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24 Heures au Bénin

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Updated: 3 days 22 hours ago

Patrice Talon crée le Conseil national de santé de la Police Républicaine

Tue, 09/18/2018 - 16:13

Le Chef de l'État, Patrice Talon par décret N° 2018-353 du 25 Juillet 2018, a créé le Conseil National de Santé de la Police Républicaine. En créant ce conseil, le président de la République s'engage à résoudre les problèmes sanitaires qui minent le bon fonctionnement des unités de sécurité. Composé de 9 membres, ce Conseil va désormais s'occuper des problèmes d'évacuation sanitaire et autres problèmes de santé auxquels les agents de la Police Républicaine sont confrontés.
Ce Conseil national prépare les dossiers d'évacuation sanitaire des fonctionnaires de la Police Républicaine, qu'ils soient en activité ou à la retraite, de leurs conjoints et de leurs enfants, et en rend compte au Ministre chargé de la Sécurité publique. Il est également chargé entre autres de régler les problèmes de complications liés à la maternité, de maladie prolongée et de maladie de longue durée ; de statuer sur l'octroi et la durée de congé de maladie et du congé de maladie prolongée au profit des fonctionnaires de la Police Républicaine ; de se prononcer sur l'inaptitude du fonctionnaire de la Police Républicaine à reprendre le service au terme de la dernière période de congé de maladie prolongée accordé ; de se prononcer sur l'inaptitude définitive du fonctionnaire de la Police, pour infirmité incurable. Le Conseil statue également sur l'inaptitude du personnel féminin à reprendre le service, à l'issue d'un congé de maternité ; de donner son avis sur la mise en disponibilité ou à la retraite d'office pour raison de santé et d'émettre un avis sur toutes autres questions relatives à la santé des fonctionnaires de la Police Républicaine.
Par ce décret, le gouvernement vient renforcer ses nombreux efforts pour rendre la Police Républicaine plus efficace. Les fonctionnaires de cette unité de sécurité pourront se donner corps et âme à la mission régalienne qui leur est confiée.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Yayi veut faire avaler à Candide ses "vomissures"

Tue, 09/18/2018 - 00:26

Les leaders de l'opposition rivalisent d'ingéniosité pour trouver de nouvelles stratégies de reconquête du pouvoir. Au titre des dernières trouvailles, l'idée d'une tentative de rapprochement entre Candide Azannai, ex-député, ex-ministre, de son rival Boni Yayi, président d'honneur des Fcbe. Cette idée invraisemblable, est agitée depuis quelques jours. Lundi 17 septembre 2018, comme une traînée de poudre, elle a, à nouveau, envahi les réseaux sociaux.
A grand renfort médiatique, un comité de médiation a donné rendez-vous à la presse dans un grand hôtel de Cotonou. Mais, malheureusement la montagne a couché d'une souris.
Devant une salle pleine de curieux, et autres professionnels de médias, c'est d'une voix hésitante et presque monocorde, que malgré sa verve séduisante, le jeune député Guy Mitokpè, lui-même, a annoncé une prochaine probable rencontre entre nos deux personnalités. A ses côtés, Valentin Djènontin, ex-ministre de Yayi, n'a pipé mot. C'est donc Allassane Tigri, qu'est revenu, la délicate mission : lire un bref communiqué de moins de 5 minutes. Il n'y a donc rien d'essentiel à se mettre sous la dent.
Selon Alassane Tigri, un comité est à pied d'œuvre pour rapprocher l'ex-chef d'Etat, et son ministre.Les observateurs de l'évolution de l'actualité politique béninoise, doivent s'interroger sur les motivations du tacite rapprochement annoncé entre les deux personnages. Car, si Candide Azannai, malgré son expérience politique, après tant d'années dans la politique et dans les rouages du pouvoir, n'a rien trouvé de mieux, que nous ramener en arrière, dans le monde des nombreux « éléphants blancs non encore élucidés », c'est qu'il y a un sérieux problème. Soit, il est à court d'idées, soit il est politiquement fini ou limité.

A moins, que ce ne soit l'homme d'affaires Sébastien Ajavon, qui soit à l'origine de cette initiative plutôt moribonde pour se venger de Patrice Talon. Car, sauf a si méprendre, Candide Azannai, après avoir été jeté par Yayi, qu'il a servi, doit être meurtri dans l'âme d'avoir connu ce personnage pittoresque et « fantomatique ». Peut-être que candide Azannai est masochiste, ou aphasique ? Du moins, même si en politique il faut s'attendre à tout, et même à l'invraisemblable, un possible rapprochement entre les deux, serait le degré zéro de la politique. Il faut être tombé bien bas, pour avoir quitté les Soglo pour Boni Yayi , puis le quitter pour rejoindre Patrice Talon, puis faire le mouvement inverse c'est à dire retourner à nouveau sans vergogne et sans crier gare, à la « rivière », et à Yayi. Il ne resterait plus aucune crédibilité à notre fameux philosophe-politique.
De quel nom d'oiseau les Soglo n'ont-ils pas traité par Candide Azannai ? Quant à Yayi Boni, il l'a carrément vilipendé, couvert d'opprobres et enfoncé dans le trou.
A présent Boni Yayi veut lui faire avaler ses vomissures. Sacré Yayi Boni.

Paul TONON

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Le nouveau maire d'Aplahoué sera connu mercredi

Mon, 09/17/2018 - 22:00

L'attente aura duré quelques mois, mais le bout du tunnel semble de plus en plus proche. Et pour cause, le préfet du Couffo, Christophe Megbedji, a convoqué les conseillers communaux pour mercredi 19 septembre en vue de l'élection du nouveau maire de la commune d'Aplahoué.

Le suspens ne durera plus que quelques jours. Le mercredi 19 septembre prochain, la commune d'Aplahoué, dans le département du Couffo, aura un nouveau chef, après la révocation du maire Casimir Sossou pour fautes lourdes dans sa gestion.
Mais la partie ne sera pas facile, le conseil communal s'étant divisé en deux. D'un côté, 13 conseillers conduits par le maire intérimaire et de l'autre, 11 élus fidèles à Casimir Sossou. Avec 13 conseillers communaux sur 24, l'Union fait la Nation (UN) part favorite pour faire élire son candidat. Or, force est de constater que l'unanimité ne se fait plus au sein de ce groupe qui s'est également éclaté. On a déjà enregistré, selon des informations, au moins 2 candidatures dans le camp de l'UN, alors que tous les 11 autres conseillers s'accordent autour d'un seul candidat dans le groupe de Casimir Sossou. Cette multiple de candidatures au sein de la majorité va certainement la fragiliser. Même n'étant plus maire, Casimir Sossou pourrait avoir son mot à dire pour faire balancer le vote en faveur de son candidat.
Si on s'en tient à cette donne, on peut dire que la date du 19 septembre sera un mercredi de suspens pour les acteurs politiques de la commune d'Aplahoué.
Si le candidat de Casimir Sossou passe, alors on dira que le ''Renard de Djakotomey'' (Bruno Amoussou, leader de l'UN) a perdu tout contrôle de la commune, confirmant ainsi la maîtrise du jeu politique sur le terrain par le maire révoqué.
Pour le moment, les populations retiennent leur souffle en attendant l'élection de leur nouveau maire.

