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24 Heures au Bénin

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La justice donne le top dans la lutte contre la corruption

Tue, 07/31/2018 - 06:31

Le combat contre la corruption n'est plus l'affaire personnelle du gouvernement. Chaque acteur de la chaîne joue déjà sa part. La preuve est que les hommes en toge se montrent déterminés à en découdre avec les délinquants financiers.
« Le mal commis est un malheur suspendu, le bien accompli est un trésor caché », stipule un proverbe malgache.
La lutte contre la corruption révèle ainsi les secrets de chaque camp. Les acteurs soucieux du développement jouent leur part de responsabilité. Longtemps attendu sans suite, la lutte contre la corruption devient l'affaire de tous les acteurs.
Ceux qui ont été responsables du malheur financier des biens publics attendent de répondre de leurs actes. Le gouvernement quant à lui, avec à sa tête, le Président Patrice Talon s'est déjà montré acquis à combattre le fléau. Dans ce combat, la justice a été mise à l'épreuve ainsi que l'Assemblée nationale.
Il faut tirer un coup de chapeau aux hommes en blouse noire, qui sont aussi engagés dans la lutte, en interpellant à chaque fois que possible les indélicats financiers. Ils l'ont d'ailleurs prouvé dans bien de dossiers qu'ils gèrent avec professionnalisme et rigueur. Entre autres dossiers conduits avec sérénité, il y a la demande de levée de l'immunité parlementaire dont le feuilleton ne fait que commencer, l'affaire Soneb, qui a conduit l'ancien directeur général de la société en prison, le dossier Fnm qui suit son cours et autres. Sans oublier l'affaire KGB et les nombreux cas relatifs à la cybercriminalité. L'engagement de la justice aujourd'hui dans la lutte contre la corruption et l'impunité montre un grand écart entre les gouvernements passés et celui de Patrice Talon.
Par le passé, la Justice a toujours été vue comme le maillon faible, où plusieurs cas de corruption et de malversations n'ont jamais abouti. C'est le cas par exemple de la commission Anne Cica Adjaï sous Kérékou, où malgré le dynamisme et les dénonciations de la présidente, aucun dossier n'a pu aboutir.
Pendant les deux quinquennats du président Boni Yayi, une Marche verte a même été organisée contre la corruption sans suite. Ce sont des agitations fébriles qui n'ont pas permis à la justice de franchir le cap mêmes des enquêtes préliminaires encore moins d'aboutir à l'interpellation des mis en cause.
Les populations ont toujours déploré la prise en otage de la justice par le politique. Aujourd'hui, il est clair que la justice fonctionne pour le bonheur des citoyens puisque les faits en parlent d'eux-mêmes. Le dernier en date est la demande de la levée de l'immunité de deux autres députés qui doit être examinée à l'Assemblée nationale les jours à venir. La mise en place par le gouvernement de la Cour de répression des infractions économiques et le terrorisme vient donner un coup de main à ce dynamisme dans lequel la justice se hisse en position d'attaque.
Toutes les institutions jouent donc leur partition dans ce combat contre la corruption. Lentement mais sûrement la lutte contre la corruption devient un combat qui gagne tous les cœurs.

G. A.

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Mathurin de Chacus seul candidat

Tue, 07/31/2018 - 00:59

Plus qu'une seule liste en compétition pour les Élections à la Fédération béninoise de football. La nouvelle a été rendue publique dans la soirée de ce lundi 30 juillet 2018, par un communiqué annonçant le retrait de la liste Nouvel Elan portée par Bruno Didavi. Le communiqué rendu public par Bruno Didavi, premier vice-président de la FBF et candidat au poste de président du comité exécutif annonce son retrait et celui de ses colistiers de la course. Il ne reste plus que la liste portée par Mathurin de Chacus, « Bénin Football -Nouveau départ », en compétition. Rappelons que les élections à la Fédération béninoise de football se dérouleront le 25 août 2018. (Lire le communiqué)

Communiqué de Presse

Dans le cadre du renouvellement du Comité Exécutif de la FBF , AG élective prévue pour le 25 Août 2018, deux listes sont en compétition.

Il s'agit de « Bénin Football -Nouveau départ » et de « Nouvel élan ».

Après une analyse de la situation et pour coller au rêve du Chef de l'État le Président Patrice Talon de faire du sport un levier du développement économique de notre pays d'une part, et du football béninois le fer de lance du sport d'autre part, nous, membres de la coalition » Nouvel élan » décidons après réflexion et consultation et en vue de donner à la famille du football béninois sa chance de réussir cette mission contenue dans le Pag du gouvernement de la Rupture, de retirer purement et simplement notre liste de la compétition du 25 Août 2018.

Cette décision, loin de nous éloigner du football béninois, est notre contribution pour aider le football national à atteindre ses objectifs mieux que par le passé.

C'est dans l'Union, la solidarité et la cohésion que nous allons développer le sport en général et le football en particulier.
Vive le football béninois.
Ont signé :
1- DIDAVI Bruno
2- He AHOUANVOEBLA Augustin
3- Contrôleur général AGBOSSAGA Cesar
4- Sabi Oly Sekefou

Categories: Afrique

Naissance du groupe parlementaire ‘'Le peuple debout''

Mon, 07/30/2018 - 18:22

Un nouveau groupe parlementaire est né, ce lundi 30 juillet 2018, à l'Assemblée nationale. Il est dénommé ‘'Le peuple debout'' et regroupe les députés Issifou Amadou, Guy Mitokpè, Nourenou Atchadé, Léon Basile Ahossi, René Bagoudou, Jean-Marie Allagbé, Justin Adjovi, Moukaram Adjibadé Koussonda et Simplice Codjo. Le groupe est présidé par l'honorable Nourenou Atchadé. Ces anciens membres du groupe parlementaire ‘'La voix du peuple'' présidé par l'honorable Issa Salifou, ont tous démissionné pour créer le nouveau groupe parlementaire.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les progrès de la police républicaine inspirent le Nigéria

