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24 Heures au Bénin

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Tous les anciens partis perdent leur existence légale

Mon, 03/18/2019 - 07:47

Les anciens partis politiques créés avant la nouvelle charte n'existent plus légalement. C'est la conséquence directe de la fin du délai de mise en conformité prévu par la loi.
Conformément à l'article 56 de la loi portant charte des partis politiques, « Pour compter de la date de promulgation de la présente loi, les partis politiques dûment enregistrés continuent d'exister nonobstant les dispositions du Titre II chapitre premier de la présente loi. Ils disposent d'un délai de six (06) mois pour se conformer aux nouvelles dispositions. Passé ce délai, ils perdent leur statut juridique. ». Ce qui sous-tend que une fois promulguée, la loi impose aux anciens partis de se conformer avant les six prochains mois. Ainsi donc les partis tels les Forces cauris pour un Bénin émergeant (FCBE) de l'ancien Président Boni Yayi, l'Union sociale libérale (USL) de l'homme d'affaires et politique Sébastien Ajavon, Restaurer l'espoir (RE) de Candide Azannaï ou encore l'Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) de Claudine Prudencio n'existent plus depuis puisque adoptée le 26 juillet 2018 par le Parlement et promulguée par le chef de l'État le 17 septembre 2018, le délai légal a pris fin ce 17 mars. Ainsi, nous pouvons dire que tous les partis créés avant la mise en vigueur de la nouvelle charte politique et qui n'ont pas reçu leur récépissé de conformité ont perdu leur statut juridique.
Le Parti du renouveau démocratique (PRD) du Président de l'Assemblée nationale, Adrien Houngbédji, a pu obtenir son quitus donc a une existence légale.
Les partis FCBE, USL, RE, et UDBN n'ayant pas reçu de certificat de mise en conformité après étude de leurs dossiers ont alors de soucis à se faire.
G.A.

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Un drame écologique en gestation à Agoué

Mon, 03/18/2019 - 07:35

Où sont déversés les déchets solides ménagers des populations de la ville d'Agoué ? Question fort anodine mais qui requiert tout son sens et mérite d'être posée. Pour cause, ces ordures sont déversées dans un bas-fond non loin du fleuve Mono, menaçant ainsi l'écosystème dans cette localité.

Le constat est ahurissant sur la voie de Kponou en allant à Agouegan.
Au grand mépris de la protection environnementale, les populations de la petite ville d'Agoué déversent, de part et d'autre de la voie et sans souci des dégâts écologiques, les déchets solides ménagers dans le bas-fond longeant le fleuve Mono. Toutes sortes de déchets y sont déversées. Ce qui représente un danger certain pour l'écosystème. ‘'Je ne sais pas si c'est par ignorance que les gens viennent déposer ces ordures ici. Car en temps de crue, le fleuve déborde jusqu'à ce niveau et donc entraine dans ces flots ces ordures qui, à coup sûr, ont un impact négatif sur les êtres vivants aquatiques. C'est vrai que pour l'heure aucune étude formelle n'a certifié le fait, mais il est évident que les déchets ne font aucun bien à aucune espèce vivante, a expliqué le sieur Djado. Ce pêcheur semble mesurer la portée du danger que représentent ces déchets pour l'environnement et l'écosystème. ''Et déjà, je suis tenté de lier ce désastre à la rareté des petits poissons que nous appelons ici « zotogboè », des petits poissons que nous attrapons surtout au mois de septembre mais qui se font de plus en plus rares contrairement à ce que nous voyons à Comé ou Guézin. C'est à croire que ces espèces ne vivent plus dans notre étang'', a ajouté Djado.
En attendant que des recherches approfondies viennent confirmer ou infirmer la thèse de la contamination de cet étang par les déchets déversés, il est important de reconnaître que d'une manière ou d'une autre, les ordures et l'eau ne font pas bon ménage et que nous tendons vers un drame écologique si les autorités locales ne prennent pas les mesures qui s'imposent.
La sonnette d'alarme est ainsi tirée. Cet espace, cette vaste étendue marécageuse peut indubitablement servir à de grands projets agricoles plutôt que de servir à un dépotoir d'ordures.

Cokou Romain COKOU.

Categories: Afrique

Formation des formateurs départementaux des agents électoraux.

Sun, 03/17/2019 - 22:37

Dans le cadre de l'organisation des élections législatives, la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) informe les formateurs départementaux retenus, qu'il sera organisé à leur intention des sessions de formations obligatoires.

Categories: Afrique

''On doit avoir une CENA totalement indépendante des politiciens''

Sun, 03/17/2019 - 19:09

Processus électoral : Regard de la Cosi. Tel est le thème pour lequel le secrétaire général de la Confédération des syndicats indépendants (Cosi), Noël Chadaré a été l'invité de l'émission Zone franche de ce dimanche.
Le syndicaliste s'est penché sur la situation sociopolitique actuelle avant de faire sa proposition pour une sortie de crise.
Par rapport à la situation que traverse le Bénin en cette période, M. Chadaré jette le tort sur les députés qui selon lui ont voté des lois difficiles à mettre en application. Quant à la CENA, il dit ne pas douter du morale de son président mais s'étonne de ce qui se dit sur l'institution.
Pour Noël Chadaré si cela est vrai, "la CENA est disqualifiée". A l'entendre, "Ce qui se passe est totalement impossible à comprendre. Les politiciens décident de ce qu'ils veulent et c'est quand ça ne va pas, on dit où sont les syndicats".
Selon le secrétaire Général de la confédération des syndicats indépendants, " ce que nous entendons de la CENA, montre qu'aucun parti n'est prêt si on veut respecter les textes. S'il y a des anomalies sur les listes, on ne peut pas faire qualifier certains et laisser d'autres. Il y a des anomalies sur toutes les listes". Il explique par ailleurs que " La loi est faite par les hommes. Si la loi doit conduit le pays dans le décor, il faut abandonner. Si on ne peut appliquer une loi, il faut l'abandonner. La loi sur l'avancement sur mérite a été votée et jusque-là n'est pas mise en œuvre. La loi sur la Lépi a fait 10 ans dans les tiroirs. Il y a la loi et l'esprit de la loi. On a voté une loi et on va devant la Cena pour demander l'explication. Ça montre que la loi est difficile à appliquer".
Pour Noël Chadaré, "On a vu que pour certains partis qui se sont conformés, il y a des choses qui sont révélées qui montrent qu'ils ne sont pas prêts. Il y a des lois qui ont été votées et qui sont mauvaises pour le pays. Si cela crée un problème à la démocratie, il faut laisser tomber".

