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24 Heures au Bénin

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Updated: 2 days 20 hours ago

Les prévisions de 700.000t atteintes, satisfécit pour les acteurs de la filière

Wed, 03/20/2019 - 06:30

Le professionnalisme des acteurs de la filière coton a une fois encore payé. C'est ce qu'on peut retenir de la visite effectuée sur le terrain la semaine dernière par une équipe de l'Association interprofessionnelle du Coton (AIC) conduite par M. Mathieu Adjovi. Il s'agit d'un troisième record consécutif de performance en matière de production du coton au Bénin.
Contrairement à l'année dernière avec 600 mille tonnes de production, le défi de cette année apparaît déjà en deçà des prévisions.La tournée conjointe AIC et MAEP le révèle aisément. Ainsi, les prévisions de plus de 700 000 tonnes de coton graine seront atteintes.
A ce jour, plus de 600 000 tonnes de coton graine ont été déjà égrenés selon les chiffres disponibles. Ce qui indique combien de fois l'AIC affiche son professionnalisme en matière de gestion de la filière coton. Loin de toutes polémiques, il faut tirer les leçons de la gestion de la filière confiée par le gouvernement à cette association dont le professionnalisme n'est plus à démontrer.
Il faut souligner aussi que le bon déroulement de la campagne est le résultat de la bonne qualité du coton béninois. Selon les explications de monsieur Mathieu Adjovi, le record de la campagne écoulée sera battu car à la date d'aujourd'hui, plus de 630 000 tonnes du coton graines sont réceptionnés dans toutes les usines alors que les récoltes continuent dans certains bassins cotonniers. Il laisse croire que les dispositions ont été prises pour égrener la totalité de la production. Toutes les mesures sont prises pour sécuriser la production contre les intempéries. Il confie que les stocks de coton qui se trouvent dans les usines bénéficient d'une attention particulière à travers l'acquisition des bâches de protection.
Les résultats qui confortent
La production cotonnière au Bénin était de 300.000 tonnes, avant 2016. Depuis l'arrivée au pouvoir du Président Patrice Talon, la production va grimpante. Entre 2016 et 2017, cette production est passée à 452.000 tonnes avec la reprise en main de la filière par l'AIC. La campagne 2017-2018, a fait 590.000 tonnes. La campagne en cours révèle déjà son chiffre au delà de 630.000 tonnes.
G.A.

Categories: Afrique

Parti politique et système partisan : la méthode Ouorou

Wed, 03/20/2019 - 06:00

C'est douloureux à dire mais il faut pourtant l'admettre, le Bénin traverse depuis peu une crise politique inédite dans l'histoire de sa démocratie post-Conférence nationale. Cette crise se traduit par l'incertitude qui plane sur l'organisation et la tenue des prochaines législatives prévues en principe pour le 28 avril prochain.
Ce que vit actuellement le pays ‘'laboratoire de la démocratie en Afrique'' est l'aboutissement de deux réformes entreprises concomitamment par le gouvernement du président Patrice Talon portant sur les partis politiques d'une part, et sur le code électoral d'autre part.

Face au constat de la multitude des formations politiques, l'actuel chef de l'Etat béninois avait estimé qu'il faille en arriver à ce que l'animation de la vie politique puisse être menée par des grands ensembles politiques. Autrement dit, la ‘'réforme du système partisan'', comme on l'a appelé au Bénin, avait pour objectif de limiter aux seuls grands partis politiques à implantation nationale, l'accès à la vie politique.

Face à la fois aux réformes qui ont été adoptées et au constat de l'impasse dans laquelle le Bénin se trouve actuellement, la question qui se pose est celle-ci : revient-il à la loi de déterminer les comportements politiques ? Cette question en appelle d'autres au regard du rôle et de la fonction d'un parti politique. La réforme sur les formatons politiques était-elle nécessaire ? Fallait-il nécessairement réformer la loi pour instituer de grands regroupements politiques ? Pourquoi ladite réforme partisane a-t-elle occulté la question cruciale du financement des partis politiques ?

L'erreur originelle

On peut aujourd'hui affirmer sans risque de se tromper que la réforme partisane a échoué. Il ne pouvait pas en être autrement parce que tel que posé au départ, le problème était erroné voire mal qualifié. En effet, sur la base de sa seule conviction, le gouvernement de Patrice Talon a estimé que l'environnement politique béninois était caractérisé par une multitude de partis politiques. Que dès lors, il fallait amender la procédure de création des formations politiques afin de ne permettre que l'émergence de ce qu'il a qualifié de ‘'grands ensembles politiques''.

Ce faisant, ni ce gouvernement, ni tous ceux qui ont soutenu cette réforme, n'ont expliqué ou démontré en quoi l'existence de plusieurs partis politiques, notamment au Bénin, était source d'un quelconque dysfonctionnement démocratique. Si l'idée de la réforme de la loi sur les partis politiques n'a connu aucune résistance, c'est parce qu'elle a justement rencontré un terreau favorable pour sa prospérité. En effet, le gouvernement n'a eu qu'à surfer sur l'attitude, communément partagée, qui consistait à fustiger le fait de l'existence d'un trop grand nombre de partis politiques au Bénin.

Le débat de ladite réforme a ainsi prospéré sans qu'on n'interroge aussi bien la pertinence de cette légende politique, que le concept même de ‘'réforme du système partisan''. Le gouvernement porteur de la réforme n'a lui-même pas dit ce qu'il attendait par-là. C'est quoi le système partisan au sens où l'entend la Science politique ?
Si les partis dépendent et évoluent en fonction de leur environnement, le regard peut aussi porter sur les partis non pas comme unités autonomes mais sur les interactions entre eux. Selon le politologue français Michel Offerlé les partis sont en effet constitutifs d'un « marché » politique opposant des acteurs en quête d'un bien qui reste central pour l'ensemble d'entre eux, c'est-à-dire le soutien populaire. C'est dans cette perspective que la littérature a proposé de dégager un objet spécifique, les systèmes partisans.

Un système partisan, c'est donc plus que l'ensemble des partis présents dans un système. Le politologue italien Giovanni Sartori est probablement celui qui a le plus contribué à penser cette différence entre une simple addition des acteurs en présence (l'ensemble des partis) et la prise en compte de leurs interactions qui forment à proprement parler un système partisan. Il insiste sur le caractère clos d'un système partisan. Cela permet de trouver un moyen efficace d'identifier un parti politique. Dans cette perspective, est parti ce qui participe d'un système partisan et qui entre donc en concurrence effective avec les autres acteurs du système.

Une implication de cette approche systémique est aussi de supposer que les systèmes partisans sont des structures relativement stables et durables, résilientes aux changements qui peuvent affecter l'une ou l'autre de ses unités. C'est bien en cela que changement des partis et changement des systèmes partisans sont des questions différentes. L'intérêt important porté aux systèmes partisans a été lié au fait que les systèmes de partis sont devenus des clés de lecture des types de régime politique. De cela, on en parlera plus loin.

La multiplicité des partis politiques nuit-elle à la démocratie ? Pour répondre à cette question, il convient à mon avis de définir préalablement ce qu'est un parti politique.

Qu'est-ce qu'un parti politique ?

Même s'il semble notoirement facile de définir ou d'appréhender la définition d'un parti politique, celui-ci recouvre des réalités multiples et diverses. Il existe en effet plusieurs types de partis politiques selon qu'ils adoptent des formes d'organisation plus ou moins souple ou rigide, ou encore une idéologie claire et marquée ou aux contours plus flous. Il est dès lors moins aisé qu'il n'y paraît à première vue, d'identifier ce qui caractérise l'essence d'un parti politique et le différencier d'autres formes d'organisations elles aussi à vocation politique tels les mouvements sociaux, factions, clubs politiques, lobbies ou groupes d'intérêt.

La tâche de définition est d'autant moins aisée au regard des cas atypiques. En effet, certains partis politiques refusent l'étiquette de « partis ». C'est notamment le cas du Movimento 5 Stelle (Mouvement 5 Etoiles) en Italie pourtant au pouvoir en ce moment. Il y a aussi des mouvements de pression qui se revendiquent comme étant parti politique. C'est notamment le cas du Tea Party aux États-Unis.

Ainsi donc, la définition du concept est à plusieurs facettes. Elle s'articule souvent autour d'un critère ou d'une caractéristique particulière des partis politiques : intérêts, objectifs, rapports à la compétition électorale et à l'exercice du pouvoir, organisation ou encore projet politique.