Mon, 07/30/2018 - 18:20

Un espace de quiétude s'installe au Bénin, grâce à l'ambition du chef de l'Etat Patrice Talon, d'assurer la sécurité des personnes et des biens à travers une police républicaine. L'instauration d'une force unique chargée de la sécurité intérieure par le président béninois a permis de réaliser d'énormes progrès. Des actions ont été menées dans tous les départements du Bénin par la police républicaine pour renforcer la lutte contre l'insécurité. Une expérience béninoise qui inspire le Nigéria.
Dans le but de rester dans la dynamique de la police républicaine béninoise, une délégation d'une quinzaine de membres des hauts gradés de l'Institut National de politique stratégique de l'Etat fédéral est en mission au Bénin du 23 juillet au 03 Août 2018. L'objectif de cette visite est d'essayer d'imiter les différentes plateformes qui existent au Bénin en matière de sécurité interne afin de l'implanter au Nigéria. « (...) nous avons vraiment aimé et apprécié le professionnalisme avec lequel ils ont faire beaucoup de développement en matière de sécurité interne. Nous avons beaucoup appris sur leur philosophie qu'ils ont bien intitulé ‘'La police communautaire'' », a déclaré Muhammad Musa, Chef de la délégation nigériane. Une démarche qui ne fait que rendre à Talon, le mérite qui lui revient et fait toute la fierté du peuple béninois.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci, avait confié que : « Les deux présidents sont en phase et ils sont préoccupés non seulement par la sécurité alimentaire de nos populations, par des programmes de lutte contre la faim, d'encouragement à la production, mais aussi par la sécurité physique ». La police est désormais au service de la population et permet aux citoyens de se sentir en sécurité, libre et tranquille.
Pour Aurélien Agbénonci « Il n'y a pas de développement sans sécurité et pas de sécurité sans développement et tout ceci c'est une interaction qui nous permet d'avancer vers nos objectifs qui sont ceux du PAG ».
Le directeur général de la Police Républicaine Nazaire Hounnonkpè est engagé à mettre tous les moyens en œuvre pour protéger les citoyens béninois et les visiteurs. On est plus à l'époque où les braquages et les vols se déroulaient en plein cœur des villes. Les perquisitions, les fouilles et les patrouilles sont fréquentes. Le dispositif sécuritaire a été renforcé pour assurer la tranquillité des populations. Certes, des cas d'insécurité demeurent. Mais, il faut reconnaître que la sérénité est de retour. Tout ceci est la preuve que Patrice Talon et son gouvernement ont compris que le développement commence par la sécurité.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Le geste de la Fondation Etisalat Bénin pour sauver des vies

Mon, 07/30/2018 - 16:50

La Fondation Etisalat Bénin s'illustre à nouveau dans une œuvre humanitaire. Elle a organisé une séance de don de sang, ce lundi 30 juillet 2018, dans les locaux de la direction générale de Moov à Cotonou. Cette opération vise à palier le manque de ce liquide précieux dans les banques de sang du Bénin.
Les membres du personnel de Moov Bénin ont répondu nombreux à cette invitation de la Fondation Etisalat Bénin à donner leur sang. Cette action s'inscrit pleinement dans la campagne sociale 2018 de la fondation qui a pour thème « Ensemble, sauvons des vies ».
A l'entame de séance, le Directeur général Ahmed EL ATTAT a remercié tout le personnel qui a répondu à l'appel. « Je suis vraiment fière de vous et de vos qualités humanitaire, citoyenne et civique. Ce n'est pas un geste à regretter, c'est un geste qui nous fera ressentir de la fierté ». Il espère que ce don de sang sera utile et permettra vraiment de sauver des vies.
« On peut tout acheter, mais on ne peut pas acheter le sang, on ne peut pas acheter la vie (...) C'est un acte volontaire de donner du sang. Ce n'est pas un acte obligatoire. La mobilisation d'aujourd'hui vous prouve que le personnel est engagé », a déclaré Mme Dolorès CHABI-KAO, secrétaire exécutive de la fondation. Moov Bénin, poursuit-elle, est une entreprise citoyenne de même que son personnel.
Ayant déjà mené plusieurs œuvres sociales dans le cadre de cette campagne 2018, cette opération de don de sang traduit une fois de plus l'engagement fort de l'entreprise à apporter son soutien à la population béninoise. « Notre objectif aujourd'hui, c'est 100 poches de sang pour sauver 100 vies adultes ou 500 vies d'enfants parce qu'une poche peut sauver 3 à 5 bébés », a-t-elle ajouté. Elle invite tous les citoyens à faire de même dans le but de sauver le plus possible de vies.
Pour Mme Marie-Claude DEGUENON, directrice de l'administration et des ressources humaines, ce don de sang va contribuer à sauver des vies au Bénin notamment les vies des femmes enceintes et des enfants qui sont les populations les plus sensibles. « Je donne mon sang en ayant en tête la satisfaction de pouvoir éventuellement contribuer à sauver une vie », a-t-elle confié. Mme Marie-Claude DEGUENON, a également exhorté les citoyens à donner leur sang car selon elle, c'est quelque chose d'extraordinaire qu'on n'a pas l'opportunité de faire souvent. « Nous avons la chance d'avoir suffisamment et gracieusement du sang donc pourquoi ne pas en faire profiter ceux qui en ont besoin pour avoir la vie sauve ».
Oumar AGUEHOUNDE, agent commercial à Moov Bénin, a salué cette noble initiative de l'entreprise et a affirmé : « C'est une passion pour moi de donner du sang, ce n'est pas la première fois que je donne du sang et j'aime l'idée de sauver des vies ».
Modeste HOUESSOU, lui aussi agent commercial a confié que c'est pour la première fois qu'il donne de son sang. Il se réjouit que par cette action, il a la chance de contribuer à sauver des vies.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Les député poursuivis se reconnaissent déjà coupables

Mon, 07/30/2018 - 15:30

La levée d'immunité des députés à l'Assemblée nationale a provoqué depuis quelques jours, une série de réactions dans le rang des militants des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et d'autres partis de l'opposition. Pour ces formations politiques, la levée d'immunité des députés relève d'une chasse aux sorcières, alors que ces mêmes personnes disent porter le flambeau de la défense des valeurs démocratiques et de la lutte contre la corruption. Véritable paradoxe.

De même, les décisions rendues par des institutions de la République dans la droite ligne des textes qui régissent le fonctionnement de la nation sont perçues à leurs yeux comme, ‘'une honte''. L'opposition qualifie également la justice en quelle elle dit faire confiance, comme une justice aux ordres. Des réactions qui témoignent de ce que l'opposition béninoise fait du dilatoire, intoxique l'opinion publique à travers l'arme de la victimisation et trompe le peuple.
Conformément aux textes en vigueur, un député ne peut pas être poursuivi, si son immunité parlementaire n'est pas levée. Mais après les enquêtes et procès devant les tribunaux, si la culpabilité du député n'est pas établie, il retourne au parlement et recouvre son immunité. C'est seulement au cas où les faits reprochés au député sont confirmés, et que sa culpabilité est établie par le juge, que celui-ci au lieu de retourner peut être mis sous mandat de dépôt.
Si pour aller laver son honneur devant les juges et couper court à tout soupçon, il y a tant d'agitations, on se pose alors la question de savoir si les inculpés se reconnaissent déjà coupables. Loin de manipuler l'opinion publique, les réactions de l'opposition confirment davantage les accusations émises contre elle surtout quand on sait comment ceux-ci ont géré le pays pendant les dix dernières années.
Contrairement à tout ce que l'on peut penser, il s'agit aujourd'hui pour le pouvoir en place, d'assainir les finances publiques, d'identifier les auteurs des scandales financiers qui ont coûté des milliards de francs CFA à l'Etat et appliquer les sanctions adéquates aux personnes impliquées.
Le parlement ne doit plus constituer un refuge pour les fossoyeurs des finances publiques. Où qu'ils se trouvent, ces pilleurs des ressources publiques doivent être dénichés pour répondre de leurs forfaits. Il s'agit d'un mode de gouvernance résolument engagé dans la lutte contre la corruption, un ‘'fléau'' qui nuit gravement aux finances publiques et hypothèque le développement du pays.
F. A. A.