Marche et situation politique

" La dernière marche a été initiée par la FCBE. Il est bien vrai qu'il y a des militants de la mouvance comme de l'opposition dans nos rangs et pour participer à la marche, il faut discuter et s'entendre. Je ne peux pas engager ma confédération sans discuter avec les miens. Je ne suis pas FCBE ni USL. Je crois que pour faire une marche commune, il faut discuter de l'opportunité, l'itinéraire, la pertinence". Le syndicaliste souligne par ailleurs qu'ils ne doivent plus apporter leur soutien aux politiciens sans un certain nombre d'ententes. " On a déjà été floués par ces partis", dira-t-il. M. Chadaré déplore que les mêmes politiciens que vous défendez viennent vous créer de problèmes. C'est le cas présent où ils disent être devenus la cible des politiciens. " Les lois qui ont été votées par les politiciens par exemple, il y en a qui sont contre nous. Ils ont voté pour nous anéantir complètement. On a précarisé l'emploi public et on a dit qu'on peut te licencier à tout moment et même si devant les tribunaux tu as raison, on ne peut te réadmettre. L'emploi est maintenant précaire. Nous n'avons pas deux pays, on doit préserver la paix", déplore Noël Chadaré.
En ce qui concerne la situation sociopolitique, il pense qu'il faut revoir un certain nombre de choses. Pour lui, "Le quitus fiscal, il faut que les gens payent. On ne peut pas assumer une fonction de la sorte sans être à jour avec le fisc". Le syndicaliste dit ne pas être d'accord avec l'affaire de certificat de conformité. Comme propositions, il dira que " le certificat de conformité, il faut laisser tomber. Il faut que tout le monde aillent aux élections. C'est la première élection qu'on organise sous le président Talon et sans opposition, ce n'est pas bien pour son image". Il ajoute que " C'est ça qui fait problème. Le quitus aussi mais on ne peut pas ne pas payer ses impôts. La loi c'est la loi. Néanmoins, pour certaines choses il faut un assouplissement". En principe, dira-t-il, " les partis doivent tout faire pour se conformer. On a mis la barre très haute. On a voté la loi et maintenant à l'application quand il y a problème, il faut revoir cela. Il faut que tout le monde joue sa partition. Il y en a qui ne veulent pas qu'on revoit les choses pour aller aux élections. Il y a eu des facilités qui ont été accordées aux autres a-t-on appris". Le secrétaire général dit partager certains points de la loi mais pas d'autres. " Je suis content qu'il ait le quitus fiscal. Il y a beaucoup d'argent qui sont rentrés. Ça montre qu'on a pas la culture de payer ses impôts", déplore-t-il. Noël Chadaré ne trouve pas par exemple de problème à avoir une CENA permanente mais il souhaite qu'on mette hors les politiciens. " La CENA permanente est importante. Il faut savoir alors mettre des gens pour qu'ils soient à l'abri du besoin. Pour éviter les problèmes, il faut crédibiliser la CENA. En cela, il faut enlever les politiciens de l'institution. On doit avoir une CENA totalement indépendante des politiciens", souhaite le secrétaire général.

Le dialogue social

Le secrétaire général de la COSI se dit confiant que le dialogue pourra être une issue. Mais il y a selon lui beaucoup de choses en instance qui traînent. Selon Noël Chadaré, " nous avons fait le pari de privilégier le dialogue social. L'épineux problème des audits des travailleurs reversés attend toujours. Il y a des enseignants reversés depuis près de 10 ans sans salaire. Nous voulons qu'on nous donne les résultats des audits. Nous attendons de se retrouver autour de la table pour discuter. Malgré que le chef de l'État ait dit de prendre les choses à bras le corps pour que déjà fin janvier ce problème soit réglé, nous en sommes là jusqu'à présent". Pour ce qui concerne la grève, il dit que cela n'ébranle guère le monde syndical.
A l'entendre, " Cette loi sur la grève ne nous inquiète pas. On a vu en 1989, les syndicats n'ont pas la possibilité de faire grève et pourtant, ils ont violé. Nous avons plusieurs cordes à notre cou. Nous pouvons bloquer tout le système". Pour le moment, confie-t-il " On est entrain de discuter. Il arrivera un moment où cette loi sera un chiffon qu'il faut déchirer". Le syndicaliste déplore que " Les enseignants ne vivent pas mais vivotent. Ils sont dans des situations désolantes. On ne peut pas avoir les résultats même si l'année se déroule bien. Si les enseignants ne mangent pas, ils ne peuvent pas donner le meilleur d'eux-mêmes pour avoir des résultats. Les enseignants sont traités de tous les noms. S'il y a un problème, on le déverse sur les enseignants. Il y a certains enseignants qui paressent mais on ne peut pas généraliser".
Le secrétaire général de la COSI n'a pas manqué de se prononcer sur les élections professionnelles. Pour lui, malgré les plaidoyers, rien depuis 2006. M. Chadaré pense que puisqu'il s'agit d'une initiative des politiques, dès qu'ils seront prêts, ils vont le faire. D'autres actions de la COSI a été évoqué notamment des prêts pour l'assistance, les prêts sans intérêts. Il se dit heureux de l'initiative Arch du gouvernement.
G.A.

Categories: Afrique

Près de 2000 opérateurs économiques et 30 Etats représentés à Casablanca

Sun, 03/17/2019 - 08:46

Démarré le 14 mars 2019, les travaux de la 6ème édition du forum ‘'Afrique développement'' organisé par le groupe Attijariwafa Bank, ont pris fin, vendredi 15 mars 2019, à Casablanca (Maroc).
‘'Quand l'Est rencontre l'Ouest'', c'est le thème principal retenu pour cet évènement économique qui a connu la présence de près de 2000 opérateurs économiques et les représentants de 30 Etats.
Dans leurs rangs, on note d'importants acteurs économiques, institutionnels et hommes d'affaires venus pour les rendez- vous B to B et aussi pour les B to G.
Ouvrant officiellement les travaux du forum, le président sierra léonais, Julius Maada Bio, a souligné que l'intégration économique africaine est devenue plus qu'une nécessité, une urgence afin de développer des échanges intra-africains, et de capitaliser les potentialités et énergie de l'Afrique.
Pour lui, les taux actuels de coopération et d'échanges intra-africains sont très faibles ; 15% à peine, alors que celui des échanges avec les autres continents est estimé à 80 voire 95%.
Le Président directeur général du groupe Attijariwafa , Mohamed El Kettani, a salué la présence des différentes autorités au Maroc, le président sierra léonais en particulier et tous les ministres.
La situation selon lui, est assez claire. « […] Si l'économie mondiale a connu une phase d'expansion en 2018, le monde semble être entré à nouveau dans une phase d'essoufflement et d'incertitude grandissante », a-t-il déclaré avant d'ajouter que l'escalade des tensions commerciales, les interrogations autour de la croissance en Asie ou du Brexit, semblent être à l'origine de nouvelles révisions à la baisse des rythmes de croissance économique et du commerce mondial par les institutions mondiales.
Pour pallier cela, il invite l'ensemble des Africains à une meilleure « intégration économique afin de libérer davantage les énergies créatrices de richesse et de valeurs ».
Pour Mohamed El Kettani, ce forum joue un important rôle dans la facilitation de l'intégration économique, commerciale du continent africain avec plus de 7500 opérateurs économique mobilisés depuis sa création en 2010, et 17.000 rendez-vous B to B pour une participation remarquable de 36 pays.
L'une des personnalités ayant marqué de leur présence la 6ème édition du Forum africain de développement, est le président de la Commission de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), Abdallah Boureima. Ce dernier a présenté à l'assistance, l'histoire, l'évolution et le bilan de son institution. Il n'a pas manqué de rappeler les objectifs, les ambitions économiques et les atouts de ce regroupement économique et sous-régional, de même que son rôle dans la création de valeurs au sein de l'Union.
Selon lui, l'Uemoa demeure un exemple typique d'intégration et de coopération économique en Afrique.
Le Forum africain pour le développement pourrait-on dire, est devenu au fil des années, un rendez-vous incontournable, une plateforme de référence en faveur du dialogue, de la promotion de l'investissement et du commerce intra africain.
"Accélérer l'intégration régionale" ; "accroître la création de valeur" ; "stand up for african women entrepreneurs" ; et "les jeunes prennent la main", sont entre autres les thématiques développées lors des assises de Casablanca en raison des enjeux actuels et des opportunités de développement du continent.
Pour cette édition, un grand espace est réservé aux opérateurs économiques et hommes d'affaires pour les rencontres B to B, et près de 4000 rencontres sont prévues.
Le représentant du groupe Attijiriwafa Bank au Bénin, le directeur général de la CBAO Bank, Haidara Abas, a conduit une délégation d'opérateurs économiques béninois constituée d'une dizaine d'hommes d'affaires ayant fait leurs preuves dans divers secteurs d'activités économiques du pays.
Il est organisé en marge du Forum Afrique pour le développement, un marché de l'investissement animé par huit pays qui font la promotion des opportunités d'investissement, de tourisme, de divers produits ‘' Made in Africa''. Ces pays présents au marché de l'investissement sont autorisés à présenter leur plan de développement afin de bénéficier de l'appui des investissements africains, asiatiques, américains et européens au forum.
L'édition 2019 du Forum africain pour le développement a pris fin par une grande cérémonie de remise des trophées de la coopération sud-sud afin de récompenser les meilleures entreprises africaines qui contribuent au développement des échanges intra-africains.
D'autres trophées ont été décernés pour récompenser l'ambition et le dynamisme des jeunes entrepreneurs africains qui émergent malgré les vents contraires.
Au nombre des 30 Etats ayant pris part à ce forum, figure le Togo, le Sénégal, le Mali, la Sierra Léone, l'Ethiopie.
Les autorités béninoises n'ont pas marqué de leur présence, cette rencontre.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