Cokou Romain COKOU

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Mon, 09/17/2018 - 18:50
Voir en ligne : KHFXk9S3_1o
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L'opposition étale sa division au grand jour

Mon, 09/17/2018 - 17:52

L'opposition béninoise va s'illustrer une fois encore, par la division qui la caractérise. En effet, le secrétaire général exécutif du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), Valentin Djénontin, dans un message, a invité les membres du bureau politique ainsi que les députés du parti, à prendre part à une sortie médiatique qui se tient dans la soirée de ce lundi 17 septembre 2018. L'objectif, apprend-on, est de sonner glas des querelles entre l'ancien président de la République, Boni Yayi et son ancien ministre Candide Azannaï.

Les opposants au régime de la Rupture et du Nouveau départ sont divisés sur tous les plans. Une réconciliation entre l'ancien ministre Candide Azannaï et l'ex président de la République Thomas Boni Yayi n'est que du leurre. Ces deux hommes s'étaient déjà réconciliés en 2008, ce qui a permis à Candide Azanai d'aller au gouvernement. Il fut éjecté du gouvernement Yayi après huit mois de cohabition en pleine crise ICC-Services.

La suite est connue. Boni Yayi a été victime des pires violence verbales de sa vie. Et ce n'est pas tout.
La famille Soglo attend également à son tour les excuses de Candide Azanai si on s'en tient au conflit juridique assorti d‘une décision de justice quand Lehady Soglo prenait les rênes de la RB.
Il apparaît que les acteurs de l'opposition ne sont pas mus par un même idéal politique. Ils viennent ainsi exposer à la face du monde, la division qui règne dans leur camp. Sinon, comment comprendre que des acteurs qui prétendent défendre un même idéal, annoncent leur réconciliation à un point de presse ?
Autant de réalités qui dénotent de ce que, au sein de l'opposition, règne une haine qui ne peut les faire prospérer .

Paul Tonon

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Les innovations pour une meilleure évacuation sanitaire sous le régime Talon

Mon, 09/17/2018 - 17:00

Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, invité sur le plateau de la télévision nationale, ce dimanche 16 septembre 2018, a relevé les insuffisances et les difficultés liées aux évacuations sanitaires au Bénin depuis plusieurs années. Ces évacuations selon le ministre, sont marquées par la complexité de la procédure qui existait. Pour faire une évacuation sanitaire, rappelle Benjamin Hounkpatin, il y a un circuit qui part du médecin qui a consulté, va vers le ministère de la santé, parcoure les ministères de la fonction publique et celui des finances, implique la Bceao puis l'hôpital qui va accueillir le patient.

Plusieurs autres problèmes entravent les évacuations sanitaires. Il s'agit entre autres, selon le ministre, de la perte des dossiers du fait de la non informatisation de la procédure, des problèmes pour réunir le conseil de santé.
Lorsque ce conseil se réunit pour traiter les dossiers, informe le ministre, il se retrouve devant toute une panoplie de dossiers énormes qu'il devrait étudier. A cela, s'ajoute la dissémination du conseil de santé dans tous les ministères, et le choix unilatéral des structures d'accueil par les médecins. Autant de faits qui expliquent que l'Etat ne contrôlait pas toujours ce qui se faisait et la qualité des soins qui était offerts dans ces structures, ne pouvait pas être appréciée.
En un mot, « il y avait tout un réseau autour des évacuations sanitaires, indique Benjamin Hounkpatin. Pour lui, il s'agit d'un réseau à tentacules multiples avec des intermédiaires par-ci par-là, qui ne permettait pas vraiment d'assurer l'efficacité du processus. Et c'est l'Etat qui, selon lui, perdait parce que non seulement, les fonds qui étaient versés dans ces pays n'étaient pas maîtrisés, mais au-delà de ça, comme les dossiers traînaient longtemps, le malade peut déposer un dossier aujourd'hui et partir dans un an ou deux ans. Parfois, ils sont déjà morts et les fonds sont transférés, précise le ministre. Deux jours seulement après leur arrivée, certains patients décèdent, ajoute Dr Hounkpatin.
Ce système sanitaire souligne le ministre, ne profitait qu'à une minorité de populations. Dans le rang de cette frange, il y en a qui avaient du plaisir à repartir pour des contrôles insignifiants pour lesquels on dépensait des frais de séjour d'un mois, soit pratiquement 4,2 millions FCFA pour aller faire une consultation qui n'est pas forcément nécessaire. Dans le même temps, regrette-t-il, il y en a qui meurent pour défaut de 2000 francs CFA de poche de sang dans les structures sanitaires du pays. Certaines évacuations selon le ministre de la santé, sont vraiment inutiles. Il y a des cas où, tout peut être offert ici, des interventions totalement banales, pour lesquelles on se faisait évacuer avec les différentes pressions de part et d'autres, déplore-t-il.
Des évacuations pour lesquelles plus de 10 milliards FCFA ont été injectés.