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La Justice réclame la levée de l'immunité de Simplice Dossou et Garba Yaya

Mon, 07/30/2018 - 14:00

Les députés sont de nouveau sollicités pour aider la justice dans la recherche de la vérité. Une nouvelle demande de levée de l'immunité de deux députés a été adressée par le procureur de la République au président de l'Assemblée nationale. Il s'agit de Simplice Dossou et Garba Yaya.
L'étau se resserre désormais contre les députés. Après le feuilleton Djènontin et consorts, c'est le tour de Simplice Dossou et Garba Yaya. Une fois de plus, le procureur invite les députés à statuer sur la levée de l'immunité de ces deux députés sur qui pèsent des soupçons divers. A Simplice Dossou, il serait reproché le détournement des primes de patrouilles des policiers d'un montant de 350 millions de francs CFA débloqués par le gouvernent de Yayi alors qu'il était ministre de l'intérieur. L'affaire avait créé en son temps quelques bruits de bottes apaisés par les supérieurs hiérarchiques de la police. Quant à Garba Yaya, il s'agit de l'organisation frauduleux des concours au profit du ministère de l'économie et des finances en août 2012. Alors qu'il était directeur de recrutement des agents de l'État, les dudits concours qui ont fait couler beaucoup d'encre et de salive ont dû être annulés avec toutes les conséquences causées à l'État et aux citoyens.
L'aboutissement de ces deux dossiers instruits par le procureur de la République permettront à la justice de faire la lumière sur ce qui leur est reproché.
Alors que le parlement est dans la dynamique d'aider le gouvernement dans son combat contre la corruption et l'immunité, il est clair que la demande de levée de l'immunité de ces deux députés obtiendra un écho favorable à l'hémicycle.
Un nouvel test de plus.pour ces derniers.
Ces demandes de levée d'immunité des députés soupçonnés d'être impliqués dans des affaires montre que Patrice Talon a décidé de faire de la lutte contre la corruption et l'impunité, une référence de son quinquennat. Et cette lutte a besoin de l'accompagnement de tous. Comme l'a dit quelqu'un, l'Assemblée nationale ne doit plus être perçue comme le refuge des délinquants financiers.
Giscard AMOUSSOU

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Nicéphore Soglo annonce son absence

Mon, 07/30/2018 - 12:57

M. Nicéphore Dieudonné Soglo ne sera pas aux manifestations officielles de la fête du 1er août 2018. Selon le communiqué rendu public ce 28 juillet par l'ancien président de la République, cette absence est due à la santé de son épouse l'Honorable Rosine Vieyra Soglo, hospitalisée en France depuis quelques semaines. " Nicéphore Dieudonné Soglo informe que pour les mêmes raisons, il ne pourra honorer de sa présence les festivités de la cérémonie officielle du 1er août 2018, marquant la commémoration de la cinquante huit année de l'accession du Bénin à la souveraineté internationale", indique le communiqué. Par le même canal, il souhaite au peuple béninois et à ses chers compatriotes, une bonne fête de l'indépendance.
Il se pourrait que l'ancien président Boni Yayi aussi soit absent à la cérémonie, compte tenu du fait qu'il est sollicité par l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) pour superviser la présidentielle au Mali. A la tête de la délégation des observateurs de l'Uemoa, son absence serait aussi très remarquée à la fête de l'indépendance.
L'ancien maire de Cotonou, Léhady Soglo ne sera pas non plus de la partie. Exilé en France après sa révocation de son poste, le fils de l'ancien président de la République est recherché pour malversations et mal gouvernance.

G.A.

Categories: Afrique

Qualification des instituteurs, un grand handicap

Mon, 07/30/2018 - 12:49

Le secteur éducatif béninois souffre depuis quelques dizaines d'années des maux qui s'infectent de plus en plus. Alors que ces maux étaient imputables aux politiques, les acteurs même de l'éducation se révèlent incompétents.

Le système éducatif souffre de divers maux. Le plus connu est la baisse de niveau des apprenants. Une baisse imputée à la qualification des enseignants ayant à charge la formation des enfants. Si aujourd'hui l'ecole béninoise souffre de l'absence des anciens instituteurs, des cadres à compétences avérées, les politiques en sont les vrais auteurs.
Le manque criard d'instituteurs surtout dans les zones reculées a conduit les politiques à reverser sans condition dans le système éducatif près de 26 000 personnes sans qualification et sans formation de base en enseignement. Ce recrutement destiné à combler un grand déficit d'enseignants est la base même des problèmes du système éducatif national. Selon certaines indiscrétions, il fallait en réalité, un programme de reversement bien concu et pensé selon un échelonnement bien défini et qui devrait porter sur au plus 8 000 agents remplissant les conditions nécessaires pour la formation. Malheureusement, les politiques ont battu en brèche les propositions des spécialistes en optant pour la gouvernance de populisme et d'improvisation.
Résultat : 26.000 personnes dont la plupart sans qualification et sans vocation sont devenus enseignants par la force des choses.
Après des enquêtes sur le terrain, il s'est avéré que le reversement a été fait sur la base de copinage avec des frères, des sœurs, des beaux frères, des belles sœurs, des cousins, des tantes, des neveux, des oncles et d'autres parents qui n'ont pas le niveau et les qualifications requises pour former les enfants surtout au primaire. Autrefois quartier latin de l'Afrique, le Bénin fait partie aujourd'hui dans l'espace Uemoa, des pays ayant un système éducatif en défaillance.
Il est temps de repenser à cette situation qui n'honore guère l'école béninoise.
Une réalité

Les réformes en cours inscrites dans le programme d'actions du gouvernement tendent à corriger ce dysfonctionnement. Mais il est difficile d'y arriver sans la volonté des enseignants eux-mêmes. Il se remarque une fuite de responsabilité de la part de ces derniers, qui refusent de se faire évaluer pour bénéficier de diverses formations de qualification. Il est important de mettre les vacances à profit pour corriger certaines irrégularités du système qui handicapent la formation des enfants. Les apprenants ont droit à un enseignement de qualité et pour çà le gouvernement doit prendre ses responsabilités. Avec la situation que vit le Bénin avec le syndicalisme à outrance, il est difficile de mettre en exécution le plan de formation de mise à niveau des enseignants. Ce qui est sûr aujourd'hui, le problème de l'école ne relève plus seulement de la responsabilité des gouvernants mais aussi et surtout des enseignants qui sont devenus otages des syndicalistes.