United oil et Gas Plc veulent exploiter du pétrole au Bénin

Sun, 03/17/2019 - 08:44

La société britannique d'exportation et de développement de pétrole et de gaz, United oil et Gas Plc a annoncé lundi 11 mars dernier, la signature d'un accord d'option avec l'américain Elephant oil Ltd (« Elephant »). Un partenariat qui vise à exploiter la zone terrestre située au block B au Bénin, et prenant potentiellement une participation de 20% dans l'accord de partage de la production.
Ce block B du Bénin est situé dans la région du Dahomey (bassin côtier) et couvre une superficie de 4590 Km² (environ 1,1 million d'hectares). Il est situé à l'ouest de Cotonou jusqu'à la frontière togolaise. La région côtière du Bénin étant une région frontalière où aucun puits n'a été foré jusqu'à ce jour.
Selon le système pétrolier, la licence est entourée de régions productives d'hydrocarbures prolifiques et d'excellents signes positifs.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

L'Etat mobilise près de 4000 milliards FCFA

Sat, 03/16/2019 - 19:00

Les membres du gouvernement béninois ont tenu ce jeudi 14 mars 2019, une séance relative à l'évolution de la mise en œuvre du Programme d'actions du gouvernement (Pag) avec les Partenaires techniques et financiers (Ptf). Face à l'importante mobilisation financière et les réformes faites, ladite rencontre s'est soldée sur un satisfecit des Ptf.

Les partenaires techniques et financiers (Ptf) soutenant l'action publique au Bénin sont satisfaits du niveau de mobilisation des ressources pour financer les projets et programmes du Pag.
Le ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement Abdoulaye Bio Tchané, président du Comité de mobilisation des ressources au profit du Programme a déclaré : « Nous pouvons retenir qu'au 31 décembre 2018, nous sommes parvenus à la mobilisation de 3929,5 milliards FCFA, soit 111 % du financement public attendu pour la mise en œuvre du Pag. Par rapport au montant global du Pag (9039 milliards FCFA), cette mobilisation de ressources représente 43,5 %. Il s'agit essentiellement de l'agrégation des données relatives aux ressources traditionnelles dont nous avons bénéficiées auprès de vos différentes institutions, des ressources provenant du marché financier sous-régional et international et des ressources domestiques ».

Le ministre d'Etat ajoute que par source de financement, « les ressources mobilisées se décomposent en 40,2 % pour les prêts, 14,5 % pour les dons, 26,8% des fonds levés sur le marché financier et 18,5 % d'autofinancement (Budget national) ».
Au vue de cette mobilisation, le ministre d'Etat a témoigné la reconnaissance du gouvernement Talon aux partenaires Ptf qui y ont joué un rôle primordial.
D'autre part, le gouvernement souhaite-t-il également le financement de la part des Ptf « un programme spécial Odd », sur lequel des tables rondes sectorielles seront organisées dans les prochaines semaines.

Les PTF apprécient la détermination du gouvernement

La séance des membres du gouvernement avec les Ptf intervient à la suite d'un atelier technique où les responsables des deux parties ont fait le point de l'avancement des réformes, projets et programmes du Pag, depuis la dernière rencontre tenue le 19 septembre 2018.
Au cours de cet atelier, il a été aussi question de la mobilisation des ressources et les attentes des ambassadeurs et autres représentants de missions diplomatiques. Cet atelier selon Johannes Dagnon, rapporteur du Comité de mobilisation des ressources au profit du Pag, a permis de faire un focus sur des projets phares. « Vous faites beaucoup pour nous, mais nous attendons encore beaucoup de vous », déclare-t-il aux Ptf.
Le chef de file, le représentant résident du Système des Nations Unies au Bénin, Siaka Coulibaly, a apprécié non seulement l'engagement des membres du Comité mais aussi la qualité des discussions qui se mènent autour du Pag.

Par ailleurs, déclare-t-il, « les Ptf saluent les efforts du gouvernement pour le projet Arch (Assurance pour le renforcement du capital humain) et sont disposés à accompagner ce programme qui fonde l'espoir des populations ». Siaka Coulibaly a également fait part des préoccupations des équipes techniques mises en place par les partenaires dans le but de soutenir les efforts du gouvernement.

S'agissant des élections prochaines, Siaka Coulibaly encourage le gouvernement béninois, à « consolider la démocratie et l'Etat de droit ».
Au terme des travaux, les deux parties ont décidé de se réunir très prochainement pour une séance qui va porter sur les réformes du gouvernement.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le premier moteur en marche pour vaincre le délestage