Pour le socio-économiste allemand Max Weber, les partis politiques peuvent ainsi être définis comme « des associations reposant sur un engagement (formellement) libre ayant pour but de procurer à leurs chefs le pouvoir au sein d'un groupement et à leurs militants actifs des chances – idéales ou matérielles – de poursuivre des buts objectifs, d'obtenir des avantages personnels ou de réaliser les deux ensemble ». Au regard de cette définition, les partis sont des outils permettant aux uns et aux autres d'accéder à un niveau de développement personnel ou collectif.

Mais pour d'autres auteurs, et pas les moindres, les partis politiques sont plus des clubs électoraux et d'exercice de pouvoir. Ainsi pour Giovanni Sartori, il s'agit de « tout groupement politique identifié par une étiquette officielle, qui présente des candidats aux élections, et qui est capable de faire élire ces candidats (par des élections libres ou non libres) pour des mandats politiques ».

Pour le politologue germano-américain Sigmund Neuman par contre, on peut définir le terme “parti politique” comme étant une organisation structurée des agents politiques actifs dans une société, ceux qui visent le contrôle du pouvoir gouvernemental et qui entrent en compétition pour le soutien populaire avec d'autres groupes défendant des points de vue différents ».

Au regard de toutes ces approches de définition, il ressort l'existence des critères qui permettent de distinguer les partis politiques :

la durabilité (continuité dans l'organisation, action dans le temps et dépersonnalisation) ;
le caractère complet de l'organisation (organisation visible et permanente au niveau local en lien avec le niveau national) ;
pouvoir (volonté de conquérir puis de conserver le pouvoir) ;
soutien populaire (souci d'organisation pour gagner des partisans, adaptation du parti afin d'obtenir un soutien populaire maximal).

En guise de conclusion sur ce chapitre, on retiendra que les partis politiques sont des organisations visant à mobiliser des individus dans une action collective menée contre d'autres, pareillement mobilisés, afin d'accéder, seuls ou en coalition, à l'exercice des fonctions de gouvernement. Cette action collective et cette prétention à conduire la marche des affaires publiques sont justifiées par une conception particulière de l'intérêt général. Particulière, parce que différente de celle des autres.

Dans le landernau politique béninois, sauf preuve contraire, le fonctionnement des partis répondait à tous points de vue au cadre conceptuel ci-dessus développé. La constitution des grands ensembles politiques n'était-elle pas un mirage dont la matérialisation commandait plutôt une toute autre réforme ?

Le système majoritaire à un tour

Il semblerait qu'en parlant de grands ensembles politiques, le gouvernement dit du Nouveau départ ait été séduit, comme d'autres ailleurs en Afrique, par les modèles américains et britanniques où la vie politique est régie par des grands blocs politiques.

Il convient toutefois d'apporter à cet effet de précisions. La première est que cette réalité n'est pas l'œuvre d'une quelconque loi qui détermine de la taille de ces formations politiques. Concomitamment aux formations politiques connues de tous qui régissent la vie politique américaine et britannique, il existe dans ces pays plusieurs formations politiques.

La seconde précision est que c'est le système électoral en cours dans ces pays qui a favorisé l'émergence des grandes formations politiques. En effet, tant aux Etats-Unis qu'en Grande Bretagne, c'est le système majoritaire à un tour qui est en vigueur pour les élections législatives. Ce système, qu'il soit de liste ou uninominal, est bien connu pour sa brutalité. Peu importe en effet le nombre de voix obtenus. La règle est simple, le premier en tête rafle la mise. A ce jeu, l'éparpillement des forces est fatal. D'où l'intérêt de s'aggraver pour être plus grand et plus fort.

Le Bénin lui a fait l'option de la représentation proportionnelle qui elle favorise l'émergence des petits partis. Son adoption était une recommandation de la Conférence nationale. Après des années de monolithisme politique qui avait conduit à l'exclusion de beaucoup de Béninois, il avait été retenu la participation de tous les courants d'opinion à la gestion des affaires publiques. D'où donc l'adoption du système de représentation proportionnelle qui a toutefois un inconvénient : l'instabilité de la majorité parlementaire en l'absence d'un parti majoritaire au-dessus de la moyenne. Toutefois au Bénin, cet inconvénient est relatif dans la mesure où on a affaire à un régime présidentiel. Ici donc il n'y a pas de risques de voir tomber le gouvernement en cas de changement de majorité parlementaire.

Si donc les motivations du gouvernement étaient de voir émerger de grands ensembles politiques, pourquoi n'a-t-il tout simplement pas orienté le débat sur la réforme du système électoral ? En outre, il est assez curieux que le régime au pouvoir au Bénin ait totalement mis de côté dans cette réforme la pourtant cruciale question du financement des partis politiques.

Quid du financement des partis politiques ?

Au cours de la campagne de la dernière élection présidentielle au Bénin, on pouvait lire ceci parmi les promesses de campagne du candidat Patrice Talon : ‘'le financement effectif et significatif des partis politiques de manière à les inciter au regroupement et à permettre leur bon fonctionnement afin qu'ils assurent efficacement et dignement leurs rôles. Ledit financement ne devant pas être tributaire du bon vouloir du Président de la République''.

Pourquoi cette promesse de campagne n'a-t-elle donc pas été prise en compte par le gouvernement dans le cadre de ce qu'il a appelé la ‘'réforme du système partisan'' ? Et pourtant, la légitimité de ce financement ne se discute pas. L'utilité publique des partis politiques commandent en effet que ceux-ci bénéficient d'un financement public afin qu'ils jouent leur rôle d'animation de la vie publique.

Partout ailleurs où le principe existe, il se fait sur un critère assez simple : la performance électoral. En effet, dans plusieurs pays où les partis politiques bénéficient d'un financement public, le montant de celui-ci est fixé suivant le score obtenu par chaque parti à l'issue du résultat des échéances électorales. Le financement peut-être direct ou indirect sous la forme de remboursements des frais de campagne ou de crédits d'impôts. Il apparaît donc important pour tout débat sur la ‘'réforme du système partisan'' de placer la question du financement des partis politiques au cœur des préoccupations.
Dans ce registre, nous proposons ce que nous appelons une loi sur « l'incitatif a la participation populaire directe », pour favoriser le financement des partis politiques par les populations à la base contre un remboursement des frais de participation à la fin de chaque année par l'état central. Celui-ci a pour principal caractéristique de mobiliser les partis à s'autosaisir des causes sociales et de convaincre les populations dont les intérêts sont débattus à les financer pour mieux porter leurs voix. Celle-ci permettra d'ailleurs de voir émerger une forme de politique de proximité et résoudra à terme la question de la crise de confiance qui prévaut entre politiciens, militants et populations à la base. Dans cette perspective, nous sommes certains que les petits partis qui ne réussiront pas à mobiliser le plus de monde, ou qui n'ont généralement rien à proposer à part le fait d'exister mourront d'eux-mêmes, puisqu'il y aura un plafonnement qui limitera le financement des membres originaire du parti et une déclaration des comptes du parti chaque année, comparée à leurs activités préautorisées dont la traçabilité existe.

Concernant les campagnes, nous pensons qu'un plafonnement des dépenses de campagnes, et un remboursement équivalent au pourcentage de la performance électorale est une solution efficace pour limiter les casses et projeter l'idée que les regroupements se feront d'eux-mêmes. Un plafonnement des financements est envisagé aussi sur deux niveaux. Le premier concernant la limite du financement des populations et le second concernant la limite du financement des entreprises acquises à la cause d'un candidat. Les plafonnements d'un montant raisonnable sont importants pour limiter les abus et la corruption.

En guise de conclusion, il semble manifeste, au regard de l'impasse dans laquelle se trouve actuellement le Bénin, que la ‘'réforme du système partisan'' telle qu'entreprise, ne pouvait non seulement prospérer, mais ne règle pas du tout la question des partis politiques si tel est que l'on veut non seulement de grands regroupements, mais des partis ayant des visions qui rencontrent les intérêts imminent et à long terme des populations. A l'exception notable du système électoral, il ne paraît pas possible de pouvoir réformer par la loi le système partisan tel que l'entend la littérature. Les pratiques politiques et le comportement des acteurs sont tributaires de l'histoire et de la sociologie du milieu d'expression politique. Les jours à venir nous édifierons sur l'avenir de la loi sur les partis politiques. Mais il est à parier que pour bon nombre d'acteurs politiques béninois, il vaut mieux être premier dans son village que le second à Rome.