G. A.

Categories: Afrique

« La corruption affaiblit la justice, interfère avec les droits de l'Homme et nuit à la lutte contre la pauvreté. » (Raymond Adjakpa Abile)

Mon, 07/30/2018 - 06:17

A l'heure où notre pays a engagé une transformation de son économie et s'apprête à fêter les 58 ans de son ascension à la souveraineté internationale, nous avons souhaité interroger Raymond ADJAKPA ABILE Coordonnateur du Mouvement Tous Acteurs qui nous livre ici à cœur ouvert ses réflexions.

Vous êtes le coordonnateur du mouvement Tous Acteurs, Qu'est-ce que c'est ?
Le mouvement Tous Acteurs est une association loi 1901 qui a pour objectif de mobiliser l'intelligence collective béninoise pour influencer l'action publique. Il s'agit de refonder le nouveau citoyen en promouvant l'action commune et in fine transformer le Bénin. Transformer le Bénin demande de penser, proposer et essayer de nouvelles idées et surtout de voir le verre à moitié plein. Chacun doit jouer pleinement son rôle pour le développement économique de notre beau pays le Bénin.

Le Bénin va fêter les 58 ans d'indépendance, quel regard portez-vous sur le développement du Bénin ?
Les efforts de tous nos Présidents depuis 1960 ont été remarquables pour nous permettre d'atteindre notre niveau actuel. Ils ont construit pierre après pierre dans la douleur quelquefois l'héritage Bénin que nous avons. Il est important de leur rendre hommage.
Les Présidents Hubert MAGA, Sourou Migan APITHY, Justin AHOMADEGBE qui ont travaillé pour permettre à notre pays d'accéder à la souveraineté internationale et de construire les premières infrastructures de bases comme l'hôpital CNHU, la Présidence de la République… et le développement de la filière palmier à huile. Le Président Emile Derlin ZINSOU qui a amorcé l'autonomisation de notre pays par la création des impôts pour financer le développement par nous-même. Le Président Matthieu KEREKOU nous a permis de mettre fin au cycle infernal des coups d'Etat et de vivre ce que nous appelons la stabilité politique puis la démocratie, l'exception béninoise qui nous a propulsé positivement dans le Guinness record du premier pays de l'Afrique à connaitre une conférence nationale et une alternance au sommet du pouvoir de façon apaisée.

Le Président Nicéphore SOGLO, premier Président de l'alternance démocratique qui a travaillé à la reconstruction de l'économie et de conduire la société béninoise dans la modernité. Le Président Boni YAYI qui n'a pas ménagé son énergie pour travailler à sortir le pays de la pauvreté et a renforcé les infrastructures routières de notre pays et reconcilié le Béninois avec la Politique. Le Président Talon qui accompagne la conciliation du rêve Béninois à celui du rêve mondial, afin que le Béninois se dise appartenir à un grand pays et à un grand peuple. Ça ne veut rien dire…

Aujourd'hui, notre pays a besoin que chacune des Béninoises et chacun des Béninois soldent les querelles de clocher, les divisions internes pour bâtir enfin une communauté d'intérêts pour les générations d'aujourd'hui et de demain. Nous devons créer ensemble les conditions de la renaissance, de la transformation de la nation Béninoise.

Que pensez-vous de la gouvernance du Président Talon depuis le 6 avril 2016 ?
L'économie nationale héritée le 6 avril 2016 est paralysée par une double crise qui touche aux principales fondations de l'économie nationale. Le port de Cotonou l'épine dorsale de l'économie du Bénin avec comme enjeu principal la captation et l'acheminement du trafic de transit en provenance et vers les pays enclavés du Sahel : Niger, Burkina Faso et Mali n'était plus attractive. Le coton, l'autre secteur clé de l'économie, était lui-même paralysé par une crise profonde qui s'est manifestée par des contre-performances dans la production cotonnière. L'on sait par ailleurs l'importance socio-économique du coton dans le quartet des pays producteurs ouest-africains (Bénin, Burkina Faso, Mali, Tchad) où sont concernées plus de 4 millions de personnes. Au Bénin seul, cette culture a un impact sur la vie de plus d'un million de personnes.
Il faut être honnête et reconnaitre qu'au-delà des phénomènes liés à cette double crise, il y'a un aspect structurel et préoccupant qui demandait une réponse, celle de travailler à la construction de nouvelles fondations pour notre économie. Je pense que nous assistons au crépuscule d'un nouveau modèle économique dans notre pays.

Est-ce que selon vous ces actions seront salutaires pour notre pays ?
Vous savez notre pays caresse le rêve de devenir une économie performante de services, ce qui semble une option stratégique viable dans la continuité de nos atouts économiques actuels. Il suffit de regarder comment s'y sont pris ses précurseurs en la matière à savoir Hong Kong et la cité Etat Singapour. Dans ces deux cas, les facteurs essentiels sont : des investissements massifs dans le secteur éducatif pour disposer de ressources humaines de qualité considérées comme le premier support à toute économie de services. Ensuite viennent les avantages de la position géographique (proximité permettant la fonction de « relais » pour un grand marché) et ceux attendus des investissements dans les infrastructures (réseau routier, ports, aéroports, télécommunications performantes, etc.) et dans les hautes technologies et leurs nombreuses applications sectorielles. Cette comparaison avec les précurseurs asiatiques n'est pas inopportune d'autant que le Bénin partage avec eux l'un des préalables incontournables au succès d'une économie de services : la proximité avec un grand marché, confirmant encore le caractère déterminant de la position géographique dans les chances de réussite des stratégies économiques.

Que Pensez-vous de la lutte contre la corruption qui est aujourd'hui engagée ?
La corruption est un phénomène répandu dans le monde. Elle donne lieu à des préoccupations sérieuses d'ordre social, moral, politique et économique, qui entravent la bonne gouvernance, font obstacle au développement et faussent la concurrence. La corruption affaiblit la justice, interfère avec les droits de l'Homme et nuit à la lutte contre la pauvreté. Tous les gouvernements s'engagent à lutter contre la corruption en adhérant à des accords internationaux, tels que la Convention sur la lutte contre la corruption d'agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques et la Convention des Nations Unies contre la corruption, ou en adaptant leur législation locale. Cependant, la loi seule ne suffit pas pour résoudre ce problème. Il nous faut travailler ensemble la main dans la main pour résoudre ce fléau.