Sat, 03/16/2019 - 18:23

Le premier moteur de la centrale thermique de Maria Gléta 2 a été activée ce vendredi par le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou. Un acte qui concrétise progressivement les ambitions du gouvernement à rendre l'énergie disponible en tout temps.
Montée triomphale dans le ciel d'Abomey-Calavi des premières fumées noires d'un des sept moteurs de la centrale thermique Maria Gléta 2, vendredi dernier. Accolades, cris de joie, acclamations, sourire… Sur le visage des autorités politico-administratives et citoyens déplacés pour l'événement, la satisfaction et l'émerveillement étaient au rendez-vous.
Le Bénin en passe de vaincre la fatalité du délestage, saluent-ils en choeur.
« C'est une grande joie qui nous anime. Je remercie le président Talon pour le respect de ses engagements », a avoué le chef de l'arrondissement de Togba, Pierre Gbègnon.
La joie se déduit facilement sur tous les regards. Le maire de la commune d'Abomey-Calavi confie que « Nous vivons quelque chose d'inhabituel aujourd'hui. Nous venons d'amorcer le développement de notre pays. Félicitations au président Talon. Ce travail a été réalisé parce qu'il a fait confiance à une équipe. Il n'a pas mis pied ici mais voilà le fruit de la confiance en son ministre de l'énergie. C'est le développement qui est amorcé, c'est l'insécurité qui est conjuguée derrière, car partout où il y a la lumière, il y a le développement ».
Le préfet de l'Atlantique, Jean-Claude Codjia dira que c'est le Bénin qui prend ainsi son envol grâce à la volonté inébranlable du Chef de l'Etat.
Le représentant du directeur général de la Sbee, Fayikou Yaya lui souligne que « Nous avons enfin notre centrale qui permettra de chasser définitivement du Bénin l'obscurité et donc la pauvreté ! ».
Cette infrastructure de 120 Mw permettra de satisfaire la clientèle.
Heureux de ce pas de géant, Emérick Tokoudagba, coordonnateur du site rappelle que c'est le ministre qui « s'est souvent comporté comme un catalyseur », afin que ce projet puisse aboutir. « Chaque fois qu'on donne un délai, il le revoie à la baisse et on y arrive toujours quand il nous donne les voies et moyens pour accomplir la tâche. Pour nous, c'est vraiment encourageant », a-t-il ajouté.
Le premier moteur, confie-t-il, a été ainsi mis en marche après 14 mois d'intenses travaux au lieu des 18 prévus. Quant aux six autres moteurs, il assure que tous les sept jours désormais, un moteur sera mis en marche.
Pour le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou, « Maria Gléta 2 n'est pas un mythe, c'est une réalité ». Et d'ajouter que « Grâce au président Talon, le Bénin, ce 15 mars 2019, a pris définitivement le train du développement. Ce qui nous réunit aujourd'hui c'est quelque chose d'historique qui montre que le Pag avance. Et quand le Pag avance, c'est le Bénin qui avance. Ce projet qui est l'un de plus gros en cours actuellement dans notre pays est arrivé avant l'heure prévue. Ça, c'est la marque de fabrique de ce gouvernement qui montre désormais que le dire et le faire doivent être une vertu partagée par notre pays ». Il se dit confiant que la centrale thermique de Maria Gléta contribuera au changement structurel de notre économie voulu dans le Pag, ce qui aura une incidence positive sur les conditions de vie des citoyens.
La dimension sociocommunautaire de la centrale de 120 Mw a été abondamment aussi saluée.
95% du personnel qui travaille sur le chantier est béninois et toutes les entreprises sous-traitantes sont aussi béninoises. Aussi, un volet social impressionnant a-t-il été exécuté en amont de la construction de la centrale tel qu'exigé par le gouvernement : construction d'une route de 3 km entièrement pavée avec tout le système d'assainissement pour desservir le site, construction de 25 km de réseau électrique et de 24 salles de classes (année 2018-2019) au profit du Ceg Houèto, une salle d'infirmerie et une salle pour la Police républicaine, etc. La visibilité des actes du gouvernement sont ainsi irréversibles.
G.A.

Categories: Afrique

Les richesses culinaires du Bénin dévoilées au Maroc

Sat, 03/16/2019 - 15:24

L'événement culinaire dénommé ‘'Rencontres Gastronomiques d'Agadir'' qui se déroule depuis le 14 mars au Maroc connaît la participation du Bénin. Ce vendredi 15 mars 2019, la démonstration culinaire de deux mets béninois a été faite à la piscine des Jardins d'Agadir Club en présence de plusieurs chefs marocains et français et d'un public mixte de près de 200 personnes.

« Gastronomie et Santé », tel est le thème de la 5ème édition des Rencontres Gastronomiques d'Agadir (RGA) qui met en lumière les interactions entre la gastronomie et le cerveau humain.
Le Bénin y est représenté par une délégation de deux acteurs dont Sheila Maëlle Acakpo, chef pâtissière et Gloria Koessi-Govor, journaliste, food blogueuse et promotrice du festival gastronomique Zâ. Ceci avec le soutien du ministère du tourisme, de la culture et des sports à travers le Fonds des Arts et de la Culture et le ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération.

Pour la première fois, ce festival culinaire a accueilli des chefs prestigieux d'Europe du Sud (Italie et Espagne) et de la région sub-saharienne du continent africain plus particulièrement du Bénin.

Dans la soirée de ce vendredi, l'ambiance a règné aux couleurs béninoises.
En effet, le savoir-faire béninois dans le domaine de la gastronomie a été démontré par la présentation de deux mets. Les participants à ce festival ont découvert les richesses culinaires du Bénin à travers de savoureuses recettes préparées soigneusement des professionnels.

L'événement est organisé par Jean Colin, fondateur et président de l'Association des Rencontres gastronomiques d'Agadir avec le soutien officiel de la Wilaya de la Région du Souss-Massa et d'autres partenaires.
Les RGA ont pour objectif de révéler de nouvelles opportunités touristiques et économiques en positionnant Agadir comme une destination de la gastronomie mondiale.
Ledit festival prend fin le dimanche 17 mars 2019.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Un apport d'environ 100 milliards F pour l'économie nationale

