permis de nommer trois autres inspecteurs délégués par intérim. C'est donc pour dire que le personnel disponible pour le travail ne manque pas totalement. Il y en a toujours de disponible pour accompagner les réformes en cours dans le secteur de l'enseignement.
Les sanctions qui viennent de tombées avaient été annoncées par le Directeur de cabinet du ministère de l'enseignement secondaire et de la formation professionnelle Benoît Alokpon, une fois que les irrégularités ont été constatées dans l'organisation et le déroulement de ces examens blancs. Ce ne serait donc pas une surprise pour les mis en causes.

G.A.

Liste des inspecteurs suspendus de leurs fonctions :
Inspecteur Adounkpè Lambert
Inspecteur Gbededji Eugène
Inspecteur Glodjinon Jean Claver
Inspecteur Agodjogbe David
Inspecteur Tovizounkou Victorien
Inspecteur Djenontin Isaïe
Inspecteur Ahounou Marc
Inspecteur Cakpo Désiré
Inspecteur de Souza Joël Paul Liste des inspecteurs promus :
Inspecteur pédagogique délégué intérimaire du Mono : Aguèmon François Sourou
Inspecteur pédagogique délégué intérimaire du Plateau : Toffi Akpaton Louis
Inspecteur pédagogique délégué intérimaire du Zou : Apovo Ferdinand
Categories: Afrique

Talon dissipe les passions et promeut l'excellence

Sat, 07/28/2018 - 13:19

Le chef de l'Etat, le président Patrice Talon a au cours du conseil des ministre du mercredi 25 juillet 2018, fait la promotion de plusieurs compétences au sein des forces de défense et de sécurité. Ce qui témoigne du sens élevé de l'homme qui a en charge la destinée du pays pour le quinquennat 2016-2021.
La compétence a été promue notamment avec la nomination de l'Inspecteur Général de Brigade Louis Philippe Houndégnon comme Secrétaire Permanent de la Commission Nationale de Lutte contre la Radicalisation l'Extrémisme violent et le Terrorisme. Il faut dire que ce cadre de la police dont les Béninois connaissent la carrure et la compétence est désormais aux côtés du chef de l'Etat. Or, dans un passé récent, les relations entre l'ex homme d'affaires et ce jeune, qui était le plus gradé au sein des forces de défense et de sécurité, n'étaient pas des plus amicales.
Aussi, remarque-t-on la nomination de l'ancien Directeur du Groupement National des Sapeurs Pompiers, Colonel Armand Houénou, précédemment en mission en RDC, où il a commandé les troupes béninoises, au poste de Directeur Adjoint de l'Institut des Relations Internationales et Études Stratégiques du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération. Cette nomination qui témoigne de son palmarès donne à nouveau raison au chef de l'Etat de collaborer avec les hommes qui sont capables de porter haut sa vison du Bénin pour les prochaines années.
C'est aussi le cas du Général Cocouvi Amoussou, précédemment Directeur de Cabinet Militaire de l'ex Président Boni Yayi et aussi ancien Attaché de Défense près l'ambassade du Bénin à Washington. Il est promu au poste d'Inspecteur Général de le Police Républicaine.
Le Contre Amiral Patrice Aho, précédemment Attaché de Défense près la Mission Diplomatique du Bénin aux Nations-Unies, hérite du poste de Conseiller Technique aux Affaires Maritimes du Ministre délégué à la Défense Nationale.
À travers ces différentes nominations, le chef de l'État montre que, sans parti pris, il fait la promotion des compétences aux postes stratégiques de défense et de sécurité.
Le président de la République s'est mis au-dessus de la mêlée et des querelles internes pour prioriser l'intérêt supérieur de la nation. Ce qui mérite d'être salué à juste titre. Les compétences promues montrent aux yeux du peuple la vision réelle du chef de l'Etat à promouvoir à tout prix l'excellence.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

« Ne pas lever l'immunité parlementaire des députés, c'est bloquer la justice » (Gérard Gbénontchi)