Que pensez-vous de la levée d'immunité de trois députés la semaine dernière ?
Nul n'est au-dessus de la loi et c'est mieux ainsi. La journée du 24 Juillet 2018 doit être inscrite d'une pierre blanche dans les annales de l'histoire parlementaire de notre pays. Depuis 1990, c'est la première fois que nous assistons à la levée effective de l'immunité de parlementaires. La raison importe peu, nous devons simplement nous réjouir du fait qu'aujourd'hui il est désormais possible de lever l'immunité d'un député. C'est un signal fort contre l'impunité, peu importe l'issue de cette triple levée.

Quel est votre mot de la fin ?
Après 58 ans, nous devons retenir comme Jean Monnet le dit : « Rien n'est possible sans les hommes, mais rien n'est durable sans les institutions ». Notre pays doit engager une profonde recomposition de sa classe politique. Le Bénin de 2018 est exposé à de nouvelles réalités et à de nouvelles vulnérabilités mais l'offre politique n'est plus adaptée à notre époque. La jeunesse béninoise doit construire avec nos dirigeants actuels une ambition qui s'appuie sur les réalités de notre temps et qui préparent demain pour nos enfants. Ce rendez-vous à ne pas manquer est celui de la cohésion de la jeunesse béninoise de l'intérieur comme de l'extérieur. Nous devons créer ensemble un contrat social entre les institutions de la République et la jeunesse béninoise. Travaillons ensemble à traduire le rêve de nos aînés et les pleurs de nos enfants en actes pour un mieux vivre dans notre cher et beau pays le Bénin. Soyons Tous Acteurs.

Propos recueillis par Paul Tonon

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Recrutement d'un consultant pour la réalisation des études complémentaires du Projet Energie et eau pour la vie (PEEV)

Mon, 07/30/2018 - 06:00

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Ou cliquer sur le lien ci-après https://24haubenin.info/IMG/pdf/doc1.pdf
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AUDIO : Le secrets du sous-sol Béninois

Mon, 07/30/2018 - 02:00
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Les jeunes réaffirment leur soutien à Patrice Talon

Sun, 07/29/2018 - 21:47

Le centre des jeunes et loisirs de Ouinhi a servi de cadre ce samedi 28 juillet 2018, à la conférence de la jeunesse de la localité. À cette occasion, les jeunes de Ouinhi, par la voix de Honoré Fawanou, ont réitéré leur soutien au président du Cds-Finagnon, l'honorable Aké Natondé. En présence des sages, dignitaires, chefs religieux et autorités politico administratives, les jeunes de Ouinhi ont dit "Non" à l'ingratitude des arrivistes ; faisant allusion à ceux qui prétendent être les avocats de la jeunesse de la localité, alors qu'ils ne le sont pas. « Cette conférence est une réponse au complot organisé par quelques jeunes de la diaspora contre la jeunesse à la base afin de continuer à grandir sur notre dos », a déclaré Honoré Fawanou. Pour lui, la goutte d'eau qui a débordé le vase est la création d'un prétendu mouvement politique au nom de la jeunesse sans faire recours à cette vraie jeunesse. « C'est pourquoi nous avons choisi de monter au créneau pour dire non à la trahison, non à l'ingratitude, non à la politique de la transhumance et non à la création d'un mouvement politique alimentaire à l'heure où le Cds-Finagnon, notre parti est engagé dans une logique de regroupement avec d'autres forces politiques », à souligné Honoré Fawanou. Il a réitéré le soutien des jeunes au député Aké Natondé au sein du Bloc progressiste. Honoré Fawanou et ses camarades rassure M. Natondé que la bague de l'alliance, signe de leur union est encore à leurs doigts.
Le représentant du président Aké Natondé, le coordonnateur communal Ouinhi du parti Cds-Finagnon a remercié les jeunes pour leur engagement et surtout pour leur message de soutien à l'endroit de leur leader. Henri Azonningbo leur a promis de transmettre fidèlement leurs messages au président Aké Natondé.
Cette activité politique intervient une semaine après la sortie du Bloc progressiste, qui soutient les actions du président de la République Patrice Talon, et dont est membre le parti Cds-Finagnon.

F. A. A.

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Qu'est-ce qui peut justifier le boycott de la 2ème évaluation ?

Sun, 07/29/2018 - 18:22

Le Bénin, quartier latin de l'Afrique, a perdu depuis quelques décennies, les marques de compétence et d'excellence qui lui furent reconnues dans la sous-région, en Afrique et ailleurs dans le monde. Outre quelques exceptions près, les Béninois ne s'imposent plus de part leur compétence dans le monde. Une baisse drastique de niveau, qui trouve ses racines dans les systèmes éducatifs adoptés et la qualité des enseignants recrutés. Faute de formation adéquate, ces derniers n'ont pas réussi à inculquer le savoir aux jeunes générations, comme ce fut le cas dans un passé plus ou moins lointain. Il suffit d'un petit entretien ou de lire l'écrit d'un enseignant, pour se rendre compte de l'ampleur de la catastrophe. Là où la situation préoccupe le plus, c'est qu'il s'agit de la maternelle et du primaire. Le premier niveau du système éducatif où, les enfants sont censés avoir une base solide avant d'atteindre les cours secondaires et par la suite, le supérieur. Une situation qui inquiète et suscite plusieurs interrogations surtout quand on sait que l'avenir d'une nation dépend de l'éducation et de la formation de ses fils.
En vue de remédier à la situation et de prendre des dispositions pour redorer le blason de l'école béninoise, le gouvernement du président Patrice Talon a initié une évaluation en juin dernier. Cette évaluation vise à jauger le niveau d'études des enseignants de la maternelle et du primaire et à engager des actions pour les rendre plus professionnels. Une action salvatrice que les enseignants ont accueillie avec peur et réticence. Après les agitations de premières heures, ils se sont quand même rendus dans les centres de composition le 16 juin 2018, pour se faire évaluer.
Mais en raison de l'insuffisance des épreuves dans certains centres, de la mal compréhension dans la définition du groupe cible, de certains cas de maladie, des doublons sur les listes d'émargement et du retard dans la confection des codes anonymats, le gouvernement a décidé de la reprise de l'évaluation afin de garantir à tous, des critères équitables de composition ce samedi 28 juillet 2018. Un principe adopté par le pouvoir en place dans l'organisation des concours et divers examens.
Cette décision de reprise de l'évaluation n'a pas été du goût des enseignants qui, comme annoncé par certains de leurs syndicats, ont opté pour le boycott. Se pose alors une question : Pourquoi les enseignants ont boycotté l'évaluation ?
Un regard rétrospectif permet de se rendre compte, il y a quelques années, d'un manque criard d'enseignants pour encadrer les enfants. Ce déficit de maîtres a provoqué dans plusieurs écoles publiques du pays, la pratique de jumelage de classes. Un enseignant pouvait avoir l'encadrement soit, du CI et du CP, du CE1 et du CE2 ou du CM1 et du CM2. Dans certains établissements, des écoliers passaient toute une année à ne rien faire, faute d'enseignant. D'où le recrutement des contractuels locaux, titulaires pour la plupart du Brevet d'études du premier cycle (Bepc) et n'ayant aucune formation professionnelle. Le chômage allant grandissant, beaucoup de jeunes en quête d'emploi ont envahi le secteur de l'éducation afin de se garantir un revenu.
Les recrutements opérés dans le temps ont été faits par des directeurs d'écoles. Ceux-ci, selon les besoins, faisait appel à des jeunes du milieu pour pallier au déficit. Des enquêtes de terrain ont révélé que certains n'ont même pas le Bepc.
Appelés à constituer les dossiers pour être reversés, ils ont fait usage de faux diplômes. Des faits qui, révélés au grand jour, vont leur coûter chers au regard de la lutte engagée par le régime de la Rupture contre les détenteurs de faux diplômes dans l'administration publique.
Face à ce tableau très peu reluisant de l'école béninoise, et la volonté du gouvernement à évaluer les enseignants en vue de les rendre plus professionnels et le boycott qu'opposent ces derniers aux évaluations, se pose une question fondamentale. « De quoi les enseignants ont-ils peur ? ».