Richard Boni OUOROU
POLITOLOGUE
Membre de la société des sciences politique du Québec
Montréal-Canada

Categories: Afrique

Social Watch vulgarise sa plateforme destinée aux citoyens

Tue, 03/19/2019 - 23:00

Du 18 au 22 mars 2019, Social Watch Bénin organise dans le cadre de la mise en œuvre de son Programme Veille Citoyenne du PAG, des ateliers régionaux à l'intention des medias et des OSC en vue de susciter une utilisation qualitative de la plateforme Veille Citoyenne du PAG qui regroupe le site web : www.suivipag.bj, la page facebook : fb.me/scpagbenin/ et le numéro : +229 61 47 20 20.
Le premier atelier a eu lieu ce lundi 18 mars 2019 dans la salle de conférence de l'hôtel ‘La canadienne' de Bohicon et a réuni les acteurs des médias, des grogneurs et des jeunes autour de la plateforme Veille Citoyenne du PAG. En effet, dans la mise en œuvre de sa mission de promotion du contrôle citoyen de l'action publique, Social Watch Bénin, avec l'appui d'OSIWA, a mis à la disposition des citoyens Béninois, cette plateforme pour leur permettre de s'informer sur les différents projets du programme d'Action du Gouvernement, de suivre de près leur mise en œuvre et de donner leur perception en donnant leur avis sur la mise en œuvre desdits Projets. L'objectif des ateliers est d'informer les médias, les OSC sur la nécessité d'amener les citoyens à se prononcer sur ce qu'ils observent par rapport à la mise en œuvre du PAG dans leurs différentes localités. La plateforme permet à Social Watch de recueillir leur avis et de produire des rapports suite à la vérification des informations. Ces rapports sont envoyés aussi bien au gouvernement qu'aux partenaires.
De façon spécifique, les ateliers sont organisés pour faire connaître la plateforme aux participants et lui donner de la visibilité à travers les activités des participants. Aussi, est-il question de mobiliser les OSC, les jeunes, les femmes et les hommes de médias pour qu'ils fréquentent régulièrement la plateforme www.suivipag.bj afin de faire remonter les perceptions des populations sur la mise en œuvre des projets phares du PAG. Les ateliers visent également à faire contribuer les citoyens aux différents sondages lancés sur www.suivipag.bj et d'amener les citoyens à donner leurs perceptions sur la mise en œuvre des 45 projets phares du PAG. Un autre objectif des ateliers est la mise place d'un groupe de contacts aux fins d'offrir un espace collaboratif, ouvert et inclusif pour encourager la participation citoyenne significative des jeunes ayant accès à l'internet et faire le suivi des ateliers.
L'enjeu de cet ambitieux Programme d'Action du Gouvernement 2016-2021 pour le Bénin, est si sérieux qu'en dehors du mécanisme de suivi mis en place par le Gouvernement, il importe que les citoyens à la base s'organisent également pour suivre de façon indépendante la mise en œuvre des 45 projets phares du PAG. In fine, c'est pour une meilleure mise en œuvre de ces différents projets.
Un second atelier est prévu ce mardi 19 Mars 2019 à Bohicon à l'intention des OSC. Apres Bohicon, l'équipe du Programme Veille Citoyenne du PAG va se rendre à Parakou pour organiser les mêmes ateliers.
*R.H.*

Categories: Afrique

Me Adrien Houngbédji rencontre diverses personnalités ce mercredi

Tue, 03/19/2019 - 22:03

Dans le cadre des échanges qui se mènent en vue de l'organisation des élections législatives inclusives 2019, le Président de l'Assemblée Nationale, Me Adrien Houngbédji effectue plusieurs rencontres avec les têtes de pont des partis et diverses personnalités.

Le Président de l'Assemblée Nationale, Me Adrien Houngbédji est préoccupé par l'organisation d'élections inclusives et crédibles au Bénin. Dans l'après-midi de ce mardi 19 mars 2019, il s'est rendu chez le président Nicéphore Dieudonné Soglo. Ce mercredi 20 mars, il va effectuer le déplacement au domicile du président Thomas Boni Yayi. Me Adrien Houngbédji va recevoir également au Palais des Gouverneurs, l'envoyé spécial du Secrétaire général des Nations-Unies, Mohammed Ibn Chambas.

Aussi, va-t-il rencontrer dans l'après-midi du même jour à Cotonou, le professeur Joël Aivo, et ensuite les 10 formations politiques impliquées dans le processus électoral, en plus du PCB et du FS.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le diplomate onusien Ibn Chambas reçu par Djogbénou

Tue, 03/19/2019 - 21:16

Le président de la Cour constitutionnelle, le Professeur Joseph Djogbénou a reçu en audience ce mardi 19 mars 2019, Mohammed Ibn Chambas, représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel. Ils ont échangé sur l'organisation des élections législatives prochaines.

Après la visite de la Cedeao au Bénin il y a quelques jours, les émissaires des Nations Unies ont également effectué le déplacement en vue de s'assurer de la tenue d'élections inclusives, transparentes, démocratiques et crédibles. Selon le diplomate Ibn Chambas, le but de sa visite est pour exprimer le soutien de l'ONU et de la communauté internationale à tous les efforts visant à consolider et à renforcer la démocratie dans le sens du dialogue inclusif. « Comme les Nations Unies travaillent avec la CEDEAO, nous pouvons être aux côtés des gouvernements, des institutions, des partis politiques, du peuple béninois pour aider à trouver un moyen d'avancer pour aller vers des législatives inclusives », a-t-il déclaré. L'émissaire de l'ONU insiste sur le dialogue entre tous les partis, ce qui va aboutir sur une approche consensuelle pour des législatives inclusives et participatives.

« Nous avons trouvé le président vraiment ouvert. Aussi, nous l'avons conseillé de poursuivre les discussions avec les partis politiques, ce qui va renforcer la construction la démocratie ici au Bénin », a affirmé Mohammed Ibn Chambas.
Le diplomate onusien invite toutes les institutions impliquées dans l'organisation du scrutin à tout mettre en œuvre pour que les élections législatives de 2019 soient un succès.
« Comme le Bénin est toujours un bon exemple de la démocratie dans la sous-région dans l'Afrique, nous sommes conscients qu'on va s'en sortir », a-t-il conclu.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Me Adrien Houngbédji livre les conclusions du groupe de travail

Tue, 03/19/2019 - 20:59

Des amendements à la nouvelle charte des partis politiques ainsi qu'au code électoral permettant à l'opposition de participer aux prochaines législatives devraient entraîner une prolongation de 45 jours du mandat actuel des députés. C'est l'essentiel de ce qu'on peut retenir de la conférence de presse animée ce mardi 19 mars 2019 par le président de l'Assemblée nationale Me Adrien Houngbédji qui présentait ainsi les conclusions du groupe de travail de cinq députés mis sur pieds par la conférence des présidents du parlement.

EXTRAITS DU POINT DE PRESSE DU PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE, Me Adrien HOUNGBEDJI SUR LE TRAVAIL DU COMITE PARTITAIRE PARLEMENT EN VUE DES LEGISLATIVES INCLUSIVES 2019