Sat, 07/28/2018 - 12:57

La levée de l'immunité de trois députés de la minorité parlementaires continue de susciter des commentaires. Pour répondre à quelques interrogations, le press club Café Médias a reçu, ce vendredi 27 juillet 2018, le député Gérard Gbénontchi, membre du Bloc de la majorité parlementaire.
« Levée de l'immunité parlementaire de trois députés : acharnement ou lutte contre la corruption ? ». Tel est l'intitulé du thème sur lequel s'est prononcé l'honorable Gbénontchi. Selon lui, « tout est parti des rapports d'audit pour deux de nos collègues ». Il explique que pendant longtemps, les populations se désolent de la manière dont les gens gèrent les ressources de l'Etat sans être inquiétés. Parfois pour certains, l'Etat devient complice. Et c'est se qui se distille dans les populations. « Dans notre pays, on crie chaque fois pour demander aux présidents de lutter contre la corruption. Nous avons vu le chef de l'État d'alors qui a fait de la lutte son cheval de bataille. Mais au finish, rien de concret », déplore l'élu du peuple. « Nous avons vu les gens, une fois promu à des postes politiques, dilapider les ressources », ajoute-t-il. Ce comportement n'est pas profitable pour le pays. Plusieurs sont ceux qui crient chaque jour que l'Assemblée nationale est le refuge des délinquants financiers.
« Le président Talon a fait campagne sur le lutte contre la corruption », confie-t-il. Selon M. Gbénontchi, le chef de l'Etat s'est engagé comme il l'a promis à assainir le milieu financier. Et pour cela, « Patrice Talon a, au regard des rapports d'audit, commencé par les transmettre à la justice. Et là, on a compris qu'il y a un pas qui est franchi », souligne-t-il.
Pour cela, le peuple doit comprendre qu'il ne s'agit pas de vains bavardages. Maintenant, une fois le dossier dans les mains de la justice, elle étudie de fond en comble pour voir la culpabilité des gens. C'est à partir de là, que la justice instruit l'Assemblée nationale pour la suite des procédures pour pouvoir les écouter. « Si c'est des individus, on les prend pour pouvoir les écouter. Si ce sont les députés, la loi a prévu qu'avant de les écouter, on lève leur immunité. Ce qui les protège dans leur fonction », affirme l'honorable Gbénontchi. Pour cela, le procureur saisit l'Assemblée nationale mais il le fait en passant par le Garde des sceaux.
Le député rappelle que « le procureur envoie seulement une lettre et les chefs d'accusation ». « Si les gens disent que le gouvernement demande la levée d'immunité des députés, c'est de l'amalgame. Le rôle du gouvernement est de faire les audits et de transmettre le rapport à la justice », précise-t-il. Pour le député, « nous devons continuer à croire à l'indépendance de notre justice ». C'est ainsi dira M. Gérard Gbénontchi, « une fois la lettre envoyée au président de l'Assemblée nationale, il le fait savoir en plénière et la présidence de l'Assemblée et le bureau des présidents met en place une commission qui écoute les mis en cause assortie d'un rapport ». Ce rapport reste selon lui, confidentiel puisque personne n'a le droit d'être informé du contenu que le bureau et la conférence des présidents.
« Le rapport de la commission spéciale est confidentiel et en plénière, c'est seulement la conclusion qui est lue », informe-t-il. Selon le député de la majorité parlementaire, « la commission n'a d'autres documentations que les faits énumérés par le procureur pour travailler. La commission voit si les faits sont susceptibles de la levée de l'immunité. Le deuxième cas est de voir si les faits sont sanctionnés par la prison ». Il met l'accent sur ce que la commission n'est pas là pour juger de leur culpabilité. D'ailleurs, il se dit surpris que « tout le rapport a été mis sur les réseaux sociaux ». Gérard Gbénontchi demande que le président de l'Assemblée fasse tout pour connaître l'auteur de ce comportement pour le punir.
« Ne pas lever l'immunité parlementaire, c'est bloquer la justice », affirme le député.
Selon lui, les députés bénéficient de la présomption d'innocence et continuent d'exercer. Seulement que le juge peut les convoquer à tout moment. Il explique que « Pour celui qui n'est pas ministre au moment des faits. Si les faits sont avérés, il confie à un juge pour qu'il soit jugé. Pour celui qui est ministre lors des faits, si les faits sont avérés, le procureur renvoie le dossier à l'Assemblée et on vote une fois pour permettre qu'il soit poursuivi ». « Nous sommes dans une logique et il faut que nous allons jusqu'au bout », martèle-t-il.
En saluant la levée de l'immunité des députés impliqués dans des dossiers, Gérard Gbénontchi conclut qu'il faut montrer au peuple que l'Assemblée est déterminée à assainir son milieu.

G. A.

Categories: Afrique

Les enseignants du primaire boycottent la deuxième évaluation

Sat, 07/28/2018 - 11:58

L'évaluation des enseignants du primaire, prévue pour ce samedi 28 juillet 2018, a été boycottée par ces derniers. Dans toutes les écoles primaires publiques, le mot d'ordre de boycott a été suivi.
Le test organisé par le gouvernement pour évaluer le niveau des enseignants du primaire n'a pu se dérouler dans les normes. Devant les centres de composition, on note une forte mobilisation des enseignants. Ceux-ci protestent contre l'annulation de la première évaluation et sa reprise. Dans les villes de Cotonou, Parakou, Dassa-Zoumè, Avrankou et dans d'autres localités, le constat est le même. Les enseignants ont suivi à l'unanimité les consignes données par leurs différents syndicats.
Informé de la situation, le ministre Karimou Salimane a ordonné aux chefs centre l'arrêt de la composition et le retrait des épreuves chez ceux qui composent.
Les enseignants du primaire étaient soumis à un test, le 16 juin dernier. Cette première évaluation a été invalidée par le gouvernement pour certaines raisons. Il s'agit entre autres d'insuffisance d'épreuves dans certains centre, la mal compréhension dans la définition du groupe cible, les cas de maladie, les doublons sur les listes d'émargement et le retard dans la confection des codes anonymat.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Lucie Sessinou prend les rênes du RéFEC

Sat, 07/28/2018 - 11:52

Mme Lucie Sessinou est la nouvelle présidente du Réseau des Femmes Elues Conseillères du Bénin (RéFEC)
Le nouveau bureau a été élu au terme de l'Assemblée générale, le vendredi 27 juillet 2018, à Bohicon.
La conseillère communale de Kétou est élue à la tête d'un bureau de 15 membres pour un mandat de 07 ans.
Les membres du nouveau bureau du RéFEC ont été présentés au président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), au cours d'une soirée dînatoire, à la mairie de Bohicon.
Le maire Luc Atrokpo a félicité les membres du réseau pour leur sérénité et leur sens de responsabilité. « Cela montre que quand les femmes s'enferment, elles font du bon boulot », a déclaré le président de l'ANCB.

Encadré
Les membres du nouveau bureau du RéFEC

Présidente d'honneur : Urbaine Degbehounde (Toffo)
Présidente : Lucie Sessinou (Kétou)
Première Vice-présidente : Viviane Orou Tama (Parakou)
Deuxième Vice-présidente : Monique Kanhonou (Cotonou)
Troisième Vice-présidente : Suzanne Tchede (Sèmè-Podji)
Secrétaire Générale : Peace Amalin (Cotonou)
Secrétaire Générale Adjointe : Alice Maxwali (Ouaké)
Trésorière Générale : Léonie Olympio (Bohicon)
Trésorière Générale Adjointe : Christine Oussou (Porto-Novo)
Secrétaire Chargée de l'Information et de la Communication : Justine Koukponou (Dassa-Zoumè)
Secrétaire Chargée de la Formation et du Renforcement des Capacités : Victorine Dato (Djakotomey)
Secrétaire Chargée de la Promotion du Développement Durable : Marguerite Darate (Natitingou)
Secrétaire Chargée de la Promotion de l'Economie et des Finances Locales : Edith Assogba (Allada)
Secrétaire Chargée de la Promotion de la Participation Citoyenne et de la Bonne Gouvernance : Zénabou Sangare (Bembèrèkè)
Secrétaire Chargée de la Planification et du Suivi-Evaluation : Charlotte Hounwanou (Lokossa)
Secrétaire Chargée de la Coopération Décentralisée et des Partenariats : Salamatou Sare (Gogounou).