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Trois débits de boisson fermés à Cotonou

Sun, 07/29/2018 - 18:22

Le préfet du Littoral, Modeste S. Toboula, vient d'ordonner la fermeture de trois débits de boissons pour atteinte aux bonnes mœurs. Il s'agit de ‹‹L'Ambassade››, « Quartier Latin » et « Las Vegas ».
L'arrêté préfectoral en date du 24 juillet 2018 indique que les trois débits de boissons sont fermés pour ''les nombreuses atteintes aux mœurs''.
Les établissements épinglés sont fermés à compter du mercredi 25 juillet 2018 pour une durée de 15 jours pour mesures conservatoires.
Selon l'arrêté préfectoral, le Maire de la Commune de Cotonou, le Directeur Départemental de la Police Républicaine (DDPR) et le Directeur Départemental du Cadre de Vie et du Développement Durable (DDCVDD), et le commissaire Central de la ville de Cotonou sont chargés de l'application stricte et sans faille de ladite décision.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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« La récréation est terminée, plus rien ne sera comme avant » (Gilles Gohy)

Sun, 07/29/2018 - 18:09

Invité sur l'émission Ma part de vérité, ce dimanche 29 juillet 2018, Dr Gilles Gohy, socio anthropologue a donné son point de vue sur la levée de l'immunité des députés Idrissou Bako, Valentin Djènontin-Agossou et Mohamed Atao Hinnouho. Il n'a pas manqué d'exposer la volonté du chef de l'Etat à assainir les finances publiques.

Immunité parlementaire : la fin d'un mythe ? C'est la question qui a permis au Dr Gohy de faire son appréciation sur la levée de l'immunité des députés visés par la mesure. Selon lui, « Certains députés ayant conscience du pouvoir de leur immunité parlementaire se cachent pour faire ce qu'ils veulent ». Le socio anthropologue n'a pas hésité à parler de l'existence de réseaux de solidarité collatérale entre les députés et le pouvoir politique. « Il viendra voler gaillardement sans qu'on ne puisse rien lui faire », souligne-t-il.
« C'est comme ça qu'ils ont fonctionné pendant longtemps. Ils vont se réfugier comme des filous, des renégats, des voleurs », soutient Dr Gohy. La levée de l'immunité des députés selon lui est une très bonne leçon. « La finalité est de montrer aux députés que c'est le peuple qui les a envoyés. Quel que soit ce qu'ils font là-bas, le peuple a un regard sur eux et il demandera compte », dira-t-il.
« La récréation est terminée, plus rien ne sera comme avant », martèle Gilles Gohy.
La levée d'immunité est pour lui « un fait zygomatique, un fait qui va rester ancrer dans les mémoires. C'est la vitalité de notre démocratie. Cette levée d'immunité est à saluer. Il ne s'agit pas d'un harcèlement politique ».
Le député est dans une dynamique qui ne lui permet pas d'être traité comme tout le monde. Pour lui, « le député a des droits et des devoirs. Il y a des choses qu'il n'a pas le droit de faire. S'il commet une bévue et bien, il faut l'interpeller››.

Un coup salutaire

« La demande de levée de l'immunité parlementaire n'est qu'un processus qui permet d'écouter un député. Il n'y a aucun problème de faire une telle demande. Les députés vont analyser les faits en commission et un rapport est envoyé au président de l'Assemblée et celui-ci convoque une plénière pour l'appréciation aux fins d'une décision. Si la plénière estime qu'il y a des faits avérés qui nécessitent qu'on l'écoute, alors ils votent pour accepter. Si devant la commission d'enquête il donne des arguments clairs qui montrent qu'il n'y a rien à lui reprocher, la justice va le blanchir et il sera beaucoup plus libre », explique Dr Gilles Gohy. Les députés dont l'immunité a été levée ont selon lui la possibilité de se défendre. C'est de leur plein droit
« On les voit beaucoup crier. C'est l'occasion d'aller convaincre les gens devant la justice pour être libre. S'il n'y a rien de bon, il sera laissé libre mais si quelque chose est coincée dans ses mains, on va le lui arracher et il sera traité comme un citoyen ordinaire », indique-t-il.
Comme exemple, il évoque le cas de l'affaire PPEA II où la plénière a estimé qu'il n'y a pas de preuves suffisantes pour lever l'immunité du député Kassa. « La démocratie a quelque chose de fascinante et rien n'est acquis à l'avance. Les mêmes causes ne produisent pas toujours les mêmes effets ici », explique le socio-antropologue. Gilles Gohy avance qu' « avec l'arrivée de Patrice Talon, c'est maintenant la lutte contre la corruption a commencé. Vous voyez comment il envoie les délinquants devant la justice ? »