Des pourparlers à la mise en place du comité paritaire
« …Nous avons rencontré les partis politiques que nous pouvions, pour recueillir leurs propositions de sortie de difficultés et nous leur avons demandé de nous faire parvenir le plus vite que possible, leurs contributions de solution pour des élections législatives inclusives en 2019. Je dois dire que tous les partis politiques concernés ont répondu à mon appel sans exception. J'y ajoute deux formations politiques qui, bien que n'étant pas directement concernés par le processus en cours, ont quand même manifesté de l'intérêt. Il s'agit du Parti Communiste du Bénin et des Forces Souveraines. Muni des contributions de certains partis politiques, nous avons réuni la Conférence des présidents qui a suggéré que le travail soit confié à une équipe restreinte composée de deux membres de la majorité parlementaire et deux membres de l'opposition parlementaire. C'est ainsi que la majorité parlementaire a eu à désigner les présidents Antoine Kolawolé Idji et Barthélémy Kassa ; et l'opposition a eu à désigner les présidents Eric Houndété et Yaya Garba. Nous nous sommes mis au travail. Je présidais ce groupe de travail. Nous avons eu à travailler d'arrache-pied et nous avons fini hier en début de soirée…
Les résultats des travaux du comité paritaire sur la Charte des partis politiques
(…) Je voudrais vous donner la primeur des résultats du groupe de travail bien que cela soit déjà sur les réseaux sociaux. C'est comme ça. Nous sommes dans une société où les nouvelles vont très vite. Nous avons commencé par recenser ce qui fait obstacle aux élections législatives inclusives. Notre premier constat a été qu'au niveau de l'enregistrement des partis politiques par le Ministère de l'Intérieur, la plupart des partis qui se sont trouvés exclus n'ont pas pu se faire enregistrer dans ce ministère. Nous avons donc décidé de retoucher la Charte des partis politiques. Nous avons décidé qu'à compter de maintenant, un délai supplémentaire de 10 jours sera accordé aux partis politiques pour se faire enregistrer. Nous avons dit que le Ministère de l'Intérieur qui fait cet enregistrement, doit faire parvenir ses observations en une seule fois et non en plusieurs fois comme nous l'avons constaté. Nous avons décidé que lorsqu'il envoie des observations à ces partis politiques là, il doit les assister à accomplir les formalités nécessaires et cette assistance doit durer 5 jours. Au bout de 5 jours, le Ministère de l'Intérieur est tenu de délivrer le certificat d'enregistrement aux partis concernés. Donc, ce faisant, nous avons pratiquement levé les verrous, levé les blocages qui s'observaient. Dix jours ont été accordés de plus aux partis politiques, huit jours ont été accordés au ministère de l'intérieur pour délivrer le certificat d'enregistrement, cinq jours supplémentaires ont été accordés lorsque le certificat n'est pas délivré pour que le Ministère de l'Intérieur assiste les partis politiques concernés et au bout des cinq jours, le Ministère de l'Intérieur est tenu de délivrer le certificat. Nous pensons que de cette façon, nous avons largement contribué à régler le problème de l'enregistrement des partis politiques…
Les résultats des travaux du comité paritaire sur le Code Electoral
(…) Nous sommes passés ensuite à la loi électorale. Effectivement, certaines dispositions de la loi électorale sont critiquées et posent problème. Nous avons listé ces difficultés. Nous avons constaté que ce qui fait le plus problème est le quitus fiscal. Nous n'avons pas à revenir là-dessus. Le quitus fiscal est indispensable parce qu'*on ne peut pas prétendre diriger un pays si on n'est pas à jour du point de vue fiscal*. Nous avons estimé qu'il ne faut pas que l'administration fasse de la délivrance du quitus fiscal, une occasion d'arbitraire. Nous avons dit que lorsque quelqu'un présente le document qui prouve que sa situation fiscale a un solde zéro, on doit lui délivrer son quitus fiscal.
Nous avons ensuite dit que si nous voulons que tout le monde aille aux élections, il faut un nouveau processus électoral. Nous avons donc ouvert un autre processus électoral. Nous avons dit qu'à partir de la promulgation de la nouvelle loi, la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) a un délai de 5 jours pour recueillir les candidatures et lorsqu'elle a recueilli les candidatures, elle a 8 jours pour les examiner et lorsqu'elle constate qu'il y a des irrégularités sur une liste, elle les notifie au parti concerné et lui accorde encore 72 heures pour les corriger. Cela a fait l'objet d'articles nouveaux.
Ensuite, il y a l'article 242 du Code électoral qui posait problème. Nous avons dit qu'il s'agit d'une réforme majeure. Nous voulons que seules les grandes formations politiques puissent participer aux élections. Nous avons voulu réduire le nombre de partis politiques et que par conséquent, le parti qui n'a pas recueilli 10% des suffrages ne peut normalement pas prétendre à des sièges au Parlement. *Nous avons maintenu l'article 242, mais nous l'avons rendu beaucoup plus lisible en prenant tout simplement en compte ce qui avait été interprété par la CENA*. Nous avons aussi pris des dispositions pour assurer la transparence du scrutin qui consiste grosso modo à ce qu'il y ait des représentants de la majorité et des représentants de l'opposition à tous les stades…
Résultats des travaux du comité paritaire pour le respect de la Constitution
(…) Lorsque nous avons fait ça, nous nous sommes demandé si cela nous permet de rester dans les délais constitutionnels. Est-ce que d'ici le15 Mai nous pouvons faire tout cela sans précipitation puisque c'est le 15 Mai la fin du mandat de l'Assemblée nationale ? Et nous nous sommes permis de faire les décomptes. En faisant les décomptes, nous nous sommes rendus compte qu'il faut au moins trente jours de plus sur le 15 Mai pour y arriver. Cela nous a amené à proposer une modification de l'article 80 de la Constitution. Que dit l'article 80 ? *L'article 80 dit que le mandat des députés est de quatre ans. C'est la constitution qui le dit. Si nous voulons le proroger de 45 jours pour pouvoir faire tout ce que nous avons dit là, il faut que nous modifions l'article 80 en y ajoutant un dispositif qui sera l'article 80 alinéa 2 qui dit que le mandat des députés peut être prorogé de 45 jours.* Voilà donc en gros ce qui a été proposé par le comité paritaire que j'ai présidé…
Le consensus a régné au sein du comité paritaire
(…) Je voudrais ajouter que c'est un comité paritaire majorité-opposition. Vous constaterez si vous avez eu les documents que toutes ses propositions ont été signées, paraphées par les cinq membres ; c'est-à-dire les quatre plus moi-même. Vous constaterez qu'il y a une lettre de transmission à la Conférence des Présidents pour servir de lettre d'introduction de ces réformes à l'Assemblée nationale. Elle a été signée par les cinq membres du comité. C'est comme cela que nous avons travaillé, par consensus. L'opposition était satisfaite. La majorité était satisfaite. L'objectif des uns et des autres étant de ramener la paix sociale au Bénin, de faire des élections démocratiques, de faire des élections inclusives et permettre au plus grand nombre de partis de se représenter. Voilà ce que nous avons fait. Ce travail va être introduit en plénière le jeudi. Et comme vous le savez, ce n'est pas le Président de l'Assemblée nationale qui vote les lois. Ce n'est pas le petit comité qui vote les lois. Nous nous sommes attelés à faire un travail de consensus. Ce travail va être soumis d'abord à la commission des lois qui va être saisie à faire son rapport. Nous allons nous arranger pour que la Commission des lois fasse un rapport selon la procédure d'urgence. Et notre espoir est que jeudi, nous puissions voter sur ces textes là. Notre espoir est que le consensus auquel nous sommes parvenus au sein du comité puisse également se traduire au niveau de la plénière pour que ces propositions deviennent désormais des lois. Voilà ce que je voulais dire…
Houngbédji rassure de la bonne volonté politique du président Patrice Talon
(…) Il ne doit pas y avoir de la spéculation sur la volonté politique qu'il y a de parvenir à des élections législatives inclusives. Je ne trahis aucun secret en disant que pendant tout le déroulement de la procédure, nous n'avons pas manqué d'avoir son encouragement pour avancer. Et s'il ne tenait qu'à lui, nous aurions même déjà voté ces textes. Vraiment ! Je dis que tout le long du parcours, c'est personnellement moi qui suis mandaté, je n'ai pas constaté une volonté quelconque du Chef de l'Etat de faire obstacle à ce souhait que lui-même a manifesté pour des élections législatives inclusives…
Le plan B en cas d'échec de la révision de l'article 80 de la Constitution
(…) Nous voulons faire notre travail. La Cour constitutionnelle fera également son travail. Si à l'Assemblée nationale, si le problème de la modification de l'article 80 de la Constitution se posait, nous n'hésiterons pas à faire voter une loi ordinaire qui raccourcirait tous les délais et organiser les élections pour respecter la durée du mandat des députés. Au lieu d'avoir 8 jours pour faire telle chose, on aura peut-être 2 jours. La campagne électorale, au lieu qu'elle dure 15 jours, elle prendra peut-être une semaine (…) Nous avons renforcé la majorité nécessaire pour faire cette modification. Alors que la révision ordinaire de la constitution nécessite une majorité de 4/5 , nous avons mis que le vote doit être adoptée à la majorité des 5/6. Donc nous avons pris des précautions (…) Je pense qu'étant donné que c'est par consensus que nous avons fait ces propositions, je pense qu'en plénière cela devrait passer. Mais on ne sait jamais. On va tenir en tous cas dans les délais.