La réorganisation sous le régime de Talon

Avec le régime du président Patrice Talon, le ministre de la santé explique que l'Etat a signé un contrat de prestation avec Paris Hospital Foundations (PHF), qui est un groupe de santé privé à but non lucratif qui regroupe trois hôpitaux. Avec un contrat bien précis avec des définitions claires qui définit les rôles et responsabilités de chacun, le pays a vraiment beaucoup à gagner, souligne le ministre.
Selon Benjamin Hounkpatin, les coûts des prestations ont été déjà revus à la baisse et un circuit de validation des dossiers beaucoup plus fluide est également aménagé. Après la validation par le conseil de santé, explique-t-il, les dossiers validés sous l'autorité du ministre de la santé, sont transmis directement à PHF qui les étudie, les valide et aménage un circuit de rendez-vous pour les patients. Lorsque les patients arrivent, poursuit Benjamin Hounkpatin, ils sont automatiquement pris en charge depuis l'aéroport durant tout leur séjour, et leur retour est organisé. Mais avant, les patients partaient avec leurs accompagnants qui les délaissaient déjà à l'aéroport alors qu'ils ont pris un billet d'avion, des frais d'accompagnement pour amener le malade. Le patient se retrouvait ainsi livré à lui-même pour aller à l'hôpital, pour faire les soins pour organiser son retour. Une situation vraiment compliquée. Le gouvernement avec PHF ont alors mis en place un système qui allège et facilite la vie aux patients, indique le ministre.
Au sujet du budget des évacuations qui ne couvrirait pas l'année et les dettes éventuelles, le ministre a expliqué que dans le système actuel, il n'y a pas de dette et que le gouvernement approvisionne régulièrement les PHF et les points sont faits au fur et à mesure.
Avec le système antérieur, on virait beaucoup de sous par le mécanisme de ressources des fonds ; ce qui fait qu'on a pleins de milliards qui sont disséminés dans des hôpitaux. La non informatisation du système et le réseau qu'il y avait autour, ne permettent pas de situer totalement où se trouvent ces ressources du pays.
Avec la dynamique que le gouvernement a établie avec PHF actuellement, il y a un meilleur suivi des rendez-vous et une meilleure réorganisation du retour au pays. Avec cette réorganisation, si la poursuite des soins va se faire au pays, PHF donne déjà le protocole à établir et sur place, le gouvernement a entamé la poursuite de la chimio thérapie, renseigne le ministre.
Aujourd'hui, selon le ministre, le Bénin a évolué d'un pas, en plus, le pays est entrain de formaliser le processus, et ça ira encore plus vite et beaucoup mieux.
Avec la construction de l'hôpital de référence, souligne Benjamin Hounkpatin, tout ira et le gouvernement va pouvoir prendre en charge les patients sur place, les grandes spécialités pour lesquelles le pays évacue. Ce centre sera un hôpital de référence qui offre des soins de santé grande qualité. Selon le ministre, il y a pleins de Béninois de la diaspora qui excellent dans leurs domaines à l'extérieur. Ces fils du pays devraient être sollicités pour appuyer les hôpitaux. Chaque fois que la nation aura besoins de compétence extérieures pour appuyer certaines interventions, il y en aura qui viendront. « Lorsque vous déplacez un spécialiste pour soigner 20 patients, c'est vraiment mieux que de déplacer 20 patients pour aller se faire soigner par une personne », a-t-il renchéri.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Un homme se tue par pendaison

Mon, 09/17/2018 - 16:11

Les populations du quartier Camp-Adagbè à Parakou ont découvert, ce dimanche 16 septembre 2018, un fait dramatique. Il s'agit du corps d'un homme âgé de la trentaine qui se serait suicidé par pendaison.
Selon les informations relayées par le journal Daabaru, la victime aurait quitté le quartier Albarika, situé dans le premier arrondissement de Parakou, pour mettre fin à sa vie dans une autre localité de la ville. Il pourrait s'agir aussi d'un assassinat.
Pour le moment, les raisons de ce drame restent inconnues.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Luc Atrokpo offre Flash live tour aux jeunes de Bohicon

Mon, 09/17/2018 - 15:41

En vue de clôturer les vacances en beauté, le maire de la commune de Bohicon, Luc Atrokpo a offert le 3ème tour de ‘'Flash live tour'' aux jeunes de Bohicon, ce samedi 15 septembre 2018, à Honmèho. Par cette initiative, l'autorité communale entend donner l'occasion aux jeunes de sa localité de se recréer avant la reprise de la rentrée ce lundi 17 septembre.
L'artiste Richard Flash qui a initié ce tour était accompagné lors de cette soirée par Don Metock, Sèssimè et plusieurs autres artistes qui ont égayé la jeunesse de Bohicon.
Le maire Luc Atrokpo en compagnie de certains conseillers communaux a rehaussé de sa présence cette soirée.
F. A. A.

Categories: Afrique

3179 écoles dotées de cantines scolaires

Mon, 09/17/2018 - 15:31

Le gouvernement du Nouveau départ a prévu pour le compte de l'année scolaire 2018-2019, de doter 3179 écoles de cantines scolaires. A cet effet, 3,4 milliards de francs CFA seront mis à contribution pour l'atteinte de cet objectif.
Dans cette perspective, le déploiement des vivres se fait déjà sur toute l'étendue du territoire national. Reste cependant que les responsables à divers niveaux puissent jouer pleinement leur partition pour accompagner les efforts du gouvernement.
Selon certains responsables d'établissement, ces cantines ont contribué à l'amélioration des résultats à travers l'accroissement du taux de scolarisation, la réduction du taux d'abandon, l'augmentation du temps d'apprentissage et l'amélioration du rendement des élèves.

F. A. A.

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Le PRD bien engagé dans la dynamique des grands blocs

Mon, 09/17/2018 - 14:27

« Le Parti du renouveau démocratique (PRD) est bel et bien engagé dans le processus en cours des grands blocs », c'est ce qu'a affirmé ce dimanche 16 septembre 2018, Parfait Ahoyo, conseiller technique à l'économie numérique du président de l'Assemblée nationale sur Canal 3 Bénin. Cette sortie du conseiller vient couper cours aux rumeurs selon lesquelles, le PRD n'entend pas se fondre dans un quelconque grand regroupement politique au risque de perdre son identité. Pour Parfait Ahoyo, le PRD ne s'exclut pas du processus des grands blocs en cours dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme du système partisan. Il y est plutôt fort engagé, a-t-il précisé avant d'ajouter que le processus est enclenché au niveau du parti arc-en-ciel qui est déjà en pourparlers avancés avec plusieurs autres partis et personnalités politiques.
Au sujet de l'identité du parti dont le PRD serait très jaloux pour accepter de s'en débarrasser, Parfait Ahoyo assure que les ‘'Tchoko-tchoko'' n'excluent aucune éventualité. De même, pour ce qui concerne le logo et le sigle du parti, informe le conseiller technique, tout dépendra des négociations avec les partenaires qui s'annoncent. Le nombre de ces partenaires, à en croire Parfait Ahoyo, augmente au fil des jours.
Avec la naissance de ce groupe dans les semaines à venir, l'échiquier politique national va s'enrichir d'un autre grand regroupement politique à l'instar de la Dynamique unitaire et du Bloc Progressiste.
Depuis un bon moment, se désole le conseiller technique, le PRD fait objet d'attaques de toutes parts et les mauvaises langues lui prédisent l'apocalypse sous peu. Le parti, selon ces mauvaises langues, serait également en proie à une vive hémorragie et se viderait chaque jour que Dieu fait. « La dissidence se passe surtout sur les réseaux sociaux, sinon sur le terrain c'est la sérénité », a rassuré Parfait Ahoyo.
F. A. A.

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Remarquable participation du Bénin au Forum International Itu Telecom World

Mon, 09/17/2018 - 13:00

La délégation béninoise de l'Économie numérique, conduite par la ministre de l'Économie numérique et de la communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, a participé à l'édition 2018 du Forum international Itu telecom world, qui s'est déroulé du 09 au 13 septembre. Comptant la participation de personnalités influentes, des gouvernements, des décideurs et industries technologiques africaines, cette rencontre mondiale se positionne comme l'un des plus importants événements annuels dédié au secteur.