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Le démarrage du Projet Asphaltage des rues dans nos villes

Sat, 07/28/2018 - 11:18
Voir en ligne : G-IW09wOKgQ
Categories: Afrique

Préparer les 60 ans de notre Nation en devenir

Sat, 07/28/2018 - 11:05

(Par Roger Gbégnonvi)

​La célébration des 58 et 59 ans de notre indépendance sera modeste comparée à celle des 60 ans qui appellent déjà notre attention, parce que ce chiffre permet un meilleur bilan qui devra lui-même permettre l'élan vers un avenir à mieux construire que le passé. A partir donc de maintenant, nous avons deux ans pour un bon bilan, solide piste d'envol.
​Notre bilan en 2020 sera largement positif car rien n'était acquis au matin du 1er août 1960. Ce jour-là, un prêtre français montre à son enfant de chœur une image d'Alger et lui dit : ‘‘Regarde la belle ville que nous avons bâtie en Algérie. Et pourtant, ils nous haïssent. Vous voulez les imiter ?'' Ce jour-là, dans telle région de notre pays, ayant appris que les Français étaient partis, nos concitoyens ont demandé si les Dahoméens aussi étaient partis. Car en 1894, c'est la France qui, ayant vaincu Abomey, a mis dans le ‘‘couloir du Dahomey'' des peuples que rien ne destinait à vivre ensemble. Au mieux, ils s'ignoraient. Au pire, ils s'affrontaient, jouant au jeu de terreur de qui livrerait l'autre à l'esclavagiste portugais. Sous la botte française, tous connurent le sort des espèces taillables et corvéables à merci. Par quatre fois, leur maître les envoya sur ses fronts de guerre servir de chair à canon pour les Allemands, les Nazis, le Vietminh, les Fellaghas. A l'intérieur du couloir, leur vie s'usait en ‘‘effort de guerre'', impôts arbitraires, et autres saloperies qui ont fait mentir les Lumières. Après donc la victoire du général Dodds en 1894, c'est à un pays bric-à-brac, sans conscience nationale, que le général de Gaulle fit hypocritement don d'une dite indépendance en 1960.
​‘‘Peu de pays africains, écrit Robert Cornevin en 1961, ont bénéficié d'un partage territorial aussi magnifiquement absurde que le Togo allemand et le Dahomey français.'' Donner un sens viable à l'absurde, ce fut le défi que les Dahoméens durent relever, après avoir compris qu'ils étaient dans le couloir pour y vivre ensemble et solidaires et non pour y périr dispersés et adversaires, qu'une guerre civile pour résoudre les graves crises serait une ‘‘abomination de la désolation''. Car c'est une absurdité abyssale que de réduire en miettes les morceaux du pays évanescent. Car on ne sort jamais d'un abîme. Aussi, avec intelligence politique, les Dahoméens transformèrent le chaos en ordre, firent des morceaux ethniques un pays cohérent, une nation à venir. Intelligence doit s'entendre ici au sens de manœuvres, habiletés, compromis, voire compromissions et trahisons (non mortelles). Eviter le pire pour entrevoir le meilleur. Le meilleur, par exemple, du baptême nouveau. ‘‘C'est le seul exemple à ma connaissance, écrit Robert Cornevin, où le nom d'un royaume vaincu ait déterminé l'appellation d'une entité territoriale cinq fois plus grande.'' Dès lors, quoi de plus normal que tous ne s'y retrouvent pas ? Pour que tous s'y retrouvent, le Bénin advint en 1975.
​Et le Bénin existe. Plus rien ne lui arrivera d'autre que d'être consolidé, constitué en Nation pour toujours. L'Etat béninois doit avoir maintenant l'intelligence politique de mettre à la disposition du peuple béninois les instruments indispensables de son unité inaltérable et de son développement nécessaire. De toutes les mesures techniques envisageables pour cette double fin, la plus urgente, on ne le dira jamais assez, est celle du lien, du liant de l'écriture qui, seule, permet à l'homme de ‘‘lier le bois au bois''. L'Etat béninois a deux ans pour ordonner l'écriture de toutes nos langues maternelles au nombre surfait de 62 pour que tous s'y retrouvent. L'Etat béninois a deux ans pour définir quelles sont, au maximum, les quatre langues béninoises, ordonnées nationales par décision politique, et que chaque Béninois scolarisé devra savoir lire et écrire pour être pleinement béninois de l'Atlantique au fleuve Niger. L'Etat béninois a deux ans pour préparer les 60 ans de notre Nation en devenir de façon à faire du Bénin une Nation devenue. Nous nous le devons. Nous le ferons.

Categories: Afrique

64, 44% de taux de réussite au CEP 2018

Sat, 07/28/2018 - 01:15

Le taux de réussite au Certificat d'études primaires (Cep) session de juillet 2018, est connu, ce vendredi 27 juillet 2018. Le pourcentage est de 64, 44% au plan national.
Le taux d'admis des candidats à l'examen pour l'obtention du premier diplôme du cursus scolaire est de 64, 44% au plan national. Un pourcentage légèrement en baisse par rapport à celui de l'année dernière qui est de 65,15%.
La proclamation des résultats est prévue pour lundi prochain et la liste nominative des candidats admis sera transférée aux directeurs départementaux chargés des enseignements maternel et primaire pour l'affichage dans les écoles. Les candidats au CEP 2018 doivent encore attendre quelques heures avant d'être fixé sur leur sort.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Quand l'opposition dresse le lit à la mouvance présidentielle

Fri, 07/27/2018 - 22:00

Les élections législatives de 2019 pour la 8ème mandature se préparent activement sur le terrain. Dans la 17ème circonscription électorale composée des communes de Grand-Popo, Comé et Athiémé, les acteurs politiques sont à pied d'œuvre pour s'offrir des victoires écrasantes. Seulement, le grand problème qui pourrait se poser à l'opposition et au grand bonheur de la mouvance, est le positionnement sur les listes.