Une occasion favorable

A propos des députés dont l'immunité a été levée, il apprécie selon le cas. « Le cas Djènontin, je n'en connais que ce qu'on a dit de lui. Ce qu'on a dit de lui est qu'il était un peu enrouler dans le coton. Il y a des traces constatées qu'il faille qu'il justifie », affirme M. Gohy. Il ajoute néanmoins que « C'est un monsieur qui parle bien, qui sait défendre ses intérêts. C'est une occasion qu'il aille montrer qu'il n'a rien à se reprocher ». Quant à Idrissou Bako, il dit n'en savoir rien que ce qu'on lui reproche. « Je ne l'ai connu qu'à travers ses déclarations tonitruantes, il parle sans nuance. C'est la preuve qu'il aille se défendre sur tous ces milliards détournés du fait de leur gestion. Le cas Bako me paraît comme celui de Djènontin mais la nuance est que ce dernier était ministre alors que l'autre était directeur général tout-puissant », relève-t-il.
Gilles Gohy pense qu'ils se sont retrouvés dans un cas de député en situation d'indélicatesse et qu'ils peuvent aller se défendre sans toutefois chercher à dire que c'est une chasse aux sorcières.
Concernant Atao, « tout le monde le connaît comme patron de ''Adjégounlè'' (faux médicaments, ndlr). On a même dit qu'il est docteur en produits pharmaceutiques ». Pour lui, « S'il avait eu toutes les autorisations pour faire ce commerce, le problème ne se pose pas. Il aurait payé toutes ses taxes douanières ». Autrement confie-t-il, « il est donc un indélicat et il est allé se réfugier à l'Assemblée. Il a pensé que le passé devait être tel quel. Il a la malchance que la dynamique sociale a changé face au nouveau président. Il doit aller se justifier aux indélicatesses qu'on leur reproche ». Selon le socioanhropologue, « la levée d'immunité est un fait sociopolitique. Ça traduit la mise en œuvre d'une sanction qui survient à un moment donné et cette dynamique est mise en œuvre par la société pour s'autoréguler ». Il justifie ces agitations par le fait que les députés ont toujours considéré le parlement comme une protection. Mais il estime que si « Vous avez volé ou vous êtes soupçonnés d'avoir volé, il est important que vous allez vous justifier. Si vos arguments ne sont pas soutenables alors vous êtes un poux et là on vous traite comme vous le méritez ». M. Gohy dit ne pas comprendre comment un groupuscule s'accapare de ce qui est à tous pour leur compte ou leur famille. « La perception du parlement comme refuge de grand banditisme va changer », affirme-t-il. « Le comportement du député comme un arrogant va changer. Ils vont comprendre qu'ils ne sont que des citoyens ordinaires traitables autrement. C'est bien salutaire cette option. Quiconque trimbale une casserole, on va lui demander des comptes », insiste l'invité.
L'expert met au défi les agitations des députés qui traînent des casseroles et constituent un problème pour le développement du pays. Même s'il pense ne jamais supporter l'injustice et ne peut approuver la levée de l'immunité parlementaire à géographie variable, il reste confiant que « le président va continuer dans cette même lancée, la lutte contre la corruption ». Gilles Gohy estime que « l'arrogance va disparaître et ils sauront que quoi qu'il fassent la justice est là. Il faut qu'ils soient les dignes représentants de ce peuple ».
Le socioantropologue appelle tous les citoyens soucieux du développement du pays àœoeuvrer pour l'atteinte du PAG, et aider le chef de l'État à atteindre ses objectifs.

Categories: Afrique

Le programme officiel des manifestations du 1er août

Sun, 07/29/2018 - 18:06

Dans le cadre de la célébration du 58e anniversaire de l'indépendance du Bénin, il a été prévu officiellement 4 grandes activités.

Plusieurs activités sont programmées pour marquer, mercredi prochain, la célébration de la fête de l'indépendance du Bénin. Ces manifestations officielles démarrent par « La nuit de la mode béninoise », qui aura lieu le mardi 31 juillet 2018 à 20h au Bénin Marina Hôtel. Le défilé militaire et paramilitaire est prévu pour le mercredi 1er août 2018 à partir de 9h sur le boulevard des armées, place de l'Etoile Rouge Cotonou.
Un match de gala va opposer l'équipe des autorités à celle des acteurs culturels le 1er août à partir de 16h au stade général Mathieu Kérékou de Cotonou.
Quant aux concerts de l'indépendance, ils se dérouleront à partir de 18h, le 1er août 2018 au stade général Mathieu Kérékou et à Parakou le samedi 4 août 2018, au stade municipal.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Réso Atao affirme son appartenance à la mouvance présidentielle

Sun, 07/29/2018 - 16:14

Réso Atao est désormais dans la mouvance présidentielle. C'est ce qui ressort du congrès ordinaire du parti tenu, ce samedi 28 juillet 2018, à Porto-Novo, en présence de nombreux militants et autres personnalités.

Placé sous le thème « Nouvelle Métamorphose, Nouvelle ambition », ce congrès a été l'occasion pour Réso Atao d'affirmer son soutien au président Patrice Talon et son gouvernement.
« Le Réso Atao a la chance d'avoir à sa tête un président jeune, un président qui nous impulse son dynamisme, un président qui nous as permis de démontrer que nous sommes capables d'être une force de propositions et d'actions », a déclaré Ambroise Padonou, représentant des jeunes.
Félix Tohoyessou, représentant du président du Réso Atao s'est penché sur les forces de ce mouvement. « Notre parti Réso Atao est une formation politique qui milite pour un modèle socio-démocrate. Dire ce qui vrai, utile et juste, faire ce qui est attendu par notre peuple, même si les modes ou les rapports de forces conjoncturels appellent à d'autres slogans, d'autres illusions, ou d'autres chimères », a-t-il affirmé.

Les grandes décisions du congrès

De grandes résolutions ont été prises au cours du congrès. Il a été décidé le renouvellement de tous les organes sur la base du principe de la gestion axée sur les résultats. A ce titre, le nouveau bureau exécutif national est composé de 31 membres dont le président est l'honorable Mohamed Hinnouho Atao. Par cette adhésion à la mouvance présidentielle, le parti Reso Atao montre son soutien aux idéaux de développement du Président Patrice Talon. « Nous demeurons dans la mouvance présidentielle. Nous avons compris la leçon ; quand ce ne serait pas bon, on va discuter et proposer des voies de solutions au président Patrice Talon », ont déclaré les responsables du parti.
L'adhésion du Réso Atao vient agrandir la famille de la mouvance présidentielle.
Réso Atao, lors de la présidentielle de 2016, avait soutenu le candidat Patrice Talon. Après l'élection du Chef de l'Etat à la tête du Bénin, le parti est devenu un opposant du régime en place. De nouveau dans la mouvance présidentielle, les responsables du Réso Atao sont convaincus que les réformes qu'opèrent Patrice Talon s'inscrivent dans la dynamique de faire développer le pays.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Le boycott, comme prétexte pour ne pas découvrir leur incompétence

Sat, 07/28/2018 - 20:30

La reprise des évaluations, test de compétence des instituteurs est boycottée par certains enseignants du primaire. Une attitude qui révèle leur manque de courage à révéler leur niveau de médiocrité au public.