Le 09 septembre 2018, en marge des travaux de l'Itu telecom world 2018, le ministre et les experts béninois ont pris part à la réunion extraordinaire du Comité de Pilotage de l'Alliance Smart Africa. Par la suite, l'ouverture officielle du Forum s'est déroulée, le lendemain, 10 septembre, en présence du gotha international du secteur des Technologies de l'information et de la communication (Tic). Pour rappel, le Forum international Itu telecom world est une plateforme internationale d'échanges et débats de haut niveau, de partage d'expériences d'experts du secteur, en vue de développer l'industrie technologique et atteindre les indicateurs de Développement durable fixés par les Nations Unies. Sous le thème général de « l'innovation pour un développement numérique plus intelligent », le Forum a réuni un public mondial. Riches en débats interactifs, ces assises ont regroupé un nombre impressionnant de 157 conférenciers provenant de 47 pays et regroupés en 43 sessions dans des domaines tels que le développement technologique et les impacts avec la 5G, l'intelligence artificielle, les villes intelligentes, la culture numérique, le soutien à la croissance des Petites et moyennes entreprises technologiques et les défis et opportunités à l'ère du numérique. Cette multitude de panels a permis de passer en revue les questions clés dans le secteur du numérique.

Des membres de la délégation béninoise ont apporté leurs contributions aux débats du panel intitulé « le numérique pour tous », aux côtés d'illustres personnalités telles que Cesar Alierta Izuel, Président Exécutif de la Fondation Pro Futuro, Siyabonga Cyprian Cwele, Ministre des télécommunications et des services postaux d'Afrique du Sud, Amani Abou Zeid, Commissaire aux infrastructures et à l'énergie de l'Union africaine, Elisabeth Medou Badang, porte-parole pour le Moyen-Orient et l'Afrique de l'Ouest et Rob Shuter, président du groupe Mtn. De ces échanges, il ressort qu'il est impératif pour les Etats africains de commencer, dès maintenant à préparer la jeunesse à l'utilisation du numérique futur. En outre, le besoin de nouer des partenariats entre les gouvernements et les grandes entreprises internationales, afin de trouver des moyens innovants de déployer la connectivité, a été évoqué. Le lien entre les infrastructures numériques et l'énergie étant abordé, les participants ont relevé qu'il fallait investir maintenant plus que jamais dans l'énorme potentiel du continent africain.
Des discussions en faveur du Bénin
En sa qualité de ministre de l'Economie numérique et de la communication et représentante du gouvernement béninois, Aurelie Adam Soulé Zoumarou, a également pris part aux Tables rondes ministérielles, dont la première portait sur le rôle déterminant des pouvoirs publics dans le déploiement des TIC et l'adoption de réseaux, services et applications. La deuxième table ronde, abordait les principaux défis et risques liés au développement numérique intelligent, tels que la création d'un cadre adéquat et exécutable, pour la protection et la sécurité des données, garantissant la confiance des citoyens dans les services gouvernementaux. Outre les discussions et au cœur du forum, des expositions ont réuni les pays, les entreprises, les investisseurs, les porteurs de projets et les décideurs, autour de démonstrations, de présentations et de plateformes de réseautage. Désireuse de tirer profit de son séjour en terre sud-africaine, la délégation béninoise a initié et tenu une séance de travail avec les responsables de « Spider », une organisation suédoise qui dispose de programmes d'accompagnement pour les régulateurs. Les discussions se poursuivent afin que l'Autorité de régulation et des communications électroniques et des postes (Arcep) soit, éventuellement, renforcée par ce potentiel partenaire.

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Le Nigéria et le Niger apportent leurs soutiens au Bénin

Mon, 09/17/2018 - 11:04

Suite à l'effondrement du pont de Malanville, une délégation du Nigeria et du Niger se sont dépêchés sur les lieux pour faire le constat afin d'apporter leurs soutiens au peuple béninois. Le gouverneur de Keebi a annoncé, ce dimanche 16 septembre 2016, au préfet de l'Alibori Mouhamadou Moussa et aux autorités communales de la Citée des Tassi plusieurs résolutions dans le cadre de la gestion de la catastrophe.
Dans le but d'appuyer le Bénin suite à l'effondrement du pont de Malanville, il a été décidé qu'une mission de la CEDEAO se rende d'ici peu sur les lieux pour évaluer la situation.
Du côté du Nigéria, des dispositions sont prises pour réduire au maximum les tracasseries sur la traversée du territoire.
Sur les lieux du drame, les travaux avancent et en attendant la fin de la construction du nouveau pont, une déviation sera réalisée dans les prochains jours pour pouvoir rallier Malanville.
Le pont de la commune de Malanville a cédé le 05 septembre 2018, rendant impraticable la route inter-Etat Bénin-Niger.
L'entreprise Sogea-Satom est à pied d'œuvre pour livrer le nouveau pont en octobre prochain.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Des villages de Pobè et de Kétou raccordés au réseau électrique de la SBEE

Mon, 09/17/2018 - 02:13

Après son tour de ville, mercredi dernier pour constater l'effectivité de l'éclairage public à Cotonou, Abomey-Calavi et Porto-Novo, le ministre de l'Energie a entamé, dans la matinée du vendredi 14 septembre 2018 une tournée dans le département du Plateau pour mettre en service des ouvrages d'électrification.

Finies l'obscurité et l'insécurité à Towé, Igana et Adjégounlè dans le département du Plateau. Grâce au président Patrice Talon et à son ministre de l'Energie, la lumière éclaire désormais ces villages des communes de Pobè et de Sakété. Cela, grâce au programme de construction d'ouvrages d'électrification en zone rurale initié par le gouvernement du Nouveau départ. La mise en service de ces ouvrages a été effectuée vendredi dernier par le ministre Dona Jean-Claude Houssou. Le village de Towé dans la commune de Pobè a été la première étape de cette sortie du Numéro 1 de l'énergie au Bénin. Avant de poser l'acte qui doit sortir les populations du noir, l'autorité a tenu à les rassurer sur le fait que le Chef de l'Etat pense beaucoup à elles et s'activent à leur apporter un mieux-être. Et la mise en service des ouvrages d'électrification dans leur localité, a-t-il martelé, est la preuve que le président Patrice Talon est un homme de parole. « Lors de la campagne pour la présidentielle il a dit que l'énergie électrique doit devenir le sang qui coule dans les veines de ses concitoyens. Aujourd'hui, cela se concrétise. Quand Patrice Talon dit, il le fait », a-t-il fait savoir. Au nom des populations, le maire de Pobè, Paul Odjo, a dit toute sa joie de voir le village de Towé bénéficier de ce clin d'œil gracieux du président de la République. « Monsieur le ministre ! Dites au Chef de l'Etat que les populations de Towé sont contentes de tout ce qu'il fait, et nous sommes là pour l'accompagner », a-t-il déclaré. Il n'a pas manqué de féliciter le dynamisme du ministre Dona Jean-Claude Houssou qui a pu conjuguer au passé le problème de délestage. « Monsieur le ministre ! Je vous tire un coup de chapeau, parce qu'aujourd'hui, il y a un problème majeur qui a été résolu : le délestage. Nous vous encourageons à continuer sur cette voie », a-t-il dit à son hôte. Même son de cloche avec le préfet du Plateau, Valère Sètondji. L'autorité préfectorale a aussi dit toute sa joie de constater que le président Patrice Talon honore sa promesse d'offrir à ses concitoyens de meilleures conditions de vie. « Il faut remercier le gouvernement qui a vu juste, car là où il y a de la lumière, l'insécurité recule. Beaucoup de choses vont changer à Towé », a-t-il fait savoir. Avant de mettre le cap sur le village d'Igana, le ministre Dona Jean-Claude Houssou a annoncé aux populations de Towé que bientôt, il sera construit dans leur commune une grande centrale solaire pour assurer l'autonomie énergétique du pays. La réalisation de cette gigantesque infrastructure, a-t-il indiqué, impactera leur quotidien en termes d'emplois, de chiffres d'affaires et autres.