Les législatives prochaines, comme toute autre élection, ne sera pas une partie de plaisantins. La bataille sera rude. La 17ème ne va pas se déroger à cette règle. Cette circonscription électorale a droit à deux sièges donc deux députés. Et le positionnement des candidats sur les listes sera l'étape fatidique voire fatale pour chaque camp. En face de la mouvance présidentielle se dresse une opposition, essentiellement le parti USL de l'homme d'affaires Sébastien Ajavon. Et dans cette zone, les hommes forts de ce parti ne sont personnes d'autres que Basile Ahossi et Bénoît Kouassi. A supposer que Basile Ahossi soit tête de liste. Il devra choisir impérativement son suppléant à Comé pour favoriser un certain équilibre. Or, s'il le fait ainsi, le maire d'Athiémé Joseph Anani sera laissé sur les carreaux. Quand on sait que le député Ahossi est souvent battu dans son propre arrondissement Atchannou et que le plein est souvent fait à Adohoun chez le maire, il y a donc de raisons de s'inquiéter. De plus, l'unanimité ne se fait plus autour du député dans Athiémé et même dans la commune de Grand-Popo, où il a déjà perdu de grands militants au profit de la mouvance.
De l'autre côté, il se peut que Bénoît Kouassi soit le deuxième titulaire sur la liste et pourrait fort probablement avoir pour suppléant l'actuel chef de l'arrondissement d'Agoué. Si tel est le cas, l'échec est alors assuré. Car, même si les populations d'Agoué n'ont rien contre le probable deuxième titulaire, son suppléant quant à lui n'a plus la confiance de ses mandants.
Si ce schéma est maintenu, la mouvance présidentielle peut donc se frotter les mains car l'opposition elle-même lui aurait ainsi dressé le lit de la victoire. En effet, le probable positionnement par les opposants des gens qui ont perdu leur côte de popularité, laissera le champ ouvert à la mouvance. De plus, jusqu'à présent, la position du maire d'Athiémé n'est pas claire. Soit, il continue l'aventure avec son mentor politique sous la bannière de l'Union fait la Nation, ou bien il vire du côté de l'USL ? Ou encore il assume son indépendance en restant Union fait la Nation ? Dans l'un ou l'autre cas, si le maire Joseph Anani n'est pas bien positionné sur une liste, ses frères d'Adohoun ne sont prêts à l'accompagner car disent-ils, nous en avons déjà trop fait pour les autres. S'il est tête de liste, il nous verra tous derrière lui. Dans le cas contraire, nous on préfère accompagne Urbain Amégbédji qui est aussi notre frère, ont-ils confié. Et avec le soutien des élus FDU de la zone, le jeu sera simplement joué.
De l'autre côté, à Comé, même si le député Agbelessessi est décrié par une certaine jeunesse, d'autres forces et pas des moindres existent sur le terrain pour la mouvance. Euric Guidi et ses acolytes ont la faveur des jeunes de la commune de Comé. Ainsi, une liste comportant ces jeunes cadres pourrait faire bouger les lignes.
L'opposition est, selon les informations, à la croisée des chemins pour le positionnement sur les listes.
Mais la tâche ne lui sera pas facile pour affronter les candidats de la Rupture aux prochaines législatives.

Cokou Romain COKOU

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Réflexion sur les normes, le stockage d'énergie et l'efficacité énergétique

Fri, 07/27/2018 - 21:02

« Normes et technologies pour soutenir l'infrastructure énergétique du Bénin : Stockage de l'énergie et efficacité énergétique », c'est le thème d'un atelier de réflexion ouvert, ce vendredi 27 juillet 2018, par le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou.

Initié par des structures américaines telles que le Millénium Challenge Compact (MCC), le Millénium Challenge Account II (MCA-BENIN II), l'entreprise Power Africa, l'American National Standards Institute (ANSI) et l'United States Trade and Development Agency (USTDA), cette rencontre de deux jours permettra aux participants d'échanger sur les possibilités d'atténuation de la variabilité des énergies renouvelables par le stockage d'énergie, les avantages du stockage de l'énergie pour le réseau, les possibilités d'utilisation des énergies renouvelables, notamment le solaire photovoltaïque à des fins positives et commerciales, les contrats de performance et le modèle d'affaire en efficacité énergétique.
Le coordonnateur national du MCA-BENIN II, Gabriel Dégbègni, après avoir remercié les organisateurs de cette rencontre, a souligné que les présentes assises s'inscrivent dans le cadre des recherches de solutions pour résorber le problème énergétique auxquels nos pays sont confrontés.
La présence des divers partenaires traduit selon lui, l'intérêt que ces derniers accordent à la dynamisation et au développement du secteur de l'énergie au Bénin.
Cette rencontre vient en appui aux réflexions devant permettre de lever des barrières techniques avec une grande participation du secteur dans la réalisation et la gestion de l'électrification des réseaux ainsi que le renforcement des unités de production au niveau national, a-t-il souligné. Il a ajouté que cette rencontre offre un cadre idéal de partage d'expertise et du savoir-faire en matière de normes, de stockage d'énergie et d'efficacité énergétique.
Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou, en ouvrant les travaux a souligné que l'atelier de ce jour se veut être un cadre d'échanges et de discussion sur des questions importantes relatives aux normes et technologies sur le stockage de l'énergie et l'efficacité énergétique en appui aux diverses activités entreprises dans le cadre du deuxième Compact du Millénium Challenge Account. Un don des États-Unis d'Amérique que le gouvernement béninois remercie par la voix de son ministre de l'énergie.
Les travaux du présent atelier, rappelle le ministre, font suite à l'atelier international organisé par le ministère de l'Energie, à Porto-Novo, les 12 et 13 juin 2018, sur le développement et le financement des énergies renouvelables. Pour Jean-Claude Houssou, ces ateliers marquent une fois encore, une cohérence d'ensemble et une continuité d'action, car le gouvernement a désormais une vision claire pour donner une visibilité au secteur de l'énergie, qui constitue une des priorités du Programme d'Actions du Gouvernement.
Il a formulé le vœu que ces journées d'échange et de réflexion permettent d'atteindre les objectifs fixés et donnent dans le domaine énergétique, l'espoir d'un lendemain plus reluisant pour les populations béninoises et celles de la sous-région.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Patrice Talon résolument engagé dans la lutte contre la corruption

Fri, 07/27/2018 - 20:56

Plus rien ne sera comme avant. Le chef de l'Etat, Patrice Talon et son gouvernement sont résolument engagés à mener une lutte implacable contre la corruption et, plus que jamais, déterminés à traquer jusque dans leurs derniers retranchements, les auteurs et complices de détournement de deniers publics et autres infractions connexes.