Categories: Afrique

Le Représentant de l'ONU fait le tour des personnalités et institutions

Tue, 03/19/2019 - 20:52

Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel à la tête d'une délégation onusienne, a rendu visite aux deux anciens Président de la République du Bénin, Dr Thomas boni Yayi et Nicéphore D. Soglo ce Mardi 19 Mars 2019, à Cotonou. Une visite qui rentre dans le cadre de la recherche d'une solution pour une sortie de crise liée au non participation des partis de l'opposition aux élections législatives du 28 avril prochain.
Après les émissaires de la Cedeao c'est au tour de ceux des Nations Unies de rechercher ensemble avec la classe politique béninoise une solution pour une sortie de crise. L'importante délégation des Nations Unies composée de diplomates Onusiens est conduite par Monsieur Mohammed IBN CHAMBAS et séidou Coulibaly. Les échanges ont tourné autour de la recherche d'une solution pour la participation des partis de l'opposition aux élections législatives du 28 avril prochain.
Chez le Président Nicéphore D. soglo l'actualité socio-politique que traverse le Bénin a largement focalisé les échanges, empreints de solennité et de convivialité. Le président Soglo a réitéré tout son engagement et sa détermination à œuvrer pour la décrispation du climat politique quelque peu perturbé par l'organisation des élections législatives de 2019.
Le Président Boni Yayi a quant à lui rassuré qu'il ferait tout possible pour que les élections législatives se déroulent sans exclusion. « La sortie de la crise actuelle que traverse actuellement le Bénin, mon pays que j'ai eu le privilège de diriger toute une décennie durant, et pour qui j'entends donner davantage, a besoins de tous ses fils et filles. Je mesure la portée de cette responsabilité, et rassurez-vous, mon cher frère Mohammed IBN CHAMBAS, je jouerai pleinement et entièrement ma partition à la recherche du consensus, principe à valeur constitutionnelle au Bénin depuis le Renouveau Démocratique, consensus qui doit être au cœur du processus électoral en cours. », a indiqué l'ancien président Boni Yayi. Il a précisé que « Dans aucun pays de ce monde on n'a jamais construit la paix et le bonheur partagé dans une gouvernance électorale d'exclusion ». Il a souligné que « c'est donc un impératif pour les filles et fils de ce pays de se parler et d'arrêter un consensus qui doit faire objet de feuille de route pour des élections législatives crédibles et inclusives ». Boni Yayi n'a pas manqué de remercier le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio GOUTERÈS « Je vous prie de transmettre à mon frère et ami, le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio GOUTERÈS toutes mes civilités pour la grande marque d'attention qu'il accorde au Bénin et au monde. Pays de Paix et Laboratoire de Démocratie en Afrique, mon pays le Bénin ne cessera de compter parmi les Nations où règne la Paix, cheval de bataille de la Presitigieuse Organisation des Nations unies. C'est sur ces mots que l'ancien Président Boni YAYI a souhaité un bon retour à ses hôtes » a-t-il conclu.

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Une délégation onusienne chez Yayi et Soglo

Tue, 03/19/2019 - 20:48

L'ex président de la République du Bénin, Dr Boni Yayi a reçu ce mardi 19 mars 2019, à sa résidence à Cotonou une délégation de l'ONU avec à sa tête Mohammed Ibn Chambas, représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel. La délégation de l'Onu s'est rendue également chez l'ancien président Nicéphore Soglo.

Abordant les préoccupations que suscitent les législatives de 2019, Dr Yayi Boni a promis œuvrer pour un apaisement de la situation politique, depuis peu tendue à cause de l'organisation desdites élections.

L'ancien président Boni Yayi a au cours des échanges rassuré ses hôtes de son engagement et sa détermination à œuvrer pour une sortie de l'impasse des élections législatives de 2019. « La sortie de la crise actuelle que traverse actuellement le Bénin, mon pays que j'ai eu le privilège de diriger toute une décennie durant, et pour qui j'entends donner davantage, a besoin de tous ses fils et filles. Je mesure la portée de cette responsabilité, (...) je jouerai pleinement et entièrement ma partition à la recherche du consensus, principe à valeur constitutionnelle au Bénin depuis le Renouveau Démocratique, consensus qui doit être au cœur du processus électoral en cours », a-t-il déclare.

L'ex président souligne qu'aucun pays de ce monde « n'a jamais construit la paix et le bonheur partagé dans une gouvernance électorale d'exclusion ». Il est impératif pour lui que les filles et fils de ce pays se parlent en vue d'arrêter un consensus qui doit faire objet de feuille de route pour des élections législatives crédibles et inclusives.
« Pays de paix et laboratoire de démocratie en Afrique, mon pays le Bénin ne cessera de compter parmi les Nations où règne la paix, cheval de bataille de la prestigieuse Organisation des Nations unies », a-t-il conclu.

Souhaitant un bon retour à ses hôtes, il présente ses civilités au Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres qui selon lui accorde sa grande marque d'attention au Bénin et au monde.

Akpédjé AYOSSO

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Le CNDS prône pour une collaboration apaisée

Tue, 03/19/2019 - 20:46

La première Session ordinaire de l'année 2019 du Conseil National du Dialogue Social (CNDS) a démarré dans la matinée du mardi 19 mars 2019 à l'INFOSEC de Cotonou. Cette rencontre permettra aux acteurs " d'examiner dans quelle mesure, gouvernement, employeurs et travailleurs auxquels s'ajoutent les autres composantes de la société pourront se concerter, non pas dans un esprit de confrontation, mais chercher des règles communes qui régissent la conception des politiques et les comportements des différents acteurs".

Selon le Président du Conseil National du Dialogue Social, Guillaume ATTIGBE, "Cette session connaîtra également deux exposés sur deux thèmes d'actualité respectivement relatifs aux aspects économiques du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) et à l'Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH) ". Ce sera l'occasion pour les employeurs, les représentants des travailleurs et du Gouvernement d'évaluer les engagements respectifs contenus dans la charte nationale du Dialogue Social.
Le Bureau Exécutif National du CNDS a donc convié tous les conseillers à examiner d'importants dossiers liés à la bonne marche de l'institution.
Le directeur, tout en remerciant les conseillers du CNDS, pour les efforts déployés les invite à asseoir les bases de l'Institution dont le rôle dans la création et le maintien de la paix sociale reste primordial. Il rappelle avec insistance que le dialogue social est le socle de tout développement durable. Le défi à relever est de créer une meilleure gouvernance entre l'économie et le social, a-t-il déclaré. Aussi souligne-t-il que " le CNDS se réjouit et félicite les acteurs politiques de notre pays et plus particulièrement le Chef de l'État pour l'initiative prise, en invitant les protagonistes à emprunter la voie royale du dialogue pour le règlement du désaccord né entre eux"
Ces assises se tiennent du 19 mars au 12 avril 2019.
G.A.

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Point de Presse du Président de l'Assemblée Nationale

Tue, 03/19/2019 - 14:56

Le président de l'Assemblée nationale était devant la presse ce mardi 19 mars à Porto Novo. Il était question de situer l'opinion publique sur les propositions de loi relatives à l'organisation des élections législatives inclusives.
Le président de l'Assemblée nationale Me Adrien Houngbédji a exposé à la presse les avancées relatives à la mission à lui confiée par le chef de l'État. Selon les informations qui circulent depuis lundi, la deuxième personnalité de l'État confirme les trois points proposés par le Comité Paritaire qu'il dirige.
Le Comité est composé de cinq membres. Il s'agit du Président de l'Assemblée Me Adrien Houngbédji, de deux représentants de la mouvance, Antoine Kolawolé Idji et Barthélémy Kassa, et de deux de l'opposition, Garba Yaya et Eric Houndété. Comme propositions, il indique la Loi dérogatoire modificative et complétive de la loi portant charte des partis ; la Loi dérogatoire modificative et complétive de la loi portant code électoral ; et la Proposition de révision de l'article 80 de la Constitution.
Le président de l'Assemblée nationale a déclaré que si le vote sur la révision de l'article 80 échoue, il sera proposé un texte de loi ordinaire, qui raccourcit les délais, afin que les dispositions de la constitution soient respectées. Toutes les négociations sont présidées par le président Adrien Houngbédji afin qu'une solution soit trouvée pour l'organisation effective des élections inclusives.
G.A.

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Un réseau de braqueurs de motos démantelé

Tue, 03/19/2019 - 14:50

La Police Républicaine continue de faire ses prouesses en vue d'assurer la sécurité des populations. La diligence des éléments du département de l'Ouémé a permis de mettre la main ce lundi 18 mars 2019, sur des braqueurs appartenant à un grand réseau de vol de motos.

Trois braqueurs ont été interpellés par le commissariat de Ekpé. Ces hors la loi avouent avoir opéré plusieurs braquages dans les zones de Tori, Hevié, Pahou, Godomey et Cotonou avec le département de l'Ouémé comme arrière base.
Ces délinquants dont deux de nationalité béninoise ont évalué le nombre de motos arrachées à plus de 120.