Fini le temps des poteaux électoraux

A Igana, l'exercice a été le même. Par des chants et des danses, les populations ont manifesté leur joie de bénéficier elles aussi de l'électricité. Elles ont promis au Chef de l'Etat leur soutien indéfectible pour toutes les réformes qu'il initie. Il sonnait dix-huit heures environ quand le ministre et sa suite ont atterri à Sakété, précisément à Adjégounlè. Là- bas, il a été accueilli par son homologue de l'Enseignement primaire, Karim Salimane, et le maire Pierre Adéchi. La ferveur populaire était totale, et l'hôte du jour a pu constater l'importance que revêt pour les populations l'électricité qu'elles pourront avoir désormais juste en se connectant au réseau conventionnel de la Sbee au prix promotionnel de 90.000 francs Cfa. « Le président Patrice Talon a eu raison de mettre dans le Programme d'actions du gouvernement comme priorité des priorités l'accès à l'Energie », a fait observer Dona Jean-Claude Houssou. A l'en croire, c'est une chance pour le Bénin d'avoir quelqu'un comme lui à la tête de l'Etat ; quelqu'un qui priorise l'action aux beaux discours bien emballés pour endormir les consciences. « Le temps des poteaux électoraux est révolu. Nous entrons dans une ère où quand un programme est établi, il est fait avec discernement. Nous devons continuer dans cette voie qui va permettre de révéler notre pays, le Bénin. J'y crois fermement, parce que j'ai un patron qui a les moyens de changer l'image du Bénin », a-t-il insisté.

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Le ministre de la santé dénonce la déliquescence du système sanitaire

Mon, 09/17/2018 - 01:40

Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, au cours d'une émission spéciale sur la télévision nationale ce dimanche 16 septembre 2018, a indiqué comme principale cause de la déliquescence du système sanitaire au Bénin, l'exercice en clientèle privée et dans le service public. Même si ce mode d'exercice n'en est pas la seule raison, explique le ministre, elle aura contribué pour une grande part à l'absence d'offre de soins de qualité dans les hôpitaux publics. Ainsi, les hôpitaux publics par le fait que les prestations ne sont pas offertes, voient leurs capacités financières diminuées.
Selon Dr Hounkpatin, si aujourd'hui, on parle de la situation financière des hôpitaux qui n'arrivent pas à tenir, c'est du fait de l'absence d'offre de soins. Il n'a pas manqué de souligner que si les interventions étaient offertes dans le secteur public, qu'il y aurait une marge financière dans l'hôpital et cela permettrait d'amortir les coûts de fonctionnement, les coûts d'investissement. On comprend alors aisément que cette situation conflictuelle d'offre simultanée de service dans le public et dans le privé, aux heures où on devrait être dans le public a contribué en fait, à la déliquescence du système sanitaire, a-t-il expliqué.
Déplorant le fait que certains agents aient transformé le service public en un service marchand, Benjamin Hounkpatin reconnaît qu'il y a beaucoup d'autres agents qui font leur travail avec foi, avec abnégation, avec beaucoup d'engagement. « On en connaît beaucoup. Je pense que c'est grâce à eux que le système a tenu jusqu'à ce jour », s'est réjoui le ministre.
Au sujet des mesures d'accompagnement mises en œuvre pour la réforme en vue de permettre aux professionnels de vivre de leur métier et d'être à la tâche de façon continue, l'autorité ministérielle a précisé que la réforme ne se fait pas de façon unilatérale. « C'est une réforme qui se fait dans un dialogue inclusif », a-t-il précisé. Benjamin Hounkpatin dit avoir échangé avec les professionnels par rapport à cela et il est question de déterminer aujourd'hui, le cas de performance de l'agent à ses heures de travail régulières et la charge de travail supplémentaire que l'agent aura à faire, et comment rémunérer cela. « Tout ça, c'est des questions que nous sommes entrain de disséquer avec eux pour définir un cadre qui leur permettra d'avoir le salaire que l'Etat leur paye et également d'arrondir les contours pour qu'à la fin du mois, ils se retrouvent avec quelque chose de substantielle », a-t-il informé.
Outre ces mesures, Benjamin Hounkpatin a expliqué que des disparités sont entrain d'être corrigées.
Evoquant les trois catégories d'agents des hôpitaux à savoir, les fonctionnaires de l'Etat encore appelés Agents permanents de l'Etat (Ape), les agents contractuels de l'Etat et des agents conventionnés des hôpitaux, Benjamin Hounkpatin fait l'amer constat que les salaires qui sont payés aux agents conventionnés des hôpitaux au niveau des structures sanitaires ne sont pas vraiment suffisants. Il est également question qu'on trouve les voies et moyens pour corriger ces disparités, a-t-il notifié avant d'ajouter que par rapport à la continuité de l'offre de service, il est prévu des mesures pour que la rémunération des gardes et des astreintes qu'offrent les prestataires aussi bien médicales que paramédicales puissent être rémunérés à leur juste valeur. « Le personnel médical, même si beaucoup parmi eux se livrent à des actes ‘'délitieux'', la grande majorité de ce qui reste fait encore son travail avec foi et abnégation », se réconforte le ministre.
Sur les risques éventuels de disparition du privé, le ministre estime au contraire que le Bénin a une chance unique d'avoir un privé de qualité. Selon lui, il faut aujourd'hui que le privé mutualise ses efforts, se réorganise et se mette ensemble pour créer des cliniques privées de qualité. L'un des pas majeurs qu'il faut franchir, relève-t-il, c'est la signature d'un contrat gagnant-gagnant avec des prestataires qui seront propres au privé et qui offrent le maximum d'eux-mêmes.
La qualité des soins dans le privé n'a pas été occultée dans les échanges. « La qualité des soins dans le privé sera très bonne », a rassuré le ministre de la santé. Il dit connaître certaines spécialités pour lesquelles il y a des privés qui sont déjà installés et le privé en se réorganisant, a mutualisé. Selon Benjamin Hounkpatin, la question va se résoudre d'elle-même, mais avec un peu de difficultés. Avec les réformes qui sont en cours, avec un accompagnement, avec une réorganisation du système, le pays va avoir un secteur privé plus assaini et plus apte à offrir des soins de qualité, souhaite-t-il.
Au sujet de l'assainissement du secteur de la santé, le ministre Hounkpatin précise que c'est un grand chantier. « Si les indicateurs du pays ne bougent pas, c'est également l'une des réformes majeures », observe-t-il. Citant en exemple le taux de la mortalité maternelle et néonatale, le ministre a informé que la majorité des femmes et des enfants qui meurent proviennent d'abord des centres non reconnus tenus par des agents non qualifiés qui viennent mourir à l'hôpital. Tant qu'on ne va pas fermer tous ces mouroirs qui sont disséminés ça et là dans le pays, indique le ministre, le pays ne va pas atteindre les résultats. Raison pour laquelle le gouvernement s'est lancé dans une lutte implacable. A cet effet, il établit un cadre de concertation qui associe aussi bien le ministère de la santé, le ministère de l'intérieur, le ministère de la décentralisation et le ministère de la justice, avec à la clé, les ordres et associations, les syndicats. Ce cadre de concertation, informe le ministre a mis en place une feuille de route particulière autour de 15 points que le gouvernement est entrain de dérouler. Pour Benjamin Hounkpatin, deux des points majeurs de cette feuille de route, c'est la fermeture immédiate de toutes structures illégales qui sont installées sur le territoire national et la fermeture de toutes les structures qui sont ouvertes par des agents du secteur public. Et tout ça se fait selon lui, autour d'une bonne campagne de communication et après une réorganisation du secteur privé.