L'un des actes forts pris dans le cadre de cette lutte est le vote à l'Assemblée nationale de plusieurs lois à savoir, la loi sur l'enrichissement illicite, le code du numérique pour lutter contre la cybercriminalité, le nouveau code pénal. Ces lois ont été renforcées par la création du Tribunal spécial de lutte contre les infractions économiques et le terrorisme et autres.
Mieux, des audits ont été commandités et les personnes impliquées dans des affaires de malversations financières sont placées sous mandat de dépôt. La lutte contre la corruption a connu un essor historique cette semaine avec la levée d'immunité de trois députés cités dans de grands scandales financiers. Il s'agit de dossiers qui ont conduit à la perte de centaines de milliards de francs CFA à l'Etat béninois. Des mesures qui témoignent de l'engagement et de la volonté du chef de l'État à assainir l'administration publique.
Par le passé, plusieurs régimes ont fait preuve de laxisme et d'impunité. Sous le régime Kérékou, il y a eu les affaires Kovacs et Bcb, Amani Tidjani, Titan et autres.
Les fossoyeurs de l'économie nationale n'étaient nullement inquiétés et les ressources publiques étaient considérées comme la propriété d'un groupe d'individus qui en disposaient à leur guise. La corruption avait atteint tous les compartiments de l'Etat au point où, ‘'La cellule de moralisation de la vie publique'' qu'il avait créée, n'a pu véritablement mener la lutte souhaitée.
Le président Boni Yayi, qui a succédé au général Kérékou, a aussi montré sa volonté et sa bonne foi de lutter contre la corruption et d'assainir les finances publiques. Mais très tôt, il fut rattrapé par les différentes affaires, les unes aussi graves et scandaleuses que les autres. La marche verte sur la corruption qu'il a organisée en juillet 2007, n'aura pas suffi pour changer la mentalité des cadres béninois animés par ce qu'on a appelé ‘'Ventrocratie'' ou ‘'Adogocratie''. Sa volonté de faire émerger le pays l'a poussé à lancer plusieurs projets de développement qu'il tenait coûte que coûte à suivre personnellement. Ce qui l'obligeait à être sur tous les fronts à la fois. Mais les cadres ont su le contourner. Son passage à la tête du pays, bien qu'étant marqué par la réalisation de certains projets jamais réalisés dans l'histoire du pays, a connu la multiplication de beaucoup d'« éléphants blancs », dissimulés çà et là sur l'ensemble du territoire national. Un mode de gouvernance populiste caractérisé aussi par le lancement des projets dont parfois, les financements ne sont pas bouclés.
Lorsqu'il lui arrivait de punir, ses sanctions n'étaient appliquées qu'aux responsables de la région méridionale du pays. Ceux de la zone septentrionale bénéficiant de sa couverture et sont protégés par les têtes couronnées du Nord auxquelles il avait un respect inouï.
La corruption au lieu d'être combattue, a connu un essor considérable avec à la clé, des nominations fantaisistes (l'homme qu'il faut, n'est plus à la place qu'il faut comme l'a voulu le peuple qui l'a élu), l'organisation des concours frauduleux, le régionalisme et le projet de révision de la constitution qu'il a initié, l'ont rendu très impopulaire à la fin de son mandat.

Lueur d'espoir

Devenu très impopulaire, il a opté pour le choix de Lionel Zinsou, un banquier d'affaires, nommé premier ministre pour lui succéder. Un choix que le peuple a combattu en optant pour l'arrivée au pouvoir de Patrice Talon, un opérateur économique qu'il a combattu et contraint à l'exil.
Un peu comme ses prédécesseurs, le chef de l'Etat, Patrice Talon a voulu faire de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Seulement, avec lui, la lutte aura été un peu différente.
Contrairement aux anciens présidents de la République, le nouveau locataire de la Marina a pris des lois et renforcé l'arsenal juridique du pays en matière de lutte contre la corruption. Outre le vote de plusieurs lois à l'Assemblée nationale, il a créé le Tribunal spécial de lutte contre les infractions économiques et le terrorisme.
La poursuite des auteurs de malversations financières ne relève plus exclusivement de la volonté du gouvernement à poursuivre les indélicats. Suivant les rapports de commissions d'enquêtes, la justice s'autosaisie des dossiers et engage les procédures contre les auteurs et leurs complices.
Une lutte stratégique qui mérite d'être saluée et pourra, si la justice n'est pas corrompue, relever un tant soit peu le défi de la lutte contre la corruption et l'impunité au Bénin.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Les réformes opérées au sein de la charte des partis politiques

Fri, 07/27/2018 - 20:16

La représentation nationale a adopté, ce jeudi 26 juillet 2018, la loi N° 2018-23 portant charte des partis politiques en République du Bénin. Plusieurs réformes ont été opérées et les partis politiques sont tenus dorénavant de se conformer aux nouvelles règles de cette loi notamment celles faisant obligation d'une comptabilité régulière et les conditions de création d'un parti.

La nouvelle loi N° 2018-23 portant charte des partis politiques en République du Bénin est un texte de 61 articles répartis en 7 titres. Les réformes opérées concernent entre autres le financement public, les conditions de création d'un parti politique et la régulation du système partisan. Précisant les conditions de modalité d'octroi et de répartition du financement public, cette loi interdit tous les dons et legs des personnes morales en faveur des partis politiques. Ces derniers doivent désormais tenir une comptabilité régulière. Les partis politiques constitués qui sont conformes aux dispositions de ladite charte bénéficieront d'une aide financière de l'Etat. Les ressources qui leur seront allouées et réparties, représenteront 0,5% des ressources intérieures nationales de l'année précédente.
S'agissant des conditions de création d'un parti politique, le nombre de membres fondateur ne doit pas être moins de 15 par commune. Les partis politiques constitués régulièrement doivent participer aux élections législatives et communales. Ceux qui ne présenteront pas deux fois consécutivement des candidats à ces élections perdront leur statut juridique.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Eustache Akpovi officialise son adhésion à la Coalition Bénin En Route

Fri, 07/27/2018 - 20:12

La 9ème circonscription accueille un nouveau-né ce samedi. L'Alliance pour la Démocratie et l'esprit Citoyen ( ADEC) de l'honorable Eustache Akpovi fait son adhésion à la Coalition Bénin En Route (BER). C'est le théâtre plein air de Savalou qui servira de lieu de manifestation à cet événement ce samedi 28 juillet.