Sat, 03/16/2019 - 11:23

La World travel and tourisme council (Wttc) encore appelé Conseil mondial du voyage et du tourisme, a publié le rapport 2017 sur le tourisme dans le monde. Selon ce rapport, le tourisme international a permis l'investissement d'environ 100 milliards de francs CFA dans l'économie béninoise. Les dépenses effectuées par les touristes internationaux au Bénin, les loisirs, les voyages d'affaires, les dépenses diverses et les transports, note-t-on, correspondent à 168 millions de dollars Us, soit 97,3 milliards de francs CFA. Pour le Conseil mondial du voyage et du tourisme, cette performance enregistrée par le pays en 2017, a occasionné un manque à gagner de 9,1 milliards de francs CFA par rapport à l'année 2016.
Selon le rapport 2017 de Wttc, l'économie béninoise avait été impactée à hauteur de 106,4 milliards de francs CFA, soit 179,9 millions de dollars Us par le tourisme international ; le tourisme et les voyage ayant contribué au Produit intérieur brut (Pib) à hauteur de 2,2% en 2017.
Selon le rapport publié par cette structure, le tourisme est l'un des principaux moteurs de la croissance économique et de la création d'emplois dans les économies émergentes du monde entier. Au Bénin, les statistiques présentées démontrent que ce secteur piétine et tergiverse, passant d'une bonne performance à une performance moins bonne.
En 2016, rappelle Wttc, la contribution totale d'emplois du secteur du tourisme était de 229.500 emplois, avant de baisser à 216.500 en 2017.
Des chiffres estimés trop bas pour un pays qui se réclame être le berceau du ‘'Vodoun'', avec un patrimoine culturel exceptionnel, observe la Banque mondiale.
En 2015, le tourisme a créé 7,2 millions d'emplois dans le monde entier et 284 millions de personnes étaient employées par le secteur du tourisme en 2014 selon les statistiques du Conseil mondial du voyage et du tourisme. « Il est évident que l'industrie du tourisme joue un rôle de plus en plus important dans l'économie du monde, contribuant ainsi au Produit intérieur brut (Pib), aux exportations de services et à l'emploi », souligne Brookings institution, dans le rapport intitulé ‘'Africa'stourism : A global destination for investissement and entrepreneurship''.
« Les gens de chez nous veulent visiter Cotonou parce que c'est un grand centre commercial où on peut se ravitailler en produits de qualité à bas prix mais pas comme une destination touristique. Or, il y a Ouidah qui vaut que Cotonou en termes d'histoire et de découverte mais qui est malheureusement moins connue en dehors du pays. Et puis, il y a l'histoire du royaume de Danhomey qui attire aussi les visiteurs », avait témoigné un touriste de l'Afrique centrale en visite au Bénin. Pour ce dernier, le Bénin est faiblement commercialisé en dehors du pays en tant que destination touristique.
Le document publié par Wttc témoigne qu'il y existe un fort potentiel d'augmentation des investissements liés au tourisme dans le continent. Cela se traduit par l'introduction des 15 Etats membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) d'une politique de visa qui permet la libre circulation entre ses Etats membres.
Selon le rapport de World travel and tourisme council, « l'histoire unique de l'Afrique et de ses merveilles naturelles attirent de plus en plus l'attention du fait de la croissance locale et mondiale du tourisme culturel, patrimonial et de développement. En tant que membre de la Cedeao et de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest (Uemoa), le Bénin est un pays qui regorge de merveilles naturelles, avec une histoire riche, et ayant récemment introduit une politique d'assouplissement de visa pour la majorité des pays africains.
En ce qui concerne les infrastructures, Brookings institution souligne dans son rapport que les potentiels investisseurs dans les secteurs du tourisme d'autres pays, seront confrontés à des difficultés en matière de développement desdites infrastructures et d'appui gouvernemental.
De façon globale, ces investissements sont concentrés sur des pays dotés à la fois d'une infrastructure bien développée, de politiques de voyage facilement navigables et d'un environnement propice aux affaires, précise le rapport de Wttc.
En 2016, les investissements dans le secteur du tourisme au Bénin se sont élevés à 1,0 milliard de dollars Us, pour considérablement baisser à 65 millions de dollars Us en 2017. Ce qui dénote d'une carence en infrastructures et semble freiner son économie et le développement du tourisme.
Par ailleurs, l'état dégradé du réseau routier n'est pas à ignorer. L'approvisionnement en électricité et en eau potable étant encore des défis à relever par endroit. « Pour faire face à ces défis en matière d'infrastructure, le Bénin devra réaliser une dépense de 172 millions de dollars (environ 86 milliards FCFA) par an de manière continue au cours des dix prochaines années, en mettant un accent important sur la dépense d'investissement », a recommandé le rapport de l'Africa Infrastructure country diagnostic (Aicd) de juin 2011.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

''Les meneurs seront identifiés et poursuivis'' (Procureur)

Sat, 03/16/2019 - 11:18

M. Florentin Bodou, procureur du Tribunal de Première Instance de Première Classe de Porto-Novo, a effectué vendredi un déplacement à la prison civile de Missérété pour constater les faits.

« J'ai pu voir qu'il y a un hangar construit par les détenus qu'ils ont incendié. Les sapeurs-pompiers ont été appelés et ils ont pu maîtriser cet incendie », a constaté le procureur Florentin Bodou tout en ajoutant que depuis quelques temps, ces mouvements d'humeur se font répétitifs.
Il a souligné que la prison civile de Missérété comme les autres prisons civiles est régie par des lois. « Les comportements développés se trouvent en porte-à-faux avec la loi et c'est normal que les meneurs soient identifiés et poursuivis », précise le procureur.
Dans le but de comprendre les motifs de leur mouvement, une séance a eu lieu avec les représentants des détenus. « Ils ont expliqué qu'ils ne sont pas d'accord avec certaines réformes mises en place par le nouveau régisseur. Il faut dire que ces réformes sont inspirées par l'insécurité qui règne au sein des prisons civiles notamment celles que gère le parquet de Porto-Novo. Nous enregistrons et les procédures sont encore pendantes pour certaines devant les juridictions », a déclaré le procureur.
Selon le procureur Bodou, les auteurs sont poursuivis souvent pour trafic de chanvre indien. « Jusque-là, nous ne savons comment ces produits prohibés entrent dans les prisons », a-t-il signalé.
Plusieurs réformes ont été mises en place dans le but d'éradiquer ces genres de pratique. Parmi les mesures instaurées, il y a le contrôle de la quantité de produits vivriers à introduire dans les prisons civiles.
« (...) il est revenu que c'est en faisant entrer les produits vivriers qu'on y insère les produits prohibés. Donc ces réformes gênent et dérangent des intérêts. C'est ce qui explique en partie ce qui s'est passé », renseigne le procureur.

Selon lui, les détenus réclament entre autres que la carte d'identité exigée à l'entrée de la prison civile soit revue. « Ils estiment que leurs parents viennent des villages et ils ne sont pas détenteurs de carte d'identité ni de carte Lépi. Mais au cours de la séance, il a été révélé que cette interdiction n'est pas appliquée de façon rigoureuse. Si vous déclarez à l'arrivée que vous n'avez pas de carte, il suffit d'aller vous faire identifier au niveau de l'administration pénitentiaire et on vous permet d'aller rendre visite aux détenus », a-t-il expliqué.
Le processus de règlement de ce mouvement d'humeur est fait selon le procureur Florentin Bodou de façon méthodique. Cinq responsables des détenus ont été désignés pour siéger au sein du comité qui va se pencher sur la liste de revendications soumises. Aussi, ont-ils en leur possession le décret 73-293 du 15 septembre 1973 portant régime pénitentiaire et le règlement intérieur qui régit la prison civile de Missérété.
A en croire le procureur, ils doivent en prendre connaissance, « pour enrichir les débats et faire des propositions dans le sens de l'amélioration de leur conditions de détention ».

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Une session extraordinaire s'ouvre lundi au parlement

Sat, 03/16/2019 - 11:14

Cinq points sont inscrits à l'ordre du jour dont l'Examen des propositions de loi pour les élections législatives inclusives de 2019, pour la 4ème session extraordinaire de l'Assemblée nationale lundi prochain.