F. A. A.

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L'USL d'Ajavon décide de soutenir la révision constitutionnelle

Mon, 09/17/2018 - 01:07

" L'USL est prête à aider à une révision de la constitution sans référendum portant sur des points rendant la justice vraiment indépendante et à retirer l'immunité à tous les politiques". Ce sont les propos tenus ce dimanche sur Soleil FM par le secrétaire général adjoint de l'Union Sociale libérale (USL).

Le parti de Sébastien Ajavon se dit prêt à accompagner la révision de la constitution. Ce qui était impossible, il y a encore quelques mois. Loin de nourrir la polémique, on est maintenant convaincu que les rejets du projet de révision et de l'amendement de la loi fondamentale étaient téléguidés. Aujourd'hui, la télécommande décide de travailler à avoir le consensus autour du projet qu'elle a combattu.
Contrairement à ce qu'on pouvait attendre, le secrétaire général adjoint de l'USL annonce que l'opposition sortira dans les jours à venir une proposition de révision constitutionnelle. Pour cela, il invite le BMP à soutenir ledit projet. " L'opposition les aidera à y arriver au parlement", confie Géraldo Gomez. C'est déjà un pas de reconnaître que le blocage du projet n'est pas une volonté des députés de la minorité mais de l'instruction issue du noyau dur de l'USL. Aujourd'hui, les acteurs du refus de la révision prennent du recul et entendent aider à la réalisation de ce projet cher au chef de l'État.
En attendant de voir le texte qui sera soumis au parlement, il faut dire que le projet de révision de la constitution est toujours d'actualité et tient aussi à cœur aux opposants.
Depuis la guéguerre entre le BMP et la minorité parlementaire suite au rejet à deux reprises des projets portés par la majorité, on se rend compte que la révision de la constitution du 11 décembre 90 est toujours la préoccupation des politiques. Même si certains estiment que c'est la meilleure constitution, il faut reconnaître qu'elle a des failles qu'il faut corriger.
La guerre va-t-elle continuer après l'introduction du prochain projet ? Difficile de le dire puisque le prochain projet n'est ni porté par le gouvernement ni pas les députés soutenant ses actions. L'opposition doit aussi attendre du BMP, le feedback de son comportement.

Paul Tonon

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Dendé Affo mobilise la 9ème circonscription pour Talon

Sun, 09/16/2018 - 22:01

Les populations de la 9ème se sont mobilisées ce samedi 15 septembre pour manifester leur soutien à Patrice Talon, à travers leur fils, Adam Dendé Affo. La manifestation a été organisée avec le Réseau IRÉDÉ à Tchetti.

Se réjouissant de la mobilisation, le président d'honneur du réseau a remercié les populations qui ont cru en lui. « Une fois encore merci à cette couche qui représente en ce 21ème siècle plus de 60% de la population », a-t-il confié.
Il a expliqué à la population que le sens de son combat est que la jeunesse qui constitue « le flambeau du développement durable doit retrouver sa véritable place dans les différentes prises de décisions ». Le dynamisme de la jeunesse infatigable qui l'entoure pour son sens d'engagement n'est plus à démontrer.
Adam Dendé Affo indique que « Nous sommes donc appelés à travailler ensemble et c'est ce qui explique mon entière approbation à la naissance de ce nouveau bébé dénommé "Réseau IRÉDÉ " dans l'arène politique de notre pays qui serait, grâce à la conjugaison de nos efforts, un succès éclatant pour le bonheur de la jeunesse ainsi que la population de notre zone entière, d'où le nom IRÉDÉ qui veut dire Bonheur ».
Adam Dendé Affo a adressé ses remerciements aux femmes sans qui le combat n'a pas de sens.
Il déclare que ce ne sera pas un regroupement de plus mais plutôt une référence puisque ce qui compte « c'est d'abord et avant tout l'avenir de la jeunesse, l'avenir de la population, le développement, l'union et la cohésion entre les filles et fils de notre circonscription électorale dans leurs différents secteurs d'activités ».

Le vrai combat

Adam Dendé Affo déclare que son combat est pour la réussite. Un combat que livre le chef de l'Etat pour que le Bénin soit une référence en matière de gestion.
L'initiateur du "Réseau IRÉDÉ " déclare son soutien sans faille au PAG et au gouvernement. Il rassure le Président de la République Patrice Talon que « notre région "les Collines" n'est pas et ne sera jamais la chasse gardée de personne. Nous y sommes et nous ne cesserons d'œuvrer pour la prospérité de cette région hospitalière. Nous voulons demander à toute cette population de compter sur nous pour les défis majeurs à venir ».
Selon le président d'honneur, « cette doléance trouve bien son essence dans la mesure où notre soutien pour les questions de développement n'a jamais été marchandée, cela a été toujours indéfectible ». Il affirme que sa détermination à œuvrer dans le social ne saurait prendre fin. « Notre région mes compères et moi avions toujours et continuons d'intervenir aussi fortement dans le social à travers des soutiens aux enfants vulnérables dans les domaines de l'éducation et de la santé, des infrastructures », souligne-t-il. Adam Dendé Affo signale par ailleurs que « notre groupe a été toujours un soutien de taille pour nos compatriotes de la région avec qui nous avions toujours travaillé à gagner les élections parce que nous avons une base politique très active sur le terrain››. Un soutien sur lequel peut compter le chef de l'Etat pour les prochaines élections. « L'heure a sonné pour nous pour que nous puissions nous mettre à la danse pour permettre à cette population de hisser haut ce flambeau », a-t-il martelé.
Avec ce regroupement né dans le Bloc dynamique Unitaire, la neuvième circonscription électorale se dresse derrière le chef de l'Etat pour tous ses combats.
Giscard AMOUSSOU

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Message de Claudine Prudencio à l'occasion de la rentrée scolaire 2018-2019

Sun, 09/16/2018 - 21:40

Message de l'honorable Claudine Afiavi PRUDENCIO, Présidente de la Commission chargée de l'Education à l'Assemblée nationale à l'occasion de la rentrée scolaire 2018-2019

Mes chers compatriotes enfants, parents, éducateurs et responsables politico-administratifs.