L'adhésion aux idéaux du chef de l'État se fait croissante dans le rang de la jeunesse. Les jeunes sont décidés à porter les nobles ambitions du président Patrice Talon. C'est ce que fait déjà la Coalition Bénin en Route de Jean-Baptiste Hounguè qui aujoud'hui, se positionne peu à peu dans toutes les 24 circonscriptions électorales du pays. Et ce, dans le but de garantir au Président Patrice Talon une victoire certaine lors des prochaines élections législatives de 2019.
La vision de la coalition Bénin En Route est ainsi partagée par l'ADEC) de M. Eustache Akpovi. La volonté de cette alliance à promouvoir la voix de la jeunesse aux côtés du chef de l'État est désormais une réalité. Eustache Akpovi entend donc ajouter à cette ambition la sienne pour porter haut ce flambeau de Patrice Talon.
Cette initiative d'adhésion à la coalition BER dans la 9ème circonscription électorale témoigne de l'ancrage de cette région dans la politique béninoise. Une circonscription qui regorge de grands ténors de la politique béninoise. Le pas que pose Eutache Akpovi témoigne de ce que la 9éme circonscription électorale ne doit plus être la chasse gardée de l'opposition comme certains le disent. Patrice Talon a encore ainsi un atout pour s'imposer et imposer sa vision dans cette circonscription électorale. L'adhésion du mouvement de Eustache Akpovi à la Coalition Bénin En Route montre que les jeunes font Bloc autour du chef de l'État pour la réussite de son programme d'actions de gouvernement et de ses ambitions politiques.

Giscard AMOUSSOU

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Et si on cessait avec la ‘'béninoiserie'' pour féliciter plutôt le BMP

Fri, 07/27/2018 - 17:00

Le vote, le 24 juillet 2018, du Bloc de la Majorité Parlementaire (BMP) entérinant la levée de l'immunité à trois députés a suscité des réactions et continue de faire du tôlée. Seulement, un seul pan de l'acte posé par la majorité parlementaire est jusque-là fustigé : le fait que les trois députés soient de la minorité parlementaire. Mais, si on sortait de l'hypocrisie intellectuelle, on doit reconnaître que ceci a toujours été le souhait du peuple béninois que les auteurs de malversations ne se cachent pas sous le couvert d'une immunité pour rester impunis. Vu sous cet angle, on doit pouvoir féliciter les députés de la majorité parlementaire.

Le mythe autour de l'immunité parlementaire des députés béninois vient de tomber. En votant pour lever cette immunité à trois de leurs collègues, les députés de la 7ème législature viennent de poser un acte de portée historique. D'ailleurs, cette législature aura marqué cette institution de mille manières. En favorisant la levée de l'immunité de ces trois députés afin qu'ils soient à la disposition de la justice pour les faits à eux reprochés, les élus du peuple viennent de sonner le glas de l'impunité. C'est clair que désormais, plus personne ne peut se cacher sous le manteau de député pour commettre des crimes économiques et autres et rester en toute quiétude à l'hémicycle. Ainsi donc, au lieu de blâmer le BMP, clamant un harcèlement politique, on devrait les féliciter pour avoir rendu possible ce qui ne l'a pas été jusque-là. Maintenant que ce verrou est sauté, on tend à coup sûr vers une classe politique de plus en plus responsable et respectueuse du bien public. Désormais, les autorités politico-administratives auront plus de pudeur dans la gestion des biens publics.
Combien de fois les Béninois n'ont-ils pas déploré le fait que des criminels économiques se cachent sous le titre de député pour ne pas répondre de leur forfaiture ? Une nouvelle ère s'est donc levée sur l'Assemblée Nationale. Les députés pourront désormais faire face à la justice pour défendre leur honneur, s'ils sont cités dans des affaires de malversations. C'est une prouesse du BMP qu'il faut plutôt applaudir.

Cokou Romain COKOU

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Les richesses du sous-sol béninois révélées aux investisseurs

Fri, 07/27/2018 - 14:14

Les investisseurs commencent par taper aux portes du Bénin. Après quelques heures seulement de la fin du Salon international des mines, des carrières et du pétrole (Semica), les investisseurs affluent déjà vers le pays. Cette opportunité qui s'offre au Bénin à l'issue du Semica 2018 est dûe à détermination du chef de l'Etat et son gouvernement qui ont créé un environnement institutionnel et juridique favorable à l'investissement.
Le Bénin sous la Rupture trouve petit à petit ses lettres de noblesse.
La volonté du gouvernement Patrice Talon à explorer le sous sol béninois afin d'en tirer les ressources pour booster le développement du pays se confirme.
Après le séminaire sur les mines, les carrières et le pétrole, le chef de l'Etat s'investit déjà à mettre en place les dispositifs pour l'application de ses recommandations. Entre autres, l'assainissement de l'environnement institutionnel et des affaires, l'actualisation des codes miniers et pétroliers, la bonne gouvernance, la sécurisation des investissements à travers les fonds de garantie et le retour sur investissement. Les nombreuses réformes entamées par le gouvernement mettent le pays en pôle position pour l'attraction des investisseurs étrangers. Ce qui témoigne de l'affluence des sociétés étrangères pour l'exploration du sous-sol béninois. Comme l'a rappelé le professeur Zul Kifl Salami, lors de la clôture du Semica, « Le Bénin a un environnement des affaires et un environnement institutionnel tout à fait porteur, la gouvernance est au rendez-vous, le leadership est fort et productif, la volonté y est et le rôle du secteur privé est porteur et surtout magnifié, la lutte implacable contre tout ce qui chatouille les velléités de corruption ». Outre ces dispositions réglementaires, l'ancien ministre du plan fait comprendre aux investisseurs qu'ils sont dans un Bénin nouveau et que les conditions sont réunies pour faire de bonnes affaires. Un appel qui a reçu un écho favorable auprès des partenaires et investisseurs qui dès lors s'engagent à explorer le sous-sol béninois.