La baisse de niveau des élèves aujourd'hui est décriée sur tous les toits. Le faible ou l'insuffisance de niveau des enseignants surtout à la base constitue prioritairement la cause soupçonnée de ce dysfonctionnement. C'est donc pour combler le déficit intellectuel de ces enseignants de la maternelle et du primaire que le gouvernement a décidé d'évaluer le niveau de ceux-ci en vue de combler le manque par des formations ciblées. Malheureusement, les enseignants du primaire boycottent la deuxième évaluation organisée à leur intention pour la cause. La volonté du gouvernement étant de mettre en place au titre de la formation continue des enseignants, des programmes de renforcement de capacités pertinentes répondant à leurs besoins. Pour ce faire, il fallait trouver le juste milieu pour jauger la compétence des uns et des autres. C'est dans cet objectif que le gouvernement a entrepris de réaliser un diagnostic de leurs capacités pédagogiques. L'enjeu de cette évaluation et pour l'avenir de l'école béninoise impose à ce que les enseignants reprennent l'évaluation de nouveau. Ce qui permettra d'assurer la participation de tous, dans des conditions d'organisation et de crédibilité requises.
La décision de boycott prise par certains enseignants du primaire montre leur mauvaise foi et témoigne de leur incompétence sur le terrain.
Il faut dire que le gouvernement avait l'ambition au départ de sortir de l'école, les enseignants politiquement recrutés sans aucun niveau pédagogique, ni intellectuel. Certains sont mêmes détenteurs de faux diplômes ou ne remplissent pas les conditions pour l'exercice du métier d'enseignant. Aujourd'hui, les faits donnent raison au gouvernement, au regard de la volonté délibérée de certains à bloquer le processus.
Selon les informations issues de la dernière évaluation émaillée d'irrégularités, il s'est avéré des cas de tricherie dans le rang de ces éducateurs recrutés pour accompagner les enfants dans la bonne conduite et leur offrir l'opportunité de développer leurs aptitudes.
Les comportements antisociaux développés par ces enseignants montrent la perte des valeurs dans le secteur éducatif béninois.
Les mesures prises cette fois-ci par les autorités pour mieux suivre les examens font aussi peur à certains qui ne peuvent rien donner que de jeter quelques coups d'œil sur les copies de leurs collègues. Ce qui est déplorable pour l'avenir des apprenants.
Le boycott des évaluations par les enseignants du primaire permet au gouvernement de revenir sur sa décision. Celle de sortir de la fonction, les enseignants politiques recrutés et ceux sans un niveau intellectuel moyen. Aujourd'hui, il est clair que la baisse de niveau des écoliers et élèves est imputée à l'incompétence de ces instituteurs qui ont intégré la profession ''par accident''.

Giscard AMOUSSOU

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La flotte de « Bénin Taxi » démarre dans la ville d'Abomey-Calavi

Sat, 07/28/2018 - 19:32

Les populations de la ville de Calavi bénéficient désormais du projet « Bénin Taxi ». La cérémonie officielle de lancement, présidée par M. Rufino d'ALMEIDA, Directeur de cabinet du Ministre du Plan et du développement s'est déroulée vendredi 27 juillet 2018, à la Mairie d'Abomey-Calavi en présence du Préfet de l'Atlantique, du maire de la ville, les autorités locales, royales et religieuses, ainsi que des populations massivement mobilisées.

Lancé en 2017 à Cotonou, le projet « Bénin Taxi » s'étend progressivement dans les villes du Bénin.
« Ce projet est une preuve palpable de la traduction dans le concret des décisions du Gouvernement TALON dans son ambition de moderniser notre pays. » a fait savoir le maire Géorge Bada de la ville d'Abomey-calavi. Pour lui, la ville d'Abomey-Calavi, regorge de sérieux atouts économiques et touristiques qui laissent présager que Bénin Taxis connaîtra un succès.

Le projet « Bénin Taxi » est d'abord une initiative à caractère social qui offre de l'emploi béninois sélectionés et formés pour servir dans le secteur du transport. L'élargissement de la flotte « Bénin Taxi » à la commune d'Abomey-calavi permet à plusieurs jeunes de sortir de la précarité.

Le Directeur Général du Centre de Partenariat et d'Expertise pour le Développement Durable (CePED), Assan Séibou, coordonnateur de « Bénin Taxi » a exliqué que la taille, la qualité de la population et les atouts touristiques ont convaincus, dès le départ, à couvrir la ville de d'Abomey-Calavi. « C'est d'ailleurs la raison pour laquelle après Cotonou, Abomey-Calavi reçoit la plus grande partie de la flotte de Bénin-Taxis », a-t-il soutenu.

« Après une année d'existence, je peux vous certifier qu'en plus du service de qualité qu'il a apporté, l'impact social recherché également par le Président Patrice TALON, est un point sur lequel Bénin-Taxis a eu un succès indéniable ; car autour de ce projet, plus de mille (1 000) emplois directs et indirects sont créés avec l'effet sur les familles que vous devinez bien », s'est-il réjoui.

Convaincu que les travaux de construction qui s'accélèrent dans Abomey-Calavi, et la modernisation annoncée des rues de cette vaste ville, constituent des paramètres qui fondent la nécessité d'avoir un service taxi, pour faire face à l'inévitable besoin qui va s'exprimer, M. Séibou estime qu'il faut ce type de transport pour Abomey-Calavi d'aujourd'hui et de demain.

soulignons qu'il est prévu de mettre à Abomey-Calavi 60 voitures pour la première phase, pour tenir compte du challenge de rentabilité pour les artisans qui sont des opérateurs économiques astreints à un versement journalier, dans cette activité dont ils doivent en vivre.

Le Préfet de l'Atlantique, Jean-Claude Codjia a rassuré les autorités quant à son soutien et celui de ses collaborateurs « Je tiens à rassurer le Gouvernement, le CePED et les artisans de Bénin Taxis ma disponibilité, de celle de mes collaborateurs ainsi que de toute la conférence administrative départementale de l'Atlantique, à apporter le soutien requis pour faire du projet Bénin Taxis un succès »

Le Directeur du Cabinet du Ministre d'Etat Chargé du Plan et du Développement M. Ruffino d'Almeida qui a présidé la cérémonie, a exhorté les populations d'Abomey-Calavi à prendre les véhicules de la flotte « Bénin taxi ».

Pour lui, ce projet que le ministre d'Etat abdoulaye Bio Tchané conduit sans relache avec abnégation et professionnalisme depuis un an, rencontre un succès indéniable. « C'est ce qui nous a amené à accélérer le déployement dans tout le Bénin », a-t-il expliqué. Il a ajouté qu'après Cotonou, Abomey-calavi a la flotte la plus dense suivi de la capitale Porto-Novo. Il a rassuré que le projet « Bénin taxi » ne vient se substituer au projet de taxi privé notamment « Zémidjan ».

« (...) Le projet « Bénin taxi » vient susciter l'offre en offrant la qualité et la norme souhaité pour cette activité. Le projet « Bénin taxi » est un projet complémentaire », a-t-il prévenu.

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

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