Le premier appréhendé, opérant habituellement à Tori a en sa possession 02 pistolets avec plusieurs cartouches, une machette et une moto volée.
Les policiers ont retrouvé sur les deux autres braqueurs interpellés à Ekpé et Djeffa un pistolet, plusieurs cartouches, cinq machettes, des motos et divers objets volés.
La police a saisi au total 03 pistolets de fabrication artisanale, 14 munitions de calibre12, 06 machettes, 04 motos, 02 ordinateurs, 06 portables de différentes marques et 02 postes téléviseurs écran plasma.
Aussi, les éléments de la police ont-ils retrouvé en possession des braqueurs présumés un important arsenal occulte composé d'amulettes et des gris-gris.
Les investigations se poursuivent afin d'interpeller également leurs commanditaires et receleurs, les auteurs et complices dont les fournisseurs d'armes et de munitions.
C'est la deuxième opération de démantèlement de réseaux de criminels opérée par le commissariat de Ekpé en l'espace de deux semaines.

Akpédjé AYOSSO

Quelques photo

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Le Bénin veut émettre des eurobonds sur le marché international

Tue, 03/19/2019 - 11:35

Le Bénin envisage d'émettre ses premiers eurobonds sur le marché international. Découlant d'un appel de fonds sur le marché international financier européen, cet emprunt qui sera émis par le pays, témoigne de la confiance que les institutions internationales ont en l'Etat béninois.

« Le montant de l'opération n'est pas encore connu mais il sera libellé en euros et aura une échéance maximale de huit ans », rapporte Jeune Afrique. S'agissant de la conduite de l'opération, le média, renseigne que « le pays a fait appel à trois banques, Citigroup Inc., Natixis SA et Société Générale SA qui, depuis le 13 mars, ont entamé des discussions aux États-Unis et en Europe avec de potentiels acheteurs de ces eurobonds ou euro-obligations ».

Ce recours du Bénin aux eurobonds sur les marchés obligataires internationaux va permettre à l'Etat d'avoir des ressources d'investissements et financer sa dette. Le Bénin ne sera plus limité à l'aide publique au développement et des prêts concessionnels accordés par des organismes bilatéraux ou multilatéraux en vue du financement de son programme de développement.

Le Bénin est ainsi le 3ème pays de l'Afrique de l'Ouest qui va émettre des eurobonds sur le marché international.
L'éligibilité du pays résulte de sa crédibilité et aussi de ses emprunts réguliers auprès du FMI et de la Banque Mondiale.
D'après un proche conseiller du Chef de l'Etat, cité par la presse, « Patrice Talon a mené des reformes saines et une politique économique appréciée par la Banque Mondiale et le FMI ».
Lors de sa visite à Cotonou en fin 2017, la Directrice générale du Fonds monétaire international Christine Lagarde, louant la gestion des finances publiques a d'ailleurs estimé que le Bénin est sur la bonne voie.
Outre la crédibilité et les réformes appréciées au niveau des institutions financières internationales, le plan élaboré pour la réduction de la pauvreté est aussi l'un des atouts dont dispose l'Etat béninois.

Un eurobond ou euro-obligation est un emprunt émis par un pays sur les marchés européens. L'obligation consiste à mutualiser, à l'échelle européenne, la dette d'un pays. Les Seychelles furent le premier Etat d'Afrique Subsaharienne (hors Afrique du Sud) à émettre un eurobond en 2006, d'une valeur de 30 millions USD. Ensuite, le Ghana a été le second pays à émettre un eurobond d'une valeur de 750 millions USD à un taux de 8,5% pour une échéance de 5 ans.
Au sein de l'UEMOA et de la CEMAC, l'émission d'eurobonds est restée limitée à 5 pays : Gabon (2007, 2017), Congo (2007), Sénégal (2009, 2017), Côte d'Ivoire (2010, 2017), Cameroun (2015).

Akpédjé AYOSSO

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Les 03 propositions de loi retenues par consensus

Tue, 03/19/2019 - 10:56

Le Bénin pourrait parvenir dans les prochains jours à des élections législatives inclusives 2019. Les résultats des travaux du comité paritaire chargé des propositions de loi sont connus depuis ce lundi 18 mars 2019.
Par consensus, les 05 membres du comité paritaire Adrien Houngbédji, Kolawolé Idji, Barthélémy Kassa, Garba Yaya et Eric Houndété ont adopté 03 propositions de loi modifiant la Constitution, la Charte des partis politiques et le Code électoral.

Le comité paritaire dirigé par Adrien Houngbédji propose la modification de l'alinéa 2 de l'article 80 de la Constitution qui sera comme suit « lorsque le renouvellement à bonne date de l'Assemblée nationale est compromis par des menaces graves à la paix sociale, l'Assemblée nationale peut proroger le mandat en cours d'un délai qui ne peut excéder 45 jours par un vote aux 5/6 des députés composant l'Assemblée nationale ».

S'agissant de la Charte des partis politiques, il s'agit d'une proposition de loi dérogatoire, modificative et complétive. Composée de 5 articles, l'article 1er de la loi renseigne que les partis dûment enregistrés ou en cours d'enregistrement disposent d'un délai de 10 jours à compter de la promulgation de la loi pour leur mise en conformité.
L'article 2 stipule que « le nombre des membres fondateurs d'un parti politique, ne doit pas être inférieur à 15 par commune.
Sont considérés comme membres fondateurs les militants déclarés comme tels par le parti et remplissant les conditions de l'article 13 de la Loi no 2019-23 du 17 septembre 2018 ».
A l'article 3, il est mentionné que le ministère de l'intérieur a un délai de 08 jours « pour faire procéder à toute étude utile, à toute recherche et à toute enquête nécessaire au contrôle de conformité ».
La loi en son article 4 souligne que le ministère est tenu de faire ses observations en une seule fois et le parti doit se régulariser dans un délai de 5 jours.
Il est précisé que « pour les partis politiques ayant fait l'objet de notification de non-conformité, aucune observation nouvelle ne peut être notifiée. Aux termes de ce délai, le Ministre chargé de l'intérieur est tenu de délivrer au parti concerné un récépissé de conformité qui lui permet de participer aux élections législatives de 2019 ».
L'article 5 précise que ladite loi si elle est votée sera promulguée et publiée en procédure d'urgence.

Quant au code électoral, le comité paritaire a aussi fait une proposition de loi dérogatoire, modificative et complétive. Elle contient au total 09 articles.
L'article 1 établit un nouveau processus électoral complémentaire pour les élections législatives 2019. L'article 2 fixe un délai de 5 jours pour procéder à un nouvel enregistrement des listes de candidatures des partis à la CENA. L'article 3 renseigne sur les pièces à fournir et signale qu'un récépissé provisoire comportant le numéro d'enregistrement doit être délivré immédiatement au déclarant.
La CENA a 8 jours « pour examiner la conformité des pièces et le contrôle de recevabilité de la candidature ».
En cas des insuffisances, des faiblesses, des carences ou des irrégularités, les partis ont 72 heures pour se mettre en règle.
L'article 06 indique que pour les élections législatives de 2019, le poste de vote est tenu par 05 agents électoraux.
Les membres de bureau de vote sont composés d'un président, de deux assesseurs, un représentant des partis de la mouvance et un représentant des partis de l'opposition.
Aussi, les représentants de la mouvance et de l'opposition doivent-ils s'assurer du déroulement du scrutin dans les conditions de transparence.
A l'article 7, il est précisé que ce sont les deux représentants des partis qui vont s'assurer que le porteur de la carte d'électeur en est effectivement le titulaire.

L'article 8 stipule que « chaque coordonnateur d'arrondissement doit établir autant de blocs de procès-verbal que de plis à confectionner et de représentants de candidats et de partis politiques présents.
Le procès-verbal de centralisation ainsi que le procès-verbal de compilation par arrondissement sont établis en 04 exemplaires.
Les procès-verbaux mis sous plis sont scellés ».
L'article 8 annonce aussi que le coordonnateur d'arrondissement assure la sécurisation de l'affichage des résultats centralisés pendant 24 heures au moins.
Enfin l'article 9 ordonne : « Chaque coordonnateur d'arrondissement procède à la mise en cantine des plis scellés destinés respectivement à la Cour Constitutionnelle et à la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) auxquels est joint chaque fois un procès-verbal de constatation. Ces cantines sont identifiées par arrondissement et sécurisées au moyen de cadenas de sûreté et acheminées la nuit même du scrutin par les voies légales, les plus sûres et le plus rapides, à la CENA ».