Quelles potentialités au Bénin ?

Le Directeur des mines, Koffi Germain Tchokpon a dévoilé les atouts dont dispose le Bénin en matière de ressources minières et pétrolières.
Le scanning des ressources minières et pétrolières réalisé en 2015 pour évaluer les différentes potentialités dont dispose le pays dresse un tableau prometteur. « Notre pays est situé à l'ouest du craton ouest africain qui est réputé pour son potentiel aurifère et également le Bénin est traversé par une grande faille qu'on appelle faille de Kandi où il y a eu beaucoup de circulations de magma acide et basique qui constituent des meilleurs qui véhiculent des minerais », indique le directeur des mines. Ces informations géophysiques ont conduit le gouvernement à faire « cette photographie du sous-sol pour situer les géologues et les ingénieurs des mines sur les zones probables de concentration des minerais », précise M. Tchokpon. « Au niveau de l'exutoire géologique de Tchaourou, on a parlé il y a quelques années de l'existence du Coltan très utilisé dans l'électronique et l'industrie chimique. Après le scanning, on a constaté que ce minerai s'est propagé jusqu'à Ouèssè et Idadjo », confie le directeur des mines. Selon lui, cinq autres zones géologiques d'anomalies aurifères ont été identifiées. « C'est le cas au nord de Péhunco, à Kandi. Dans la zone de Dan, les granites qui sont là renferment de l'or. En dehors de l'or, il y a aussi de manganèse et de l'étain », révèle-t-il. « Au niveau de la localité de Tanguiéta vers Matéri, il y a été décelé du manganèse dans les collines », d'après M. Tchokpon. Il fait remarquer que dans la partie méridionale sur la terre ferme, il a été décelé à la suite du scanning, des poches probables de pétrole. Le directeur des mines précise qu'il y a également d'autres minéraux comme le phosphore et l'uranium. « Avec le scanning, on voit beaucoup plus clair que ce couloir longe au delà de Lokossa jusqu'à Toffo », souligne-t-il.

Regain d'intérêt

« Actuellement, deux blocs ont été délimités et sont sous contrats. La société Eléphants oil pour ce qui se trouve du côté Ouest, Comé, Lokossa et la partie Est, la société NS Oil qui s'active pour les travaux de géophysique de confirmation », renseigne Koffi Germain Tchokpon. Il ajoute qu' « il y a un promoteur sud-africain qui soumissionne déjà pour s'installer sur le site de Perma pour l'exploitation de l'or ».
Le scanning a permis de voir au delà du périmètre d'affluence actuel du gisement d'or. « Certaines compagnies qui s'activent déjà pour la plupart des périmètres miniers que nous avons délimités. Ce qui est déplorable est que les nationaux ne s'intéressent pas encore à cela. Ils font beaucoup plus la ruée vers les matériaux de construction, le sable. Ils pensent à là, où il y a le retour rapide sur investissement. », déplore le directeur des mines.
Afin d'en tirer profit, « toutes les zones ont été déjà délimitées en petits périmètres. Toutes les entreprises sont entrain de prendre ces petits périmètres de 250 km² pour fouiller davantage et exécuter les travaux de sondage afin de fortifier les résultats », indique le directeur des mines. Il informe qu'à la fin des travaux de scanning, « il y a des nigérians qui sont venus clandestinement exploiter de l'étain ». Avec l'appui des forces de l'ordre, ils ont été délogés. ‹‹ Il y a une politique au niveau du ministère où nous associons les autorités et les forces de l'ordre pour la sécurisation des sites miniers », assure le directeur des mines.
Les communes aussi tirent profit de ces sites miniers. « Selon le code minier, les redevances des exploitations versées au transport, 40% sont versées dans les caisses des communes qui détiennent ces gisements. Pour le directeur des mines, dès qu'il y aura les exploitations à grandes échelles de l'or, de l'étain, du pétrole, les populations vont se frotter les mains puisque ces fonds reversés aux communes vont servir pour les projets de développement ».

Giscard AMOUSSOU

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Enfin un Président courageux qui a su taper dans la fourmilière !

Fri, 07/27/2018 - 11:10

Le conseil des ministres du mercredi 25 juillet a pris une décision importante dans le secteur sanitaire de notre pays. En effet, il a été demandé aux praticiens exerçant dans le public et ayant des cliniques privées de faire un choix avant le 1er septembre. Pour prendre une telle décision, il faut être un président courageux, soucieux en permanence du bien-être de son peuple.

La fin de la récréation a enfin sonné. A partir du 1er septembre, nul ne peut être à la fois agent de l'Etat et promoteur de centre de santé privé. Une décision importante et très courageuse prise par le gouvernement Talon. Une décision à saluer absolument car pour qui sait comment ces cliniques fonctionnent, il est de bon ton que cette pagaille cesse. Voilà des agents de l'Etat qui livrent une concurrence déloyale à l'Etat en ouvrant des centres privés. La concurrence est déloyale en ce sens que ces agents détournent les patients des hôpitaux publics vers leurs cliniques privées. Et ce sont ces mêmes agents qui crient que les recettes sont en baisse et que le plateau technique est vétuste et défaillant. Comment renouveler alors le plateau technique si les recettes baissent ? Comment réaliser des recettes si les clients sont convoyés vers les privés ?
Un pas de géant vient d'être posé par le gouvernement Talon. En obligeant les agents de santé à faire un choix, la situation sera désormais claire. Et c'est à l'actif du président Talon et son gouvernement qui ne pensent pas marchander les questions de santé de la population béninoise. Offrir aux Béninois un soin de santé de qualité à un coût raisonnable ne peut être que la raison qui va pousser un gouvernement responsable à prendre une mesure aussi salvatrice.
Ce pas de géant est en fait le premier. Le prochain est à coup sûr la dotation des hôpitaux de plateaux techniques performants et de nouvelle génération afin que les privés ne prennent pas le pas sur le public.
Enfin, un président s'est armé de son courage et a tapé dans la fourmilière pour remettre les pendules à l'heure. Cela y va de la performance du système sanitaire.