C'est à travers un communiqué signé de son secrétaire administratif que le président de l'Assemblée nationale invite les députés à prendre part à la 4ème session extraordinaire de l'année 2019 qui aura lieu le lundi 19 mars 2019 à 10 h au palais des gouverneurs à Porto-Novo.
Cette quatrième session extraordinaire de l'année 2019 statuera sur 5 points dont l'Examen des propositions de loi pour les élections législatives inclusives de 2019. Les députés vont en dehors des propositions de loi, étudier aussi quatre projets de ratification.
Le premier porte sur " l' autorisation de ratification, de l'accord de prêt de Africa Growing Together fund (AGTF), signé à Cotonou le 18 janvier 2019, entre la République du Bénin et la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du financement partiel du Projet d'aménagement et de bitumage du tronçon Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara (209,68 km)". Le deuxième met l'accent sur le même projet avec un financement complémentaire. Il s'agit de " l'Examen du projet de loi portant autorisation de ratification, de l'accord de prêt BAD signé à Cotonou le 18 janvier 2019, entre la République du Bénin et la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du financement partielle du projet d'aménagement et de bitumage du tronçon Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara (209,68 km)". Les députés vont aussi se pencher sur " l' Examen du projet de loi portant autorisation de ratification, de la convention de crédit signée le 10 décembre 2018, entre la République du Bénin et le l'Agence Française de développement (AFD) dans le cadre du financement partiel du projet de restructuration et d'extension du système de répartition et de distribution (PRESREDI) de la Société béninoise d'énergie électrique".
Le président de l'Assemblée nationale appelle aussi les députés à l'étude " du projet de loi portant autorisation de ratification, du contrat de financement signé par échange de lettres, le 18 décembre 2018 à Cotonou et le 19 décembre 2018 à Luxembourg, entre la République du Bénin et la Banque européenne d'investissement (BEI), dans le cadre du projet de drainage des eaux pluviales à Cotonou.
G.A.

Categories: Afrique

Les clarifications du Directeur de l'Agence Pénitentiaire du Bénin

Sat, 03/16/2019 - 11:10

Les détenus de la prison civile de Missérété ne sont pas contents des réformes au sein de l'administration pénitentiaire. Ils ont manifesté leur mécontentement dans la journée de ce vendredi 15 mars 2019. Plus de peur que de mal. Le calme est revenu sans aucune victime.
Selon le directeur le Directeur Général de l'Agence Pénitentiaire du Bénin, " L'Agence Pénitentiaire du Bénin est intervenue à un moment de l'histoire pour mettre aux normes l'administration pénitentiaire, non seulement au regard des textes nationaux mais vis-à-vis des engagements pris par notre pays à l'international".Jiles Sédjro YEKPE précise que " C'est dans ce contexte qu'il y a un certain nombre de réformes qui sont mises en route pour ramener l'administration pénitentiaire à sa mission principale connue dans tous les pays". Il s'agit selon lui, de la sécurité des détenus et des installations et d'un autre côté pour assurer leur réinsertion socioprofessionnelle. Mais ce qui constitue le problème est, indique Jile Sedjro YEKPE, " les détenus s'adonnent à des actes et comportements non autorisés dans les prisons. Nous pouvons citer l'utilisation du portable et des réseaux sociaux avec toutes ses conséquences sur l'enquête en cours, la consommation des produits prohibés comme l'alcool, vins et autres ". Aussi fait-il savoir que " à ce point de réforme, il est de bon ton que certaines personnes qui, à travers le temps, ont pris ces habitudes pour des droits, se plaignent. C'est pour ces cas que nous sommes venus ici depuis quatre jours pour essayer de gérer au mieux les mécontentements manifestés par une partie des détenus de la prison civile de Missérété. Ils réclament un certain nombre de choses. On les a écoutés, on a discuté avec eux. Ils sont sur le point de comprendre et d'expliquer à leurs autres camarades ce qui s'est passé".
Selon le directeur général de l'Agence Pénitentiaire du Bénin " il s'agit de la résistance au changement, aux réformes que nous essayons de conduire pour le bonheur non seulement des détenus mais également de notre pays". Comme bilan, il confie qu'il y a eu des actes de vandalisme moyens au sein de la prison, mais il est clair qu'il n'y a pas de blessé ni de victime.
M. YEKPE annonce "qu'il y a une commission qui est mise en place dont font partie les responsables des détenus, pour expliquer un certain nombre de choses au regard des textes et au regard de la pratique". Il se dit donc confiant que " nous sommes sur la bonne voie pour que ces mécontentements soient expliqués et gérés au mieux".
Le directeur indique que " Les détenus ont réclamé qu'on leur accorde des temps de visite inconsidérés, qu'on leur accorde l'autorisation de faire rentrer à l'intérieur de la prison des quantités très exorbitantes d'aliments et de produits de toutes sortes. Ce qui ne permet pas aux agents de sécurité de faire leur travail sans mettre en danger la vie de ceux qui sont à l'intérieur. C'est dans ces sacs de charbon qu'on cache de téléphone portable, de la drogue, des couteaux et autres. Et cela n'est pas de leur goût quand les agents font des fouilles minutieuses". Jile Sedjro YEKPE ajoute que " Les détenus ont réclamé entre autres qu'ils ne portent pas de gilets par exemple car porter ces gilets qui les identifient est une source d'humiliation. Or ce sont des aspects prévus par les textes. Tout détenu doit porter un gilet pour la gestion efficiente de leur présence à l'intérieur de la prison. Voilà en quelques points, les revendications des détenus. Mais ils sont en train de comprendre et tout rentrera dans l'ordre". Pour le moment, les actions sont en cours pour faire comprendre aux détenus, l'importance des réformes.
G.A.

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Les journalistes ressortissants du Couffo désormais unis pour contribuer au développement de leur localité

Sat, 03/16/2019 - 02:30

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Dénommé Union des Journaliste Natifs du Couffo (UJNC), ce creuset faut-il le rappeler est apolitique. Il a vu le jour ce samedi 16 mars 2019 a l'issu de la deuxième journée de l'Assemblée générale constitutive entamée ce vendredi 15 mars 2019 à l'hôtel Yésu Lemè de Klouekanmey pour prendre fin le dimanche 17 mars 2019. Elle réuni plus d'une cinquantaine de professionnels des médias venus des quatre coins du Bénin et d'autres pays.

Après l'adoption des textes (règlement et statuts) de l'association, un bureau de onze membres, dirigé par monsieur Adrien ATTINKPATO, avec comme secrétaire général monsieur Blaise TOSSOU, DP du journal LES 4VÉRITÉS et Camile ADJAMAGBO le trésorier général. Quant au label FSP, Félix Sohoundé Pépéripé, ce grand homme de la presse sportive du Bénin a été désigné comme le Président d'honneur de l'union.

Les activités se poursuivent ici à Klouekanmey avec à la clé, un match de Gala prévu tout à l'heure à 16H sur le terrain de sport du CEG de la localité. Il s'agit d'un match entre l'équipe JSP de Klouekanmey et celle des journalistes natifs du Couffo.

Les activités prennent fin ce dimanche 17 mars 2019. Plein succès à cette noble initiative des fils et filles Adja ayant pour profession le journalisme.

R. R. TOSSOU

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Les 03 gagnants de Wiki Loves Africa 2019 gratifiés

Fri, 03/15/2019 - 22:31

L'édition 2019 du concours de photographie Wiki Loves Africa (WLA) organisée pour la première fois au Bénin a connu son épilogue ce vendredi 15 mars 2019. A travers la qualité de leurs œuvres, trois participants ont été primés.
La cérémonie de remise des prix s'est déroulée à l'Institut Français de Cotonou en présence des partenaires, des participants et des sponsors.