Akpédjé AYOSSO

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Adido, première localité électrifiée et connectée

Tue, 03/19/2019 - 10:49

Le projet d'électrification solaire photovoltaïque, un des projets phares du Programme d'actions du gouvernement (Pag), a fait son premier bénéficiaire en fin de semaine écoulée. Les ministres Dona Jean-Claude Houssou de l'énergie et Serge Ahissou de l'industrie et du commerce, ont mis en service le site expérimental du projet d'électrification solaire photovoltaïque implanté à Adido dans la commune de Bonou, pour le bonheur des populations.
Le site rendu opérationnel, est composé d'une centaine de panneaux solaires avec des batteries chargées grâce au soleil. Le système fonctionne 24 heures sur 24 et permet d'offrir aux populations de l'énergie à plein temps et pour toutes les capacités. « C'est de l'énergie propre sans diesel et le système 11 fonctionne très bien. On n'a pas lésiné sur les moyens et les technologies. Ce sont de robustes machines », a rassuré Nicholas Wrigley, directeur général de Winch energy. A l'en croire, le système mis en place à Adido a une durée de vie minimale de 35 ans.
Le maire de la commune de Bonou, Julien Afohoungba, au nom des populations et de tout son conseil communal, a exprimé sa gratitude au gouvernement du président Patrice Talon pour la réalisation en un temps record, de ce projet supposé utopique.
Le député Paulin Gbénou, natif de la région de la vallée de l'Ouémé, s'est réjoui de l'implantation de ce site à Adido. « Les ingrédients pour faire le développement sont en train d'être réunis à Adido. L'avènement de l'électricité rendra disponible l'eau potable et les voies d'accès sont en cours de réalisation », a-t-il souligné.
Le ministre Serge Ahissou, lui aussi natif de la localité, s'est réjoui que la transformation du Bénin soit en cours et impacte toutes les régions du Nord au Sud.
Après avoir salué l'engagement et la bonne volonté des acteurs privés qui ont « osé oser » pour que l'électrification d'Adido soit réalisée, le directeur général de l'Aberme, Francis Tchékpo a précisé que le gouvernement veut faire de l'énergie hors réseau, une réalité et l'ouvrir au secteur privé.
« C'est un jour de grande joie. Que chacun se sente concerné par ce site, l'entretienne et en prenne soin », a exhorté le ministre Dona Jean-Claude Houssou.
En dehors d'Adido, explique-t-il, 99 autres sites seront implantés dans les autres localités du pays pour permettre aux populations, notamment des milieux défavorisés, de disposer de l'énergie. C'est un vœu cher au chef de l'Etat qui a décidé que 10% des 45 projets phares de son programme d'actions soient consacrés à l'énergie, a-t-il déclaré.
A côté de l'énergie thermique qui connaît de grandes réalisations, l'énergie solaire prend ainsi son envol, a souligné l'autorité ministérielle. Selon Dona Jean-Claude Houssou, l'ère des expositions aux lampadaires dans la localité est révolue. Pour lui, l'avènement de l'électricité permettra de créer plus d'activités génératrices de revenus, de chasser l'obscurité et de mieux assurer la sécurité des personnes et des biens.
Le projet d'électrification solaire photovoltaïque, est prévu pour impacter 100 localités du pays.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Un consensus au Parlement se dégage

Tue, 03/19/2019 - 06:00

Les choses se précisent. Après les travaux du Comité paritaire, la plénière attend de statuer sur les propositions de loi pour régler la situation sociopolitique en cours dans le pays. Une révision de la constitution s'annonce aussi palpitante.
L'imminence d'une révision de la constitution se précise. Selon la proposition du comité paritaire, le parlement béninois va procéder dans les prochains jours à une révision constitutionnelle. Ainsi, chargé de faire des propositions consensuelles, pour une participation inclusive aux élections législatives d'Avril 2019, le comité a envisagé la prorogation de 45 jours du mandat des députés. Une possibilité pour les partis en difficulté de se conformer à la loi aux fins de leur participation aux législatives prochaines. Les différentes propositions faites ont été adoptées par consensus au sein du comité paritaire. Une modification de la loi portant charte des partis politiques, et du code électoral s'avère indispensable. La loi dérogatoire prévoit un délai de dix jours supplémentaires à accorder aux partis politiques retardataires dès la promulgation de la loi dérogatoire, pour se mettre à jour. Aussi est-il prévu à l'article 3 de la loi dérogatoire modificative et complétive de la loi portant charte des partis politiques, que le Ministre de l‘Intérieur dispose de huit jours pour faire procéder à toute étude utile et enquêtes nécessaires avant la délivrance du récépissé provisoire. Les délais au niveau de la CENA, le contenu des dossiers de déclarations de candidature, l'organisation des bureaux de vote, et le
mode de répartition des sièges ont été bien redéfinis dans la nouvelle loi dérogatoire.
Concernant la révision de l'article 80 alinéa 2 de la constitution, il est proposé que lorsque le renouvellement à bonne date de l'Assemblée nationale est compromis par des menaces graves à la paix sociale, l'Assemblée nationale peut proroger le mandat en cours d'un délai qui ne peut excéder 45 jours par un vote au 5/6 des députés composant le parlement.
Les députés vont se retrouver dans les prochains jours pour trouver une porte idéale de sortie.
G.A.

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L'Upmb outille les journalistes sur les questions électorales

Tue, 03/19/2019 - 05:00

Les journalistes sont informés de la gestion de l'information en période électorale. C'est sous l'égide de l'Union des Professionnels des Médias du Bénin (Upmb) qu'un atelier de formation est organisé à leur intention sur les questions relatives aux prochaines élections législatives. Ayant pour cadre la ville de Parakou, ledit atelier s'étend sur trois jours du 18 au 20 mars.
La gestion de l'information en période électorale reste très sensible surtout en ce moment où les réseaux sociaux sont devenus monnaie courante. Afin d'aider les professionnels des médias à jouer leur partition, l'Union des professionnels des médias du Bénin a voulu donner à travers cet atelier les rudiments d'un traitement responsable de l'information électorale. L'atelier se déroule en présence du président de l'Upmb, Franck Kpotchémé et des représentants de la fondation Friedrich Ebert Stiftung, partenaire de cette rencontre de formation. L'atelier a démarré par une communication du Dr Louis Cokou Gbewetoun relative aux grandes innovations du nouveau code électoral et des organes et institutions en charge des élections législatives.

G. A.

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Le Bénin gagne le pari de l'organisation de la 2ème édition du Fidea