Cokou Romain COKOU

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Le Prix de l'Indépendance !

Fri, 07/27/2018 - 11:03

Mercredi prochain, 1er août 2018, nous fêterons le 58e anniversaire de l'accession à la souveraineté internationale de notre pays, le Dahomey devenu République Populaire du Bénin en 1975, puis République du Bénin en 1990, à l'occasion de l'historique Conférence Nationale des Forces Vives, tenue, à Cotonou au Plm Alédjo, du 19 au 28 février 1990. Rien que par ces changements successifs de noms, on peut déduire qu'au lendemain des indépendances, les choses n'ont pas du tout été aussi faciles pour la plupart des pays africains dont le nôtre. En effet, durant plus d'un demi-siècle d'indépendance, nous n'avons pas mis à profit les années, le temps et l'espace, pour nous affranchir véritablement prouvant à ceux que nous désignions comme nos oppresseurs et autres dominateurs que nous avions raison de nous soustraire de leurs jougs. Bien au contraire, nous nous sommes comportés comme des opprimés déclarés indépendants mais qui n'ont jamais pu prendre conscience de ce que être indépendant signifie et implique. Autrement dit, être responsable dans tout ce qu'on fait et dit, s'appliquer à bâtir son pays et à l'aimer plus que tout, dans la logique du sens patriotique qui fait dire : la patrie ou la mort. Nous nous montrons plutôt paresseux, partisans demoindres efforts et du gain facile, complexés et quémandeurs, tendant toujours la main aux colonisateurs que nous ne cessons d'accuser d'être à la base de nos maux et de notre sous-développement. Est-ce encore bien juste de continuer à percevoir et à voir les choses comme cela, alors que nous avons nos tares, nos insuffisances et incapacités qui nous aveuglent à ce sujet ! Nous parlons d'indépendance et de liberté comme s'il suffisait seulement de demeurer dans les théories,pour se croire véritablement indépendant ! Nous paressons, tout en espérant que les alouettes nous tombent rôties, pour nous bomber le torse d'être indépendant ! Nous nous contentons de légers progrès et évolutions dans certains domaines de la vie socio économique, pour croire que nous avons déjà fait assez d'effort pour prouver notre indépendance ! Nous pataugeons tellement dans la corruption, les prévarications, les compromissions les plus inimaginables et les rafistolages les plus sordides qui enfoncent davantage notre pays dans l'abîme, que nous manquons du sens de la République, de la Nation et de la Patrie ! Des indépendances à nos jours, les différentes options et conceptions de la plupart de nos dirigeants au plus haut niveau sont si mal pensées, que nous peinons à trouver nos marques et surtout la meilleure voie qui mène au développement du pays ! Sur le plan politique, les intrigues, les règlements de compte et la personnalisation du pouvoir d'État pour servir nos propres intérêts, ceux de nos clans et de nos partis politiques, et non ceux du peuple, sont si perceptibles dans les pratiques et comportements, qu'il faut bien se demander, à quand la politique, la vraie qui mène au développement réel ? Un développement réel qui s'entend par des citoyens au travail, chacun donnant le meilleur de lui-même dans son secteur d'activités, et au prix de mille et un sacrifices pour s'assumer et pour faire avancer son pays. Un développement qui fasse mettre véritablement les hommes et femmes valides au travail, pour non seulement s'épanouir, mais aussi pour prouver leur fierté d'appartenir à une Nation, convenant avec Edmond About que « nous sommes les héritiers de tous ceux qui sont morts, les associés de ceux qui vivent et la providence de ceux qui naîtront ». En cela justement, comme Antoine de Saint-Exupéry, la question que nous devons nous poser, c'est celle de savoir « quelle terre, quelle patrie laisserons-nous à nos enfants ? » Une question essentielle et non moins pertinente que les Béninoises et les Béninoises poseront à la veille ou à l'occasion de la célébration de l'anniversaire de l'indépendance de leur pays ! Ceci, en méditant quelques passages du 2e couplet de notre hymne national « l'Aube Nouvelle » : « Dans le vert, tu liras l'espoir du renouveau ; de tes aïeux, le rouge évoque le courage ; des plus riches trésors le jaune est le présage ».
(...) Lire l'intégralité sur https://croixdubenin.com/articles/editoriaux/848-le-prix-de-l-independance

Abbé Crépin M. Acapovi, directeur de publication La Croix du Bénin

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De nouvelles réglementations pour la traversée du fleuve Mono

Fri, 07/27/2018 - 09:33

Les piroguiers sont sommés de respecter les normes d'embarcation pour assurer la sécurité des personnes et des biens de part et d'autre du fleuve Mono au Bénin et au Togo. C'est la décision du conseil communal de Grand popo relayée par l'Abp ce jeudi 26 juillet 2018.
La période de crue du fleuve Mono n'est pas du tout reluisante pour les populations riveraines. Afin d'assurer un minimum de protection aux populations, le conseil communal propose une réglementation de la traversée du fleuve. Ainsi, le trafic fluvial est désormais règlementé pendant la période de montée des eaux du fleuve Mono. Selon la décision du conseil communal, il est important que tout piroguier sache bien nager. Aussi, a-t-il été interdite l'utilisation des petites barques pour la navigation pendant la période de crue. Des patrouilles des forces de sécurité sont sollicitées pour veiller au respect de la décision de l'autorité communale.
Le président de l'Association des piroguiers d'Agoué pour le développement (APAD), Lazare d'Almeida, apprécie à juste titre cette décision qu'il trouve salutaire. Il se réjouit de ce que cette décision entre dans le cadre de la volonté de l'association de règlementer et d'assainir un milieu en grande partie pourvoyeur de ressources locales pour l'arrondissement.
La décision est soutenue par les populations notamment les usagers des marchés riverains. Le chef du village d'Agoué, Adjahoungba Amakoué apprécie aussi la décision du conseil qui selon lui entre dans la droite ligne des mesures de protection des populations en temps de crue du fleuve Mono.
G.A.

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