Le directeur de l'Institut Français au Bénin, Jean-Michel Kasbarian a remercié tous les participants qui ont pris part à ce concours. Pour lui, ils « ont compris l'enjeu, celui de faire connaître à travers des photos des réalités ». Ces photos, selon lui transmettent un message qui est une forme d'approche universelle considérant les traditions, les divers jeux et les formes d'expressions. Appréciant l'engagement des participants, Jean-Michel Kasbarian a annoncé de nombreuses opportunités en vue, qui visent le développement des compétences.
Mermoze Adodo, wikimédien et formateur a procédé à la présentation de Wiki Loves Africa. Selon ce dernier, Wiki Loves Africa est un concours annuel où chacun à travers l'Afrique peut partager via Wikimedia Commons, une illustration, en rapport avec le thème de l'année, qui pourra être utilisée sur Wikipédia et sur les autres projets de la Wikimedia Foundation.
Ce concours qui a lieu sur le plan continental et national a pour thème cette année « Play ! (Jeux !) ». Il vise la présentation de représentations visuelles de jeux sérieux et joyeux, de sports et de loisirs sous forme de jeux de société ou de réflexion, de divertissements ou de compétitions physiques, d'interactions ludiques, de représentations théâtrales et musicales.
Le formateur Mermoze Adodo n'a pas manqué de faire le bilan de cette compétition au plan national. A en croire le wikimédien, ils sont une cinquantaine de participants à créer leur compte sur la plateforme. « Plus de 700 photos ont été téléchargées dans le cadre de ce concours. Les photos liées à tous types de jeu (...) », a-t-il déclaré.
Lors de ce concours qui a duré plus d'un mois, informe-t-il, les participants ont pris part à diverses activités telles que : les sorties en groupe, les ateliers sur la présentation des projets Wikimedia, l'initiation au développement photo et autres.
« Nous allons continuer cette aventure (...) continuer à travailler ensemble à travers de petits ateliers pour qu'ensemble nous puissions relever le défi de l'identité numérique de l'Afrique en général et du Bénin en particulier », a formulé le wikimédien Mermoze Adodo.

Les heureux gagnants de l'édition 2019 au Bénin

Pour Stéfano Amekoudi, directeur du campus numérique Francophone de Cotonou, c'est un honneur pour lui d'accompagner un tel événement relatif aux projets multimédias. Procédant à la délibération, il n'a pas manqué d'apprécier les productions faites par les participants. « Ce sont de très belles productions », a-t-il lancé.
Parmi une quinzaine de photos présélectionnées, trois ont retenu l'attention des membres du jury.
La première photo est l'œuvre du lauréat Joseph Hervé Ahissou, qui a pu capturer le mouvement de deux enfants jouant au football.
Le directeur du campus numérique Francophone a mis l'accent sur la qualité, les couleurs de la photo mais aussi l'émotion des enfants qui se dégage à travers cette reproduction. La deuxième photo est celle de Romaric Kodjome montrant des enfants jouant à la corde dans une cour familiale sous le regard des parents.
La dernière œuvre choisie expose une fille qui joue au Basketball.
La luminosité de cette image de Daniel Affo est l'un des éléments ayant attiré l'attention des membres de jury.

Les lauréats ont reçu respectivement un bon d'achat d'une valeur de 100.000 FCFA, 75.000 FCFA et 50.000 FCFA.
Le directeur du campus numérique Francophone de Cotonou a invité les participants à s'inscrire aux projets multimédias sur la plateforme Wikimédia Commons. Pour le sieur Amekoudi, cette participation permet de construire la culture africaine et béninoise.
Le responsable des formations WLA, Fawaz Tairou, annonçant la clôture du concours au Bénin a informé de la tenue d'un atelier qui va se dérouler la semaine prochaine à Cotonou.
Cet atelier est axé sur les contributions aux projets multimédias.

Akpédjé AYOSSO

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La vérité sur le mouvement d'humeur des détenus

Fri, 03/15/2019 - 22:06

Le Directeur Général de l'Agence Pénitentiaire du Bénin, Jiles Sédjro YEKPE se prononce

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Les constats font état de ce que les détenus s'adonnent à des actes et comportements non autorisés dans les prisons. Nous pouvons citer l'utilisation du portable et des réseaux sociaux avec toutes ses conséquences sur l'enquête en cours, la consommation des produits prohibés comme l'alcool, vins et autres. Alors, à ce point de réforme, il est de bon ton que certaines personnes qui, à travers le temps, ont pris ces habitudes pour des droits, se plaignent. C'est pour ces cas que nous sommes venus ici depuis quatre jours pour essayer de gérer au mieux les mécontentements manifestés par une partie des détenus de la prison civile de Missérété. Ils réclament un certain nombre de choses. On les a écoutés, on a discuté avec eux. Ils sont sur le point de comprendre et d'expliquer à leurs autres camarades ce qui s'est passé.

En gros, il s'agit de la résistance au changement, aux réformes que nous essayons de conduire pour le bonheur non seulement des détenus mais également de notre pays.

En matière de casse, je peux dire qu'il y a eu des actes de vandalisme moyens au sein de la prison, mais il est clair qu'il n'y a pas de blessé ni de victime.

La suite, c'est qu'il y a une commission qui est mise en place dont font partie les responsables des détenus, pour expliquer un certain nombre de choses au regard des textes et au regard de la pratique. Donc nous sommes sur la bonne voie pour que ces mécontentements soient expliqués et gérés au mieux. Les détenus ont réclamé qu'on leur accorde des temps de visite inconsidérés, qu'on leur accorde l'autorisation de faire rentrer à l'intérieur de la prison des quantités très exorbitantes d'aliments et de produits de toutes sortes. Ce qui ne permet pas aux agents de sécurité de faire leur travail sans mettre en danger la vie de ceux qui sont à l'intérieur. C'est dans ces sacs de charbon qu'on cache de téléphone portable, de la drogue, des couteaux et autres. Et cela n'est pas de leur goût quand les agents font des fouilles minutieuses. Les détenus ont réclamé entre autres qu'ils ne portent pas de gilets par exemple car porter ces gilets qui les identifient est une source d'humiliation. Or ce sont des aspects prévus par les textes. Tout détenu doit porter un gilet pour la gestion efficiente de leur présence à l'intérieur de la prison. Voilà en quelques points, les revendications des détenus. Mais ils sont en train de comprendre et tout rentrera dans l'ordre.>>

Transcription : Roméo Aklozo ( En direct de la prison civile de Missérété)

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MTN Bénin initie ”La semaine de l'Expérience Client”

Fri, 03/15/2019 - 21:14

MTN Bénin ne cesse d'investir et d'innover. Des efforts se font au quotidien pour améliorer la qualité des services en vue de la satisfaction des abonnés, toutes tendances confondues. Mais ces derniers ne sont forcément pas au fait de tout ce qui se fait pour eux.
C'est en effet, pour faire toucher du doigt la réalité à ses clients, que Stephen Blewett, en compagnie de son équipe, a fait l'option, à travers l'initiative ”La semaine de l'Expérience Client ”, de faire découvrir, dans ses compartiments clés, l'entreprise aux clients.
À cet effet, hier, jeudi 14 mars 2019, par une visite guidée, représentants d'associations de consommateurs et représentants de structures étatiques ont eu l'occasion de voir et d'écouter beaucoup d'explications à la Direction générale de MTN Bénin, route de l'aéroport.
C'est d'ailleurs pour avoir su placer le client au cœur de ses préoccupations que MTN Bénin s'est vu récompenser doublement, en février dernier, à travers deux trophées. Le premier, a rappelé Stephen Blewett, est le trophée de la meilleure expérience client en Afrique de l'ouest, décerné par un cabinet indépendant. Le second trophée est celui du meilleur engagement du personnel.