Mon, 03/18/2019 - 21:41

La 2ème édition du Forum International pour le développement de l'entreprenariat en Afrique (Fidea) a eu lieu ce week-end. C'est l'amphithéâtre Idriss Déby de l'Uac qui a servi de cadre ce samedi 16 mars 2019 à ladite rencontre. Elle a été présidée par le ministre de l'agriculture et de l'élevage, Gaston Dossouhoui.
« Améliorer le climat des affaires, favoriser l'émergence des entrepreneurs », c'est le thème qui a réuni les acteurs publics, les entrepreneurs et les investisseurs de plusieurs pays du continent africain.
Une rencontre qui vise à stimuler le tissu entrepreneurial en mettant l'innovation et les jeunes entrepreneurs au centre de l'intérêt. C'est au regard de cet objectif principal que le Forum International pour le développement de l'entreprenariat en Afrique tient sa source. L'édition 2019 du Fidea a été une occasion pour le monde entrepreneurial de réfléchir sur les stratégies à mettre en place par les pays membres afin de créer des conditions optimales pour l'émergence et le développement de projets innovants à forte valeur ajoutée. Le président du Fidéa, Zakaria Mamou, a indiqué que le forum entend encourager davantage les jeunes entrepreneurs et les projets les plus innovants à travers le concours startup Fidea. La rencontre de Calavi a été l'occasion propice pour la distinction des trois gagnants du concours startup 2019. Ils ont bénéficié d'une enveloppe financière, d'un accompagnement et d'un accès au réseau Fidea. Outre ces distinctions, le directeur du Centre autonome pour le volontariat, l'entrepreneuriat, la recherche et les innovations de l'Université d'Abomey-Calavi Prof. Euloge Ogouwalé a reçu le prix spécial Fidea 2019.
Présent aux côtés des jeunes, le directeur de l'Agence béninoise pour l'emploi, Urbain Amégbédji, précise l'importance du Fidea pour la jeunesse. « Les statistiques indiquent que sur 100 travailleurs au Bénin, 81 sont dans l'emploi indépendant, ce qui voudrait dire que l'emploi se trouve dans l'emploi indépendant et non dans l'emploi salarié. Le Fidea nous offre une opportunité pour dire aux jeunes comment se comporte le marché de l'emploi », a-t-il indiqué. M. Amègbédji ajoute que « Ce que nous demandons et ce qui manque aux jeunes et que l'université ne leur donne pas, c'est cette capacité à ouvrir les yeux sur ces opportunités et à apporter leur touche pour créer une entreprise qui leur donne à manger et qui leur permet de recruter d'autres jeunes ».
Le ministre de l'agriculture, Gaston Dossouhoui souligne que "Les questions liées à l'environnement des affaires, à l'emploi et à l'entrepreneuriat des jeunes ayant une importance capitale est placée comme un choix privilégié dans la politique du gouvernement". Il indique qu'en "En 2050, la population de notre pays ainsi que celle du continent va doubler. Cette croissance démographique va de paire avec la croissance des besoins de la population". Il ajoute que "C'est l'agriculture qui nourrit les populations d'une nation. Il se dresse devant nous le défi au besoin d'une population aussi importante, d'anticiper sur ces réalités dès aujourd'hui pour favoriser l'émergence de solutions permanentes, viables et résilientes". Il soutient que " l'État pour sa part a le devoir de créer les conditions favorables pour que les entreprises développent des solutions. C'est là tout le sens de ce forum qui a vocation de réunir les acteurs clés pour stimuler l'entrepreneuriat en mettant l'innovation des jeunes au cœur de ses activités". C'est dans ce sens confie Gaston Dossouhoui que " Le Fidea se veut l'opportunité de réunir les acteurs publics, les entrepreneurs, les investisseurs afin de réfléchir ensemble sur la manière par laquelle les pays du continent doivent contribuer et continuer leurs efforts afin d'offrir des conditions optimales pour le développement de l'entrepreneuriat des jeunes". Il rassure de la participation du gouvernement à toujours œuvrer pour l'épanouissement de la jeunesse.
G.A.

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Les travaux se poursuivent en commission

Mon, 03/18/2019 - 20:06

Le président de l'Assemblée nationale Me Adrien Houngbédji a réussi à réunir les députés ce lundi pour la plénière devant statuer sur l'étude des propositions de lois pour des élections inclusives.
La plénière de l'Assemblée nationale relative aux travaux portant sur les probables amendements de la loi électorale afin de permettre des élections inclusives a été effectivement ouverte ce lundi. Elle a démarré aux environs de 18h 40 en présence de 43 députés.
Après le démarrage des travaux en plénière, le dossier a été envoyé en commission pour étude.
Le rapport est donc attendu afin que la plénière puisse statuer sur le dossier les prochains jours.
La session a été suspendue et renvoyée pour Jeudi prochain.
La commission des lois dit n'avoir pas eu le temps nécessaire pour apprêter les dossiers. Les regards sont donc tournés vers la commission des lois en attendant la réouverture du dossier jeudi prochain.
G.A.

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4 matières dans 5 séries lancées au Bénin

Mon, 03/18/2019 - 20:01

Les représentants des ministres de l'enseignement secondaire et celle du supérieur dont le Directeur de cabinet du Ministère de l'Enseignement secondaire, technique et de la Formation professionnelle Jean Benoît ALLOKPON, le Directeur Adjoint de cabinet du Ministère de l'Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique Koladé Josué AZANDEGBEY et le Directeur de l'Office du Baccalauréat Dr Alphonse da SILVA ont procédé au lancement de l'examen blanc du Bac Uemoa ce lundi matin au Ceg Sainte Rita de Cotonou.
Au total 37 candidats dont 11 femmes de la série D composent dans ce centre choisi comme pilote.
10 autres centres d'examen répartis sur l'ensemble du territoire national serviront de cadre pour ce Bac blanc.
Les candidats au Bac composent dans 4 matières notamment les Mathématiques, la science de la Vie et de la Terre, le Français et l'Histoire-Géographie. Pendant deux jours, les candidats des séries A1, A2, B, D et C des différents établissements sélectionnés conformément à la stratification de l'échantillon choisi affronteront les épreuves. Troisième pays ayant démarré cette expérience d'harmonisation du Bac après le Sénégal et la Côte d'Ivoire, le Bénin expérimente ainsi cette harmonisation du Bac UEMOA.
C'est en 2013 que la réflexion sur l'harmonisation de l'organisation du Baccalauréat a démarré.
Les ministres en charge de l'éducation des pays membres ont approuvé le projet de Directive portant charte communautaire de l'harmonisation du Baccalauréat le 18 octobre 2018 à Ouagadougou au Burkina-Faso. Les experts de l'UEMOA ont choisi les 4 matières en expérimentation pour affiner l'harmonisation des curricula en attendant l'effectivité du Baccalauréat blanc harmonisé de l'UEMOA à l'horizon 2020 pour préparer le Bac UEMOA en 2024.
Le Bénin comme troisième pays expérimente cette nouvelle réforme en cours à travers le Bac blanc.
G.A.

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Véritable luxe pour les écoliers d'Atohoué

Mon, 03/18/2019 - 18:10

Situé à plus 15 kilomètres du centre-ville d'Aplahoué, Atohoué est un hameau du village Zohoudji dans l'arrondissement d'Aplahoué. Si par la providence ce coin'a pu bénéficier d'une école primaire, les véritables challenges demeurent les conditions de vie et travail des acteurs clés de ce lieu d'acquisition du savoir. Et l'un de ces challenges est l'accès à l'eau potable. Ces petites âmes ont à parcourir au moins 5 kilomètres par jour en aller-retour pour avoir accès à l'eau de qualité douteuse.

L'accès à l'eau potable reste un souci pour les habitants d'Atohoué et donc pour les petits enfants de l'école primaire de la localité. Et ceci vient alourdir les problèmes quotidiens dont font face les usagers de cette école.
"Il nous est difficile d'avoir de l'eau potable ici. Nous (enseignants), nous apportons notre eau depuis Azové. Et si un jour on oublie de faire ce ravitaillement, nous consommons aussi l'eau d'ici, confiant notre santé à Dieu'', explique Bessanh Kessou, directeur de l'école.
Pour les enfants, c'est soit l'eau du fleuve Mono situé à 5 kilomètres d'ici, soit celle de son affluent Lomon qui est à moins de 3 kilomètres que les enfants utilisent pour leurs besoins quotidiens, ajoute-t-il.
En d'autres termes, les petits enfants ont à faire au minimum 5 kilomètres en aller-retour pour prendre l'eau de Lomon.
Ce calvaire, ils doivent le traverser tous les jours ouvrables à moins qu'ils apportent l'eau en venant à l'école. Si avoir l'eau ne pose pas de problème malgré la distance, ce qui pose par contre de souci est la qualité de cette eau.
Versée dans les récipients pour la consommation, cette eau qui donne une couleur grisâtre, avec des dépôts au repos, reste la seule alternative pour ces âmes innocentes. Ils n'ont pas le choix. ''C'est avec cette eau que la cantine fonctionne et c'est cela que nous buvons aussi. Nous sommes conscients qu'elle n'est pas propre à la consommation mais nous n'avons pas le choix et Dieu est avec nous. Même quand nous achetons Aquatab, ça ne dure par et nous n'avons aucun budget pour cela'', confie le directeur qui rappelle aussi que cette source, ils la partage avec les boeufs qui viennent s'y abreuver.
C'est un véritable problème de santé publique qui se pose dans ce hameau.
Les autorités compétentes doivent pouvoir faire diligence pour aider les populations dans cette zone.''''Tout ce que nous voulons maintenant, c'est que le gouvernement puisse venir faire un forage ici pour nous permettre aussi de bénéficier de l'eau potable car nos enfants en ont vraiment besoin, évoque un parent d'élèves.
Pour rester en phase avec son mot d'ordre « L'eau potable pour tous à l'horizon 2021 », le gouvernement du Président Talon doit faire un clin d'oeil à ces ''autres Béninois'' cachés loin de toute commodité même les plus élémentaires comme l'accès à l'eau potable qui est devenu un luxe pour les écoliers d'Atohoué.
Le Bénin Révélé passe aussi par là.

Cokou Romain COKOU.

Categories: Afrique

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