Voici déjà venue l'heure de la rentrée scolaire 2018-2019. Après des vacances plutôt réduites qui ont sanctionné une année 2017-2018 particulièrement perturbée, il est temps de reprendre le chemin des classes.
À cette occasion, c'est à chacun et à tous les acteurs du secteur éducatif béninois que j'aimerais m'adresser :

*- aux écoliers et élèves*, pour les exhorter au courage, à la discipline et au travail et pour leur souhaiter plein succès au bout de l'effort qu'ils s'apprêtent à reprendre ;
*- aux enseignants et éducateurs*, pour les exhorter à l'abnégation et à plus d'engagement, mais aussi à comprendre et accompagner les efforts du Gouvernement dans le cadre de l'amélioration de leurs conditions de travail et de vie et en faveur de la remédiation aux maux du système éducatif national ;
*- aux parents*, qui pour beaucoup, ont été peu satisfaits des conditions de déroulement de l'année antérieure, notamment des résultats obtenus par leurs enfants ; pour les inviter à plus d'implication dans la formation de ces derniers, un plus grand suivi de leurs résultats et une attention de tous les instants quant à leurs besoins ;
*- aux autorités politico-administratives en charge de l'Education* pour les remercier des efforts déjà accomplis et les inviter à en faire toujours plus pour la satisfaction des attentes de tout un chacun.

Une année scolaire, vous le savez, est un échafaudage dans la construction de la Nation béninoise et chaque fois qu'elle est réussie, c'est à tous les acteurs qu'en revient le mérite. Je sais pouvoir compter sur nous tous afin que 2018-2019 se déroule et s'achève dans les meilleures conditions et soit ainsi le point de départ de la relève de l'école béninoise.

Bonne rentrée scolaire à toutes et à tous.

*Hon. Claudine Afiavi PRUDENCIO*

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Patrice Talon revalorise les heures de vacation des enseignants

Sun, 09/16/2018 - 21:30

Le gouvernement du président Patrice Talon a revalorisé les heures de vacation des enseignants. C'est l'une des décisions prises ce jeudi 13 septembre 2018, lors de la 2ème session ordinaire de la Commission Nationale Permanente de Concertation et de Négociation Collective Gouvernement/Centrales et Confédérations Syndicales au titre de l'année 2018, qui s'est déroulée à l'Infosec de Cotonou.
Les enseignants vacataires peuvent désormais pousser un ouf de soulagement. Ceci grâce à la décision du chef de l'Etat qui revalorise les heures de vacation des enseignants selon les diplômes obtenus. Contrairement aux années antérieures, les enseignants vacataires recrutés sur la base du CAPES percevront 2500 FCFA au lieu de 1500 FCFA.
Ceux ayant le BAPES ou la maîtrise seront payés à 1800 FCFA l'heure.
Cet acte du gouvernement entre en vigueur après la signature des arrêtés interministériels.
Au cours de cette séance, plusieurs autres décisions ont été prises. Il s'agit de l'attribution des numéros d'identification personnelle à ces enseignants et la reconduction des vacataires assidus pendant la dernière année scolaire.
Ces initiatives vont permettre aux enseignants de percevoir leur salaire à temps. Réaffirmant sa volonté au dialogue social avec les centrales et confédérations syndicales, le gouvernement, à travers ces mesures, vise une année scolaire apaisée.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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L'Inde, un autre partenaire stratégique pour le Bénin et l'Afrique

Sun, 09/16/2018 - 21:05

L'Inde qui était déjà une grande puissance régionale, avec une population de plus d'un milliard d'habitants, est devenue depuis plus d'une décennie, un incontournable géant économique. Selon des observateurs, d'ici 2050, ce pays sera la troisième puissance économique mondiale, derrière la Chine et les Etats-Unis. Il présente ainsi donc des atouts indéniables pour le Continent africain en général et le Bénin plus particulièrement.

L'histoire commune entre l'Inde et l'Afrique renforce la tendance actuelle au rapprochement et à la coopération économique. Les pays africains se tournent de plus en plus vers l'Est au détriment de leurs partenaires occidentaux tandis que les économies émergentes asiatiques se précipitent pour investir en Afrique.
Selon les chiffres du gouvernement indien et de la Banque africaine de développement (BAD), les échanges commerciaux bilatéraux entre l'Inde et l'Afrique sont passés de 1 milliard de dollars en 1995 à 75 milliards en 2015.
De 2010 à 2015, le Nigéria était le premier partenaire économique de l'Inde en Afrique avec un volume d'import - export de 1,6 milliard de dollars, suivi par l'Afrique du Sud avec 1,1 milliard, puis par le Kenya et le Mozambique.
Sur l'ensemble de la période, les exportations de l'Inde vers l'Afrique ont augmenté de 93% et les importations de 28%, d'après le rapport Afrique-Inde : Faits et chiffres 2015, publié conjointement par la Commission économique pour l'Afrique (CEA) et la Confédération des industries indiennes (CII). Ce rapport indique que la part de l'Afrique dans les exportations indiennes est passée de 17,9 milliards de dollars en 2010 à 34,6 milliards en 2015.
Le secteur privé aux commandes
Les investissements indiens continuent d'augmenter en Afrique. Bharti Airtel, l'entreprise multinationale de télécommunications basée à New Delhi, en est l'illustration parfaite. Elle domine le marché dans 18 pays africains depuis son arrivée en 2010 avec le rachat de Zain, entreprise koweïtienne, pour un montant de 10 milliards de dollars. Avec plus de 76 millions d'abonnés et 5 000 employés en mars 2015, Airtel est désormais le deuxième opérateur de téléphonie mobile en Afrique.
D'un autre côté, là où la Chine inonde le marché africain de produits pas chers, de basse qualité (vêtements, chaussures, matériel électronique low-tech), l'Inde est sur "un marché de niches". Avec comme grands pôles : le pharmaceutique (avec notamment des médicaments à bas coût), l'industrie chimique, le numérique et les télécommunications. L'entreprise de téléphonie mobile indienne Airtel est, par exemple, présente dans 15 pays africains, avec désormais plus de 78 millions d'abonnés, un peu moins que la française Orange avec 21 pays, et 121 millions de clients.
La méthode indienne bénéfique pour l'Afrique
Depuis les années 1960, l'Inde se pose en consultant pour le continent africain. En agriculture, en médecine, l'Inde est dans la formation et le transfert de technologie. En 2009 par exemple, le gouvernement indien investit le champ de la télé-médecine. Douze hôpitaux indiens sont connectés à des hôpitaux africains, au Nigeria, au Sénégal, au Congo, en Egypte, et proposent des consultations à distance, en cardiologie ou neurologie de pointe. L'Inde développe aussi l'e-éducation, avec plus de 22000 étudiants africains qui suivent des cours à distance en partenariat avec une université indienne.
Au-delà des secteurs, entre l'Inde et la Chine, la méthode diffère. Selon des témoignages, là où la Chine va faire venir des milliers de travailleurs chinois sur ses projets d'infrastructures, construction de barrages et de routes, les entreprises indiennes - qui ne sont d'ailleurs pas autant dans le BTP - vont venir avec certes quelque cadres indiens, mais emploient des Africains.