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Un émissaire de Buhari à Cotonou

Fri, 03/15/2019 - 18:03
La situation de crise que traverse le Bénin dans le cadre des élections législatives 2019 préoccupe le président nigérian Muhammadu Buhari. Le président de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) vient d'envoyer son ministre des Affaires étrangères Geoffrey Onyeama à Cotonou qui a rencontré ce jeudi 14 mars 2019, le chef de l'Etat, Patrice Talon.

Selon la déclaration rendue publique par Mme Sarah Sanda, l'assistante de presse du ministre Onyeama, le but de cette visite au Bénin est de trouver des solutions pour une sortie de la crise engendrée par les législatives du fait de l'exclusion des partis de l'opposition du processus électoral. Selon Sarah Sanda, l'opposition a déjà fait plusieurs plaintes. « A à peine un mois des élections législatives prévues pour le 28 avril, l'opposition s'est plainte d'être délibérément exclue du processus par le gouvernement », a-t-elle déclaré. L'assistante de presse du ministre Onyeama signale que les partis de l'opposition ont organisé des manifestations en appelant à une intervention de la CEDEAO.
Au cours de cette rencontre qui s'est déroulée à huis clos avec le Chef de l'Etat, Patrice Talon, le ministre nigérian Onyeama a fait part du souhait du président de la CEDEAO, celui de l'organisation au Bénin des élections inclusives. « Le président Buhari reste préoccupé par le développement de la démocratie dans la sous-région. Il a donc lancé un message au président Patrice Talon pour qu'il veille à ce que tous les responsables politiques et partis politiques de la République du Bénin bénéficient d'une égalité de traitement pour participer au processus démocratique », a-t-elle précisé.

Pour le président Buhari, l'Etat de droit et le dialogue doivent primer surtout à ces quelques semaines des élections législatives. Par ailleurs, M. Onyeama ajoute que le président de la Cedeao souhaite que l'opposition ne boycott en aucun cas l'ensemble du processus électoral.

Aussi, l'envoyé spécial du président du Nigéria a-t-il rencontré Aurélien Agbénonci, le ministre béninois des Affaires étrangères et Emmanuel Oguntuase, ambassadeur du Nigéria en République du Bénin. L'émissaire Onyeama a été accompagné par Jean Claude Brou, le président de la Commission de la CEDEAO.

Akpédjé AYOSSO

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Les détenus s'indignent contre la gestion du nouveau régisseur

Fri, 03/15/2019 - 14:32

Tous les prisonniers à la prison civile de missérété refusent de regagner les cellules depuis la nuit du mardi 12 mars 2019. Ces derniers se révoltent et dénoncent la gestion du régisseur Aboudou Seïdou.

Les détenus de la prison civile de missérété ne sont pas du tout content de la gestion faite par le nouveau régisseur, le lieutenant Aboudou Seïdou. Tous actuellement dehors, les prisonniers crient au secours des autorités compétentes.
Depuis la matinée de ce vendredi 15 mars 2019, la police républicaine fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les pensionnaires de cette maison d'arrêt. Toutefois, cette action n'a pas pu maitriser les détenus qui déjà ont procédé à plusieurs casses.
Le renfort a été demandé en urgence pour canaliser les prisonniers en colère. La tension a très vite baissée avec le renfort. La prison civile de missérété a donc retrouvé son calme habituel. Des dispositions ont été prises pour satisfaire les revendications des pensionnaires de ce prestigieux lieu de rétention qui fait office de référence au Bénin.

Akpédjé AYOSSO

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A la découverte du Tribunal de commerce Cotonou

Fri, 03/15/2019 - 12:58

Mis en service en décembre 2017, le Tribunal de commerce Cotonou (TCC) contribue fortement à la réduction du délai de règlement de contentieux dans le domaine des affaires. Cette juridiction créée par le gouvernement du Nouveau Départ et de la Rupture, se révèle aujourd'hui non seulement comme un outil efficace de règlement des litiges commerciaux, mais aussi de promotion des investissements. Il veille à l'exécution des contrats, au règlement de l'insolvabilité et à la protection des investisseurs minoritaires.
Selon William
Kodjoh-Kpakpassou, président du TCC, le défi était de remédier à tous les reproches qui sont faits au système judiciaire béninois dans le monde des affaires, notamment les questions de lenteur, d'efficacité, de compétence, etc. Ainsi, de 750 jours en 2017, le délai moyen de traitement du contentieux commercial est passé à 57 jours à fin 2018 au Bénin, précise le président du tribunal de commerce dans un entretien accordé à La Nation. Selon lui, des affaires sont même réglées en 72 heures voire en 24 heures.
La publication de la décision en ligne après que le juge l'a prononcée, signée et déposée au greffier en chef du tribunal, témoigne de l'assurance de la transparence judiciaire. « Celui qui a gagné ou perdu, lit la décision et les autres acteurs du pays peuvent y avoir accès et comprendre les motivations qui ont conduit à ladite décision », explique William Kodjoh-Kpakpassou. La nouvelle loi sur le tribunal de commerce a porté le jugement des affaires en dernier ressort à hauteur de 5 millions FCFA.
Ce qui voudra dire que pour les contentieux qui portent sur un montant de 0 à 5 millions FCFA au maximum, la décision est sans appel.
A l'occasion d'une séance d'information sur les réformes « Doing Business », organisée début mars à Cotonou par l'Agence pour la promotion des importations et des exportations (Apiex), le président du tribunal de commerce a rappelé que les décisions et les informations sur la justice commerciale, notamment les rôles d'audience, les actes pris dans le cadre du fonctionnement du tribunal, la législation concernant les juridictions de commerce, sont publiées en ligne sur le site du tribunal, et favorisent l'accès facile à la jurisprudence en la matière, permettant la prévisibilité de l'activité de jugement. Ainsi, plus besoin pour les parties prenantes de voir quelqu'un pour savoir si l'affaire les concernant est programmée ou pas ; et il n'y a plus d'appel des affaires à l'audience. « Le résultat, c'est que nous gagnons du temps à l'audience, au moins une heure à deux heures par dossier », assure William Kodjoh-Kpakpassou.
Du point de vue de l'accroissement du recouvrement des créances, la célérité observée dans le règlement des contentieux, procure plus de ressources à l'Etat. Selon le magistrat, des dizaines de décisions sont rendues par an et les créances sont payées plus aisément, même celles qui portent sur des centaines de milliards de francs CFA, a-t-il informé. A cela s'ajoute le dénouement rapide du contentieux des baux commerciaux qui concerne le plus souvent le non-paiement des loyers. A ce niveau, beaucoup de règlements à l'amiable ont déjà eu lieu et portent sur des centaines de millions, a-t-il souligné. Etant donné que la loi impose la conciliation préalable obligatoire, un centre de conciliation est mis à disposition des parties prenantes. Ces dernières peuvent s'asseoir autour d'une même table et tenter de régler leurs affaires. « Tout n'est pas compliqué en justice et il n'y a pas de magie en justice : tout est question d'organisation », a assuré William Kodjoh-Kpakpassou.
F. A. A.

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