La coopération entre le Bénin et l'Inde se doit d'être renforcée

Au parlement ougandais dernier, l'Inde a affiché la volonté d'ouvrir 18 nouvelles ambassades en Afrique pour renforcer ses liens avec le continent noir. Le Premier ministre indien Narenda Modi, l'a exprimé lors d'un discours.

Cette puissance peut contribuer désormais en grande partie à la mobilisation de ressources de toutes sortes pour la mise en œuvre efficace et efficiente du Programme d'actions du gouvernement. La coopération avec la BAD constituera un appui aux réformes en cours. Raison de la présence du Président Talon sur le continent asiatique en mai dernier où le numéro 1 béninois a pris part aux 52èmes Assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement.

*Boniface CAKPO*

Categories: Afrique

La Nouvelle conscience s'engage dans une nouvelle dynamique

Sun, 09/16/2018 - 20:49

Depuis samedi 15 septembre 2018, le Rassemblement pour la nouvelle conscience (RNC) a pris une nouvelle ligne en se fondant dans le Bloc Progressiste. Invité sur l'émission « Ma part de vérité » de ce dimanche 16 septembre, Paul Gnimagnon, membre de cette formation politique explique leur vision et son appréciation de la gestion actuelle du pays.
« Gouvernance au Bénin : place de la nouvelle conscience ». C'est à travers ce thème que Paul Gnimagnon, représentant le Rassemblement Nouvelle conscience, s'est expliqué ce dimanche sur l'émission « Ma part de vérité » de Golfe Tv.
Le président de Nep Mixalodo fait partie désormais du RNC qui adhère au Bloc Progressiste.
Par rapport au silence de la Nouvelle conscience depuis des mois, Paul Gnimagnon a donné quelques explications. « Il y a un moment pour se déterminer et se redéterminer. Nous nous sommes tus parce que des réformes ont été opérées au sein de la Nouvelle conscience. Notre leader est allé aux élections mais c'est Talon qui est élu. Beaucoup de points convergeaient avec ceux de la Nouvelle conscience (NC). Il faut laisser le temps pour les réformes », a-t-il souligné.
Le représentant de la Nouvelle conscience dira aussi : « Nous avons des données qui sont là et nous savons que le législateur a pris un certain nombre de lois pour nous permettre de faire ses appréciations. Même si on s'est tu, il y a notre leader toujours actif au gouvernement ».
L'idéologie que prône la Nouvelle conscience n'a pas conduit ce regroupement à former un bloc à part. Ils ont décidé de faire la marche avec les progressistes. Pour Paul Gnimagnon, « C'est une option de constituer un bloc. Mais nous ne l'avons pas jugé utile puisque nous appartenons à un grand groupe››.
« Nous déplorons l'émiettement des partis politiques. Nous n'allons donc pas le faire aussi puisque cela ne participe pas à la vie des partis », ajoute-t-il.
C'est donc ce qui a poussé le Rassemblement de la Nouvelle Conscience à exploré une option plus favorable. « Il faut voir au niveau des autres ce qu'il y a de positif et se mettre ensemble plutôt que d'aller en solitaire. Nous avons après analyse vu que parmi tous les blocs, il y a un qui a une idéologie qui est proche de la nôtre. Nous avons donc jugé d'aller là. Il faut plus continuer d'émietter les voix », explique l'invité.
Mais il fait savoir que cette option a été bien murie. Pour M. Gnimagnon, « il se fait qu'en allant vers ce bloc, nous avons donné toutes les informations pouvant permettre de décider librement. Il y a eu des ateliers et des synthèses, mêmes des votes. La décision prise était consensuelle ». Pour lui, il est important de savoir « Qu'est-ce qui fait que nous n'avons pas choisi d'autres blocs. Nous avons passé en revue notre identité. Il y a des valeurs sur lesquelles nous devons constituer notre parti. Pour la NC, la politique à des exigences intellectuelles et politiques ».
Mettant en exergue les motivations de leur choix, Paul Gnimagnon explique qu' « Au niveau du Prd, la Dynamique unitaire et autres, les conseillers ont estimé que les valeurs mises en exergue par les autres ne sont pas très claires. Au niveau du Prd, nous savons leur idéologie déjà et la Dynamique unitaire nous avons aussi eu une idée qui n'est pas très claire ». Ce qui est important ici, est que « l'un des points de convergence avec le Bloc Progressiste est qu'au niveau du noyau dur du bloc, il y a Bruno Amoussou qui est une référence en politique. Il n'est pas entré en politique pour s'enrichir. Au sein du Bloc, ils ont prôné les valeurs de la sociale démocratie. Il s'agit du libéralisme à visage humain. On a une attention aux couches démunies. Il y a une fibre associative », fait-il remarquer.

Les sujets d'actualité

Paul Gnimagnon a aussi fait des appréciations par rapport au nouveau code électoral, la charte des partis et la gestion du pays.
En ce qui concerne la caution proposée pour être candidat, l'invité de l'émission « Ma part de vérité », pense que selon la Dynamique unitaire qu'on veut construire, « si tout le monde met la main dans la poche quel que soit le montant, ce n'est pas exorbitant. Si on estime qu'on vient construire un pays, ce n'est pas exorbitant puisque chacun y met le sien ».
Il estime que « la Nouvelle conscience est à l'aise dans le mode de gestion actuelle ». Comparant la gestion d'aujourd'hui avec celle d'alors, Paul Gnimagnon pense que « Il y avait un mode de gestion allant dans le sens où il n'y a aucun assainissement ».
Il souligne que « les politiques doivent savoir qu'ils ont une responsabilité. Le chef de l'État fait asseoir un mode de gestion. Il faut imprimer de nouveau mode de gestion au pays ».
Il déplore les réactions de l'opposition qui selon lui, n'est pas constructive.
Giscard AMOUSSOU

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